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Hello
again.... TetezamitaKely
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KIKOU en Concert !
le
Vendredi 31Janvier 2003 à 21h
au
caveau des artistes (Pigalle).
Suivi d'une petite soirée sympathique ou tout le monde pourra
se retrouver
PAF
12 Euros + une conso.
"Hier
c'est une histoire
Demain
est un mystère
Aujourd'hui
un cadeau..."
|
... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar et
ses élections...
EXPRESS DE
MADA 30/01/2003
L'EX-PDS PETY RAKOTONIAINA ESPÈRE LE SOUTIEN DE FIANAR POUR GARDER ANDOHANATADY
Hier, à son appel de la veille, de 200 à 400 personnes, selon les sources, essentiellement de ses partisans des campagnes environnantes, ont suivi le discours du réfractaire du MFM qui, avec la dramatisation et la théatralisation nécessaires, a demandé à l'assistance de lui indiquer ce qu'il devait faire : "Partir ou rester ?". Et à ceux qui souhaitent le voir rester à la tête de l'exécutif provincial, il a précisé "qu'il les prenait aux mots et qu'ils savaient ce qu'ils avaient à faire". Le député Faharo de Belo-sur-Tsiribihina a surenchi : "La lutte que nous avons faite ensemble ne se terminera que dans la tombe"...
En attendant, sur le plan politique, on s'emploie, semble-t-il, à ramener Pety Rakotoniaina à la raison...
d'Etat. C'est ainsi que l'on a appris que son successeur, le général Randrianarivo
Ravelomanga, a eu un entretien avec le président du parti MFM, Manandafy
Rakotonirina.
On apprenait également hier en fin de soirée, que deux régiments, soit environ 1.700 hommes, auraient pris la route du Sud ,afin de pallier toute éventualité.
Enfin, dans le sud, à Toliara, l'ex-Pds Thierry Raveloson ne semble pas avoir assisté à une manifestation de ses partisans, organisée dans le même but de s'opposer à la nomination du général Soja.
"Je dois vous poser la question suivante : est-ce que je ferai la passation ou non ? Si vous dites oui, sans hésitation la procédure sera engagée illico. Si vous dites non, je vous prendrai aux mots et il faudra que vous passiez aux actes".
C'était la proposition de l'ancien Président de la délégation spéciale de la province autonome de Fiarantsoa Pety Rakotoniaina faite aux 300 personnes environ qui avaient répondu à son appel de la veille. Une assistance composée en partie de ces "invités"
d'Ambalavao de Fianarantsoa II et d'Ikalamavony, déjà présent sur les lieux depuis lundi, et de militants de la place du Fahamarinana 2002.
" Sensibilisez et mobilisez les autres personnes, chacun dans le milieu qui vous est propre. Parlez-en aux membres de vos associations d'étudiants, de femmes de ménage, de cuisinières, de barragistes, de pratiquants d'arts martiaux, des militants des évènements de 2002 etc...
"Mais dites-vous bien que le nouveau venu arrivera avec des membres des forces de l'ordre. Moi-même j'ai peur, j'ai peur de
l'Etat. Que dois-je faire ? " (se tonga ny fanjakana, na aho aza matahotsa. Ko raha miaraka amin ny vody
basy, akory ny ataoko ?).
Pris aux sentiments, l'assistance soupire. Et l'ex-Pds d'en tirer profit en enchaînant immédiatement : "Notre force sera effective si nous sommes nombreux
(Izay be no basy). Evitez de faire de la provocation". Des mots répétés, des mots chocs : "On apprend qu'une arrestation pourrait se produire, on me demande de faire attention à ma vie"
(misy resaka fisamborana, misy fampitandremana amin'ny aiko).
L'invité surprise, le député Faharo de Belo-sur-Tsiribihina, y a été également du sien : "Ma présence ici est significative. La lutte que nous avons faite ensemble ne se terminera que dans la tombe"
(ny tolona niarahana tsy mifarana raha tsy any am-pasana). Une courte intervention, qui a galvanisé la petite foule, traduite et lue au journal télévisé, de
"Vahoakan'i Fianarantsoa ".
Ces quelques 300 personnes suivront-elles l'engrenage de la manifestation ?
On verra dans quelle mesure elles se mobiliseront pour interdire le déroulement de la passation qui devrait avoir lieu, a par ailleurs signal" l'ancien Pds, avant ce samedi.
On apprennait également à Fianarntsoa hier qu'une délégation parlementaire ou une forte délégation du pouvoir pourrait faire le déplacement à Fianarantsoa; Quant au président du Sénat, qui projetait de faire une descente à Fianarantsoa pour une remise de médicaments aux sinistrés, il y a finalement renoncé. Selon notre source, il s'est arrêté à
Ambositra.
Coopération parlementaire - Le Japon en veut davantage avec Madagascar
En rencontrant avant-hier le président du Sénat Rajemison Rakotomaharo pour une visite de courtoisie, l'ambassadeur du Japon Seigi Hinata a fait savoir à son hôte que la coopération parlementaire bilatérale gagnerait à être raffermie. Cette coopération a déjà fait l'objet d'un renforcement au niveau de l'Assemblée nationale, mais le Japon souhaiterait que cela puisse également l'être au niveau du Sénat, autrement dit avec le Parlement tout entier. Seigi Hinata indique que le Parlement japonais entretient d'étroites relations avec de nombreux autres parlements du monde, et "il n'y a pas de raison que cela ne se fasse pas aussi avec celui de Madagascar". Mais cette rencontre a également permis aux deux parties de revoir la coopération globale entre les deux pays.
Echos politiques
o Le parti Teza de Moxe Ramandimbilahatra tient son premier congrès national à partir d'aujourd'hui. Le thème principal de cette rencontre est:
"Fokonolona, pilier du pouvoir, face au développement dans le cadre de la mondialisation". Mais les sous-thèmes suivants y seront également débattus: - Que faire pour que le développement soit effectif et accepté par le peuple malgache ? - Que faire pour éradiquer la corruption ? - Que faire pour rendre effective une démocratie participative à la base et une démocratie représentative contrôlable au sommet ? - Quelle politique doit-on adopter pour que Madagascar puisse jouer pleinement son rôle dans le concert des Nations ?
o Le parti Mavana de Louisette Raharimalala envisage également de tenir son premier congrès national, les 31 janvier et 1er février prochains. Le thème de ce congrès n'a pas encore été communiqué, mais l'on parle en coulisses, d'une sorte de règlement de comptes entre les dirigeants du parti. La rencontre est prévue se dérouler dans les locaux de l'Académie nationale des sports à
Ampefiloha.
o Un nouveau parti politique pourrait se constituer prochainement. L'idée de sa création a été initiée par certains anciens membres influents de
l'Arema de la deuxième République, avec l'appui d'autres personnalités plus ou moins connues et issues d'autres formations politiques.
o L'Union Arema d'Antananarivo-ville effectuera une opération de reboisement à
Ambohimanga-Rova, le 1er février prochain. On précise qu'il s'agit d'une opération que
l'Arema a toujours entreprise dans le cadre de ses actions pour la préservation et la protection de l'environnement. Cette opération est placée, pour cette année, sous le thème:
"L'Arema en reboisement pour la solidarité en vue de la défense et du développement de la Nation"
Midi Madagasikara 29/01/03
Limogeage de Pety
Rakotoniaina: "LA GUERRE EST OUVERTE",
déclare le S.G. du MFM, Germain Rakotonirainy
Lelimogeage de Pety Rakotoniaina a fait l'effet d'une douche froide dans les rangsdes
"Mafana". Pour le numéro Deux du parti, Germain Rakotonirainy, "la guerreest ouverte". Est-ce à dire que le MFM va basculer dans l'opposition ?
L'hommerefuse ce "manichéisme" qui consiste à diviser à tout prix, l'échiquierpolitique en deux camps.
R.O.
Injustice
En tout cas, il voit mal le MFM rejoindre les rangs de Zafy Albert, tout autant qu'il ne comprend pas "pourquoi le Premier ministre Jacques Sylla parle d'alternance pour justifier le remplacement de
PDS, comme si le MFM faisait partie de l'ancien pouvoir". Qu'il nous dise, ajoute-t-il, que nous étions avec Ratsiraka. Il, c'est toujours Germain Rakotonirainy qui estime que "le MFM n'a commis aucune faute politique vis-à-vis du régime, du président Marc Ravalomanana et de la marche des événements". Tout ceci pour souligner que "le limogeage de Pety Rakotoniaina est une injustice, contraire aux idéaux de
"fahamarinana" et de "fahamasinana". Il croit tout simplement que certains membres du pouvoir en veulent au
MFM. "Qui sème le vent, récolte la tempête !", avertit-il.
Avertissement
Avertissement également "contre toute velléité de recourir à la force ou à l'usage de la puissance publique à l'endroit de Pety
Rakotoniaina". Est-ce à dire que le virus du "tsy hiala aho" affecte à son tour celui qui avait délogé manu militari le gouverneur Emilson
d'Andohanatady ? "On ne va pas se laisser faire. On s'en remet à la décision du
"vahoaka", à la volonté de la population de Fianarantsoa à qui on va exposer les tenants et aboutissants de l'affaire", répond Germain
Rakotonirainy.
"Gidragidra"
"L'accession au pouvoir de Marc Ravalomanana n'est pas uniquement le fait des urnes, il y avait aussi usage de
"gidragidra" dont les maîtres d'œuvre sont aujourd'hui, écartés. Tous ceux qui avaient participé au combat politique sont mis sur la touche, au nom, paraît-il de la démocratie. Si le TIM a la seule paternité de la victoire de Marc Ravalomanana, il est normal qu'il s'adjuge 100% des places". Le numéro Deux du MFM car cette mise au point est toujours de lui, se défend toutefois de se livrer à une guerre de sièges ou de faire l'aumône. "On se sent brimé, victime d'une injustice". Non sans reconnaître que "si c'était une société anonyme, le MFM serait un petit porteur. Avec une présence, fut-elle, symbolique, au sein du conseil d'administration". "Ce n'est nullement une "ady seza", réitère le S.G. des "Mafana" qui accule le président national, Manandafy Rakotonirina au pied du mur: "Ou il reste solidaire du parti ou il court le risque d'être isolé". Visiblement, le limogeage de Pety Rakotoniaina pourrait jeter le froid, non seulement entre le MFM et le régime, mais également, entre les deux hommes forts des
"Mafana".
POSTES DE GOUVERNEUR:
Les prétendants commencent le compte
Le ministre de l'Intérieur ayant annoncé que les élections des membres du Conseil provincial se dérouleront cette année, le remplacement des PDS à la tête des provinces autonomes ne fait qu'accélérer le processus. A l'issue de ces élections, des conseillers provinciaux s'inscrira une nouvelle configuration du rapport de forces dans chaque Conseil, lequel rapport conditionnera le sort des futurs candidats au poste des gouverneurs. En effet, selon l'article 131 de la Constitution, le gouverneur est élu par le Conseil provincial parmi ou hors de ses membres, pour un mandat de 5 ans renouvelable.
Val A.
Etape
Le Conseil provincial étant élu par des grands électeurs dont les maires et les députés, chaque prétendant au poste de gouverneur doit ainsi évaluer le rapport de forces dès la base, c'est-à-dire, dès l'échelon de ces grands électeurs. Plusieurs paramètres entrent ainsi en considération dont la position des maires des quelque 1300 Communes et celle des députés nouvellement élus. Une fois passée cette étape, il s'agit pour eux d'attendre le résultat des élections des membres du Conseil provincial pour être plus fixés et pour décider s'il vaudrait la peine de se présenter ou non.
Contestation
Les anciens PDS, déçus de leur dessaisissement, pourront ainsi " prendre leur revanche " s'ils se considèrent comme ayant une chance. Le statut de PDS étant " provisoire ", ces derniers ne pourraient qu'atténuer leur regret d'avoir été remplacés. Pierre Tsiranana s'exprimant sur MATV l'a pris avec une certaine compréhension. Tout comme Thierry Raveloson. Quant à Pety Rakotoniaina, son statut de " Mafana " ne lui permettrait pas de se soumettre à la décision de l'Etat sans, préalablement, l'accomplissement de son numéro de contestation. Quoi qu'il en soit, le fait qu'ils aient été à la tête des provinces ne garantit pas pour les PDS " déchus " une meilleure popularité.
Douanes : Simplification de la procédure de dédouanement à partir du 13 février
Cela fait des années que les opérateurs économiques, particulièrement les importateurs attendaient que l'administration douanière malgache prenne des mesures pour alléger les procédures en douane. Effectivement, la Direction Générale des Douanes a décidé de simplifier les démarches en douanes pour sortir les marchandises des ports ou des aéroports. Cette mesure, le Directeur Général des Douanes, Rabemananjara Fulgence, l'a annoncée lors d'une conférence de presse hier au ministère des Finances, de l'Economie et du Budget à
Antaninarenina.
Didier Rambelo
La décision n° 051 du 24 janvier 2003 relative à cette simplification sera applicable à partir du 13 février prochain. Le Dg de préciser que cette décision a été prise après concertation avec le secteur privé, en particulier, les transitaires professionnels agréés.
La première modification consiste, selon le DG des douanes, en la classification des marchandises en deux catégories, marchandises commerciales et non commerciales. Désormais, les marchandises commerciales ou reconnues comme telles seront obligatoirement déclarées suivant en détail réglementaire appelée Déclaration Douanière Unique
(DDU), établie exclusivement par un transitaire agréé en douanes dont ceux membres du Groupement des commissionnaires agréés en douanes (GPCAD) et les transitaires professionnels des sociétés (transitaires maison). Ces transitaires ayant satisfait aux conditions prévues par l'arrêté n°7298/2002 du 20-11-02.
Dans son article n°3, cette décision stipule que les marchandises non commerciales, appartenant à des particuliers, notamment les véhicules particuliers légers ainsi que les objets et effets personnels, les dons ayant obtenu la décision de franchise réglementaire, feront l'objet d'une liquidation d'office établie par la Douane à partir d'une fiche de dédouanement remplie par le propriétaire et saisie directement sur des matériels informatiques appropriés. Le paiement éventuel des droits et taxes s'effectuera à la caisse contre la délivrance d'une quittance réglementaire. On entend par "particulier" toute personne physique ou morale destinataire d'envois dépourvus de tout caractère commercial. La décision de la Direction générale des douanes annonce également la mise à la disposition de la clientèle, chaque année, d'un barème de taxation des voitures usagées, sur lequel sera appliqué le cours de change du jour.
Par ailleurs, Fulgence Rabemananjara a profité de cette rencontre avec la presse pour annoncer que les recettes douanières collectées en 2002 ont dépassées les prévisions. En effet, il affirme que celles-ci ont atteint 1041,6 milliards de FMG alors que l'objectif était de 951,7 milliards de FMG. Ce résultat a pu être obtenu, selon lui, grâce, principalement, aux efforts déployés pour lutter contre la corruption. Il a également rassuré que ces actions seront poursuivies pour atteindre pour cette année 2003 un niveau de recette douanière de 1618,8 milliards de FMG. On pourra même dire que le défi est énorme pour la direction générale de la douane sachant que l'Etat a pris un certain nombre de mesures visant à favoriser le développement du secteur privé.
Cette simplification de la procédure de dédouanement au niveau des ports et aéroports fera certainement des heureux dans le milieu des affaires du pays dans la mesure où la lourdeur des services douaniers de Madagascar a été considérée comme étant l'un des facteurs bloquant le développement des échanges internationaux du pays.
afpb
- Nosintsika 28/01/03
From: Ernoult Chantal
Madagascar : Aide européenne de 600 millions
d'euros
La Commission européenne et le gouvernement malgache ont signé, vendredi dernier à Antananarivo, une troisième convention de financement d'une valeur de 600 millions d'euros dans le cadre de l'aide européenne non
remboursable.
Ce financement entre dans le cadre d'obligations mutuelles relatives à l'utilisation des ressources STABEX 96/99 qui vont servir à la poursuite des appuis au développement des filières exportatrices agroalimentaires, un secteur porteur de l'économie nationale, assurant un tiers des revenus en
devises du pays.
Ce programme appuiera les partenaires privés et étatiques, en vue de la promotion et de la professionnalisation des cultures de rente, notamment la
vanille, le litchi, le café, le poivre et les autres épices.
D'autre part, le programme contribuera au désenclavement des zones de production de la côte Est, à l'amélioration des normes de qualité, à la
gestion durable des ressources halieutiques, ainsi qu'aux réformes et renforcements institutionnels des services concernés de l'administration
malgache.
Les actions de l'UE se renforceront encore davantage dans les mois à venir
avec la préparation d'un dossier d'un montant de 170 millions d'euros qui
concernera des appuis macro-économiques, le développement des ressources
humaines et de la bonne gouvernance, l'entretien des routes, le
développement local et la sécurité alimentaire dans les provinces.
Jacqueline DEZAPHIX-HOARAU
Madagascar : L'Union Africaine en mission d'observation à Tananarive
Une forte délégation de sept membres de l'Union africaine est actuellement
à Madagascar pour une mission d'observation. Selon les déclarations de l'Algérien Saïd Djinnit, secrétaire général de l'UA, "il s'agit de voir les
réalités malgaches après la crise politique et les élections législatives
anticipées". Avant d'être présent au prochain sommet extraordinaire de
l'UA prévue pour début février à Addis-Abeba (Éthiopie) Madagascar devait subir
une évaluation pour sa reconnaissance au sein de cette organisation.
Des entretiens avec les hauts responsables malgaches de différentes institutions permettront à
l'UA de savoir si la Grande Ile a pu respecter ou non les conditions définies lors des négociations de Dakar en 2002,
entre autres le respect de la démocratie et de droits de l'Homme.
Madagascar : La Croix Rouge envoie plus de 4,5 tonnes de matériel
La Croix-Rouge, par l'intermédiaire de la plate-forme d'intervention régionale pour l'océan Indien (PIROI) basée à la Réunion, enverra demain
plus de 4,5 tonnes de matériel de secours à Madagascar pour aider les victimes des dernières inondations qui ont fait plus de 30 000 sinistrés.
Ce matériel est constitué d'un kit de traitement d'eau de masse, d'un module éclairage, d'un module abris (tentes, bâches), d'équipements pour
les secouristes, d'un kit sanitaire d'urgence et de matériel de
télécommunication.
Madagascar : La Grande Ile invitée officielle
Madagascar participera au forum international Ema Invest de Genève (Suisse), où il sera l'invité officiel de cette manifestation économique.
Une importante délégation dirigée par le président Ravalomanana, composée
d'une équipe formée par les opérateurs économiques, est partie hier pour la
Suisse. Ema Invest, qui débute demain, est un forum annuel des investissements qui réunit les professionnels de l'industrie, de la
recherche et de la création, du commerce et de l'artisanat, venus de plusieurs pays du monde. Plusieurs chefs d'entreprise
malgaches seront présents afin de trouver des débouchés et des marchés pour leurs produits,
et dans l'objectif de développer à outrance les secteurs industrie et artisanat de Madagascar.
Le président malgache profitera également de cette visite à Genève pour
rencontrer le président du Fonds mondial pour la nature (WWF), Claude Martin, en vue d'actions à entreprendre cette année à Madagascar, qui
viseront surtout à éradiquer la pauvreté en participant à la conservation
de la biodiversité.
Jacqueline DEZAPHIX-HOARAU
Bibliothécaire
au SCD Paris IX Dauphine
Tél : 01 44 05 43 03
Mail : jacqueline.dezaphix@bu.dauphine.fr <mailto:jacqueline.dezaphix@bu.dauphine.fr
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles
et
leurs voeux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Midi Madagasikara 30/01/03
PETY :RETOUR AUX BARRAGES A FIANARANTSOA
Après la nomination des 4 nouveaux PDS,dimanche dernier, la situation reste tendue dans la ville de Fianarantsoa.L'ex-Président de la Délégation Spéciale, Pety Rakotoniaina, du Faritany deFianarantsoa, trouve injuste les dispositions prises par le pouvoir exécutif.Pour manifester leur mécontentement, lePDS sortant et ses partisans veulent mettre en place des barrages dans la villede Fianarantsoa. Un retouraux mœurs… treizemaistes!
Dominique R.
Le mauvais temps a régné dans le Faritany de Fianarantsoa, avant-hier et hier. Ces aléas climatiques, drainés par la tempête cyclonique Fari, ont eu raison des appels lancés par le Président de la Délégation Spéciale sortant, Pety Rakotoniaina, qui a voulu tenir une manifestation à Andohanatady, hier. En raison du mauvais temps, la population a préféré rester chez elle, au lieu de s'exposer aux pluies et aux vents violents qui ont balayé sans ménagement la capitale du Betsileo. Mauvais temps oblige, la grande manifestation a du être reportée à une date ultérieure. Malgré ces caprices de la nature, Pety Rakotoniaina a tout de même réuni ses partisans dans la journée d'hier, dans les locaux du Palais de la province, à Andohanatady. C'est au cours de cette réunion qu'il a été décidé d'ériger des barrages dans la ville de Fianarantsoa.
Protection
D'autres décisions ont été également prises, notamment " la protection " du Palais par les partisans de Pety. Selon des sources dignes foi, ils étaient 300 environ à se réunir dans les locaux du Faritany. Et ce sont toujours ces mêmes personnes qui sont restées dans le Palais pour assurer la protection de l'ex-PDS, Pety Rakotoniaina. Rappelons que le siège du Faritany sis à Andohanatady, fut le théâtre d'affrontements sanglants, pendant les évènements 2002. L'ancien gouverneur de la province autonome de Fianarantsoa, Emilson, s'est retranché dans ce Palais, avec des soldats rebelles. Ils ont été mis en déroute par les manifestants conduits par Pety Rakotoniaina, à l'époque. Les rôles sont inversés aujourd'hui, puisque Pety Rakotoniaina a l'intention de faire à son tour, de la résistance à Andohanatady. " C'est le peuple qui m'a porté au pouvoir, je n'ai pas le droit de l'abandonner ", a-t-il fait remarquer.
Dépêchée
Toutefois, malgré ces dispositions prises par Pety et ses hommes, une délégation a été dépêchée sur la capitale, avant-hier. Les représentants de ce dernier auront certainement pour tâche de contacter les instances dirigeantes du pays, sur les tenants et aboutissants du limogeage de Pety. Ces émissaires de l'ancien PDS seront certainement assistés par les têtes pensantes du parti dont il est issu, dans les différentes démarches qu'ils vont entreprendre. Toujours d'après notre source, malgré la situation qui prévaut dans le chef-lieu du Faritany, la présence des forces de l'ordre est plutôt discrète. Ces barrages sont-ils annonciateurs d'une situation… " mafana " ? Pour l'instant, Fari est arrivé à calmer bien des ardeurs !
Elections:
DES CARTES D'IDENTITE NATIONALE INFALSIFIABLES !
Un conseil de gouvernement s'est tenu, avant-hier, au palais de Mahazoarivo sous la présidence du Premier ministre Jacques Sylla. Au titre du ministère de l'Intérieur et de la Réforme administrative, communication sur le régime douanier des fournitures et matériels importés dans le cadre des élections. En l'absence d'une législation régissant l'importation des fournitures et matériels importés par l'Etat en vue des élections, un régime douanier particulier sera mis en vigueur.
R.O.
Pour les futures échéances électorales et dans le cadre de l'opération carte d'identité, des imprimés de carte nationale d'identité infalsifiable seront importés, avec les pochettes et machines à plastifier correspondantes. Sans oublier l'encre indélébile, les enveloppes, les urnes transparentes et les cadenas. Sont également attendus, des dons de pays amis comme la Chine qui dotera de bicyclettes, les délégués administratifs dans les milieux ruraux, pour l'amélioration de l'organisation des élections.
EXPRESS
MADA mercredi 29 janvier 2003
EXPRESSION: Les militaires sont réputés apolitiques...
Rien de tout cela chez nous, ce qui prouve bien que tous les militaires ne se ressemblent pas.
Il y a les va-t'en-guerre et les autres.
C'est un usage établi, peut-être depuis que le général Gallieni a été gouverneur général de Madagacar ?, que les forces armées sont souvent un recours pour les politiques, les civils, et même sans que des situations particulières le justifient.
Les forces armées comptent, en effet, dans leurs rangs des personnalités pétris de valeurs, comme celles d'organisation et de disciplines, ayant souvent suivi des formations de haut niveau qui les rendent aptes, avec en
plus l'autorité et le prestige de l'uniforme, à remplir des hautes fonctions dans la hiérarchie et l'organisation de l'Etat.
Le précédent régime, avec sa centaine de généraux, était truffé d'officiers supérieurs dans différents services de l'administration, leur grade s'effaçant d'ailleurs souvent derrière un uniforme de civil.
C'est à l'usage que l'on juge des compétences et des qualités d'un chef, ce que les militaires et gendarmes gradés sonbt quand même appelés à être.
Alors, dans un pays où la guerre n'a jamais menacé aux frontières, où les forces armées sont plus souvent utilisées à des opérations de maintien de l'ordre républicain plutot qu'à combattre un ennemi extérieur, il semble que l'on fasse appel, le cas échéant, à des officiers supérieurs pour
occuper des responsabilités que la République réserve habituellement à des civils.
Si l'autorité d'un militaire peut ramener l'ordre là où il est menacé, là où la sécurité, sur dans les campagnes, reste précaire, pourquoi faire appel à un civil qui, de toute façon, devra recourrir aux militaires pour appliquer sa politique.
Cela dit il était quand même inscrit quelque part, dès leur nomination que MM. Pety Rakotoniaina pour Fianarantsoa et Pierre Tsiranana pour Mahajnga ne feraient pas carrière comme chef de l'exécutif provincial dans leurs régions respectives.
La normalisation générale sur le plan politique et l'uniformité au sommet de l'Etat que doit avoir l'autorité imposaient, logiquement, que des hommes n'appartenant pas à la même sensibilité que le chef de l'Etat soient un
jour ou l'autre remplacé. C'est aussi pour cela que Thierry Raveloson n'est pas maintenu à Toliara. Il y a bien sûr une exception à la règle, simplement pour la confirmer sans doute : le maintien à Toamasina du Pds Emile Tsizaraina.
Et puis les militaires sont réputés apolitiques...
L'ex-Pds Pety Rakotoniaina appelle à manifester
Un premier mouvement de désobéissance pourrait-il se manisfester aujourd'hui à Andohanatady, à Fianarantsoa ?
En effet, suite à une conférence de presse de deux heures l'ex-Pds Pety Rakotoniaina hier, un appel est lancé à la population de se rendre aujourd'hui au palais provincial pour "savoir si elle réagira face à la décision qu'elle conteste, je pense à 100 %, comme les auditeurs d'Antananarivo qui ont suivi mes interventions", a déclaré Pety Rakotoniaina.
Pour l'ex-Pds de Fianarantsoa, "la démocratie est menacée par cette militarisation. Je ne comprends pas pourquoi en n'a pas attendu l'élection du gouverneur ou du président de région pour prendre une telle décision. Je fais référence ici à la déclaration du général Ramakavelo".
"Je suis soutenu à 100 % par Antananarivo. Il n'y a aucun intérêt à ce que la force soit utilisée mais si c'est le cas, c'est de la dictature.
Je ne répondrai pas par la violence ("tsy hamaly aho"). Je veux la présence du président Marc Ravalomanana pour la passation, c'est le minimum que j'exige. Je ne suis pas convaincu que cette stratégie puisse contribuer au
développement. C'est en l'absence du président Marc Ravalomanana que cette situation a été créée ("amin‚ny tsy maha eto ny Prézidà no hitrangan‚ izao zavatra izao)".
Face à la presse régionale et d'Antananarivo hier, Pety Rakotoniaina avec sa logique et ses contradictions, a exposé point par point son analyse. Un rappel historique quant à son rôle à Fianarantsoa dans la lutte lui a évidemment servi de base de départ en dénonçant, dans ce premier volet, "la présence d'une force occulte pour chasser ceux qui ont pris des responsabilités durant la crise. Les affectations d'officiers en sont la preuve", a-t-il dit, " et c'est à mon tour de subir cette logique".
Second volet : c'est l'étalage de "ses résultats positifs dans la gestion économique de la province autonome". Il a cité à titre d'exemple "sa participation" dans la réhabilitation du port de Manakara avec les déplacements et réunions qu'il a faits avec l‚ambassadeur des Etats-Unis, celui de la Grande Bretagne et du chargé d‚affaires suisse, en passant par l'arrivée récente des ordinateurs en provenance de la diaspora fianaroise de France.
Troisième volet : "les 60 mercenaires cités", selon Pety Rakotoniaina, par le Premier ministre, qui seraient la cause également de son remplacement.
Il n'a fait qu'effleurer ce sujet. Mais pour étayer sa démonstration, il se référe au cas de Tamatave. " S'il devait exister un foyer de tension maximum, c‚est à Tamatave, le fief du président Ratsiraka qui occupe la pôle position ("be indrindra"). Or on n'a pas changé le PDS. Donc la
déclaration du Premier ministre ne reflète pas la réalité. Le remplacement des civils par des militaires ne repose sur aucune raison ("tsy mitombina")".
Quatrième critique : la façon et la manière avec lesquelles cette décision a été prise. "Elle n‚a pas pris en compte le côté humanitaire des choses.
J'ai discuté 30 minutes avec le président Marc Ravalomanana. Ce fut un échange entre "raiamandreny" et son enfant. Il m'a dit de continuer le travail sans qu'il y ait des observations particulières de sa part à mon endroit. Mais je pense, maintenant, qu'au moment de cette entrevue, l'idée de me faire remplacer était déjà dans l‚air. Cela détruit la confiance mutuelle ("manimba ny fifampitokisana") établie, ce qui me fait de la peine. J'ai laissé de côté ma famille pendant 4 mois, est-ce qu'on a pensé un peu à l'impact de ce remplacement sur le plan moral ?".
" S'agissant des nouveaux nommés, ces officiers supérieurs, je n'ai pas le droit de les juger et je n'entrerai pas dans leur compétence. Cependant, pendant la période de crise, on attendait à ce qu'ils se manifestent. Je n'ai pas entendu leur participation. C'est après la crise qu'on aurait eu besoin des services de PDS militaires. Maintenant que le pays vit dans la paix (?) avons-nous besoin de militaires ? J'ai des avantages qui peuvent m'aider à maîtriser toutes les éventualités jusque dans la déstabilisation. Le "Mininter" a spécifié qu'ils peuvent faire beaucoup mieux ("ahavita bebe kokoa"), mais j'aimerai savoir quels
paramètres peut-on utiliser pour mesurer ces résultats. Ils n'étaient pas présents lors de la crise et ils sont là bénéficiant de l'ordre déjà établi."
Ce sont làpêle mêle, les réponses de M. Pety Rakotoniaina aux questions posées par les nombreux journalistes présents hier à Fianarantsoa à cette conférence.
Manandafy Rakotonirina
Alors que le secrétaire général du Mfm Germain Rakotonirainy voit en l'éviction de Pety Rakotoniaina de la présidence de la délégation spéciale de la province autonome de Fianarantsoa, une "déclaration de guerre" contre le parti, le président national Manandafy Rakotonirina évoque, lui, un "couac politique" du pouvoir. Couac déjà constaté dans la composition du nouveau gouvernement et le verrouillage par le parti présidentiel du bureau permanent de l'Assemblée nationale. Toutefois, le Mfm semble encore écarter l'idée de basculer dans l'opposition. Manandafy Rakotonirina nous a fait part hier de son analyse globale de la situation qui prévaut au pays.
o Si on devait parler de délai de grâce, comme certains politiques le qualifient habituellement, comment voyez-vous les six premiers mois de présidence de M.Marc Ravalomanana ?
- Il est patent que M.Ravalomanana est sorti victorieux de l'épreuve post-électorale. Je crois que les dernières législatives anticipées lui ont permis de confirmer sa légitimité au niveau national. Et ça lui aurait permis de prouver devant la communauté internationale que le pouvoir légal qui lui était donné par le vote du 16 décembre 2001, n'a pas été usurpé.
o En parlant des législatives, et plus particulièrement de l'élection du nouveau bureau permanent de l'Assemblée nationale, peut-on encore penser à un quelconque rapport de forces au niveau de cette institution ?
- Je crois qu'il faut souligner deux choses: premièrement, l'actuelle Constitution est présidentialiste, celle qui a été révisée par Ratsiraka en 1998. Deuxièmement, la composition de l'Assemblée nationale a été dictée par la volonté des électeurs de confirmer Ravalomanana dans sa légitimité électorale face à Ratsiraka. Donc, la conclusion qu'on peut provisoirement en tirer, c'est que Ratsiraka est bel et bien battu. Comment cette Assemblée va-t-elle fonctionner ? On va le voir dans l'épreuve des faits. En attendant, la première tâche de cette nouvelle Assemblée nationale sera l'amnistie. Est-ce qu'elle sera à la hauteur de cette tâche historique ? La cause de l'amnistie est une chose, être capable d'assumer la réconciliation nationale et remettre sur pied l'unité nationale, en est une autre. On verra si cette Assemblée est capable de jouer ce rôle. Cela dit, concernant le nouveau bureau permanent de l'Assemblée, je constate qu'il y a un verrouillage du Tim, qu'il y a plus de prétentions de soumettre l'Assemblée nationale à une discipline du verrouillage. Mais je crois aussi qu'il y a un mélange, dans l'esprit de certains membres du Tim…
o Qu'entendez-vous exactement par ce mélange dont vous parlez ?
- L'image de l'Assemblée nationale ne peut être ramenée au comportement contestable de certains députés, tout comme il peut y avoir des ministres ou de hauts fonctionnaires capables de dérapages dans leurs activités. Mais je pense qu'il y a une mauvaise presse contre les députés, et qu'on a facilement dérapé vers l'Assemblée nationale, et le Tim en a pris à son compte. Et là, je crois qu'il se trompe totalement.
o En ce qui concerne maintenant le gouvernement, qu'est-ce que vous pouvez dire ?
- Il faut préciser que, dès le départ, ce gouvernement devait être un gouvernement de réconciliation nationale, c'est-à-dire avec des membres désignés respectivement par Ratsiraka et Ravalomanana. Ce qui a été respecté, tout au moins en partie. A partir de maintenant, il va falloir que Ravalomanana revoie la composition du gouvernement par rapport à son programme, puisqu il est seul maître à bord en tant que Président de la République. Comment est-il composé actuellement? Il correspond à peu près à ses déclarations d'intention, quoiqu'il y ait des couacs. Parce qu'il n'est pas normal que trois ministères techniques confiés à des gens de Tuléar soient immédiatement confiés à un super vice-premier ministre originaire de Tana. Cela fait jaser l'opinion. A mon avis, ce genre de chose est un couac politique. Mais c'est son problème, et il sera responsable de ce qu'il a fait.
o On vient de procéder à des changements de tête au niveau de quatre provinces autonomes. Qu'en pensez-vous ?
- Je trouve que cette décision est inadéquate. Car le vrai problème qui se pose en ce moment, c'est la continuité ou non de ces provinces autonomes, c'est un débat constitutionnel sur l'existence de ces structures. Il n'y a pas encore de calendrier fixé. Les Pds en place sont quand même ceux qui ont résussi à mettre sur les rails du régime Ravalomanana, ces provinces autonomes qui ont dérapé vers des Républiques indépendantes sous l'impulsion de Ratsiraka, tout au moins pendant la période de janvier à mai 2002. Il y avait des risques réels de partition territoriale. C'est avec les Pds en poste qu'on a réussi à créer un courant politique. Parce que c'est d'abord un problème politique et non militaire. Et là, je crois que le gouvernement doit prendre ses responsabilités.
o A partir de l'éviction du Pds Pety Rakotoniaina, quelle sera maintenant la position du Mfm par rapport au pouvoir ?
- Le Mfm à lui seul n'a pas de réponse pour l'instant. Mais la population de Fianarantsoa semble ne pas accepter cette éviction de Pety Rakotoniaina. Donc le Mfm sera, en attendant, avec la population de Fianarantsoa.
Pierre Tsiranana sans etats d'âme
Pierre Tsiranana, ancien président de la délégation spéciale de Mahajanga, quitte la place sans états d'âme et se déclare disposé à aider son successeur, le colonel de gendarmerie Toto Vincent. Si Pety Rakotoniaina de Fianarantsoa, à l'issue d'une conférence de presse tenue dans sa capitale, semble surtout ne pas supporter d'avoir été remercié brutalement -"Il faut un minimum de respect. On n'en a pas discuté avec moi"- Pierre Tsiranana déclare qu'"il est démocrate et (que) il accepte l'alternance". L'ancien chef de la province de l'Ouest ne prend pas ombrage d'avoir été laissé jusqu'à la fin dans l'ignorance de son avenir politique immédiat. "C'est une décision gouvernementale. Ils ne m'ont pas consulté quand ils m'ont nommé, je ne vois pas pourquoi je m'offusquerais quand ils m'ont remercié sans m'avertir". Philosophe à ses heures, Pierre Tsiranana déclare comprendre le pouvoir. "Il est sans doute temps d'oxygéner les rouages". :
IMPOTS SUR LES SALAIRES ET VÉHICULES D'OCCASION - LES NOUVELLES MESURES
On sait que ce marché, qui permet à des revenus moyens ou peu élévés de disposer d'une voiture, faisait l'objet de marchandages à n'en plus finir entre importateurs et douaniers, et était donc propice à entretenir la corruption.
A ce sujet, si le directeur général des douanes Fulgence Rabemananjara a confirmé que la lutte contre les fraudes était engagée, il reste quand même beaucoup à faire comme en témoigne de nombreux cas de fausses déclarations et de passe-droits. Les spécialistes affirment qu'il s'agit là d'un combat de longue haleine tant les vilaines pratiques sont bien ancrées.
Pour en revenir aux nouvelles mesures fiscales, la diminution des impôts sur les salaires devrait être assortie, conformément à l'exposé des motifs du budget 2003, à un élargissement de la population fiscale. Cela signifie
que des niveaux de revenus, parmi les plus bas, qui échappaient jusque là à toute pression fiscale, sont désormais concernés, comme par exemple un salaire de 250.000 Fmg imposé à 1.500 Fmg. Il reste désormais à
l'administration fiscale à en faciliter au maximum le recouvrement si elle veut voir les recettes de l'Etat augmenter. Aucun contribuable ne perdra une matinée, ou plus, pour payer 1.500 Fmg d'impôt...
IMPORTATION DE VOITURES : UN NOUVEAU REGIME DOUANIER À PARTIR DU 13 FÉVRIER
Entouré de ses proches collaborateurs, et en présence des représentants du secteur privé (Sim, Conecs) et de la société civile (Gpacd), le directeur général des douanes Fulgence Rabemananjara a révélé à la presse le contenu de l'arrêté N°051 du 24 janvier 2003 précisant la simplification de dédouanement des marchandises commerciales et non commerciales (voir encadré). Un barême de taxation est établi à partir du 13 février jusqu'au 31 décembre pour les véhicules construites depuis 1970, a spécifié le directeur général des douanes, ce qui supprimera les éternels marchandages dans les bureaux des douanes. Ce fascicule donne les valeurs Caf de chaque véhicule, c'est-à-dire la valeur taxable en euro. Cette mesure est accompagnée de la professionnalisation des activités des transitaires selon l'article 2.
RECETTES DOUANIÈRES : LES PRÉVISIONS LARGEMENT DEPASSEES
Selon le directeur général des douanes, compte tenu de la crise, les prévisions de recettes pour l'exercice 2002, convenues avec les bailleurs de fonds (Banque mondiale, Fmi, UE…) ont été de 951,7 milliards de Fmg. Au bout du compte, 1041,6 milliards ont été encaissés par les douanes. Un excédent acquis grâce à la lutte sans merci contre les fraudes douanières et la corruption, l'assainissement des services douaniers et les nouvelles dispositions prises par la direction des douanes. C'est le cas par exemple de la déclaration douanière unique (Ddu) qui permet, entre autres, de juguler les déclarations frauduleuses. Cela aussi fait gagner du temps autant aux opérateurs qu'à l'Administration.
Pour 2003, les recettes douanières prévisibles sont de 1618,8 milliards de Fmg, compte tenu des allégements fiscaux décidés par le gouvernement. "La baisse du taux d'imposition incite les opérateurs à investir, et de les ramener dans le droit chemin", soutient Fulgence Rabemananjara sur ce paradoxal équilibre à trouver entre la baisse des taxations et le niveau des recettes. Il a cité l'exemple de la friperie : dès que le droit d'accise a été ramené à 3000 Fmg/kg, les activités du circuit informel ont diminué sensiblement.
Pour le cas de Bivac-Veritas, le directeur général des douanes a souligné que la compétence en la matière relève du ministre de l'Economie, des finances et du budget, sur les résultats de l'audit sur l'appel d'offres.
DECISION N°051 DU 24 JANVIER 2003
Précisant la simplification de la procédure dedédouanement des marchandises commerciales et non commerciales.
Le directeur général des douanes décide :
Article premier : Dans le cadre de la simplification de la procédure de dédouanement, les marchandises importées à Madagascar sont classées en deux catégories bien distinctes : les marchandises commerciales et les marchandises non commerciales.
Art. 2 : Les marchandises commerciales ou reconnues comme telles seront obligatoirement déclarées suivant une déclaration en détail réglementaire appelée "Déclaration douanière unique" (DDU), établie exclusivement par un transitaire agréé en douane ayant satisfait aux conditions prévues par l'arrêté n°7298/2002 du 20/11/02.
Art. 3 : Les marchandises non commerciales, appartenant à des particuliers, notamment les véhicules particuliers légers ainsi que les objets et effets personnels, les dons ayant obtenu une décision de franchise réglementaire, feront l'objet d'une liquidation d'office établie par la douane à partir d'une fiche de dédouanement remplie par le propriétaire et saisie directement sur des matériels informatiques appropriés. Le paiement éventuel des droits et taxes s'effectuera à la caisse contre délivrance d'une quittance réglementaire.
Art. 4 : Au sens de l'article 3 ci-dessus, on entend par "particulier" toute personne physique ou morale destinataire d'envois dépourvus de tout caractère commercial.
Art. 5 : Chaque année, un barême de taxation des voitures usagées est mis à la disposition de la clientèle, sur lequel sera appliqué le cours de change du jour.
L'importation de plus de deux voitures par personne est considérée comme une opération commerciale.
Art. 6 : La présente décision est applicable à compter du 13 février 2003, date d'application de la DDU.
Antananarivo, 24 janvier 2003
Le directeur général des douanes
Rabemananjara Fulgence
Inspecteur Principal des Douanes
Irsa - Moins d'impôt à payer pour le salarié en 2003
À ce titre, tout individu concerné par ce type d'impôt aimerait savoir ce qui sera retenu, chaque fin du mois, sur sa fiche de paie. En sont redevables, rappelons-le, toutes les personnes percevant des revenus de source malgache ou les personnes ayant à Madagascar leur résidence habituelle (durée de séjour supérieure à 183 jours par an). La différence du système de calcul de l'Irsa entre l'ancien mode de calcul (exercices 2001 et 2002) et celui appliqué cette année se situe essentiellement au niveau des tranches de revenu considérées, et, en conséquence, du taux appliqué pour chaque tranche. Il est évident qu'il s'en est suivi un changement, à la baisse, du montant de l'Irsa à payer par chaque redevable. Pour bien comprendre le mécanisme de calcul et les résultats auxquels on aboutit, il convient tout d'abord de distinguer les différences essentielles au niveau des tarifs appliqués
Tarifs appliqués en 2002
Tranche de revenu Fmg ou %
Jusqu'à 150 000 1 500 Fmg
151 000 à 250 000 2 %
251 000 à 500 000 10 %
501 000 à 750 000 15 %
751 000 à 1 000 000 20 %
1 001 000 à 1 500 000 25 %
1 501 000 à 2 500 000 30 %
Plus de 2 500 000 35 %
Tarifs appliqués en 2003
Tranche de revenu Fmg ou %
Jusqu'à 250 000 1 500 Fmg
251 000 à 500 000 5 %
501 000 à 1 000 000 15 %
1 001 000 à 1 500 000 25 %
Plus de 1 500 000 30 %
En comparant ces deux tableaux, on peut noter beaucoup de différences.
En 2003, si le minimum de perception est inchangé par rapport à 2002 et est toujours fixé à 1 500 Fmg, par contre, on remarquera que la tranche de revenu touché par ce minima va jusqu'à 250 000 Fmg (contre 150 000 Fmg en 2002). Ainsi, un plus grand nombre de salariés bénéficie de ce minimum de perception. De plus, on notera que le nombre de tranches de revenu a diminué en 2003: seulement, 5 tranches de revenu sont retenues, contre 8 en 2002, Ce qui facilitera, un tant soit peu, le calcul de l'IRSA au niveau de chaque entreprise. Enfin, le taux le plus élevé est fixé à 30 % et touche la tranche de revenu de plus de 1 500 000 en 2003, contre 35 % en 2002 et concernant la tranche de plus de 2 500 000.
Pour illustrer le mode de calcul de l'IRSA et par là, apprécier les nouveaux changements, on considérera 2 cas : revenus imposables de 500 000 Fmg et 1 000 000 Fmg.
o 2002:
Si revenu imposable = 500 000 Fmg
- Jusqu'à 150 000 1 500 Fmg
- (250 000 - 150 000) x 2% 2 000
- (500 000 - 250 000) x 10 % 25 000
D'où IRSA à payer 28 500 Fmg
Si revenu imposable = 1 000 000 Fmg
- Jusqu'à 150 000 1 500 Fmg
- (250 000 - 150 000) x 2 % 2 000
- (500 000 - 250 000) x 10 % 25 000
- (750 000 - 500 000) x 15 % 37 000
- (1 000 000 - 750 000) x 20 % 50 000
D'où IRSA à payer 115 500 Fmg
o 2003 :
Si revenu imposable = 500 000 Fmg
- Jusqu'à 250 000 1 500 Fmg
- (500 000 - 250 000) x 5 % 12 500
D'où IRSA à payer 14 000 Fmg
Si revenu imposable = 1 000 000 Fmg
- Jusqu'à 250 000 1 500 Fmg
- (500 000 - 250 000) x 5 % 12 500
- ( 1 000 000 - 500 000) x 15 % 75 000
D'où IRSA à payer 89 000 Fmg
On remarquera que pour les 2 cas de figure, l'IRSA à payer a sensiblement diminué en 2003 comparé à 2002, voire même réduit de moitié pour le revenu imposable inférieur ou égal à 500 000 Fmg pour le grand bonheur des salariés.
Jovenna - Une politique d'investissement au niveau national
Et elle ne s'arrêtera pas en si bon chemin car elle projette d'en faire autant dans les autres régions du pays. Cette fois-ci, Jovenna a donc choisi la ville de Majunga, où la plus grande station de cette capitale du Boina a été inaugurée le 24 janvier dernier.
"C'est le début d'une longue série", selon le directeur général de Jovenna Eric Lepine, puisque… "d'autres projets sont aussi en cours à Tamatave et Tuléar, mais Jovenna n'oublie jamais les respects de l'environnement et les normes de sécurité".
Depuis la privatisation du secteur pétrolier donc, Jovenna est la première société... "qui a le plus investi à travers le pays non seulement en procédant à la mise aux normes internationales des anciennes stations-service mais aussi et surtout en créant de nouvelles stations..." dans plusieurs régions du pays.
Cette cérémonie, à laquelle ont assisté le représentant du ministère de l'énergie et des mines Jeanel Ramarofidy, le directeur général de l'Office malgache des hydrocarbures Gabriel Ratsimihety, l'ancien Pds du faritany de Majunga Pierre Tsiranana, le premier magistrat de cette ville Claude Pagès ainsi qu'une équipe de Jovenna conduite par le directeur général Eric Lepine, fut une occasion pour les habitants de cette localité de connaître les efforts effectués par cette société pour promouvoir le développement rapide et durable, conformément aux objectifs du pouvoir actuel.
Le délégué régional de Jovenna à Majunga, Zavah, a même qualifié cette nouvelle station-service comme étant... "une preuve de l'engagement pris par cette société".
Pour ce nouvel investissement, l'objectif de Jovenna est d'atteindre une distribution de 14.000 litres par jour soit un total de 400.000 litres par mois pour tous les produits (gasoil, essence, pétrole lampant, super carburant, lubrifiants). Ainsi, Jovenna débute cette année par un développement de ses réseaux d'approvisionnement.
En suisse, le président Ravalomanana parle de la nouvelle donne à Madagascar
En premier lieu, le président, en tournée européenne pour des visites officielles en Suisse et en Allemagne, a rassuré l'opinion internationale que la page est maintenant tournée avec les résultats des élections législatives et la mise en place de toutes les institutions, dans une vraie ambiance démocratique.
Il s'agit maintenant de démarrer rapidement les actions de développement à Madagascar, en vue du redressement national.
Ce voyage en Suisse est une occasion de participer aux manifestations économiques comme EMA INVEST, MUBA et à l'ouverture de l'Espace Masoala en collaboration avec le Zoo de Munich. La politique environnementale est également une manifestation de l'engagement de l'Etat pour affirmer les assises du dernier Sommet de Johannesburg.
" Ce sont des opportunitéspour la recherche de partenariat avec les investisseurs étrangers " a déclaré le président Ravalomanana à la presse.
Mais aussi, c'est un partenariat franc avec les bailleurs de fonds, en vue de la réduction ou de l'annulation des dettes dans le programme IPPTE ou l'Initiative aux pays pauvres très endettés, ou encore les relations bilatérales, et notamment leNEPAD, qui est encore à ses premiers pas.
La justice a été évoquée par le président Ravalomanana dont, des décisions ont été prises sur les deux tiers des prévenus qui ne sont pas encore jugés, et le sort des prisonniers politiques qui recevront bientôt des traitements de remise de peine ou une amnistie.
Au plan socio-économique, la re-dynamisation et l'encouragement du secteur privé seront suivis de la création des infrastructures de communication et de transport pour acquérir la confiance des investisseurs.
Et " l'Ecole pour tous " est devenu le slogan présidentiel dans ses interventions, ainsi que la lutte contre le VIH/SIDA dont le taux de prévalence n'est que de 0,2%.
"Le Peuple malgache a confiance en moi, et je ferais tout pour leur montrer notre volonté de changer notre pays " a conclu le président malgache à Genève.
Grogne des enseignants et nouveau Pds
D'un côté la grogne des instituteurs, des professeurs et des membres du personnel administratif des services de l'enseignement de Fianarantsoa. Une grogne qui a débuté le 17 janvier dernier et qui continue de faire son bonhomme de chemin pour se transformer en mouvement de grève à la suite des affectations qui entrent dans le cadre de l'application de la normalisation des effectifs, selon le ministre de l‚éducation de base et de l‚enseignement secondaire à travers ses directives du 17 janvier . Un
mouvement qui s'est traduit par une grève d‚avertissement le lundi 27 et par la poursuite de réunions successives du comité qui réunira à nouveau les mécontents vendredi prochain.
De l'autre, le président de la Délégation spéciale sortant Pety Rakotoniaina qui "attend" la réaction de la population, en se servant de la presse (comme il l'a dit et redit) pour diffuser son analyse de la situation à la suite de son remplacement.
L'existence de ce double évènement trouble actuellement l'opinion, très partagée par cette nouvelle donne que présente la décision prise en conseil des ministres marquant beaucoup plus le départ de Pety Rakotoniaina que l'entrée en fonction du général de division Randrianarivo Ravelomanga, un fils de Soatanana.
Il ne semble pas, dans l'immédiat toutefois, qu'un lien puisse être établi entre le mécontement du corps enseignant de Fianarantsoa et l'éviction de Pety Rakotoniaina comme Pds. Que le MFM, son parti d'origine, tente de récupérer le mouvement enseignant est une autre affaire. Pas gagnée pour autant.
Voyage présidentiel en Europe
" Ce premier voyage en Europe commence par la foi " . Ces en ces termes que le président Marc Ravalomanana a débute son périple, dont le premier passage a Genève -Suisse a été consacre a la prière.
Hier après-midi, la suite présidentielle a commencé officiellement sa visite a l'Eglise protestante de Genève, ou le pasteur Stroudinsky a béni le pays et ses dirigeants d'avoir pu arriver à sortir de l'impasse politique de
l'année dernière, et de mettre en place une nouvelle aspiration plus démocratique.
Les prières du président Ravalomanana ont été significatives dans la mesure ou la foi aiderait beaucoup a réaliser une lutte ensemble pour vaincre la pauvreté et de diriger le pays vers le développement rapide et durable.
Auparavant, lors d'une escale technique a Nairobi, la suite présidentielle a pu rencontrer la diaspora malgache au Kenya. Cette dernière a l'intention d'aider les sinistrés a Madagascar avec l'envoi urgente des matériels et des médicaments utiles.
Lors des discussions avec le ministre kenyan, venu accueillir la délégation malgache a l'aéroport Jomo Kenyatta, le président Ravalomanana a émis le souhait de revenir très vite au sein de l'Union Africaine, dont les
négociations vont bon train.
Pour revenir à Genève, un cocktail de bienvenue a été organisée hier soir par la communauté malgache de Suisse et de France frontalière à la salle de conférence a l'OMPI, Place des Nations. Plusieurs diplomates, des cercles des dirigeants d'entreprises, des malgaches de Suisse et amis de Madagascar etaient presents pour honorer cette soiree.
Ce jour, une grande reunion au ministere des affaires étrangères suisse discutera de l'affaire Walter Arnold, un entrepreneur suisse assassiné a Antananarivo, et dont l'énigme n'est pas encore réglée au niveau de la justice. D'autre part, le cas des détenus politiques et des prisons, ainsi que la Croix rouge malgache seront les thèmes de discussions avec le president du CICR, Jacob Kellenberger. Tout ceci sera suivi d'une conference de presse vers la fin de la matinee.
Les grands débats economiques commenceront l'apres-midi avec plusieurs rencontres avec des hommes d'affaires suisses, entre autres, Christoph Lanz, SG des Foires suisses, et Christina Urhahn, de la MUBA, et Axel Rübel, du Zoo de Zurich.
Le clou de la journee d'aujourd'hui sera la rencontre avec le président de la Conféderation helvétique, Pascal Couchepin.
Sécurité des Palais d'état
On aura remarqué, dans la nuit de lundi, un déplacement d'engins et de matériels… de guerre vers les palais d'État d'Iavoloha et d'Ambohitsorohitra. Après quelques investigations, nous avons pu apprendre que ces matériels et engins, comprenant des blindés (1 Brdm) et des auto-mitrailleuses "Ferret" ont été "requisitionnés" auprès du Ras (Régiment d'appui et de soutien) d'Ampahibe aux fins de renforcer la sécurité de ces palais d'État. En attendant de savoir de quoi il en est exactement, on note que ledit déplacement de matériels de guerre s'est déroulé aux alentours de minuit, dans la soirée du 27 janvier dernier.
Météo : les avis sont lancés
Ce qui n'était avant hier encore qu'un système météorologique sans nom, dénommé "09", est devenu hier une tempête tropicale modérée du nom de "Fari".
Son étendue influence pratiquement toute la côte Est et la moitié centre du pays et des avis d'avertissement, de menace et même de danger imminent ont été lancés dans une cinquantaine de fivondronana, allant de Sambava à Farafangana jusqu'à Antananarivo.
Hier à 19 h., "Fari" était localisée par le service météorologique d'Ampandriannomby à 130 km au nord-est de Mahanoro, donc encore en mer, mais cette tempête tropicale modérée devait toucher terre au cours de la nuit passée entre Mahanoro et Mananjary, pour être du côté
d'Ambatonfinandrahana dans la journée ou en soirée.
Les système, selon la météo, va en s'afflaiblissant, bien que la pression se soit creusée à 992 Hpa et que les vents moyens soient de 78 km/h avec des rafales pouvant atteindre 100 km/h.
Alors que l'ensemble des rivières étaient à la décrue, tout particulièrement autour de la capitale (voir le bulletin Apipa), il est à craindre que cette nouvelle grosse vague de pluies ne grossisse à nouveau les cours d'eau sur l'ensemble de la zone concernée par "Fari" qui influence le tiers de l'île.
VANF
Les amis du Président Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
Ce n'est que parce qu'il y a eu cette crise politique de l'an dernier que des délégations spéciales ont été désignées pour diriger les provinces autonomes. Une fois la paix civile restaurée, la priorité devrait donc être le retour au plus vite à la légalité constitutionnelle.
Les élections municipales devraient se tenir avant le deuxième semestre de cette année, permettant notamment de combler le vide à la Mairie d'Antananarivo depuis le départ de Marc Ravalomanana à la présidence de la République. Si on veut renouveler également la légitimité des conseillers provinciaux à l'aune de la nouvelle donne politique, des élections provinciales devraient se tenir bientôt. Une fois les préalables accomplis, on devrait sortir de cette situation d'exception et confier la gestion des provinces autonomes à des gouverneurs élus.
Quelles que soient les explications embarrassées que puisse avancer le gouvernement, le remplacement de certains présidents de délégation spéciale sera perçu comme un limogeage. Thierry Raveloson avait déjà présenté sa démission avant de présider encore la cérémonie de présentation des vœux, deux jours avant la nomination de son successeur. Un tango malheureux et incompréhensible. Le cas de Pierre Tsiranana soulève moins de passion. Quant à Pety Rakotoniaina, il avait, on s'en souvient, engagé un bras de fer avec le commandant national de la gendarmerie. Son cas a été monté en épingle par son parti, le MFM, et les mots de " ultimatum " ou de " déclaration de guerre " avaient été prononcés. Un comportement qui faisait pour le moins désordre entre alliés supposés. Au moins, le gouvernement a-t-il eu la délicatesse de ne pas remplacer Pety Rakotoniaina par un gendarme?
Nommés dans l'urgence, les remous de leur départ confirme qu'ils avaient été choisis dans la précipitation, par simple souci de clientélisme sinon de populisme. Personnages hauts en couleurs d'un temps de crise et incapables de se départir de leur gesticulation militante une fois la paix restaurée, ils sont devenus encombrants.
Winston Churchill aura été indispensable tout le temps de la guerre, aussi les électeurs s'étaient-ils débarrassés de lui, une fois le péril passé. D'autres présidents de délégation spéciale, plus réservés, plus consensuels, moins polémiques, n'ont pas suscité les mêmes tracasseries ce qui leur vaudra d'accompagner le processus intérimaire jusqu'à l'élection des gouverneurs.
Avant le " débat national " promis, et maintenant réclamé par le MFM, on peut s'interroger si ça valait la peine de se faire autant d'ennemis en si peu de temps : les frustrations du RPSD (son président national a reçu une vraie gifle puisque Marson Évariste s'était publiquement positionné pour la présidence de l'Assemblée Nationale, honneur que ses alliés n'auront pas la délicatesse de lui abandonner ; son secrétaire général, Jean Voninahitsy, a été privé de sa victoire à Maintirano) et les rancœurs du MFM (son président Manandafy Rakotonirina vient de publiquement récuser tout caractère démocratique aux dernières élections législatives et ironise sur la minorité électorale devenue majorité parlementaire grâce au mode de scrutin) risquent de faire des émules. Les conseillers du Président ne pouvaient-ils lui faire l'économie de cette épreuve supplémentaire ?
Plus que jamais, Marc Ravalomanana devra se garder de ses amis.
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