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Hello again....  TetezamitaKely annonce 

  KIKOU en Concert !

le Vendredi 31Janvier 2003 à 21h

au caveau des artistes (Pigalle).
 Suivi d'une petite soirée sympathique ou tout le monde pourra se retrouver

PAF 12 Euros + une conso.

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

LE JIR - ARTICLE DU 28/01/03
Madagascar : Des militaires nommés à la tête de trois provinces
Le gouvernement malgache a nommé quatre nouveaux présidents de délégation spéciale (PDS), l'équivalent des préfets de région, dont trois sont des officiers supérieurs de l'armée, a annoncé le Premier ministre, Jacques Sylla, hier matin à Antananarivo. La nomination d'officiers supérieurs à la tête de trois des provinces est justifiée par "des raisons de sécurité", a expliqué M. Sylla.
Le général Soja succède à Thierry Raveloson, démissionnaire depuis un mois, à la tête de la province de Toliara. Le général Ravelomanga Randrianarivo est nommé dans la province de Fianarantsoa, sur les hauts plateaux, en remplacement de Pety Rakotoniaina.
Dans la province de Mahajanga, Pierre Tsiranana, fils de Philibert Tsiranana, qui fut le premier président de Madagascar de 1958 à 1972, est remplacé par le colonel Vincent Toto. Un professeur d'université, le député d'Andapa Grégoire Arson Indray, succède à Pascal Jaosoa à la tête de la province d'Antsiranana.
Les quatre PDS remplacés avaient été nommés en mars 2002 par le futur président Marc Ravalomanana, alors qu'ils s'étaient ralliés à sa cause, en pleine tourmente post-électorale, contre l'ex-président Didier Ratsiraka.
La province de la capitale, Antananarivo, reste dirigée par le général Ferdinand Razakarimanana, nommé lui aussi en mars 2002. Le professeur d'université Emile Tsizaraina reste également à la tête de la province de Toamasina, fief politique de l'ancien président Ratsiraka, sous le régime duquel il avait déjà occupé cette fonction.
Madagascar : Ravalomanana appelle l'Afrique à accepter la mondialisation
"Les chefs d'État africains doivent accepter et suivre la mondialisation car c'est le seul moyen de promouvoir un nouveau développement dans le continent", a déclaré dimanche à Nairobi le président Ravalomanana, qui faisait escale au Kenya au début d'une mission économique en Europe. Il doit se rendre en Allemagne, en Suisse et auprès de l'Union européenne à Bruxelles.
Il a également déclaré que l'Église doit faire "avancer la paix". "En Afrique, on attend de l'Église qu'elle fasse avancer la paix sur le continent, a-t-il déclaré, Aujourd'hui, toutes les Eglises de Madagascar assurent la promotion de la paix et la réconciliation. Je continuerai à soutenir l'Église, car je suis chrétien."
M. Ravalomanana a également salué la transition "pacifique" au Kenya avec l'élection du président Mwai Kibaki. "La transition au Kenya a été différente de celle que nous nous avons connue à Madagascar. Au Kenya, elle a été pacifique, et tout le monde était heureux, tandis qu'à Madagascar la population a manifesté et nous avons eu des morts. Nous ne voulons pas que cela recommence", a-t-il conclu.
D'autre part, M. Ravalomanana a déclaré souhaiter obtenir une reconnaissance officielle de son régime par l'Union africaine, qui a suspendu sa décision à propos de Madagascar.
"Des délégués de l'Union africaine visitent Madagascar pour constater ce qui s'y passe et ce que nous avons fait. Nous espérons qu'ils modifieront leur décision", a-t-il dit.
Une délégation de l'UA est arrivée vendredi à Antananarivo. Composée de six membres, elle a achevé sa mission hier. Selon certains diplomates, la reconnaissance de la Grande Ile par l'UA serait déjà effective après la réussite et la validation des législatives par la communauté internationale.


AFP | 26.01.03 | 21h22
Marc Ravalomanana appelle l'Afrique à "accepter" la "mondialisation"
Les "chefs d'Etat africains doivent accepter et suivre la mondialisation car c'est le seul moyen de promouvoir un nouveau développement dans le continent", a déclaré dimanche à Nairobi le président malgache Marc Ravalomanana.
M. Ravalomanana faisait escale au Kenya au début d'une "mission économique" en Europe, qui marque son premier voyage officiel à l'étranger depuis son accession au pouvoir en mai 2002. Il doit, selon son programme, se rendre en Allemagne, en Suisse et auprès de l'Union européenne à Bruxelles. D'autre part, M. Ravalomanana a déclaré souhaiter obtenir une reconnaissance officielle de son régime par l'Union africaine, qui a suspendu sa décision à propos de Madagascar."Des délégués de l'Union africaine vont visiter Madagascar pour constater ce qui s'y passe et ce que nous avons fait. Nous espérons qu'ils modifieront leur décision", a-t-il dit. Une délégation de l'UA, conduite par Saïd Djinnit, commissaire intérimaire chargé de la Paix, de la Sécurité et des Affaires politiques, est arrivée vendredi après-midi à Antananarivo, a-t-on appris sur place auprès du ministère des Affaires étrangères. M. Ravalomanana a également déclaré que l'Eglise doit faire "avancer la paix"."En Afrique, on attend de l'Eglise qu'elle fasse avancer la paix sur le continent, a-t-il déclaré, Aujourd'hui, toutes les Eglises de Madagascar assurent la promotion de la paix et la réconciliation. Je continuerai à soutenir l'Eglise, car je suis chrétien".M. Ravalomanana a également salué la transition "pacifique" au Kenya avec l'élection du président Mwai Kibaki."La transition au Kenya a été différente de celle que nous nous avons connue à Madagascar. Au Kenya, elle a été pacifique, et tout le monde était heureux, tandis qu'à Madagascar la population a manifesté, et nous avons eu des morts. Nous ne voulons pas que cela recommence", a-t-il conclu.


Midi Madagasikara 27/01/03
Remises gracieuses de peine: Crimes et délits contre les ouvrages publics, atteinte à la sûreté de l'Etat, exclus ! 
Comme promis par le président de la République, lors de la cérémonie deprésentation de vœux du nouvel an, un décret portant le n°2003-043 du 24 janvier2003 portant octroi de grâces générales à l'occasion de la nouvelle année 2003est rendu public. L'article premier de ce décret mentionne les remisesgracieuses de peine accordées aux condamnés à des peines privatives deliberté.
Val A. 
Six catégories sont concernées, à savoir : -remise de 3 mois aux condamnés à des peines inférieures ou égales à un an d'emprisonnement - remise de 6 mois aux condamnés à des peines supérieures à un an et inférieures ou égales à 3 ans d'emprisonnement - remise de un an aux condamnés à des peines supérieures à 3 ans d'emprisonnement et inférieures ou égales à 5 ans d'emprisonnement - remise de 18 mois aux condamnés à des peines privatives de liberté supérieures à 5 ans - remise totale aux personnes âgées de 65 ans ou plus à la date du présent décret, condamnées aux travaux forcés à temps et ayant effectué 15 ans ou plus de détention effective - remise totale aux personnes âgées de 70 ans ou plus à la date du présent décret, condamnées aux travaux forcés à perpétuité et ayant effectué 25 ans ou plus de détention effective.
Détournements
Le décret présidentiel indique que les dispositions de l'article premier ne sont applicables qu'aux personnes définitivement condamnées à la date du présent décret et celles qui, ayant formé appel ou pourvoi en cassation, s'en seront désistées dans le délai de deux mois à compter de la même date. Et le même décret précise que sont exclues du champ d'application du présent décret les personnes ayant commis les infractions ci-après : - les détournements de deniers publics, prévus par les articles 169 à 172 du Code pénal - les concussions et corruptions, prévues par les articles 174 à 183 du Code pénal - les atteintes à la sûreté extérieure ou intérieure de l'Etat, prévues par les articles 75 à 108 du Code pénal - tous les crimes ou délits contre les ouvrages publics et, généralement, les infractions contre les biens meubles et immeubles, publics ou privés, prévus par les articles 434 à 437 bis et 439 à 443 du Code pénal. 
Révision du Règlement Intérieur: Vers la correction des députés irrespectueux
Le manque de civilité dont a fait montre le député du Rpsd élu à Antsohihy, Rémi dit Jao Jean, à l'endroit du président de l'Assemblée nationale, jeudi dernier lors d'une séance informelle à huis clos, a constitué un véritable coup de semonce pour l'ensemble des élus, du moins ceux qui aspirent à considérer cette Institution comme l'un des piliers des principes républicains, en démocratie. En effet, le débat sur le nombre des vice-présidents à élire dont la procédure devait être prévue par le Règlement intérieur de la Chambre basse, a été le début d'une confrontation presque houleuse d'idées, mais a, plus ou moins, débouché sur la nécessité de réviser ce Règlement, lui-même. 
Val A. 
" Stagiaires " 
Aussi bien lors de la session spéciale que pendant la session extraordinaire, chaque élu observait ses collègues. Les " redoublants ", plus sûrs puisque se trouvant sur un terrain connu, avaient quelque peu essayé d'intimider les nouveaux venus. Un élu parmi ce lot a même fait allusion au qualificatif de " députés stagiaires " en affichant un air de fierté. D'autres ont, d'ailleurs, fait preuve de leur " expérience " dans l'art d'influencer la salle par la rudesse, parfois la bassesse, de leurs propos. Pire, lors de la séance de vote, quelques élus se sont amusés à cœur joie d'utiliser le bulletin de vote comme le petit papier que les élèves du primaire se font passer entre eux pour transmettre un message. Tous ces enfantillages se sont déroulés sous les yeux des journalistes.
Dignité
Beaucoup de nouveaux élus entendent redorer le blason de cette Assemblée nationale. L'examen du comportement et des agissements des députés figurerait sans doute à l'ordre du jour des prochaines sessions dans la perspective de cette révision. Certains estiment qu'il faudrait renforcer les dispositions portant sur la correction, pour ne pas dire sanction (mais pourquoi pas ?) des députés défaillants en matière de civilité, d'affabilité, et d'assiduité. Le Règlement intérieur demeure ainsi le premier outil d'éducation. Effectivement, pour pouvoir représenter le peuple dans la dignité, les députés doivent être respectueux envers eux-mêmes. Ce qui signifie moins de demande de levée d'immunité, moins de sollicitation d'avantages exagérés, et moins d'allure d'ignominie.
Exigences 
En tout cas, le nouveau président de l'Assemblée nationale, Jean Lahiniriko a été ferme dans ses interventions. Il faut réhabiliter l'institution, dans tous les sens du terme. Ceux qui sont habitués aux pratiques anciennes sont donc avertis. L'objectif étant de lutter contre l'oisiveté et l'absentéisme, les futurs textes d'amendement régissant le fonctionnement de la Chambre basse devraient ainsi répondre aux exigences du développement rapide prôné par le pouvoir. Des députés sains, moralement et physiquement, qui doivent mériter le choix de leurs électeurs.
Commerce : Le niveau de la demande reste toujours très faible Affirment les commerçants
Pendant la période de crise, ils ont fortement souffert mais plusieurs mois après, ils continuent toujours à vivre sous l'effet de celle-ci. Ils, ce sont les commerçants qui, malgré la reprise des importations, affirment que le niveau de la demande reste toujours très faible. Pendant l'année 2002, particulièrement, le premier semestre, on ne vendait quasiment rien et actuellement, on n'a pas encore atteint la moitié de nos chiffres d'affaires habituels", déplore un commerçant de la capitale. 
Didier Rambelo 
"Ce ne sont pas les marchandises qui manquent", explique-t-on dans le milieu du commerce. Certains commerçants affirment que la demande a fortement diminué à cause encore des effets de la crise de l'année passée. En effet, selon les explications de ces opérateurs, cette situation peut être expliquée de deux manières. Premièrement, la crise a causé une baisse très conséquente du pouvoir d'achat des consommateurs. De leur côté, les commerçants ne pouvaient pas prendre des mesures attractives, telles que les ventes promotionnelles, du fait de leur situation que tout le monde connaît.
Deuxièmement, certains acteurs économiques expliquent que la situation vécue par la population durant l'année 2002 a créé une sorte de choc psychologique. En effet, les gens ont tendance à économiser davantage et dépensent moins ; ayant pris la leçon de ce qu'ils ont vécu durant l'année 2002.
Pour le secteur du commerce donc, la reprise effective attend le relèvement du pouvoir d'achat des consommateurs parce qu'apparemment, l'augmentation, en quantité, des marchandises écoulées sur les marchés n'est pas conforme à la reprise des activités des entreprises (productrices ou importatrices).

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et leurs voeux 2003

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  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Midi Mada 28/01/03

Législatives: Trois ministres battus, beaucoup d'anciens députés réélus 
Letableau de la Coupole au ministère de l'Intérieur se remplit progressivement derésultats complets à l'issue des législatives de dimanche dernier. Lessurprises, il y en a eu, dont l'importance s'apprécie selon les différentesaffinités politiques.
Val A. 
Premier constat, trois candidats-ministres ont échoué dans leur circonscription respective. Il s'agit du ministre des Transports, Olivier Rakotovazaha (MFM, Antananarivo V-B), du ministre de l'Aménagement du Territoire, Reboza Julien (Amboasary-Sud, AVI), et du Secrétaire d'Etat chargé de la Condition féminine et de l'Enfance, Méline Rasoanirina (Amparafaravola-A-Indépendant). Signalons, par contre, l'élection du ministre des Travaux publics, Jean Lahiniriko à Betioky, du ministre de la Culture, Rahaingosoa Odette (Bealanana). En tout sur les 13 ministres candidats (y compris le Premier ministre), 10 ont été élus.
La même chance
Sur le chapitre des anciens députés, à noter la réélection de Zalifa Bente Salim (Ind. Analalava), de Mara Niarisy (Ind.-Ankazoabo-Sud ), du bouillant Rémi dit Jao Jean (Rpsd-Antsohihy), de Rafatrolaza Bary Emmannuel ( Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara-Kandreho), de Voninahitsy Jean Eugène (Rpsd-Maintirano), son épouse Pelops Ariane (Rpsd-Morafenobe), de Dramsy Nizar (Port-Bergé), Zafindrapaoly (Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara-Antalaha), Faharo ( Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara-Belo) et de Marson Evariste (Rpsd-Vohipeno). Dans la foulée, bon nombre de leurs collègues n'ont pas eu la même chance et ont été battus, comme, entre autres, Randriamahefa Charles Henri (Arema puis Indépendant-Moramanga), Rakamisilahy Martial (MFM-Manakara), Manassé Esoavelomandroso (Leader Fanilo-Ampanihy), Tomboravo Georges (Ambilobe), Dama-Mahaleo (Ambatofinandrahana), Ranaivoarimalala René Yvon (Arema-Tsaratanàna), et Louisette Raharimalala (Mavana-Bekily).

Porter plainte
Puis, suit la défaite de certains ténors politiques comme Monja Roindefo, président national de Monima Ka, à Bekily, le fils de l'ancien Président Zafy, Richard Valery Zafy à Ambilobe, ou encore le PDS de Toliara, Thierry Raveloson, neveu de Mme Céline Ratsiraka, battu par son principal adversaire de Tiako i Madagasikara, Roger Lamarre. Concernant Toliara-ville tout particulièrement, les partisans de Thierry Raveloson attribuent cette défaite à " l'existence d'irrégularités " durant le jour du vote se rapportant aux listes électorales. Et ils ont même prévu de manifester bien que les résultats soient encore officieux et provisoires. Les textes autorisant ceux qui se considèrent comme lésés à porter plainte et à ester en justice, les observateurs s'en remettent au verdict du juge électoral.
Scandale
Un autre fait marquant de ces législatives, l'élection à Fandriana de Mme Radavid Marie Esther, en tant qu'indépendant, qui a été, rappelons-le, spoliée électoralement dans la même circonscription lors des élections législatives de 1993, la première Législature de la Troisième République. Son affaire avait fait l'objet d'un scandale à l'époque. A Fandriana, Radavid Marie Esther aurait failli être le candidat initial de Tiako i Madagasikara. Mais après un " réaménagement ", un autre a pris la tête de liste de ce dernier. Les résultats officieux ont donné raison à la Dame. Radavid Marie Esther mène le score avec un large écart de 20.000 voix.

Galana : Un budget d'investissement de 30 milliards de FMG pour 2003 
"La compagnie pétrolière Galana Gulf, un des repreneurs de l'ancienne société Solima, va investir 30 milliards de FMG pour l'année 2003" Cette information, nous la tenons du Président Directeur Général de ce Grand groupe, Iqbal Rahim, lors de la rencontre annuelle des gérants de la compagnie avec tous les gérants de Galana Gulf. Le président a déclaré que Galana a effectué, depuis la privatisation de la Solima, un investissement de 150 milliards de FMG dans la distribution, la terminale et la raffinerie, ce qui lui a valu la première place sur le marché pétrolier de Madagascar. "Et elle continuera à apporter sa contribution au développement de ce secteur", devait encore ajouter Iqbal Rahim. 
Edmond Rakotomalala 
5 stations par an 
D'après le PDG du Groupe Galana, ces nouveaux investissements serviront à la réhabilitation des stations-service de la compagnie éparpillées dans tout Madagascar afin de fournir de meilleurs services aux clients et à la construction de nouvelles stations.
En effet, outre les 43 stations-service, opérationnelles, que compte la Galana, Le numéro "UN" du Groupe a profité de l'occasion pour annoncer que la compagnie se fixe comme objectif, pour les trois années à venir, de construire 5 nouvelles stations-service par an afin d'atteindre un nombre de 60 stations dans tout Madagascar. Pour témoigner de sa détermination de faire du Groupe le plus Grand de la Grande île, le PDG, Iqbal Rahim, de déclarer: "Galana était première, elle l'est encore et elle veut rester à la tête" Pour ce faire, le numéro "UN" du Groupe lance un appel à ses collaborateurs à fournir les efforts nécessaires pour réaliser ces objectifs.
Par ailleurs, il a fait savoir également que Galana est très présent sur le marché mauricien. En effet, le PDG d'expliquer que la compagnie assure actuellement à 70% l'approvisionnement de cette île en produits pétroliers si cette part n'était que de 30% l'année passée. "Le groupe va également entrer dans la fabrication de lubrifiants à Maurice", a-t-il ajouté. Le combat pour la conquête du marché pétrolier comorien semblerait également tourner à l'avantage du Groupe Galana. 
95000 m3 de stocks de brut 
Concernant l'approvisionnement de la Grande île en carburants, l'Administrateur de la raffinerie de Toamasina, Gérard Rajaonary, lors d'un entretien privé, a rassuré qu'il est impossible que Madagascar connaisse encore la pénurie. En effet, nous disposons de 40000 tonnes de produit brut. Il rajoute qu'un nouveau bateau vient d'arriver au Grand Port avec encore 50000 tonnes de pétrole brut. Ce qui fait 95000 tonnes de pétrole brut. Selon encore les explications de Gérard Rajaonary, ces produits nécessitent deux mois de traitement en raffinerie. Mais en attendant, il a rassuré que pour l'ensemble des compagnies pétrolières de Madagascar, le pays dispose encore de deux mois de stocks en produits finis (tous produits confondus).


EXPRESS MADA 28 janvier 2003
QUATRE DES SIX PDS CHANGÉS : DES MILITAIRES À MAHAJANGA FIANARANTSOA ET TOLIARA 
C'était l'époque où la légitimité et la légalité n'avaient pas encore totalement basculé en faveur du président MARC Ravalomanana. Pety Rakotoniaina pour Fianarantsoa, Pierre Tsiranana à pour Mahajanga et Thierry Raveloson pour Toliara se ralliaient au nouveau régime naissant et lui apportaient dans leur province d'origine une touche locale, ethnique disent certrains, pour gagner les populations à la nouvelle donne politique. 
Ils sont respectivement remplacés par le général Randrianarivo Ravelomanga pour le Betsileo, par le colonel Toto Vincent dans le Boina et par le général Soja pour le Sud. "Pour des raisons de sécurisation rurale" a expliqué hier à Mahazoarivo le Premier ministre Jacques Sylla au cours d'un point de presse, faisant suite à ces nominations prises en conseil des ministres vendredi dernier en présence du chef de l'Etat. 
Dans la province du Nord, un député remplace un député, puisque celui de Sambava II Jaosoa Jean Pascal, qui préfère rester à Tsimbazaza, cède son fauteuil de Pds à son collègue d'Andapa, Indray Grégoire Arson, seul civil de cette brochette de nominations. 
Pas de changement à la tête exécutive des provinces d'Antananarivo et de Toamasina où le général Ferdinand Razakarimanana et Emile Tsizaraina restent respectivement en place.
Administration territoriale - Quatre nouveaux Pds pour le changement 
Il s'agit respectivement de Grégoire Arson Indray qui succède à Jean Pascal Jaosoa pour Antsiranana, du Général de division Randrianarivo Ravelomanga qui va remplacer Pety Rakotoniaina pour Fianarantsoa, du Colonel Vincent Toto qui prendra la place de Pierre Tsiranana pour Mahajanga et du Général de division en retraite Soja qui dirigera désormais la province de Toliara en remplacement de Thierry Raveloson. 
Ces nouveaux Pds, accompagnés du ministre de l'Intérieur Jean Seth Rambeloalijaona, ont immédiatement eu une séance de travail, dans la matinée d'hier avec le Premier ministre Jacques Sylla, et dans l'après-midi avec le staff du ministère de l'Intérieur. 
Pour le chef du gouvernement, lors d'un bref point de presse, ces nouvelles nominations entrent dans le cadre du changement au niveau des différentes structures de l'Etat. "Nous avons commencé par la restructuration de la Haute cour constitutionnelle, puis l'élection de la nouvelle Assemblée nationale, la formation du nouveau gouvernement, et maintenant c'est au tour des délégations spéciales des provinces autonomes. Non pas que les précédents Pds n'aient pas été performants, mais on a besoin d'un nouveau souffle pour concrétiser le développement rapide préconisé par le Président de la République, et nous avons pensé que ces nouveaux nommés pourront y contribuer… plus rapidement". 
LA SÉCURITÉ AVANT TOUT 
Ainsi, on a quatre militaires à la tête des provinces autonomes de Toliara, Fianarantsoa, Mahajanga, et Antananarivo qui reste toujours sous l'égide du Général de division Ferdinand Razakarimanana. Les deux civils restants sont celui d'Antsiranana, et celui de Toamasina Emile Tsizaraina qui reste également à son poste. 
La présence plus ou moins massive de ces militaires s'explique par le fait, selon le ministre Jean Seth Rambeloalijaona, qu'il y a encore beaucoup à faire dans le domaine de la sécurisation du territoire, une condition primordiale de toutes les actions envisagées pour faire du développement rapide. C'est aussi une priorité pour ces nouveaux promus, d'après leur déclaration respective à l'issue de cette entrevue avec Jacques Sylla. 
PAS DE PROBLÈME AVEC LES ANCIENS PDS 
A la question de savoir, comment vont se dérouler les passations de service, les nouvellement nommés sont plutôt confiants. Pour le cas particulier de Fianarantsoa, le Général Randrianarivo indique qu'étant lui aussi un natif d'Ikalamavony, et ayant déjà eu l'occasion de travailler avec Pety Rakotoniaina, il ne devrait pas y avoir de problème pour cette passation. La situation est à peu près la même pour les autres. Le Colonel Vincent Toto a été adjoint au Commandant de la circonscription régionale de la Gendarmerie nationale à Mahajanga, tandis que le Général Soja a longtemps présidé le Comité d'orientation du développement intégré du sud (Codis). Grégoire Arson Indray a été récemment élu député dans la circonscription d'Andapa mais il était aussi le directeur de cabinet de Jean Pascal Jaosoa. Autrement dit, il s'agit de personnalités qui ont déjà côtoyé de près ou de loin les anciens Pds qu'elles vont remplacer, et à ce titre, ils sont très optimistes en vue de leur prochaine prise de fonction. 
En attendant, il faut dire qu'en répondant aux questions des journalistes, Jacques Sylla aura été moins explicite que d'habitude. Il n'est pas, en tout cas, entré dans les "détails" concernant les véritables raisons qui ont prévalu à ces nominations. Et que dire des Pierre Tsiranana et Pety Rakotoniaina ? Évidemment, il était prévu dès le départ que la nomination des Pds des provinces autonomes n'était que provisoire jusqu'à l'élection des nouveaux gouverneurs. Et quand le Président de la République Marc Ravalomanana a dit qu'il n'avait pas l'intention de supprimer ces provinces autonomes mais plutôt de les améliorer, on peut se demander si cette restructuration n'est pas la première concrétisation des améliorations qu'il souhaite. La grande question reste quand aura lieu la nouvelle élection des gouverneurs, puisque le Premier ministre Jacques Sylla vient de déclarer que ce n'est ni à l'ordre du jour ni pour cette année. On peut au moins avancer que ces nouveaux gouverneurs ne seront connus qu'après les élections des nouveaux maires et des conseils provinciaux qui devraient avoir lieu l'année prochaine, étant entendu que les gouverneurs sont en principe élus par les grands électeurs.
Nomination de nouveaux Pds - Les premières réactions sont négatives
"Personne dans ce régime et à quelque niveau que ce soit ne peut se prévaloir d'avoir fait plus que moi pour le président Ravalomanana" proclame l'ancien pds de Fianarantsoa qui rappelle les heures terribles de la conquête de sa capitale. Thierry Raveloson a adopté le ton de la plaisanterie. "On a fait la cuisine. Il appartient maintenant aux autres de manger". Des leaders politiques s'interrogent sur les stations privées. Germain Rakotonirainy, sécrétaire général du Mfm, le parti de Pety Rakotoniaina, ne veut pas livrer une lecture politique qui serait "lourde de conséquences" mais se demande si ce n'est pas "une declaration de guerre". Le général en retraite, Désiré Ramakavelo, président du parti Ame, mouvance présidentielle, s'étonne de la nomination de 3 militaires qui viennent s'ajouter au maintien du général Razakarimanana à la tête de la province d'Antananarivo. "Sommes-nous en etat d'exception, en etat de siège, en etat de nécessité nationale ou sous le coup de la loi martiale ? Les deux personnalités s'inquiètent de ces nominations alors que conjoncture tend plus vers l'accalmie que vers le désordre. "Le pays serait-il menacé de troubles ?" La question de la sécurisation a été au centre des interventions officielles après la révélation des noms des nouveaux présidents de délégation spéciale. Si la Premier ministre Jacques Sylla commente la décision gouvernementale comme le signal du renforcement d'une politique de proximité ou d'un pas supplémentaire dans la voie du changement, le ministre de l'intérieur, Jean Seth Rambeloalijaona, a avancé des nécessités dictées par la prudence. "Administrer c'est prévoir. Il n'y a pas de développement sans sécurisation. Militaires ou civils sont tous des citoyens dotés de specificités utiles au pays". Avec son franc-parler habituel, Pety Rakotoniaina n'a pas hésité à qualifier la décision gouvernementale de "trahison" de la lutte populaire et s'étonne qu'elle ait été prise "en l'absence du président Ravalomanana" (sic). Les deux pds affirment ne pas comprendre. :
Cour des comptes 
On apprend de bonne source que la Cour des comptes est spécialement réunie depuis ce lundi et s'est fait remettre tous les dossiers pouvant avoir une relation avec des mouvements de capitaux publics, ou privés, durant les "Evénements 2002". 
Sont tout particulièrement dans le collimateur de la Cour des comptes (Art 110 de la Constitution) les mouvements de "fonds spéciaux" rattachés à l'ancienne présidence de la République. 
Un opérateur économique d'origine chinoise de Toamasina, où se trouvait un moment délocalisées la présidence de la République et la Banque centrale, pourrait avoir facilité des transferts vers l'étranger et donc servi de "passeur" pour le compte de l'ancien chef de l'Etat.
Taux bancaire - La Bni - Crédit Lyonnais ramène son taux de base de 12,5 % à 11,25 % 
Cette décision mérite d'être soulignée dans la mesure où ce taux est demeuré inchangé depuis le 16 octobre 2001, c'est-à-dire, bien loin avant la crise. La BNI - Crédit Lyonnais est donc la première banque de la place à répondre à l'appel lancé par le Président de la République Marc Ravalomanana, lors de la cérémonie de présentation de voeux des corps constitués, à Ambohitsorohitra. En effet, ce jour là, il avait annoncé que le taux directeur de la Banque Centrale passera de 9% à 7%. Et c'est en toute logique que les banques commerciales réajustent leurs taux respectifs par rapport à celui de la "banque des banques" fixé par les autorités monétaires. Selon Dominique Tissier, cette décision de réduction de taux fait partie de tout un contexte, d'un ensemble de mesures que la BNI - Crédit Lyonnais a prises pour contribuer au redressement du pays car elle participe à la fois à la vie économique, sociale et culturelle du pays. Au total, sa contribution , ses efforts ne se font pas uniquement dans un esprit financier. Elle est très active dans des domaines plus larges. 
6 MILLIARDS FMG DE MANQUE À GAGNER 
Cette décision marque ainsi la volonté de la banque d'être un acteur majeur dans ses préoccupations de moteur de développement de l'économie et par la même occasion, pouvoir toujours répondre aux besoins de ses clients. 
Mais cette décision apporte également des risques à la banque: La réduction du taux de base rogne inévitablement sur les marges de la banque. En termes chiffrés, cette réduction du taux coûte à la banque dans les 6 milliards Fmg de manque à gagner qu'il faudra compenser par le volume, donc des crédits complémentaires. Le risque est grand si les signaux de forte reprise décelés ne se concrétisent pas. Et le volume des opérations bancaires autochtones n'aurait pas encore atteint le niveau d'avant crise. D'après les études et évaluations effectuées, il faudra, en contrepartie, entre 70 et 100 milliards Fmg de crédits complémentaires pour couvrir ce gap. Mais Dominique Tissier est optimiste, et il a annoncé: "on les aura progressivement, nous anticipons en fonction des signes de relance". 
Effectivement, les dirigeants de la BNI - Crédit Lyonnais sont très optimistes sur un avenir proche vu les signes encourageants du volume des opérations d'importation et d'exportation traité par la banque aujourd'hui. Actuellement, ce volume serait du même ordre qu'avant la crise; et il en est de même pour les opérations au niveau du MID (Marché inter-bancaire des devises); C'est également le cas pour le volume de crédits distribués, si ce n'est pas plus. Pour la banque, ce sont là des signaux objectifs et encourageants du redressement économique.
"Portail des affaires" de la Maison de l'Entreprise - Un outil professionnel et d'envergure 
Ce portail s'ouvre sur différents outils d'optimisation de recherche d'informations sur (et pour) les entreprises et des opportunités d'affaires. Sa souplesse permet des recherches multicritères ou par mots-clés. 
Dans un premier souci d'information, "l'Annuaire des Entreprises" rend possible la recherche de coordonnées d'entreprises formelles à Madagascar. Il permet d'accéder à diverses informations délimitées : nom de l'entreprise, adresse, coordonnées téléphoniques, activité principale. L'inscription de toute entreprise malgache peut-être directement réalisée en ligne. La consultation de l'annuaire est gratuite. 
Pour une recherche plus en profondeur, la Maison de l'Entreprise a réalisé d'importants travaux d'identification d'entreprises qui ont mobilisé des spécialistes de la démarche qualité. Ces informations qualitatives sont regroupées dans le "Guide du Savoir - Faire" et consultables sous forme de fiches techniques qui fournissent une véritable photographie des entreprises: activités principales et secondaires, produits, matières premières, équipements de production, composition de l'équipe dirigeante et des ressources humaines. Chacune de ces fiches techniques peut s'acquérir à un prix abordable. 
DÉCLENCHER DES OPPORTUNITÉS D'AFFAIRES 
Le troisième outil, "Le Guide de la Formation Continue" recense un grand nombre de formations dispensées à Madagascar dans divers secteurs d'activités : broderie, management, secteurs techniques ... L'objectif de cet outil est de faciliter le rapprochement de l'offre et de la demande de formation afin de permettre aux entreprises de trouver rapidement les compétences dont elles ont besoin. Un système d'inscription en ligne, permettant aux entreprises de mobiliser la participation financière de la Maison de l'Entreprise est actuellement en cours de développement. 
D'autres outils sont également en cours de développement . Le "Comptoir de la Sous-Traitance" permettra à tout donneur d'ordres de consulter en ligne des entreprises sélectionnées. Une importante campagne de promotion de cet outil sera prochainement lancée en direction des marchés internationaux. 
Enfin, une rubrique de "Petites Annonces permettra de rechercher, vendre, acheter, échanger, des matériels, équipements, outillages... 
Par l'intermédiaire de ce portail, la Maison de l'Entreprise entend favoriser le dynamisme du secteur privé et parvenir à déclencher des opportunités d'affaires entre donneurs d'ordres et des entreprises malgaches. Aucune excuse ne pourra plus être évoquée pour la non-disposition d'informations sur le secteur privé dans les domaines inhérents à ces outils.
Météo - Sainte Marie et la côte est sous l'influence de "N° 09" 
Cette perturbation se trouvait hier lundi à 16 h locale à 475 km à l'est de Fénérive-Est, avec des vents moyens de 50 km/h et par rafales de 72 km/h pour une pression estimée au centre de 999 Hpa. Le déplacement sud-ouest était de 25 km/h. 
Pour les prochaines 24 h, et donc aujourd'hui, la météo voyait le système s'intensifier avec des pluies abondantes et des coups vents locaux pouvant atteindre 55 km/h. 
Si la trajectoire se maintenait, "09" devrait se trouver aujourd'hui à 100 km au large à l'est de Vatomandry, avec du mauvais temps sur l'ensemble des côtes centre et nord-est de l'île.


EXPRESS MADA lundi 27 janvier 2003
EXPRESSION: Une réputation de "Naufrageurs" !
L'opinion attend, bien sûr, les premiers signaux forts et concrets que le combat est réellement engagé contre ce mal social qui gangrène certainement le développement mais sape, aussi et surtout, les meilleures bonnes volontés d'investissement et de faire des affaires normalement. 
Pour l'instant, les échos que l'on a des pratiques de l'administration et des usages commerciaux, ou judiciaires, sont très exactement identiques à ce qu'ils étaient avant la crise ! 
Il y a même des localités, comme Nosy Be par exemple, où les dysfonctionnements de la justice, sous la forme d'un racket organisé au détriment des étrangers bien évidemment, s'étalent au grand jour et sont notoirement connus de toutes les autorités locales mais également centrales. 
D'un peu partout remontent des plaintes, des interrogations - sur tel tarif de visa qui a brusquement augmenté, par exemple - qui conduisent à penser que la bataille contre la corruption et les abus de pouvoir de quelques despotes locaux va constituer le plus gros handicap du nouveau régime et du gouvernement qui le sert. 
C'est sans doute, en définitive, un handicap énorme, une tare ancienne que d'être un pays attrayant ! On sait à quel point les "vazaha" succombent à ses attraits naturels pour les investissements, tout ce qu'il y a à y entreprendre, même quand il ne s'y ajoutent pas pour les "vahiny" les charmes tout aussi attachants et tentants de la population. 
Que faire quand on est trop belle, pour se prôtéger des convoitises de l'étranger, pour repousser les avances, et qu'un savoir-faire ajouté, le plus souvent, à des capitaux en volume suffisants laissent à penser à des rêves de conquête, même dans les meilleures disposition d'esprit possibles ? 
Il est clair que l'on se prôtège comme on peut, en usant de toutes les ruses et traquanards possibles pour dissuader le nouveau venu, et parfois l'ancien quand il s'agit de le spolier de ses biens, de "flasher" sur Madagascar. 
Aux discours officiels d'invitation permamente, et comme rituelle, aux investisseurs étrangers répondent, sur le terrain administratif et judiciaires notamment, un arsenal de dispositions réglementaires et de décisions de justice, de nature à faire fuir le mieux disposé des "vazaha". 
C'est si vrai que l'on finit par se demander si cette promotion permanente du pays ne consitue pas, finalement, un piège - comme celui des sirènes de la mythologie - dans lequel le voyage imprudent est appelé à tomber ? 
Une chose est certaine : ce n'est ni les salons internationaux de promotion des investissements, pas plus que les missions de "patrons" étrangers qui changeront la réputation de "naufrageurs" du pays et de sa population.
MICMACS DANS LE CIMENT : LES COMBINES ANCIENNES SERONT-ELLES EN... BÉTON ? 
L'implication des milieux politiques et administratifs est parfois telle que la lutte contre la corruption, maintes fois promise et déclarée par le chef de l'Etat, sera vraisemblablement de longue haleine, si toutefois la volonté d'en finir, ou de limiter, juguler ce fléau nuisible au développement et aux investissements étrangers attendus, est ferme et réelle. 
En attendant, les cas de flagrants délits de pratiques malhonnètes et délictueuses pourraient être, en attendant un assainissement de fond des services administratifs concernés, sanctionnés. Il pourrait y avoir là, déjà, une forme de dissuasion pour les opérateurs économiques indélicats, et notoirement connus, et d'avertissement. 
Pour l'instant, c'est sur le marché du ciment que plusieurs revendeurs et utilisateurs se plaignent, avec toutes les preuves nécessaires établis sur des chantiers, de Fianarantsoa en particulier, de la commercialisation d'un vieux ciment de marque "Lion", impropre à la consommation. Et comme c'est encore un arrivage de cette même marque, par les mêmes sociétés qui sévissaient déjà sous l'ancien régime avec les protections nécessaires aujourd'hui renouvelées, qui vient d'être débarqué à Toamasina la semaine dernière, dans des conditions manifestement "protégées", la preuve est faite que les mêmes micmacs continuent. Restent à savoir s'ils seront encore en (bon) béton... 
Comme si l'exonération de droits de douane (5%) et de taxe d'importation (10%) du ciment importé ne suffisait pas, il faut encore que des sociétés importatrices notoirement véreuses et donc connues des services fiscaux comme multi-récidivistes trafiquent encore sur la qualité du produit, la facturation et le non paiement de la TVA. 
Dans cette bataille du ciment que se livrent des importateurs corrects, une cimenterie nationale, également importatrice, et des affairistes touches-à-tout, tous les coups semblent permis, sans que pour autant se soit le consommateur qui soit roi et bien servi. 
Peut-être la rencontre prévue en Suisse du président de la République avec les dirigeants de Holcim (ex-Macoma), confrontée à des pratiques anti-commerciales de la part de concurrents, apportera-t-elle un apaisement sur le marché local du ciment, essentiel, et donc sans doute rentable avec l'ensemble des matériaux de construction, compte tenu du pharaonique programme de travaux publics projettés dans le cadre du PIP 2003/2006 pour la relance de l'économie par les infrastructures. 
Sous protection présumée de l'ancien ministre du budget Pierrot Rajaonarivelo, grand exonérateur devant l'éternel à l'époque, les sociétés Sonoco, Homadix, Olympus Hôtel, entre autres, sont à nouveau "sur un coup", ainsi que, semble-t-il, la non moins connue Decagon pour être associée aux enfants de l'ex-président Didier Ratsiraka dans la calimiteuse gestion du pont flottant urkrainien sur la rivière Ivoilina, tout près de Toamasina à la sortie nord de la ville. Ces sociétés ont importé et commercialisé, et importent encore, du ciment de marque "Lion", dont les arrivages d'avant la crise ont été à ce point importants il y a plus d'un an que tous les stocks n'ont pu être écoulés en temps voulu. 
"TSY MITAZONA" 
Le temps et la crise 2002 sont donc passés par là, ce qui n'empêche pas ce ciment, pourtant impropre à la consommation, de ressortir récemment dans certaines villes de province pour y être vendu à un prix défiant d'autant plus la concurrence que l'humidité étant passé par là, il ne "prend" plus du tout - "tsy mitazona" dans le jargon des maçons -, dans certains cas, ou bien doit être mélangé avec du ciment de meilleure qualité pour pouvoir être utilisé dans conditions acceptables. 
Ce serait de Toliara que ce ciment "foutu" est remonté sur Fianarantsoa où plusieurs cas de travaux défectueux sont signalés par des utilisateurs trompés. 
Ainsi sur un chantier d'Ambalakely; à la sortie nord de la ville, le responsable des travaux fait état d'une grosse fissure dans un mur de soutènement, à la suite de l'utilisation de cinq sacs de ciment "Lion" (polypro) acheté sans autre facture qu'un bout de papier à une société de la place et, bien sûr, sans avoir acquitté la TVA. 
Toujours dans la banlieue nord de Fianarantsoa, au chantier d'Ankofafa, le ciment de même marque n'a pas pris dans la construction d'un portail. Il s'agit cette fois de 15 sacs de la variété "kraft rouge", achetés à un transporteur dans les mêmes conditions : poas de facture ! 
DES RISQUES CERTAINS 
Ce ciment de marque "Lion", importé semble-t-il en novembre 2001, commercialisé à Toliara par des sociétés elles-mêmes en infractions, présente de graves déficiences techniques selon les spécalistes : il a déjà durci partiellement et présente donc des blocs et des agglomérats, plus connus sous le nom de "boulettes". 
Ce ciment déjà hydraté fait courir à ses utilisateurs de graves dangers, comme des retards à la prise et au durcissement, des mortiers ou bétons plus difficiles à mettre en oeuvre par une perte d'ouvrabilité et de maniabilité etc..., bref une baisse de résistance étalée dans le temps avec la possibilité de voir les ouvrages s'écrouler et donc d'avoir à refaire tous les travaux. Autrement dit, le prix "attractif" pratiqué n'est qu'un leurre pour l'acheteur. 
Une descente sur ces chantiers d'inspecteurs du Laboratoire national des travaux publics et des bâtiments permettrait facilement de vérifier ces fraudes, de remonter la filière et de verbaliser. A noter que dans des conditions normales de commercialisation cette marque de ciment est qualifié de "bonne" par la concurrence. 
UN ACONAGE FACILITÉ 
Et voilà que du ciment de même marque, importé par la même nébuleuse de sociétés ayant pignon sur rue sous l'enseigne plus connue d'une bijouterie de luxe, vient d'être débarqué en fin de semaine dernière et à la hâte, avec la bénédiction du directeur du port de Toamasina pour faire accélérer les opérations d'aconage, et l'appui d'une société de transit, la STAM, ce qui a permis au navire "Sonamo" de "sauter" une vingtaine de navires en attente de déchargement ou de chargement. 
Il semble, en effet, que ces opérateurs délictuels n'aient pas eu trop de mal pour se trouver un nouveau "parrain" et les appuis nécessaires dans différents milieux du transit et des douanes pour continuer leurs "affaires", avec la même complaisance de certains services fiscaux, en dépit de toutes les promesses faites d'en finir avec ces foyers connus et quasiment parentés de corruption. Les inquiétudes, compte tenu des antécédents de ces importateurs, portent sur une commercialisation sans factures et donc sans TVA, ce qui n'est plus le jeu d'une concurrence normale et des mêmes règles fiscales appliquées à tout le monde. 
A ce propos, d'ailleurs, il nous revient que l'importateur de 9 conteneurs de 40 pieds épinglé le 19 décembre dernier pour fausse déclaration en douane a finalement réussi, à quelles conditions ? puisque les douanes se sont refusées à en donner le détail, à approvisionner son magasin d'équipements "hi-fi" à Soarano, à Antananarivo, déclarés en douane comme étant du papier... hygiénique ! Culotté, non ?
Pour la Bni-Crédit Lyonnais le succès rime avec un personnel dévoué 
D'après le Directeur général de la BNI-Crédit Lyonnais (BNI _ CLM), Dominique Tissier, la situation actuelle de la banque lui permet d'affirmer que la banque est le leader sur le marché. Ceci s'apprécie à travers les résultats suivants: une part de 30 % du marché bancaire, en tête en total des actifs, en fonds prores et en crédit en terme de bilan, 1er rang en matière d'offres de services et produits électroniques (Elionet, Eliophone, terminal de paiement électronique, ...), 1ère place en produits d'assurance et dans le domaine de financement du commerce international. Cependant, il a reconnu que si la BNI-CLM arrive à maintenir sa position de leader, c'est grâce au dévouement et aux efforts soutenus de la part de son personnel. 
Il faut toutefois remarquer que les ressources humaines de la banque ont pu bénéficier, en 2002, d'un vaste programme de formation ppour l'amélioration de la qualification professionnelle du personnel (18 000 heures de formation concernant 650 ersonnes) qui sera poursuivie en 2003.ar ailleurs, pour répondre à l'internationalisation croissante de l'économie, la formation de la langue anglaise sera étendue en 2003 à l'ensemble des cadres. 
Ces déclarations ont été faites à l'occasion de la cérémonie de remise de titres honorifiques et de médailles de travail à 31 agents de la BNI-CLM, samedi dernier, au Capitole (Ivato).
Données économiques 
Sur "http://www.cite.mg/instat" ou "http://www.cite.mg/instat/index.htm", l'Institut nationale de la statistique, organisme public rattaché au ministère de l'économie, des finances et du budget et dépendant du secrétariat général chargé de l'économie et de la planification, fait part de l'existence de son site Internet, hébergé par le Cite d'Ambatonakanga. 
On y trouvera, précise un communiqué, la présentation de l'Instat, des informations sur ses publications et sur le Comité de coordination des informations statistiques et économiques (CCISE). 
Et peut-être, aussi, des... statistiques ?
"Nous ne pouvons pas réussir tout seul le développement rapide" déclare Ravalomanana avant de s'envoler pour l'Europe
Compte tenu de son programme dans le cadre de ce déplacement à l'extérieur, il sera absent du pays pour une période d'environ une dizaine de jours, la plus longue depuis qu'il est au pouvoir. 
Son périple dans plusieurs pays d'Europe, (Allemagne, Suisse, ...), se programme essentiellement autour de 3 points. 
En premier lieu, il est prévu qu'il rencontre des hommes d'affaires issus des pays dits riches et qu'il connaît bien. C'est l'une des raisons pour lesquelles il est accompagné, dans son déplacement, de quelques opérateurs économiques malgaches. "L'aide financière des pays nous est utile car nous ne pouvons pas réussir tout seul le développement rapide que nous attendons" a-t- il expliqué aux journalistes. 
La seconde partie de son déplacement extérieur consiste en une visite officielle en Allemagne où il rencontrera le Président de la RFA. 
Le troisième volet de son voyage revêt un caractère pprivé. En effet, le Président de la République profitera de cette visite officielle en RFA pour rencontrer son fils qui y étudie.
Madagascar - Union africaine - La reconnaissance est sur la bonne voie
"La réintégration de Madagascar au sein de l'Union africaine est en bonne voie", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, après que la délégation de l'Union africaine (UA) dirigée par Catherine Namugala, vice-présidente des Affaires étrangères de la Zambie et chargée d'une "mission d'évaluation de la situation politique à Madagascar", ait rencontré, hier, le Président de la République Marc Ravalomanana au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra pour lui faire part de sa mission. Cette mission s'inscrit, rappelons-le, dans le cadre du processus de reconnaissance du régime en place par cette organisation panafricaine. 
Cette déclaration du ministre Marcel Ranjeva corrobore celles faites par la délégation de l'U.A. En effet, interrogée sur une prochaine reconnaissance de Madagascar, la délégation a répondu que "sa présence en terre malgache peut être interprétée comme une bonne orientation", sans pour autant s'engager davantage, arguant qu'elle doit encore rendre compte aux autorités africaines. Par ailleurs, la délégation a affirmé qu'elle a eu des rencontres très "fructueuses" (avec les institutions malgaches, les partis politiques…). 
LE PEUPLE A CHOISI, ET BIEN CHOISI 
Quant à une éventuelle discussion de la reconnaissance de Madagascar lors du prochain Sommet extraordinaire de l'U.A. à Adis-Abeba (prévu pour le début du mois de février), la délégation a fait savoir que, normalement, ce n'est pas prévu, car généralement, la réunion porte sur l'ordre du jour qui est l'amendement de certains articles du Statut constitutif de l'Union. 
Pour sa part, le président Marc Ravalomanana a révélé qu'il sera en visite officielle en Europe pendant le Sommet (voir article par ailleurs) , ce qui laisse sous-entendre qu'il n'y participera pas. D'autant plus qu'il a été confirmé qu'il n'a pas reçu d'invitation nominative et formelle pour y assister. 
Quoi qu'il en soit, il a ajouté que le moment est venu pour l'Union africaine de reconnaitre le régime en place dont la légitimité ne permet plus aucun doute vus aussi bien la composition actuelle du Sénat que les résultats des dernières élections législatives. "C'est le peuple malgache qui a choisi et il a bien choisi", confirme-t-il. Aussi s'attend t-il à ce que l'Union africaine revienne sur sa décision et admette de nouveau Madagascar dans le concert des Nations africaines. Une fois de plus, le président Ravalomanana a réitéré qu'il n'exercera aucune pression pour une reconnaissance de Madagascar par l'Union africaine. 
De toute façon, a fait remarquer le ministre Marcel Ranjeva, la présence de cette délégation de l'Union africaine à Madagascar ne relève pas d'une invitation de la partie malgache. Elle est là, à la seule initiative de l'Union.
Chose promise, chose due 
Lors de la cérémonie de voeux au couple présidentiel de 17 janvier dernier, Marc Ravalomanana a promis une remise de peines aux prisonniers. Ainsi, en vertu du décret N°2003-043 en date du 24 janvier 2003, des remises gracieuses de peines sont accordées aux condamnés à des peines privatives de liberté. 
Ainsi une remise de : 
- trois mois est accordée aux condamnés à des peines inférieures ou égales à un an d'emprisonnement, mais ces dispositions ne sont applicables qu'aux personnes définitivement condamnées et celles ayant formé appel ou pourvoi en cassation s'en seront désistées dans le délai de deux mois à compter de la date du decret; 
- six mois pour les peines supérieures à un an et inférieures ou égales à trois ans d'emprisonnement; 
- un an aux condamnés à des peines supérieures à trois ans et inférieures ou égales à cinq ans; 
- une remise totale aux personnes âgées de soixante cinq ans ou plus à la date du decret et condamnées aux travaux forcés à temps ou ayant effectué quinze ans ou plus de détention ainsi qu'aux personnes âgées de soixante-dix ans condamnées aux travaux forcés à perpétuité et ayant effectué vingt-cinq ans ou plus de détention 
PAS CONCERNEES 
Dans son article 3, ce décret précise que… "sont toutefois exclues du champ d'application du présent décret les personnes ayant commis: 
- les détournements de deniers publics prévues par les articles 169 à 172 du code pénal; 
- les concussions de corruptions prévues par les articles 174 à 183 du code pénal; 
- les atteintes à la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat prévues par les articles 75 à 108 du code pénal 
- tous les crimes ou délits contre les ouvrages publics et généralement les infractions contre les biens meubles et immeubles, publics ou privés prévus par les articles 434 à 437 bis et 439 à 443 du code pénal". 
La fin de ce décret précise qu'il entre immédiatement en vigueur dès sa publication par voie radiodiffusée ou télévisée.
" Laissons le passé au passé " - Thierry Raveloson reprend le collier
Thierry Raveloson a repris officiellement ses fonctions de président de la délégation spéciale de la province autonome de Toliara hier au camp " général de brigade Raveloson Mahasampo " du Ier régiment de la 5éme région militaire, Tanambao-Morafeno. La nomination de Mansare Marikandia, anthropologue et maître de conférence à 
l‚université de Toliara, une personnalité unanimement reconnue de la societé civile, comme nouveau directeur de cabinet, a été interprétée comme un nouveau départ après les orages électoraux des dernières législatives. " Laissons le passé au passé " devait-il déclarer pendant un discours d‚apaisement tenu pendant la cérémonie de vœux à laquelle ont assisté toutes les autorités civiles et militaires de la province. " La délégation spéciale reprend son travail. Après les entretiens que nous avons eu avec les autorités 
compétentes, notre demande de relève est nulle et non avenue. Nous continuons d‚assumer nos fonctions de président de la délégation spéciale de Toliara ". Selon les observateurs locaux, l‚absence de nombreux membres du cabinet, d‚obédience " Tiako i Madagasikara ", restés à Antananarivo une semaine après les vœux des corps au palais d‚Ambohitsorohitra, peut signifier que Thierry Raveloson n‚est pas à l‚abri d‚une mauvaise surprise politique politicienne alors que les priorités sont désormais ailleurs. " Nous devons désormais nous atteler au développement de la province ". Les différends entre le " Tiako i Madagasikara " et Thierry Raveloson, partisan convaincu du président Ravalomanana depuis les premières heures de la conquête de l‚effectivité du pouvoir, n‚ont jamais été éclaircies. A une époque, Thierry Raveloson a été approché pour être le président d‚honneur du " Tiako i Madagasikara ", région Toliara, et n‚y avait pas trouvé d‚objections insurmontables. 
Toutes les autorités civiles et militaires, dont le général Ralaizamary, commandant la 5éme Région militaire, le colonel Tolimasy, commandant de la circonscription régionale de la gendarmerie, le commissaire Namboarine, Directeur régional de la police, le colonel Jaona Randriambavonjy, commandant les troupes de réservistes, le maire de Toliara, la préfecture, tous les corps de fonctionnaires et les notables dont ceux de l‚association " Dignitaires de la Nation ", ont assisté à la cérémonie de présentation de vœux, à l‚occasion du nouvel an.
Gestion de l'environnement 
Trois tableaux de bord (Tbe) pour Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina seront disponibles et trois autres sont en cours d'élaboration à savoir à Toliara, Antsiranana et Mahajanga, axés sur 5 thèmes prioritaires qui sont la biodiversité, le sol et la couverture végétale, le littoral, les eaux continentales et enfin le climat et le changement climatique. Tel est l'objet de la conférence-débats sur le Tbe en compétence, qui s'est tenue le 23 janvier dernier, durant lequel a été évoquée l'efficacité de cet outil dans la gestion de l'environnement. Le tableau de bord environnemental a été initié par l'Office national pour l'environnement (One) depuis 1995, avec l'appui des institutions détentrices et/ou utilisatrices d'informations environnementales. Il a pour but d'appuyer et d'améliorer la gestion de l'environnement à Madagascar, et sous le terme Tbe est désigné un vaste chantier de rassemblement de données et d'informations relatives à l'environnement synthétisées en un ensemble d'indicateurs environnementaux, donnant un aperçu global de l'état de l'environnement. 
Il s'agit d'un outil incontournable pour faire prendre en compte les conditions environnementales dans la vie quotidienne et dans les activités courantes, et qui sert également de repère aux situations, auxquelles le Programme environnemental fait face et les impacts réels des activités. La diffusion des résultats contenus dans le Tbe est présenté sous forme de document, des CD-Rom et via internet (http://www.pnae.mg" TARGET="_blank">http://www.pnae.mg</A< a>>). Aussi, le Tbe édité en 2002 se veut être simple, facile d'utilisation et souple. 
Transport de voyageurs - Les professionnels exigent une meilleure considération
Ce sont les chiffres délivrés vendredi par le Bureau professionnel de transport national de voyageurs (Bptnv) lors d'une rencontre avec les nouveaux responsables du transport terrestre. En fait, les transporteurs exigent une meilleure considération de ce secteur..."qui a fait d'énormes sacrifices pour briser les barrages économiques de la crise post-électorale en assurant le déplacement des personnes malgrè les transbordements". Ainsi, leur président Gabriel Razafijames tient à rappeler aux responsables que le Bptnv a toujours exigé un emplacement digne du transport à Madagascar. "On nous a toujours promis une rénovation d'Ambodivona et d'Anosibe, mais rien n'a été fait jusqu'à maintenant. En plus, quand nous exigeons des badges pour ceux qui travaillent pour les coopératives membres du Bptnv, il y a toujours des personnes qui nous mettent des bâtons dans les roues si bien que c'est l'anarchie qui règne dans les stationnements entraînant une méfiance des voyageurs vis-à-vis de nos agents". Concernant ces derniers, le président du Bptnv a mis l'accent sur le fait que… "pour qu'ils soient respectés et deviennent des employés à part entière, il faudrait éliminer ceux qui font parallèlement le même métier en extorquant des commissions aux chauffeurs". 
Velomanantsoa Rakotoarivelo, président de la Kopfmm, Tsimehina président de la Kompima, Aimé Rakotoarivony, président de la Fifiabe, Randriamanalina, président de la Sonatra et Mamod Houssein Irsade, président du Kofifi ont été unanimes à reconnaître que "le secteur du transport des voyageurs est certainement celui qui, non seulement, rapproche les gens, mais aussi participe au développement du pays. Si en 1998, tous les véhicules employés étaient neufs, ce n'est plus le cas actuellement puisque les textes ont changé il faut aussi reconnaître que les transporteurs ne peuvent se payer une nouvelle voiture dont le prix se chiffre à plus de 200 millions Fmg. "Même en payant mensuellement, on ne peut pas", ont-ils précisé. Ainsi, ces transporteurs attendent avec impatience la concrétisation de deux promesses de Marc Ravalomanana. "Lors d'une rencontre à Ambohitsorohitra, il nous a promis de faire venir à Madagascar des voitures qui seraient montées en Afrique du Sud et coûteraient deux fois moins chers. En plus, quand nous lui avons émis le souhait de voir un connaisseur des problèmes du transport à la tête de ce département, il nous a promis de le faire. Ce qui n'est toujours pas le cas jusqu'à maintenant".
VANF
La politique diplomatique du Président Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
 
Cette " politique générale de l'État " est déterminée et arrêtée par le Président de la République (art. 54), pour être ensuite mise en œuvre par le Gouvernement (art. 61) sous la conduite du Premier Ministre (art. 63). Cette mise en œuvre consiste en deux étapes, celle de la programmation et celle des mesures d'application (art. 64). La dernière fois qu'un Premier Ministre pouvait déterminer et conduire la politique générale de l'État remonte à 1993, quand le Premier Ministre Francisque Ravony avait été élu par l'Assemblée Nationale. Autrefois, un autre Premier Ministre, Rainilaiarivony (1864-1895), à défaut d'être l'État, incarnait la politique générale de l'État à lui seul. 
Lors de la présentation de son programme, le Premier Ministre Jacques Sylla a abordé la question internationale, il est vrai principalement sous l'angle de la collaboration économique avec les pays de la sous-région. Une intrusion plus insistante dans le " pré carré " présidentiel lui aurait été malaisée, l'article 135 de la Constitution rangeant très strictement les relations internationales parmi les affaires relevant de la souveraineté nationale dont la sauvegarde est confiée au Président de la République. 
Il est définitivement passé dans les mœurs que le Président de la République est le " super ministre " des affaires étrangères. Cette suprématie lui vient principalement de son élection au suffrage universel direct. Dans nos sociétés modernes, un Premier Ministre 
désigné peut difficilement rivaliser de personnalisation médiatique avec l'élu de plusieurs millions de personnes. L'article 44 de la Constitution consacre une évidence, " Le Président de la République est le Chef de l'État ", tandis que l'article 55 obéit à la logique : " le Président de la République est le Chef Suprême des Forces Armées ". 
Dans les deux facettes, la diplomatie sinon la guerre, des relations entre les États, la décision finale est confiée au Président de la République : " Il décide de l'engagement des forces et des moyens militaires pour les interventions extérieures. Le Président de la République accrédite et rappelle les Ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République auprès des autres États et des 
Organisations Internationales. Il reçoit les lettres de créance et de rappel des représentants des États et des Organisations Internationales reconnus par la République de Madagascar. Il négocie et ratifie les traités " (art. 55 et 56). 
L'allusion du Chef du Gouvernement à la Francophonie, à la C.O.I., au Comesa, à l'Indian Ocean Rim, doit donc être pris comme un message de la part du Président de la République. Le Premier Ministre a juste le droit de négocier et de signer les accords qui ne sont pas soumis à ratification. Mais, quels sont ces accords en dehors de ceux, d'une part, ratifiés directement par le Président de la République, et, d'autre part, ceux prévus par l'article 82.8 : les traités d'alliance, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l'organisation internationale, les traités ou accords qui engagent les finances de l'État, les traités qui modifient les dispositions de nature législative, les traités relatifs à l'état des personnes, les traités de paix, les traités qui emportent modification de territoire ? 
L'énumération limitativement énumérée en devrait être précisée par la loi prévue à l'article 82.1 de la Constitution. 
Le Président de la République, pôle noble de l'Exécutif, manifeste une volonté ; le gouvernement se contente de l'action, en réel exécutant. C'est en mandataire du super ministre des affaires étrangères que le Premier Ministre a repris, presque mot pour mot, les principes affirmés par le Président de la République dans son discours du Nouvel an : " Madagascar est une terre éprise de " fihavanana " et son peuple ne jure que par le consensus dans la résolution des conflits. (?) Par conséquent, face aux troubles et conflits divers qui secouent le monde, Madagascar privilégie le dialogue et les négociations directes fondées sur le respect mutuel. Nous entendons jouer un rôle positif dans le concert des Nations et devenir un acteur efficace dans la préservation de la paix et de la sécurité à l'échelle internationale. En conséquence, Madagascar est disposé à travailler de concert avec la communauté internationale dans les actions de lutte contre le terrorisme ". 
Voilà la posture diplomatique que Madagascar adoptera sous le mandat de Marc Ravalomanana. Dans l'optique d'une agression unilatérale de George W. Bush, assisté par Tony Blair, contre l'Irak, on peut donc espérer que Madagascar s'alignera sur la prudence de la " vieille Europe " pour épuiser toutes les voies du " fihavanana ". En ce qui concerne l'Union Africaine, Marc Ravalomanana l'a dit et assené : 
Madagascar n'est pas demandeur.


Nosintsika 25/01/03

Corruption dans l'Océan Indien : actions prévues à Madagascar et application de sanctions à Maurice

bonjour , 
3 articles de Midi-Madagasikara , Lakroa , AFP par l'Express de Madagascar 
Bonne lecture . 
Le Premier Ministre Jacques Sylla a présenté un programme de mise en oeuvre de la politique générale de l'Etat , réactualisé , hier devant l'Assemblée Nationale .
Selon Midi -Madagasikara de ce jour :
(....) Dans le cadre de la bonne gouvernance , des objectifs ont été ainsi définis dont la lutte contre la corruption dans tous les domaines , la mise en place d'une Justice crédible , accessible , rapide , l'amélioration des conditions de protection et de sécurité des personnes et des biens , transparence , rigueur, rapidité et efficacité dans la conduite des affaires nationales ainsi que l'obligation de rendre compte (ndlr : "accountability" ) .(...)
(...) Le Premier Ministre a également annoncé hier "la reprise de la réforme de la fonction publique , tels les droits et obligations des agents de l'Etat , et allègement des procédures administratives (rapidité , discipline, imputabilité dans les actions , obligation de résultats ) . En tout cas , la synergie de toutes ces actions permet au pays de bien mener sa politique en matière de corruption . Le Président de la République a déjà indiqué que la Banque Mondiale reste très intéressée par cette lutte et elle est prête à contribuer dans tout programme ( d'ailleurs , elle l'a déjà fait) dont l'objectif est de réduire sinon d'éradiquer la pratique de la corruption à Madagascar . 
(fin de l'article de Midi-Madagasikara ) 
Bonne gouvernance - Des souhaits révélateurs 
par René Perrin s.j , Hebdomadaire Lakroa du dimanche 26 janvier 03 
En ce début d'année a lieu traditionnellement la présentation des veoux dans les ministères .Et comme le budget de l'année 2003 est ouvert depuis le 02 janvier , on en profite pour l'entamer .Les journalistes conscients et organisés ne manquent pas d'assister à ces cérémonies , et d'en rendre compte , portant ainsi à la connaissance du peuple quelques extraits des discours ministériels .
Relevons entre autres , cette phrase du Ministre de l'Economie , des Finances et du Budget , M. Radavidson Andriamparany : "La gabegie, la corruption , le détournement de fonds publics ne seront plus tolérés ." Ce qui veut dire que , jusqu'à maintenant , ces malversations étaient pratiquées et tolérées . Hier , on s'en doutait un peu .Maintenant le peuple peut en être sûr et certain . Il a été floué .
Puissent ces propos tenus pendant un arrosage de l'année nouvelle , être suivis d'effets concrets tout au long de l'année . A l'année prochaine pour faire le bilan !
(fin de l'article) 

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