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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Hello again....  TetezamitaKely souhaite 

 Joyeuses fêtes à tous les amis

et ses meilleurs vœux pour 2003

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

LE JIR - ARTICLE DU 17/01/03
oBREVES MADAGASCAR : les objectifs 2003 de la Banque mondiale
Le représentant de la Banque mondiale (BM) à Madagascar, Hafez Ghanem, a présenté hier matin ses perspectives pour la relance de l'économie malgache. La BM a adopté une stratégie intérimaire d'assistance à la Grande Ile, à partir du plan malgache pour la réduction de la pauvreté et un développement rapide. Son portefeuille comprend quinze projets et deux nouveaux décidés en novembre 2002 pour 600 millions de dollars américains disponibles et qui doivent être déboursés à court et moyen terme. 22% de ce portefeuille sont affectés aux secteurs sociaux, 28% aux infrastructures, au transport et à l'appui à la production, 39% au développement et à l'environnement et 11% pour l'appui institutionnel.


clicanoo  17 janvier 2003
Remaniement gouvernemental à Madagascar 

Dix-sept ministres conservent leur maroquin 
Le Premier ministre malgache, Jacques Sylla, a présenté un nouveau gouvernement de 22 ministres, dont 17 figuraient déjà dans sa précédente équipe, hier après-midi au palais présidentiel d'Ambohitsirohitra, à Antananarivo.
M. Sylla a formé cette fois une équipe exclusivement constituée de “techniciens” proches du président Ravalomanana et d'élus de son parti ou de ses alliés. Ensemble, ils disposent d'une majorité de 131 députés sur 160 à l'Assemblée nationale depuis les législatives du 15 décembre dernier. Le gouvernement précédent, formé par M. Sylla le 18 juin 2002, avait été ouvert à plusieurs sensibilités politiques de l'opposition, afin de contribuer à la réconciliation nationale.

La nouvelle équipe gouvernementale a un effectif légèrement réduit, 

avec 22 ministres contre 29 ministres et trois secrétaires d'État dans la précédente.

 Cette réduction répond à un souci d'économie et aux souhaits des bailleurs de fonds du pays. Elle s'accompagne de la création de “super-ministères”, généralement confiés à des ministres reconduits, y compris les officiers de l'armée ou de la gendarmerie qui s'étaient ralliés à M. Ravalomanana après avoir été proches de l'ancien régime.
C'est le cas du général Marcel Ranjeva, reconduit aux Affaires étrangères, et du général de gendarmerie Sylvain Rabotoarison, qui conserve l'Environnement, additionné des Eaux et Forêts. Jacques Sylla est considéré par les observateurs comme l’homme du consensus. “Il incarne un certain nombre d'attributs qui ne sont pas étrangers au consensus qui s'est fait sur sa personne. Catholique, de “bonne éducation”, on lui reconnaît, outre sa compétence, sa loyauté et son esprit d'équipe “, écrit Stéphane Jacob dans “Midi-Madagascar”.
UN VASTE RÉSEAU DE CONNAISSANCES
M. Sylla, nommé une première fois à la Primature en février 2002, a fait toutes ses études secondaires et supérieures à Madagascar. Avocat de formation, il a exercé son métier dans l'île et se constituer un vaste réseau de connaissances.
Nommé ministre des Affaires étrangères du président Zafy en 2001, il a repris ses habits judiciaires en 1996, où il a relancé sa carrière professionnelle comme avocat d'affaires dans la capitale. “Ce qui devait l'introduire dans le cercle des hommes d'affaires, tant à Madagascar qu'à l'étranger. Il consolide ainsi une réputation internationale, surtout forgée durant les trois années passées à la tête de la diplomatie malgache. Un poste qui était aussi celui de son père, Albert Sylla, sous la Ière République, jusqu'à sa disparition tragique en 1966”, écrit M. Jacob. Né dans l'île de Sainte-Marie (province de Tamatave), marié à Yvette Rakoto, père de quatre enfants, il a la double nationalité française et malgache. Licencié en droit, avocat de profession, sans appartenance politique marquée, il a toutefois été l'un des fondateurs de la section du CNOE (Comité national pour l'observation des élections) de Tamatave, organisme qui a joué un rôle prépondérant pour conforter Marc Ravalomanana dans la reconnaissance de sa victoire à la présidentielle 2001.


Tribune de Mada  17/01/03

M. RAVALOMANANA AU NOUVEAU GOUVERNEMENT: « AU TRAVAIL ! »
Mieux vaut tard que jamais: le gouvernement nouveau est arrivé ! 15 sont remerciés, 17 sont maintenus et 5 font leur entrée. A la lumière de ces chiffres, on ne sait exactement si le chef de l’Etat et le Premier ministre ont opté pour le changement ou la continuité. En tout cas, Marc Ravalomanana devait inviter le gouvernement à se mettre tout de suite au travail.
Le gouvernement Sylla IV comporte 22 ministres, contre 32 précédemment. 15 sont remerciés, tandis que cinq font leur entrée. 17 sont maintenus, des ministres qui constituent, outre le Premier ministre, la « task force» de Marc Ravalomanana.

 Au sein de cette nouvelle formation gouvernementale, aucun AVI, ni MFM ni RPSD, ce qui confirme les rumeurs qui circulaient ces derniers jours, selon lesquelles le chef de l’Etat entend, cette fois, privilégier les techniciens. En effet, les alliés politiques du TIM y brillent par leur absence. Autrement dit, M. Ravalomanana, malgré les pressions, a tenu jusqu’au bout. En intégrant d’autres partis dans le gouvernement, le président de la République savait, en fait, qu’un tel conglomérat ne lui laisserait aucune marge de manœuvre. On peut toutefois affirmer que la confection de ce nouveau gouvernement n’a pas été sans peine. 
Le souhait d’Ambohitsorohitra, est que ces 22 ministres soit l’équipe qui va gagner… Cette fois-ci, la fusée Sylla IV est enfin placée sur la rampe de lancement. En tout cas, c’est sur le plan économique que l’opinion jugera ce gouvernement. Doté d’un co-pilote plutôt aguerri et expérimenté, en la personne de Zaza Ramamdimbiarison, qui détient à lui seul quatre portefeuilles et non des moindres, le Premier ministre est condamné à réussir le décollage de la Grande île. 
AVEC LA BANQUE MONDIALE…
« Le peuple attend quelque chose et du concret de ce nouveau gouvernement». Le président de la République a donné le ton, hier, en présentant l’équipe de Jacques Sylla. C’était au palais d’Etat à Ambohitsorohitra où Marc Ravalomanana a clairement spécifié que « les tâtonnements, hésitations et tergiversations sont révolues». Et d’ajouter que « les ministres reconduits auront à continuer la tâche qu’ils ont déjà entamée tandis que ceux nouvellement nommés auront à s’imprégner, dans les meilleurs délais, du rythme de travail déjà imposé».
Et, dans le dessein d’étouffer les éventuelles polémiques inhérentes à la non reconduction de certains ministres, le chef de l’Etat a indiqué que « les récentes élections législatives ont fait ressortir un nouveau paysage politique qui doit refléter sur le nouveau gouvernement «. Plus, il a fait appel à ces ministres éconduits d’apporter leur contribution pour le développement du pays. En tout cas, M. Marc Ravalomanana devait rassurer les uns et les autres qu’aucune rancœur ou amertume ne devrait animer ces derniers: les partants. A l’adresse du Premier ministre, il a indiqué: « J’espère que vous pouvez maintenant s’atteler au redressement rapide de Madagascar».
A l’endroit, cette fois, de la presse, M. Ravalomanana a réitéré sa ferme volonté d’œuvrer pour que « les journalistes acquièrent encore plus de professionnalisme et de savoir-faire «. « Vous êtes les premiers responsables chargés d’informer le peuple. C’est à vous, de ce fait, de lui faire savoir que l’alternance démocratique est bien réelle dans notre pays», a-t-il continué. Le chef de l’Etat a révélé ensuite que, en partenariat avec la Banque mondiale, des journalistes vont incessamment être envoyés à l’extérieur pour y suivre des formations. 
Dans tous les domaines, «Madagascar doit être le leader dans la zone de l’Océan indien», a-t-il conclu.
Rolly M & Franck.R
LES NOUVEAUX MINISTRES
- RABENIRINA Jean Jacques ( Ministre du Travail et des Lois Sociales)
Né le 09 Juin 1961
FORMATION UNIVERSITAIRE
1998 Doctorat d'Anthropologie Sociale et Culturelle - Université de Bordeaux 2
Certificat International d'Ecologie Humaine et des Sciences Environnementales - Laboratoire d'Ecologie Fondamentale et Humaine - Université de Bordeaux 1
1995 DEA de Sociologie - Mention changements Socioculturels - Université de Bordeaux 2 1994 Maîtrise d'Ethnologie - Université de Bordeaux 2
1993 Certificat d'Ethnologie Générale de Bordeaux 2
1990 Licence ès lettres - Université de Tuléar - Madagascar
1989 DUEL 2 (Diplôme Universitaire d'Etudes Littéraires 2) - Université de Tuléar
1988 DUEL 1 - Université de Tuléar
1983 Baccalauréat Série A - Fort-Dauphin - Madagascar
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- MAHAZOASY Roger F (Ministre du Tourisme)
1990-1992 DEA et Ingéniorat en Gestion des Projets Industrielles
(ENSSPICAM - Marseille France)
1987 Ingénieur d'Etat en Chimie Industrielle de l'INHC Boumerdès-ALGERIE
1981 Baccalauréat Série C
Lycée Mixte d'Antsiranana
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- RAZAFIMIHARY Mejamirado (Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du secteur privé) 
Né le 14 juin 1949 à Tananarive - MADAGASCAR
ETUDES
1970 : Baccalauréat Second Degré Série E (Technique et Mathématiques)
1976 : Ingénieur de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts & Industries de Strasbourg
1978 : Administration des Entreprises à l'IAE (3ème cycle)
1981 : Commerce International à l'IECS (3ème cycle)
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- RAMANDIMBIARISON Zaza Manitranja (Vice-Premier Ministre chargé des Programmes Economiques, Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire)
Né le 12 décembre 1953
DIPLOMES:
Diplôme d'Ingénieur de l'Ecole polytechnique d'Antananarivo (Major de promotion)
Diplôme d' Ingénieur Civil des Ponts et Chaussées (ENPC PARIS FRANCE) - Option: Economie et Infrastructure
Diplôme en Management et Planification des Projets de Développement - University of Pittsburgh -
Membre agréé du Centre International des Grands Projets. Montréal - Canada
DOMAINES DE COMPETENCES
Maîtrise de la pratique en management public;
Etudes Economiques;
Développement du secteur privé;
Infrastructures
Compétence acquise avec la Banque Mondiale: Gestion budgétaire et mise en œuvre de l'approche programme; Participation du secteur privé; Développement en connaissance sur la Globalisation, Croissante et Pauvreté.
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- RABARISON JACQUIS H. (Ministre de l'Energie et des Mines)
Né le 19 Octobre 1950
FORMATION
1971 -1974 Ecole d'ingénieurs de l'lnstitut National des Sciences Appliquées (INSA) LYON
spécialisation "Génie Electrique"
1973 Université La Doua LYON
1969-1971 Ecole Préparatoire d' Ingénieur INSA LYON
1962-1969 Etudes secondaires au Lycée Galliéni Antananarivo
DIPLOMES
1974 Ingénieur INSA Lyon, spécialité " Génie Electrique "
1973 Licence Mathématiques
1971 Brevet de Technicien Supérieur (BTS) INSA Lyon
1969 Baccalauréat Série C Mention AB - Lycée Galliéni Antananarivo 
ECONOMIE: SITUATION ÉCONOMIQUE À MADAGASCAR 2001 - 2003
LE POINT DE VUE DE LA BANQUE MONDIALE

" Le taux de pauvreté est estimé à 75 % après la crise contre 69 % auparavant, soit une augmentation de 6 points.". C’est ce qui ressort de l’analyse de la Banque mondiale rapportée par Hafez Ghanem, hier, lors d’une séance consacrée à la présentation de l’appui de cette Institution en partenariat avec Madagascar. 
Pour simplifier, 3 Malgaches sur 4 sont donc pauvres. Le pays n’a jamais atteint ce taux. Et même au niveau du continent africain, Madagascar affiche un taux de pauvreté le plus élevé. 
Les plus touchés, selon la Banque mondiale, sont les petits paysans qui étaient déjà dans un extrême de pauvreté. A cela s’ajoutent les 150.000 hommes et femmes qui ont perdu leur travail pendant la crise. 
D’après Hafez Ghanem, la pauvreté à Madagascar est un phénomène rural. A l’exception de la province d’Antananarivo, les taux de pauvreté avoisinent 80 % voire 90% dans les 5 autres provinces. 
Mais qu’est-ce qui détermine la pauvreté ? " Elle est, selon la Banque mondiale, liée au niveau d’études atteintes. Elle baisse de 6 % si les élèves terminent la classe primaire et de 17 % s’ils atteignent le niveau secondaire et plus "
Le faible accès au transport est également un facteur déterminant. Il va de soi que les producteurs n’arrivent plus à écouler leurs marchandises pour manque d’infrastructure routière. 
Les rendements rizicoles diminuent au fur et à mesure que la population productrice se trouve éloigner de la route. 
Cette situation a été justifiée par la baisse importante du revenu national qui est estimé à 500 millions dollars (seulement) pour l’année 2002 contre 3,9 milliards dollars pour l’année 2000.
Le taux de pression fiscale est passé de 6,7 % du produit intérieur brut (PIB) en 2002 contre 9,7 % en 2001. Rien d’étonnant si l’Etat a procédé l’année dernière à la réduction au minimum strict le budget affecté à chaque ministère. 
Face à ce contexte économique, la Banque mondiale a apporté son soutien pendant et après la crise. Il s’agit d’une protection sociale en faveur des couches les plus vulnérables. 3 projets sont mis en œuvre, le projet de développement communautaire dénommé FID IV (Fonds d’intervention pour le développement) pour un montant de 600.000 dollars US, le projet de nutrition SEECALINE d’une valeur de 1,353 million US, et enfin, le projet micro-finances. 
Par ailleurs, la Banque a restructuré ses projets dans l’intérêt de la bonne gouvernance pour une meilleure assistance aux plus défavorisés et une meilleure répartition de la croissance. Les projets en question, au nombre de 15, sont dotés d’un crédit de 600 millions dollars US. 22 % du montant des projets sera affecté aux secteurs sociaux (éducation, santé, …), 39 % au développement rural et environnement, 28 % à l’infrastructure et appui à la production, 11 % à l’appui institutionnel. 
" L’objectif dans tout cela est de limiter l’impact de la crise sur les pauvres " estime Hafez Ghanem. 
Deux nouveaux projets ont reçu également le financement de la Banque mondiale. Il s'agit d'un projet de transport rural qui est doté d'une enveloppe de 80 millions dollars US. L'autre porte sur le redressement économique pour un montant de 50 millions dollars US à utiliser dans les 12 mois à compter du mois de novembre 2002. 
Un troisième sera mis en œuvre au plus tard, au mois de juin 2003. Sa vocation, améliorer et renforcer la gouvernance dans le secteur minier. L'objectif est de rapporter aux populations concernées et au pays les ressources auxquelles on doit s'attendre. 
Dans son programme d’appui pour 2003-2005, la Banque se fixe comme priorité le soutien pour les efforts de l’Administration pour l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption. " C’est une des gages pour les investisseurs qui désirent s’investir à Madagascar ". L’aide consiste également sur le renforcement de la capacité de l’Administration à exécuter les projets. Le défi est là, le développement rapide et durable du pays.
Pour la Banque mondiale, le taux de croissance 7,8 % pour cette année est tout à fait possible. " Et ce grâce à l’adoption d’une politique d’attraction des investisseurs et une politique pour la lutte contre les fraudes fiscales et la corruption. C’est ce que le président Marc Ravalomanana essaie d’exécuter.
600 millions de dollars prêts à être décaissés
" Où sont passés les argents des bailleurs de fonds qu’ils ont promis pour Madagascar " ? 
Pour le cas de la Banque mondiale, les 600 millions dollars destinés à financer les 15 projets sont disponibles et doivent être déboursés à court et moyen terme. 
C’est Hafez Ghanem, Directeur des Opérations pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles qui l’a dit au cours d’un échange de vues avec la presse malgache hier. 
Et de préciser que " le rythme de décaissement dépend du rythme du taux d’exécution du projet bénéficiaire de crédit ". En fait, plus les travaux avancent, plus l’argent est décaissé. " Je pense personnellement qu’au bout de 3 ans ou 4 ans au maximum, les 600 millions seront effectivement déboursés ".
Notons que l’octroi des 600 millions dollars a été décidé à la suite de l’approbation du plan malgache à court et à moyen terme pour la réduction de la pauvreté et le développement rapide présenté à Paris au mois de juillet 2002. 
Hafez Ghanem a profité de l’occasion pour révéler les difficultés que les bailleurs de fonds ont rencontrées dans le décaissement de l’argent. 
La première est que, les formalités dans la passation des marchés publics sont compliquées et lourdes. " Il faut des mois et tant de signatures pour approuver un projet ". Une autre difficulté se repose sur le système budgétaire de contrôle des dépenses. " C’est un processus très long ". 
C’est pour ces deux raisons, pour ne citer que cela, que le déblocage du fonds a connu des retards. Il tient à signaler que pour le décaissement des aides budgétaires, les procédures sont simplifiées. 
De juillet à décembre 2002, 65 millions dollars ont été effectivement décaissés. 
Herimanda R.
Des performants
Discrète mais efficace, Monique Andréas Esoavelomandroso a fait ses preuves au gouvernement, d’où sa reconduction. Plus, elle est même monté en grade. En effet, l’ancien secrétaire d’Etat vient d’être nommé plein auprès de la Présidence de la République chargé de la Décentralisation, du Développement des Provinces autonomes et des Communes. Une promotion qu’elle partage avec le général Charles Rabotoarison (Environnement) qui s’occupera aussi des Eaux et Forêts, ainsi qu’avec Randriasandratriniony Yvan (Agriculture et Elevage) qui aura en plus la lourde tâche de gérer le secteur de la Pêche. Parmi les nouveaux ministres, une mention spéciale à Razafimihary Mejamirado, qui aura à promouvoir les industries, le commerce et le secteur privé; en somme, trois départements qui constituent le moteur principal de la croissance économique.
Les télécommunication riment avec communication
Un départ inattendu: celui de Mamy Rakotoarivelo. L’ex-ministre de la Communication va ainsi siéger à l’Assemblée nationale. Un départ largement « commenté « par bon nombre de confrères. Ces derniers ont désormais comme patron Razafinjatovo Haja, qui détient également le ministère des Postes et Télécommunications. Visiblement, Marc Ravalomanana n’a pas cherché loin pour dénicher un nouveau ministre de la Communication… 
Enfin un ministere du travail et des lois sociales
Si des départements ministériels ont été groupés, celui de la Fonction Publique, du Travail et des Lois sociales s’est scindé en deux. Il s’agit là d’une demande exigée par le syndicat des inspecteurs du Travail, du temps où Maharavo Rodelys dirigeait ce ministère. Avec un ministère à part entière pour le Travail et les Lois Sociales, une bonne partie du personnel du ministère, sis aux 67 Ha se déclare satisfait de cette décision. Charge donc au ministre Jean Jacques Rabenirina de bien gérer le nouveau département.
Privatisation: A qui le tour ?
La Banque mondiale n’a pas changé d’avis sur la nécessité de la privatisation de certaines entreprises. " Les secteurs qui veulent se moderniser devraient êtres privatisés " a-t-il dit . Des exemples ont été cités à l’instar de la HASYMA, la SIRAMA. Toutes les deux, pour ne citer que cela ont connu un certain problème social comme le non-paiement des salaires de leurs employés, la faiblesse de leur productivité, l'incapacité d'honorer leur dette. 
Voilà les critères retenus pour la privatisation d’une entreprise. La TELMA, qui fait actuellement l'objet de privatisation, remplit-elle cette condition ? 

Artiste: Poopy, Nouvelles d'Andafy
Notre Josée Poopy n'en finit pas d'arpenter les régions de l'Hexagone. Ce, dans le cadre de ses 20 ans de "carrière". Ainsi, samedi 18 janvier 2003 prochain, toute son équipe (7 musiciens en plus d'elle), animeront, dans la région de Nantes, une soirée "Danse exotique". Puis, le samedi 25 janvier, Poopy and Co ( Naivo, Haja, Gérard, Riana, Narindra), Solofo Ranarivelo donneront un concert au fameux "New morning", 7-9, rue des Petites-Ecuries,dans le dixième arrondissement de Paris.

 Et, avant de revenir "an-tanindrazana", il est fort possible que Poopy and Co fassent un saut à Marseille... La photo montre toute l'équipe, à son arrivée en France, le 20 décembre 2002. Le 28 décembre suivant, à Torçy, elle a affronté les médias malgaches sur le web que sont : Moramora, Madagate, Tsara B et madanight (qui s'améliore lentement mais sûrement). 

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 EXPRESS DE MADA samedi 18 janvier 2003
EXPRESSION:Qu'on lui donne l'exemple 
La formation du gouvernement, par exemple, avec son lot de technocrates pour les départements-clés, peu engagés politiquement même s'ils se trouvent être proches du président de la République, est un premier signe qui ne trompe pas. 
Ce n'est plus systématiquement dans le réservoir des élus de la mouvance présidentielle que les compétences sont cherchées, mais ailleurs. Le cursus de certains nouveaux ministres est éloquent et peu de politiques peuvent en aligner d'aussi imposants. Ce n'est pas pourtant une garantie d'efficacité et de compétences effectives, puisque l'ancien président de la République s'étaient également entourés de très brillants diplômés, sans pour autant obtenir les résultats escomptés. 
On sait d'une part que le pouvoir corrompt et anesthésie et, d'autre part, qu'il ne suffit pas au meilleur ministre de vouloir pour pouvoir. C'est la raison pour laquelle le président Marc Ravalomanana dans ses réponses aux discours de vœux des corps constitués a clairement dit qu'il attendait autant des ministres reconduits et nouveaux que de la population également appelée à abandonner son rythme nonchalant de vie. 
Ce n'est pas la première fois, depuis l'indépendance du pays, que ce type d'appel au travail, à l'effort, au changement des habitudes etc… est lancé par nos dirigeants. De ce seul point de vue, le discours du président Ravalomanana n'a rien apporté de réellement nouveau dans ce qu'il attend des dirigeants du pays et de sa population. 
Si les mêmes sollicitations ont été suivies par le passé d'aussi peu d'effets, de Tsiranana à Ratsiraka en passant par Zafy, c'est sans doute que soit la carotte n'était pas suffisamment appétissante, soit que le bâton était fort mal utilisé… ? 
C'est donc à l'Etat, au gouvernement, et le plus vite sera le mieux, de faire la preuve de leur réelle volonté de passer à la vitesse supérieure dans la réalisation des promesses faites dans tous les domaines évoqués, des infrastructures à construire à la lutte contre la corruption, pour ne citer que ces exemples. 
Si la page est effectivement tournée par le choix d'un nouveau style d'exercice du pouvoir, c'est bien sûr que le peuple l'a voulu, insatisfait dans sa très grande majorité par la façon dont les précédents régimes ont mené les affaires du pays. 
Le changement n'a pas été demandé pour le changement : il l'a été pour que les choses changent. Et avant que le peuple change lui-même, il attend et espère qu'on lui donne l'exemple.
LE MESSAGE DU PRÉSIDENT RAVALOMANANA EST CLAIR : NOUS RÉUSSIRONS ENSEMBLE 
Cela étant perçu et dit, il n'est pas du tout dans ses intentions de travailler avec le gouvernement réajusté de Jacques Sylla sans la participation de la population qui l'a porté au pouvoir pour précisément que tout change. C'est donc bien tous ensemble que nous réussirons. Dans les domaines essentiels de ces retrouvailles des Malgaches avec leurs dirigeants, l'Etat fera ce qui lui incombe afin qu'il n'y ait plus d'excuses à ne rien faire. C'est, en effet, le Malgache lui-même que le chef de l'Etat veut voir changer en lui offrant les conditions de le faire et d'y trouver plus de bien-être. Des routes, des écoles, des dispensaires… , il y en aura. Des conditions plus propices à favoriser l'investissement et le développement du secteur privé seront établies, afin que la concurrence devienne un vraie réalité. Et l'Etat donne l'exemple de l'incitation au travail en créant précisément un environnement plus propice à la production et à la création d'entreprises, en renouant avec un enseignement de qualité, en planifiant les naissances, en décentralisant effectivement des sphères du pouvoir et de décision etc… C'est ce qui a été promis et que le pays attendait. Il reste maintenant à passer à l'action. 
Le président Ravalomanana a révélé hier au palais d'Ambohitsorohitra qu'il vient d'ouvrir pour les opérateurs, les vannes du crédit bancaire. Le premier discours de politique générale tenu par le chef de l'Etat qui a inauguré hier au palais d'Ambohitsorohitra la première année pleine de son mandat aura été concluant par la précision de ses objectifs et la manière d'y parvenir. "Je suis prêt à rehabiliter la Nation et avec vous, faire advenir le développement rapide et durable. Nous allons nous battre contre la pauvreté". Le président de la République entend ne pas assumer seul le combat du développement. Aucune des composantes de la Nation n'a été épargnée par les exigences du "plus de travail", de la "culture de l'effort" et de la "stricte discipline" ni oubliée par un Etat qui annonce sa volonté de créer un environnement propice à l'épanouissement des initiatives et au bien-être social. Des promesses de plus d'infrastructures -dont routes avec un service spécial d'entretien routier- et plus d'actions sociales -planning familial, lutte contre les pandémies ou le VihSida- ont été réaffirmées. Le développement rapide et durable, cheval de bataille du candidat et desormais programme officiel d'un président, se revèle en fait comme une métamorphose ou une extension avalisée par les institutions financières internationales, de la lutte contre la pauvreté. Restauration d'un Etat de droit et proche du citoyen, infrastructures, un secteur privé "audacieux, inventif et ingénieux" et dans le domaine social, "l'accès au savoir...poutre maîtresse de l'édifice". Un secteur privé, favorisé, apte à jouer (gagnant) le jeu de la concurrence, s'inscrit dans la vision stratégique du nouveau président. La réduction des réserves obligatoires conjuguée avec la création d'un fonds de garantie, une autre mesure annoncée hier, devrait constituer un puissant levier pour la relance d'un secteur durement touché par la crise en lui facilitant l'accès au crédit bancaire. Au bout, plus d'investissements (12 à 14% escompté pour le secteur privé), plus de croissance (un taux de 8 à10% annoncé) plus d'emplois et donc moins de pauvres. La touche personnelle sera la notion du "public-private partnership" étendu jusqu'à l'échelle des communes à travers le fameux Pcd ou Plan communal de développement. Le président annonce le passage "de la culture du "moramora" et de la nonchalance à la culture de l'effort, de la performance, de la réussite, de l'excellence ainsi que de la culture de l'imputablité". Lire "tout acte pourra être imputé à un auteur qui devra en répondre". Le président Ravalomanana vient d'évoquer "mezzo voce" qu'il mettra fin à la culture de l'impunité. "Une stricte discipline doit être instaurée pour que chacun ne fasse plus à sa tête". Mais le point focal du discours présidentiel aura été sa foi en l'Education à la base de tout progrés. Le président Ravalomanana a lancé un appel solennel pour la scolarisation, se référant en français, au programme Education pour tous de l'Unesco. Il a réaffirmé l'appartenance de Madagascar à la francophonie -"Nous y sommes et nous y resterons"- mais a annoncé une volonté de promouvoir la langue nationale "riche de formes régionales" et l'enseignement de l'anglais, "langage mondial de la technologie et de l'économie". La politique a été la grande oubliée. L'engagement dans les voies de la décentralisation -et des provinces autonomes- a été confirmée dans la nouvelle configuration du gouvernement mais le président ne s'est pas appesanti sur "le devoir de mémoire" (crise postélectorale et Affaire "Evènements 2002") pour préférer, en malgache, "regarder hardiment vers l'avenir". :
Des réactions à chaud sur le discours présidentiel
Le message à la Nation du Président de la République Marc Ravalomanana, à l'occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux des corps constitués de l'État qui s'est tenue hier au palais d'Ambohitsorohitra, a été, dans l'ensemble, favorablement accueilli par tous les observateurs, et la majorité de la population. Un véritable discours-programme qu'attendaient tous ces observateurs. Leurs réactions à chaud, recueillies hier sont pratiquement unanimes sur le fait que "l'on sait au moins où l'on va maintenant" en ce qui concerne le développement rapide escompté par Marc Ravalomanana. 
o Wanda Nesbitt (ambassadeur des Etats-Unis) : 
"Je crois que c'était un très bon discours. Il a très bien parlé et les mesures qu'il a annoncées sont très utiles, surtout dans le domaine de l'économie. J'étais aussi très impressionnée qu'il a parlé de son intention de donner un pardon à certains détenus. Je crois que c'est quelque chose de très courageux…" 
Sur le plan de la coopération bilatérale, Wanda Nesbitt fait savoir: "Nous sommes actuellement en train de voir avec plusieurs ministères, comment on va travailler ensemble, entre autres avec le ministère de l'environnement et celui de la santé. Nous avons aussi des projets pour la mise en œuvre de la bonne gouvernance…" 
o Général Désiré Philippe Ramakavelo (Ame) : 
"C'est tout un programme. Et à mon avis, comme tous les éléments sont réunis pour réussir, il suffit vraiment de démarrer et puis d'être en chantier… Cela dit, l'annonce d'une mesure de clémence n'est pas tout à fait unique en son genre. Dans le monde et à l'occasion d'une telle rencontre, on peut toujours sortir ce genre de décret" 
o Pierre Raharijaona (Arema) : 
"C'est la première fois que le Président s'est prononcé en français. Mais son discours a été bon et très clair. Je pense que le peuple malgache doit réellement l'aider pour accomplir sa tâche qui est devenue encore plus difficile en ce moment. Et vu qu'il y a eu tous ces partenaires étrangers qui étaient là, je pense qu'ils ont compris que Madagascar a besoin d'eux pour son développement socio-économique…" 
o Tovonanahary Rabetsitonta (Grad Iloafo) : 
"Je crois que c'est le premier discours de programme où le Président a tracé les grandes lignes pour la réalisation du développement rapide et durable de Madagascar. Un discours axé surtout sur une croissance de 8%, qui sera tirée par le secteur privé. Je trouve que les mesures concernant la diminution du taux des réserves obligatoires et du taux directeur de la Banque centrale sont des mesures judicieuses. Toutefois, il est nécessaire que le taux d'inflation se trouve effectivement à 5% pour que ce soit réalisable. En ce qui concerne la remise de peine annoncée par le Président, c'est plutôt une mesure classique en début d'année, mais en tout cas appréciée".
Des vœux, de bout en… boue !
Rappelons en effet que la dernière fois qu'un tel événement s'est tenu dans ce lieu historique, c'était en janvier 1996, sous Zafy Albert donc, qui s'est toujours refusé à déménager à Iavoloha. Après un bref passage à Mahazoarivo, en janvier 1997, durant la période transitoire assurée par Norbert Lala Ratsirahonana (Premier ministre mais également chef de l'Etat à l'époque, suite à l'empêchement de l'homme au chapeau de paille en juillet 1996), les cérémonies de présentation de vœux présidentiels réintégrèrent, tout comme Didier Ratsiraka, réélu dans la même année, la grande bâtisse bien connue d'Iavoloha.
En tout cas, ce n'est pas sans émotions que l'on étrenne sa première cérémonie de vœux présidentiels, dans le rôle du personnage principal. "Je suis vraiment heureux" : c'est ainsi que le président Marc Ravalomanana, chez qui la joie s'exprime toujours par les mots les plus simples, débuta, en malgache, son discours, hier, face au millier d'invités massés sur la pelouse de l'espace vert d'Ambohitsorohitra sis derrière le palais présidentiel, en contrebas. Et il y avait de quoi, après avoir surmonté une crise "qui a mis à rude épreuve l'existence du peuple malgache", comme il le signalera dans son discours en français.
Un qui fera tout pour gâcher la fête hier, en restant maussade tout au long, ce fut bien le temps. Le soleil essaya bien quelques timides percées, pour disparaître bien vite derrière les épais nuages qui s'amoncelaient depuis la matinée sur Ambohitsorohitra. C'est sous la pluie que les convives apprécièrent le buffet dressé aux abords du terrain tandis que les autres défilèrent sur la tribune pour serrer la main au couple présidentiel. 
Une pluie qui n'était pas pour arranger la pelouse, au milieu, sur laquelle furent installés tous les invités. Gorgé d'eau des pluies des jours précédents, celle-ci se transforma vite, sous l'effet des milliers de pieds qui la foulèrent, en une patinoire rouge et gluante ! "J'aurais mieux fait de venir avec des bottes en caoutchouc qu'avec des escarpins", s'exclamait une dame qui relevait péniblement le bas de sa longue robe en avançant. Et il fallait voir, vers la fin de la cérémonie, tous ces messieurs-dames, les pieds dans boue, papotant gaiement, un verre à la main ou grignotant tranquillement une aile de poulet, acceptant enfin leur sort !
Cérémonie d'Ambohitsorohitra d'hier
Monsieur le Doyen du Corps diplomatique, 
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, 
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organismes internationaux, 
Excellences, Mesdames et Messieurs, 
C'est à la fois un privilège et un grand plaisir pur moi de recevoir le Corps diplomatique en ce jour qui marque le début d'une ère nouvelle dans la vie de notre nation. 
Un privilège car c'est la première fois que je suis amené à présenter des vœux en tant que Président de la République de Madagascar. Un plaisir, car votre présence témoigne de votre volonté à continuer à travailler avec la nation malgache dans son œuvre de redressement et de développement rapide et durable. 
A travers les vœux que vous venez de prononcer à notre égard et à l'égard du peuple malgache tout entier, vous avez montré, une fois de plus, votre sympathie et votre amitié profonde à l'endroit de notre pays et de son peuple. 
Soyez-en vivement remercié. 
A mon tour de vous adresser, à notre manière, nos meilleurs vœux pour avoir passé le cap du nouvel an. Puisse cette année nouvelle apporter Justice, Paix et Développement sur cette planète. 
Comme chaque jour de notre vie est un cadeau de Dieu, chaque minute doit être utilisée pour préserver la paix, assurer la justice et promouvoir le développement. 
Le devoir de mémoire nous appelle à ne pas oublier la traversée de 2002 qui a mis à rude épreuve la solidarité, voire l'existence de notre nation. 
Mais le "fihavanana" a triomphé. 
Le peuple est resté solidaire et fidèle à ses idéaux de vérité, de justice qui ont toujours l'âme malagasy. 
Voici 2003 avec ses espoirs et ses espérances. 
Je suis convaincu que le peuple malgache, assoiffé de progrès et épris de justice, va pouvoir assumer son avenir et son développement rapide dans la sérénité. 

Monsieur le Doyen, 
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, 
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organismes internationaux, 
Excellences, Mesdames et Messieurs, 
La nation malagasy, forte de ses valeurs ancestrales et de la confiance en ses potentialités, apprécie, à sa juste valeur, les actions entreprises à travers le monde pour éradiquer la misère et la famine, et pour préserver la justice et la paix. 
Le développement rapide et durable que nous voulons s'inscrit dans cette logique car il ne pourrait y avoir de développement rapide avec un ventre affamé. 
Par ailleurs, il ne peut y avoir de justice sans respect de l'état de droit et de la transparence. 
C'est ainsi que nous nous sommes assignés comme objectifs à moyen terme la mise en place d'une bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le respect de la démocratie, la restauration de l'état de droit, et le rapprochement du gouvernement et des citoyens par le biais de la décentralisation. 
Dans le domaine économique, le développement ne peut faire fi de la croissance. 
C'est pourquoi, il nous faut atteindre un taux de croissance économique de 8 à 10 pour cent en dynam:isant le secteur privé pour que le taux d'investissement atteigne 20 pour cent, dont 12 à 14 pour cent pour le secteur privé. 
A ce titre, des efforts particuliers seront entrepris pour améliorer l'environnement économique global et l'environnement des affaires en particulier pour accompagner le secteur privé dans ses efforts. 
Pour ce faire, j'ai demandé aux autorités responsables d'étudier la baisse des taux d'intérêt pour assouplir les conditions de crédit. 
La Banque centrale va donc, à partir de maintenant, ramener à 12 pour cent le taux de réserve obligatoire appliqué aux dépôts à vue, et à zéro pour cent pour les dépôts à terme. 
Parallèlement, le taux de base de la Banque centrale qui était de 9 pour cent est ramené à 7 pour cent. Avec une liquidité confortable générée par la réduction des réserves obligatoires, appuyée par le fonds de garantie pouvant limiter leurs risques, les Banques devraient être en mesure d'apporter à leur tour, une amélioration des conditions qu'elles offrent à leur clientèle et accroître leur contribution au financement des activités. 
Il nous faut ouvrir notre économie à une plus grande concurrence en vue de la réduction des coûts et de l'amélioration de la qualité. 
La réalisation de ces objectifs requiert beaucoup de travail. 
Par conséquent, à la culture du "moramora" et de la nonchalance vont se substituer la culture de l'effort, de la performance, de la réussite, de l'excellence ainsi que la culture de l'imputabilité. 
Dans le domaine social, l'accès au savoir, à travers l'éducation de tous les enfants malgaches et la formation, constitue la poutre maîtresse de l'édifice. 
A cet égard, il nous faut concrétiser le programme d'éducation pour tous, initié par l'Unesco. 
Ce programme d'éducation pour tous sera appuyé par un système d'enseignement plus moderne et diversifié car la réussite dépend de notre adaptation au contexte mondial. 
D'où la nécessité de s'ouvrir aux autres cultures et civilisations et d'adopter un trilinguisme efficace, caractérisé par la maîtrise du malgache, du français et de l'anglais. 
Avoir une langue nationale et officielle que nous pouvons toujours enrichir avec ses formes régionales est un avantage exceptionnel. Mais il nous faut également promouvoir la diversité culturelle. 
Ainsi, la langue française, cette belle et riche langue de culture, de civilisation universelle et de solidarité planétaire doit être préservée. 
Dans la francophonie, nous sommes et nous y resterons. 
Enfin, nous allons développer l'enseignement et la pratique de l'anglais. 
Sa maîtrise nous permettra de mieux comprendre le monde anglophone, le langage mondial de la technologie et de l'économie, nous permettant ainsi d'accéder plus facilement aux marchés internationaux. 
Pour la réalisation de cette politique linguistique, éducative et culturelle laquelle doit s'étendre à la majorité de la population pour ne pas profiter à une seule élite, nous aurons besoin de l'appui des bailleurs de fonds et pays amis. 
Cette politique, doit d'ailleurs mobiliser toutes les bonnes volontés et toutes les ressources du monde de l'éducation : des établissements scolaires à l'Académie nationale des arts, des lettres et des sciences, en passant par l'Université et les nombreuses institutions de recherches. 
Pour éviter que la bonne gouvernance ne demeure un concept vide de signification et pour qu'elle soit véritablement au service d'un développement rapide et durable, il nous faut renforcer les capacités des trois entités qui la sous-tendent, à savoir l'Etat, la Société civile, et le Secteur privé. 
Chacune de ces entités a ses forces et ses faiblesses. 
Par conséquent, il nous faut développer un partenariat efficace entre elles et surtout entre le secteur public et le secteur privé (public-private partnership) aussi bien à l'échelle nationale qu'à l'échelle communale car le développement rapide et durable suppose la participation de tous les citoyens. Mais il exige également l'existence d'un plan d'actions bien défini, réaliste et faisable, impliquant la participation de tout le "fokonolona". C'est pourquoi, chaque commune, base de tout développement rapide et durable, doit désormais disposer d'un programme de développement communal, afin d'éviter tout gaspillage de ressources et perte de temps. 
Dans le domaine social toujours, il nous faut tenir compte de la forte pression démographique et renforcer le planning familial. En matière de santé, nous devons éradiquer les maladies épidémiques courantes telles que le choléra, le paludisme qui nuisent à la productivité de la population. Il nous faut également contenir la propagation des maladies sexuellement transmissibles et principalement le Vih/Sida. Je suivrai personnellement les actions à mener dans le cadre de la lutte contre ce fléau. 

Monsieur le Doyen, 
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, 
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organismes internationaux, 
Excellences, Mesdames et Messieurs, 
Le développement rapide et durable de notre pays doit supposer le développement des infrastructures et l'intensification des actions sociales. 
C'est pourquoi, il nous faudra réhabiliter nos routes et construire de nouvelles infrastructures pour le désenclavement de nos régions, sans oublier de mettre en place un service spécial d'entretien routier. 
A cet égard, nous apprécions à sa juste valeur la contribution des bailleurs de fonds tels que la Banque mondiale, l'Union européenne, la Banque africaine de développement et autres. 
Mais pour être pérenne, le développement ne doit pas faire fi de l'environnement. 
La déforestation galopante, la raréfaction des ressources, en particulier l'eau, ainsi que les changements climatiques radicaux sont des dangers qui nous interpellent et requièrent une politique environnementale efficace. 
A ce titre, Madagascar est toujours disposé à travailler de concert avec la communauté internationale d'autant plus que nous sommes appelés à préserver l'endémicité de notre faune et flore. 

Monsieur le Doyen, 
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, 
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organismes internationaux, 
Excellences, Mesdames et Messieurs, 
Madagascar est une nation éprise de "fihavanana" et son peuple ne jure que par le consensus dans la résolution des conflits. Ce n'est aucunement un signe de faiblesse. C'est plutôt une marque de sagesse héritée des ancêtres. 
Par conséquent, face aux troubles et conflits divers qui secouent le monde, Madagascar privilégie le dialogue et les négociations directes fondées sur le respect mutuel. Nous entendons jouer un rôle positif dans le concert des nations et devenir un acteur efficace dans la préservation de la paix et de la sécurité à l'échelle internationale. En conséquence, Madagascar est disposé à travailler de concert avec la communauté internationale dans les actions de lutte contre le terrorisme. 
Pour terminer, je vous réitère mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2003 et je vous demande de transmettre à vos Chefs d'Etat respectifs nos meilleurs vœux de prospérité, de bonheur, et de réussite. 
Cette période de nouvel an doit être un moment de joie pour tous. En tant que "raiamandreny", je pense aussi à ceux qui, aujourd'hui, sont privés de liberté, par suite de l'application de la loi. Aussi, ai-je décidé de prendre des mesures de clémence en leur faveur en leur accordant des remises de peine dans un prochain décret. 
"Dia ho samy ho tratry ny taona mitsingeringerina hatrany anie isika mianakavy". 
Je vous remercie.


Midi Mada  17/01/03
Nouveau gouvernement
22 ministres dont 5 nouveaux avec le VPM 

Présentation hier, au palais d’Ambohitsorohitra, du nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Jacques Sylla à l’issue de quelques jours de consultations. Une présentation suivie immédiatement par un conseil de gouvernement et un conseil des ministres. Le souci d’économie s’est confirmé dans la mesure où, de 36, le nombre de postes ministériels (les secrétariats d’Etat y compris) passe à 22. 
5 MINISTRES ELUS DEPUTES SIEGERONT A TSIMBAZAZA 
5 sur les 11 ministres élus députés, siégeront au Palais de Tsimbazaza. Il s'agit de Méline Rasoanirina élue à Amparafaravola A; Razaka Elysé Alitera élu à Antananarivo Avaradrano B; Mamy Rakotoarivelo élu à Antananarivo III A; Lahiniriko élu à Betioky Sud; et Reboza Julien élu à Amboasary Sud. Si les 4 premiers appartiennent tous à Tiako I Madagasikara (TIM), le cinquième est issu de l'AVI. Quelques uns parmi les 5 pourraient faire partie du bureau permanent de l'Assemblée nationale. A titre de président ou de vice-président ou encore de questeur chargé des relations publiques. Le président national du TIM, Raharinaivo Andrianatoandro, député élu à Ambohidratrimo A et banquier de son état, serait pressenti au poste de questeur chargé des finances. 


EXPRESS MADA vendredi 17 janvier 2003
EXPRESSION: Sur le papier c'est séduisant
La question se pose de savoir si des secrétaires d'Etat seront éventuellement et ultérieurement adjoints aux "super-ministres" ou si des directions sectorielles viendront simplement les aider à embrasser et couvrir, avec la même efficacité, l'étendue de leurs prérogatives. 
La tendance est également marquée et donnée sur ce qui pour le chef de l'Etat et le premier ministre Jacques Sylla compte le plus et sur ce qui compte un peu moins. 
Dans la logique du développement rapide par les infrastructures et les investissements, publics et privés, la vice-primature chargée des programmes économiques, des transports, des travaux publics et de l'aménagement du territoire en est un signe évident. Pas de risques de voir se téléscoper des décisions et des projets puisque la cohésion de cet ensemble est confiée à un proche du président Marc Ravalomanana, rappelé de Washington pour la circonstance. Cette vice-primature sera vraisemblablement le coeur et le poumon de la politique de développement rapide et durable. 
On note également que les ministères sociaux ne sont pas touchés par cette stratégie de regroupement, pour des raisons d'économies budgétaires également, puisque aussi bien la santé que l'éducation restent entre les mains des mêmes titulaires dans le précédent gouvernement. On savait d'ailleurs leurs actions appréciées. 
Pour la première fois depuis l'indépendance, l'information, même si elle avait depuis un an pris le nom de communication, est totalement libérée puisqu'elle passe sous la tutelle d'un ministère plus technique que politique, celui des postes et télécommunications. C'est donc que la communication est désormais considérée comme un secteur plus technologique qu'idéologique. C'est une intelligente et intéressante avancée pour les libertés fondamentales, dont celle de la liberté d'expression est considérée comme l'une des plus importantes. 
Quand l'environnement se marie avec les eaux et forêts, que l'agriculture, l'élevage et la pêche sont mariés dans une seule structure gouvernementale, que l'enseignement supérieur est réuni à la recherche scientifique, on ne peut que s'en féliciter. 
Le pragmatisme, le réalisme, un souci d'efficacité sont très certainement à l'origine de ces fusions, à l'image de la concentration de l'économie, des finances et du budget sous la même tête. 
Il était, en effet, notoirement connu que plus les pays étaient pauvres plus ils avaient de ministres ! Au delà de l'économie qui sera, on l'espère, réalisée, la réunion de plusieurs départements entre les mains d'un seul ministre diminuera les risques de malversations. 
Bref, sur le papier c'est séduisant.
LE GOUVERNEMENT SYLLA IV : MOINS DE SOUCIS POLITIQUES POUR DES CHOIX TECHNIQUES 
Si 17 ministres sur les 22 nommés hier au palais d'Ambohitsirohitra sont reconduits, c'est sans doute que leur examen de passage au gouvernement, depuis leur entrée, pour certains, en juin dernier, est réussi et bon. La plupart, d'ailleurs, se voient confier des activités nouvelles puisque de nombreux départements ministériels sont renforcés par l'extention de leurs attribuations traditionnelles à de nouveaux secteurs. C'est le cas, par exemple, des "packs" agriculture-élevage-pêche, environnement-eaux et forêts, télécommunications-communication, économie-finances-budget... Tout cela est de bon sens et ne fait pratiquemennt aucune concession à des considérations purement et strictement politiques, voire ethniques. 
Le nouvel esprit qui souffle sur Ambohitsirohitra est donc donné de façon spectaculaire par le méga-ministère, érigé logiquement en vice-primature, attribué à une personnalité compétente, efficace et attachante : Zaza Ramandimbiarison, ex-directeur général de l'Agetipa et rappelé de Bretton Woods où il avait été appelé par la Banque mondiale en raison, précisément, de ses qualités. 
On va donc avec ce nouveau gouvernement, version Sylla IV, à l'essentiel pour aboutir à la rapidité voulue dans les domaine prioritaires des infrastructures et des investissements durables. Il n'y aura que les aigris et les exclus pour trouver à y redire. 
7 nouveaux packs ministériels -dont un spectaculaire méga-ministère érigé en vice-primature- qui réduit le gouvernement à 22 membres contre 31 dans l'ancien, 5 hommes nouveaux dont Zaza Ramandimbiarison, rappelé spécialement de Bretton woods où il travaillait pour la Banque mondiale séduite par ses qualités. La nouvelle formation gouvernementale présentée hier après-midi au palais d'Ambohitsorohitra aura remercié 15 ministres et secrétaires d'Etat et semble n'avoir fait aucune concession à des considérations purement et strictement politiques politiciennes voire ethniques pour privilégier l'efficience. De légères frictions au niveau d'états-majors politiques, qui ont fait l'objet d'echos dans les médias, y puiseraient leurs sources et auraient retardé une présentation prévue pour avant-hier. Les effets collatéraux frappant de plein fouet la carrière ministèrielle de 4 personnalités politiques, qui réjoignent les travées de Tsimbazaza, pourraient être "corrigés" le 21 janvier prochain, quand une session spéciale mettra sur pied le bureau permanent de l'Assemblée nationale. Les nouveaux venus ne sont pas politiquement marquée sinon de façon "légère", conjuguée néanmoins avec des préoccuppations de politique régionale. La province de Toliara pèse deux ministres dans une conjoncture de difficultés post électorales et d'une vacance de fait au plus haut niveau de l'administration provinciale avec la démission du pds Thierry Raveloson. Mahazoasy Roger, ministre du tourisme, a été conseiller du pds mais n'est pas considéré comme un adversaire par les partis Tim et Avi et Jean Jacques Rabenirina, Travail et lois sociales, a été membre de la section Avi de Toliara avant de devenir vice-président du comité de soutien au président Ravalomanana, selon son Cv. 
Des départs signent la fin d'une époque, quand des nominations avaient été effectuées au nom de la reconciliation nationale. D'autres ont été dictés par la restructuration. 7 nouveaux "packs" qui phagocytent d'anciens ministères pleins, transforment le paysage gouvernemental. Le vice-Premier ministre Zaza Ramadimbiarison Manitranja succède à Narisoa Rajaonarivony mais dans un tout autre domaine que les finances ou le budget. Chargé des Programmes économiques, il cumule dans un méga-ministère, les triples fonctions de ministre des Transports, des Travaux publics et de l'Aménagement du territoire. Venant immédiatement après le Premier ministre dans le rang protocolaire, Zaza Ramandimbiarison, "personnalité compétente, efficace et attachante" selon des proches, symbolise toute l'importance accordée par le président Ravalomanana au domaine des infrastructures, des investissements durables et aux technocrates. 
Des fusions logiques ont été opérées au nom de l'efficacité. La Recherche scientifique intègre "naturellement" l'Enseignement supérieur, Les Eaux et forêts, l'Environnement; l'Elevage et la Pêche, l'Agriculture ou la Communication, les Postes et Télécommunications. Cette dernière fusion semble refléter une volonté du régime de "parler" communication en termes plus techniques sans les relents staliniens d'un ministère de l'Information. Un secrétariat d'Etat passe au statut de ministère plein "auprès" de la présidence de la République, avec le même titulaire, Mme Andreas Esoavelomandroso Manasse. Un geste qui devrait rassurer des courants politiques. La question de la décentralisation et du développement des provinces autonomes et des communes figure parmi les préoccupations immédiates du président Ravalomanana. Razafimihary Mejamirado, ministre de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé et Rabarison Jacquis H., ministre de l'Energie et des mines signent la participation du secteur privé au gouvernement. Qui, sans être un gouvernement de choc, témoigne d'une volonté d'aller vite à l'essentiel. Le reste suivra.
Liste des membres du gouvernement
REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA 
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana 

_________ 
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 
_________ 
DECRET N° 2003-008 DU 16 JANVIER 2003 portant nomination des membres du Gouvernement 
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, 
Vu la Constitution; 
Vu le décret n° 2003-008 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier ministre, chef du gouvernement; 
Sur proposition du Premier ministre, chef du gouvernement; 
D E C R E T E : 
Article premier - Sont nommés membres du Gouvernement, en qualité de : 
- Vice-Premier Ministre chargé des Programmes Economiques, Ministre des Transports, des Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire : Monsieur RAMANDIMBIARISON Zaza Manitranja 
- Garde des sceaux, Ministre de la Justice : Madame RAJAONAH Alice 
- Ministre de l'Intérieur et de la Réforme administrative : Monsieur RAMBELOALIJAONA Jean Seth 
- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Monsieur RANJIVASON Jean Théodore 
- Ministre de la Sécurité publique : Monsieur Le Contrôleur général AMADY Augustin 
- Ministre des Affaires étrangères : Monsieur Le Général de Corps d'Armée RANJEVA Marcel 
- Ministre de l'Environnement, des Eaux et forêts : Monsieur Le Général de Division RABOTOARISON Charles Sylvain 
- Ministre de la Défense nationale : Monsieur Le Général de division MAMIZARA Jules 
- Ministre de la Fonction publique : Monsieur RAZAFINDRALAMBO Vola Dieudonné 
- Ministre de la Santé : Monsieur RASAMINDRAKOTROKA Andry 
- Ministre de la Population : Monsieur ANDRIAMPANJAVA Jacob Félicien 
- Ministre auprès de la Présidence de la République chargé de la Décentralisation, du Développement des provinces autonomes et des communes : Madame ANDREAS ESOAVELOMANDROSO Monique 
- Ministre de la Culture : Madame RAHAINGOSOA Louise Odette 
- Ministre de la Jeunesse, des sports et des loisirs : Monsieur NDALANA René 
- Ministre de l'Enseignement secondaire et de l'éducation de base : Monsieur RAZAFINDRANDRIANTSIMANIRY Dieudonné Michel 
- Ministre des Télécommunications, des postes et de la communication : Monsieur RAZAFINJATOVO Haja Nirina 
- Ministre de l'Economie, des finances et du budget : Monsieur RADAVIDSON Andriamparany Benjamin 
- Ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche : Monsieur RANDRIASANDRATRINIONY Yvan. 
-Ministre de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé : Monsieur RAZAFIMIHARY Mejamirado 
- Ministre de l'Energie et des mines : Monsieur RABARISON Jacquis H. 
- Ministre du Tourisme : Monsieur MAHAZOASY Roger F. 
- Ministre du Travail et des lois sociales : Monsieur RABENIRINA Jean Jacques 
Art. 2 - Du point de vue préséance et protocolaire, les membres du gouvernement prennent rang selon les critères ci-après : 
Vice-Premier ministre 
Ministres selon leur âge. 
Art. 3 - En raison de l'urgence et conformément aux dispositions de l'article 6 de l'ordonnance n° 62-041 du 19 septembre 1962 relative aux dispositions générales du droit interne et du droit international privé, le présent décret entre immédiatement en vigueur dès qu'il aura reçu publication par émission radiodiffusée et télévisée répétée et indépendamment de son insertion au Journal officiel de la République. 
Fait à Antananarivo, le 16 janvier 2003 
Marc RAVALOMANANA 
- Président de la République 
- Premier Ministre, Chef du Gouvernement 
Jacques SYLLA

Gouvernement
Monsieur ZAZA MANITRANJA RAMANDIMBIARISON : Vice-Premier ministre chargé des Programmes économiques, ministre des Transports, des Travaux publics et de l'Aménagement du territoire 
Né le 12 décembre 1953, 49 ans, marié, 3 enfants 
DIPLOMES 
o Ingénieur de l'Ecole polytechnique d'Antananarivo (major de promotion) 
o Ingénieur civil des Ponts et Chaussées (EnPc Paris, France) option : Economie 
et infrastructure 
o Diplôme en management et planification des projets de développement, 
université de Pittsburgh 
o Membre agréé du Centre international des Grands projets, Montréal, Canada 
DOMAINES DE COMPÉTENCES 
o Pratique en mangement public 
o Développement du secteur privé 
o Infrastructures 
o Compétences acquises avec la Banque mondiale : Gestion budgetaire et mise en oeuvre de l'approche programme ; participation du secteur privé ; développement en croissance sur la Globalisation, Croissance et Pauvreté. 
o Directeur général de l' Entreprise d' Études pluridisciplinaire Dinika. 
o Vice-président de la Fédération des consultanats Africains parrainé par le Banque Africaine de Développement. 

Monsieur ROGER F. MAHAZOASY 
-Vice-Premier ministre chargé des Programmes économiques, ministre des Transports, des Travaux publics et de l'Aménagement du territoire 
o Dea et Ingéniorat en Gestion des Projets industriels (Ensspicam- Marseille France). 
o Ingénieur d'État en Chine indistrielle de l'Inhc Boumerdès-Algérie 
o Baccalauréat Série C - Lycée d'Antsiranana. 
EXPÉRIENCES PROFESSIONNELLES 
2002 : Conseiller spécial auprès de la Délégation spéciale du Faritany de Toliara 
2001 : Responsable du Bureau d' entreprises Pride/Coi/Ue. 
1992-2000 : Directeur régional de la Société des hydrocarbures nationale malagasy Solima. 

ENGAGEMENT CITOYEN 
o Membre de la Croix-rouge Malagasy 
o Vice-président national de la Jeune chambre économique de Madagascar. 
o Membre du Comité de suivi du Pnsp et du Psdr. 
o Vive-président de l'Ordre des Ingénieur de Madagascar.

Monsieur MEJAMIRADO RAZAFIMIHARY
Né le 14 juin 1949 à Antananarivo, Marié , 3 enfants. 
o Ingénieur de l' École nationale supérieure des Arts & Industries de Strasbourg. 
o Administration des Entreprises 
o Commerce international à l'I.E.C.S. (3ème cycle) 
o Administrateur de sociétés.

Gouvernement 
Monsieur JEAN JACQUES RABENIRINA 
Né le 9 juin 1961, Marié, 2 enfants. 
2002 : Directeur provincial à l'Aménagement du térritoire - Tuléar. 
2000-2002 : Résposable Gestion des Ressources humaines - Entreprise de nettoyage industriel et assainissement de villes Pessac-France. 
2001-2002 : Enseignant vacataire - Université de Tuléar. 
1998 : Doctorat d' Anthropologie sociale et culturelle-Université de Bordeaux 2. 
: Certificat international d' Écologie humaine et des sciences environnementales - Laboratoire d'Écologie fondamentale et humaine - Université de Bordeaux 1. 
1996-1998 : Chargé des Travaux dirigés - Université de Bordeaux 2 - France. 
1995 : Dea de sociologie - Option Changements socioculturels - Université de Bordeaux 2. 
1994 : Maîtrise d'Ethnologie - Université de Bordeaux 2. 
1990 : Licence ès lettres - Université de Tuléar - Madagascar. 
1983 : Baccalauréat Série A - Fort-Dauphin. 

Monsieur JACQUIS H. RABARISON

Né le 19 octobre 1950, marié, 3 enfants. 
2003 : Directeur général de la société Cimelta-Madagascar. 
1974 : Ingénieur Insa Lyon, spécialité "Génie électrique". 
o Licence Mathématique. 
o Bts Insa Lyon 
o Baccalauréat Série C, Mention Assez-bien - Lycée Galliéni Antananarivo.

Marc Ravalomanana - L'heure est aux actions 
Le message était clair : que chacun apporte sa contribution au développement rapide et durable du pays. Aux journalistes de bien faire leur travail en informant la population de toutes les réalités qui émaillent l'actualité, et aux ministres de montrer qu'ils sont compétents et à même de répondre aux attentes de la population, "car l'heure est venue pour les véritables actions…" 
Marc Ravalomanana, avec son franc-parler, n'est en tout cas pas, allé par quatre chemins pour signifier que lui-même attend beaucoup de ce nouveau gouvernement qui vient d'être constitué. Une équipe de personnalités choisies parmi tant d'autres, et au sein de laquelle les nouveaux venus devraient s'adapter rapidement (développement rapide oblige) aux méthodes de travail jusqu'ici appliquées au niveau du gouvernement, tandis que les reconduits devraient persévérer… pour donner l'exemple. Marc Ravalomanana a fait remarquer que le développement dont il est question ne peut se faire sans la contribution de tout un chacun, à commencer par tous les responsables à quelque niveau qu'ils se trouvent, en passant par les gens des médias qui ont la responsabilité d'informer et de sensibiliser toutes les populations sur les réalités qui prévalent au pays mais aussi sur ce qui se décide au niveau du pouvoir central, et des populations elles-mêmes, dont le rôle dans le processus de ce développement. 
Au-delà de cette manière de "sermon", le Président de la République a souligné qu'il respecte entièrement la liberté de la presse, mais "que les choses soient faites de façon tout à fait professionnelle…". D'ailleurs, dans le cadre de ce professionnalisme, des stages et formations… à l'extérieur, sont déjà prévus pour les journalistes et qui ont déjà reçu l'aval des bailleurs de fonds pour le financement. Ce qui tombe bien, car il se trouve que nombre de confrères en ont effectivement besoin.
Vaovao Benjamin persiste et signe : " Il n'y a qu'un seul arema " 
Mais la précision est venue hier du secrétaire national administratif de l'Arema Benjamin Vaovao, qui a fermement souligné qu'il n'y a qu'un seul Arema, celui présidé par le secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo… malgré le fait que ce dernier est absent du pays depuis quelques mois. Une absence qui commence à se faire sentir au niveau du parti, mais l'on indique que la cérémonie d'hier a été expressément demandée sinon voulue par Pierrot Rajaonarivelo, qui a fait parvenir pour la circonstance un message de vœux et de réconfort adressé à tous les militants Arema. 
Ce message, d'après les explications de Benjamin Vaovao, est d'importance significative car il invite, en quelque sorte, tous les militants à se remobiliser en vue des actions que le parti s'est assignées de mener dans le cadre du développement socioéconomique du pays. Actions qui, sous l'actuel pouvoir présidé par Marc Ravalomanana, ont été "prouvées" depuis la rencontre du 6 novembre 2002, au cours de laquelle l'Arema, représenté alors par une délégation de plusieurs membres de son comité directeur national, avait fait part au Président de la République de sa détermination à appuyer le processus sinon le programme de développement rapide et durable du pays. Benjamin Vaovao rappelle que tout a, en fait, commencé depuis l'élection des nouveaux membres du bureau permanent de cette institution, suivie par la formation du troisième gouvernement de Jacques Sylla. Une offre de collaboration à laquelle l'Arema s'est adonné… sans aucune arrière-pensée, mais qui lui aurait valu par la suite, des actes de dénigrement, des menaces et intimidations de tous genres, notamment à l'endroit des candidats qu'il envisageait de présenter aux législatives anticipées du 15 décembre dernier. Benjamin Vaovao souligne que certains de ces pressentis candidats et d'autres militants Arema sont toujours actuellement détenus dans les prisons… en attendant de savoir de quoi ils sont accusés exactement. Raison pour laquelle l'Arema n'a cessé, depuis sa participation au sein du Crn (Comité pour la réconciliation nationale), de prôner l'urgence et la nécessité de cette réconciliation avant de s'entendre sur les actions à entreprendre pour le dévelopement rapide et durable du pays. "Car nous voulons aussi ce développement rapide…", fait remarquer Benjamin Vaovao. En attendant, l'Arema va en priorité s'atteler à la réconciliation de tous ses membres, et un Conseil national du parti est prévu prochainement.
Banque mondiale - Un "Petit dej" mensuel et thématique avec la presse 
Sur invitation, le troisième jeudi de chaque mois, des exposés thématiques suivis de débats seront désormais organisés pour les journalistes spécialisés. 
Pour ce nouveau premier contact M. Hafez Ghanem, directeur régional de l'institution financière de Bretton Woods, à Washington, avait choisi de brosser un tableau syntéthique des relations actuelles de la Banque mondiale avec Madagascar, des programmes qui y sont engagés et donc des perspectives, survol qui également été l'occasion de faire un constat de la situation économique d'ensemble du pays. Nous y reviendrons, l'actualité et le temps nécessaire pour aborder tranquillement ces sujets sérieux nous ayant fait défaut dans cette édition. 
On retiendra surtout de ces retrouvailles de la représentation de la Banque mondiale à Antananarivo avec la presse, un souci d'efficacité certain puisque son staff communication s'est adjoint la collaboration de Jean-Louis Rafidinarivo, ancien journaliste lui-même et rompu depuis des années aux arcanes de la coopération financière internationale. 
Ambiance très détendue, sympathique mais surtout un souci de répondre aux attentes de plus en plus pointues de la profession. Dans ce but, et dans un mois, la Banque mondiale ouvrira un site Web sur Madagascar où les données actualisées pouirront être consultées. 
En attendant, en moins de temps qu'il n'en faut pour quitter Anosy et rejoindre le quartier de la presse à Ankorondrano, une demande de précisions sur le montant du PIB et celui du PIP était déjà satisfaite par mails ! Alors, là, chapeau ! Et merci. 
Selon Hafez Ghanem, c'est faux que le pays soit envahi par une horde d'experts et de consultants de la "Word Bank". L'équipe qu'il dirige depuis trois ans et que la représentation a été élevée au rang de direction régionale pour l'océan Indien compte toujours le même nombre de personnes.
Le forum de Maurice - L'Agoa fait la difference à Madagascar 
Les règles d'origine prévues par les autorités américaines imposent en effet aux producteurs de textiles d'Afrique d'acheter leurs matières premières soit aux Etats-Unis, soit dans un des pays de la zone Agoa. 
Afin de bien comprendre les enjeux, rappelons les principaux avantages et contraintes que procure l'Agoa. Pour les produits textiles en 100% Coton, l'exemption de droit de douanes applicables à l'entrée sur le territoire américain sont de 17% de la valeur Cif (Cout assurance fret) soit environ 20% sur le prix au départ de Madagascar. Sur les produits en fibres artificieles ou mélangées, ce même avantage monte à 33% ! Ce régime d'exemption se cumule à l'absence de quota. 
Mais quelles sont les contraintes d'origine pour bénéficier du régime Agoa ? 
Les Etats-Unis imposent que la première transformation de la fibre en fils soit fait soit aux Etats-Unis, soit dans un pays de la zone Agoa. 
Quelles sont les atouts dont dispose Madagascar ? 
Contrairement à beaucoup de ses concurrents africains, nous disposons d'une histoire textile ancienne et surtout de tous les ingrédients du succès. Quels sont-ils ? 
o Présence de fibres de coton de bonne qualité cultivées d'une manière traditionnelle par plusieurs milliers planteurs paysans dans région de Toliara d'une part, et des fermes de culture industrielle dans le nord du pays. Madagascar a développé en particulier une variété de fibres de haute qualité dénommée "Pima", produite par les cultures cotonnières de la Bemarivo (Ccb) dans la région de Mampikony. Cette variété de Pima, unique dans la zone Agoa, fait actuellement l'objet d'une implantation par Ccb dans la région de Toliara. 
o Présence d'unités de filature, de tissage et finissage ultra-modernes chez Cotona à Antsirabe, qui place la production de fils et tissus malgaches en tête de compétition en ce qui concerne la qualité. Même si les unités malgaches souffrent actuellement du décalage de compétitivité de leurs approvisionnements énergétiques (électricité et fuel lourd) par rapport à leurs concurrents immédiats d'Afrique du Sud et de Maurice, installées au cœur du réseau hydro-électrique de la zone interconnectée de la province d'Antananarivo, elles devraient rapidement, avec une refonte par la nouvelle administration du Président Marc Ravalomanana de la politique énergétique nationale, retrouver la compétitivité qui permette de placer Madagascar en première place de la zone Agoa. 
o Présence d'une base de confections industrielles de vêtements importante et dynamique, qui a montré ces dernières années sa capacité à satisfaire les marchés exigeants des Etats-Unis. Ces unités de la zone franche malgache ont un potentiel d'emploi à court et moyen terme de plus de 300.000 emplois urbains, soit près de trois fois plus qu'en 2001. 
Madagascar a donc tout pour réussir, et le Président Ravalomanana confirme le cap qu'il souhaite donner à la Grande île en matière de croissance économique et de lutte contre la pauvreté. Lors de sa venue chez Cotona à Antsirabe le lundi 13 janvier dernier à l'occasion de la cérémonie d'ouverture de l'unité de confection Cottonline, le Président de la République, prenant à témoin une délégation de cinq membres du congrès américain présidée par M. William Thomas, président de la commission "Ways & Means" venue spécialement de Washington à Antsirabe, et Mme l'Ambassadeur des Etats-Unis à Antananarivo, Mme Wanda Nesbitt, a déclaré : 
"Je suis aux commandes du pays depuis moins d'un an, donnez moi un petit peu de temps, je suis déterminé à faire de Madagascar le Numéro Un dans toute l'Afrique". 
M. William Thomas en quittant le site Cotona a déclaré "Very Very Impressed" !
Cottonline, une unité de confection unique dans la zone Agoa 
Cottonline, dont le Président est M. Salim Ismail, est un investissement total de près de 70 milliards de Fmg (10 millions de dollars US) qui dote la filière textile nationale de l'usine de fabrication de lingerie (Intimate Apparel) la plus moderne d'Afrique sub-saharienne. Installée sur 12 000 m2 de bâtiments ultra-modernes, Cottonline transforme des tissus fabriqués à partir de fibres de coton malgache soit par Socota Textile Mills à l'île Maurice pour les tissés-teints, soit par Cotona à Antsirabe pour les imprimés et les unis teints. Cottonline a été réalisée en partenariat avec Mas Holdings, Phœnix Ventures et Brandot Internationale, holding détenu par M. Martin Trust qui est le fondateur de Mast Industries, filiale de la chaine de distribution américaine The Limited Inc. Cottonline produit actuellement des articles pour Gap et va prochainement débuter des fabrications pour The Limited Inc et sa marque leader "Victoria's Secret". Cottonline est installée à la porte de son fournisseur de matière première Cotona; Les 1600 personnes employées par Cottonline disposent d'installations de premier plan en matière de locaux sociaux, de restaurant d'entreprise et de conditions de travail qui ont été particulièrement remarquées par la délégation du Congrès des Etats Unis lors de sa visite. 
Avec Cotona depuis 1952, la création récente de Columbia Clothing Company et Cottonline, Antsirabe consolide sa place de pôle textile malgache, en passe de devenir une référence de l'Agoa.
Province autonome d'Antananarivo 
Les transporteurs routiers - urbains, suburbains et régionaux - opérant dans la province autonome d'Antananarivo vont s'organiser en fédération. Cette décision a été prise à l'issue de la rencontre entre les membres de la délégation spéciale de la province autonome d'Antananarivo et les transporteurs, au palais du Faritany Ambohidahy, hier. Ce sera désormais au niveau de cette fédération et à travers son comité technique que seront discutées les mesures à prendre et les réglementations à appliquer dans ce secteur. Des bureaux professionnels par branche d'activité seront également institués. 
Pour ce faire, un comité préparatoire composé de responsables issus de la délégation spéciale de la province et de 10 délégués des transporteurs, sera créé. À noter que les transporteurs ont déjà désigné leurs représentants, hier. 
Initiée par le Pds Ferdinand Razakarimanana dans le but de remettre de l'ordre dans ce secteur d'activité, artère du développement, la rencontre a été dirigée par le commissaire général chargé des transports, de la communication et de l'immatriculation David Christian Andriamasy. À cette occasion, les deux parties en concertation ont reconnu le manque d'infrastructures adéquates, accentué par l'indiscipline et la gabegie qui y ont pris de l'ampleur ces derniers temps.
Siège du Sénat
Vu les publications parues dans les médias malgaches en date du 16 janvier a.c. concernant la location des immeubles et terrains qui font partie de la propriété de la Fédération de Russie en République de Madagascar et qui sont juridiquement enregistrés sous bonne et dûe forme selon la législation de Madagascar, l'Ambassade de la Fédération de Russie voudrait déclarer ce qui suit. 
Actuellement la Russie possède à Antananarivo de deux complex de bâtiments non utilisés temporairement : l'un à Analamahitsy-Farango (ancienne Représentation commerciale) et l'autre à Ampefiloha (ancienne Chancellerie). Ces immeubles et terrains pourraient être loués aux organisations et personnes intéressées à condition stricte que l'Accord de bail des immeubles susmentionnés soit passé par l'entremise de l'Ambassade de Russie à Madagascar. 
Compte-tenu de ce qui est susdit l'Ambassade fait savoir que jusqu'ici aucune demande de location de la part du côté malgache n'est enregistré dans la Chancellerie diplomatique de Russie. 
Ambassade de la Fédération de Russie
Sono canadienne à Ambohitsorohitra 
Bodo Razafindrazaka, le directeur de la Promotion artistique au sein du ministère de la Culture, qui s'exprime ainsi, lève le voile sur un mystère qui a alimenté bien de rumeurs ces derniers temps. Quant à l'état de ce précieux matériel, l'assistance d'Ambohitsorohitra ce jour pourront en avoir une idée puisque ce sera bien à travers les baffles frappées de la feuille d'érable rouge que s'échangeront les vœux entre le président de la République et tous les corps constitués.
Recrutement des médecins - Les anciens thésards exigent la confrontation des dossiers 
Une centaine de non-recrutés, thésards des années 1980-1990, ont en effet entamé un meeting hier dans les locaux du ministère de la Santé à Ambohidahy, en vue réclamer le dépouillement des dossiers de toutes les nouvelles recrues et exigent l'annulation de la liste des médecins sélectionnés ainsi que la décision de leurs affectations. Selon leurs explications, la raison invoquée par le département de la Santé de recruter en priorité de jeunes thésards, estimés plus aptes à assumer leur mission en milieu rural, n'est pas valable. D'ailleurs, les grévistes se disent pour leur part, prêts à accepter leur décision et, leur lieu d'affectation. Seulement, la situation semble n'être pas du tout claire au sein du ministère de la Santé, car un rumeur court sur le fait que la liste a déjà été établies par l'ancien patron de ce département mais a été signé par le ministre Andry Rasamindrakotroka. De plus, et ce qui n'est pas la moindre contradiction, l'offre pour le recrutement des médecins n'a été lancée qu'au mois d'octobre dernier, avec 800 dossiers reçus. C'est pourquoi les anciens thésards veulent à tout prix la vérité sur ce recrutement de médecins et exige la transparence jusqu'au bout. Même problème avec les 26 autres médecins recrutés le 10 décembre dernier, tous issus des promotions 2001 et 2002 et qui ont été affectés dans les centres hospitaliers universitaires. :


nosintsika   17/01/2003

 AfricaIntelligence: Les hommes du pouvoir
INDICE DE POUVOIR 5/5 : Les "20" du premier cercle
Les "Tiko's Boys" :
d'anciens cadres du groupe Tiko de Marc Ravalomanana qui jouent un rôle de premier plan auprès du chef de l'Etat :
- Raharinaivo Andrianatoandro (président du parti présidentiel TIM);
- Narisoa Rajaonarivony (ambassadeur aux Etats-Unis);
- Guy Rajemison Rakotomaharo (président du Sénat);
- Benjamin Ramamonjisoa (sénateur);
- Patrick Ramiaramanana (PDS de la commune d'Antananarivo);
- et Heriniaina Razafimahefa (PCA d'Air Madagascar).
Les leaders politiques :
- Rakotonirina Manandafy du MFM ,
- et Norbert Lala Ratsirahonana de l'AVI sont aussi à compter parmi les alliés du chef de l'Etat;
- ainsi que le porte-parole de la présidence Raymond Ramandimbilahatra (président du parti TEZA).
Les proches collaborateurs du chef de l'Etat :
- le premier ministre Jacques Sylla,
- mais aussi les ministres Augustin Amady (Sécurité);
- Jean Seth Rambeloalijaona (Intérieur, chargé de préparer les élections législatives de décembre 2002);
- et Alice Rajaonah (Justice).
Les chefs religieux :
- Edmond Razafimahefa de l'Eglise protestante réformée FJKM; et Armand Gaétan Razafindratandra de l'Eglise catholique.
Et enfin : Gaston Ramenason, président du GEM (le seul homme d'affaires du "club"); et Didier Rakotoarisoa, cousin de la première dame et conseiller du chef de l'Etat chargé de la communication (l'unique membre de la famille du  président appartenant au "club") ferment la garde de ce "Top 20".
INDICE DE POUVOIR 4/5 : Les "30" du second cercle
Les militaires et les responsables de la sécurité :
- Jocelin Henri Andriamiharinosy (DGIDE);
- Sylvain Razafimandimby (chef d'état major général des armées);
- et Findrama Elson Sambiheviny (commandant de la Gendarmerie nationale).
Les ministres :
- Radavidson Benjamin Andriamparany (Economie, Finances et Budget);
- Jean Lahiniriko (Travaux publics);
- Mamy Rakotoarivelo (Communication);
- Olivier Rakotovazaha (Transports);
- Yvan Randriasandrantriniony (Agriculture et Elevage);
- ainsi que Marcel Ranjeva (Affaires étrangères). Les hommes d'affaires :
- Claude Andréas; Naina Andriantsitohaina;
- Bruno de Foucault;
- Georges Fraise;
- Aziz Hassam Ismaïl;
- Amirali Rajabali;
- Madeleine Ramaholimihaso;
- Marcel Ramanandraibe;
- Edgar Razafindravahy;
- Akylhoussen Cassam Chenaï;
- et Ykbal Hiridjee.
Les leaders politiques :
- Manassé Esoavelomandroso du Leader Fanilo;
- et Francisque Ravony de l'AVAMAMI.
Les PDS :
- Ferdinand Razakarimanana (PDS de la province d'Antananarivo);
- et Jean-Pascal Jaosoa (PDS de la province d'Antsiranana).
Et enfin : -
Denis Andriamandroso (ambassadeur auprès de l'Allemagne);
- Zaza Manitranja Ramandimbiarison (conseiller du président);
- Jonah Randriambololona (directeur général des impôts);
- Fulgence Rabemananjara (directeur général des douanes);
- et Sarah Ravalomanana, la fille du chef de l'Etat (directrice générale de MBS).
INDICE DE POUVOIR 3/5 Les "40" du troisième cercle Les hommes à la présidence:
- Vonison Andrianarivelo (directeur du cabinet militaire du président);
- et Gédéon Février Rajaonson (directeur du cabinet civil).
Les membres du gouvernement :
- Jules Mamizara (ministre de la Défense nationale);
- Christian Ntsay (ministre du Tourisme). Charles Sylvain Rabotoarison (ministre de l'Environnement);
- Davida Rajaon (ministre du Développement du secteur privé et de l'Industrialisation);
- Jean Théodore Ranjivason (ministre de l'Enseignement supérieur);
- Elisé Alitera Razaka (ministre de l'Energie et Mines);
- Hippolyte Rarison Ramaroson (secrétaire d'Etat chargé de la Pêche);
- et Elyett Rasendratsirofo (directrice de cabinet du premier ministre).
Les politiques :
- Pierre Raharijaona, Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo et
- Benjamin Vaovao de l'Arema;
- Louis Laurent Ramaroson de l'AVI;
- et Jean Eugène Voninahitsy du RPSD.
Les hommes d'affaires et directeurs de sociétés publiques :
- Tovonanahary Rabetsitonta (conseiller du président);
- Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo (président du FIVMPAMA);
- Alphonse Joseph Andriamahaly;
- Hambinintsoa Andriamampianina;
- Danyl Ismaël;
- Ramy Rabenja;
- Alain Liva Raharijaona;
- Randrianafidisoa;
- Désiré Rasidy, - Mamiharilala Rasolojaona;
- Gabriel Ferdinand Ratsimihety;
- Gaston Edouard Ravelojaona;
- et Roger Vony.
Les Maires et PDS:
- Roland Ratsiraka (Maire de Toamasina);
- Thierry Francis Raveloson (PDS de la province de Toliara);
- Pierre Tsiranana (PDS de la province de Mahajanga);
- et Emile Tsizaraina (PDS de la province de Toamasina)
Les ambassadeurs :
- Evariste Marson (Italie);
- Jean-Pierre Razafy-Andriamihaingo (France).
- Et enfin :
- Andriamaniraka Bertrand Ramamonjisoa (directeur de la prévention et de la
lutte contre la corruption);
- Auguste Richard Paraina (Ex-président de l'Assemblée nationale);
- et Rémy Ralibera (Secrétaire général du FFKM)

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