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RFI   08 fevrier 2003

Dans son allocution tant attendue à la nation ivoirienne, Laurent Gbagbo a préféré une fois de plus le langage franc et direct.
© AFP

Gbagbo : «j’accepte l’esprit de Marcoussis, mais…»

Le président ivoirien a déclaré vendredi soir qu’il «s’engage dans l’esprit du texte de Marcoussis», et appelé les Ivoiriens à faire de même, à se rassembler et à retourner au travail. Tout en ajoutant : «à chaque fois qu’il y aura contradiction, j’appliquerai la Constitution. Je suis votre dernier rempart». Ce samedi, le ministère des Affaires étrangères français a noté «l'engagement du président ivoirien de travailler à l'application de ces accords» et a pris acte de «la nomination comme Premier ministre de M. Seydou Diarra».

«Je ne suis pas un tricheur, je ne sais pas tricher. J’accepte et je m’engage dans l’esprit du texte de Marcoussis. Essayons, et si ça ne marche pas, nous le verrons bien… Essayons ce médicament : s’il nous guérit, c’est tant mieux, s’il ne nous guérit pas, nous essaierons un autre médicament. Faisons tout pour qu’il nous guérisse et nous sorte de l’état de guerre». Dans son allocution tant attendue à la nation ivoirienne, Laurent Gbagbo a préféré une fois de plus le langage franc et direct, quitte à reconnaître - et à faire admettre - des vérités pas toujours faciles à avaler. 

Conscient de la gravité de la situation et de l’état de délabrement du pays, à l’issue de près de cinq mois de guerre civile larvée, le président ivoirien a mis sur la place publique toutes les difficultés à appliquer un «compromis» nécessairement insatisfaisant, mais qui a l’avantage de rappeler à tout le monde quelques évidences : l’intégrité du pays, la légalité constitutionnelle et le redémarrage de la «machine administrative» bloquée depuis le début de la rébellion, le 19 septembre dernier.
C’est pour cela qu’il a tenu une nouvelle fois à rappeler que le retour à la paix passe par des compromis et des sacrifices, par d’autres «potions amères», et que ce qui compte n’est pas de passer son temps à se bagarrer sur les textes des accords de Marcoussis, de Lomé ou d’Accra, mais sur la réalité d’une transition nécessairement délicate et difficile.
Laurent Gbagbo a ainsi confirmé que le choix du premier ministre de consensus - le principal «compromis» acquis à Paris - n’est pas en cause. Seydou Diarra, qui bénéficie apparemment de la confiance de toutes les parties, pourra donc composer son gouvernement en tenant compte de l’accord de Marcoussis, en dépit de l’hostilité manifeste d’une partie importante des partisans de Gbagbo, notamment au sein du FPI.
Dans ce but, il a déclaré qu’il «comprenait leur colère, parce qu’au moment où les discussions n’étaient pas encore achevées, il était insoutenable de voir les rebelles apparaître à la télévision (pour dire qu’ils avaient obtenu les ministères de la Défense et de l’Intérieur). C’est ce qui a mis le feu aux poudres ! A partir de ce moment-là, tout le monde a cessé de regarder les accords de Marcoussis». Une manière de relancer «l’esprit de Marcoussis», et de le faire accepter par une opinion publique traumatisée par la partition de fait du pays et l’arrivée de centaines de milliers de réfugiés de l’intérieur qui ont été obligés de quitter le nord et l’ouest du pays pour converger vers l’agglomération abidjanaise. Ce qui lui a permis, en passant, de mettre en avant la «faute» commise par Guillaume Soro, il y a quinze jours à Paris, lorsqu’il a annoncé lui-même «sa victoire de Kléber». 
Parallèlement, le président Gbagbo a voulu rassurer les forces armées, malmenées par l’opinion publique et qui ont du mal à accepter que des mutins ou des insurgés puissent devenir leurs supérieurs. «Les forces armées de Côte d’Ivoire ne seront pas désarmées, a-t-il martelé. Le gouvernement français m’a assuré que c’était une mauvaise lecture» des accords de Marcoussis, qui parlent tout de même de cantonnement. Est-ce à dire que cette question - cruciale - est elle aussi de nouveau sur la table des négociations ? Depuis le 19 septembre, le désarmement et le cantonnement des rebelles décidés lors du sommet d’Accra ne cessent de poser des problèmes, et sont en partie à l’origine de l’échec des négociations de Lomé. A Marcoussis les deux «armées» ont apparemment été mises sur un plan d’égalité, ce qui a choqué beaucoup de chefs d’Etat d’Afrique, tous conscients qu’ils ne sont pas à l’abri d’éventuelles rébellions, mutineries ou tentatives de putsch. Autant dire que les négociations sur ce point ne sont sans doute pas près d’aboutir.
Le discours de Gbagbo, en effet, a été presque rejeté en bloc, par des représentants de l’opposition et de la rébellion. Pour Ali Coulibaly, porte-parole du RDR, Gbagbo «ne veut pas des accords de Marcoussis. Il l’a dit clairement, pour différentes raisons». Quant à Mohamadou Savané, délégué du MPCI, il a dit que le président ivoirien «a tout rejeté. Il considère les accords de Marcoussis comme des proposition, il accepte la désignation de Seydou Diarra à condition qu’il fasse le boulot tel que lui l’entend et non pas tel que les accords de Marcoussis l’ont défini». Ce qui semble indiquer que la constitution d’un «gouvernement de consensus» est loin d’être acquise, en dépit de la bonne volonté et de l’expérience de Seydou Diarra.
Enfin, en ne citant jamais le nom de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, Laurent Gbagbo a confirmé que le bras de fer mi-psychologique mi-politique entre Paris et Abidjan continue. Mais le président ivoirien ne fait que riposter au discours inaugural du sommet de l’avenue Kléber, lorsque le président français avait remercié tous les chefs d’Etats concernés par la Côte d’Ivoire - y compris les absents - a l’exception notable de celui de la Côte d’Ivoire. La veille, Laurent Gbagbo avait refusé à Jacques Chirac la nomination de Henriette Diabaté (numéro deux du RDR) à la tête du futur gouvernement de consensus. 
Au moment où le président français refuse que le président Bush considère que Paris soit «une banlieue de Washington», Laurent Gbagbo rappelle à son homologue français qu’Abidjan n’est pas non plus «une banlieue de Paris».
ELIO COMARIN
08/02/2003


EXPRESS MADA 08 fevrier 2003

Assainissement de la capitale - Coups de balai à Behoririka 
Le quartier de Behoririka connu par sa popularité, ses embouteillages et ses boutiques chinoises, constitue un véritable goulot d'étranglement pour la circulation débouchant sur les routes des hydrocarbures avec un autre tournant décisif au carrefour d'Antanimena. La Cua a décidé d'en finir avec la gabegie qui y règne, en effaçant par un coup de balai salutaire "l'îlot surnaturel" implanté par des automobilistes inconscients devant la station de service Shell, encombrant la fluidité de la circulation. Il reste à dégager les marchands irréguliers débordant la route aux alentours, qui entravent la bonne marche du circuit automobile à cet endroit. 
Du côté d'Anosy, devant le palais du Sénat, il existe aussi des embouteillages insolubles à toute heure à cause du mauvais état de la route et des marchands à la sauvette qui squattent à même les trottoirs. Il est à souhaiter que la Cua montre la même détermination qu'à Behoririka pour assainir une fois pour toutes l'écurie d'Augias qu'est devenu le contour du lac Anosy. D'autres lieux populeux et insalubres méritent également les mêmes attentions pour que la capitale achève sa toilette avant la venue des personnalités de marque attendues incessamment après la visite du Président de la République en Europe. Les responsables de la Cua, sous la conduite du Pds Patrick Ramiaramanana, ont affirmé leur volonté d'assainir la capitale, en collaboration avec les bailleurs de fonds, entre autres la Banque mondiale, pour la réalisation des projets-pilotes dans l'amélioration des infrastructures routières.
Des coups de feu au palais d'Iavoloha 
Plusieurs coups de feu ont été entendus hier vers 21 heures à Iavoloha. Ils proviendraient du proche palais d'Etat, selon des riverains dignes de foi qui ont téléphoné vers 21 heures, pour faire part de leurs inquiétudes. Les services de l'état-major du groupement de la gendarmerie, Mahamasina, informent qu'il s'agit d'un exercice de nuit "prévu dans le programme d'instruction". Les riverains confirment qu'ils ont l'habitude des "coups de feu d'entraînement" mais "toujours dans la journée". L'officier de gendarmerie declare que "des mesures seront prises" dans le sens d'une meilleure information de la population.:
Deux soldats arretés à Ampahibe : ils auraient menacé le depôt d'armes 
Une affaire bizarre qui pourrait avoir des liens avec l'arrestation de Liva Ramahazomanana (voir article par ailleurs) a été rapportée depuis le site du ministère de la Défense, Ampahibe. Deux soldats, des "première classe" selon les rares informations qui ont été livrées, ont été arrêtés jeudi vers 22 heures - la veille de l'arrestation de Liva Ramahazomanana - pour entrée illégale dans une zone sensible. Selon des sources proches du Gl Mamizara, ministre de la Défense nationale, ils auraient avoué lors de l'enquête sommaire avoir été commandités "par une célèbre politicienne" pour s'introduire dans le dépôt d'armes de la caserne du Régiment d'appui et de soutien. "Pour prendre des balles" a-t-il été rapporté. "Pour le faire sauter" selon d'autres informations. Il a été révélé que les deux soldats, en tenue civile, étaient porteurs de grenades, de mobiles, de plusieurs cartes de crédit téléphonique et d'une somme de 125.000 francs. Trois voitures remplies de passagers - une Renault 4, une Peugeot 309 et une voiture tout terrain - les auraient attendus à l'extérieur et seraient partis, après les arrestations. :
Une politicienne obscure arretée pour une "manifestation" folklorique
Liva Ramahazomana, une espèce de "pasionaria paumée" selon les uns, une "droguée" de la politique politicienne devenue "éternelle victime de manips", selon les autres, mais en tout cas obscure, a été arrêtée hier à Ambohijatovo. Les motifs d'inculpation auront été, selon la police, manifestation illégale et troubles de l'ordre public. Liva Ramahazomanana a interpellé la foule des passants avec un mégaphone et distribué des tracts appelant à renverser le régime. La veille, elle avait sévi de la même manière à Antanimbarinandriana, sans résultats. Elle a été même conspuée le lendemain (hier. Ndlr) à Ambohijatovo. Son parcours politique donne de Liva Ramahazomanana, l'image d'une adversaire de tous les régimes depuis Zafy Albert jusqu'à Marc Ravalomanana en passant par l'amiral. Et a été peu ou prou dans tous les coups politiques. En 1990, elle était dans le coup perpétré contre la radio nationale, Anosy, par feu le général Rakotoarison surnommé "Voaibe", choisi par les Forces vives aux moments forts de leur combat contre l'amiral, éphémère Chef d'Etat insurrectionnel. L'envergure que son association, "Génération 90", n'aura jamais pu lui donner, on vient de la lui offrir royalement avec l'arrestation. :
"Tourisme... Politique"... 
Les services concernés du ministère de l'intérieur et de la surveillance du territoire ont finalement fait preuve de beaucoup de mansuétude et de compréhension à l'égard de Zdzislaw Sniadach, dit Didier, apprenait-on hier de source autorisée en voulant s'informer du sort qui lui avait été réservé depuis son transfert jeudi sur la capitale sous escorte policière. 
Ce Français d'origine polonaise qui, aux côtés de l'ex-Pds de Fianarantasoa, a tenu en début de semaine au cours du dernier meeting sur la place Magro des propos ahurissants, pour un étranger tenu au devoir de réserve, sur le président de la République et les chefs d'Eglises, n'a finalement pas fait, pour l'instant, l'objet d'une mesure d'expulsion manu militari. 
En concertation avec les autorités consulaires françaises, nous dit-on, ce "vazaha un peu dérangé" a été courtoisement invité à mettre fin de lui-même à son séjour... touristique et à quitter le territoire dans les meilleurs délais. 
N'est pas Marat, Robespierre ou Danton qui veut... Et certainement pas hors de son propre pays. 
Après le tourisme écologique et l'éco-touriste, le tourisme politique et le politico-touriste... ?! 
On aura vraiment tout vu et tout entendu.


Midi Madagasikara 07/02/03
Affaire Tantely Andrianarivo : La chambre d'accusation renvoie la balle au doyen des juges d'instruction ! 
La Chambre d'accusation, statuant en Chambre du conseil, a rendu sadécision, hier, sur le dossier Tantely Andrianarivo. Concernant la requête auxfins de dessaisissement du juge d'instruction déposée le 12 novembre 2002 par ladéfense, la Chambre a renvoyé la balle au doyen des juges d'instruction, parrespect du principe de double degré de juridiction.
Dominique R. 
Deux exceptions 
Les avocats de l'ancien locataire de Mahazoarivo ont soulevé deux exceptions. En premier lieu, l'incompétence des juridictions de droit commun pour juger Tantely Andrianarivo. "Seule la Haute Cour de Justice (HCJ) peut juger les présidents des assemblées parlementaires, le Premier ministre, les autres membres du gouvernement et le président de la Haute Cour Constitutionnelle", a rappelé la défense. En soulevant également que le décret de nomination de Tantely Andrianarivo comme Premier ministre, n'est pas encore abrogé. 
En l'état 
En second lieu, la défense a demandé la nullité des actes de procédure, en arguant notamment que le Procureur de la République n'avait pas encore été installé officiellement dans ses fonctions, lors de la première comparution de Tantely Andrianarivo. Sur cette seconde exception, la Chambre d'accusation a rétorqué qu'elle ne pouvait statuer en l'état. Une manière de renvoyer sine die le dossier, en attendant de savoir si le doyen des juges d'instruction va se déclarer compétent ou incompétent. Rappelons que l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo fut placé en résidence surveillée, le 27 mai 2002, lors de la prise du Palais de Mahazoarivo. Par la suite, le gouvernement avait décidé son assignation à résidence fixe, en son domicile à Ivandry.
Mandat de dépôt 
Le 21 octobre 2002, à l'issue de neuf heures d'audition, Tantely Andrianarivo a été inculpé d'"usurpation de fonctions, de détournement de deniers publics, d'atteinte à la sûreté de l'Etat". Il devait être placé le même jour, à la maison centrale d'Antanimora, avant d'être transféré le 12 janvier 2003 à la prison d'Arivonimamo. Si le doyen des juges d'instruction se déclare incompétent, le mandat de dépôt servi à son encontre, tombera automatiquement et l'illustre prévenu recouvrera alors la liberté. Dans le cas contraire, la partie de ping-pong judiciaire risque de se poursuivre. 
Deux juristes malgaches à l'honneur:
RAYMOND RANJEVA ELU VICE-PRESIDENT DE LA CIJ
ARLETTE RAMAROSON REELUE AU TPI 

Il a été le premier Malgache à avoir été élu par le Conseil de sécurité puis par l'Assemblée générale des Nations Unies, en novembre 1990, à la Cour Internationale de Justice (CIJ) et installé dans ses fonctions le 6 février 1991, au cours d'une séance publique au Palais de la Paix, à la Haye. 
R.O. 
Exploit 
Le Professeur Raymond Ranjeva, car il est question de lui, devait réussir l'exploit de se faire réélire, en novembre 1999, en qualité de juge, au sein du principal organe judiciaire onusien qui compte quinze membres. Et ce, pour un second mandat de neuf ans. Il est le premier ressortissant de l'Afrique, voire du Tiers-Monde, à avoir réalisé pareille performance, surtout compte tenu de la procédure de vote ou du mode de scrutin. Les membres de la CIJ sont, en effet, élus parmi une liste de candidats présentés au Secrétaire général des Nations Unies par les groupes nationaux des Etats membres de l'organisation ou les parties au statut de la Cour comme la Suisse.
Score inédit 
Pour être élu, le candidat doit recueillir, au même tour de scrutin, la majorité absolue des voix, à la fois au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale. Si un nom ne satisfait pas à cette double condition de majorité au même tour, le scrutin est recommencé et peut aller jusqu'à une dizaine de tours. Rappelons que lors de sa première élection en 1990 et face au candidat sénégalais considéré pourtant comme favori, le professeur Raymond Ranjeva avait été élu par 11 voix sur 15 au Conseil de sécurité et par 90 voix à l'Assemblée générale qui comptait 160 membres. En 1999, il avait été réélu avec une majorité confortable au niveau des deux organes onusiens. Quatorze voix sur quinze au Conseil de sécurité et 159 sur 177 à l'Assemblée générale. Un score électoral inédit en Afrique et dans le Tiers Monde.
Rayonnement 
Heureuse coïncidence de dates pour ce juriste de renom international qui a été élu vice-Président de la Cour Internationale de Justice, hier, 6 février 2003. Douze ans exactement, jour pour jour, après son entrée à la Haye, en tant que représentant du système juridique africain d'expression française, quoique cet agrégé de droit public maîtrise tout aussi bien la langue de Shakespeare. Son ambassadeur d'épouse étant titulaire d'une agrégation en anglais. Ceci expliquant cela, du moins en partie, car l'ancien recteur de l'Université de Tana et professeur de finances publiques et de droit international public à Ankatso, est un illustre érudit qui a contribué et contribue grandement au rayonnement de Madagascar sur le plan international. Non seulement par ses fonctions de juge à la Cour Internationale de Justice dont il est depuis hier, le numéro Deux, mais également à travers ses nombreux ouvrages et traités qui ont… droit de cité.

TPI 

Un second juriste malgache - privatiste pour sa part - renforce la présence de la Grande Ile dans l'arène internationale puisque Mme Arlette Ramaroson a été réélue, le 31 janvier 2003, au sein du Tribunal Pénal International (TPI) pour le Rwanda, lors de la 80e séance plénière de la 57e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Cet éminent magistrat siègera pour un second mandat de 4 ans au TPI, mis en place après le génocide dont le pays sus-cité, a été le théâtre.
Madagascar-Munich: Coopération sur plusieurs volets 
Les opérateurs allemands attendaient ce geste du pouvoir malgache. Ils sont maintenant rassurés quant à la volonté du régime Marc Ravalomanana de coopérer. Une coopération qui se fera sur plusieurs volets. A commencer par les coopérations financières et techniques qui se sont déjà manifestées par des accords signés à Berlin en passant par les échanges directs entre l'Etat malgache et les opérateurs allemands pour finir dans le domaine du partenariat entre opérateurs privés des deux pays. 
Didier Rambelo 
Le séjour allemand de la délégation présidentielle a ainsi commencé d'une manière tout à fait symbolique avec la visite de la société allemande Giesecke & Devrient, l'une des premières entreprises européennes d'impression de billets de banque.
Partenaires solides
Créée il y a 150 ans, la Maison Giesecke & Devrient brasse chaque année des milliards d'euros de chiffre d'affaires et emploie actuellement plus de 6 000 personnes, dont nombreux hors d'Allemagne. Groupe à forte orientation internationale, ayant son siège principal à Munich, Giesecke & Devrient dispose également d'autres entreprises et de joint-ventures en Allemagne, en Afrique du Sud, en Argentine, en Australie, en Belgique, au Brésil, au Canada, en Chine, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Grèce, au Mexique, en Russie, à Singapour, en Turquie et aux USA. Lors de la présentation sur écran de cette entreprise, les pays où elle est présente étaient marqués par un point rouge. " J'espère qu'un jour, la carte de Madagascar sera aussi marquée par ce point rouge ", a déclaré le Président Ravalomanana pour exprimer sa volonté de coopérer avec cette entreprise qui excelle aussi dans le domaine de la fabrication de papier de sécurité et de machines pour le traitement des billets de banque, dans la fourniture de systèmes d'identification complets ainsi que dans la production de cartes pour le paiement électronique et la télécommunication. " Nous avons besoin de travailler avec des partenaires solides comme vous ", a dit le Président Ravalomanana.
Manager
La deuxième entreprise visitée par la délégation malgache a été la grande société allemande de construction automobile BMW de Munich. " L'usine BMW de Munich produit chaque jour 800 unités de voitures et la direction se préoccupe soigneusement des conditions d'existence des travailleurs ", a déclaré, à cette occasion, le Directeur Général de BMW Munich, le Docteur Helmut Panke. Il a, par ailleurs, loué l'initiative du Président malgache de s'être déplacer pour examiner les possibilités de coopération. " Comme nous, vous êtes un manager et cela peut constituer un grand avantage dans votre rôle de chef de l'Etat dans la mesure où, non seulement vous êtes appelé à donner des orientations, mais vous prenez vous-même des initiatives pour dynamiser votre équipe ", a ajouté Helmut Panke. Quant à lui, le Président Ravalomanana a déclaré que Madagascar est prêt à travailler avec BMW, une entreprise qui, à l'instar du peuple allemand, se montre très exigeante en termes de solidité et de qualité. Le Président a évoqué à cette occasion la possibilité d'une commande de 50 à 100 motos BMW destinées à la sécurité urbaine.
Le côté officiel a repris lors de la première journée munichoise avec une rencontre entre Marc Ravalomanana et le Député ministre Président de l'Etat libre de Bavière, le Dr Günter Beckstein. Après un dîner dans la grande salle de la Chancellerie où l'on a surtout évoqué toutes les possibilités de coopération économique et technique, la délégation très tard dans la nuit rentre enfin au Mandarin Hôtel pour se reposer car une autre journée toute aussi chargée l'attend le lendemain.
Réunion capitale
Jeudi 30 janvier à 9 heures du matin, alors que dehors, la neige tombe de plus en plus fort, le Président Ravalomanana est déjà à pied d'œuvre puisqu'il reçoit, pendant son petit déjeuner au restaurant du Mandarin Hôtel, le ministre d'Etat bavarois chargé de l'Economie des Transports et de la Technologie, le Dr Otto Wiesheu. Avec les membres du gouvernement présents à la rencontre, les deux parties discutent également des possibilités de coopération. Quarante-cinq minutes après, le cortège est prêt pour emmener la délégation au Max-Joseph-Stasse, siège de la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Munich. Une réunion capitale pour l'avenir des échanges entre Madagascar et le milieu des affaires bavarois s'y tient. En effet, l'Ambassadeur malgache en Allemagne, Denis Andriamandroso, y est chargé de présenter, devant le secteur privé allemand, les avantages d'investir à Madagascar et les énormes potentialités dont dispose le pays. L'intervention en allemand de l'Ambassadeur malgache est bien comprise par l'assistance composée d'opérateurs dans différents domaines comme le tourisme, les énergies nouvelles, l'agroalimentaire…
Sécurité des investissements
Les questions posées portent surtout sur la sécurité des investissements, la propriété foncière… Le Président Ravalomanana est intervenu plusieurs fois pour assurer aux potentiels investisseurs allemands que Madagascar est dorénavant pour les actions de relance et que toutes les mesures seront prises pour faciliter le travail des opérateurs. Les ministres Ranjeva Marcel, Radavidson Andriamparany, Razafimihary Mejamirado prennent part à la discussion chaque fois que des questions relatives à leur département sont posées. Après la réunion, le Président malgache continue de parler dans une autre salle avec le Président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie, Claus Hippe. Dans le hall du siège de la chambre, les discussions informelles très riches en échanges d'informations se poursuivent entre les opérateurs allemands et les autres membres de la délégation malgache.
Direction Berlin
Après un déjeuner offert par le Président de la Chambre du Commerce et de l'Industrie, la délégation se rend à l'usine de production de bière, la Spaten-Franziskaner Bräu, actuellement fusionnée avec l'autre grand nom de la bière en Allemagne, la Löwenbräu AG, pour une rencontre avec le Chairman de cette fameuse brasserie bavaroise qui fait la fierté de Munich. Une deuxième brasserie verra-t-elle le jour à Madagascar ? En attendant d'être fixée sur cette question, la délégation malgache reprend le chemin du Franz Joseph Straus Airport, embarque pour la énième fois dans l'Air force One, retrouve le sourire des hôtesses de la compagnie Air Madagascar. Direction Berlin, deuxième étape du séjour allemand où le Président de la République Fédérale d'Allemagne, Johannes Rau, attend son homologue malgache au Château Bellevue. Une autre histoire.

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...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 LE JIR - 09 février 2003

Madagascar : Un ministre pour relancer la coopération - ART. DU 08/02/03
Le ministre français délégué à la Coopération et à la Francophonie, Pierre-André Wiltzer, effectuera du 13 au 16 février une visite officielle à Madagascar, où il rencontrera notamment le président Marc Ravalomanana.
"La visite du ministre, qui arrivera le 13 février, s'inscrit dans le cadre de la relance de la coopération entre la France et Madagascar, entamée depuis la visite, en juillet 2002, du ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin", a déclaré un responsable de l'ambassade de France à Antananarivo, sous couvert de l'anonymat.
M. Wiltzer doit rencontrer le président Marc Ravalomanana le 14 février, ainsi que le Premier ministre Jacques Sylla et le ministre des Affaires étrangères, le général Marcel Ranjeva, "avec qui il signera six conventions de coopération pour un montant total de 6 millions d'euros", a précisé la même source.
Le 3 juillet 2002, la France avait reconnu officiellement, une semaine après les autres principaux bailleurs de fonds occidentaux de Madagascar, la légitimité du président Ravalomanana, élu officiellement en décembre 2001 mais réellement installé au pouvoir en juillet 2002, à l'issue de sept mois d'un bras de fer contre son prédécesseur Didier Ratsiraka.
Ce dernier a fui Madagascar le 6 juillet, pour trouver refuge en France.
M. Wiltzer doit quitter Madagascar le matin du 16 février. Les six conventions de coopération portent sur les domaines social, de l'éducation, de l'environnement et du développement culturel, assure-t-on à l'ambassade de France.
Jusqu'à fin juin, la communauté internationale est restée dans l'expectative durant la crise post-électorale qui a secoué Madagascar, au cours de laquelle M. Ravalomanana s'est d'abord autoproclamé vainqueur de la présidentielle à l'issue de manifestations monstres de ses partisans à Antananarivo, avant d'être proclamé officiellement président le 29 avril par la Haute Cour Constitutionnelle.
Le camp Ratsiraka, retranché dans des fiefs en province, a alors organisé le blocus de la capitale grâce à des barrages routiers et la destruction de ponts, achevant de ruiner l'économie d'un pays exsangue, avant d'être défait par l'armée qui a massivement rallié M. Ravalomanana.
La France, ancienne puissance coloniale jusqu'à l'indépendance en 1960, a été le dernier des principaux bailleurs de fonds à reconnaître la légalité du pouvoir de M. Ravalomanana. A ce titre, elle a souvent été accusée par le camp du nouveau président de soutenir l'amiral Ratsiraka, au pouvoir depuis 1975.
Pierrefonds : Reprise de la coopération militaire avec Madagascar
Après une année de pause forcée, eu égard aux événements politiques qui ont secoué la Grande Ile, les militaires français ont repris leurs opérations de coopération avec leurs homologues malgaches, notamment en ce qui concerne la formation des élèves officiers. Ainsi 39 d'entre eux, issus de la 28e promotion de l'Académie militaire malgache, ont reçu hier leur brevet de parachutiste au 2e RPIMa.
Les troupes aéroportées ont écrit leur histoire récente dans la gloire, avec beaucoup de sueur et parfois du sang. Vous allez recevoir votre brevet de parachutiste militaire, soyez-en fiers, vous le porterez sur votre poitrine durant votre vie militaire". 
Des échanges interarmées
Le lieutenant colonel Henri Cadenet, commandant en second au 2e Régiment de parachutistes d'Infanterie de Marine, concluait ainsi la cérémonie de remise de brevets parachutistes à 39 élèves officiers malgaches qui s'est déroulée hier matin au quartier Dupuis de Pierrefonds.
Cette distinction suivait une formation de quinze jours (du 28 janvier au 6 février), ponctuée de six sauts depuis le Transall de l'armée de l'Air (dont un a malheureusement dû être annulé à cause de la météo), dispensée par les officiers du 2e RPIMa et inscrite dans le plan de coopération 2003 entériné à Tananarive en octobre dernier.
Rappelons que le rythme annuel de ce type d'action avait été interrompu en 2002, à cause des événements politiques qui secouaient la Grande Ile. La reprise de ces échanges avec Madagascar est donc fort bien accueillie par les militaires des deux territoires, d'autant qu'en retour des formations dispensées à la Réunion, un large potentiel d'actions est offert aux militaires français.
En effet, "nous pouvons utiliser les terrains de manœuvres de la Grande Ile, plus vastes qu'ici, pour nos entraînements. Lesquels sont essentiellement placés dans le cadre des opérations de maintien de la paix", explique le capitaine de corvette Jean-Marc Le Quilliec, chef du bureau coopération à l'état major interarmées des FAZSOI. Par ailleurs, la coopération régionale, qui les amène à collaborer avec les quatorze pays de la zone et dont "50% des actions sont orientées vers la formation ou le développement économique, avec le RSMA et le GSMA de Mayotte par exemple", verra la mise en place d'un stage commando à la Saline en direction des militaires botswanais d'ici trois semaines. À noter également qu'une seconde promotion de l'Académie militaire malgache sera reçue au 2eRPIMa dans le courant du deuxième semestre 2003.


EXPRESS MADA 07 fevrier 2003

EXPRESSION: C'est ça qui est ahurissant... Pas la guerre !
La tendance étant, chez les petits, à se mettre tout naturellement sous la protection de la bannière du plus fort, est-ce pour autant que cette agression préméditée, pour laquelle on se cherche encore tous les bons prétextes de la commettre - et il en existe peut-être ? - apparaît justifiée, fondée et juste ? 
La position de Madagascar a été exprimée par le chef de l'Etat lors de son premier discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier : aucune action militaire contre l'Irak de Saddam Hussein sans l'aval de la communauté internationale. 
Cela dit, si la guerre est lancée, si elle n'est pas aussi éclair qu'on le pense, si elle entraîne une plus grande déstabilisation de la région et l'explosion de foyers de tension ici et là : bonjour la croissance mondiale ! Et sans croissance mondiale que vaut le développement rapide des pays pauvres ? 
Le pétrole va flamber : c'est pas bon pour l'économie nationale. Les touristes vont se faire encore plus rares : c'est pas bon pour l'économie nationale. La récession généralisée va entraîner un repli des capitaux vers des places financières plus sûres que d'investir dans les pays en attente : c'est pas bon pour l'économie national. Etc... Etc... 
La guerre de George W. Bush contre Saddam Hussein sera certainement, pour une durée que l'on espère la plus brève possible, à ce prix pour l'économie du pays, mais avec l'espoir que cette sale besogne une fois achevée, le monde vivra dans une sérénité, une paix qu'il n'a jamais connues... ? Et avec un baril au plus bas. 
Dans les années 20 de l'autre siècle, les Irakiens qui, n'étaient alors que des chefferies éparpillées entre des dunes pétrolifères, avaient déjà payé leur résistance au colonisateur anglais de bombardements aveugles qui avaient même "choqué" Winston Churchill. C'est écrit dans "Maintenant tu es mort. Le siècle des bombes" du romancier suédois Sven Lindqvist. Et déjà, à cette époque, femmes et enfants couraient dans tous les sens sans rien comprendre au pourquoi de ce qui leur tombait sur la tête, les déchiquetait et mettait le feu à leurs maisons ! 
Qu'il faille se débarrasser d'un dictateur fou, c'est sans doute normal. Le "monde libre" avait mis trop de temps avec Hitler. Mais pourquoi faire la guerre ? 
On nous dit qu'il y a une grande oreille qui traîne partout. Que les satellites-espions peuvent détecter une graine de couscous dans la barbe négligée d'un ayatollah. Que pas un des faits et gestes des ennemis de la démocratie n'échappent à l'œil et l'ouie du gendarme du monde. Que l'époque est loin où les dictateurs en disgrâce glissaient sur une peau de banane... 
Bref, que la plus grande puissance économique et militaire mondiale n'ait vraiment aucun autre moyen.... chirurgical d'en finir avec Saddam Hussein : c'est ça qui est ahurissant. Pas la guerre !
Coi-Sommet françafrique-Union africaine - La diplomatie malgache a bouclé la boucle 
L'invitation adressée au Président de la République vient de parvenir au ministère des Affaires etrangères. Une rencontre au sommet avec le président français, Jacques Chirac, est prévue cette année selon le ministre des Affaires etrangères. "La boucle est bouclée" déclare le chef de la diplomatie malgache qui a été le bras armé du président Ravalomanana pendant les longs mois de bataille pour la reconnaissance internationale. Il a affronté les péripéties de Nadi, aux îles Fidji, lors de l'assemblée générale des pays de l'Acp ou celles de la "chaise vide" du sommet de Durban, lieu de naissance de l'Union africaine. Elle est prévue se terminer définitivement en juillet prochain à Maputo, Mozambique quand, selon tous les signaux émis depuis les grandes capitales politiques, Madagascar reprendra sa place au sein de l'Union africaine. Commentant la visite d'Etat effectuée en Suisse et en Allemagne par le président Ravalomanana, le chef de la diplomatie malgache l'a considérée comme un message. "Les pays instables n'attirent pas les investisseurs. Ce n'est plus le cas de la situation politique à Madagascar. Désormais, notre pays peut se prévaloir d'être un Etat de droit". Lors d'une intervention, le général Marcel Ranjeva a tenu à éclaircir quelques points de notre politique internationale. Il a été reconnu que "la France demeure de loin notre premier partenaire bilatéral, et même multilatéral", dans le cadre de nos relations avec l'Union européenne. "La démarche" (d'une visite d'Etat qui n'a pas franchi les frontières de l'Hexagone) "s'inscrit dans une stratégie de diversification de partenaires, comme l'exige la globalisation de l'économie". Une rencontre au sommet prévue dans la capitale française mettra fin à des "incompréhensions historiques" relevées pendant la crise post-électorale. Quant à la question de l'Union africaine, le chef de la diplomatie malgache a été optimiste pour le prochain sommet de Maputo. "L'organe central qui avait recommandé la chaise vide pour le sommet de Durban, recommande maintenant la reconnaissance de Monsieur Marc Ravalomanana comme président légitime de Madagascar". Il a ajouté en aparté que "tout le reste est de la littérature". Pour la petite histoire, des sources révèlent que le cas Madagascar n'a pas été prévu dans l'ordre du jour du sommet d'Addis-Abeba. Le réseau du ministère des Affaires étrangères, la République de Maurice en tête, avait réussi à l'introduire dans la rubrique "Divers". L'île soeur a été appuyée par des chefs d'Etat comme Khadafi ou Blaise Compaore. :
Fianarantsoa - Après "l'utimatum", des voitures rendues, mais l'opération "Restitution" a commencé 

Les très beaux rideaux qui ornaient le salon d'honneur de la résidence n'étaient plus là, pareil pour les belles photos et tableaux qui donnaient au salon une touches particulière. 
Des employés ont fait savoir que 4 ordinateurs offerts par le Pnud (deux du temps du gouvernorat et deux autres récemment) ainsi que les 88 PC offerts par la diaspora et réceptionnés en janvier, ont disparu. 
Le Pds a déjà fait mention de la découverte de mobilier de bureau dans un quartier périphérique de Fianarantsoa I. Diverses sources dans la ville signalaient également d'importants "mouvements de déménagements" avant l'arrivée de l'équipe du nouveau Pds. 
Devant ces faits, le général Randrianarivo avait lancé un appel à tous ceux qui avaient ces matériels de les rendre, sans qu'il y ait de poursuites, à la Semipi jusqu'à 18 h. le 5 février. 
Si une grande partie des voitures ont été rendues, s'agissant du mobilier et autres matériels, les personnes qui les ont volés, ne se sont pas encore manifestées, a fait savoir le général Randrianarivo. 
"Le délai ayant expiré", a poursuivi le Pds, "l'opération de ratissage et les perquisitions ont commencé".
Audience - SEM Mme Catherine de Boivineau reçue par le ministre des Télécommunications, des postes et de la communication 
Après avoir fait un tour d'horizon sur les relations diplomatiques entre les deux pays, l'ambassadeur a mis en relief le volet communication, en ce sens que le projet appui aux médias est en évolution : plus de 700 journalistes, issus de l'audiovisuel public et privé ainsi que de la presse écrite ont déjà bénéficié de ce projet à travers une formation en journalisme à l'Ecole supérieure de journalisme à Lille. 
Le ministre des Télécommunications, des postes et de la communication, a sollicité pour que la formation soit, en premier lieu, en faveur des journalistes de l'audiovisuel public, notamment ceux de la Rnm et la Tvm, vu le nouveau contexte qui encourage le monde du journalisme. 
A propos du projet du Code de la communication dont la finalisation sera accomplie après un atelier à Antsirabe les 13, 14 et 15 février, une aide du gouvernement français est envisageable au niveau de sa propagation et diffusion. 
La prochaine fête de l'Internet se tiendra au mois de mars de l'année 2003. Actuellement, des responsables sont à pied d'œuvre en vue de la préparation de cette fête. Malgré l'interruption du financement de cet événement par le gouvernement français l'année dernière, l'ambassadeur a annoncé lors de cette rencontre avec le ministre que le financement pourrait être rallongé pour l'année 2003.
Entre les lignes
o Le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, a rapporté une position française sans ambiguité, sur les derniers principaux évènements politiques malgaches. "Les élections législatives anticipées ont donné à l'exécutif de Madagascar une majorité claire pour gouverner. Elles ont ouvert une perspective de cinq ans....favorable au développement économique". Sur la question des détenus Evènements 2002, il déclare que "la France a pris note des gestes de clémence... et invite à poursuivre les efforts dans ce sens". Pour finir, la France estime que la résolution de l'Organe central "permet d'envisager (à Maputo, en juillet) le retour de Madagascar dans l'Union africaine". 
o Un Malgache, le juge Raymond Ranjeva, a été élu Vice-président de la Cour internationale de justice, La Haye. La Cij est le principal organe judiciaire des Nations Unies et comprend 15 juges élus par l'assemblée générale. L'évènement intervient un mois après la réélection, le 31 janvier dernier, de Mme Arlette Ramaroson au sein du Tribunal pénal international du Rwanda. Ce tribunal a été créé pour connaître des crimes de génocide commis dans ce pays. 
o Francisque Ravony, ancien Premier ministre, signera avec Raharinaivo Andrianatoandro, président du parti "Tiako i Madagasikara", la reprise de l'émission-débats "Tahala" sur la télévision nationale, dans la soirée d'aujourd'hui. Elle sera animée par Johary Ravoajanahary, rédacteur en chef de la station officielle. Une heure trente qui permettra de juger sur pièces, le leader du plus grand parti politique actuel malgache. Quant à Francisque Ravony, il a l'habitude de battre l'audimat.
Gouvernance
Le développement rapide préconisé par le Président de la République Marc Ravalomanana n'intéresse pas seulement les actions et mesures à… développer. Les méthodes de travail pour sa mise en œuvre requièrent également une rapidité et un véritable professionnalisme de la part de tous les acteurs concernés. D'ailleurs, le chef de l'Etat, depuis le lancement de son programme, n'a cessé de parler de ce professionnalisme dont les membres du gouvernement sont, en premier lieu, invités à faire preuve. 
Au niveau du ministère de la Justice, on est ainsi passé aux actes, par le biais d'un atelier de formation sur le thème de la "gouvernance", pour les différents responsables et agents du département. Cet atelier s'est déroulé hier à l'Espace Dera d'Ampasanimalo. Magistrats, responsables de l'administration pénitentiaire et représentants du personnel administratif et technique, issus des six provinces autonomes y ont été conviés. Ils devront, après cet atelier, former à leur tour, les autres agents de leur localité respective. 
En attendant, voici les explications du ministre de la Justice Alice Rajaonah sur les tenants et aboutissants de cette formation: "Il s'agit de s'initier aux nouvelles méthodes de travail. L'atelier est organisé par le gouvernement et mené par le vice-premier ministre qui nous guide sur une nouvelle méthode d'organiser les ministères… C'est une méthode de travail plus sérieuse, parce qu'auparavant, chacun en faisait un peu à sa façon. Maintenant, les choses se font de manière plus professionnelle. C'est-à-dire que pour faire un programme de travail, un organigramme, il y a des étapes à respecter, et c'est l'objet de cet atelier… Le choix du thème s'explique par le fait que cette nouvelle méthode d'organisation et de travail fait partie de la bonne gouvernance qui est un des objectifs prioritaires du gouvernement. Et tout cela rentre dans le cadre des directives du Président de la République…"
L'INSTRUCTION DU DOSSIER DE TANTELY ANDRIANARIVO EST SUSPENDUE À LA PROCÉDURE 
La défense de M. Andrianarivo soulève donc plusieurs points préalables de droit, qui doivent trouver leurs réponses dans les textes en vigueur, avant que puisse être ouverte, dans la sérénité indispensable, l'instruction. Par exemple, aucun décret n'ayant abrogé la nomination et la fonction de Tantely Andrianarivo, arrêté à Mahazoarivo, celui-ci relève logiquement de la Haute cour de justice, non encore constituée, et non d'une instance de droit commun. Si ce point de droit n'est pas encore réglé, ce n'est pas le seul. A la question soulevée par la défense de sa propre incompétence, le juge d'instruction en charge du dossier n'a toujours pas statué. De même 
que sont soulevés d'autres vices de procédure, comme ceux de l'appropriation du dossier par deux magistrats non officiellement installés dans leurs fonctions, ce qui est contraire au Code de la magistrature. 
Devant cet imbroglio judiciaire, la chambre d'accusation de la Cour d'appel devant laquelle le prévenu était présenté pour la première fois hier matin au palais de justice d'Anosy a statué tout naturellement en renvoyant aux instances inférieures. 
Le dernier Premier ministre de l'amiral, Tantely Andrianarivo, devra encore attendre en détention, s'il sera finalement jugé par des instances judiciaires de droit commun ou devra être remis en liberté, faute d'une Haute cour de justice, seule constitutionnellement compétente à juger un Premier ministre. La Chambre d'accusation de la cour d'appel d'Antananarivo vient de renvoyer hier la problématique devant le juge d'instruction en charge du dossier qui devra statuer s'il est compétent ou non à connaître des faits reprochés au prédécesseur de Jacques Sylla au palais de Mahazoarivo. 
Après neuf mois de privation de liberté, le sort de l'ancien Premier ministre reste toujours suspendu à une question de procédure. Tantely Andrianarivo a été placé en résidence surveillée à Ivandry, à son propre domicile, après la prise de Mahazoarivo qui avait le 27 mai 2002, causé trois morts dans les rang de sa garde personnelle. Le conseil des ministres avait avancé des motifs comme "usurpation de fonctions" ou autres délits et crimes de droit commun dans le cadre des évènements 2002. La première comparution devant les juges d'instruction est intervenue 5 mois après et Tantely Andrianarivo a été placé sous mandat-dépôt à la prison d'Antanimora le 21 octobre 2002. Deux mois après, il fut transféré à la prison d'Arivonimamo et la question du jugement au fond reste toujours pendante. 
En fin de compte, la procédure bute sur deux points principaux relevés hier au palais de justice, Anosy. Le premier point a été soulevé par les avocats de l'ancien chef de gouvernement en novembre 2002, pour denier toute compétence au juge d'instruction du tribunal de première instance d'Antananarivo, assigné pour connaître des affaires dits "Evènements 2002" . Sans une abrogation formelle de sa qualité de Premier ministre, l'ancien chef de gouvernement serait toujours chef de gouvernement et partant, justiciable de la seule Haute cour de justice, qui n'est pas encore constituée. Selon les observateurs, la Chambre d'accusation a suivi les avocats de l'illustre prévenu et demandé au doyen des juges d'instruction de rendre une ordonnance statuant sur sa propre compétence et le cas échéant, se prononcer clairement sur le tribunal compétent. Le deuxième point porte sur une exception d'inconstitutionnalité, présentée par ailleurs au-devant de la Haute cour constitutionnelle. Les magistrats en charge du dossier n'ont pas été installés officiellement, ce qui contrevient aux dispositions du code de la magistrature. 
La suite du procés dépendra donc du doyen des juges d'instruction. S'il se déclare compétent, Tantely Andrianarivo sera traduit devant une juridiction de droit commun. S'il se declare incompétent, l'ancien chef du gouvernement releve d'une Haute cour de justice non encore constituée. Si elle l'était demain, pourrait-elle connaître d'une affaire antérieure à sa création ?
Manjakamiadana - C'est le vitrail de Ranavalona II par le maître vitrier Guy Lefèvre. Inoui !
Ce vitrail (photo) aux armes de Ranavalona II, plus beau que l'original explosé dans les flammes de l'incendie du rova de Manjakamiadana début novembre 1995, est l'oeuvre du maître vitrier Guy Lefèvre (en médaillon), un "zanatany" de Fianarantsoa, installé à la Réunion. Pour sa restauration exemplaire et superbe de l'ensemble des vitraux du "Temple de la Reine", dont la pose vient de s'achever en début de semaine, Guy Lefèvre a été fait hier chevalier de l'Ordre national. 
MANJAKAMIADANA - DES VITRAUX SUBLIMES DU "ZANATANY" GUY LEFÈVRE POUR LE "TEMPLE DU PALAIS" 
Mieux que les originaux pour le bijou architectural de style italien que constitue le temple de la "Cité des rois" de Manjakamiadana, à Antananarivo : les vitraux du maître verrier Guy Lefèvre, un "zanatany" de Fianarantsoa installé à la Réunion et assisté pour ce travail d'un compagnon également d'origine malgache. 
C'est du grand art, à l'ancienne. Resplendissant.
Pour ce travail unique, réalisé à la Réunion et dont le montage s'est achevé cette semaine, grâce au soutien du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, Guy Lefèvre a été fait hier chevalier de l'Ordre national des mains de la ministre de la culture. Mérité. 
Le vitrail de la sacristie (photo de page "une"), frappé aux armes de la reine Ranavalona II, est tout particulièrement remarquable pour la luminosité et par l'éclat d'une grande pureté de ses couleurs vives qui sont, dans l'art du verre et du vitrail, la technique la plus difficile à réaliser. 
La première pierre de la "chapelle de la Reine" a été posée en juillet 1869, à l'initiative de la London Missionary Society (LMS), qui en avait confié l'édification à l'architecte anglais Williman Pool. Au style gothique, Ranavalona II préféra l'italien. La flèche du temple fut achevée en 1871, pour la conversion de la Reine, mais le temple ne fut ouvert au culte qu'en 1880. 
A l'origine de cette belle opération, comme on les aime, qui a abouti à redonner aux vitraux du temple du rova de Manjakamiadana plus que leur lustre d'antan, une confrèrerie de goût et du travail bien fait, conforme aux strictes exigences historiques et d'un vrai métier d'art, qui a conduit Henri Ratsimiebo, architecte et un moment directeur de l'Opération de restauration du rova (DNOR) ayant d'en rester, fort heureusement, le conseiller technique, vers "l'enfant du pays" et maître vitrier Guy Lefèvre. 
Le résultat est là. Magnifique. 
Nous en reparlerons de cette lente réssurection du Rova, pas à pas, sur ceux de l'histoire de l'enceinte royale d'Antananarivo, avec Henri Ratsimiebo, justement, pour lequel chaque pierre, son orientation, chaque lieu, chaque motif architectural, chaque couleur, chaque lumière ont une signification symbolique forte, comme une mémoire qu'il ne faut pas bousculer mais respecter et, au besoin, rétablir.
Solidarité-Eau à Madagascar : 778.000 euros consacrés aux opérations réalisées en 10 ans pour 75.000 personnes
Telles sont les opérations relevant de l'hydraulique villageoise classique réalisées par le Syndicat des Eaux de l'Ile de France (Sedif) en charge de Solidarité Eau à Madagascar depuis 1993. La somme de 778.000 euros, soit plus de 5 milliards Fmg, a été consacrée à ces réalisations pour 75.000 bénéficiaires des centres urbains secondaires ou des zones péri-urbaines. Le Sidef compte encore poursuivre ses activités dans les 5 années à venir, selon les explications fournies par la délégation de ce syndicat en mission à Madagascar du 4 au 11 février, conduite par son vice-président Christian Cambon lors de la rencontre avec la presse hier dans les locaux de l'ambassade de France à Ambatomena. Sa mission a pour objectif de contrôler la bonne réalisation des projets financés dans la région centre, d'officialiser l'engagement du Sidef dans le programme d'équipement de l'Ile Ste-Marie, de s'assurer de la bonne coordination des actions du syndicat avec les programmes de développement soutenus par les autorités françaises. 
Concernant en particulier l'Ile Ste Marie, elle fait l'objet de programmes importants, vu les maladies diarrhéiques et les épidémies de dysenterie qui causent plus de décès que le paludisme. Face à cette situation, le Sidef a renouvelé son engagement afin de pouvoir couvrir les besoins en eau potable et de créer des points d'eau en nombre suffisant pour l'ensemble de 18.000 habitants de l'île, à l'issue de la rencontre de la délégation avec le Premier ministre Jacques Sylla. Quant aux autres zones d'intervention, les actions axées dans les régions centre et sud-est de la grande Ile, devraient permettre de doubler la population cible, et le tout, avec un financement d'1 million d'euros soit 120.000 euros par an. Pour l'ensemble de ces interventions, le syndicat a conclu des partenariats avec des Ong oeuvrant dans le domaine de l'eau, dont entre autres Inter Aide et l'Association française des volontaires du progrès.
Wwf international à Ema Invest 2003 - Intervention intéressante du président Claude Martin 
L'engagement solennel du Président de la République de Madagascar lors du Sommet mondial sur le développement durable à Johannesbourg, sur la priorité donnée à l'environnement conforte le Wwf dans sa volonté d'accompagner le processus de développement rapide et durable du pays. Claude Martin, président du Wwf International, a offert, devant une assistance d'opérateurs économiques et commerciaux, les grandes lignes de cette institution environnementale, à Ema Invest 2003. 
Madagascar est reconnu mondialement pour la richesse de sa biodiversité, notamment pour son endémisme. Mais, le pays est victime de la dégradation de son environnement du fait de la pauvreté, rurale, notamment. 
Le Wwf International pense réconcilier l'homme avec son environnement en l'impliquant progressivement dans la gestion des ressources naturelles, assurer une base scientifique de la connaissance du trésor de la biodiversité du pays, valoriser les potentialités offertes pour développer l'écotourisme et le secteur industriel. Ce dernier, selon Claude Martin, est concrétisé par la valorisation rationnelle des plantes médicinales, des huiles essentielles et des épices. Ceci permettra de mieux comprendre les différents axes d'intervention du Wwf à Madagascar, en l'occurrence l'éducation environnementale, la gestion communautaire des ressources forestières, la gestion des parcs et réserves terrestres et marins, la formation des cadres, et le développement de l'écotourisme. Tous des éléments-clés d'un développement humain et durable. 
Pour démontrer les actions et les potentialités malgaches, le président Claude Martin a exposé des photos "chocs" sur les réalités à Madagascar, tout en exposant les divers thèmes d'activités sur les axes d'intervention. 
"L'heure est venue de capitaliser nos expériences" a conclu le président du Wwf International à la tribune de "Ema Invest 2003". Le Wwf avec ses moyens et ses partenaires, est prêt à relever le défi. C'est une approche du Président de la République dans son optique de développer un partenariat solide et efficace.:
Fianarantsoa - Un francais expulsé après avoir "pété les plombs" !
Il a été déclaré "persona non grata" et frappé, hier, d'un ordre d'expulsion manu militari. 

C'est pour la gravité et de la dureté des propos qu'il a tenus aux côtés de Pety Rakotoniaina le mercredi 5 février, sur la place du Magro, propos enregistrés sur cassettes audio et dupliquées, et dont la teneur est, selon un inspecteur de police, "une atteinte à la souveraineté nationale avec des relents de xénophobie" et des cas avérés "d'offense, d'outrage et de diffamation envers le Chef de l'Etat et les chefs d'Eglise, notamment catholique que "Didier" est expulsé. 
Ces propos, inadmissibles dans la bouche d'un étranger, ont immédiatement entrainé une condamnation unanime au sein non seulement de la communauté française qui vit en étroite harmonie avec tout le monde, mais également des autorités locales obligées de prendre les mesures qui d'évidence s'imposaient. 
Convoqué au service provincial de l'émigration et de l'immigration à 10 h. hier pour une première enquête, il a é été entendu une deuxième fois par la direction des renseignements généraux et de la sécurité publique de Fianarantsoa. 
Le temps qu'il prenne son déjeuner et ramasse ses effets personnels, Zdzislaw Sniadachs était convoyé à 17 h. par un officier de police et deux agents pour Antananarivo et normalement pour l'aéroport d'Ivato, à moins d'un autre crochet par les locaux de la Dgidie ne soit prévu, nous faisait-on savoir hier en soirée.

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Club Servir Madagascar
Le Pôle Cercle de Réflexion du club propose :
MOTS CROISES
Débattre de l'avenir de la société malgache au lendemain des Législatives
AVEC MICHEL MAHATSANGA

enseignant chercheur au Département Histoire de l'Université de TULEAR, économiste,  membre fondateur et responsable national. du MFM,

Le Samedi 8 Fevrier 2003 A 15H30 Précises :

6 rue LEGRAVEREND Paris 12eme ( Métro : Gare de Lyon)
Dans les locaux de l' Agence Internationale Pour Le Développement
P.A.F : 10 Euros avec une boisson fraîche.

Réservation obligatoire (siel007@aol.com ou 06.73.86.73.74.)


INVITATION

MADAGASCAR EN FILM, AU MUSEE DE L'HOMME 
Didier Mauro 
A le plaisir de vous inviter à la projection de son film
Le Journal de Perline : envoûtement et guérisons à Madagascar 

(55, 2001)

Le mercredi 28 février 2003 à 18h30, 

dans le cadre des séances des " Mercredis du film ethnographique ",
Au Musée de l'Homme, Palais de Chaillot, Place du Trocadéro, 75116 Paris. 


.Renseignements :
Brice Ahounou.Comité du film ethnographique. Imailaka : cfe@mnhn.fr
La projection sera suivie dun débat animé par Jean Rouch en présence de Didier Mauro.
. Résumé : Le Journal de Perline : envoûtement et guérisons à Madagascar est un documentaire de création danthropologie visuelle présentant la relation entre les cultes fomba et les pratiques des tradipraticiens, en Imerina et dans le Boina : Une artiste mpihira gasy (Perline)étant victime d'une maladie qu'elle ne parvient pas à guérir malgré de multiples traitements, est peu à peu convaincue par son entourage qu'elle a été envoûtée. Commence alors pour elle un parcours lors duquel l'usage des pharmacopées endogènes alterne avec les rituels pratiqués tradipraticiens. Le cheminement de Perline met en relief le pouvoir symbolique des cultes liés à la religion ancestrale malgache, et aussi les solidarités inter-régionales qui structurent toute la société.


Didier Mauro, UFR d'études cinématographiques et audiovisuelles, Université de Paris III Sorbonne nouvelle,13 rue de Santeuil,75231 paris cedex 05. Email: MAURO.D@wanadoo.fr 

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