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  KIKOU en Concert !

le Vendredi 31Janvier 2003 à 21h

au caveau des artistes (Pigalle).
 Suivi d'une petite soirée sympathique ou tout le monde pourra se retrouver

PAF 12 Euros + une conso.

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

Midi Madagasikara 31/01/03
AFRIQUE: " L'Eglise doit faire avancer la paix ",
selon Marc Ravalomanana 

Faisant escale à Nairobi, Kenya, lors de son départ pour l'Europe, dimanche dernier, le président de la République, Marc Ravalomanana, a rencontré des représentants de l'Etat kenyan à l'aéroport international de Nairobi. Selon le JIR, le Chef de l'Etat malgache a parlé du rôle de l'Eglise en Afrique".
Val A. 
"En Afrique, on attend de l'Eglise qu'elle fasse avancer la paix sur le continent, a-t-il déclaré, Aujourd'hui, toutes les Eglises de Madagascar assurent la promotion de la paix et la réconciliation. Je continuerai à soutenir l'Eglise, car je suis chrétien." Marc Ravalomanana a également salué la transition "pacifique" au Kenya avec l'élection du président Mwai Kibaki. "La transition au Kenya a été différente de celle que nous avons connue à Madagascar. Au Kenya, elle a été pacifique, et tout le monde était heureux, tandis qu'à Madagascar la population a manifesté et nous avons eu des morts. Nous ne voulons pas que cela recommence", a-t-il conclu.
D'autres déclarations citées par le journal : "Les chefs d'Etat africains doivent accepter et suivre la mondialisation car c'est le seul moyen de promouvoir un nouveau développement dans le continent ", a déclaré le Président Ravalomanana.
Concernant l'Union africaine, Marc Ravalomanana souhaite obtenir une reconnaissance officielle de son régime par cette dernière, qui a suspendu sa décision à propos de Madagascar. "Des délégués de l'Union africaine visitent Madagascar pour constater ce qui s'y passe et ce que nous avons fait. Nous espérons qu'ils modifieront leur décision", a-t-il dit.
Fianarantsoa: Pety campe sur sa position
Entouré par ses militants et ses sympathisants, Pety Rakotoniaina reste toujours, retranché dans les locaux du Palais de la province, à Andohanatady. L'ancien PDS campe sur sa position qu'il ne quittera pas son poste (ou le Palais), sans " l'aval du peuple ". Malgré, les décisions prises lors de la réunion de mercredi dernier, à Andohanatady, la mise en place des barrages, dans la ville de Fianarantsoa n'a pas été effective, du moins, avant-hier et dans la journée d'hier. 
Dominique R. 
Par contre, les partisans de Pety Rakotoniaina multiplie les rencontres, soit avec les journalistes, soit avec les autorités compétentes. A cet effet, une délégation, dépêchée sur la capitale, forte de 28 personnes ont tenu une conférence de presse hier, à l'hôtel GvInn. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, les représentants de Pety Rakotoniaina ont défendu les causes de ce dernier. Les membres de la délégation ont également rencontré le nouveau PDS de la province autonome de Fianarantsoa, le général de division, Randrianarivo Ravelomanga.
Appuyer 
Dans la ville de Fianarantsoa, certains établissements scolaires ont vaqué leurs classes. Selon les uns, la plupart des écoles ont fermé leurs portes pour manifester, en faveur de l'ancien Pds. D'autres affirment par contre, que des établissements scolaires ont été contraints de cesser leurs cours, pour appuyer le mouvement de contestation organisé par les hommes de Pety. Notons que le député Faharo, soutient les thèses défendues par ce dernier. Le député élu dans la circonscription de Belo-sur-Tsiribihina est actuellement dans la capitale du Betsileo. Selon des sources dignes de foi, des éléments des forces de l'ordre ont été dépêchés à Fianarantsoa, hier et avant-hier. La question qui se pose est de savoir: " Quel rôle vont-elles jouer dans la ville de Fianarantsoa ? ".
Ravalomanana à Munich : LES OPERATEURS ALLEMANDS PROMETTENT DE VENIR A MADAGASCAR 
"Nous avons besoin de travailler avec des partenaires solides". C'est ce qu'a toujours déclaré le Président de la République, Marc Ravalomanana, à chaque rencontre avec des responsables et des opérateurs économiques, que ce soit en Suisse ou en Allemagne ; les deux premiers pays européens qu'il visite actuellement. Et après la Suisse que le Président Marc Ravalomanana admire tout particulièrement par sa précision, le Chef d'Etat a trouvé un deuxième partenaire solide qu'est la Bavière, premier Land à être visité par l'homme d'Etat malgache. Après avoir entendu les propos rassurant du N° 1 malgache, les opérateurs allemands ont promis de venir. 
Edmond R. 
Signe prémonitoire d'un développement rapide, la délégation malgache a commencé son séjour à Munich par la visite du géant allemand de l'impression de billets de banque, à savoir, le Giesecke und Devriert. "Nous avons commencé notre mission à Genève en priant Dieu de nous accorder sa bénédiction, maintenant, nous poursuivons à Munich avec la visite d'une usine d'impression de billets de banque, c'est bon signe et je crois que nous aurons l'argent et les matériels nécessaires avec l'appui de nos partenaires", a déclaré le Président Marc Ravalomanana.
La deuxième usine visitée par la délégation malgache avant-hier a été l'autre géant allemand de la solidité et de la qualité, en l'occurrence, l'entreprise allemande de construction automobile "BMW". Le Directeur Général de BMW, le Docteur Helmut Panke, a apprécié le sens pratique du Chef d'Etat malgache. "Nous sommes heureux de constater que vous êtes également un dirigeant d'entreprise, car il y a une similitude entre un Président de la République et un chef d'entreprise, dans la mesure où ils sont appelés à donner des orientations et à stimuler les responsables, les opérateurs économiques et la population dans les actions pour le développement", devait affirmer ce manager.
Dans l'après-midi d'avant-hier, le Président Marc Ravalomanana a eu un dîner de travail avec le Député-Ministre-Président de l'Etat bavarois, le Dr Günter Beckstein.
Hier matin, la délégation présidentielle a eu une séance de travail avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Munich. Une rencontre d'une importance de premier ordre, car elle a permis à la partie malgache d'informer les opérateurs allemands sur l'environnement économique de Madagascar. A cette occasion, le Dr Kaub, un opérateur allemand spécialisé dans le secteur du tourisme a déclaré qu'après les propos rassurants du Président Ravalomanana sur la levée de la lourdeur administrative et la corruption, ils sont maintenant prêts à venir dans la Grande île et dans les plus brefs délais.
Après Munich, le Président de la République, Marc Ravalomanana et sa délégation se déplaceront à Berlin où une rencontre avec le Président Johannes Rau est prévue.


LE JIR - ARTICLE DU 30/01/03
Nouvelles dispositions douanières à Madagascar
Madagascar est toujours sur la voie d'une plus grande transparence et d'une meilleure rentabilité dans ses mouvements de douane. De nouvelles règles viennent d'être édictées qui freinent le commerce mais assurent de meilleures rentrées des taxes dans les caisses de l'État.
"Il suffit de voir le parc des voitures d'occasion en partance pour Madagascar pour comprendre la situation." Chez Géotrans on est laconique mais lucide : les dispositions de l'État malgache pour lutter contre la corruption (elles rentreront en vigueur le 13 février) ont considérablement freiné les mouvements entre la Réunion et la Grande île. En clair, comme dit le transitaire : "Madagascar veut absolument faire rentrer dans les caisses de l'État ce qui allait avant dans les poches des douaniers" … Concrètement, et pour cibler ce qui a été pendant longtemps un marché florissant entre les deux îles, les voitures sont désormais tarifées officiellement selon leur valeur transactionnelle. En outre existe enfin ce qui est déjà en place partout ailleurs : une déclaration douanière unique qui simplifie et clarifie les entrées et les sorties. Dans le cadre d'importation sur le territoire malgache de voitures d'occasion, l'expéditeur remplit sa déclaration sur laquelle il précise le nombre, le modèle et l'année des véhicules. Il suffit ensuite de se référer au barème officiel pour calculer les taxes. Cette même déclaration unique sert de référence pour calculer le "chiffre d'affaires" du port et vérifier que c'est bien ce qui a été reversé dans les caisses de l'État. Simple et moderne. Nouveau, quoi.
Sauf qu'au taux de taxes pratiqué à Madagascar, cette impossibilité de "négocier" avec les douaniers pour la valeur des voitures rend le marché local beaucoup moins intéressant. "Ces nouvelles dispositions, qui sont finalement simplement la mise aux normes de ce qui se fait partout, ne profiteront qu'à l'État. Pour nous, les choses restent toujours aussi compliquées, voire plus. Quand j'envoie un conteneur en Europe, je fais ma déclaration, elle est vérifiée au départ et à l'arrivée je peux récupérer mon conteneur rapidement. À Madagascar, ça met parfois plus d'un mois et demi. Le conteneur est contrôlé ici et à l'arrivée ils le vident entièrement pour contrôler de nouveau."
C'est, peut-on penser, le prix à payer pour obtenir la transparence et éradiquer au maximum la corruption qui grevait le budget de l'État dans des proportions inquiétantes. 
Il suffit, pour se convaincre de l'efficacité de la nouvelle politique douanière appliquée depuis l'arrivée de Marc Ravalomanana au pouvoir, de considérer les recettes douanières de 2002. Avant même la mise en place de la déclaration douanière unique, seulement grâce à l'augmentation des taxes et une plus grande vigilance sur les ports, les prévisions ont été largement dépassées malgré la crise. Les caisses de l'État ont reçu 1041,6 milliards de francs malgaches quand les prévisions tablaient sur 951,7 milliards. Pour 2003, les prévisions sont de 1618,8 milliards, notamment grâce à une… baisse des charges fiscales dont le gouvernement estime qu'elle doivent permettre de faire baisser l'économie "informelle".
Si ces mesures risquent de porter un coup fatal au marché de la "deuxième vie" pour les vieilles voitures réunionnaises (entre autres), elles devraient ramener la confiance chez les exportateurs en mal de régularité.
Mais, dit-on chez les transitaires : "Il ne faut pas rêver. Comme disent les Malgaches : avant on négociait dans le bureau des douanes, maintenant c'est au café à côté" …
Météo : Fari a traversé Madagascar d'Est en Ouest
Après avoir abordé la côte Est de Madagascar entre Mahanoro et Mananjary, la forte tempête tropicale a traversé la Grande Ile perdant en intensité. Elle devait ressortir en mer en fin de nuit aujourd'hui au sud-ouest du pays.
Moins d'une semaine après des pluies torrentielles ayant entraîné des crues des rivières dans la banlieue d'Antananarivo et dans diverses régions du pays, faisant 16 morts et plus de 25 000 sinistrés, les Malgaches appréhendaient hier le passage de la forte tempête tropicale Fari. Le sixième système baptisé de la saison 2002 - 2003 s'est renforcée en se rapprochant de la côte est de Madagascar. Alors qu'il se trouvait encore à 250 km à l'est de Vatomandry, le phénomène en était encore au stade de dépression tropicale. Mais, c'est transformé en tempête tropicale modérée d'où son baptême mardi qu'il a abordé dans la nuit de mardi à mercredi la Grande Ile. Le centre est passé à hauteur de Varika entre Mahanoro et Mananjary.
Les météorologues s'attendaient à des pluies abondantes et des rafales de vent pouvant atteindre 100 km/h sur le centre et le sud-est du pays. Les localités du littoral entre Vatomandry et Nosy-Varika à 350 km d'Antananarivo à l'intérieur des terres à 500 km au sud de la capitale s'attendaient à être particulièrement touchées. Dix-sept localités ont été placées sous avis d'avertissement, quatorze autres en avis de menace et treize en avis de danger imminent.
Tout au long de la journée d'hier, Fari a traversé Madagascar selon une trajectoire sud-ouest tout en s'affaiblissant. Hier retombée au stade de dépression sur terre, l'ex Fari était centré par 22°2 sud et 44°8 est soit à 1 090 km à l'ouest de la Réunion. Elle maintenait une trajectoire sud-ouest à la vitesse de 33 km/h qui devait la faire ressortir au sud-ouest de la Grande Ile avant la fin de nuit de mercredi à jeudi. Le nombre éventuel de victimes et l'étendue des dégâts n'était pas connu en fin de journée hier.

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et leurs voeux 2003

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  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 EXPRESS MADA vendredi 31 janvier 2003
EXPRESSION: Le débat doit se poursuivre entre alliés
Compte tenu des fonctions qu'il a acceptées, sans manifestement y avoir été préparé, Pety Rakotoniaina cessait d'être un membre turbulent d'un parti lui-même connu pour sa promptitude à contester, il était investi, par ce mandat, d'une représentation et d'une délégation du pouvoir exécutif à l'échelon provincial, donc d'une mission étatique. 
Il devenait alors, la paix sociale étant revenue, dépositaire de ce pouvoir, avec toutes les obligations et tous les devoirs de sa charge, dont celui d'obéissance. 
Pour cette dimension étatique que prenait alors M. Rakotoniaina, il devenait alors clair que tout refus d'obéissance au pouvoir central serait une forme de sédition et de rebellion. 
On aurait tort, en effet, pour que soit respectée l'autorité de l'Etat d'un bout à l'autre du pays, de prendre cette mutinerie comme un caprice, un geste irréfléchi d'un militant passionné et propulsé par les événements, pour services rendus à la cause du nouveau président de la République, à des responsabilités très importantes. 
C'est donc tout à fait dans la logique républicaine et du respect absolu que doit un délégué du pouvoir central à l'autorité qui l'a nommé, que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour faire respecter ses ordres et ses décisions. 
C'est, en effet, la première fois à notre connaissance dans l'histoire politique du pays qu'un chef de province se rebelle contre l'Etat , si l'on excepte, bien sûr, les tentatives de sécession des gouverneurs de l'ancien régime pendant la crise. Le contexte n'est plus du tout le même aujourd'hui : la légalité et la légitimité sont effectives. 
Cette réaction impulsive, inouïe, d'un chef de région, d'ailleurs tout à fait conforme au tempérament qu'on lui connaît, ainsi que cet appel lancé à la population de le soutenir dans son action séditieuse, et par les armes si besoin, si l'on a bien compris, et même s'il s'agit d'un simple mouvement d'humeur, ne pouvait pas et ne devait pas laisser le gouvernement inerte, sans réaction, au risque de voir son autorité foulée aux pieds, le pouvoir bafoué et l'Etat discrédité. Quelles que soient les bonnes raisons que M. Rakotoniaina et son parti peuvent invoquer : un "super-Préfet" de région, c'est fait pour se soumettre aux ordres qu'il reçoit. 
Et puis ce réflexe devenu chronique, ce comportement systématique, d'en appeler au peuple et à la rue chaque fois qu'il y a désaccord ! Il n'y a pas si longtemps, par la voix de son chef, le MFM prenait acte de la victoire du parti présidentiel aux législatives : est-ce à dire que cette docilité devait avoir le maintien de son militant comme contrepartie ? 
On peut ne pas être d'accord, mais il faudrait quand même en finir avec cette conception de la vie politique qui veut que chaque contrariété, chaque frustration soit suivie d'un chantage à la "manif" et désormais aux barrages depuis le pli est pris ! Les dirigeants du MFM ont dit leur désapprobation, les médias ont relayé. Si aujourd'hui le débat doit se poursuivre c'est entre alliés.
Bonne gouvernance - Les objectifs de Jacques Sylla 
Le chef du gouvernement avait alors expliqué que, pour la réussite de sa politique, l'accent sera mis sur les objectifs suivants: - lutte contre la corruption dans tous les domaines; - mise en place d'une justice rapide, accessible et crédible; - amélioration des conditions de protection et de sécurité des personnes et des biens; - transparence, rigueur, rapidité et efficacité dans la conduite des affaires publiques; - développement équilibré de toutes les régions du pays (rapprochement du gouvernement des citoyens et responsabilisation accrue de la population); - partenariat entre secteur public, secteur privé et société civile à l'échelle nationale et à l'échelle communale; - obligation de rendre compte. 
Les objectifs étant annoncés, Jacques Sylla indique que pour les atteindre, les actions et mesures envisagées porteront sur: - la préparation d'un projet de loi sur la corruption; - les inspections et enquêtes systématiques des juridictions; - la poursuite de la mise en place de la police de proximité en milieu rubain et de la couverture sécuritaire en milieu rural, surveillance du littoral et des frontières en protection civile; - le renforcement des organes et des institutions de contrôle (Inspection générale de l'Etat, Contrôle financier, Commissions des marchés, Cour des Comptes, Tribunaux administratifs et financiers); - la transparence et l'amélioration dans la gestion économique et financière de l'Etat. Il s'agira pour le gouvernement de produire des informations socioéconomiques et financières ainsi que des projets de lois de règlement, de poursuivre les travaux de refonte du Plan comptable général, d'étendre le système informatisé de gestion intégrée des finances publiques, et de renforcer la gestion et les traitements informatisés de la solde et des pensions. 
Par ailleurs, et toujours au titre de ces actions et mesures pour la bonne gouvernance, Jacques Sylla explique qu'il sera procédé à la reprise de la réforme de la fonction publique (droits et obligations des agents de l'Etat, allègement des procédures administratives…), à la mise en place des fokontany et des fokonolona, au renforcement des capacités des communes dans l'élaboration et la mise en œuvre des programmes de développement communal et au renforcement des services déconcentrés de l'Etat. 
Autant d'actions et mesures auxquelles les députés adhèrent entièrement, mais ils attendent surtout que celles-ci se concrétisent rapidement… en vue du développement rapide et durable.
Jules Mamizara : l'armée fera face aux péti… tions 
Interviewé hier par nos confrères de Tv Plus, le ministre de la Défense nationale Jules Mamizara a levé un pan de voile sur les raisons qui ont conduit au remplacement de l'ex-président de la délégation spéciale de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina. 
Jules Mamizara, rejoignant à peu près la déclaration du président national du Mfm Manandafy Rakotonirina, a ainsi expliqué que le problème actuel est surtout politique et que la décision de remplacement de Pety Rakotoniaina ne pouvait que relever de la politique. Un domaine auquel, le ministre n'entend pas se mêler, tout en insistant par contre sur les responsabilités qui lui incombent en tant que responsable de la Défense nationale… au cas où la sécurité publique se trouverait menacée. Surtout après l'annonce que l'ex-Pds de Fianarantsoa a l'intention de faire de la résistance et de s'opposer à toute idée de procéder à la passation de service à son successeur. Jules Mamizara souligne qu'en dépit des pétitions initiées pour soutenir le maintien de Pety Rakotoniaina à son poste, l'Armée et les forces de l'ordre prendront leurs responsabilités… "pour que les choses se déroulent normalement et sans le moindre incident…" Jules Mamizara pense surtout éviter un nouveau bain de sang, comme ce qui s'était passé l'année dernière, lors de la prise d'assaut du palais d'Andohanatady pour faire capituler l'ex-gouverneur de la province Emilson.
Mahajanga : les deux Pds se serrent la main
Les portes lui sont grandes ouvertes et le locataire des lieux, l'ancien Pds Pierre Tsiranana et son staff, sont prêts à accueillir leurs invités, le colonel ancien premier officier adjoint de la circonscription de la gendarmerie nationale de la province de Mahajanga et sa troupe parmi laquelle on a vu les gradés de l'Emmo/far (Etat-major mixte opérationnel du faritany). Le nouvel homme fort de la province autonome de Mahajanga a été accueilli par les mains chaleureuses de son "Zokibe" dans le respect de l'alternance démocratique. Ce qui est réconfortant parce temps pluvieux. Un signe de bénédiction pour le nouveau Pds? Quoi qu'il en soit, la première rencontre des deux Pds de Mahajanga, le sortant et l'entrant, se passe dans le calme et la fraternité. Le Pds sortant, le commissaire barbu au look de Bud Spencer, souhaite à son successeur un plein succès et aussi que "la franchise et la moralité règnent à Madagascar". Quant au nouveau Président de la délégation spéciale, le gendarme moustachu, il espère que tout un chacun va oeuvrer pour le développement de la province. "Qu'on laisse de côté la division. Ce n'est pas un gouvernement militaire mais un militaire nommé", souligne-t-il, tout en ajoutant que Mahajanga est réputée paisible et conviviale et qu'il faut toujours préserver ce légendaire "fihavanana". Les priorités pour le nouveau Pds, le colonel Toto Vincent, tournent autour de trois axes: le renforcement du "fihavanana" par le biais de la création d'un comité des sages représentant les chefs spirituels et traditionnels, le maintien de la sécurité gage de développement rapide et durable par une collaboration étroite entre le peuple et les forces de l'ordre, et l'instauration d'une administration de proximité afin de mieux cerner les besoins de la population. Pour cela, un conseil économique et social et un groupe des intellectuels seront créés afin de réaliser des projets de développement intégrés. La passation de pouvoir entre M. Pierre Tsiranana et , le colonel Toto Vincent se fera à partir de lundi.
Ema invest 2003 
Le 4e Salon international des investissements et des partenariats a ouvert ses portes à Genève - Palexpo le 28 janvier dernier avec la participation officielle de Madagascar, "le nouvel acteur sur le marché". Les autres pays sont le Congo, Chili, Russie, Sénégal et Vietnam. 
VAINCRE LA PAUVRETE 
A la tribune de Fma Invest, le président Ravalomanana a souligné que Madagascar pratique maintenant une nouvelle politique économique dans l'objectif de réduire la pauverté dans 10 ans. Ce nouveau style repose sur la bonne gouvernance, la transparence, l'efficacité et la lutte contre la corruption. Dans cette optique, le secteur privé jouera pleinement son rôle dans le développement économique du pays. Mais l'essentiel est de faire venir les investisseurs étrangers. Selon le président Ravalomanana, on s'achemine à la modernisation des droits des affaires et à la mise en place des fonds de garantie. En tout, toutes les conditions favorables pour l'accueil des investisseurs étrangers seront mis en place. 
"L'Agoa est déjà un exemple frappant du partenariat, et Madagascar est prêt pour démarrer sa nouvelle politique économique", a déclaré le président Ravalomanana. 
INVESTISSEMENTS A OUTRANCE 
La journée du 29 janvier, les officiels malgaches dirigés par David Rajaon, chief of staff de la manifestation Ema Invest, ont présenté les potentialités économiques du pays ainsi que les facilités et les arrangements fiscaux pour les investisseurs étrangers. Il a été annoncé que près de 10% des ressources à l'exportation proviennent de l'exploitation minière et que le secteur industriel, très modeste, contribue à 13,1% du Pib et emploie 7% de la population active. Ce secteur est essentiellement constitué de Pme travaillant dans les secteurs du bois, du textile et de l'agroalimentaire. 
Tour à tour, les ministres malgaches, Radavidson Andriamparany (Economie, finances et budget) et Mejamirado Razafimihary (Industrie), ont présenté rapidement un topo global des innovations à Madagascar en vue d'inviter les investisseurs étrangers. 
L'intervention du Wwf International, Claude Martin, à cette manifestation, marque des points importants dans le processus de développement rapide et durable du pays. Les actions du Wwf à Madagascar contribuent aux objectifs de développement dans plusieurs secteurs, notamment dans la gestion des ressources naturelles, la valorisation des potentialités offertes par l'écotourisme et le secteur industriel, la valorisation rationnelle des plante médicinales, des huiles essentielles et des épices.
Les opérateurs bavarois vont venir à Madagascar 
C'est la déclaration de Hans Spitzener, secrétaire d'Etat de la Bavière et ministre de l'Economie, du transport et de la technologie, hier matin, à la Chambre de commerce et d'industrie de Munich. 
Dans le cadre de la visite officielle du président Marc Ravalomanana en Allemagne, une grande réunion s'est tenue hier, dans l'objectif de concrétiser les relations bilatérales entre l'Allemagne et Madagascar. Selon le Dr Hipp, président de la Chambre de commerce et d'industrie, Madagascar a pu établir un chiffre d'affaires de 28 millions d'euros pour l'achat de machines, de produits chimiques et en matière de transport avec l'Allemagne. "Cette venue du président Ravalomanana marque le début et la concrétisation des relations commerciales", a déclaré le Dr Hipp, tout en augurant un avenir meilleur entre Madagascar et la Bavière. 
TECHNOLOGIE 
Ce "Lander" qu'est la Bavière, s'enorgueillit aujourd'hui d'une industrie très forte, basée sur les nouvelles technologies dans plusieurs domaines, entre autres les machines, l'aéronautique, l'automobile (Bmw, Audi…). Devenue une véritable puissance européenne, la Bavière a réalisé 360 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2001. Avec la présence de plusieurs marchés à Munich, l'objectif est de rehausser l'économie malgache et d'augmenter les échanges entre les deux pays. 
CONFIANCE MUTUELLE 
Dans son discours, le président Ravalomanana a fait montre de sa détermination à aller de l'avant dans les relations commerciales avec les pays riches. "Avec le développement du secteur privé, je veux avoir des résultats concrets et palpables", a-t-il déclaré devant la Chambre de commerce bavaroise. Il a insisté, entre autres, sur l'importance du partenariat et a exprimé sa confiance mutuelle en l'amélioration de l'environnement des affaires à Madagascar. "Notre pays est ouvert aux investisseurs. Je vous attends chez nous", a conclu le président.
Micro-finance en milieu rural 
Malgré un développement relativement important de la micro-finance, on constate généralement que les paysans éprouvent encore beaucoup de difficultés pour accéder au crédit. Dans le même temps, les institutions de micro-finance ont du mal à développer leurs activités en milieu rural, et donc à accentuer leur capacité d'intervention. 
Un atelier de deux jours organisé avec le ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, en collaboration avec les associations paysannes, les institutions de micro-finance et les Ong's concernées, a permis d'inventorier les problèmes vécus par les acteurs intervenant dans le système de micro-finance en milieu rural et d'identifier les solutions possibles pour améliorer le système. 
Les entraves au développement de la micro-finance en milieu rural et à de l'accès des paysans au crédit se situent à différents niveaux. Il y a les problèmes spécifiques rencontrés par les organisations paysannes, ceux auxquels se heurtent les institutions de micro-finance, mais aussi les problèmes communs aux deux partenaires. 
Au niveau des organisations paysannes, les problèmes sont essentiellement ressentis, entre autres, à travers la mauvaise répartition des institutions de micro-crédit dans toute l'Île ainsi que les objectifs non concordants des partenaires. En effet, si les organisations paysannes sont sensibles aux impacts du financement sur le développement, les institutions de micro-finance sont animées par un souci de rentabilité. 
MÉFIANCE RÉCIPROQUE 
Par ailleurs, les organisations paysannes dénoncent la lourdeur des procédures d'octroi de crédit ainsi que le plafonnement de ce qu'elles peuvent emprunter, sans oublier le prix trop élevé du crédit. 
Pour leur part, les institutions de micro-finance ont fait observer que le cadre légal existant est contraignant (et flou) mais qu'elles ne peuvent pas l'ignorer. Quant au plafonnement, elles l'expliquent par le manque de ressources financières. Et le faible taux de pénétration de la micro-finance en milieu rural trouve son origine dans le coût d'intervention trop élevé. D'autant plus que les lignes de crédit disponibles ne sont pas affectées de manière pertinente. On peut ainsi dire que la méfiance est réciproque entre les partenaires. Cette méfiance résulte normalement de l'insuffisance d'information, de communication et d'éducation en milieu rural. 
C'est à partir de l'identification de tous ces problèmes que les groupes de travail ayant participé à l'atelier ont avancé des pistes pour faire face aux contraintes. 
Les pistes de solutions avancées avec les actions à engager correspondantes ont été classées selon leur possibilité de réalisation dans le temps (à court, moyen et long termes).
Affaire mercénaire - L'Emmo Far de Majunga donne l'alerte 
Après la première rencontre entre le colonel Toto Vincent, Pds entrant et Pierre Tsiranana, Pds sortant, les dirigeants de l'Emmo/far ont donné un point de presse imprévu aux médias locaux. Le colonel Ranjatomanana, commandant de la Circonscription régionale de la gendarmerie nationale de Mahajanga, tient à alerter la population locale de l'existence de mercenaires sur le territoire qui prennent des contacts avec les "zanatany". Ainsi, il demande à chacun au niveau des fokontany, les pêcheurs ainsi que les marins de prendre leur responsabilité en alertant les forces de l'ordre quand ils remarquent des situations, bateaux ou individus à caractère suspect. La vigilance est renforcée surtout au niveau des côtes majungaises longues de 1000km.
Antsahabe - La circulation perturbée à cause d'un affaissement de la chaussée 
Il fallait s'y attendre : les grosses intempéries de ces derniers temps n'ont pas épargné les rues de la capitale, qui n'avaient pas vraiment besoin d'un tel traitement, vu l'état dans lequel la plupart se trouvaient depuis un bon bout de temps déjà. A Antsahabe, les fortes érosions due aux pluies incessantes ont provoqué hier un affaissement de la chaussée, faisant alors un trou énorme au milieu de la rue au niveau du rond-point, en face de la Fondation Raoul Follereau et de l'Epp, coupant la route aux voitures arrivant du tunnel d'Ambanidia et qui voulaient descendre sur Ankorahotra : celles-ci devaient impérativement suivre la voie menant vers Ankadivato. Ce qui perturba sérieusement la circulation automobile en ce point et dans les environs immédiats. En tout cas, on peut dire que la commune de la capitale a été, cette fois, prompte à réagir, puisque les travaux de réparation de la chaussée meurtrie ont déjà commencé, dès hier, en témoigne la présence sur les lieux, en début d'après-midi, d'engins et de matériels de travaux publics.:
LA POPULATION DE FIANAR NE SEMBLE PAS PARTANTE POUR SUIVRE PETY RAKOTONIAINA 
C'est sans doute pourquoi l'ancien député d'Ikalamavony, haut lieu du banditisme rural, semble jouer la montre afin que ses partisans des campagnes aient le temps de rallier la capitale du Betsileo pour le soutenir, éventuellement le défendre. 
Il y a peu de chance, en effet, pour que la condition posée par l'ancien chef de la province de voir le président Marc Ravalomanana en personne assister à la passation avec le général Randrianarivo Ravelomanga puisse être acceptée. En cas d'obstination, d'échec d'une éventuelle médiation, il ne restera plus que la manière forte. 
Sans aller jusqu'à la réclamer, le Père Victor, de la section locale de "Justice et Paix" et qui a enquêté sur les conditions dans lesquelles l'ex-Pds a mené son opération anti-dahalo, demande, dans une déclaration faite à notre correspondant à Fianarantsoa, Victor Otonia, que "l'Etat ne laisse pas pourrir la situation" face à ce qui apparaît comme un acte de sédition. La population, très certainement, aspire au calme et à une gestion moins tapageuse des affaires de la province. 
Il s'agit, enfin, du premier conflit politique sérieux auquel le pouvoir est confronté depuis la fin des "Evénements 2002. 
Les partisans de Pety Rakotoniaina, l'ancien Pds de la province de Fianarantsoa, appellent la population de la capitale betsileo pour un "grand" meeting devant l'établissement Magros, une place baptisée "place de la verité" depuis la crise postélectorale. Circonscrite au palais d'Andohanatady, la crise fianaroise se chercherait plus d'assise populaire dans le centre ville. Les résultats d'une première mobilisation effectuée hier en faveur de l'ancien Pds Pety Rakotoniaina, ont apparu peu concluants. L'appel lancé à la population fianaroise pour une rencontre à Andohanatady n'a pas reçu des échos. Les quelque 200 à 300 personnes présentes ont été, dans leur majorité, des "mpiray dina" en provenance des régions d'élevage, situées dans les confins. Ils sont étroitement liés à Pety Rakotoniaina dans son combat personnel (et contesté) contre les vols de bovidés et l'insécurité rurale. En milieu de matinée, les organisateurs n'ont pu entraîner qu'une cinquantaine de jeunes élèves de l'Ecole technique (privée) de Beravina et du Ceg de Mahamanina, sans réussir auprès de l'Ecole des sœurs ou du lycée. Fianarantsoa a vécu hier une journée ordinaire : les marchés, les établissements commerciaux ou les services publics ont fonctionné normalement. La délégation d'une trentaine de membres, qui a tenu une conférence de presse hier au GV Inn d'Andrefan'Ambohijanahary, rendra compte devant l'établissement Magros des contacts qu'elle a eus à Antananarivo dont principalement avec le général Ravelomanga, nouveau Pds de Fianarantsoa. "Le gouvernement devrait attendre le retour du président Ravalomanana avant de prendre une décision définitive". Paradoxalement, aucune rencontre avec le Premier ministre Jacques Sylla n'a été signalée. La seule declaration officielle émane du général Mamizara. "Je n'ai pas à me prononcer sur les questions d'opportunité politique, mais tout ce que je sais, c'est que son passage à la tête de la délégation spéciale n'a pas été exempte de graves et nombreuses irrégularités". Les séquelles - dont les exactions de sa garde rapprochée pendant la crise des carburants - ont aliéné au héros de la bataille d'Antohanatady, bien des sympathies. La cinglante défaite électorale de ses deux candidats présentés à Fianarantsoa a été une forme de désaveu. Par ailleurs, Pety Rakotoniaina se défendra difficilement d'être suspect de s'accrocher pour divers avantages du poste, dont les gains du "Dramotse" ou du "Horia", une pratique de partage consensuel de bovidés repris aux voleurs. Depuis mardi, l'isolement de Pety Rakotoniaina s'accentue. Sa radio, la "Sakaizan'i Vahoaka", réputée illégale, a interrompu ses émissions. Militaires, gendarmes et policiers ont évacué le palais d'Andohanatady. La population de Fianarantsoa pourrait ne pas suivre et la journée d'aujourd'hui encourt le risque d'un fiasco. Depuis Ambatolahikisoa jusqu'à Andohanatady, les riverains contactés au téléphone s'inquiètent des "dahalo" (sic) en culottes courtes et sandales "qui prennent l'air avec leurs grands lamba". Ils sont quelques centaines à loger au palais de la délégation spéciale avec plus d'une cinquantaine d'éléments de la "securité civile" du Pds. :
Région Île de France/Cua 
La mission de la délégation de la région d'Ile de France conduite par Alain Le Saux, dans le cadre du partenariat avec la Commune urbaine d'Antananarivo a pris fin le 29 janvier dernier. Des séances de travail avec les membres du cabinet du Pds Patrick Ramiaramanana figuraient au programme de la visite d'une semaine de cette délégation et ont porté sur la revue des projets de coopération en 2001, 2002 et 2003; sur l'amélioration de la gestion municipale et la mise en place du projet pilote; sur les responsables des 6 arrondissements et des fokontany de la capitale ont été au programme de la visite de cette délégation française durant une semaine. Ce fut également une occasion pour les responsables de la Rif d'effectuer des visites des réalisations du projet de partenariat, notamment dans le Vème arrondissement. 
A l'issue de la visite et des rencontres a été évoqué l'envoi des cadres de la commune urbaine d'Antananarivo en France pour une formation et un échange d'expériences sur la gestion de la municipalité en général. La scolarisation des enfants figurera parmi les priorités des projets en perspective, en vue de renforcer le partenariat entre la Rif et la Cua.
Survol des dégats apres le passage de "Fari" 
Les dégâts ont été évalués à 80%, avec environ 500 sans-abri, plus d'une centaine de cases détruites ainsi que des cultures innondées suite à la montée des eaux. Telle est la première évaluation de l'ampleur des dégâts dressée hier, à l'issue du survol effectué par les techniciens des Travaux publics, les représentants du Pnud et du Pam, et le Conseil national de secours dans les Fivondronana de Mahanoro, Nosy Varika et Marolambo, suite du passage de la tempête tropicale "Fari". 
La commune de Masimeloka, située dans le Fivondronana de Mahanoro, est la plus frappée par cette tempête : cette localité fut en effet le noyau de "Fari" à son passage, mercredi dernier. 240 sans-abri, soit 48 familles, y sont devenus sinistrés et 54 cases détruites, les maisons en dur et bâtiments administratifs ont vu leurs toitures emportées par le vent, et les cultures vivrières étaient inondées. Le fokontany de Maromilaza, toujours dans la commune de Masimeloka, a été aussi très touchée, avec 115 sans-abri et 35 cases détruites. Cette commune est complètement isolée, d'après le constat sur terrain, du fait de la coupure des routes reliant Masimeloka-Mahanoro et Masimeloka-Nosy Varika et des défaillances techniques du bac, outre la coupure d'électricité. Les 2 pirogues latérales ont coulé, seule la pirogue centrale avec moteur a été sauvée. La liaison avec le canal de Pangalanes est devenu impossible à cause de la force du courant. Concernant le Fivondronana de Nosy Varika, les dégâts sont évalués à 30-40%, soit 90 sans-abri identifiés et 28 cases en falafa endommagées, à part les bâtiments administratifs tels que le Ceg, Cisco, le bureau et le logement de la gendarmerie, le dispensaire et le logement des médecins résidents, privés également de leurs toitures. La RN11 reliant Nosy Varika à Mananjary a été coupée par des éboulements et la montée des eaux sur le pont radier à Mahavoky. Quant au Fivondronana de Marolambo, aucun dégât n'a été enregistré, sauf la route coupée reliant Marolambo et Mahanoro à cause de nombreux éboulements et du pont en bois devenu impraticable. 
Des efforts ont été déployés par les communautés concernées, comme la reconstruction immédiate des maisons en falafa, l'assainissement et le nettoyage de la ville et l'évaluation communiquée par Blu au niveau central. Il a été énoncé également qu'aucune perte de vies humaines n'a été enregistrée, grâce au système d'alerte et à la forte sensibilisation de la population. 149 tonnes du riz sont ainsi restées intactes dans le magasin de stockage du Pam, avec le projet Agro-action allemande. Par ailleurs, d'après les informations reçues par Blu, 50 sinistrés ont été identifiés à Ikongo, 12 habitations endommagées à Mananjary et Nosy Varika, et 50 ha de cultures se trouvent dans l'eau à Ambatofinandrahana. 
Météo : "Fari" est partie 
Comme prévu par le service de la météorologie nationale, la dépression tropicale "Fari" a quitté les terres du sud-ouest du pays hier pour aller se noyer à 200 km au Sud de Toliara. Même si "Fari" risque de s'intensifier, il n'est pas dans les usages climatiques de voir un cyclone ou une dépression tropicale remonter vers le nord. 
Les avis de menace et de danger imminent ont donc été levés mais quand même maintenu au stade du simple avertissement pour une dizaine de fivondronana de l'extrême sud du pays. 
L'étendue des dépressions ou tempêtes tropicales tranche généralement avec le caractère très localisé des cyclones dont la trajectoire trace un sillon de désolation sur son passage. 
"Fari" aura plus que copieusement arrosé les deux tiers du pays et comblé le déficit pluviométrique, surtout pour les nappes phréatiques, qui s'accumulait depuis qulques années dans certaines régions. 
On lira par ailleurs le bilan très provisoire et partiel des dégats. 
Voyage présidentiel 
Après Genève, le président Marc Ravalomanana poursuit son périple européen et se trouve actuellement en Allemagne. L'après-midi du 29 janvier a été consacré à deux visites importantes à Munich, dont celles de l'entreprise Giesecke & Devrient, et du constructeur automobile BMW. 
Giesecke & Devrient est un groupe technologique international, spécialisé dans la fabrication de billets de banque et de titres, de papier de sécurité et de machines pour le traitement des billets de banque, dans la fourniture de systèmes de cartes pour le paiement électronique et de la télécommunication. 
"Nous sommes intéressés par votre entreprise", a déclaré le président Ravalomanana, en pensant que cette nouvelle technologie pourrait intervenir à Madagascar dans les prochains mois. 
La visite à l'usine BMW a été également une occasion de discuter d'un prochain partenariat avec ce grand constructeur de motos et de voitures. Mais le clou de cette journée a été sans doute la rencontre avec la chancellerie bavaroise, représentée par le ministre-député Gunther Beckstein. Les deux parties, allemande et malgache, ont montré la volonté de travailler ensemble dans un esprit de partenariat franc. 
Hier matin, la délégation malgache a rencontré les responsables munichois de la Chambre de commerce et d'industrie, du ministère de l'Economie, du transport et de la technologie, et des hommes d'affaires bavarois. 
L'après-midi, la suite présidentielle s'est envolée vers Berlin. Notons que l'ambassadeur allemand à Madagascar, Heinz Peter Behr, a accueilli le président Marc Ravalomanana à l'aéroport de Munich.:
Fianarantsoa - Père Victor, president de la section Justice et Paix 
"Justice et Paix" s'est illustré lors de la lutte pour la défense du choix du peuple, de l'éducation civique des citoyens et surtout du suivi des impacts négatifs des opérations de sécurisation dirigées par l'ancien Pds Pety Rakotoniaina. 
Evidemment les rapports qui ont été établis n'allaient pas dans le sens de ceux établis par ceux qui étaient à l'origine de ces opérations. Evidemment les observateurs de "Justice et Paix", qui se sont donc portés témoins pour dénoncer les excès et abus qu'ils ont constatés, ne sont pas portés sdans le coeur des initiateurs du "programme" anti-vols de boeufs. 
Parmi ces témoins, le Père Victor, président de la section "Justice et Paix" de Fianarantsoa, membre du FFKM qui a osé dénoncer certaines pratiques iniques. 
Acteur à part entière du processus de changement de 2002, le Père Victor nous donne ses impressions sur la situation post-éviction du Pds Pety Rakotoniaina. 
" Nous avons tous, au sein du FFKM, opté pour la défense du choix du peuple lors des évènements de 2002. Le président Marc Ravalomanana est actuellement installé, idem pour le président de la délégation spéciale et les institutions de l'Etat. 
"La lutte est terminée puisque la légitimité et la légalité sont acquises. A partir de cet état de fait, nous ne pouvons soutenir un individu qui ne respecte pas les décisions légales de l'Etat, qui ne respecte pas l'Etat de Droit. Si la personne exerce un mandat électif, à "Justice et Paix", on aurait certainement étudié le cas sous un autre angle. 
"Mais la situation est ici très différente puisque le responsable investi d'un certain pouvoir a été nommé par décret pris en conseil des ministres et peut en conséquence être relevé et remplacé par décret. On ne peut ainsi faire la comparaison avec le gouverneur qui a été un élu et qui a nécessité une médiation. 
"Le locataire d'Andohanatady fait actuellement une erreur d'appréciation ce qui rendra encore plus difficile l'exécution du décret le remplaçant par un général. La situation se complique et il ne faudra surtout pas que l'Etat la laisse pourrir. Il faut que l'Etat prenne ses responsabilités pour faire respecter sa décision et ce sans concession aucune. 
"Il est patent que le locataire d'Andohanatady est très politique et non un gestionnaire. Il ne peut maintenir la cohésion des forces de sécurité avec un divorce consommé avec la gendarmerie. Ce qui est très significatif, c'est que la population ne le dissocie plus du MFM, son partin, alors que sa popularité était tissée sur un citoyen militant, un homme presque parfaitement commun. 
"De toutes les façons, la première déclaration de M. Germain Rakotonirainy sur ceux qui osent toucher à Pety s'est traduite par un fiasco total du parti aux législatives du 15 décembre. Sa guerre déclarée creusera davantage le fossé entre le MFM et les citoyens. 
Un état qui met d'ailleurs en exergue cette analyse selon laquelle le MFM ne croit pas au pouvoir du Saint Esprit et ne mise jamais sur le hasard. "S'il va avec le président Marc Ravalomanana c'est uniquement pour appliquer sa politique et attendre le fruit mûrir. Quoi qu'il en soit, même si cette résistance à l'exécution d'une loi, d'une décision de l'Etat est passible de lourdes sanctions, il faudra voir la personnalité même de l'ancien Pds. 
"La recherche d'une porte de sortie honorable, là où il pourra s'exprimer peut être dans le secteur de la diplomatie, constituera une solution à son cas. En aval, des explications relatives à ces remplacements sont importantes pour éclairer et orienter l'opinion".
VANF
La Maison de la Culture Merina Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Bien entendu, il n'est pas question de s'opposer à l'idée d'une " 
Maison de la Culture Malgache " que projette le ministère de la Culture. À cette réserve d'importance que cette maison de l'unité ne doit jamais faire oublier, voire chercher à gommer, la diversité de notre nation archipellienne. Il faut déjà que, dans chaque région, il y ait une maison locale de la culture du lieu : qu'à Vohipeno, on exalte l'histoire antemoro ; qu'au Menabe ou au Boina, on raconte l'épopée sakalava ; que de part et d'autre de la Mania, on explique les spécificités betsileo ; qu'en Anosy, il y ait une bibliothèque articulée autour de l'ouvrage de Flacourt et qu'on restaure l'ancien établissement français de Fort-Dauphin ; que l'île Sainte-Marie nous apprenne comment elle était encore française il n'y a pas si longtemps que cela ; etc. 
Vous me direz qu'au musée du Louvre ou au British Museum, on trouve de tout, des salles égyptiennes, des ailes chinoises, des étages aztèques, etc. Sauf qu'en France ou en Angleterre, chaque culture spécifique trouve à s'exposer dans le pays profond. Prenons l'exemple du misérable Rova d'Ilafy : on y trouve foule d'objets ramassés aux quatre coins de Madagascar, mais rien n'indique aux visiteurs l'histoire particulière de cette colline royale ni de sa région d'Avaradrano. 
Ilafy figure pourtant parmi les douze collines sacrées de l'Imerina ; à mi-chemin entre Ambohimanga et Antananarivo, elle fut l'enjeu de la bataille décisive entre Andrianjafy et son neveu Ramboasalama, le futur Andrianampoinimerina, avant que celui-ci ne soumette le reste de l'Imerina ; des environs d'Ilafy, d'Ankadikely très précisément, viennent les ancêtres tsimiamboholahy de la famille Andafiavaratra ; une autre famille hova, les Rainizafimanga, sont également originaires de la région d'Ilafy ; c'est encore à Ilafy que Jean Laborde commença à 
produire ses premiers fusils et ses premiers ciseaux avant le transfert de ses ateliers sur la cité industrielle de Mantasoa, en 1837. Que reste-t-il de la tombe d'Andrianjafy ? À quel endroit précis avait été enterré le malheureux Radama II avant que Gallieni ne fasse transférer sa dépouille sur Antananarivo ? Qui étaient les Tsimiamboholahy ? Que sait-on d'Andriantsilavo, de Rahagamainty, des Andriaminovola, des Andriantefana, des Andriamanarefo, des Zanakandrianato ? Autant de questions dont on n'a aucune réponse en rendant visite à ce qui reste du Rova oublié d'Ilafy, désormais talonné par la spéculation immobilière d'ignares qui n'ont cure de l'histoire. 
En se rendant à Ambohimanga, à Antsahadinta, à Ambohidratrimo, peut-être à Alasora, sinon à Tsinjoarivo, voire aux hasards des enterrements familiaux, peut-on se faire une idée de l'histoire et de la culture de l'Imerina ? Seulement une impression diffuse parce qu'aucun site ne propose un aperçu d'ensemble. Il reste donc encore à inaugurer la " Maison de la Culture Merina ". 
Où installer cette " Maison de la Culture et de l'Histoire Merina " sinon en un lieu hautement symbolique dont l'identité merina a toujours été évidente pour tout le monde ? Le choix du Rova d'Antananarivo ou du palais d'Andafiavaratra serait tellement naturel. D'ailleurs, c'est bien simple, chaque pierre, chaque monticule, le moindre carré de cette ville haute " la colline originellement "Antananarivo" raconte ce pays d'Imerina depuis les princes Antehiroka de l'époque Vazimba jusqu'aux influentes dynasties Hova d'Avaradrano, en passant par les souverains hydrauliciens Andriana. 
L'Imerina n'a pas de sable blond ni de mer bleue. Ce qu'elle a à offrir est essentiellement anthropique. Ce sont ses Rova, centre de commandement et nécropole royale ; ses tombeaux destinés à survivre aux pisés des vivants ; ses " trano gasy " hérités d'un syncrétisme si caractéristique qu'il en est devenu un label ; ses " tamboho gasy " qui applaudissent la paix civile et ponctuent la descente dans la plaine ; sa riziculture irriguée qui dessine son échiquier entre l'archipel de collines ; ses villages collinaires battus par le vent et leurs fossés défensifs partiellement comblés. Un sol dont on avait écrit qu'il était aussi fertile qu'une brique ; un parcours archéologique sur la lisière Vakinimananara, Vakiniadiana et Amoronkay ; de petites histoires qu'on balbutie sur tant de collines oubliées : Namehana, Ambohipiara, Ambatovory ; des généalogies qu'on se transmet en manuscrits inédits sinon en confidences orales ; le père de ses fleuves, Ikopa, et sa vingtaine d'affluents, qui attendent toujours les écluses de leur navigabilité. 
De ce Rova d'Antananarivo, dont on désespère de la restauration, on n'aura pas assez de Manjakamiadana, de Manampisoa, de Tranovola, de Besakana et de Mahitsielafanjaka, pour en passer en revue chaque étape et le moindre détail, sans compter que l'histoire du christianisme en Imerina, des premiers baptêmes à la conversion royale de 1869, occuperait le temple d'Anatirova. Cette " Maison de la Culture et de l'Histoire Merina ", le Rova d'Antananarivo en est le site idéal, naturel, et légitime.

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