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le Vendredi 31Janvier 2003 à 21h

au caveau des artistes (Pigalle).
 Suivi d'une petite soirée sympathique ou tout le monde pourra se retrouver

PAF 12 Euros + une conso.

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

LE JIR - ARTICLE DU 25/01/03
Madagascar : 16 morts et 25 555 sinistrés dans les inondations
Les inondations provoquées dans la Grande Île par des pluies diluviennes ces quinze derniers jours sur l'ensemble de l'île ont fait 16 morts et 25 555 sinistrés, selon le dernier rapport officiel établi hier dans la matinée par le Conseil national de secours (CNS) à Antananarivo.
Les pluies ont diminué d'intensité depuis mercredi sur la capitale malgache et ses environs, où la situation était qualifiée de "stationnaire" en fin de journée, hier, par le Conseil national de secours.
Les rivières Ikopa et Sisaony sont en décrue, avait confirmé le bulletin hydrologique publié hier matin par l'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA). Des vivres, des tentes ont été distribués par le gouvernement aux sinistrés les plus affectés par les crues de plusieurs rivières à la suite des pluies persistantes sur l'ensemble du pays au cours des deux dernières semaines.
Les rizières sous les eaux
Les régions des hauts plateaux du centre de l'île sont les plus touchées. Le CNS, seule autorité à recueillir et à centraliser les informations officielles en provenance des chefs-lieux des six provinces, a recensé 14 morts et 10 694 sinistrés dans la province d'Antananarivo, et deux morts et 12 561 sinistrés dans celle de Fianarantsoa. Il fait également état de 2 300 sinistrés dans la province d'Antsiranana (ex-Diego Suarez, nord).
La capitale, entourée de digues de protection n'est pas menacée, selon le général Victor Rahajaharizafy, président du Comité régional de secours (CRS), mais, hors les digues, toutes les zones rizicoles qui entourent Antananarivo sont sous les eaux. Dans la plupart des rizières, le riz était à maturité et prêt à être récolté.
Aucun phénomène climatique particulier, si ce n'est "une zone de convergence intertropicale particulièrement active cette année", n'est avancé par les services nationaux de la météorologie pour expliquer cette abondance de pluies persistantes qui se sont ajoutées aux orages saisonniers.
Madagascar, jusqu'à mi-avril, se trouve en pleine saison des pluies et sous la menace d'éventuels cyclones formés dans l'océan Indien et le canal de Mozambique.
Les dernières grandes inondations à Madagascar remontent à 1959, selon les spécialistes nationaux.
Les inondations actuelles s'expliquent notamment, selon eux, par l'urbanisation sauvage, en particulier dans la région d'Antananarivo, où les constructions ont supprimé des voies naturelles d'écoulement des eaux, de telle sorte que les cinq rivières entourant la capitale n'ont plus maintenant qu'un seul exutoire.
Lundi, un Transall de la base aérienne 181 de Gillot doit décoller en direction de Madagascar.
À son bord : 4,4 tonnes de matériel préparés par l'antenne réunionnaise de la Croix-Rouge française à destination de son homologue malgache. Ils comprennent des kits de traitement de l'eau, des modules d'éclairage, des tentes, des bâches et des kits sanitaires d'urgence.
Madagascar : L'Union africaine ouvre ses portes
L'Union africaine (UA) a invité le gouvernement malgache à participer à son prochain sommet qui se déroulera les 2 et 3 février à Addis-Abeba (Éthiopie). Le ministre malgache des Affaires étrangères, le général Ranjeva, a fait savoir cette semaine que l'ambassade de Madagascar en Éthiopie avait confirmé que la Grande Île ferait son retour au sein de l'organisation panafricaine à l'occasion de ce prochain sommet. "Nous avons reçu, par l'intermédiaire de notre ambassade à Addis-Abeba, une invitation officielle adressée au président Ravalomanana à participer au sommet de l'UA", a déclaré un proche du ministre. 
Selon lui, même les badges de la délégation malgache ont été préparés par la commission intérimaire de l'Union, dont deux émissaires doivent faire le déplacement ce week-end à Tananarive afin d'annoncer la nouvelle aux autorités malgaches. Selon certains diplomates, la reconnaissance de Madagascar par l'UA serait déjà effective après la réussite et la validation des législatives par la communauté internationale, ce qui mettrait un point final à la question de la légalité et de la légitimité du nouveau régime malgache. Après les législatives, aucun écho désobligeant n'a été enregistré depuis le continent. Par ailleurs, le président Ravalomanana, accompagné de plusieurs ministres, effectuera à partir de demain une tournée européenne qui le conduira en Belgique et en Suisse, seules destinations officielles citées pour l'instant. "Le président quittera la Grande Ile en compagnie de plusieurs ministres et des journalistes pour la Belgique et la Suisse, mais concernant les autres destinations, nous n'avons pas de confirmation même si des rendez-vous importants ne sont pas exclus, une fois la délégation sur place", ont déclaré les services de la présidence malgache.


Midi Madagasikara 24/01/03
Elections partielles fixées pour le 09 mars 2003
C'est confirmé, les élections législatives partielles ordonnées par la Haute Cour Constitutionnelle, par son arrêt n° 01/HCC/AR en date du 10 janvier, concernant 4 circonscriptions, à savoir, Maintirano, Benenitra, Ihosy et Beloha, se tiendront le 09 mars 2003. C'est ce que prévoit le décret 2003/009, relatif à l'organisation des élections partielles des députés à l'Assemblée nationale pour ces 4 circonscriptions. 
Val A. 
Le cas de Jean Eugène Voninahitsy, candidat du Rpsd à Maintirano, est très suivi par l'opinion. Mais à noter aussi la remise en jeu du sort de trois autres candidats sortis gagnants au vu des résultats officieux dont un TIM, un Leader Fanilo, et un Indépendant. Ledit décret annonce donc les règles du jeu, notamment en ce qui concerne les listes électorales, les ordonnances électorales, la carte électorale, etc.
Valables
La campagne électorale s'ouvrira le 22 février 2003 et prend fin le 08 mars 2003 à 7 heures. Soit donc 14 jours. En ce qui concerne la révision spéciale des listes électorales, elle est arrêtée provisoirement le 02 février 2003.La liste électorale après clôture provisoire est déposée eu bureau du Fokontany à partir du 04 février 2003 pour y être consultée par les électeurs. Les listes électorales sont arrêtées et closes définitivement le 02 mars 2003 à 18 heures. Le décret stipule que la délivrance des ordonnances électorales commence le 03 mars 2003, et prend fin le 09 mars, date des élections, à 12heures.
Le ministère de l'Intérieur précise pour ces partielles que les cartes électorales utilisées lors des élections du 15 décembre 2002 demeurent valables. Mais les nouveaux électeurs inscrits sur les listes électorales doivent avoir leur carte électorale avant le 01 mars 2003.
Missions
Inutile de mentionner que les députés retenus par la HCC pour les élections du 15 décembre 2002 sont les seuls autorisés à se présenter pour ces partielles. Ces candidats garderont leur couleur, leur emblème et leur signe respectif utilisés lors de ces élections de décembre. Pour sa part, le Conseil national électoral (CNE) est convoqué en session extraordinaire le 28 janvier 2003, aux fins d'exercer les missions qui lui sont assignées. On connaîtra au lendemain de ces élections partielles le nom des 4 députés restants. 
Assemblée nationale: "FINIES LES MAUVAISES HABITUDES", assure le président Lahiniriko Jean
149 présents, 6 absents (certainement ceux nommés membres du gouvernement) et 1 excusé. Le taux d'assiduité est élevé à Tsimbazaza où "l'on ne verra plus des travées aux trois quarts vides", dixit le président Lahiniriko, en clôturant hier après-midi, la session spéciale consacrée à la constitution du bureau de l'Assemblée nationale dont les membres nouvellement élus, ont tenu hier, au sortir de la séance, une sorte de conférence des présidents restreinte, en attendant l'élection des présidents de commission prévue au mois de mai. 
R.O. 
Quotas provinciaux 
"Finie l'époque où les députés étaient tout juste des moutons de Panurge et ne pensaient qu'à leurs droits et privilèges. Fini le laisser-aller. Finies les mauvaises habitudes", a-t-il assuré. En faisant remarquer au passage que "le peuple qui nous a élus, a tourné une page de l'histoire, pour en écrire une autre, plus positive". Il, c'est toujours le nouvel homme fort de la Chambre basse qui a tenu à dire que "la démocratie et la tolérance ont régné lors de cette session spéciale". Un avis qui ne fait pas l'unanimité parmi les membres de la Chambre basse, du moins dans les groupes parlementaires autres que TIM, pour ne citer que Rémi dit Jao Jean qui déplore le "diktat imposé pour la tenue de l'élection des vice-présidents". Ce vice-président sortant dénonce également le fait que son bureau ait été ouvert de force, pour ne pas dire par effraction, en tout cas sans sa présence, alors qu'il se trouvait au centre d'accueil à côté. Enfonçant le clou, le député RPSD élu à Antsohihy de réitérer que "le vice-président élu dans le quota du faritany de Mahajanga est originaire du Sud-Est". Toujours sur ce chapitre des quotas provinciaux, d'autres élus constatent qu'"il y a un déséquilibre au niveau du bureau permanent puisque le Faritany de Toliara, par exemple, a trois représentants, en l'occurrence, le président Lahiniriko, le vice-président Razakanirina Mahafaritsy et le deuxième questeur, Betkou Aimé".
Vitesse supérieure 
"Fini le temps où l'on se disputait le noyau dirigeant de l'Assemblée nationale", déclarait l'instant d'avant, Lahiniriko Jean qui entend redorer le blason fortement terni pendant 2 législatures, de l'institution qu'il préside. A propos de la fonction législative, il a souligné "la nécessité d'adapter les lois anciennes aux réalités d'aujourd'hui et d'adopter de nouvelles lois conformes au développement rapide". Faisant sien les propos du président Marc Ravalomanana à l'endroit du nouveau gouvernement, le président de l'Assemblée nationale de renchérir que "la période d'essai est terminée". Une manière de dire qu'il faut désormais aller de l'avant en allongeant le pas, "sans toutefois confondre vitesse et précipitation". Comme pour donner l'exemple, la Chambre basse, aussitôt la session spéciale clôturée, enclenche la vitesse supérieure dès ce matin à 10 heures, en entamant sa première session extraordinaire. A l'ordre du jour, la présentation de son programme de mise en œuvre de la politique générale de l'Etat par le Premier ministre qui n'aura pas non plus, attendu les 30 jours à lui accordés par la Constitution. Développement rapide oblige ! Reste à savoir si l'Exécutif et le Législatif vont réussir à travailler au même rythme et à harmoniser leurs "dingana".
Lait, farine, ciment : plus d'une dizaine de trafiquants identifiés ! 
Les trafics de produits en tous genres semblent avoir pris de l'ampleur ces dernières semaines. Mais apparemment, les responsables n'étaient pas restés les bras croisés. En ce qui concerne le lait, la farine et le ciment, l'on a appris de source très bien informée auprès du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé (MICDSP) que les entreprises responsables de ces malversations sont déjà identifiées et des mesures seront très bientôt prises pour stopper ces pratiques, qui ne peuvent qu'handicaper les autres acteurs du marché. "Nous attendons le feu vert du nouveau ministre pour agir", devait confier notre source. 
Didier Rambelo 
Notre source affirme que les enquêtes menées après à partir des plaintes déposées et basées sur des suspicions de trafics orchestrés par certains importateurs sur des produits comme le lait, la farine, le ciment, le riz mais également l'huile, ont abouti à des noms d'entreprises. "Elles sont, jusqu'à maintenant au nombre de 12 à être dans la ligne de mire pour des trafics de lait, de farine ou de ciment", notre source de poursuivre et d'ajouter que les enquêtes suivent leur cours.
Selon encore ce haut responsable, cinq entreprises ont été identifiées pour être à la source du trafic de produits laitiers, particulièrement de lait concentré. Pour les trafics de ciment, qui ont toujours entraîné la grogne au niveau du secteur, les responsables du ministère, ayant effectué l'enquête, ont mentionné dans leur rapport deux noms. Il s'agit, selon notre source, de deux grands importateurs nationaux dans la région de Marovoay dans la province de Mahajanga. Les boulangers, eux non plus, n'ont pas été épargnés par la concurrence déloyale consécutive à des importations irrégulières de farine. Ces importations sont, selon ce haut responsable du MICDSP, manœuvrées principalement par cinq sociétés dont un quincaillier (c'est bizarre !) . "Pour tous ces dossiers, le ministère a pu constituer ce qu'on appelle un début de preuve", devait déclarer notre source.
Pour ce qui est du sort de ces opérateurs malintentionnés, notre responsable déclare qu'ils ne pourront plus échapper des mailles du filet des autorités. "Comme je l'ai affirmé auparavant, nous attendons le feu vert des autorités pour agir", a-t-il réitéré. Il a affirmé que ces entreprises ou ces personnes dont le siège n'existe même pas pour certains se reconnaîtront , même si on ne cite pas leur noms et ils doivent cesser immédiatement leurs actes. Dans tous les cas, des mesures seront prises en conséquence après l'établissement des procès-verbaux de constatation. Les trafiquants seront sanctionnés et encourent une fermeture de leur entreprise moyennant paiement d'une amende.


EXPRESS MADA 25/01/2003

LUTTER EFFICACEMENT CONTRE LA PAUVRETÉ 
En sollicitant une plus étroite collaboration avec l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement a insisté sur les priorités de son programme. Priorités qui incluent d'importantes actions destinées à lutter efficacement contre la pauvreté. Jacques Sylla explique que son programme a déjà été présenté à l'Assemblée nationale par trois fois, le 26 mars 2002, le 7 juin 2002 et le 16 juillet 2002. Les grands objectifs fixés n'ont pas changé, sauf qu'il a été rajouté dans ce document remis aux députés, la mise en œuvre des recommandations émises par le Président de la République Marc Ravalomanana lors de son récent discours de vœux aux corps constitués de l'Etat. Recommandations qui portent entre autres sur une réduction de moitié de la pauvreté en 10 ans. 
Le Premier ministre annonce à cet égard les objectifs à moyen terme qu'il s'est définis. Ainsi, dans le domaine de la souveraineté, il s'agira d'assurer une bonne gouvernance et réussir la lutte contre la corruption; respecter la démocratie, restaurer l'État de droit, et rapprocher le gouvernement des citoyens par le biais de la décentralisation ou de la déconcentration. Dans le domaine du développement, les actions envisagées devraient permettre d'atteindre un taux de croissance économique de 8 à 10%, d'améliorer le taux d'investissement jusqu'à 20%, de dynamiser le secteur privé afin qu'il participe à hauteur de 12 à 14% au taux d'investissement, et d'ouvrir l'économie nationale à une plus grande concurrence en vue de la réduction des coûts et l'amélioration de la qualité. Dans le domaine social, il sera question d'assurer l'éducation primaire à tous les enfants malgaches, d'assurer la qualité de l'enseignement à tous les niveaux, de réduire le taux de mortalité infantile et maternelle, arrêter la propagation des maladies épidémiques et transmissibles, encourager la participation de la société civile dans l'exécution des projets sociaux, et promouvoir la diversité culturelle. 
DE LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE 
Il faut noter qu'outre ces orientations plus ou moins globales de ses actions pour le développement rapide et la réduction de la pauvreté, Jacques Sylla a également mis l'accent sur la politique étrangère de l'État. Au-delà de l'élaboration du DSRP (Document de stratégie de réduction de la pauvreté) à laquelle la communauté des bailleurs de fonds a été associée, le Premier ministre annonce que "Madagascar continuera à renforcer ses relations diplomatiques avec les régimes respectant les droits de l'homme et les valeurs démocratiques. Ces relations seront basées sur l'esprit de partenariat et l'économique prendra plus le pas sur la diplomatie classique et les considérations idéologiques. Les programmes de coopération bilatérale et multilatérale s'appuieront sur les objectifs et stratégies de développement définis par le gouvernement. Tout en restant dans la francophonie, et vu sa situation géographique, Madagascar entend toujours consolider ses liens avec les pays de la sous-région indiano-océanique, en commençant par les pays membres de la Commission de l'Océan indien (COI) et en les étendant à l'ensemble des pays de l'Afrique de l'Est (Comesa, Indian Ocean Rim) et de l'Afrique australe (Sadec)… Par ailleurs, Madagascar prendra en compte, dans la formulation de ses programmes de développement, les résolutions internationales auxquelles il a adhéré, comme celles du Nepad, du Sommet du Millénaire, du Sommet mondial pour le développement durable… Madagascar entend jouer un rôle positif dans le concert des Nations et devenir un acteur efficace dans la préservation de la paix et de sécurité à l'échelle internationale. Il est ainsi disposé à travailler de concert avec la communauté internationale dans les actions de lutte contre le terrorisme".
Madagascar - Union européenne : le partenariat se consolide
Une Convention de financement entrant dans le Cadre d'obligations mutuelles (Com) relatif à l'utilisation des ressources Stabex 96/99, d'un montant de 19,3 millions d'euros, soit environ 129 milliards Fmg, a été signée hier par le ministre de l'Économie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson, d'une part, et l'ambassadeur - chef de la Délégation de la Commission européenne à Madagascar, Pierre Protar, d'autre part. Il s'agit de la troisième Convention de financement signée par la Commission européenne et le gouvernement malgache dans le cadre de l'aide européenne, non remboursable, s'élevant à environ 4 000 milliards Fmg (l'équivalent de 600 millions d'euros) et apportée au programme de redressement économique post-crise, présenté par le gouvernement malgache à la réunion des Amis de Madagascar, le 26 juillet 2002 à Paris. Une première Convention de financement relative à un appui budgétaire d'urgence de 470 milliards Fmg (70 millions d'euros), a été signée en décembre 2002, suivie par un décaissement immédiat (le 08 janvier 2003) auprès de la Banque centrale de la moitié de ce montant (soit 235 milliards Fmg) pour le paiement des arriérés en faveur du secteur privé. Enfin, un protocole d'accord sur un financement de 13,5 milliards Fmg, pour la lutte préventive anti-acridienne, avait été signé en novembre dernier. Tous ces financements ont amené Pierre Protar à déclarer que "le partenariat entre la Commission européenne et Madagascar se consolide". 
DÉVELOPPER "UN LABEL MALGACHE" 
Ces ressources du Com Stabex 96/99 vont servir à la poursuite des appuis visant au développement des filières exportatrices agro-alimentaires qui assurent un tiers des revenus en devises du pays, en vue de la promotion et de la professionnalisation des cultures de rente (vanille, letchi, café, poivre et autres épices). C'est la région de Sava qui en sera donc le principal bénéficiaire. Le programme contribuera alors au désenclavement des zones de production, à l'amélioration des normes de qualité, à la surveillance et à la gestion durable des ressources halieutiques ainsi qu'à la réforme et au renforcement institutionnels des services concernés de l'administration malgache. 
En poursuivant le financement de la promotion de la qualité et la diversification des produits agro-alimentaires, dans un contexte de libéralisation, la Commission européenne entend accroître leur part de marché au niveau international, et développer "un label malgache", avantage commercial comparatif spécifique. 
Par ailleurs, en collaboration avec le gouvernement et ses partenaires de la société civile, la Commission européenne prépare un ensemble de programmes d'un montant de 1.140 milliards (170 millions d'euros) qui sera engagé dans les prochains mois. Les domaines concernés sont, au niveau national, l'appui macroéconomique, le développement des ressources humaines et de la bonne gouvernance, et au niveau provincial, la réhabilitation et l'entretien des routes, le développement local et la sécurité alimentaire. 
Cependant, Pierre Protar a conseillé : "Il faut arriver à une phase d'exécution plus rapide".


Midi Madagasikara 22/01/03
TSIMBAZAZA: Jean Lahiniriko élu président de l'Assemblée nationale
Le TIM rafle les deux sièges de questeur 

La session spéciale de l'Assemblée nationale, avec comme ordre du jour la constitution du son bureau permanent, a débuté chaudement avec ce débat intense sur le nombre de vice-présidents à élire. Le doyen Malazamanana Jean-Noël a mené avec brio la session jusqu'à l'élection du nouveau président de la Chambre basse, Jean Lahiniriko. On a retrouvé quelques têtes à verve directe comme les députés Rémi dit Jao Jean, Mara Niarisy, ou encore Faharo Ratsimbalison. On aurait également remarqué le manque de sérieux de certains élus, qui, sous couvert du vote secret, se sont amusés à inscrire des noms de leurs collègues dans le bulletin de vote alors que ces derniers n'étaient même pas candidats. Des enfantillages qui avaient fait la renommée de l'ancienne Assemblée nationale. 
Val A. 
Après la procédure d'usage, le doyen Malazamanana Jean-Noël, n'a reçu qu'une seule candidature au poste de la Présidence de l'Assemblée nationale. Il s'agissait de celle de Jean Lahiniriko, ancien ministre des Travaux Publics. Les candidatures étant recevables une heure avant le vote, aucun autre prétendant ne s'est manifesté. Jean Lahiniriko a été élu aisément avec 113 voix pour 146 votants, et 33 blancs et nuls. Jean Lahiniriko, 50 ans, né à Betioky-Sud, sa circonscription électorale, est Ingénieur en Génie civil, spécialité Béton armé. Sortant d'une des grandes écoles en Espagne, le nouveau président de la Chambre basse a promis de rehausser l'image de cette dernière en apportant une nouvelle vision. Sa candidature a été saluée par beaucoup de députés qui estimaient que l'équilibre régional est cette fois-ci tombé en faveur de la province de Toliara dont les originaires n'ont jamais accédé à ce poste de président de l'Assemblée nationale depuis l'Indépendance de Madagascar.
Contrôle
En ce qui concerne l'élection des vice-présidents, un débat intense a tourné autour de quelques points de droit qui relèvent de l'interprétation différente des dispositions du Règlement intérieur. Tiako i Madagasikara a souhaité que le nombre de 12 vice-présidents ne réponde pas au souci d'économie et à la nécessité d'une cohésion au sein du bureau permanent. Pour cela, le parti présidentiel a proposé d'élire 6 vice-présidents au lieu de12. Le débat s'est ainsi situé autour de la question de savoir s'il est possible d'élire directement ces 6 vice-présidents ou s'il faudrait réviser, avant, les dispositions du Règlement intérieur en vigueur lequel préconise 12 vice-présidents. Les uns estiment que l'arrêté portant Règlement intérieur de l'Assemblée vaut loi d'autant qu'il avait eu l'aval de la HCC, après un contrôle de constitutionnalité et qu'il avait été élu en séance plénière par les députés.
Tourner en rond
Les autres pensent au contraire qu'aucune disposition n'est mentionnée dans la Constitution interdisant la modification du Règlement intérieur au cour de la session spéciale. Qui plus est, l'élection du Bureau permanent, seul ordre du jour de cette session, dépend essentiellement des dispositions de ce Règlement. Certains députés ont suggéré la modification de ces textes, mais d'autres pensent que cette modification devrait suivre la procédure normale d'examen de proposition (commission et séance plénière). Enfin, un autre point de vue se rattache à l'élection des 12 vice-présidents dont la moitié démissionnera une fois le Règlement intérieur révisé. Le débat ayant tourné en rond, le président de l'Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, sur proposition de beaucoup d'élus, a proposé l'élection des deux questeurs qui n'a rien à avoir avec ledit débat.
Partie remise
Au poste du premier questeur chargé des Finances et de l'Administration, il n'y a eu qu'une seule candidature. Celle du président national de Tiako i Madagasikara, Raharinaivo Andrianatoandro. Elu à 114 voix, avec 31 blancs et nuls, ce dernier a été considéré comme l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, avec son statut de banquier, ayant officié dans une grande banque malgache et dans quelques sociétés dont TIKO. Raharinaivo Andrianatoandro, élu à Ambohidratrimo aura ainsi la charge de régler ces différents problèmes de la gestion antérieure de la Chambre basse. En ce qui concerne le deuxième questeur chargé des relations internationales, Tiako i Madagasikara a présenté le député Betkou Aimé François, élu à Sakaraha. L'indépendant Saina Michel a voulu proposer le député Avi Rakotondrandria Joseph Constant mais ce dernier a décliné " l'offre ". Betkou Aimé François a été élu avec 110 voix. Jusqu'ici donc, Tiako i Madagasikara a raflé 3 postes dans le bureau permanent et la série se poursuivra aujourd'hui puisqu'en ce qui concerne les vice-présidents, ce n'est que partie remise. On estime que le parti présidentiel trouvera le moyen de ramener, tôt ou tard, le nombre de vice-présidents, de12 à 6. 
Conseil des ministres: Davida Rajaon à la présidence ! 
Un conseil des ministres, le deuxième depuis la formation du nouveau gouvernement, s'est tenu avant-hier, sous la présidence de Marc Ravalomanana. Au menu, 5 décrets de nomination aux hauts emplois de l'Etat et 2 autres portant abrogation. 
R.O. 
Au titre de la présidence de la République, le magistrat et ancien diplomate Noël Rakotondramboa auparavant directeur général du protocole, est nommé secrétaire général de la présidence à la place de l'administrateur civil et ancien préfet de police de Tana, Rodolphe Rakotoarisoa. Pour sa part, le ministre de l'Industrialisation et du Développement du secteur privé sortant, Davida Rajaon, est recasé à Ambohitsorohitra avec le titre de Chief of Staff de la présidence de la République chargé du suivi de l'exécution du programme économique. Il reste ainsi dans son domaine de prédilection quand on se rappelle les réalisations de son ancien département. Entre autres, la mise en place du Comité d'Appui et de Pilotage pour la relance Economique (CAPE) du Bureau d'Information pour les Entreprises (BIPE) et surtout sa contribution dans la participation de Madagascar dans l'AGOA, ainsi que l'initiation d'une série de campagnes de promotion de Madagascar à l'étranger. 
Diplomatie 
Au titre du ministère des Affaires Etrangères et plus précisément, dans le domaine de la diplomatie, l'ancien Chargé d'affaires à Paris, Eloi Maxime Dovo, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Moscou. Nomination également de l'ancien consul de Madagascar à Johannesburg, Bruno Ranarivelo, en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Maurice. Troisième nomination, celle de l'ancien secrétaire général du ministère de la Justice, Johnny Richard Andriamahefarivo, comme consul général de Madagascar à Marseille.
Abrogations 
Par contre, la nomination de Marson Evariste en tant qu'ambassadeur en Italie, a été abrogée suite à la décision de l'intéressé d'y renoncer, pour remplir son mandat de député élu à Vohipeno. Abrogation enfin de la nomination du secrétaire général du ministère de la Santé, en l'occurrence, le professeur Angeline Ramialiharisoa qui a fait récemment parler d'elle, à travers des communiqués parus dans la presse.
Zone franche : Sort peu enviable pour les travailleurs malgaches à Maurice
Combiensont-ils, les travailleurs malgaches dans les entreprises franches mauriciennes.Même l'Ambassade malgache à Maurice ne connaît pas leur nombre exact puisque ily a des réguliers et des irréguliers. De toute façon, qu'ils soient réguliers oupas, l'ancienne équipe de l'Ambassade ne se souciait guère de leur sort. Etpourtant, leur sort est loin d'être enviable, à entendre ce témoignage de R.Jqui a déjà fait quatre ans de travail dans une entreprise franchemauricienne. 
EDomond Rakotomalala 
Comme la plupart d'entre elles sont également présentes à Madagascar, les entreprises franches mauriciennes connaissent bien la pratique salariale dans la zone franche malgache. Et elles appliquent un taux juste un peu plus élevé que celui des salaires à Madagascar. " Le salaire d'embauche est d'environ 2100 roupies (environ 525.000 Fmg) pour les ouvriers malgaches, alors que le Mauricien touche en première année d'embauche 300 roupies (environ 750.000 Fmg). Et la différence de traitement ne s'arrête pas au niveau du salaire de base puisque si les ouvriers mauriciens bénéficient d'un certain nombre d'avantages extra-salariaux comme le gaz, la nourriture et le logement, les ouvriers malgaches sont entassés comme des esclaves dans des taudis. 
Amertume
" L'entreprise nous loge dans une petite salle de 9 m² pour 4 personnes et la chambre fait en même temps office de cuisine ", raconte R.J. qui constate avec amertume que les Malgaches ne sont même pas traités comme les autres travailleurs étrangers. " Les ouvriers chinois sont mieux traités que nous puisque c'est le gouvernement chinois lui-même qui est intervenu auprès des patrons des entreprises mauriciennes pour que ces derniers appliquent de bonnes conditions de travail pour les travailleurs chinois ". En effet, " le gouvernement chinois a carrément déclaré que si de bonnes conditions de travail ne sont pas appliquées, il retirerait la main d'œuvre chinoise du marché mauricien " Une exigence qui a, en tout cas, obtenu satisfaction dans la mesure où les chefs d'entreprises à Maurice tiennent à ces ouvriers chinois. Tout comme ils tiennent beaucoup aux employés malgaches réputés pour leur ardeur au travail et leurs compétences.
Compliquée
Par ailleurs, les ouvriers malgaches à Maurice ont une vie familiale très compliquée. Même si le travailleur est un père de famille, les patrons refusent l'embauche de sa femme. Ce qui fait qu'un couple malgache dont le mari est travailleur à Maurice ne se rencontre qu'à peine une fois tous les ans. " Si on veut faire venir notre famille, ce sera à nos propres frais et leur séjour en terre mauricienne ne doit pas dépasser un mois ". Si ce n'est pas de l'esclavage, cette ingérence dans la vie intime de l'ouvrier y ressemble beaucoup. Si c'est le père de famille travailleur qui veut se rendre à Madagascar pour des vacances, il n'a plus le droit de le faire que tous les trois ans. " Avant, on pouvait rentrer au pays tous les ans, maintenant tout a changé et on doit attendre trois bonnes années pour fouler de nouveau le sol de notre chère patrie et de retrouver notre famille ", témoigne R.J qui laisse au pays sa femme et ses deux enfants âgés respectivement de 5 ans et d'un an. " Mon premier souhait est d'avoir ma petite famille que j'aime beaucoup auprès de moi, mais pour le moment, c'est encore du domaine de l'impossible car je n'ai pas le choix. Si je veux ma famille, je perds mon emploi " 
Droit
Bref, comme ils sont libres de rester au pays ou de continuer à vivre à Maurice, ces travailleurs malgaches ont le droit de faire ce qu'ils veulent. Seulement, le gouvernement, à travers l'Ambassade, doit travailler pour parvenir à améliorer leurs conditions de travail. Est-ce trop demander, Monsieur l'Ambassadeur ?
En tout cas, les travailleurs malgaches à Maurice commencent actuellement à avoir de l'espoir puisque l'actuel Ambassadeur malgache à Maurice SEM Bruno Ranarivelo a déjà pris l'initiative de visiter une entreprise franche et de s'enquérir de la situation de ses compatriotes. Par ailleurs le ministre des Affaires Etrangères le Général Marcel Ranjeva a profité de son séjour à Maurice pour voir de près ces cas sociaux malgaches depuis longtemps en attente de conditions de vie dignes d'un être humain.


NOSINTSIKA   22/01/2003

LIVRE : Le premier qui dit la vérité... Par Christian Lehmann, le 21/01/2003 
Nous publions ci-dessous quelques extraits du dernier livre de M. Kouchner,
ancien ministre de la santé du gouvernement Jospin.

"J'étais attentif à toutes les interventions de politique étrangère, ma passion. A chaque Conseil, le ministre des Affaires étrangères fait son " tour du monde ". Avec la cohabitation, dans ce domaine partagé, il s'agissait d'arrondir les angles."
"Avec talent et érudition, Hubert Védrine soutenait des thèses que je n'approuvais pas toujours, dont le réalisme frôlait souvent le cynisme.
J'aimais l'écouter. Considération et amitié ne signifient pas forcément adhésion. Hubert ne partage pas mon point de vue sur le devoir d'ingérence, ni même sur le droit qui en découle. La cohabitation ne lui permettait pas de s'exprimer en toute franchise. Lionel Jospin était souvent en phase avec son ministre des Affaires étrangères : une claire conscience des limites de la France, une indépendance teintée de souverainisme, la méfiance vis-à-vis de l'Amérique, un goût limité de l'Europe. J'aurais voulu plus de panache, un attachement maniaque aux droits de l'homme et moins de réalisme. On attend une telle posture de la France. Le reste, y compris l'intendance et l'adhésion populaire, suit alors plus facilement."
"Je me souviens de la longue crise à Madagascar entre Ravalomanana et l'ancien président Ratsiraka. Les ONG établies sur place depuis des dizaines d'années hurlaient toutes au scandale, de Médecins sans frontières à Amnesty International; les admirables prêtres installés sur l'île dénonçaient unanimement Ratsiraka le tyran, qui avait assassiné nombre de ses concitoyens, contraint des Malgaches à l'exil, restreint les libertés, démoli l'économie de son pays. Le peuple malgache ne voulait plus d'un des
derniers staliniens du monde, pourtant élu président " régulièrement ". Et la France ne faisait rien. Chaque fois, le ministre des Affaires étrangères ou le ministre de la Coopération répétait " On ne sait pas. Il faudrait qu'il accepte un troisième tour... "
"Après que les Américains eurent précipité les choses, nous avons volé au secours de l'évidence, Villepin a vite fait un saut à Madagascar. Que de temps perdu pour une politique dont l'antiaméricanisme et le conservatisme vis-à-vis de l'Afrique restent déterminants. J'enrage que nos positions s'effritent tant chez nos compagnons africains, francophones ou anglophones."

NOSINTSIKA antananarivo , alarobia 22 janoary 02
Vu sur MBS ce soir (JT de 20 h et 21h)
ACTUALITE PLUVIEUSE 
Les pluies diluviennes qui persistent depuis bientôt 3 semaines sur Tana et ses environs ont provoqué la précarité pour plus de 3.500 habitants de Tana devenus sinistrés maintenant , selon les statistiques de la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) . Ces derniers habitaient les quartiers inondés situés dans les zones basses (comme Andohatapenaka) , voisines des digues qui sont désormais ouvertes pour certains (comme Anosizato, Ankadikely Ilafy , ... ) .
Un dispositif d'urgence a été mis en place , mais les ressources demeurent limitées : on a vu ainsi l'établissement rapide des tentes dont les surfaces sont insuffisantes pour le nombre de personnes dans le besoin et le sol non couvert . Le Ministre de la Santé en visite sur un des sites recueillant des sinistrés a livré des couvertures et des biscuits énergétiques .Les médicaments sont en manque alors que les maladies transmissibles (comme les maladies pulmonaires) commencent à apparaître . Le soutien de tous est sollicité par la CUA , du simple habitant au bailleur de fonds. Les sapeurs pompiers ne sont pas en reste et ont déclenché le plan ORSEC (Organisation des secours) : ils ont déjà procédé à la démolition de 55 habitations , à la demande technique ou non du propriétaire . 
La surveillance des crues (hauteur d' eau , débit en m3/s ) est effectuée par l'Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine ou APIPA ( Ambohimanambola , Anosizato, Ampitatafika , Bevomanga , ... )
Site web : http/takelaka.dts.mg/apipa 
Nous n'avons pas de nouvelles des autres régions du pays car la pluie sévit un peu partout , notamment à Fianarantsoa 
Merci de suivre l'évolution des effets de ce cataclysme quotidiennement sur les sites des journaux quotidiens , pour de plus amples informations . 
ACTUALITE PARLEMENTAIRE (suite ) 
TEXTES EN VIGUEUR
Selon l'article 12 du règlement intérieur (RI) en vigueur de l'AN , le bureau de l'AN comprend un Président , 12 vice-Présidents et 2 Questeurs .
Mode d'élection de ce BP dans l' article 13 : Ils sont élus au scrutin secret uninominal à deux tours : le premier tour à la majorité absolue , le second tour à la majorité simple entre les 2 candidats ayant reçu le plus grand nombre de voix au premier tour .
Le scrutin a lieu séparément pour chacun des postes . Les candidatures pour le poste de Président sont déposées auprès du bureau d'âge , une heure au moins avant l'heure fixée pour le scrutin . 
En cas d' égalité des voix , le plus âgé est élu . 
Les membres sont élus pour la durée du mandat . Toutefois, ils peuvent être démis de leurs fonctions rspectives de membres de bureau pour motif grave par un vote des deux tiers des députés . Il est pourvu aux vacances individuelles suivant la même procédure
L'élection du Président de l'AN est proclamée par le Président d' âge . Ce Président entre immédiatement en fonction .
L'léection des autres membres du BP est proclamée par le Président de l'AN . Ce Bureau entre immédiatement en fonction .
Selon l'article 23 du même RI , le Président est le chef de l'administration de l'Assemblée Nationale .
Il est l'ordonnateur du budget de l'Assemblée . Il ne peut déléguer ce pouvoir qu'à un des Vice-Présidents (...) .
Les Questeurs disposent de l'administration de l'AN .
Le Premier Questeur est le Gestionnaire de Crédits et du Personnel de l'Assemblée . Il est chargé de l'élaboration et l'exécution du budget . En cas d'empêchement , l'intérim est assuré par le deuxième Questeur .
Le second Questeur est chargé des relations publiques et des affaires législatives .
Selon l'article 25 du RI ,chacun des 6 vice-Présidents est responsable de l'un des domaines ci-après :
1. Juridique, Sécurité et Défense Nationale
2. Des Relations avec l'Extérieur
3. Economique et Financier 
4. Social et Culturel
5. Infrastructures
6. Environnement et Tourisme 
Les 6 autres vice-présidents sont responsables du suivi , de la mise en place et du développement des Provinces Autonomes.
Ce sont là les textes en vigueur .
Les décisions et choix (élections) pris depuis hier jusqu'à aujourd'hui sont les suivants :
Composition du BP pour 5 ans en principe :
Président du BP et donc de l'AN : M. Jean Lahiniriko , député TIM de Betioky Sud (et non de Toliara)
Premier Questeur : Raharinaivo Andrianatoandro , député TIM d'Ambohidratrimo ( ancien cadre de banque , un des Responsables de la gestion chez TIKO)
Deuxième Questeur : Betkou Aimé , député TIM de Sakaraha
Vice-Président pour la province d'Antananarivo : Mamy Rakotoarivelo ( TIM 3è arrondissement de Tana)
Vice-Président pour la province d'Antsiranana : Jaosoa Jean Pascal 
Vice-Présidente pour la province de Fianar : Mme Ramampy Zenaide (TIM Ambalavao)
Vice-Président pour la province de Mahajanga : Soalahy (TIM Mahajanga II)
Vice-Président pour la province de Tuléar : Razakanirina Mahefaritse (TIM Toliara II )
Vice-Président pour la province de Toamasina : Razoarimihaja Solofonantenaina (TIM Ambatondrazaka)
L'élection des Questeurs est passée avant celle des Vice-Présidents . En effet , le débat houleux de maintenir ou non 12 Vice-Présidents selon les textes a contraint le nouveau Président à avancer l'élection des Questeurs .
Aujourd'hui la liste de Vice-Présidents est sortie , réduite au nombre de 6 (un par province) : le choix est donc de réduire de moitié ce poste de VP . Il reste la redistribution des attributions , telle que le stipule l'art. 25 du RI .
Reste aussi la question de la légalité de ce changement dans l'application des textes , qui satisfera les partisans de la non-gabegie et de l'austérité , mais mécontenteront les "légalistes" .
(fin de ce flash infos .)
A bientôt ,
Fara Pierre Bernard

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 Midi Madagasikara 25/01/03
Développement rapide: Sylla lance un appel à l'unité
Le projet de loi sur la corruption bientôt en préparation

Un programme de mise en œuvre dela politique générale de l'Etat, déjà présenté à l'Assemblée nationale le 26mars 2002, le 07 juin 2002 et le 16 juillet 2002, réactualisé. C'est ce qu'aprésenté hier au palais de Tsimbazaza, le Premier ministre Jacques Sylla. Lequela annoncé que le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) quireflètera la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté dans laquelledoivent s'insérer les stratégies et plans d'actions sectoriels est en cours definalisation. Le Chef du gouvernement a été clair hier: le développement deMadagascar est l'affaire de tous. Il a lancé un appel à l'unité, notamment dansla réalisation des actions.
Val A. 
Généralement, le gouvernement entend maintenir le cap en ce qui concerne la mise en place de la bonne gouvernance. Des objectifs ont été ainsi définis dont la lutte contre la corruption dans tous les domaines, la mise en place d'une Justice rapide, accessible et crédible, l'amélioration des conditions de protection et de sécurité des personnes et des biens, transparence, rigueur, rapidité et efficacité dans la conduite des affaires nationales, aussi l'obligation de rendre compte. Jacques Sylla a indiqué sur ce point particulier point la lutte contre la corruption qu'un projet de loi sera bientôt en préparation.
Refonte
Mais les actions à entreprendre y afférentes, comme mesures d'accompagnement, sont les suivantes : Inspections et enquêtes systématiques des juridictions ; poursuite de la mise en place de la police de proximité en milieu urbain et couverture sécuritaire en milieu rural ; surveillance du littoral et des frontières et protection civile ; renforcement des organes et des institutions de contrôle (Inspection générale de l'Etat, Contrôle financier, Commissions des marchés, Cour des comptes, Tribunaux administratifs et financiers); transparence et amélioration dans la gestion économique et financière de l'Etat (production des informations socio-économiques et financières ainsi que des projets de lois de règlement, poursuite des travaux de refonte du plan comptable général, extension du système informatisé de gestion intégrée des finances publiques, renforcement de la gestion et des traitements informatisés de la solde et des pensions).
Imputabilité
Le Premier ministre a également annoncé hier " la reprise de la réforme de la fonction publique, tels les droits et obligations des agents de l'Etat, et allègement des procédures administratives (rapidité, discipline, imputabilité dans les actions, obligation de résultats). En tout cas, la synergie de toutes ces actions permet au pays de bien mener sa politique en matière de lutte contre la corruption. Le président de la République a déjà indiqué que la Banque mondiale reste très intéressée par cette lutte et elle est prête à contribuer dans tout programme (d'ailleurs, elle l'a déjà fait) dont l'objectif est de réduire, sinon d'éradiquer la pratique de la corruption à Madagascar. 
Amélioration du code électoral propose le CNE 
Le séminaire du Conseil National Electoral, qui s'est tenu à l'hôtel Hintsy, a pris fin hier. Durant deux jours, les différentes entités (observateurs nationaux, partis politiques, partenaires techniques et financiers…) invitées à cette rencontre se sont penchées sur le thème " le CNE : bilans et perspectives après les élections législatives du 15 décembre 2002 ". 
Dominique R. 
Tous les participants à ce séminaire ont été tous unanimes sur le maintien du CNE, dont la mise en place d'un secrétariat permanent. Les pouvoirs de cet organisme doivent être aussi renforcés. Les différentes entités ont également proposé l'amélioration du code électoral, notamment, la transformation des effractions électorales, en flagrant délit. Ceci dans le but de sanctionner immédiatement ceux qui ont commis des délits, en matière électorale.
Garant 
Il a été aussi décidé au cours de ce séminaire, l'amélioration de la communication interne du CNE, notamment par des formations et des campagnes de sensibilisation. C'est certainement, l'une des raisons pour laquelle, des bureaux de liaison ont été institués au niveau des Fivondronana, qui ont pris le nom de Bureau Local Electoral de liaison (BLE). Rappelons que le CNE est le garant moral de l'authenticité du scrutin et de la sincérité du vote. Il est également chargé de superviser toutes les opérations relatives au bon déroulement des élections et des consultations populaires.
Le Gouvernement à Tsimbazaza : Les députés préoccupés par le développement rural
Le Premier ministre Jacques Sylla a présenté, hier matin, aux députés de Madagascar, nouvellement élus, le programme de son gouvernement. Après la présentation dudit programme dont l'objectif est de traduire en action la politique générale du pays en matière de développement, les députés ont profité de l'occasion pour parler de leur préoccupation quant aux différents axes de la politique gouvernementale. 
Didier Rambelo 
Les parlementaires qui ont pris la parole, hier au Palais de Tsimbazaza, ont affirmé que le programme, qui vient d'être présenté pour la quatrième fois à l'Assemblée Nationale, reflétait bien la politique de développement rapide et durable. Cependant, ils n'ont pas 


Midi Madagasikara, 23/01/03
6 Vice-présidents TIM à l'Assemblée
Tiako i Madagasikara a démontré sa suprématie, hier, à l'Assemblée nationale. En effet, les 6 sièges de vice-présidents de cette Institution ont été raflés par ce parti. Toutefois, un duel serré a été observé pour le cas de Mahajanga, entre Soalahy du TIM et Jao Jean du Rpsd. Au cours des élections d'hier, bon nombre des intervenants des autres partis, ainsi que les Indépendants, ont lancé un appel à l'ouverture à l'endroit de TIM. 
Dominique Ramiandrisoa 
La journée d'hier a débuté par la consultation de l'avis des députés sur le maintien des postes de 6 vice-présidents à la Chambre basse. Toutefois, la session ordinaire détermine s'il est nécessaire d'ajouter ou non les 6 autres sièges restants, a annoncé Lahiniriko Jean, le nouveau président de l'Assemblée nationale. A cet effet, un vote fut adopté, 112 voix ont répondu favorablement contre 1 et 7 abstentions. Malgré un débat intense avant-hier sur l'élection des 6 vice-présidents, finalement, les élections à ces postes ont eu lieu, hier. Les députés ont débuté leur vote par l'élection du vice-président, représentant le Faritany d'Antananarivo. Un candidat unique s'est présenté, Mamy Rakotoarivelo, sous les couleurs du Tiako i Madagasikara. Il a été élu par 109 voix sur 144 votants, et 35 blancs et nuls. Première victoire de ce parti qui sera renforcée et confirmée au fil des autres votes. Après le Faritany d'Antananarivo, ce fut au tour de la province autonome d'Antsiranana. Le TIM a présenté le député Jaosoa Jean Pascal, élu dans la circonscription de Sambava-B, pour le poste de vice-président (représentant le Faritany d'Antsiranana). Aucun autre candidat ne s'est présenté. Résultats des élections, l'ancien PDS de ce Faritany a obtenu 122 voix sur 144 votants, et 22 blancs et nuls.
Duel serré 
Pour la province de Fianarantsoa, deux candidats étaient en lice. Il s'agit de Ramampy Marie Zénaïde Lechat (TIM) et Malazamanana (Rpsd). C'est la candidate du TIM qui est sortie victorieuse en obtenant 77 voix sur 139 votants, contre 56 pour Malazamanana et 6 blancs et nuls. Pour le cas de Mahajanga, on a assisté à un duel serré entre Soalahy du TIM et Jao Jean du Rpsd. Sur les 139 votants, Soalahy a obtenu 74 voix contre 61 pour Jao Jean et 4 blancs et nuls. A un certain moment, le candidat de TIM fut talonné par l'élu du Rpsd. Pour le Faritany de Toliara, seul Razakanirina Mahafaritsy Samuel du TIM s'est présenté. Il a obtenu 106 voix sur 141 votants et 35 blancs et nuls. Quant à la province de Toamasina, Razoarimihaja Solofonantenaina du TIM a largement remporté la victoire face à Ndahimananjara née Randrianarison Bénédicte Anita. Le premier s'est vu gratifier de 91 voix sur 144 votants contre 52 voix pour la seconde et 1 vote blanc et nul. Que ce soit Marson Evariste, Faharo, Saina Michel de Toamasina Tonga Saina, ainsi que d'autres députés qui ont pris la parole, ils ont fait un appel à l'ouverture, à l'endroit de Tiako i Madagasikara. Un appel qui n'a pas eu d'écho. En se basant sur les élections des membres du Bureau permanent de l'Assemblée nationale, on peut conclure que le TIM a réalisé un grand chelem. 
PAS DE 4x4 POUR LES NOUVEAUX DEPUTES ! 
De 12 dans la précédente législature, le nombre de vice-présidents vient d'être réduit de moitié, par souci d'économie selon le groupe parlementaire TIM qui fait désormais la loi dans les travées de la Chambre basse. Dans le cadre de cette politique d'austérité, les contribuables qui souhaitent une meilleure utilisation de leurs impôts et les électeurs qui ont voté pour le changement, estiment que les 156 membres de la Chambre basse ne devraient plus avoir droit chacun, à un 4x4. Payé au prix fort par l'Etat et cédé avec une importante remise au député qui en acquiert de surcroît, la propriété. Et dont l'utilisation ne se limitait pas, mais pas du tout, à l'exercice de son mandat. 
R.O. 
Contrairement à l'Etat qui a accordé depuis la première législature de la Troisième République, des facilités de paiement, aux députés, la plupart des concessionnaires sinon tous, exigent des paiements cash. De toute façon, même avec des possibilités de traites, l'acquisition de 156 véhicules tout terrain ne peut qu'obérer gravement les caisses publiques. Et pour cause, le 4x4 le moins cher sur le marché - un pick-up double cabine 5 places - coûte un peu moins de 200 millions TTC. En somme (et quelle somme !), il faudra débourser dans les 30 milliards pour tous les membres de l'Assemblée nationale dont quelques-uns en seront à leur deuxième ou troisième 4x4. Acquis avec des paiements échelonnés sur toute la durée du mandat, c'est-à-dire sur 5 ans. En sus de la réduction à eux accordée au détriment des finances de l'Etat.
1 milliard 
Ces 30 milliards représenteraient presque les 3/4 des dépenses prévues dans la loi de Finances 2003 au titre de l'Assemblée nationale qui se chiffrent à 43, 164 milliards. Dans le budget général, au chapitre des opérations hors solde de la Chambre basse, juste 1 milliard est alloué à la rubrique matériel de transport. Contre 4,8 milliards pour les carburants, lubrifiants et combustibles toujours dans le budget de la Chambre basse qui supporte évidemment d'autres charges permanentes comme l'eau et l'électricité, les PTT, les loyers ou autres. Au titre des opérations d'investissement (PIP), les 1,475 milliards inscrits dans la loi de Finances 2002 pour l'achat de matériel et outillages n'ont pas été reconduits dans la loi de Finances 2003 prise par voie d'ordonnance (en l'absence de la Chambre basse) qui ne prévoit donc pas d'enveloppe spécifique pour l'acquisition de 156 véhicules tout terrain pour les députés nouvellement élus, à moins de trouver un artifice budgétaire.
Corruption 
De toute façon, l'histoire des 4x4 est liée à la fameuse majorité à géométrie variable. Francisque Ravony, le premier et dernier PM à avoir été élu par l'Assemblée nationale, avait avoué par la suite que les 4 x 4 étaient destinés à amadouer pour ne pas dire à acheter les députés. Maintenant que le régime n'est plus semi-parlementaire mais présidentiel voire présidentialiste et que l'Exécutif dispose d'une majorité écrasante dans les travées de l'Hémicycle, pareil marché (assorti de 10% de commission) assimilable à une forme de corruption active d'un côté et passive de l'autre, n'a plus sa raison d'être. Qui plus est, au nom du "fahamarinana" et du "fahamasinana". Mais aussi au nom du principe sacro-saint de l'égalité de traitement entre les deux Chambres du Parlement, car jusqu'à preuve du contraire, les 90 sénateurs n'ont pas été dotés chacun, d'un 4x4. Ce qui ne les a pas empêchés d'aller sur tous les terrains.
Riz : hausse des prix à cause des pluies
Les fortes précipitations de ces derniers jours ont conduit à une hausse des prix des produits agricoles, en général, et du riz, en particulier. 
Salomon Ravelontsalama 
3000 FMG le kilo. C'est actuellement le niveau des prix du riz actuellement. Un niveau que personne n'osait imaginer sitôt la crise terminée, car la précédente campagne était bonne pour assurer une période de soudure moyenne.
En une semaine pourtant, les prix ont progressé d'environ 300 FMG par kilo. D'après les riziers, cette hausse est principalement causée par les fortes pluies même si durant la période, on enregistre annuellement une hausse des prix. " Le marché du riz est comme tous les marchés, le côté psychologique prime sur tous les autres facteurs ", explique-t-on.
Selon les professionnels, les cargaisons de riz importé sont assez conséquentes pour assurer l'approvisionnement de la population au même niveau de prix qu'en période normale. Au cours d'une intervention télévisée au début de l'année, un responsable du ministre du Commerce avait du reste confirmé l'analyse en dévoilant l'existence de l'équivalent de 3 mois de consommation en stock. Une quantité jugée suffisante si l'on y ajoute la première récolte ( le " vary aloha ") sur les hautes terres.
Les pluies ont cependant tout remis en cause et une bonne partie de cette première récolte est tout simplement perdue. " Cette récolte étant perdue, les professionnels anticipent par ailleurs sur les difficultés d'approvisionnement à cause des pluies qui risquent de couper bien de routes, les prix augmentent donc automatiquement ", ajoute-t-on. A suivre ce raisonnement, les prix du riz risquent donc d'augmenter davantage si les pluies continuent de tomber. Un schéma d'autant plus catastrophique pour le budget du ménage parce que d'une part, la saison des pluies est loin de se terminer, et d'autre part, les prix du riz tirent à la hausse les prix des autres produits.
C'est le cas notamment des légumes qui servent par les temps qui courent, notamment durant le plus long mois de l'année qu'est janvier pour les foyers, de substitution à la viande. Celle-là même qui se fait rare sur le marché après que les prix ont baissé, du moins par rapport à l'année dernière.
A riz cher et sans viande, le Malgache risque-t-il d'être privé de son plat quotidien ? Toujours est-il qu'un malheur ne vient jamais seul, comme on le dit : le prix du charbon de bois indispensable à la cuisson a aussi augmenté. Depuis une semaine, le sac se négocie entre 25 000 et 30 000 FMG. Cette hausse s'explique également par les fortes pluies même si en pareille période, il y a une augmentation saisonnière du prix de ce combustible.
Ce dont souhaite tout le monde est donc de voir les pluies se tarir un tant soit peu pour éviter la multiplication des dégâts. Car en dehors des pertes de récolte et des destructions de maisons, une éventuelle non-maîtrise de la hausse des prix risque de perturber tout le programme économique de l'Etat. En décidant de réduire le taux directeur de la Banque Centrale à 7%, le régime tablait sur un taux d'inflation de 5% (ce qui rendrait la décision monétaire dans les normes, le taux directeur étant fixé généralement à 2 points au-dessus du taux d'inflation). Quelles mesures prendrait-on pour éviter la hausse des prix ?


LE JIR - ARTICLE DU 22/01/03
Inondations meurtrières à Antananarivo
Au moins quinze personnes sont mortes à Madagascar et quelque 5 400 autres sinistrées hier, à la suite de la montée des eaux consécutive à des pluies torrentielles, autour d'Antananarivo, a-t-on appris auprès du comité national de secours (CNS).
La météo malgache a annoncé la persistance de ces grosses pluies jusqu'à demain et dit craindre dans les prochains jours la montée des eaux des rivières autour de la capitale et des grandes agglomérations dans les provinces. Selon les services techniques, ces pluies ont provoqué d'importants dégâts sur les habitations des bas quartiers de la capitale et des grandes villes, notamment Fianarantsoa et Toamasina. "Par sinistrés, on entend les personnes qui doivent quitter leur domicile, soit que leur maison est inondée, soit qu'elle s'est écroulée", a précisé Lucile Randrianarivelo, secrétaire général du CNS. "Il y a 2 400 sinistrés pour la seule commune urbaine d'Antananarivo et près de 3 000 pour les zones rurales de la périphérie", dont les habitants sont essentiellement des riziculteurs, a-t-elle poursuivi.Cette situation est la conséquence des fortes pluies de ces quinze derniers jours sur l'ensemble de la province d'Antananarivo et de la montée des eaux des rivières Ikopa et Sisaony qui entourent la capitale. Les sinistrés sont recueillis, hébergés et nourris dans des camps de toile dressés par le CNS en divers quartiers d'Antananarivo. "Malgré les ordres d'évacuation des habitants des zones de la rive gauche de l'Ikopa actuellement inondées, beaucoup refusent encore d'évacuer", a précisé le général Victor Rahajaharizafy, président du comité régional de secours pour la province d'Antananarivo. Le Grand Tana, qui comprend la commune urbaine et sa banlieue dans un rayon d'environ 5 km est peuplé de 1,5 million d'habitants. Le niveau des eaux autour d'Antananarivo est "préoccupant", a estimé le général, précisant toutefois qu'"aucune digue de protection de la capitale n'avait cédé".
Madagascar : Un test de dépistage rapide de la peste
Les scientifiques de l'institut Pasteur de Madagascar ont mis au point un test de dépistage rapide de la peste, d'ores et déjà opérationnel, a annoncé en début de semaine le ministère malgache de la Santé. Sur le même principe, les chercheurs expérimentent également un test identique pour le choléra
Le test "sur bandelettes", mis au point et évalué en avant-première mondiale dans les instituts Pasteur de Madagascar et de Paris, permet désormais de dépister cette maladie au chevet des patients, en une quinzaine de minutes. Le test est très facile d'utilisation et permet de détecter aussi bien la peste bubonique que la peste pulmonaire. La simple mise en contact d'un prélèvement avec une bandelette capable de détecter la présence d'un antigène spécifique du bacille de la peste permet de poser un diagnostic fiable en un quart d'heure, au lieu d'une à deux semaines avec les méthodes classiques utilisées jusque-là par les laboratoires et les médecins. Il est ainsi possible de donner l'alerte très rapidement et d'engager les mesures de lutte qui s'imposent. "Il s'agit d'un grand pas en avant dans la lutte contre la peste qui, en l'absence d'un traitement précoce, peut tuer le malade en quelques jours", se sont félicitées les autorités sanitaires malgaches. Ces bandelettes de diagnostic rapide ont été évaluées avec succès au laboratoire français de l'Institut Pasteur à Paris et sur le terrain par l'institut Pasteur de Madagascar. 
DIAGNOSTIC RAPIDE
Les deux centres collaborent avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la lutte contre la peste. A la demande du ministère de la Santé, qui a décidé d'inclure l'utilisation des bandelettes dans son programme de lutte contre la peste, la Banque mondiale a accordé un financement pour la mise en place d'une unité de production à l'institut Pasteur de Madagascar. Une petite unité de production de ce test est déjà en place à l'Institut Pasteur et au laboratoire central de la peste du ministère malgache de la Santé. Elle permet la fabrication annuelle des quelque 5 000 à 10 000 kits de tests et de matériel de prélèvement nécessaires au pays. Sur le même principe, les chercheurs de l'institut ont également mis au point des bandelettes pour le diagnostic rapide du choléra, "en cours d'évaluation sur le terrain", a ajouté le ministère.


EXPRESS DE MADA mercredi 22 janvier 2003
UN "MPIANDRY" AU PERCHOIR : JEAN LAHINIRIKO ÉLU POUR PRÉSIDER À TSIMBAZAZA
Le scénario, connu de certains observateurs sérieux, s'est déroulé hier au palais de Tsimbazaza très exactement comme prévu. La session spéciale de la nouvelle Assemblée nationale a porté à sa présidence l'ancien ministre des travaux publics, Jean Lahiniriko, 50 ans, marié, père de trois enfants, ingénieur de génie civil, élu député de Betioky-Sud le 15 décembre dernier avec 56% des voix. Et membre influent, comme "mpiandry" (berger), de l'Eglise luthérienne de Madagascar (FLM), membre du Conseil des églises chrétiennes de Madagascar. 
Le vote, à bulletins secrets, a (presque) répondu par 113 voix en faveur de Jean Lahiniriko sur 146 votants au choix présumé du chef de l'Etat qui voit ainsi, à la fois, l'équilibre confessionnel et ethnique rétabli dans les institutions de la République. 
Il n'y a pas eu de suspense puisque les autres postulants déclarés, MM. Paraina Auguste et Marson Evariste, se sont désistés, tandis que M. Raharinaivo, président du "TIM" présidentiel est porté à la questure comme il le souhaitait. Ainsi le président Ravalomanana aura-t-il l'oeil sur la gestion financière de la nouvelle législature, ce qui devrait normalement limiter l'appétit des nouveaux députés. 
Trente trois députés ont donc voté "blanc", ce qui est 7 de plus que les 26 députés n'appartenant pas à la mouvance présidentielle, à savoir les élus "indépendants" (17), Arema (3), TTS (3), MFM (2) et Leader Fanilo (1). Sept élus du "TIM" et de la "Firaisankinam-pirenena" qui n'ont donc pas suivi la consigne de vote, parmi lesquels on peut vraisemblablement compter les 5 députés du RPSD puisque leur président national Marson Evariste n'a finalement pas pu réaliser son souhait d'accéder au perchoir.
Sommet de l'Union africaine les 2 et 3 février 
Le ministre des Affaires étrangères, le général Marcel Ranjeva, a demandé à l'Union africaine de "préciser" le destinataire de la note verbale invitant Madagascar au sommet prévu à Addis Abeba les 2 et 3 février prochains. A l'issue de la cérémonie des voeux du corps diplomatique, le chef de la diplomatie malgache a estimé que l'invitation de l'Union africaine est "trop vague". Le général Marcel Ranjeva admet que la même note a été adressée à tous les pays membres mais rappelle que Amara Essy, ancien secrétaire général de la défunte Oua, président intérimaire de la Commission de l'Union africaine, avait clairement destiné son message de voeux à "SEM Ravalomanana, président de la République de Madagascar". En clair, la diplomatie malgache exige des signes forts de reconnaissance. Soutenu par la validation des législatives par la communauté internationale -ce qui met un point final à la question de la légalité et de la légitimité du nouveau régime- Madagascar ne veut pas céder sur l'essentiel face à l'Union africaine. A entendre le ministre Ranjeva, le chargé d'affaires de l'ambassade malgache à Addis Abeba a été chargé de repercuter le message. Madagascar attend une confirmation formelle "adéquate" de l'invitation avant de donner suite. "Nous voulons éviter tout malentendu". Madagascar a été frappé à une époque, d'une mesure de suspension dans le cadre du conflit postélectoral. Le ministre des Affaires etrangères a été néanmoins confiant et devait révéler qu'aucun écho désobligeant n'a été enregistré depuis le continent à propos des législatives pour lesquelles l'Union africaine avait dépêché deux émissaires qui ont travaillé en étroite liaison avec la mission européenne d'observation électorale. "Nous espérons que la raison l'emportera sur la passion". 
Voeux du corps diplomatique 
"Let bygones be bygones", Le passé appartient au passé. Le général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, a emprunté l'anglais pour expliquer Madagascar au corps diplomatique venu hier présenter leurs voeux au chef de la diplomatie malgache. Le devoir de mémoire ne doit pas "rouvrir des blessures et briser l'élan vers la réconciliation nationale" a t-il déclaré, suivant l'exemple perçu à Ambohitsorohitra où le président Ravalomanana ne s'est pas étendu sur "une année douloureuse pour Madagascar". Il s'est refusé à tout triomphalisme alors que la reconnaissance du nouveau régime malgache par la communauté internationale, s'est manifestée de façon éclatante par la présence de tous les représentants diplomatiques et des organismes internationaux. La présentation des voeux est le jour de gloire de tous les ministres des Affaires étrangères de la planète. Il a expliqué que le nouveau dispositif diplomatique de Madagascar signifie une orientation de sa politique de relations internationales vers l'éradication de la misère, de la famine et de toutes formes d'injustices, "une logique qui s'inscrit dans celle du développement rapide et durable". Le général Marcel Ranjeva a développé les thèmes d'une meilleure répartition des richesses de la planète et d'une assistance technique et scientifique plus équitable et que le village global ne doit pas se réduire à l'hégémonie des grands groupes. Le ministre des Affaires étrangères a évoqué la situation géostratégique de Madagascar qui lui offre des opportunités pour "un rôle leader" dans la sous-région tant dans la lutte contre le terrorisme que par l'exemple d'avancées démocratiques.
Entre les lignes
o Marson Evariste, président du parti Rpsd et un des leaders du "Firaisankinam-pirenena" ne sera pas ambassadeur en Italie. Son décret de nomination signé par le président Ravalomanana en octobre 2002, vient d'être abrogé en conseil des ministres. Marson Evariste, un moment candidat sérieux au perchoir de Tsimbazaza, restera simple député de Madagascar élu à Vohipeno. A suivre. 
o Davida Rajaon, ancien ministre de l'Industrialisation et de l'artisanat, devient "Chief of staff" de la présidence de la République. L'organigramme d'Ambohitsorohitra semble connaître une sérieuse recomposition. Ce poste avait déjà été créé quand le président Ravalomanana avait monté son équipe de premier magistrat de la capitale. Il n'avait pas eu le temps de fonctionner mais il semble que la nomination de Davida Rajaon, "chargé du suivi de l'exécution du Programme économique", corresponde aux nouvelles orientations de la mission de la présidence. Le budget d'Ambohitsorohitra a été considérablement revu à la hausse. 
o Thierry Raveloson présidera à la cérémonie de présentation des voeux, vendredi prochain, au palais de la province de Toliara. Le gouvernement a ainsi refusé de donner suite à sa demande de relève et l'a reconduit à la tête de la délégation spéciale de la Province autonome du Grand sud. Un important remaniement dans la composition de la délégation spéciale serait imminent, après les orages des législatives. L'heure est à l'entreprise du développement. Le gouvernement vient de déblayer le terrain devant un jeune Pds somme toute plus développeur que politique.
Madagascar - Comesa 
L'intégration de Madagascar au sein de l'organisation continentale dénommée Comesa (Common market for eastern and southern Africa ou Marché commun de l'Afrique de l'Est et australe) commence à donner des signes de coopération véritable. C'est ce qu'on peut tirer de la rencontre d'hier, entre le ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Yvan Randriasandratriniony et le secrétaire général du Comesa, Erastus Mwencha. 
En effet, ce dernier a souligné que le riz et le maïs sont les principaux produits qui intéressent le Comesa à Madagascar. Si ces produits sont importés d'Asie, le secrétaire général a insisté sur la nécessité de l'exportation du maïs vers l'Afrique où se trouvent les plus grands consommateurs (Malawi…). Et dans le même chapitre, il a également déclaré que le Comesa était prêt à aider Madagascar à surveiller de près l'impact de l'utilisation des produits chimiques sur l'environnement . 
De même, le Comesa est prêt à aider le pays pour les études de développement des filières, pour la publication de statistiques utiles à la production ainsi que l'envoi de techniciens malgaches pour effectuer des stages aux États-Unis. 
En matière de normes, Erastus Mwencha a déclaré que ceux des pays membres du Comesa font aujourd'hui l'objet de comparaison afin de voir quelles en sont les différences, afin de pouvoir arriver à des normes finales et communes.
Vie économique dans le sud 
Ces derniers mois, la situation dans le Sud connaît des hauts et des bas, suivant les précipitations enregistrées dans diverses régions contrôlées par le Sap (Système d'alerte précoce). 
Les marchés étaient approvisionnés principalement en céréales, dont le maïs et le riz venant hors de la zone, notamment d(Andranovory, d'Isoanala et de Toliara II, et dans une moindre mesure, de la zone. Par rapport à la normale, la disponibilité des produits vivriers dans la majorité des communes avait baissé depuis novembre, à l'exception du manioc où elle était importante dans plus de 90% des communes. 
Une cargaison de 730 tonnes de riz a été débarquée à Tolagnaro en fin novembre. Cette arrivage améliorera la disponibilité de cette denrée sur le marché, et fera baisser le prix durant les mois à venir. 
Pour les bovidés, la quantité de bétail mis en vente sur les marchés a augmenté par rapport à l'année dernière. Une campagne de vaccination des bovidés a été lancée par le gouvernement pour améliorer l'état de santé du bétail.

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