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LE MONDE | 03.02.03 | 14h05 
Le aye-aye, porte-malheur en terre malgache
Tous sont des survivants, lui l'est plus que tous les autres. Il est aussi l'un des plus atypiques, au point que son appartenance à la famille fut longue à être admise. Buffon l'avait baptisé "souris à main" et classé dans l'ordre des rongeurs, suivi dans cette conviction par Cuvier et Geoffroy de Saint-Hilaire, Daubenton en faisait un parent des tarsiers... 
Il fallut attendre le naturaliste français Henri Milne-Edwards (1800-1885) pour que le aye-aye, en 1884, soit enfin considéré comme un membre du sous-ordre des lémuriens. Encore y fut-il classé à un rang inférieur. Et doté d'un nom, Daubentonia madagascariensis, évoquant son découvreur et son lieu de vie bien plus que sa personne.
Madagascar, l'île des lémuriens ! Ces primates prosimiens, apparus il y a quelque 60 millions d'années, n'ont en effet depuis longtemps plus d'autre refuge au monde. Partout ailleurs, la compétition avec les singes, plus vifs et plus combatifs, entraîna leur disparition. Mais, à Madagascar, il n'y avait pas de singes. Les lémuriens seraient parvenus dans cette arche de Noé il y a environ 35 millions d'années, à bord de radeaux de fortune faits de troncs entremêlés et entraînés par les courants. La diversité de la végétation et du climat malgache fit le reste, et permit la différenciation d'une quarantaine d'espèces... Jusqu'à ce que l'homme arrive à son tour, et exerce, par la chasse et la destruction des forêts, son habituelle pression négative.
Ainsi, dans la grande île, subsistent aujourd'hui moins de 25 espèces - et de plus en plus difficilement. Les plus petits, tel le microcèbe, ont la carrure d'une souris, les plus grands celle d'un gros chat. Il en est des nocturnes et des diurnes, des roux, des beiges et des noirs, des rapides et des lents. Malgré leurs différences de morphologie et de mœurs, les zoologistes pensent qu'ils dérivent tous d'une espèce ancestrale unique. Tous, sauf le aye-aye. Lui serait issu d'un rameau plus précoce. Le vilain petit canard de la famille, en quelque sorte... et le monstre incarné pour les Malgaches.
COMME UN CRI D'EFFROI
Grandes oreilles, queue touffue, longues incisives recourbées : jusque-là, rien de très inquiétant. Mais que dire de ses griffes puissantes, avec lesquelles il se suspend par les pattes arrière dans la position de la chauve-souris ? Et plus encore de ce mince et très long troisième doigt qui orne ses mains préhensiles ? Détail aggravant : cet étrange et lointain cousin de l'homme ne risque pas d'être rencontré au grand jour, qu'il passe à dormir dans son nid ovoïde de branches entrelacées, construit à bonne hauteur dans un arbre forestier.
L'animal, nocturne, ne voit et ne se déplace que dans le noir. Et ses yeux brillant dans l'obscurité n'ont pas peu contribué à sa réputation maléfique.
Et pourtant ! Y a-t-il plus inoffensif que ce petit être solitaire au poil rêche, dont l'activité essentielle est la recherche des fruits, des gommes végétales et des larves xylophages dont il se nourrit ? Et quoi de moins redoutable que ce doigt à la E.T., sorte de goupillon avec lequel il extrait la pulpe d'une noix de coco percée de ses dents ou les larves cachées dans le tronc d'un arbre ? Il n'empêche. Le aye-aye - dont le nom même, à en croire un naturaliste du XVIIIe siècle, proviendrait du cri d'effroi provoqué par son apparition - est reconnu par les Malgaches comme un véritable porte-malheur.
"Particulièrement attachant aux yeux des scientifiques, qui le cou- vent et tentent de le protéger d'une culture au sein de laquelle son existence est menacée, le aye-aye, tels les chats noirs du Moyen Age ou la chouette au début du siècle en Europe, symbolise l'animal diabolique par excellence", résume l'ethnozoologue Claire Harpet (Le Lémurien : du sacré et de la malédiction, Ed. L'Harmattan, 2000). Certains évoqueront ses griffes démesurées et meurtrières, d'autres son statut de cannibale-vampire, qui hypnotise et endort ses victimes pour ensuite leur arracher le cœur... Mais, si beaucoup d'ethnies sont persuadées que celui qui a le malheur de toucher une de ces créatures du démon est condamné à mourir dans l'année, l'animal n'est pas protégé pour autant par la peur qu'il inspire.
UN PETIT TOUS LES 2 OU 3 ANS
Qu'il se hasarde à montrer le bout de ses doigts crochus près des habitations, et les villageois s'acharneront sur lui. "Ils le lapident et l'embrochent ensuite au bout d'une lance, effectuant une procession dans les rues avoisinantes, avant de le crucifier et de le laisser ainsi pourrir", précise Claire Harpet. 
A ce prix, on comprend que le aye-aye se garde de frayer avec les populations humaines, préférant se faire invisible au cœur de son arbre. La meilleure vigilance ne le préservera toutefois pas de la destruction des forêts côtières qui l'hébergent, particulièrement exposées aux dégradations humaines. L'espèce est d'autant plus en péril que son taux de reproduction est très faible : un petit tous les 2 ou 3 ans.
C'est dire qu'au parc zoologique de Vincennes, qui abrite l'une des plus nombreuses populations de lémuriens en captivité du monde, les cycles de reproduction des ayes-ayes en âge de procréer sont suivis de près. Un bébé y est déjà né (d'une autre mère) en 1996, et un heureux événement, dit-on, se prépare peut-être à nouveau. Si le ventre de l'unique femelle aye-aye du zoo s'arrondit dans les semaines à venir, si ses mamelles gonflent et, plus encore, si elle s'isole et s'enferme dans sa tanière pour y construire son nid, alors le doute ne sera plus permis... Mais, chut ! Il est encore trop tôt pour en parler.
Catherine Vincent
o ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 04.02.03


NOSINTSIKA 1er fevrier 2003

Cote d'Ivoire : 5 partis politiques dénoncent le complot de la France
Après la table ronde de Marcoussis
Cinq partis politiques dénoncent le complot de la France: Les violentes manifestations de rue enregistrées en Côte d'Ivoire suite à l'application partielle des résolutions de la table ronde de Marcoussis (Paris) obligent les délégations ayant participé à ces réunions à sortir de leurs gonds. Hier, en début de soirée, le FPI, le PDCI-RDA, l'UDPCI, l'UDCY et le MFA ont organisé un point de presse, 85 Rue du Rocher à Paris pour rétablir toute la vérité. La déclaration commune aux délégations ayant
participé aux travaux de Marcoussis a été lue par M. Mel Eg Théodore de l'UDCY entouré des hauts représentants des partis ci-dessus cités. Voici cette déclaration.
Déclaration des partis politiques sur les accords de Marcoussis et la conférence des chefs d'Etat à Paris sur la crise ivoirienne
Face aux graves événements qui se déroulent actuellement en Côte d'Ivoire, suite à l'annonce par la Conférence des chefs d'Etat de la désignation du Premier ministre et de la présentation de l'architecture du gouvernement de réconciliation nationale, les partis politiques signataires de la présente déclaration tiennent à apporter les précisions suivantes et à lancer un appel.              
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Midi Madagasikara 04/02/03
MARC RAVALOMANANA: L'UA mais surtout les grandes puissances
Le périple du président de la République en Europe et les relations étroites avecles pays puissants du monde sont les signes révélateurs d'une volonté denouer de grandes perspectives avec lespartenaires forts de la planète. Marc Ravalomanana a toujours affirmé qu'ilvalait mieux s'associer avec des grands pour pouvoir démarrer plus vite. Enattendant l'effectivité de la reconnaissance de l'Union africaine, qui n'émeutguère l'opinion malgache, le régime essaie de dépasser les limites de proximitéafin de brûler les étapes, ne serait-ce que pour s'approprier de la mentalitéd'agir et de penser des pays développés.
Val A. 
Normes
Le président de la République a préparé les entreprises malgaches à la concurrence, tout en les aidant à mieux fourbir leurs armes. La délégation des opérateurs économiques qui, à chaque sortie à l'étranger, voit la réalité d'ailleurs, commence ainsi à saisir les véritables enjeux de la mondialisation et de la nouvelle vision à laquelle le Président malgache veut les faire souscrire. Travailler avec les " grands " signifie donc pour Madagascar donner le plus de considération à ses produits locaux, respecter les normes internationales, et former les ressources humaines pour qu'elles soient à même de suivre le rythme exigé.
Stratégies
La politique étrangère de Madagascar est d'ailleurs axée sur cet aspect économique. " Madagascar continuera à renforcer ses relations diplomatiques avec les régimes respectant les droits de l'homme et les valeurs démocratiques. Ces relations seront basées sur l'esprit de partenariat et l'économique prendra de plus en plus le pas sur la diplomatie classique et les considérations idéologiques. Les programmes de coopération bilatérale et multilatérale s'appuieront sur les objectifs et les stratégies de développement définis par le gouvernement ", lit-on dans le programme de mise en œuvre de la politique générale de l'Etat, présenté le 24 janvier dernier.
ASSEMBLEE NATIONALE: Six autres nouveaux députés
Les remplaçants des députés élus le 15 décembre dernier, mais nommés ministres et Premier ministre, pour le cas de Sainte-Marie, prendront la place de ces derniers d'après les deux arrêts n°05 et 06-HCC/AR du 29 janvier 2003 publiés par la Haute Cour Constitutionnelle. Aux termes de l'article 78 de la loi organique n°2002-004 du 3 octobre 2002, " La Haute Cour Constitutionnelle constate la vacance des sièges, quel qu'en soit le motif, par attribution du siège vacant aux candidats remplaçants désignés dans la liste dans l'ordre de leur présentation ". 
Val A. 
Second de la liste
C'est ainsi que le second de la liste de Tiako i Madagasikara à Sainte-Marie, Boto Jean Georges remplace Jacques Sylla à l'Assemblée nationale. Les 5 autres remplaçants sont Rasolonjatovo Honoré, premier remplaçant de la liste " Tiako i Madagasikara " de Faratsiho (ministre Rasamindrakotroka Andry), Rakotomanana Henri, premier remplaçant de la liste " Tiako i Madagasikara " de Bealanana (ministre Rahaingosoa Louise Odette), Rakotoarimanana Simon, second de la liste " Tiako i Madagasikara " de Fianarantsoa II/A (ministre Razafindrandriatsimaniry Dieudonné Michel) ROBERT, second de la liste " Tiako i Madagasikara " d'Antananarivo 1er arrondissement/A (ministre Razafinjatovo Hajanirina), et Randriamiarisoa Benjamin, second de la liste " Tiako i Madagasikara " d'Antananarivo Atsimondrano/A (Randriasandratriniony Yvan).
Proclamés élus 
"Considérant que les circonscriptions électorales de Faratsiho et de Bealanana comportent chacune un siège de député ; que celles de Fianarantsoa II/A, Antananarivo 1er arrondissement / A et Antananarivo Atsimondrano/A comportent respectivement deux sièges ; qu'il y a lieu de constater la vacance de cinq sièges de député et de proclamer élus comme députés à l'Assemblée Nationale les candidats premiers remplaçants des listes " Tiako i Madagasikara " de Faratsiho et de Bealanana et les candidats seconds des listes " Tiako i Madagasikara " de Fianarantsoa II/A, Antananarivo 1er arrondissement/A et Antananarivo Atsimondrano/A, tel qu'il résulte de l'arrêt n°37-HCC/AR du 25 novembre 2002", signalent les arrêts de la Haute Cour.
Carburants: les techniciens pour une baisse des taxes en cas de la hausse des cours du baril
Y aura, y aura pas ? Ce n'est pas tellement la guerre en soit qui inquiète nos automobilistes, ce sont plutôt les impacts d'un conflit ouvert entre une coalition internationale et l'Irak sur le niveau des cours du pétrole brut sur le marché international, qui sont au centre des discussions entre taximen en mal de clients. 
Salomon R. 
Car qu'on le veuille ou non, une hausse des prix sur le marché international nous affecte nécessairement. Souvenons-nous de la hausse subite des cours à la fin de l'année 2000, qui avait obligé le gouvernement à emprunter de l'argent destiné à subventionner les prix à la pompe.
Le conflit larvé contre l'Irak ainsi que la crise sociale et politique au Vénézuéla ont déjà fait grimper les cours à un niveau presque comparable à l'hiver 2000/2001. Dieu merci, l'hiver particulièrement rude dans l'hémisphère Nord n'a pas trop influé sur les prix de l'or noir alors que ces derniers évoluent normalement suivant la météo.
Il n'empêche. Si la hausse des cours n'a pas encore été répercutée chez nous jusqu'à présent, l'INSTAT a réalisé une étude sur les éventuels impacts d'une hausse de 25 % des prix du pétrole brut sur le marché international. Une grande première devant permettre aux décideurs politiques de prendre les mesures idoines pour sauvegarder un tant soit peu le niveau des revenus et donc de vie de la population et éviter du même coup un éventuel désespoir d'un peuple qui attend pourtant beaucoup du nouveau régime.
LES IMPACTS DIRECTS
Cette étude est d'autant plus opportune que le mode d'importation de carburants a complètement changé depuis la privatisation. L'étude de l'INSTAT fait notamment remarquer que si 20 % de l'essence et 50 % du gas-oil consommés étaient importés avant la privatisation, la tendance est passée à respectivement 40% et 70%. C'est-à-dire que la consommation de produits raffinés à Toamasina baisse par rapport aux produits blancs importés. Les coûts de la raffinerie ne sont-ils pas compétitifs ou est-ce le jeu d'une concurrence qui met face-à-face un distributeur à la fois raffineur sur place et des distributeurs disposant de raffinerie aux quatre coins du monde?
En tout état de cause, la simulation faite sur la base d'une hypothèse de 25 % des prix des cours mondiaux suppose une baisse des importations de produits pétroliers de l'ordre de 4 %. "Cela va se répercuter en une hausse de 20 % des prix à la consommation de pétrole lampant, principale source d'éclairage des ménages pauvres. "Chez les urbains, on verra une hausse des prix de l'énergie, notamment de l'électricité".
"Pour tous les ménages en général poursuit l'analyse, le coût des transports subira également une hausse et, comme corollaire celui de tous produits en général. Ainsi, l'on assistera à une baisse du revenu disponible pour les ménages, de 2 à 3 %. Cette baisse est beaucoup plus sensible en milieu rural qu'en milieu urbain, beaucoup plus chez les ménages pauvres que chez les riches. Cela démontre la plus grande vulnérabilité de cette catégorie de ménages face à des chocs conjoncturels".
LES PAUVRES ETERNELLES VICTIMES
Face à cette simulation qui a des chances de se réaliser, les techniciens proposent une baisse des taxes domestiques. "En contrepartie, les recettes du Gouvernement seront en baisse de 3 % sur les taxes domestiques et 1% sur les taxes indirectes en général". Les hypothèses émises (baisse des importations de produits pétroliers de 4 % et baisse des taxes domestiques) entraîneront par ailleurs une baisse de 2 % des recettes sur les impôts directs.
L'INSTAT avertit cependant: une baisse des taxes de 10 % ne suffira pas pour atténuer la hausse des prix. "La consommation des ménages est en baisse de 1,5 % à 1,9% chez les urbains, de 2,4% à 2,6% chez les ruraux. Dans les deux cas, ce sont les ménages les plus pauvres qui en souffrent".
Une des pistes qu'on pourrait creuser serait de voir la structure des prix des carburants à Madagascar. Pourquoi le super sans plomb 95 coûte environ 1 euro chez nous, contre un peu moins en France alors que les taxes sur ce produit n'atteindraient même pas 50 % du prix à la pompe chez nous contre près de 80 % dans l'Hexagone. 

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 EXPRESS MADA 04 fevrier 2003

A FIANARANTSOA, LA POPULATION COMMENCE À S'IMPATIENTER DES JOUTES VERBALES DES "DEUX" PDS 
Tandis que le nouveau Pds expliquait hier à la presse qu'il avait digilenté quelques enquêtes afin que le palais provincial d'Andohanatady ne soit pas "déménagé" par les partisans de son prédécesseur, celui-ci tenait meeting Place du Magro devant une assistance réduite à 200 à 300 personnes. Le renfort des ténors du parti MFM venus de la capitale, dont le président du parti Manandafy Rakotonirina, ainsi que d'autres politiques sous le coup de leur disgrâce, comme Jean-Eugène Voninahitsy, n'a pas pour autant attiré la foule, ce que devait d'ailleurs admettre Pety Rakotoniaina. C'est sans doute la raison pour laquelle Manandafy Rakotonirina ne s'est pas montré virulent dans son discours, rappelant simplement que l'éviction de Pety Rakotoniaina était programmée depuis longtemps. 
Il apparait désormais que la population de Fianarantsoa ne semble pas déterminée dans son soutien à son ancien chef de province et que seule la raison permettra de trouver une solution à une situation qui tourne au ridicule et discrédite chaque jour un peu plus l'autorité de l'Etat dans la capitale du Betsileo. 
Qui se passe-t-il réellement à Fianarantsoa, cette capitale du Betsileo dotée de deux chefs ? Si l'un cherche "un dosage progressif" dans sa manière à s'engager pour résoudre un (faux ?) problème, l'autre certainement poussé par un instinct de conservation, s'appuie sur des pressions. 
Le PDS entrant le général de division Randrianarivo Ravelomanga a réuni à la salle de réunion du conseil provincial d'Anjoma, les membres de la presse locale. 
Du côté de Magro, le PDS sortant Pety Rakotoniaina avec quelques 200 à 300 militants, badauds, curieux, manifestait sa volonté d'aller jusqu'au bout de ce qu'il affirme son droit de savoir tout sur son limogeage. Il était accompagné par des ténors tels Manandafy Rakotonirina, des députés Mme Voninahitsy, Faharo et Haja, des politiciens Jean Eugène Voninahitsy, Moïse du VVSV et Andriatsilavo Avonel du Kmmr. Un renfort qui a réuni une assistance faible a reconnu Pety Rakotoniaina en personne. 
" A la suite d'un renseignement émanant d'informateurs, des matériels de bureaux ont été "sortis" des locaux d'Andohanatady à bord de camions. J'ai fait procéder à la perquisition d'un domicile sis à Ankazobe. On y a trouvé des mobiliers de bureau et nous avons saisi une voiture. Ils se trouvent actuellement à la gendarmerie. Cette opération continuera sans qu'il y ait recours à la violence ou à la force" a dit le général Randrianarivo. 
De son côté, le PDS sortant, selon des sources concordantes, a répondu par une rumeur selon laquelle des armes auaraient été transportées à Ankazobe Ankidona et qu'après la perquisition les autorités n'auraient trouvé que de la lingerie. 
Pour respecter l'esprit du "dosage progressif" axé sur le dialogue et la persuasion (fifandresen-dahatra), aucune arrestation n'a été effectuée. 
Quand bien même, des membres des forces de l'ordre sont partout pour protéger la population et ses biens, a continué le général, et les personnes chez lesquelles ces matériels ont été retrouvés ont été identifiées. "Nous voulons démontrer à la population que les forces de l'ordre apportent leur participation pour garantir la sécurité et 
pour qu'elle puisse vaquer à ses occupations quotidiennes. Démontrer également que l'Etat est présent et cela non seulement dans le périmètre urbain mais aussi en milieu rural. Je voudrai qu'il y ait le moins de provocations dans les deux camps et il existe une stratégie qui est bien étudiée à cet effet". 
Sur la place du Magro, où se tenait donc le meeting qualifié par le général "d'illégal" puisqu‚il n'a pas reçu d'autorisation de la préfecture, le PDS sortant n'y est pas allé avec le dos de la cuillère : "Le général doit savoir que même si je dois perdre la vie, je répondrai (tsy maintsy mamaly aho). Si on utilise la force, et j'adresse cela également aux ministres Michel et Yvan, on me trouvera". Le Pds sortant a, par ailleurs, fait appel à l'assistance de rejoindre Andohanatady au cas où le besoin s'en ferait sentir. 
M. Manandafy, selon toujours nos sources, a été très bref en rapportant le fait que l'éviction de Pety Rakotoniaina était prévue depuis longtemps. M. Voninahitsy J.E aurait menacé de reprendre la grève au cas où le président Ravalomanana ne reviendrait pas sur le décret pris en conseil des ministres. "Ce n‚est plus une affaire régionale, elle devient une affaire nationale", a-t-il dit. 
Un autre meeting est prévu aujourd‚hui. 
Enfin, le général a dit clairement aux membres de la presse qu'une enquête est également ouverte sur des ordinateurs qui auraient disparu d'Andohanatady. Puis, il a conclu : "Je sais qu'Andohanatady est un lieu symbolique car témoin de l'histoire mais il faut que j'y monte. Les bâtiments seront "nettoyés" et les inventaires effectués".
Arema - On se prépare pour la reconquête du pouvoir 
Absent aux législatives anticipées du 15 décembre dernier, l'Arema de Pierrot Rajaonarivelo entend refaire son retard aux futures élections, notamment aux communales et provinciales. A condition toutefois que les règles du jeu soient bien clarifiées. C'est ce qui ressort des déclarations faites, samedi dernier à Ambohimanga, par le secrétaire national administratif Vaovao Benjamin . 
Comme à son habitude, depuis ces dernières années, l'Arema entreprend une opération de reboisement. Ainsi, il était à Imanja (Ambohimanga-Rova) le 1er février dernier: 4500 plants d'eucalyptus y ont été mis sous terre. Mais au-delà du reboisement proprement dit, ce rassemblement a été saisi par le comité directeur de l'Arema pour faire part aux membres et sympathisants du parti, des nouvelles orientations qui guideront désormais les actions de l'Arema. 
Dans le cadre du développement rapide et durable auquel il se déclare également soucieux, l'Arema annonce que ses priorités porteront d'abord sur la restauration de la concorde et de la réconciliation nationales. Vaovao Benjamin souligne à cet égard qu'il s'agit d'une condition impérieuse qui permettra d'amorcer réellement le processus de ce développement socio-économique du pays. Condition que l'Arema avait déjà eu l'occasion d'évoquer avec le Président de la République Marc Ravalomanana, lors de leur rencontre du 6 novembre 2002, et qui, selon toujours Vaovao Benjamin, "semble se vérifier maintenant, à travers les dissidences qui secouent à l'heure actuelle, les formations de la mouvance présidentielle elle-même… Il faut que les uns et les autres prennent conscience de l'importance de cette réconciliation nationale, pour que l'on puisse s'atteler véritablement aux actions du développement…" 
UNE NOUVELLE ORGANISATION 
Pour la concrétisation de cette réconciliation, l'Arema insiste sur le fait que la conférence nationale annoncée par Marc Ravalomanana, lors de son investiture, doit être organisée dans les meilleurs délais. Mais en attendant, Vaovao Benjamin fait remarquer que l'Arema va poursuivre ses actions en faveur du développement socioéconomique. "Nous sommes un parti qui a été créé pour servir le peuple et le pays. Et nous allons continuer à œuvrer pour le développement, comme on le fait à travers ce reboisement, car c'est déjà une contribution à la mise en œuvre du programme du gouvernement pour la protection et la sauvegarde de l'environnement…" Mais pour mieux coordonner et gérer ses actions, l'Arema pense se réorganiser. Encore une fois, Vaovao Benjamin a souligné qu'il n'y a qu'un seul Arema, celui présidé par Pierrot Rajaonarivelo, "mais il faudra une nouvelle organisation au niveau des différentes structures et des méthodes de travail du parti. Cette nouvelle organisation sera décidée par notre prochain congrès national…" 
Vaovao Benjamin n'a pas encore annoncé la convocation de ce congrès. Par contre, il indique, après avoir réexpliqué les motifs qui ont conduit au désistement de l'Arema aux dernières législatives, que "l'Arema doit, dès maintenant, se préparer pour revenir au pouvoir. Nous sommes démocrates et acceptons l'alternance, et notre retour au pouvoir se fera par la seule voie des élections. C'est pourquoi, il nous faut envisager de participer à toutes les futures élections, dont les communales et les provinciales. Mais cette participation reste plus que jamais, conditionnée à une clarification préalable de toutes les règles du jeu, car on ne peut accepter les pratiques qui ont eu cours avant l'organisation des dernières législatives…"
Cne - A pied d'œuvre pour les législatives partielles 
Des électeurs régulièrement inscrits dans ces listes n'ont pu avoir leur carte électorale au jour du scrutin, tandis que d'autres ont été omis sur ces listes. Pour pallier ces défections, le Conseil national électoral (Cne) a décidé d'intervenir. 
Ainsi, en vue des prochaines législatives partielles qui auront lieu respectivement à Ihosy, Beloha, Benenitra et Maintirano, les membres du Cne s'attèlent depuis samedi dernier à un contrôle notamment de ces listes électorales pour les circonscriptions concernées, et dont l'arrêtage provisoire a été prévu hier. Le président du Cne Jean Théodore Randrezason est alors descendu à Ihosy, tandis que Béatrice Atallah s'est rendue à Beloha. On indique que les autres membres du Cne se partageront les circonscriptions de Benenitra et de Maintirano. Cette mission de contrôle des listes électorales s'étalera jusqu'à l'arrêtage définitif prévu vers la fin de ce mois.
Avec le Ceres qui refait surface "l'Essentiel" reconcilie avec le débat d'idées 
La chose politique décidément, refuse de quitter l'avenue de l'indépendance mais choisit l'espace, plus convivial que la place du 13 mai, des restaurants huppés. Après le coup d'éclat du Mfm lors du conflit Pety Rakotoniaina-Gl Sambiheviny, puis celui du "Front des exclus" (Voir notre dernière édition) le Karibotel a abrité samedi dernier, la re-parution du mensuel "L'Essentiel", une importante contribution au débat socio-politique et le réveil du Ceres qui fêtera cette année ses 10 années d'existence. Confondu longtemps avec la forte personnalité de son président, José Andrianoelisoa -dont les éminentes qualités intellectuelles ont été quelque peu occultées par son statut de conseiller spécial de l'amiral et de négociateur des Dakar I et II- le Ceres y a un peu perdu de son âme de Cercle d'études et de réflexion sur l'économie et la solidarité. Le président provisoire, l'ancien ministre de l'industrie, José Rakotomavo, membre fondateur, a réaffirmé l'attachement du Ceres à ses principaux référents énoncés le 5 mars 1993, dans le manifeste fondateur. Valeurs républicaines et Etat de droit, conditions sina qua non du développement, constituent le soubassement de ses réflexions. Et à cet égard, "le Ceres s'assigne un devoir de vigilance qui, par nature, écarte toute idée de complaisance". L'article d'ouverture de "L'Essentiel" numéro spécial de janvier, ravive au goût du jour, les couleurs d'un regard toujours aussi critique mais qui continue de se maintenir dans la ligne "soft" des débats d'idées. "Cette noble confrontation est de loin préférable à toute autre forme d'affrontement". Par nature, le Ceres jouera donc la note plurielle. Le numéro spécial de "L'Essentiel" rapporte pêle-mêle, des interviews flash de Lahiniriko Jean, Tim, président de l'assemblée nationale, Raharinaivo Randrianantoandro, député et président national du Tim, Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire général (en exil) de l'Arema, Albert Zafy, ancien chef de l'Etat et président du Crn, Manandafy Rakotonirina, président du parti Mfm ou Laurent Ramaroson député Avi. Interrogé sur le long silence du Ceres alors que la conjoncture fourmille de thèmes de réflexion, José Rakotomavo déclare que "le chaos et la cacophonie ne favorisent pas la communication". Il explique aussi que la "surchauffe enregistrée dans les esprits" par la conjoncture du conflit postélectoral avait imposé aux membres du Ceres, l'obligation de réserve. "Il y a de tout dans le Ceres et c'est ce qui fait sa richesse". La séance du Karibotel a été concoctée pour de grandes retrouvailles entre copains qui avaient, toutes tendances (politiques) confondues, l'habitude de repenser le monde ensemble. À défaut de le refaire. Pour ce, rendez-vous tous les samedis au restaurant "Au Bon accueil", Ambatonakanga.:
Programme du gouvernement pour le tourisme 
Lors de la présentation du "Programme de mise en œuvre de la politique générale de l'État" devant les nouveaux membres de l'Assemblée Nationale, le 24 janvier dernier, le Premier ministre Jacques Sylla a dévoilé les secteurs porteurs ainsi que les actions à entreprendre pour la mise en exploitation rationnelle de leurs potentialités. Ces secteurs sont notamment le tourisme, les mines, la pêche, les industries exportatrices et les petites et micro-entreprises, ce qui, globalement, inclut tous les secteurs susceptibles d'apporter un dynamisme effectif dans le cadre de la relance de l'économie nationale. 
Cependant, certaines réserves sont de mise quant aux actions envisagées : suffiront-elles à apporter l'impulsion nécessaire? 
Dans le secteur du tourisme, par exemple, on avance la mise en place d'offices de tourisme et l'élaboration de stratégie pour la promotion de la destination Madagascar, ainsi que la facilitation de l'attribution des terrains faisant partie des réserves foncières touristiques. Or, en matière de tourisme, beaucoup d'autres facteurs sont à prendre en considération: la stabilité politique constitue sans aucun doute l'un des facteurs fondamentaux du développement du tourisme dans un pays. 
DE NOMBREUSES CONTRAINTES 
En effet, on ne peut en aucun cas espérer développer ce secteur si les touristes ne ressentent pas un maximum de sécurité pendant leur séjour. L'exemple de Bali en Indonésie constitue un exemple flagrant : l'attentat terroriste qui s'y est produit a fait fuir tous les touristes. Cette réaction, toute humaine, ne prend pas en compte tous les autres facteurs tels que l'existence d'une infrastructure hôtelière ultra moderne, des moyens de transport suffisants pour assurer la desserte, ... Or, ce sont là des facteurs sur lesquels le pays présente déjà des défaillances. Et dans le contexte actuel, le fait que le moindre remplacement d'un Pds (président de délégation spéciale) d'une Province crée autant de troubles n'est pas à même d'apporter une certaine idée de stabilité politique. 
Par ailleurs, en parlant de promotion de la destination Madagascar, on ne peut ignorer les contraintes existantes qui sont de nature à constituer des facteurs de blocage à toute action engagée dans ce sens. Effectivement, toute action de promotion de la destination Madagascar est inefficace dès lors que le pays présente un manque de structures d'accueil manifeste. La logique la plus simple consiste à se poser la question suivante: pourquoi faire venir les touristes si on ne dispose pas des structures d'accueil adéquates ? 
Ce manque de structures d'accueil ne constitue pas la seule contrainte au développement du secteur tourisme à Madagascar. En effet, on peut encore ajouter des dessertes aériennes insuffisantes et toujours onéreuses malgré un début de concurrence, le manque de professionnalisme des opérateurs, un système fiscal inadapté et l'inexistence de financement spécifique pour les investissements. 
Il est toujours nécessaire de bien identifier toutes les contraintes entravant le développement d'un secteur d'activité bien déterminé.
Nouveau Pds de Fianarantsoa 
Le général Randrianarivo Ravelomanga, nouveau Président de la délégation spéciale de Fianarantsoa, répond aux questions de L'Express de Madagascar, moins sur le problème de la passation bloquée avec son prédécesseur Pety Rakotoniaina que sur la présence de militaires à la tête de l'exécutif provincial, le rôle de l'armée dans la République. Indirectement, en expliquant qu'il n'y a "pas de développement sans bonne gouvernance", on peut éventuellement en conclure que la gestion de l'homme que le Mfm avait réussi à placer à la tête de la province de Fianarantsoa ne répond plus aux exigences du moment ? 
"PAS DE DEVELOPPEMENT SANS BONNE GOUVERNANCE" 
o L'Express de Madagascar : Un militaire à la tête de la Province autonome de Fianarantsoa, sans compter les 3 autres à Tana, Majunga et Tuléar. C'est un retour en arrière, on dirait. Un retour à la case départ de 1972 et de 1975. La démocratie n'est-elle pas en danger ? 
- Général Randrianarivo Ravelomanga : Ne vous contentez pas de vous fier aux apparences. Prenez la peine d'aller un peu plus au fond des choses. 
o Le pouvoir militaire est révolu partout dans le monde… 
- Effectivement, mais avez-vous remarqué que nous ne sommes justement plus en 1972 ni en 1975, où les rênes du pouvoir et la magistrature suprême étaient entre les mains du général Ramanantsoa et du capitaine de corvette Didier Ratsiraka, de même qu'en 1996 avec l'Amiral. Alors que maintenant, la direction de toutes les institutions de notre Constitution républicaine est bel et bien entre les mains de civils en cette année de grâce 2003. Nous, les Pds, nous sommes sous les ordres d'un pouvoir civil. Alors, indiquez-moi où est cette supposée dictature militaire ? 
o N'empêche que les rênes des provinces sont entre les mains de militaires et de gendarmes. 
- Simple histoire de convenance. Nous allons entrer dans la phase ultra concrète et ultra sensible du développement rapide, les gouvernants ont le devoir de renforcer la sécurité et la stabilité pour assurer la réussite de cette étape très importante pour le peuple malgache. 
o Cela ne rassure pas grand monde… 
- Alors, pour vous rassurer, je vais vous livrer un secret de… polichinelle. En 1991 comme en 2002, les forces armées malgaches avaient par deux fois l'occasion rêvée de prendre le pouvoir, en douceur ou par la force. Elles ne l'ont pas fait. Car respectueuses de la Constitution, des institutions de l'Etat, de la démocratie et de la légalité républicaine, elles se sont pliées à la volonté des urnes et de la majorité de la population. Je puis vous dire qu'en 1991 comme en 2002, des voix qui se disent "autorisées" se sont élevées en coulisses et à plusieurs reprises, ici comme à l'extérieur, pour suggérer et conseiller à l'armée de prendre "ses" responsabilités. Elle s'est, Dieu merci, gardée d'aller à l'encontre de la volonté de la grande majorité de la population. Cela a été l'une des périodes les plus douloureuses de notre relativement jeune indépendance, mais l'armée a su rester fidèle, légale et digne malgré ses tiraillements internes, je vous le signale. Alors, trêve de plaisanterie. De grâce, pas de procès d'intention. N'accusez pas, nous les militaires, d'un mal que nous serions les derniers à commettre. Un mal qui hante peut-être l'esprit de personnes malintentionnées. 
o Certaines personnes estiment malgré tout que la place des militaires et des gendarmes est dans les casernes. 
- Bien sûr, mais quelle idée simpliste ! Car, comme tous les citoyens patriotes et les dignes fils de ce pays, notre place se trouve aussi partout où nous pouvons servir la population de ce pays, où que cela se situe, du moment que nous respectons la Constitution, la démocratie et la légalité républicaine. 
o Tout cela ne sont que des mots… 
- Au contraire, ces idéaux-là, il faut bien les respecter et les appliquer à la lettre s'il le faut, au même titre que la transparence, l'Etat de droit et la bonne gouvernance sans lesquels il n'y aura pas de développement du tout. La sécurité et la stabilité ne sont qu'un double préalable. 
o L'habit, certes, ne fait pas le moine, mais le fusil mène plus facilement à la dictature. 
- Il faut me voir à l'œuvre avant de me juger. Ne soyez pas injuste et patientez un tout petit peu. 
o Avez-vous alors un message particulier à adresser aux habitants de la province de Fianarantsoa ? 
- Je leur dis très simplement ceci : travail ! Nous allons travailler, beaucoup travailler pour le développement rapide et réel de la population. Je m'adresse avant tout à tous les compatriotes malgaches sans exception, issus des 18 tribus, qui y vivent et qui y travaillent, vous êtes tous les bienvenus dans la province. Je m'adresse ensuite aux compatriotes originaires de la province où qu'ils se trouvent : votre province a grand besoin de votre toujours si précieuse contribution à quelque titre que ce soit et de quelque façon que ce soit. C'est à vous de voir et de décider. Je m'adresse enfin à tous les Malgaches qui ont de l'ambition et qui désirent faire quelque chose de grand pour ce pays et pour Fianarantsoa. Notre province est une terre d'accueil : nous les accueillons tous à bras ouverts. Ensemble, nous réussirons ce grand pari de développement rapide, durable et réel de notre chère province.
Oit - Un nouveau directeur
Mme Dayina Mayenga vient d'être nommée par le directeur général du Bureau international du travail, M. Juan Somavia, au poste de directeur du bureau de la représentation à Antananarivo de l'Organisation internationale du travail (Oit) pour les pays de l'océan Indien, à savoir Madagascar, les Comores, l'île Maurice, les Seychelles et la Réunion. 
Mme Mayenga arrivera à Antananarivo le mardi 4 février 2003 à 14 heures pour prendre ses fonctions immédiatement. 
De nationalité congolaise, Mme Dayina Mayenga a effectué de hautes études universitaires en Belgique où elle a obtenu des diplômes dans le domaines des Finances publiques appliquées aux pays en voie de développement et en Sciences économiques et commerciales. 
La carrière de Mme Mayenga au Bit débute en 1990. Spécialiste en matière de sécurité sociale, elle a mené diverses missions de consultation et d'audit financier et organisationnel des régimes de sécurité sociale dans de nombreux pays d'Afrique, dont à Madagascar et aux Comores. De 1997 à 2001, Mme Dayina Mayenga a occupé le poste de spécialiste principale de la sécurité sociale de l'équipe consultative multidisciplinaire pour l'Afrique occidentale (Emao) à Abidjan. En 2001-2002, elle a été au poste de directeur du bureau de l'Oit à Kinshasa jusqu'à sa récente nomination en décembre dernier.
Paddy et canne à sucre 
La direction de protection des végétaux rappele au public que des dispositions réglementaires sont en vigueur pour l'importation sur le territoire national de semences de paddy (Oryza sativa, Oryza glaberina ou leurs hybrides), ainsi que les clones de canne à sucre (Saccharum officinarum). 
"Comme le riz est l'une des céréales les plus importantes dans l'alimentation de la population", précise un communiqué, "et que la technologie actuelle avance de nouvelles variétés de riz meilleurs que les variétés traditionnelles", il est naturel que des dispositions soient prises "pour empêcher l'introduction éventuelle d'autres organismes nuisibles dans le pays où déjà frappent fortement les parasites et les maladies du riz". 
"Pour la canne à sucre, la quarantaine existe depuis longtemps mais les procédures pour l'introduction de nouvelles variétés de canne ont été revues et établies selon les normes en vigueur dans les pays ayant une industrie sucrière bien développée", précise le même communiqué. 
Il est également rappelé que les infractions sont punies par la loi. 
Aussi, avant tout projet d'importation de semences issues de nouvelles variétés de riz ou de canne à sucre, il est indispensable de se renseigner auprès de la Direction de la protection des végétaux, Service de la quarantaine, à Nanisana, BP 1042, Antananarivo, où des formulaires et des indications précis sont à la disposition des personnes intéressées.
Zones humides 
En tant que membre de la Convention de Ramsar, Madagascar est dans l'obligation d'inscrire des sites dans la liste des Zones humides d'importance internationale, de formuler et de mettre en œuvre des plans de gestion concertée de ces sites afin d'en préserver les caractéristiques écologiques. Madagascar dispose jusqu'à maintenant de 3 sites Ramsar à savoir le lac Tsimanampetsotsa, le complexe des 4 lacs de Manambolomaty dans la sous-préfecture d'Antsalova ainsi que le lac Alaotra et ses bassins versants. Ces 3 sites ont été choisis de par leur diversité biologique particulière, aussi bien en faune qu'en flore, et la présence d'espèces endémiques menacées telles que les poissons aveugles des grottes de Tsimanampetsotsa, l'aigle pêcheur dont 10% de la population mondiale niche autour des 4 lacs de Manambolomaty , le petit lémurien des marais "Le Bandro" et le canard plongeur "Onjy" qui a presque disparu du lac Alaotra. Conscients des menaces qui pèsent sur le lac, les communautés de base, les associations, les autorités locales et les organismes partenaires se sont organisés pour la restauration, la conservation et la gestion durable des ressources naturelles, en particulier le fameux "zetra" (roseau) qui joue un grand rôle dans le maintien de l'humidité des marais avoisinants et de l'approvisionnement en eau des rizières de la région. 
Notons que la Journée mondiale des Zones humides a été célébrée le 2 février et placée sous le thème "Pas de zones humides-pas d'eau", célébration qui coincide avec l'année internationale de l'eau douce cette année.
67 Ha-"Antanimalalaka" - Un bourbier en pleine ville 
L'exemple le plus extrême est celui d'un gros camion transportant un container qui s'y trouve embourbé depuis jeudi. La scène se passe du côté des 67 ha nord, plus précisément à l'endroit communément appelé "Antanimalalaka", sur la rue passant en face de la Cnaps et du ministère de la Fonction publique. 
En pleine ville donc, qui plus est la capitale du pays, cette rue au relief lunaire est la bête noire des automobilistes, notamment des chauffeurs de taxi-be qui doivent emprunter quotidiennement l'endroit. Les taximen, eux, refusent systématiquement d'y aller. La Cua a annoncé la réfection des rues des 67 ha. Espérons que ce sera pour bientôt. D'autant plus que ce n'est pas le seul endroit où les rues comprennent de tels nids d'aepyornis.
Assainissement dans la capitale 
Le bain-douche, situé dans le quartier d'Avaradoha, est actuellement fonctionnel, après les travaux de réhabilitation initiés par la Commune urbaine d'Antananarivo, dans le cadre du projet d'assainissement dans la capitale. La cérémonie de la réception des travaux s'est déroulée hier après-midi, dirigée par le Pds de la Cua Patrick Ramiaramanana en présence du délégué au Maire du 3ème arrondissement. Il a été évoqué à l'occasion l'importance que revêt ce local en tant que moyen pour la population riveraine de mieux respecter l'hygiène et la propreté, dont la population d'Avaradoha figure parmi les premiers bénéficiaires. Le bâtiment comporte 16 douches et 4 toilettes publiques dont les prix d'entrée sont fixés à 250 Fmg par personne. Le Pds a profité de l'occasion pour exhorter la population de l'usage à bon escient de l'installation pour qu'elle soit pérenne et durable. 
Toujours dans le cadre de la protection de l'hygiène et de la propreté, la Commune urbaine d'Antananarivo a remis en faveur des sinistrés d'Izaivola dans le 6ème arrondissement un réservoir d'eau potable ayant une capacité de 220 litres et 5 cartons de purification d'eau "Sûr'eau". Ces dons serviront à résoudre les problèmes d'approvisionnement en eau potable dans les sites d'hébergement des sinistrés, pour faire face aux conséquences sur la santé de ces victimes d'inondation. Et ce, grâce à la contribution des organismes partenaires tels que le Psi, Care international et le magasin Courts.
Tableau de bord environnemental 
Document réalisé conjointement par l'ONG (Office national pour l'environnement) et le Commissariat général chargé du développement rural, de l'environnement et du tourisme, le Tableau de bord environnemmental (Tbe) récapitule les données et indicateurs calculés et identifiés par le Comité de pilotage et le Comité technique regroupant les partenaires techniques dans la gestion de l'environnement tels que l'Agex, les représentants des institutions provinciales productrices, les Ongs, le secteur privé, les universités, les centres de recherche... Celui de la province autonome d'Antananarivo a été lancée officiellement hier à la Résidence d'Ankerana, dont 19 Fivondronana et 261 communes sont concernés par le programme, considérés comme détenteurs de potentialités en ressources naturelles. Il s'agit notamment de la réserve spéciale d'Ambohitantely, des domaines forestiers tels que ceux de Mandraka, des forêts naturelles de tapia d'Arivonimamo, des parcelles d'arboretum et des stations forestières, des lacs d'Itasy, de Mantasoa et de Tsiazompaniry... Confrontés à des problématiques largement connus, comme l'érosion à l'origine de la formation des lavaka, l'ensablement des bas-fonds, la formation des sols latéritiques, la disparition du couvert forestier, la dégradation de la biodiversité, la pollution de l'environnement urbain..., ces sites doivent faire l'objet d'études pour limiter les nuisances de ces facteurs. Cette première production du Tbe de la province d'Antananarivo a pu ainsi déterminer 39 indicateurs classés en 6 thèmes à savoir la biodiversité, les sols et le couvert végétal, les eaux continentales, l'environnement urbain, la vie socioéconomique et autres indicateurs du programme environnemental. Cet outil permettra également aux décideurs politiques de la province d'Antananarivo de gérer leur politique dans un contexte de développement durable, en tenant compte de l'état de l'environnement. A l'instar du Tbe national et de ceux de Fianarantsoa et de Toamasina, le Tbe d'Antananarivo est disponible sur internet (http://www.pnae.mg) en version interactive, et sur Cd-Rom produits et diffusés incessamment à l'One, au même titre que les documents en 2 volumes dont, entre autres, les indicateurs et données ainsi que le rapport intermédiaire.:
VANF
La bonne vieille Terre Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Dix-sept ans et des poussières plus tard, notre tranquille week-end malgache, à la périphérie du village planétaire, est dérangé dans son " moramora ". Une navette spatiale américaine a explosé dans l'espace : mais, ou ça ? et à quelle heure, donc ? J'aurais aimé être au courant dans la minute même, me trouver à la place de ces vidéastes amateurs, scruter inlassablement le ciel (il était assez couvert chez nous à 14 heures temps universel), reconnaître dans cet éclair fulgurant de notre saison cyclonique la désintégration lumineuse d'un engin revenant de nulle part pour rejoindre la bonne vieille terre. 
>>> Comme nombre de mes congénères, entre 7 et 77 ans, j'ai découvert l'aventure spatiale par les aventures de Tintin : " Objectif Lune " et " On a marché sur la Lune ". J'ai également bien dû lire, dans quelque bibliothèque verte, le " De la Terre à la Lune " de Jules Verne. Au Collège, quand on nous demandait la " profession envisagée ", je ne me souviens pas une seule fois avoir griffonné " astronaute " ou " spationaute " (un néologisme inconnu de mon enfance). Dans mes fantasmes les plus fous, mon alpinisme dans les airs s'arrêtait à la profession envisagée " pilote ". 
Certes, c'est bien triste que des femmes et des hommes meurent ainsi, à 16 minutes de fouler à nouveau le plancher des vaches. Ils arrivaient de tellement loin, n'est-ce pas, que ça leur devenait presque un droit de rentrer sains et saufs. Mais, aussi, qu'est-ce qu'ils étaient allés faire si loin ? À quoi ça sert à l'Humanité d'aller sur Mars ou ailleurs ? Le petit pas de Neil Armstrong sur la Lune, quel grand pas a-t-il fait faire à l'Humanité depuis le 21 juillet 1969 ? Comme nombre de touristes, j'ai été impressionné par la mise en scène dont les Américains ont le secret au " Musée de l'aviation et de l'espace ", mais je suis revenu non converti de Washington D.C.. 
Je considère avec le même scepticisme la plongée sous-marine (" Vingt mille lieues sous les mers " ou " Le trésor de Rackam le Rouge " ?) et l'aventure dans l'espace. À quoi bon ? Les poissons et les autres animaux bizarroïdes de ces profondeurs abyssales ne sont jamais plus heureux que lorsqu'ils évitent la route des humains. Et maintenant, j'apprends que le ciel est encombré de multiples débris et que cette poubelle, nous la devons bien évidemment à l'intrusion de l'homme là où il ne devrait pas se trouver. 
La découverte d'un autre système solaire, la rencontre avec d'autres formes de vie, le débarquement d'un sympathique E.T. ou de méchants Aliens, à quoi cela servirait-il pour nous aider à mieux vivre ensemble ? Cesserions-nous de vouloir donner de la farine carnée à des vaches herbivores ? Arrêterions-nous de prétendre cloner un être à son identique ? Supprimerions-nous la pauvreté, l'exclusion, la violence sociale ? 
L'Humanité ne sera pas plus heureuse avec elle-même quand bien même nous devrions tous déménager sur la Lune. Et les fous qui voudraient vivre sur Mars, auraient vite fait d'y recréer la triste réalité de toute société humaine, avec ses ghettos d'infinie misère ou de grande fortune. Ce n'est pas parce que nous irions sur Mars ou la Lune que nous cesserions d'être humains, alors, à quoi bon contaminer l'univers avec nos défauts ? 
Post-Scriptum : Rendons à César ce qui est à César, et à Gulf la station-service de Sabotsy-Namehana que j'avais malencontreusement adjugée à Jovenna, dans la chronique de samedi. La Jovenna et Total semblent être partout si bien qu'on serait enclin à ne voir que ces deux sociétés dont les modernes stations-service ? ironie du tiers-monde ? donnent un aspect presque civilisé à cette ville d'Antananarivo qui ne brille pas tellement de ses mille feux.

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