...Et
"Avy mangataka izahay... "
|
Hello
again.... TetezamitaKely
transmet
à
tous les Amoureux
La Légende
de Saint Valentin!
sur
le site
d'ANIMATION ARR ...RRRRR
!
http://a.ratsimbarajohn.free.fr/
"Hier
c'est une histoire
Demain
est un mystère
Aujourd'hui
un cadeau..."
|
... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar et
ses élections...
14
FEVRIER SAINT VALENTIN
ireto
misy vaovao kely avy aty amin'ny tanànan'i HELI'S MADAGASCAR.

Fetin'ny mpifankatia androany 14 febroary. Maro ireo nosoratana momba io
ary efa mba nandray anjara tamin'izany koa izahay. Fa misy vaovao
ampitapitainay ireto :
1/
- " Ny
hanambadian-kiterahana" hoy
ny fiten'ny Malagasy; koa dia tsy azonay hatao ny mandalo ity andro ity ka
tsy mijery ireo ANKIZY.
Hafaliana sy voninahitra ho anay no mampilaza anareo fa teraka androany ny
site
HELI'S
KIDS izay
an'i HELI'S MADAGASCAR ihany.
Natokana
ho an'ireo SOLOFONtsika izy io ary ANKIZY no mandray anjara ao koa manasa
ny ray aman-dreny amporisika ireo zanany handray anjara ao;
jereo
http://pageperso.aol.fr/Mahagagamada/indexkids.html
dia
ho hitanareo ao ny momba io site web natokana ho an'ny ankizy io.
HELI'S KIDS dia natao koa hampafantarana ny momba ireo ankizy malagasy
sy ireo avy any amin'ny tany MAHANTRA ( eo andalam-pandrosoana hono!!!?).
2/ Aty andrefana dia OLON-DROA no resahana androany.
Amin'ny maha Malagasy anay dia ny FIANAKAVIANA no resahanay :
"14
febroary : fetin'ny mpifankatia ...fetin'ny fianakaviana " hoy
HELI'S
MADAGASCAR
jereo ireo nolazainay momba izany ao
LE
PREMIER SITE CULTUREL MALGACHE A L'ETRANGER
http://pageperso.aol.fr/Mahagagamada/index.html
NOSINTSIKA
antananarivo , dimanche 16 février 03 manahoana daholo tompoko ,
Ci-après 3 articles de LAKROA , hebdomadaire catholique d'information , d'analyse et d'éducation .
bonne lecture .
1er Article dans la rubrique AU QUOTIDIEN : On a lutté pour le bien de tous !
"Avec ce rythme de hausse de prix , j'ai bien peur que l'appauvrissement rapide des Malgaches ne tarde pas à venir !" s'exclame une mère de famille étonnée de la hausse subite du prix du sac de charbon de bois à 60 000 FMG . C'était au début de ce mois de février . Le sac avait été acheté le dernier mois de 2002 à 40 000 FMG . Une augmentation non négligeable .
Information prise auprès des vendeurs de charbon , ces derniers vous répondent facilement que cette hausse ne provient pas d'eux mais des transporteurs . Ces derniers se lamentent du mauvais état des routes . "Nous ne pouvons quand même pas rouler à perte " expliquent-ils . " Les routes sont mauvaises pour en pas dire impraticables .Le moteur souffre énormément et ceci augmente son usure sans oublier le coût de l'entretien " continuent-ils .
"En partie , il y a ce déplorable état des routes . Mais certains profitent aussi de la situation pour augmenter illicitement le prix " affirme une autre ménagère . " Le problème , c'est que les citoyens semblent désarmés devant la situation de hausse . L' Etat croise les bras " soupire-t-elle .
A entendre la voix de ces citoyens , le découragement semble gagner du terrain . Ce qui est inquiétant , est que tous les PPN (produits de première nécessité) semblent augmenter sournoisement . Espérons que la tendance à la hausse des prix de ces produits ne sera que passagère . A moins que le salaire des travailleurs subisse aussi une hausse significative à temps . Une hausse juste pour faire face aux besoins réels . " Sinon à quoi bon avoir consacré beaucoup de temps pour la lutte populaire ? " se demande une militante du mouvement de l'an passé .
(fin du premier article )
2è article dans la rubrique ROSIER SANS EPINES : de Neuilly à Ambodiatafana
Pierrot vient d'introduire un nouveau style de gouvernance :
- débaucher les journalistes des quotidiens . Les payer à ne rien faire par la suite . Puis les pousser à crier au harcèlement perpétré par le gouvernement contre un journal fantôme .
- procéder à une épuration au sein de l'AREMA par marionnette interposée . Derrière le marionnettiste se trouve le chef d'orchestre Didier Ratsiraka .
La boucle est bouclée . Une boucle reliant Neuilly à Ivandry , en passant par les partisans du locataire d'Ambodiatafana , écartant les intérêts de la Nation .
(fin du 2è article)
3è article dans la rubrique CHRONIQUE DE RABOARY : Serpent de mer
Le rappel à l'ordre du président est sans équivoque : il faut mettre un terme aux querelles de chapelles politiques pour s'atteler au développement . Les anciens dirigeants du KMMR , à l'exception de l'AVI , demandent une audience au Chef de l'Etat pour clarifier la position de ce dernier sur le sort de leurs anciens compagnons de lutte . Ce combat d'arrière garde va désormais clore ce dosser épineux qui ne manquera pas de resurgir en temps opportun comme un serpent de mer .
L' Ordre des Journalistes s'offre le luxe de la prolongation pour essayer de marquer un point , étant donné sa défaite contre le gouvernement .
L'épée de Damoclès ( pour ne pas dire Ndalana) est tombée comme un couperet sur la tête de la fédération malgache de football (FMF) fraîchement élue . La traduction des différents textes juridiques régissant les différentes institutions publiques , privées ou non gouvernementales ne doit souffrir d'aucune entorse à la règle . Les fausses interprétations pouvant servir les intérêts des uns contre les autres .
DURA LEX , SED LEX
Le bureau de l' Ordre des Journalistes vient de proroger son mandat de 6 mois , lequel devrait en principe se terminer le 15 Mars 2003 . Comme disait l'autre : "Y a-t-il anguille sous roche , au point de vouloir s'incruster sur une chaise ? " Le nouveau code de communication qui sera prochainement au menu des députés met la puce à l'oreille de nos chers confrères qui dirigent notre association . Si la fin du calendrier des députés pour examiner le dossier ne tombe pas dans les 6 mois , le bureau de l'Ordre ne pourra prolonger indéfiniment son mandat . Circulez , circulez , il n'y a rien à voir .
Le respect au pied de la lettre , sans état d'âme , des clauses des statuts figure parmi les apprentissages à la démocratie . L'application stricte de la loi conforte les assises d'une structure et pérennise la durée de vie . La passation de pouvoir au bon moment reste un exercice démocratique , hautement symbolique , d'une structure solide qui ne dépend pas des personnes ni de la conjoncture . Quand une association dépend fortement de la personnalité des dirigeants , le remplacement pose toujours un problème . A la fin d 'un mandat subsiste toujours un goût d'inachevé . Mais laissez aux autres le soin de continuer ! La continuité de l'exploitation dans le respect de l'alternance garantit la stabilité .
ALTERNANCE DANS LA TRANSPARENCE
L'alternance démocratique n'a pas eu lieu lors de l'élection de la nouvelle FMF (fédération malgache de football ) . Le ministre de tutelle a invalidé le nouveau bureau de Me AHMAD , moins de 48 heures après sa mise en place . Les raisons invoquées sont essentiellement des vices de procédures . Mais personne n'est dupe de la volonté de faire table rase du passé et de mettre en place une nouvelle équipe . La dissolution anticipée de la nouvelle équipe qui n'a pas abouti illustre cet état de fait . Une majorité de l'ancienne équipe a été reconduite (7 sur 11) et le nouveau Président n'est rien d'autre que le Trésorier . Devant ce coup de théâtre , le foot malgache subit les coups fourrés des uns et les sautes d'humeur des autres . Le changement provoque inévitablement une résistance et une inertie pour freiner sinon bloquer sa mise ne ouvre . Toutes les manoeuvres dilatoires seront bonnes pour garder le pouvoir et parer à la menace des nouveaux entrants . D'un côté , le ministre doit se plier aux décisions de l'Assemblée générale souveraine , sans s'ingérer de quelque manière que ce soit , dans la cuisine interne de la Fédération nationale . De l'autre , la fédération doit organiser une élection libre et transparente , dans les règles de l'art . La lutte d'influence pour récolter des lauriers sur une probable qualification des Scorpions à la CAN 2004 bat son plein . Libérez le sport du joug de la politique et du diktat de ses propres dirigeants , il s'en portera mieux .
(fin du 3è article )
LE JIR - ARTICLE DU 14/02/03
Sept vedettes offertes par les garde-côtes américains
La Marine malgache va pouvoir renforcer sa présence au large des 5 500 km de côtes de la Grande Ile. Les garde-côtes américains lui ont offert sept vedettes qui viennent d'être livrées à
Antsiranana.
Les Allemands dans l'aérien et maintenant les Américains en matière de défense, décidément la France perd chaque jour un peu plus pied à Madagascar. Jusqu'à une date récente, l'armée française était le partenaire traditionnel de son homologue malgache. Les militaires de la Grande Ile participaient et participent encore à tous les grands exercices organisés dans la zone sud de l'océan Indien. En terme de matériels, c'est encore la France qui faisait figure de généreux donateur. Ainsi les deux remorqueurs poussifs qui constituent l'essentiel de la flotte de la Marine malgache avaient été cédés par la Marine nationale. Cette fois, les renforts sont venus d'outre Atlantique.
Les garde-côtes américains viennent de faire don de sept vedettes. Ironie de l'histoire, elles ont été livrées à
Antsiranana, l'ancienne Diégo-Suarez qui avant l'indépendance de la Grande Ile abritait la plus grande base navale française de la zone sud de l'océan Indien. Il n'est pas dit d'ailleurs que, dans la foulée des Russes, les Américains n'envisagent pas d'y établir une tête de pont ce qui leur ferait un deuxième point d'appui solide, après Diégo-Garcia, dans l'océan Indien. Les sept vedettes ont été construites en 1960. Longues chacune de 13 m, elles ont un rayon d'action de 400 km et peuvent pousser des pointes à 13 nœuds (20 km/h) pour une vitesse de croisière de 8 nœuds (13 km/h). Elles sont armées par trois membres d'équipage. Ces livraisons interviennent dans le cadre d'un programme de coopération militaire signé entre Madagascar et les Etats-Unis. Les vedettes ont été remises à neuf à Galveston au Texas. Quatre membres de la Marine malgache ont également bénéficié d'une formation aux Etats-Unis.
L'arrivée de ces bâtiments va permettre à la Marine de la Grande Ile d'assurer dans de biens meilleures conditions la surveillance des côtes mais aussi le sauvetage en mer. Forte de 3 000 hommes, elle était cruellement dépourvue en terme de moyens d'intervention. Les sept vedettes ne suffiront pas à la tâche sur les 5 500 km de côtes de Madagascar, mais c'est au moins un début
Midi Madagasikara
14/02/03
Le magistrat soupçonné de corruption a repris ses fonctions !
Réussir la lutte contre la corruption, restaurer l'Etat de droit et rapprocherle justiciable de la Justice. C'est la mission principale du ministre de laJustice, tel qu'il a été arrêté mardi, en conseil de gouvernement. L'affaire dumagistrat épinglé récemment à Toamasina risque toutefois d'écorner, à tort ou àraison, la crédibilité de la Justice qui a intérêt à jouer la transparencepuisque de savoir, les justiciables en ont le droit.
R.O.
On se souvient que les inspecteurs de la Justice épaulés par la DGIDIE avaient pris le magistrat en question, en flagrant délit. En effet, après avoir retiré à la banque, les 100 millions exigés en contre-partie de sa libération, le "Vazaha " inculpé dans une affaire qui a fait récemment la Une des journaux et détenu depuis à Ambalatavoahangy, a relevé les numéros des billets de banque avant de les remettre à leur destinataire. Pris la main dans le sac, le magistrat devait être conduit à Tana avec le responsable de la maison d'arrêt de Toamasina, pour être entendu avec ce dernier, par la DGIDIE dont la compétence est nationale.
Charges ?
Nonobstant l'esprit de corps, le magistrat soupçonné de corruption a-t-il été victime d'un coup monté ou est-ce que les charges n'étaient pas suffisantes ? Et pour cause, de source auprès de la Justice, on fait savoir qu'il a déjà repris ses fonctions à Toamasina. Quant au responsable de la prison, les uns affirment qu'il a également rejoint son poste, même si les autres laissent entendre qu'il a servi de bouc émissaire dans cette affaire qui ne serait que la face visible de l'iceberg à Toamasina. Une ville qui a reçu ces derniers temps, les visites successives des plus hauts dirigeants du pays. Après le président Marc Ravalomanana le 3 février, suivi 9 jours après du Premier ministre Jacques Sylla, c'était au tour du numéro 3 de l'Exécutif, en l'occurrence, le vice-PM Zaza Ramandraiarisoa, de descendre dans la capitale betsimisaraka. Plus précisément au port de Toamasina qui justifie plus que jamais son appellation de " poumon de la Grande Ile ". En cas d'encombrement, c'est tout le pays qui a du mal à respirer. D'où le projet d'extension et de modernisation du premier port malgache dont le financement serait conditionné par la Banque mondiale à un assainissement préalable. La visite du vice-PM chargé en quelque sorte, des Grands Travaux, s'inscrit certainement dans cette optique.
Pouvoir des juges
Outre le domaine judiciaire et le secteur économique, une certaine effervescence règne également sur le plan politique à Toamasina. Samedi, l'antenne locale du Comité de Réconciliation Nationale (CRN) a organisé un " diabe " ou grande marche (avec une petite affluence) à travers la ville (jusqu'au Lycée technique en passant par Tanamakoa) afin de revendiquer la libération de ce que les disciples de Zafy Albert, considèrent comme des " prisonniers politiques ". A propos, Riri be, le chef des Zatovo qui avait semé la terreur à Toamasina, au plus fort de la crise post-électorale, a subitement disparu comme il est réapparu. De crainte sans doute de provoquer l'ire de ses anciennes victimes, mais aussi de peur de grossir les rangs des pensionnaires d'Ambalatavoahangy dont le portail pourrait se refermer par ailleurs, derrière certains transitaires " marrons ", non agréés, qui se livrent actuellement, à des escroqueries et autres abus de confiance vis-à-vis de certains importateurs qui ne peuvent pas toujours, se prévaloir de leur propre turpitude, auprès de la Justice. Celle-là même que bon nombre de justiciables, suspectent de vouloir mettre en place, le pouvoir des juges, après l'arrêt de la Chambre administrative ordonnant le sursis à exécution de l'obligation de déclaration de patrimoine par les magistrats, et tout ce qui a l'air d'être un classement sans suite dans l'affaire du magistrat qui a failli devenir l'arroseur arrosé.
Pierre-André Wiltzer Des cas concrets pour le développement des Malgaches
Arrivé à 22h10, hier, par un vol spécial en provenance des Seychelles, où il avait assisté à la réunion ministérielle de la Commission de l'Océan Indien, le ministre délégué à la coopération et à la francophonie auprès du ministère des affaires étrangères français, Pierre-André Wiltzer a annoncé que le point fort de sa visite à Madagascar était de " montrer par des cas concrets à quel point la France est soucieuse du bien-être de la population malgache et de son développement ". Pour cela, a annoncé le ministre, souriant et apparemment peu fatigué de plusieurs heures de vol, " plusieurs conventions seront signées avec le gouvernement malgache, portant sur divers sujets importants ". " Une série d'entretiens sera également menée avec les autorités malgaches " a-t-il ajouté.
Bodo A.
Entretiens
Rappelons que les conventions en question sont au nombre de six et seront signées ce matin, à 8h30, au ministère des affaires étrangères malgache, à Anosy. Quant aux entretiens avec les autorités malgaches, ils auront lieu à la primature à Mahazoarivo, où la signature des résolutions du comité mixte franco-malgache aura lieu. Dans l'après-midi, le ministre français sera reçu par le Président de la République malgache, Marc Ravalomanana, qu'il a déjà eu l'occasion de voir auparavant. Il a été accueilli à l'aéroport par les responsables au sein de l'Ambassade de France à Madagascar, avec l'Ambassadeur de France, Catherine Boivineau à leur tête.
Regroupement
Une autre personnalité malgache, le Gal Marcel Ranjeva était également du voyage en provenance de Seychelles, où il avait assisté à la réunion de la Commission de l'Océan Indien, qui a maintenant 20 ans. Selon ce dernier, la réunion a porté sur le regroupement des pays membres de la Coi, actuellement au nombre de cinq. " Il est plus facile de défendre les intérêts de chacun, quand les membres sont en nombre limité. Cela permet d'avoir plus de cohésion " a-t-il expliqué. Aussi bien pour le ministre français que malgache, des explications plus fournies seront sûrement données dans les jours à venir, quand les mesures annoncées seront plus concrètes.
Tourisme : L'ancien Président de l'Ashort reconduit
L'Association des Hôteliers etRestaurateurs de Tananarive (ASHORT) a procédé le 04 février dernier aurenouvellement de ses membres de bureau. A l'issue de cette élection, l'ancienPrésident Ramamonjy Rabedaoro (Etablissement G&V Inn) a été reconduit et ildirigera une nouvelle fois cette association professionnelle. Les autres membresdu bureau sont également connus actuellement. En effet, Louis Raveloarijaona(Island's Inn) occupe désormais le poste de vice-Président. Rita Razakandisa deRadama Hôtel celui du secrétaire général.
Didier Rambelo
Pour cette année 2003, l'association Ashort compte bien poursuivre les actions qu'elle a déjà menées depuis son existence. A ce propos, les recensements des hôteliers et restaurateurs de la capitale et de ses environs seront poursuivis pour se distinguer des opérateurs du secteur informel. La nouveauté sera également l'organisation d'une manifestation appelée "Foire de la bouffe" dont l'objectif, selon le vice-président Louis Raveloarijaona, est de permettre aux membres de l'association de montrer leurs talents.
Il faut également noter que les membres de l'Ashort peuvent bénéficier d'un financement pour relancer leurs activités et partant, du tourisme. Par ailleurs, une sortie à Ampefy est prévue pour cette année, de manière à ce que les adhérents du groupement puissent se connaître.
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles
et
leurs voeux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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EXPRESS
MADA 15/02/2003
LA COOPÉRATION FRANCO-MALGACHE A RETROUVÉ SES MARQUES AVEC LA VISITE DE PIERRE-ANDRÉ WILTZER
Ces travaux ont permis aux autorités des deux parties, d'identifier de nouveaux caps pour la relance du partenariat de coopération, mais ont surtout donné l'opportunité au nouveau pouvoir, d'intégrer dans son dispositif de coopération bilatérale, de nouvelles approches et des nouvelles priorités, après la crise traversée par le pays en 2002.
Ainsi, les espoirs sont permis quant à ce renforcement de la coopération malgache avec la France qui entend être son premier partenaire bilatéral.
Pierre André Wiltzer annonce la disponibilité de son gouvernement à accompagner Madagascar sur le chemin du développement rapide et durable. Une disponibilité qui a vu sa première manifestation à travers toutes ces signatures qui ont été effectuées hier, et l'annonce d'une aide financière sur cinq ans, de 40 millions d'euros pour soutenir les projets de développement dans différents secteurs, en attendant ce qui va ressortir de la prochaine rencontre au sommet Marc Ravalomanana-Jacques Chirac. Car, il a été confirmé que le Président malgache sera personnellement reçu par son homologue français avant l'ouverture des travaux du Sommet France-Afrique qui se tient à Paris, le 19 février prochain.
Séjour chargé pour le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie Pierre André
Wiltzer, puisque dès le lendemain de son arrivée à Madagascar, il a eu plusieurs rencontres avec différentes autorités dont le ministre des Affaires étrangères Marcel Ranjeva avec qui, il a procédé hier, à la signature de six nouvelles conventions portant respectivement sur l'éducation de base, le bilinguisme, le développement artistique et culturel, le sport et les initiatives des jeunes, l'insertion économique de l'artisanat, et la gestion des ressources naturelles. L'ensemble représente près de 9 millions d'euros (environ 60 milliards Fmg).
Après cette première rencontre, Pierre André Wiltzer a été ensuite reçu par le Premier ministre Jacques Sylla à
Mahazoarivo, pour procéder à une autre signature concernant les travaux du Comité de suivi de la septième session de la Commission mixte franco-malgache.
Puis dans l'après-midi, il a été reçu au palais d'Ambohitsorohitra par le Président de la République Marc Ravalomanana. Tout au long de ces rencontres, il a été question du renforcement de la coopération bilatérale. En tout cas, c'est l'idée-force qui s'est dégagée de toutes les allocutions prononcées par les parties.
RAVALOMANANA À L'ÉLYSÉE
Invité officiellement au sommet France-Afrique qui se tiendra à Paris, le 19 février prochain, Marc Ravalomanana aura effectivement, comme nous l'avions annoncé dans notre livraison du 12 février dernier, une première rencontre avec son homologue français Jacques Chirac. Pierre André Wiltzer l'a confirmé hier, à l'issue de la cérémonie de signature qu'il venait d'effectuer avec Jacques Sylla.
Répondant ainsi à une question des journalistes, il a annoncé: "Nous aurons en fait l'occasion de recevoir le Président Ravalomanana à deux reprises. La première aura lieu dans le cadre d'une visite d'Etat, lors du prochain sommet France-Afrique. Comme tous les autres chefs d'Etat qui sont invités et qui participeront à ce sommet, il sera reçu par le Président Jacques Chirac avant l'ouverture des travaux. La seconde rencontre entre les deux personnalités est prévue, dans le cadre d'une visite officielle en France, vers la fin du mois d'avril…"
On ne peut être plus clair, mais l'on pense que cette prochaine rencontre entre Chirac et Ravalomanana ne peut être qu'un bon signe pour la continuation de la coopération bilatérale. Une coopération à laquelle, selon Pierre André
Wiltzer, "la France entend rester le premier partenaire bilatéral, et réaffirme sa disponibilité à accompagner Madagascar sur le chemin du développempent rapide et durable…"
Ministère de la Défense nationale
Dans une communication transmise hier aux rédactions, le ministre de la Défense nationale Jules Mamizara apporte une précision concernant les membres de son cabinet. Ainsi, le nommé Sylvestre Rasidimanana n'a jamais fait partie du cabinet du ministre, et "s'il prétend le contraire, il est tout simplement un usurpateur de titre, et peut être poursuivi comme tel devant la juridiction compétente".
Routes rurales : 1 800 milliards fmg pour réhabiliter 9 000 km d'ici fin 2008
La politique pour le développement du transport en milieu rural consiste à l'amélioration de l'accès de la population rurale aux marchés et aux services socio-économiques dans le but de développer les activités productives et d'améliorer en conséquence leurs revenus, leurs conditions de vie, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté.
Le PTR mobilise environ1 800 milliards Fmg (soit l'équivalent de 300 millions USD) - le coût de réhabilitation d'1 km de route rurale étant de 100 millions Fmg -, pour, principalement, permettre la réhabilitation de 9 000 kms de routes rurales d'ici fin 2008, réhabiliter le corridor Fianarantsoa - Manakara et promouvoir les moyens intermédiaires de transport.
Les impacts attendus du PTR sont multiples et primordiaux: 80 % de la population rurale totalement enclavée (aujourd'hui estimée à 7,2 millions de personnes) seront désenclavés. D'ici fin 2008, seules 1,2 millions de personnes rencontreront encore des difficultés pour accéder au réseau routier. Par ailleurs, on devra enregistrer une augmentation de 10 % par an du trafic sur le réseau routier réhabilité.
"LE TONNEAU DES DANAÏDES"
Le PTR bénéficie de l'intervention d'un pool de multibailleurs dont, la Banque Mondiale qui contribuera à hauteur de 500 milliards Fmg (environ 80 millions USD), la BAD, la NORAD, l'USAID, l'AFD, le Japon. Du côté local, seront mis en contribution, le FER (Fonds d'entretien routier), les fonds disponibles de l'IPPTE, les Provinces autonomes et l'État.
Mais le Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, Maurice, Seychelles et les Comores, Hafez Ghanem a chaudement recommandé l'amélioration de la capacité de gestion et de financement de l'entretien des routes rurales réhabilitées. En effet, c'est l'insuffisance d'entretien qui est la cause principale de la réduction de 30 % du réseau routier malgache. Dans cette optique, il a été relevé que 70 milliards Fmg par an sont requis pour l'entretien du réseau routier rural réhabilité. Aussi, faudra -t-il que le FER fonctionne efficacement.
Comme nous pouvons le constater, c'est la Banque mondiale qui apporte la plus importante contribution des bailleurs de fonds dans le PTR. C'est la traduction de l'appui de la Banque au PST qui s'effectue en 3 phases. La première étant le Projet de Réforme et de réhabilitation du secteur transport (65 millions USD). La seconde phase porte sur le PTR , et la dernière concerne la réhabilitation de l'infrastructure principale du pays (réseau des routes nationales, ports principaux, aéroports principaux).
Tous espèrent que tous ces fonds seront utilisés à bon escient , car il fut un temps où l'on a comparé le réseau routier malgache au "tonneau des Danaïdes".
Emmo/nat-Dgidie - De nouvelles perquisitions
On sait que ces derniers temps, d'importantes fouilles et perquisitions sont opérées par les services de la Dgidie (Direction générale des investigations et de la documentation intérieure et extérieure) auprès de certaines personnes dont une liste a été arrêtée depuis plusieurs mois.
Les dernières opérations en date ont été entreprises avant-hier. Trois personnes sont particulièrement concernées par ces perquisitions dont l'objet serait de "retrouver des armes de guerre et munitions". Il s'agit du Capitaine Saifoudine, ancien aide de camp de l'ex-vice-premier ministre Pierrot Rajaonarivelo. Mais comme on l'a constaté lors des perquisitions effectuées au domicile de ce dernier, aucune arme de guerre ni munition n'a été retrouvée chez lui.
Les deux autres perquisitions ont été opérées chez les sieurs Serge et Elie Razakandrandria, résidant respectivement à
Ambohibao-Antehiroka, et à Ambohitrimanjaka. Mais l'on note surtout le fait que lors de ces opérations, les éléments de la Dgidie sont fortement escortés par les forces de l'ordre, notamment par des éléments de l'Emmo/Nat (Etat-major mixte opérationnel/National). A noter également que ces perquisitions ont été effectuées à la demande expresse de la Direction de la sécurité présidentielle, et autorisées par mandat spécial du Procureur de la République en date du 11 février 2002.:
EXPRESS
MADA 14/02/2003
EXPRESSION:
Ne pas mettre tous ses œufs dans un même panier
Dans cette affaire, il nous revient d'ailleurs qu'il ne s'agit là que de la partie visible d'un iceberg, puisqu'aussi bien la consultante de l'époque de la Banque mondiale attachée au dossier de la privatisation aurait été curieusement étourdie et aurait manifestement manqué de vigilance, et qu'il est fait tout aussi curieusement silence sur les actionnaires "suis generis" d'une société off-shore mauricienne à 3 roupies, associée à bonne hauteur et partenaire de Distacom dans cette reprise télécommandée par l'ancien régime de l'opérateur public de téléphonie fixe.
Plutôt que ce se forger bêtement une réputation internationale d'Etat-magouille, où la justice indépendante répond promptement aux exigences du pouvoir en place pour "raison d'Etat", nos gouvernenants gagneraient en respectabilité, en sérieux et en rigueur en usant tout simplement, de façon courageuse et transparente, de leur droit d'agir en toute souveraineté dans l'intérêt supérieur de la nation.
Cette décision de la Chambre administrative, en violation manifeste des textes qui régissent le processus de privatisation et plus généralement ceux d'attribution et d'adjudication des marchés publics sur appels d'offres, n'est pas scandaleuse parce qu'elle spolie France Télécom, ou des intérets français, elle est scandaleuse tout simplement parce qu'elle ternie la réputation du pays au moment même ou son président de la République s'évertue, de Berne à Berlinen passant par Paris, à rameuter le plus possible de capitaux privés étrangers à Madagascar.
La justice voudrait contrarier cette politique d'ouverture qu'elle ne s'y prendrait pas autrement puisque l'exercice de l'Etat de droit, la bonne gouvernance et le bon fonctionnement des rouages judiciaires sont également, et encore jusqu'à preuve du contraire, des conditionnalités permanentes des bailleurs de fonds institutionnels pour permettre au pays d'accéder à l'aide internationale.
Il serait donc plus courageux et plus franc, et sans doute mieux apprécié par la communauté financière étrangère que ses arguties juridiques a postériori et ses combines incessantes dans tout ce processus de privatisation des sociétés d'Etat, de proclamer en toute souveraineté, pour "raison d'Etat", la nécessité pour Madagascar de diversifier ses partenaires économiques étrangers, précisément pour préserver son indépendance économique, et éviter que ses les opérateurs étrangers des secteurs stratégiques ne soient pas tous originaires d'un même pays. Les Etats-Unis, la France, l'Allemagne... le font bien quand il s'agit de préserver leurs intérêts nationaux.
Si ce n'est jamais bon pour un particulier, ça l'est encore moins pour un pays de mettre tous ses oeufs dans un même panier.
Audience au ministère de l'Industrialisation - La France, premier partenaire malgache
Ce fut en ces termes que le ministre de l'industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé Mejamirado Razafimihary a expliqué les grands points discutés hier matin, lors de la visite de courtoisie de l'ambassadeur de France, Catherine Boivineau accompagnée par Guy Seryes, chef de mission de la Coopération et d'action culturelle au sein de l'ambassade.
Il s'agit de renforcer les relations entre les deux pays dont entre autres, la mise en place prochainement du comité de liaison prospective et la stratégie au sein de la commission mixte, dont la signature sera prévue pour octobre. Puis, une nouvelle mission du Mouvement des entreprises de France (Medef) sera prévue au mois de mars. En ce qui concerne l'amélioration de l'environnement des affaires, le Comité des réformes des droits des affaires (Crda) s'attèle activement pour la venue des investisseurs à Madagascar. Ces derniers temps, la participation à des manifestations internationales à l'exemple de Ema Invest 2003 à Genève et de Muba Plus à Bâle, démontre déjà la volonté d'améliorer l'environnement des affaires.
"BESO" OFFRE SES SERVICES
L'Ambassadeur de la Grande-Bretagne Brian Donaldson a été aussi reçu par le ministre Mejarivo Razafimihary hier, en fin de matinée. L'élaboration du programme de développement entre les deux pays, a été évoquée en s'initiant d'abord aux activités de sensibilisation et d'information portant sur les secteurs privés malgaches et britanniques. Ainsi, un organisme britannique dénommé Beso ou British Executive Service Overseas va offrir des services gratuits en vue d'échanges d'expériences sur le transfert de technologie et de conseils techniques en matière de développement du secteur privé. Beso regroupe des experts britanniques retraités qui offrent des services gratuits à des pays développés, dont Madagascar bénéficiera.
Cape, redynamisé pour les grands rendez-vous
L'objet de cette réunion était, entre autres, de redynamiser le Cape, comment accélérer les actions de développement en faveur des entreprises ? Mais avant tout, la prochaine démarche consistera à mettre en place la structure définitive et permanente de l'organe d'appui aux entreprises, telle que la nomination d'un Secrétaire général, la création d'un Comité de pilotage ainsi que d'un Secrétariat exécutif par secteur, ...En effet, il faut noter que depuis sa création, c'est le ministère du développement du secteur privé et de l'industrialisation (dirigé en son temps par Davida Rajaon) qui en avait assuré
l'interim.
Aujourd'hui, avec les importantes rencontres qui sont programmées (Medef, ...), il est grand temps que le secteur privé malgache soit prêt. Et celà ne pourra se faire que par le biais du Cape.
Rappelons en effet que le Cape "constitue l'organe d'appui à l'opérationnalisation des actions de développement en faveur des entreprises".
Code de la communication - Prise en compte des points essentiels
Deux documents de travail, à savoir "Les avantages et limites du cadre juridique actuel" de Jean Eric Rakotoarisoa, et "Limites et contraintes des médias et des journalistes dans leur contribution à l'édification d'une société démocratique" de Tsilavina Ralaindimby, ont servi aux participants de dégager les points essentiels de la base du code de la communication, dont les débats seront ouverts dans la deuxième journée.
Les 45 participants issus des journalistes, patrons de presse, organismes étatiques, société civile, et organismes d'appui aux médias ont débattus les grands thèmes de la liberté de presse, l'accès aux sources, les contraintes et les solutions. L'objectif est de proposer des solutions pour que les médias jouent leur rôle dans l'édification d'une société démocratique, et des amendements nécessaires au volet Média du Code de la communication.
Cet atelier a été ouvert dans la matinée par les autorités, dont le ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication, Hajanirina Razafinjatovo, le représentant du Pnud par intérim, Mansourou Chitou, et les autorités locales de la ville d'Antsirabe, ainsi que du président de l'OJM, James Ramaroson. "C'est un message d'espoir" a déclaré le ministre dans son discours, et que les lois aboutissent au développement du pays.
Ce jour, un autre thème sur "La communication médiatique dans le code de la communication" sera débattu, suivi des analyses des propositions d'amendements. Force est de reconnaître qu'à la fin de cet atelier, c'est à dire, demain, il sera question des résolutions et des appuis nécessaires aux médias. Les propositions des solutions seront présentées à l'Assemblée nationale au mois de mai prochain.:
Coopération régionale
Le maire de La Possession s'est dernièrement rendu à Madagascar pour réitérer le soutien communal à la sous-préfecture d'Antanifosy dans la province d'Antsirabe après la crise politique connue dernièrement par la Grande-Ile. Depuis 1995, la Possession a multiplié les contacts et joue les intermédiaires pour qu'Antanifosy, sa ville jumelle, puisse bénéficier de soutiens français dans son développement.
Entremetteuse du développement de Madagascar
Pionnière dans le domaine de la coopération régionale décentralisée, la commune de La Possession compte de nombreux jumelages, des partenariats qui l'ont associé depuis 1979 à Port-Louis à Maurice, Foshan en Chine, Barakani aux Comores, et depuis 1995 à Antanifosy à Madagascar.
Après avoir marqué un coup d'arrêt dans ses relations avec Antanifosy pour cause de crise malgache, Roland Robert, le maire de la Possession, a récemment y a effectué un voyage pour renouer un partenariat qui s'est déjà révélé fructueux.
"Nos principaux interlocuteurs n'ont pour ainsi dire pas changé", se félicite Roland Robert qui a rencontré divers responsables politiques d'envergure nationale comme Andréas Esoaavelomandroso, la ministre chargée de la Coopération régionale et des communes, le ministre de l'Intérieur Rambéloarijaona Jean Seth ou le Premier ministre Jacques Sylla.
CARREFOUR DU JUMELAGE
La commune de la Possession s'affiche d'emblée en "VRP" d'Antanifosy et endosse un rôle d'intermédiaire entre la province et des collectivités territoriales françaises dotées de solides reins financiers. Ainsi, le département de l'Ain, ainsi que la ville de Villeneuve-d'Ascq, pourraient prochainement apporter leur pierre au développement de cette zone du tiers-monde, grâces aux bons offices de Roland Robert. Le syndicat des eaux d'Ile-de-France accorde déjà un pourcentage de son budget à la coopération régionale, dans le secteur crucial de la distribution et de l'assainissement des eaux. La Possession participe par ailleurs directement à l'effort en subventionnant l'Association des Volontaires du Progrès (AVP) à hauteur de 100 000 francs.
Adduction d'eau, rénovation du vieux marché, construction d'un bâtiment communal, Antanifosy change peu à peu son visage, tout en restant fidèle au plan de développement local pensé par les décideurs. "Il ne s'agit en aucun cas de se substituer aux décideurs malgaches", affirme le maire de La Possession qui s'est par ailleurs félicité "d'une identité de vue avec la ministre de la Coopération malgache" pour "ne pas éparpiller les efforts." Autrement dit, se concentrer sur Antanifosy où il y a déjà suffisamment à faire. Dans le cadre de cette politique de multipartenariat pour l'aide au développement, La Possession accueille le 13 février prochain le maire de Villeneuve-d'Ascq, Jean-Michel Stievenard ainsi que son adjointe à la Coopération Nord/Sud, Marie Abessi. Et cette délégation ne manquera pas durant son séjour d'opérer une visite à Madagascar pour éventuellement asseoir les bases de futures collaborations. À cette occasion, la ville de La Possession compte organiser une grande manifestation dimanche 16 février : le carrefour de l'image. De nombreuses animations et expositions sont au programme des festivités.
France-Madagascar
"Madagascar : un développement "rapide et durable" est-il enfin possible ?". La réponse pourrait être donnée le 27 février prochain au palais du Luxembourg, à Paris, siège du Sénat français où se tiendra un colloque d'une journée sur ce thème.
Cette manifestation de relance économique et de rétablissement de la confiance dans l'avenir du pays est patronnée par le président du Sénat français, Christian Poncelet, son homologue pour Madagascar, Guy Rajemison, et par Jean-Pierre Trotignon, directeur général du Centre français du commerce extérieur (CFCE) et d'UBI-France.
Une délégation malgache réduite mais de haut niveau sera conduite par le vice-premier ministre chargé des programmes économiques, ministre des transports, des travaux publics et de l'aménagement du territoire, Zaza Ramamdimbiarison, et comprendra les ministres Andriamparany
Radavidson, économie, finances et budget, l'ambassadeur de Madagascar en France, Jean-Pierre Razafy-Andriamihaingo.
Du côté français, l'ambassadeur de France Catherine Boivineau pourrait faire le déplacement, tandis que Jean-François Bijon, chef de la mission économique française à Madagascar sera partie prenante et agissante de cette journée pour avoir été un ardent artisan.
Enfin, au palais du Luxembourg, Madagascar peut aussi compter sur Jean Faure, questeur, président du groupe interparlementaire France-Madagascar, dont on connaît l'indéfectible attachement militant au pays, tout particulièrement lors de la crise post-électorale de l'année dernière.
Le programme de travail de cette journée unique est, on l'imagine, dense et traitera de l'environnement politique, économique, financier et des affaires actuel à Madagascar, des relations franco-malgaches, bien sûr, et de leur possible évolution.
Si Hafez Ghanem, directeur des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles donnera l'éclairage institutionnel nécessaire des bailleurs de fonds, plusieurs opérateurs économiques français actifs dans le pays apporteront, de leur côté, leurs témoignages dans les secteurs de pointe des entreprises franches textiles, des travaux publics, de la pêche, des banques, des cabinets juridiques et conseils, du tourisme et du transport aérien.
Cette journée de Madagascar au palais du Luxembourg intervient en prélude de la (nouvelle) mission que doit effectuer fin mars à Madagascar une délégation de chefs d'entreprise du Medef International (Mouvement des entreprises de France) sous la conduite de son président international, François Périgot.
Cette mise aux normes des relations franco-malgaches que nécessitent les nouvelles orientations de politique étrangère et d'ouverture économique impulsées par le chef de l'Etat devraient ensuite connaître son recadrage définitif lors de la visite que doit effectuer le président Marc Ravalomanana en France dans le courant du mois d'avril prochain.
France-Madagascar
Le ministre français délégué à la coopération et à la francophonie, Pierre-André
Wiltzer, est arrivé hier soir à 22 h 10 à l'aéroport international d'Ivato pour une visite officielle de deux jours à Madagascar.
"Il y aura plusieurs conventions signées avec le gouvernement malgache portant sur plusieurs sujets importants", a-t-il déclaré à son arrivée.
Le ministre français avait auparavant assisté aux Seychelles à une réunion ministérielle de la Commission de l'océan Indien.
M. Wiltzer doit quitter Madagascar le 15 février pour se rendre en Centrafrique.
Ministre Roger Mahazoasy - La lutte contre le sida au programme
Il a constaté de visu les réalités à l'Institut national d'hôtellerie et du tourisme (Inth) et décide de renforcer immédiatement les actions de réhabilitation de cet organisme rattaché au ministère du Tourisme.
Le ministre Roger Mahazoasy a également rencontré le président des églises protestantes le Pasteur Edmond Razafimahefa, pour discuter de la participation des responsables des églises à la lutte contre le tourisme sexuel, le Sida et l'usage de la drogue. Le président de la Fjkm a tenu à rassurer le ministre du tourisme de la volonté des responsables religieux et propose déjà une éventuelle rencontre entre les techniciens des deux camps pour la réalisation d'une telle action. Concernant en particulier le Sida, le remède a été discuté ensemble entre le ministre Roger Mahazoasy et le représentant de l'association Medical international, en vue d'atténuer l'expansion du sida dans le pays. Un modèle de préservatif reconnu mondialement et qui attire surtout les touristes étrangers a été proposé par l'association.
Précisions
Dans notre article relatif à l'affaire "Consortium France Télécom c/ État malgache" sur l'adjudication de Telma au profit de Distacom (voir notre édition du 13/02/2003 ), nous tenons à préciser que le ministère public, dans son réquisitoire, n'a jamais prononcé les mots "pour les intérêts supérieurs de l'État". Si ces derniers ont été entendus pendant l'audience statuant sur cette affaire, c'est parce qu'ils ont été émis par le défenseur de France Télécom et partenaires pour expliquer que le Comité de Privatisation a toujours refusé de communiquer les notes techniques des concurrents pour les raisons évoquées supra.
Toutes nos excuses à la représentante du ministère public pour cette regrettable méprise.
Route d'Anosibe et affaire Jovenna
La délégation spéciale de la commune urbaine d'Antananarivo vise la gestion du projet de rehabilitation de la fameuse route d'Anosibe, financé par l'Afd, et qui normalement revient aux services centraux des travaux publics, responsables des routes nationales dont la N° 1 qui traverse la ville de Tana au niveau du plus gros marché de la capitale. La demande a déjà été formulée et les travaux sont prévus début mai. L'appel d'offres serait lancé ce lundi alors qu'aucun signe n'a été enregistré pour l'instant du côté des bailleurs de fonds. "Le Pk zero, qui marque le point de départ de toutes les routes nationales, va donc devoir quitter la place de la gare de Soarano si la délégation spéciale de Tana a gain de cause". Il pourrait être deplacé à Anosizato, point de départ des gros travaux maintes fois promis et maintes fois remis jusqu'en 1996, à l'issue des négociations menées par l'ancien régime. La révélation a été faite hier pendant la session extraordinaire du conseil municipal, pendant laquelle le bureau executif a été vivement interpellé. "Le conseil municipal est-il un organe délibératif, consultatif ou ses droits se limitent-ils à celui d'être informé ?". La gestion des affaires de la ville d'Antananarivo par le nouvel executif issu de la nomination d'un président de délégation spéciale, a été malmenée à travers l'affaire de la station Jovenna d'Anosizato, menacée de demolition partielle par les services techniques de la commune urbaine. "Le conseil est simplement informé" a repondu le staff du bureau executif, présent à la réunion. Les visées de la délégation spéciale avaient étonné plus d'un conseiller municipal. "Près de 200 km de rues intramuros et qui relèvent de sa responsabilité, restent dans un état lamentable et sans espoir de rehabilitation à terme et voilà qu'elle (la délégation spéciale. Ndlr) vise une route nationale". MM Randriamampionona, vice-président de la délégation spéciale de la ville d'Antananarivo, Razafindrazaka, sécrétaire général et Jean-Marie Raherivelo, député élu de l'Avaradrano mais en contradiction avec les textes, maintenu directeur des infrastructures de la commune, n'ont pas esquivé le problème de la station Jovenna d'Anosizato, la plus grande d'Afrique, menacée de travaux de démolition. "La demande d'alignement a été effectuée par une tierce personne et non par la societé
Jovenna,, une parcelle empiète sur le projet de rehabilitation de la route d'Anosibe, ce qui constitue un facteur de blocage, les travaux ont débuté sans attendre le permis de construire ". Ce à quoi, le conseillers avaient demandé pourquoi avoir laissé la societé Jovenna mener à son terme la construction de la station.:
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