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"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...


Midi Madagasikara 13/02/03
Obligation de déclaration de patrimoine par les magistrats:
LE DECRET DU PM SUSPENDU PAR LA CHAMBRE ADMINISTRATIVE ! 

"Promouvoir la transparence dans l'exercice des fonctions publiques,garantir l'intégrité des serviteurs de l'Etat et affermir la confiance du publicenvers les institutions". Tel est le but du décret n°2002-1127 instituant uneobligation de déclaration de patrimoine (biens meubles et immeubles confondus)par certaines catégories de hautes personnalités et de hauts fonctionnaires. Ils'agit, en l'occurrence, tel qu'il est énuméré expressément par l'article 2dudit décret, "des ministres; des fonctionnaires occupant des postes de hauteresponsabilité de niveau égal ou supérieur à celui de directeur de ministère etdes magistrats".
R.O. 
Confidentialité
Aux termes de l'article 3, les personnes en question sont tenues, dans les trois mois qui suivent leur nomination ou leur entrée en fonction, d'adresser ou de déposer une déclaration certifiée exacte et sincère de leur situation de patrimoine ainsi que celle de leurs conjoint et enfants mineurs, à l'organisme chargé de recevoir les déclarations. Jusqu'à la mise en place dudit organisme par décret présidentiel, son rôle est assuré par le greffe de la Haute Cour Constitutionnelle qui enregistre, classe, conserve et assure la confidentialité des déclarations reçues ainsi que des observations annexées, le cas échéant, par les déclarants à la suite de l'évolution de leur patrimoine ou de celui de leur conjoint ou de leurs enfants. A cette fin, les déclarations ou observations ne peuvent être communiquées qu'à la requête expresse du déclarant ou de ses ayant droits ou à la demande des autorités judiciaires et d'une commission d'enquête parlementaire lorsque leur communication est nécessaire à la solution d'un litige ou utile pour la découverte de la vérité sur des faits ou des présomptions de corruption susceptibles de mettre en cause, le déclarant qui doit énumérer et estimer tous ses avoirs. Y compris ceux qui se trouvent à l'étranger ou qui échappent à la juridiction malgache. Doivent être inclus dans la liste des biens, les avoirs détenus par des tiers au nom ou pour le compte du déclarant, de son conjoint et de ses enfants mineurs et dans lesquels, ceux-ci ont des intérêts directs ou indirects, individuels ou partagés et actuels.
Variation
Il revient à cet organisme d'apprécier la variation des situations patrimoniales telle qu'elle résulte des déclarations et des observations à lui communiquées. Lorsque le déclarant ne dispose pas d'explications, malgré une mise en demeure, l'organisme peut informer le parquet et lui transmettre le dossier. Tout chef d'Institution peut également demander la communication du dossier. L'organisme informe également le parquet et, s'il y a lieu, le chef d'Institution ou le ministre concerné, du non-respect de l'obligation, un mois après avoir été invité à fournir des explications.
Egalité de traitement
Selon l'article 12, les personnes visées, disposent d'un délai de trois mois, à compter de la date de publication du décret, pour faire leur déclaration de patrimoine. Le décret du Premier ministre ayant été pris le 30 septembre 2002, les concernés avaient jusqu'au 30 décembre 2002 pour s'y conformer, sous peine de recevoir des sanctions. Quinze jours avant la date butoir, plus précisément le 16 décembre 2002, le Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) avait adressé au Premier ministre, une lettre demandant le retrait du décret. N'ayant sans doute pas obtenu de suite favorable de la part de Mahazoarivo, le SMM devait l'attaquer devant la Chambre administrative de la Cour Suprême, en arguant que pareille obligation viole le sacro-saint principe de l'égalité de traitement des fonctionnaires et agents de l'Etat, en ce qu'elle n'est pas opposable à tous. La Chambre administrative a coupé, en quelque sorte, la poire en deux, en ordonnant le sursis à exécution du décret n°2002-1127 du 30 septembre 2002. Une demi-défaite pour l'Etat malagasy visé à travers le décret du Premier ministre Jacques Sylla dont l'application est ainsi suspendue, et une demi-victoire pour le SMM qui est, si l'on peut dire, juge et partie, en représentant la magistrature devant les magistrats de la Chambre administrative. L'affaire n'en restera pas là, puisque le SMM a carrément déposé une requête en annulation du décret incriminé qui reste donc inopérant, même pour les ministres et les hauts fonctionnaires visés. Quid des rares déclarations déjà déposées et enregistrées à Ambohidahy ? 
Toamasina : Institution d'un comité provincial de développement 
Descente inopinée du Premier ministre Jacques Sylla, hier, à Toamasina. Au cours de son déplacement dans la capitale du Betsimisaraka, ce dernier a annoncé l'institution d'un comité provincial de développement pour cette province autonome. Ce conseil est composé du secteur public, de la société civile et des élus locaux. Ainsi, il a été décidé que la mise en place de ce comité incombe à Vony Roger. 
Jean-Claude Steve et Dominique R. 
Cette nouvelle structure jouera le rôle d'interlocuteur avec le pouvoir central. Une de ses principales tâches sera de faire décoller l'économie régionale. Cette décision entre dans le cadre de l'application de la politique du gouvernement au niveau des Faritany. Notons que cette disposition prise par le gouvernement touche, pour l'instant, la province autonome de Toamasina.
Implantées 
D'autres domaines ont été également abordés, au cours de cette rencontre du chef du gouvernement avec les opérateurs économiques et les autorités locales du Grand port de l'Est. Une entrevue qui s'est tenue dans le Palais du Faritany. A cet effet, les intervenants ont demandé que des ramifications du Conseil National de l'emploi soient implantées dans le Faritany de Toamasina. Pour leur part, les opérateurs locaux ont exprimé le souhait d'une amélioration de l'information et de la communication avec les autres régions de l'île, en général, et avec la capitale, en particulier. Quant aux vols internationaux, opérant à partir de l'aéroport de Toamasina, ils reprendront incessamment, a promis Jacques Sylla. Concernant la sécurité publique, ce dernier estime que le calme et la sérénité commencent à s'installer à Toamasina. Pour ce qui est des arrestations, cela relève du domaine de la justice, a rappelé le Premier ministre.
BNI-Crédit Lyonnais
Une trentaine de projets financés à hauteur de cinq milliards de Fmg
Première banque du pays, laBNI-Crédit Lyonnais entend le rester. Raison pour laquelle cette banquemultiplie les efforts pour satisfaire au maximum ses clients." Nous sommes particulièrement attentifs auxbesoins de nos clients ",a déclaré hier le Directeur Général de laBNI-Crédit Lyonnais Dominique Tissier. Et parmi ces clients dont les requêtesont obtenu une réponse favorable figurent la trentaine de personnes dont lesprojets ont été retenus par la banque et qui ont été financés pour un montanttotal de cinq milliards de Fmg.
Edmond Rakotomalala 
Ces financements constituent le résultat de la mise en place au mois d'octobre 2002, du guichet PME dont l'objectif est de permettre aux gens de trouver du financement par la présentation de dossiers de création d'entreprises bien ficelés. Ainsi, depuis la mise en place de ce produit, une centaine de demandes ont été enregistrées et une trentaine d'entre elles retenues. En somme, la BNI-Crédit Lyonnais participe ainsi au financement des entreprises. " Sur ce volet du financement des entreprises, nous détenons 30% du marché ", a indiqué Dominique Tissier. Et d'ajouter : " Nous n'excluons aucun client mais nous faisons aussi preuve de vigilance en ce qui concerne les personnes qui peuvent bénéficier du financement car nous tenons à être remboursés ". Bref, la BNI accepte de financer " le bon entrepreneur, c'est-à-dire celui qui présente des projets fiables ". 
Message présidentiel
" Sur ce sujet du financement, nous avons entendu et reçu le message présidentiel de soutenir les promoteurs de projets ", selon toujours Dominique Tissier qui annonce d'autres mesures " d'internationalisation de l'économie malgache ". Ainsi, par exemple, des cadres de la BNI bénéficieront de stages de formation ou de perfectionnement en anglais. Un autre stage sera également organisé en vue d'améliorer l'informatisation de la banque. D'ailleurs, c'est dans cet ordre d'idée que les 20 directeurs d'agences de la BNI-Crédit Lyonnais sont actuellement dans la capitale pour un séminaire de formation sur le financement du commerce extérieur et sur l'utilisation de l'informatique. " Cette formation s'avère indispensable puisque toutes les agences de la banque sont maintenant reliées par satellites ". D'ailleurs, en matière de contrôle interne, la BNI-Crédit Lyonnais est maintenant certifiée Iso 9001.
Commerce international
Les clients de la banque ne sont pas oubliés non plus dans le domaine de la formation puisque BNI-Crédit Lyonnais organisera à l'intention de certains d'entre eux un séminaire de formation sur le commerce international et sur la langue anglaise. Ces clients pourront ainsi bénéficier de stages de perfectionnement dispensés par les spécialistes du commerce international de la banque.
Bref, la BNI-Crédit Lyonnais est partie pour une réelle participation au développement économique du pays. " Nous sentons un frémissement de développement économique, la reprise est maintenant réelle ", précise, d'ailleurs, sur ce point, Dominique Tissier. Et quand les banquiers détenteurs de fonds croient en une relance et prennent les mesures pour l'accompagner, le développement rapide n'est pas un vain mot.


LE JIR - ARTICLE DU 11/02/03
Retour du groupe textile mauricien CIEL à Madagascar
Le groupe mauricien CIEL a décidé de relancer ses activités de textile à Madagascar au cours de ce mois, après avoir cessé ses opérations l'année dernière. Selon Harold Mayer, un des responsables du groupe, Madagascar reste une des meilleures opportunités pour Maurice dans la région, "à condition que ce qui s'est passé ne se répète plus". "Madagascar offre des avantages importants aux entreprises mauriciennes. Il y a également la proximité entre Maurice et Madagascar, l'utilisation de la langue française et la qualité de la main-d'œuvre qui y est disponible", a-t-il dit. CIEL va redémarrer en douceur en employant seulement 400 personnes, alors qu'avant la crise, il avait 12 000 salariés à Madagascar."Notre but est de reconstruire notre capacité à Madagascar et de faire aussi une restructuration opérationnelle. Il est certain que dans le moyen et long terme, CIEL repartira de plus belle", a-t-il souligné. M. Mayer a révélé que la crise malgache a fait perdre 10,5 millions de dollars US à CIEL. "Ce qui a eu également un impact négatif sur le chiffre d'affaires du groupe qui a chuté de 18,5%", a-t-il ajouté.
Entremetteuse du développement de Madagascar
Le maire de La Possession s'est dernièrement rendu à Madagascar pour réitérer le soutien communal à la sous-préfecture d'Antanifosy dans la province d'Antsirabe après la crise politique connue dernièrement par la Grande-Ile. Depuis 1995, la Possession a multiplié les contacts et joue les intermédiaires pour qu'Antanifosy, sa ville jumelle, puisse bénéficier de soutiens français dans son développement.
Pionnière dans le domaine de la coopération régionale décentralisée, la commune de La Possession compte de nombreux jumelages, des partenariats qui l'ont associé depuis 1979 à Port-Louis à Maurice, Foshan en Chine, Barakani aux Comores, et depuis 1995 à Antanifosy à Madagascar.
Après avoir marqué un coup d'arrêt dans ses relations avec Antanifosy pour cause de crise malgache, Roland Robert, le maire de la Possession, a récemment y a effectué un voyage pour renouer un partenariat qui s'est déjà révélé fructueux.
"Nos principaux interlocuteurs n'ont pour ainsi dire pas changé", se félicite Roland Robert qui a rencontré divers responsables politiques d'envergure nationale comme Andréas Esoaavelomandroso, la ministre chargée de la Coopération régionale et des communes, le ministre de l'Intérieur Rambéloarijaona Jean Seth ou le Premier ministre Jacques Sylla.
CARREFOUR DU JUMELAGE
La commune de la Possession s'affiche d'emblée en "VRP" d'Antanifosy et endosse un rôle d'intermédiaire entre la province et des collectivités territoriales françaises dotées de solides reins financiers. Ainsi, le département de l'Ain, ainsi que la ville de Villeneuve-d'Ascq, pourraient prochainement apporter leur pierre au développement de cette zone du tiers-monde, grâces aux bons offices de Roland Robert. Le syndicat des eaux d'Ile-de-France accorde déjà un pourcentage de son budget à la coopération régionale, dans le secteur crucial de la distribution et de l'assainissement des eaux. La Possession participe par ailleurs directement à l'effort en subventionnant l'Association des Volontaires du Progrès (AVP) à hauteur de 100 000 francs.
Adduction d'eau, rénovation du vieux marché, construction d'un bâtiment communal, Antanifosy change peu à peu son visage, tout en restant fidèle au plan de développement local pensé par les décideurs. "Il ne s'agit en aucun cas de se substituer aux décideurs malgaches", affirme le maire de La Possession qui s'est par ailleurs félicité "d'une identité de vue avec la ministre de la Coopération malgache" pour "ne pas éparpiller les efforts." Autrement dit, se concentrer sur Antanifosy où il y a déjà suffisamment à faire. Dans le cadre de cette politique de multipartenariat pour l'aide au développement, La Possession accueille le 13 février prochain le maire de Villeneuve-d'Ascq, Jean-Michel Stievenard ainsi que son adjointe à la Coopération Nord/Sud, Marie Abessi. Et cette délégation ne manquera pas durant son séjour d'opérer une visite à Madagascar pour éventuellement asseoir les bases de futures collaborations. À cette occasion, la ville de La Possession compte organiser une grande manifestation dimanche 16 février : le carrefour de l'image. De nombreuses animations et expositions sont au programme des festivités.
Océan Indien
En bref Port-Louis se dit préoccupé par la pêche illégale 
Le ministre mauricien de la Pêche, Sylvio Michel, a annoncé la semaine dernière la mise en place d'un système de surveillance des bateaux pêchant dans les eaux mauriciennes. Soulignant que l'un des problèmes majeurs auxquels fait face Maurice est le contrôle de la pêche illégale dans sa zone économique exclusive qui s'étend sur plus de 1,9 million de kilomètres carrés, il a indiqué que ce système permettra d'avoir un meilleur contrôle sur les palangriers engagés dans la pêche illégale de la légine dans les mers australes.
Rencontre africaine sur l'informatique à Maurice
Seize ministres africains en charge de l'informatique et des télécommunications sont attendus début avril à Maurice pour une rencontre préparatoire au sommet mondial sur la société de l'information, prévu en décembre à Genève (Suisse). Hormis Maurice, les pays suivants participeront à cette réunion : Tunisie, Botswana, Gabon, Ghana, Kenya, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mozambique, Afrique du Sud, Rwanda, Seychelles, Tanzanie, Ouganda et Zambie.
Le super sans plomb à Madagascar
Madagascar a introduit la semaine dernière le super sans plomb 95, un carburant moins polluant, a annoncé le directeur général de la succursale malgache de la compagnie Total, Philippe Bourgeois. Selon M. Bourgeois, dont la société est le premier pétrolier à avoir introduit le nouveau produit dans la Grande île, cette action s'inscrit en droite ligne de la politique du Groupe TotalFinaElf qui est l'amélioration constante de la qualité des produits et de l'environnement. Il a précisé que l'essence sans plomb sera commercialisée au même prix que celle contenant du plomb, dont Madagascar envisage la suppression totale de son marché avant 2005.
Le choléra se propage au Mozambique
L'épidémie de choléra qui a frappé les provinces de Niassa, Cabo Delgado et Nampula (Nord), ainsi que la province de Sofala (Centre), a atteint la province voisine de Manica. Cinquante cas ont été diagnostiqués depuis le 27 janvier dans le district de Tambara, sur la rive sud du Zambèze. Cependant, aucun décès n'a été enregistré. Des rapports en provenance de Montepuez (district de Cabo Delgado) et de la capitale provinciale, Pemba, indiquent que cinq personnes sont mortes sur les 317 cas déclarés depuis le 6 janvier. Par ailleurs, la maladie a tué dix personnes à Sofala, sur les 580 cas diagnostiqués depuis la mi-décembre dans les districts de Caia et de Maringue ainsi qu'à Beira.
Nouveau siège de l'USAID à Pretoria
Cameron Hume, ambassadeur des États-Unis en Afrique du Sud, a inauguré la semaine dernière le nouveau siège de l'Agence américaine pour le développement international (US AID) à Pretoria. "L'Afrique du Sud est importante pour les États-Unis et l'assistance fournie par l'US AID est une composante essentielle de notre engagement en matière de politique étrangère ici", a déclaré Mme Hume. La construction du nouveau bureau, d'un coût de 3,8 millions de dollars, devrait permettre à l'US AID de faire des économies sur les frais de location et d'autres investissements similaires. L'US AID mène des activités en Afrique du Sud depuis 1985. Elle planifie et met en ouvre conjointement avec les Sud-Africains des programmes d'assistance au développement estimés à plus de 1,3 milliard de dollars.
Djibouti : accords de coopération avec la Libye
Le colonel Kadhafi et le président djiboutien Ismaël Omar Guelleh ont pris part la semaine dernière à Djibouti à une séance de pourparlers couronnés par la signature de plusieurs accords de coopération dans les domaines politique, médiatique et éducatif.
La sécheresse fait des ravages au Mozambique
Au moins 119 500 personnes de la province de Gaza (Sud) sont dans une "situation d'urgence" à cause de la sécheresse qui a frappé la province pour la deuxième année consécutive. Les champs de maïs ont flétri à cause de la chaleur et de l'absence de pluies. Les petits barrages se sont asséchés et seule une petite averse est tombée ces derniers mois dans la province - ce qui est insuffisant pour des cultures comme le maïs. Le programme travail contre nourriture qui a été mis en place couvre environ 80% de ces 119 500 personnes. Dans le cadre de ce programme, les denrées de base comme les céréales, les haricots et l'huile végétale sont distribuées par le programme alimentaire des Nations unies et par différentes ONG. Les bénéficiaires de cette nourriture participent en retour à la construction de routes d'accès, d'écoles, de systèmes de drainage, de centres de santé et de maisons pour les instituteurs et les travailleurs de la santé.
La France pour la réadmission de Madagascar
Le ministère français des Affaires étrangères a estimé la semaine dernière que Madagascar remplit à présent toutes les conditions pour être réadmis à l'Union africaine (UA). "La France estime que les conditions sont réunies depuis plusieurs mois pour que Madagascar retrouve rapidement sa place dans l'UA. Aussi la France se réjouit-elle de la résolution prise par l'organe central pour la prévention des conflits, le 3 février à Addis-Abeba", a déclaré Bernard Valéro, porte-parole du Quai d'Orsay.
Cette résolution, a-t-il ajouté, permet d'envisager le retour de la Grande Ile au sein de l'organisation panafricaine lors de son prochain sommet prévu à Maputo (Mozambique) en juillet prochain. Le diplomate français s'est en outre réjoui de la transparence des élections législatives de décembre dernier, ajoutant qu'elles donnent à l'exécutif malgache une majorité claire permettant la mise en œuvre de son programme politique. "Ces élections ont ouvert une perspective de cinq ans sans consultation électorale majeure, une situation favorable au développement économique. C'est une chance pour la Grande Ile, mais aussi pour l'Afrique australe et l'océan Indien", a souligné M. Valéro. La France a pris acte des gestes de "clémence" accomplis après les élections par le président Ravalomanana, a encore dit M. Valero, ajoutant que son pays encourage les autorités malgaches à poursuivre les efforts "dans la bonne direction".
Légère reprise de l'activité économique à Madagascar
Une légère reprise économique est actuellement observée à Madagascar, selon une enquête de l'Institut national de la statistique (INSTAT), qui fait état d'une augmentation de la production dans la zone franche et de la création de 656 nouvelles entreprise dans la seule ville d'Antananarivo.
L'enquête, réalisée auprès des entreprises franches, révèle que la production s'est accrue de 13% au cours des trois derniers mois de l'année passée mais les statisticiens affirment cependant que cette performance marque en fait une baisse de 66,8%, comparée à celle réalisée dans le secteur pendant la même période en 2002.
Selon les techniciens de l'INSTAT, la légère reprise de l'ensemble de la production de la zone franche de la capitale malgache est la traduction d'une hausse minime de la production enregistrée par deux principales divisions des sociétés du régime franc. Il s'agit de celle de la fabrication d'articles d'habillement pour laquelle la hausse de production a atteint 28,7% au cours du troisième trimestre de l'année dernière, et de celle de la fabrication textile, dont l'accroissement a été de 4,2%.
Une autre enquête de l'INSTAT note une augmentation sensible de la création d'entreprise dans Antananarivo, avec l'apparition de 656 nouveaux établissements. Les sondeurs notent que 57% de ces établissements, qui incluent des entreprises individuelles, se concentrent dans la branche commerce. La branche transport de voyageurs suit de loin avec 12% de l'effectif total.


NOSINTSIKA  10/02/2003

Salut à tous,
Veuillez trouver ci-après :
1/ article Express Mada du 7 ou 8/02/03
2/ premier mail de Pascal RAZAFIMAHATRATRA (Fianar)
3/ second mail de Pascal RAZAFIMAHATRATRA (Fianar)
Nota : communiqué de presse à venir par RAZANAKOTO Augustin, président du comité ad hoc de la structure d'appui à la coordination (SAC) du développement provincial
@ +
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L'express
Fianarantsoa - Après "l'utimatum", des voitures rendues, mais l'opération "Restitution" a commencé Les très beaux rideaux qui ornaient le salon d'honneur de la résidence n'étaient plus là, pareil pour les belles photos et tableaux qui donnaient au salon une touches particulière.
Des employés ont fait savoir que 4 ordinateurs offerts par le Pnud (deux du temps du gouvernorat et deux autres récemment) ainsi que les 88 PC offerts par la diaspora et réceptionnés en janvier, ont disparu.
Le Pds a déjà fait mention de la découverte de mobilier de bureau dans un quartier périphérique de Fianarantsoa I. Diverses sources dans la ville signalaient également d'importants "mouvements de déménagements" avant l'arrivée de l'équipe du nouveau Pds.
Devant ces faits, le général Randrianarivo avait lancé un appel à tous ceux qui avaient ces matériels de les rendre, sans qu'il y ait de poursuites, à la Semipi jusqu'à 18 h. le 5 février.
Si une grande partie des voitures ont été rendues, s'agissant du mobilier et autres matériels, les personnes qui les ont volés, ne se sont pas encore manifestées, a fait savoir le général Randrianarivo.
"Le délai ayant expiré", a poursuivi le Pds, "l'opération de ratissage et les perquisitions ont commencé".
_____________________
-----Message d'origine-----
De: sage [mailto:utrs.fnr@***.mg]    Date: dimanche 9 février 2003 09:31
À: madpsr@yahoogroupes.fr    Objet: Re: [] nos ordinateurs ont disparu
Bonjour tous,
Je ne sais pas encore exactement où se situent les locaux abritant les ordinateurs en question en ce moment, mais il me semble que la situation actuelle a une cause politique politicienne.
En effet, suite au changement de PDS, le nouveau PDS entrant a demandé à ce qu'on lui remette ces ordinateurs. Actuellement, d'après certaines sources d'informations, des perquisitions sont menées pour les rechercher. Pour le nouveau PDS, ces dons seraient donc propriété de l'Etat.
Une petite historique sur l'origine de la demande de ces ordinateurs Après la fin des événements sanglants de Fianar, les cadres et intellectuels originaires de cette province se sont regroupés pour réfléchir ensemble sur les causes de la pauvreté et du retard de cette province. Des activités de
capitalisation des acquis ont été menées. Des réflexions ont été menées également sur les projets morts nés tels la vallée des mines du temps de la 1ère république.
La demande de ces ordinateurs remonte du "Tambatra 2002". Grand remerciement à la diaspora malgache et à tous les malgaches qui ont participé à ce Tambatra (réconciliation selon le sens adopté lors de sa tenue, étant donné la diversité ethnique de notre province). La tenue de ce Tambatra a été
l'occasion d'une formulation et d'une élaboration d'une stratégie de développement provincial pour notre province. Les travaux ont été tenus en groupes. Parmi ces groupes, une analyse du cadre institutionnel actuel a été mené et a permis de comprendre qu'il faut améliorer ce paysage institutionnel par la mise en place d'une structure provinciale d'appui à la coordination des actions de développement, indépendamment des structures dirigeantes politiques et de représentativité (détenteurs effectifs du
pouvoir: PDS, élus...). Cette structure sera une structure de participation (lobby non détenteur de pouvoir, mais qui tire sa force de la participation de divers acteurs) regroupant aussi bien les services publics, les ONG, que les élus.
Evolution actuelle des acquis du Tambatra
Le président du comité ad hoc de cette structure d'appui à la coordination (SAC) du développement provincial est M. RAZANAKOTO Augustin, coordinateur général du Tambatra, qui est devenu le président du comité ad hoc à la mise en place de cette structure d'appui à la coordination du développement
provincial. La même personne a par ailleurs mené les tractations pour le dédouanement de ces ordinateurs.
Une unité technique centrale est déjà opérationnelle, en tant qu'instance exécutive de ce SAC et avait été placée dans les bureaux du Faritany. Cette UTC collecte, centralise toutes les informations et les bases de données du Faritany en partenariat avec la Direction provinciale de la Décentralisation
et du Développement des Provinces Autonomes. Il s'agit d'optimaliser les informations diponibles pour ne pas refaire les éternels recommencements de recherche d'informations, qui coûtent chers.
Un comité ad hoc a été mis en place pour piloter la mise en place effective de cette structure (SAC). Un plan de renforcement institutionnel et organisationnel de cette structure a été déjà élaboré, en partenariat avec certaines institutions et prévu pour durer 4 ans.
A la lecture de ce courrier d'alerte (??), je me suis permis de téléphoner à un proche du président du SAC, car il a oublié son portable alors qu'il est sorti. Celui-ci m'a répondu clairement que les ordinateurs sont là et qu'il va y avoir une rencontre avec le nouveau PDS pour l'éclairer sur leurs origines. Par ailleurs, une lettre de RAZANAKOTO Augustin, président de la SAC, aurait été déjà adressé au nouveau PDS pour l'éclairer.
S'il faut vous l'envoyer pour rassurer tout le monde, je ne manquerai d'en demander la copie.
De tout ceci, l'essentiel sera d'assurer la transparence de la distribution et de la répartition de ces ordinateurs, afin d'en éviter la politisation politicienne. Dans ce cas, la SAC est la structure la mieux recommandée pour l'assurer, car les élus passent, mais la structure de participation peut être pérenne. Il est évident d'ailleurs que la SAC est redevable de cette transparence à la diaspora malgache. C'est le minimum de la bonne gouvernance Espérant vous avoir éclairé
RAZAFIMAHATRATRA Pascal

______________________________

-----Message d'origine-----
De: sage [mailto:utrsage.fnr@wanadoo.mg] Date: dimanche 9 février 2003 14:25
À: madpsrc@yahoogroupes.fr Objet: Re: [madpsrc] nos ordinateurs ont disparu
Bonjour Dina
Bien reçu. Je tâcherai de provoquer une réunion du comité restreint (noyau dur) de la SAC demain, et ne manquerai de leur signaler votre adresse e-mail. Objectivement, il revient à la SAC d'informer tout le pays pour éviter la désinformation. Un manque de communication risque d'être mis à profit par des politiciens véreux.
En ce qui concerne les journaux et les médias audios, un climat de délation semble s'être instauré, aiguisant les conflits politiciens, à la place de la concertation. La désinformation a été toujours le fort des politicards chez nous. Raison pour laquelle sans doute, les télécommunications sont toujours absentes dans certaines régions. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois comme on dit. Ce ne sera pas encore demain que chaque chef lieu de sous préfecture pourra être le centre du monde, grâce à la mondialisation et l'internet. Espérons que ça va changer.
Le risque pour Fianar aurait été la division entre pro-ancien PDS, les neutres, et pro-nouveau PDS. Dieu merci, nous n'en sommes pas là, car tous les efforts menés antérieurement pour asseoir tout le monde autour d'une même table pour le développement provincial aurait été vain si ça avait été le cas. "Que nous soyons musulman, protestant, catholique, anglican, etc...., nous prions le même dieu ou visons le même objectif. C'est lors des élections seulement que nous votons selon nos couleurs", mais ça, personne ne le sait, sauf nous même.
Ayez confiance, car cette SAC là est sérieuse.
Pascal RAZAFIMAHATRATRA
P.S Je viens d'avoir au bout de la ligne RAZANAKOTO Augustin et il m'a assuré qu'un communiqué de presse a été déjà fait après sa rencontre avec le nouveau PDS. Ce dernier a déjà fait cessé les perquisitions par la gendarmerie, car il a enfin compris que ces ordinateurs n'étaient pas destinés aux bureaux du faritany. Par ailleurs le PDS est toujours partie prenante dans la bonne distribution de ces matériels.
Un partenariat est en place avec l'Université de Fianarantsoa, qui dispose de l'Ecole Nationale pour l'Informatique, pour leur montage et leur vérification. Les ordinateurs y seraient donc déjà. Par la suite sera tenu la formation des animateurs et la réunion de la SAC pour en assurer la répartition et la distribution.
Je ne manquerai de vous informer de la suite des événements.
Je vous transmets à toi et à Hanitra les bonjours d'Augustin
Salutations
Pascal


Midi Madagasikara 11/02/03
PARTAGE DU POUVOIR ET NON GOUVERNANCE D'UN SEUL PARTI !
C'est l'AVIs de Norbert Ratsirahonanana 
Dans la perspective de la rencontre avec le Chef de l'Etat, le mandataireManandafy Rakotonirina a eu hier, après-midi, à Ambohidahy, une seconde réuniond'informations avec le KMMR, aile HBM. Par distinction avec l'aileFiraisankinam-pirenena composée entre autres de l'AVI qui n'entend pas sejoindre à la délégation qui rencontrera le locataired'Ambohitsorohitra.
R.O. 
Motif spécial 
"C'est vrai qu'on nous a sollicité, mais contrairement aux autres membres du KMMR qui ont quelque chose à lui dire, l'AVI n'a pas de motif spécial pour rencontrer le président de la République. Le sujet qui sera évoqué ne nous concerne pas directement". Norbert Ratsirahonana, car cet AVIs est de lui, de réitérer que son parti n'exige rien. Prenons le cas du bureau permanent de l'Assemblée nationale, le fait de ne pas y être représenté ne l'offusque pas outre mesure. Il ne garde pas non plus grief de la défaite de Ndahimananjara dans la course à la vice-présidence, au titre de la province de Toamasina . "Elle a été du reste proposée par un groupe de députés issus du littoral Est et non par l'AVI qui ne pouvait évidemment s'y opposer", rappelle-t-il. Il, c'est toujours Norbert Ratsirahonana qui ne s'indigne pas non plus si l'AVI ne s'est vu gratifier d'aucun PDS, malgré le nombre de ses élus dans la province de Tana. " Il n'y a même pas un seul membre de notre parti au sein de la délégation spéciale", fait-il remarquer. Loin de se rebiffer, il en prend acte et ajuste en conséquence son attitude.
Alliance 
"Lorsqu'il y a alliance, tel que c'était le cas depuis le début de la lutte, cela devrait se refléter autant que possible dans différents domaines", estime le numéro Un de l'AVI. Fustigeant au passage "certain esprit partisan que le président Marc Ravalomanana n'a heureusement pas". Pour l'ancien Premier ministre, "en ce 21e siècle, et sans que cela signifie néanmoins qu'il faille tout céder, le principe est le partage du pouvoir et non la gouvernance d'un seul parti ou d'un parti dominant. C'est conforme à la méthode de gouvernance moderne appliquée dans de nombreux pays (France, Israël…) à moins de revenir des années en arrière et de redevenir une République bananière où l'alternance pourrait se passer non sans heurts".
Approche participative 
"Si l'on n'est même pas capable de l'appliquer au niveau des partis, l'approche participative restera un vain mot au niveau du peuple composé de différentes tendances et sensibilités. Le développement rapide requiert la participation de tout le monde", selon cet homme qui parle en toute connaissance de cause et fort de son expérience, pour avoir assumé différentes responsabilités au sommet de l'Etat. Président de la Haute Cour Constitutionnelle, Premier ministre, Chef d'Etat par intérim. "Aujourd'hui, je n'ai plus aucune fonction si ce n'est la présidence de l'AVI". Une manière de dire que, contrairement à ce que d'aucuns croient, il n'est point conseiller spécial du président Marc Ravalomanana. "Il était effectivement question, à certaine époque de me nommer conseiller spécial, mais j'ai fait remarquer que cela était incompatible avec mon mandat de député. Voilà pourquoi aucun décret de nomination n'est jamais intervenu", explique-t-il. Cela ne l'empêche pas, à titre personnel, de prodiguer des conseils au Chef de l'Etat. "A sa demande ou lorsque j'estime que c'est nécessaire d'apporter ma petite contribution", précise celui qui tient à clarifier les choses. "Aoka hazava ny resaka". 
Partis politiques: Les état-majors en conclave
Avec beaucoup de discrétion, les réunions des partis politiques regroupés ou non au sein d'une entité continuent. A Ivandry, l'Arema qui vient de rendre publics les noms des responsables et membres du Comité directeur national est en branle-bas et s'active pour la restructuration du parti en posant de nouveaux paramètres face à la situation actuelle de la formation. La guéguerre entre le bureau central et l'aile Pierre Raharijaona est sans doute au menu mais également la définition de la stratégie pour ressusciter le parti fondé par l'Amiral Ratsiraka. 
Val A. 
Berceau
Quant au Comité pour la Réconciliation Nationale (CRN), le siège, également à Ivandry, pas trop loin de celui de l'Arema, a été, pour les circonstances, basé à Toamasina, lieu choisi par Albert Zafy, Vaovao Benjamin et les autres comme le plus " motivé " pour adhérer à leur cause. Toamasina représente pour eux le berceau par excellence de l'alliance contre nature entre l'Arema et l'Affa. La jonction entre le CRN et le Zatovo (anciens miliciens) n'est que le résultat de ce rapprochement.
Prioritaire 
En ce qui concerne l'ex-Kmmr ou encore le HBM, les dernières réunions se sont tenues à Ambohidahy (ex-CCA). La rencontre avec le Président de la République est toujours à l'ordre du jour bien que ce dernier ne semble pas considérer cela comme prioritaire face aux enjeux économiques auxquels le pays doit faire face. L'affaire Pety Rakotoniaina étant close, l'ex-Kmmr, à la lumière des déclarations faites par certains membres sur les ondes des radios privées qui leur sont favorables, maintient sa stratégie, celle de fustiger le Tiako i Madagasikara, ce qui ne peut qu'envenimer la situation.
Palabres stériles 
Enfin, Tiako i Madagasikara, quant à lui, poursuit également ses réunions mais a différents objectifs. Dont la recherche des moyens et méthodes pour aider le régime à concrétiser ses objectifs. Aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat, les parlementaires TIM, du moins les membres des bureaux respectifs, se penchent sur la mise en place d'une bonne gestion politique pour plus d'actions que de palabres stériles. Bref, les états-majors politiques se mettent en conclave et ce silence apparent indique que chacun gère ses propres problèmes.
Coopération : Après la mission de Ravalomanana, les opérateurs allemands arrivent
Les opérateurs allemands sont aussi très rapides en besogne. Ils ont promis devenir à Madagascar lors de la mission effectuée par le Président Ravalomanana etils sont déjà là. De source auprès de la présidence de la République en effet,des représentants de la société allemande Giesecke&Devrient ont séjournédans la Capitale pour une première visite de contacts. 
Edmond Rakotomalala 
" Ils ont tenu à voir la réalité sur place après les tractations menées par la délégation présidentielle en Allemagne ", nous a déclaré le Chief of Staff Davida Rajaona, un des responsables qui ont contribué au succès de cette première mission en terre européenne du Président Ravalomanana.
Bénéfique
Une mission de travail qui porte donc déjà ses fruits en ce qui concerne les possibilités de partenariats ou d'investissements directs de cette grande société allemande. En tout cas, l'éventuelle venue de Giesecke & Devrient à Madagascar ne pourra être que bénéfique pour le pays avec les opportunités d'investissements que cela peut engendrer. La preuve : premier producteur européen d'euros, Giesecke & Devrient est un des leaders mondiaux pour la production de cartes, de composants et de systèmes de cartes à puces multifonctions pour le paiement électronique, la communication mobile GSM et les systèmes d'identification. La société est homologuée par les grandes organisations de cartes. Avec des représentations dans tous les continents, Giesecke & Devrient est aujourd'hui l'un des plus grands fabricants de cartes pour applications bancaires.En sa qualité de pionnier dans la production de cartes, Giesecke & Devrient a fourni les composants essentiels du système de paiement eurochèque. Les terminaux de paiement de Giesecke & Devrient sont les leaders du marché dans le domaine de la monétique.
Rapidité de réaction
Avec cette rapidité de réaction de la part de Giesecke & Devrient, on est en droit d'espérer qu'un jour, comme l'a souhaité le Président Ravalomanana lors de sa visite de cette usine, Madagascar figure parmi les pays qui ont une succursale ou un joint venture de Giesecke & Devrient. On peut citer entre autres l'Afrique du Sud, l'Argentine, l'Australie, la Belgique, le Brésil, le Canada, la Chine, l'Espagne, la Grande-Bretagne, la Grèce, le Mexique, la Russie, Singapour, la Turquie, les Etats-Unis…
Outre les responsables de Giesecke & Devrient, d'autres opérateurs allemands sont également attendus dans la Capitale. Parmi eux figurent les représentants d'Eurogate Container de Bremerhaven que le Président Ravalomanana a également visité. Une arrivée qui coïncide avec la décision prise par le régime Ravalomanana de moderniser rapidement le port de Toamasina avec le concours de la Banque Mondiale.
Avec une capacité de débarquement ou d'embarquement de 800 containers à la minute, Bremerhaven est un des plus grands ports du monde.


EXPRESS MADA 10 février 2003

EXPRESSION: On apprend à tout âge...
De la Côte d'Ivoire, on peut donc aussi en dire quelques mots, en attendant que l'actualité nationale recharge les batteries éditoriales, surtout depuis que Colin Powel, le secrétaire d'Etat américain, le moins "faucon" de la bande à George W. Bush, peut-être parce que c'est le seul qui a déjà vraiment fait la guerre (?), a eu le courage de réléver les vraies motivations des Etats-Unis pour l'Irak, avec ou sans Saddam Hussein : "Il s'agit de remodeler cette partie du monde en fonction des intérêts américains !". C'est ni plus ni moins qu'une agression de type colonial qui se prépare donc en Irak. Circulons, il n'y a plus rien à dire. En attendant de voir. 
En réalité, en Côte d'Ivoire, disent les spécialistes de cette région de l'Afrique de l'Ouest, les politiques ne se sont pas encore remis du départ de "Papa Houphouet" et de la bombe à retardement qu'il a laissée derrière lui, en se décidant bien trop tard à permettre une véritable expression politique, démocratique et libérale. 
Trop longtemps contenue, bridée et parquée dans sa "réussite" politique et économique par un autocrate absolu mais éclairé, la société ivoirienne explose aujourd'hui d'avoir été un "modèle" de développement de l'Afrique post-coloniale, image qui devait beaucoup plus à l'importance de son assistance occidentale et à l'apport d'une main d'oeuvre étrangère, plus de 30% de la population active, qu'aux efforts réels et durables de "ses fils". 
Des "fils" dont l'origine pose aujourd'hui problème par une sorte d'abus de la préférence nationale et de l'ivoirité. Ce choix d'un chef d'Etat arrivé au pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat raté par un de ses adversaires puis d'un bidouillage électoral qui avait exclu de la compétition une partie des candidats "étrangers", se retourne aujourd'hui, et comme c'est toujours le cas, contre Laurent Gbagbo. 
Avec une bonne dose de clivage ethnique entre un Nord, islamisé, et un Sud, christiannisé, et de multiples influences frontalières, tous les ingrédients étaient donc réunis pour que la marmite ivoirienne se mette à bouillir de façon excessive. 
La France, par l'Histoire et des intérêts politiques et économiques évidents dans la région, est bien sûr empêtrée dans ce "merdier africain" sans trop savoir par quel bout le prendre. Heureusement, la Côte d'Ivoire n'a pas de pétrole et se trouve, normalement, à l'abri d'une opération militaire extérieure. 
Enfin, avec cette politique du plus grand de ce monde qui ne s'attache désormais, semble-t-il, qu'à humer l'or noir là où il se trouve, on en viendrait presque, tout naturellement, à redouter le jour où l'on en trouvera à Madagascar ! 
Imaginons ce que le pays aurait été sous le précédent régime si du pétrole avait été trouvé à l'ouest par les compagnies pétrolières américaines et pour Didier Ratsiraka... Une Libye de l'océan Indien ? 
En attendant, ce qui se passe en Côte d'Ivoire est quand même le résultat flagrant de l'exclusion délibérée, depuis le départ du "vieux sage", d'une partie de la population des affaires de la Nation. 
On apprend à tout âge...
Arema : Pierre Raharijaona et consorts réagissent 
En effet, des contestations courent actuellement en ce qui concerne cette décision. Une décision, qui, même "approuvée et signée par le secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo, n'est pas valide, car seul le congrès national du parti est habilité à procéder à de tels changements de responsables des structures…" notent l'ancien député Pierre Raharijaona et son équipe. Ils revendiquent, en tout cas, la convocation de ce congrès national de l'Arema dans les meilleurs délais, "pour mettre les choses au point". Ils affirment, en attendant, être toujours membres à part entière du parti et continueront à agir selon les orientations fixées par l'Arema dans son programme pour le développement socio-économique du pays.
Banque mondiale - Le paquet sur les transports 
Cette supervision concerne le projet de réforme et de réhabilitation du secteur des transports (Prrst). Les points abordés sont, en particulier, la mise en place de l'accord de concession du réseau nord du chemin de fer, le lancement de la réforme du secteur routier, la mise en fonctionnement de l'Apmf (Agence portuaire, maritime et fluviale) et de l'aviation civile, la réhabilitation des ports de Toamasina, de Mahajanga et de Toliara ainsi que l'extension de ces deux derniers. 
Le deuxième volet de cette mission porte sur le Projet de transport rural (Ptr) qu'un atelier lancera le 17 février. Le Ptr comprend un programme de traitement de "points noirs" sur des axes précis de routes rurales, à raison de 1500 km par an pendant six ans. La promotion des moyens intermédiaires est une composante du Ptr; elle va être lancée à l'occasion de cette mission. Il y a aussi la réhabilitation du chemin de fer Fianarantsoa-Manakara et du port de Manakara. Dieter Schelling et son équipe viennent passer en revue son avancement. 
La préparation de la troisième phase de la contribution de la Banque mondiale au Pst est à l'ordre du jour. Ainsi vont être définis le programme d'investissement pour les routes nationales d'ici 2008 ainsi que les investissements prioritaires concernant l'aviation, les ports, les aéroports et les routes urbaines. 
Depuis la formation du nouveau gouvernement, le Pst est placé sous la tutelle de la vice-Primature chargée des programmes économiques.
Collaboration Pnud-Caisse d'épargne de Madagascar 
Suite au protocole de collaboration signé le 12 décembre 2002 entre le Projet d'appui à la micro-finance (Pamf) et la Caisse d'Épargne de Madagascar (Cem), ces deux organismes ont organisé, hier, le premier atelier de formation au refinancement des Imf (Institutions de microfinance) en faveur d'une trentaine d'agents de la Cem. Cette collaboration vise la mise en commun des efforts pour appuyer les institutions de micro-finance pour que celles-ci puissent durablement offrir des services financiers de proximité. 
La micro-finance est considérée comme un instrument performant en matière de lutte contre la pauvreté et permet l'accès au crédit d'une couche de la population souvent écartée du système bancaire traditionnel pour diverses raisons. 
Ainsi, le Pnud (Programme des Nations unies pour le développement) a mis en place des programmes et des projets œuvrant à des degrés divers dans la micro-finance. Le Pamf est l'un d'entre eux et intervient au niveau de l'ensemble des institutions de micro-finance pour leur offrir un éventail de services et d'appui afin de contribuer de manière efficace au renforcement et à la diversification de leurs activités. 
La Cem, quant à elle, depuis qu'elle a fait l'objet d'une série de réformes dont la plus récente concerne sa transformation en Société Anonyme, s'est trouvée dans l'obligation de diversifier ses services et ses roduits pour faire face à la situation et continuer à jouer un rôle déterminant dans le processus de développement du secteur bancaire et financier. En faisant directement de la micro-finance, la Cem introduirait un facteur de redondance dans un secteur déjà encombré. D'où sa décision de mettre à la disposition des Imf existantes une ligne de crédit à utiliser pour le refinancement de leurs activités.
Les importations de lait concentré - Des cas de sous-facturation et de trafic de devises ? 
Deux appels téléphoniques adressés à la société mauricienne (tel n° 00 230 2114114) pour passer des commandes sur ce produit ont donné deux réponses différentes: deux langages différents qui renforcent déjà le doute qui pèse sur la transparence de la transaction. La première réponse affirme que la société ne peut offrir que 2 conteneurs du produit dans la mesure où il s'agit d'un prix promotionnel (13 Usd le carton de 48 boîtes rendu à Toamasina) dans le cadre d'une "stratégie" à Madagascar. Ce qui contredit déjà l'offre, selon laquelle la quantité minimum livrable est un conteneur de 20 pieds soit 1015 cartons. La seconde réponse, par contre, déclare que la société dispose d'un stock de 15 conteneurs et que le prix (abordable) de la marchandise s'explique par leur date de péremption qui arrive au mois de septembre de cette année. Le fournisseur a par ailleurs ajouté (sur une proposition de contrat à long terme) qu'il ne peut pas garantir ce prix sur un tel délai car "ils perdent déjà de l'argent" et que le prix proposé dans le journal est en dessous de leur prix de revient. 
Ce qui est vrai car, documents à l'appui, on sait que le fabricant de la marque Crima, en Indonésie, la société Indomilk, propose comme prix d'usine16 Usd le carton de 48 boîtes. Ceci est corroboré par d'autres documents officiels portant sur d'autres marques de lait concentré importé. Ainsi, la marque Carnation affiche le même prix d'achat auprès du distributeur. Dans ces conditions, comment la société Desco peut - elle casser les prix à ce niveau là ? 
SUPER MARGE 
L'affaire devient plus louche quand on sait qu'un importateur de Toamasina déclare que son prix d'achat Fob est de 10,99 USD et qu'après descente des autorités compétentes sur place, pour vérification, on constate que l'adresse de l'importateur correspond à celle d'une gargote. Cette situation incongrue montre une fois de plus qu'à Madagascar, n'importe qui peut importer n'importe quoi: à Nosy Be, c'est une quincaillerie qui y importe ce type de lait concentré. 
Tout compte fait, tous ces cas montrent des exemples de sous-facturation. Et les exemples ne manquent pas: La marque BEEHIVE, qu'on trouve aussi sur le marché malgache, est livrée à la sortie d'usine (Singappour) à 16,70 USD - documents à l'apppui et déjà en possession des autorités compétentes - alors que certains importateurs nationaux présentent une facture de 10 USD Caf à Toamasina. Comment les importateurs règlent - ils la différence entre le véritable prix d'achat et le prix sur la facture ? Vraisemblablement, il ne peut s'agir que d'un trafic de devises. 
Ces pratiques de sous-facturation sont possibles depuis que l'obligation de vérification avant embarquement a été suspendue. 
Et même, si l'on considère que le prix déclaré par l'importateur est réel (ex: 10 USD le carton de 48 boîtes), les sociétés d'importation réalisent alors de suer marge car une boîte leur reviendrait livrée à Toamasina à moins de 1300 Fmg alors que sur le marché local, elle est vendue entre 4 200 Fmg (au gros) et 6500 Fmg (détail). 
Enfin, il faut aussi se demander si ces produits font l'objet d'une analyse de consommabilité par un organisme compétent (ex: l'Institut Pasteur) avant leur mise sur le marché ? Leur coût relativement bas à l'export pourrait s'expliquer par une interdiction de vente sur le marché où ils sont produits.
Salon de la mécanique "Motor Show" 
La préparation du premier salon de la mécanique malgache organisé par la société de communication et de création d'évènements MCA (Malagasy Concept Automobile), qui se déroulera au Palais des sports les 14-15-16 mars avance à grand pas. Un nouveau participant vient de se décider pour prendre part à cette manifestation. Effectivement, durant la manifestation Motor Show, on présentera pour la première fois au public malgache, la nouvelle voiture construite à Madagascar dénommée "Saiga", destinée a priori à l'exportation, mais dont une partie de la production sera vendue sur le marché local, à un prix, dit-on, défiant toute concurrence. Ce sera également, une opportunité pour le monde industriel de faire connaissance avec la première société franche de construction automobile à Madagascar qui est de financement privé. 
La première réunion d'information des participants se déroulera le 11 février prochain au Tana Plazza.
Environnement, eaux et forets 
Une délégation de la Banque mondiale conduite par Hafez Ghanem a effectué, hier, une visite de courtoisie au ministre de l'Environnement et des eaux et forêts, Sylvain Rabotoarison, à Antsahavola. Les réalisations de ce "grand" département ont été évoquées au cours des échanges de vues, dont la stricte interdiction d'exportation du bois d'ébène, du bois de rose et du palissandre, l'application effective des mesures prises par la Cites, Convention internationale sur le commerce des espèces menacées d'extinction, la suspension de la délivrance des nouveaux permis, la lutte contre les feux de brousse... 
La Banque mondiale, félicitant la fusion des départements de l'Environnement et des eaux et forêts, appuie cette politique gestion durable des ressources forestières, et de ce fait, la politique environnementale III.
Journalisme 
Roderick Macdonnel, spécialiste en journalisme d'investigation, est convaincu que le journalisme d'investigation est utile pour les pays comme Madagascar. Ayant convaincu les journalistes qui ont suivi sa formation, ces derniers viennent de créer un club de journalistes d'investigation suite à une formation de deux mois en vidéo-conférence entre Madagascar, les Etats-Unis et certains pays africains dans les locaux de la Banque mondiale. 
Ce club a pour objet de constituer un réseau de journalistes d'investigation, d'échanger toute information entre les membres, de vulgariser le journalisme d'investigation, d'éditer et diffuser un support journalistique périodiquement ou d'une façon ponctuelle, et d'organiser tout type de manifestation économique, sociale et culturelle de nature à créer la bonne entente et la solidarité entre les membres. 
Les personnes élues (2003-2005) par les membres présents lors de l'assemblée constitutive sont : Présidente : Rasoanirainy Andrianjafy Volana (presse écrite quotidienne Madagascar Tribune) - 1er vice-président : Ralaimanisa Ndrina (correspondant d'organe de presse internationale Madagascar-Magazine) - 2e vice-président : Andrianjakarivony Manitra (presse radio Radio Mada) - Secrétaire : Rakotomanga Fara (presse radio Radio Don Bosco) - Trésorier : Ramahefason Helisoaniavo (presse télévisuelle TV Plus) - Conseillère : Raoelinarivo Hajasoa (presse périodique Lakroa). Deux conseillers représentant la presse électronique et les agences de presse vont être élus à la prochaine assemblée générale. 
Les journalistes, très satisfaits des moyens mis en œuvre par la Banque mondiale, tiennent à remercier toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette formation, notamment l'équipe de la Banque mondiale. Ils sont conscients que la balle est dans leur camp pour que la démocratie s'entretienne, sinon elle vous lâche !
Madacom - Une question de jours 
L'agence, malgré son espace réduit, est bien présentée et la vitrine, dotée de postes en promotion, est accrocheuse. 
Le portable devenant comme un "PPN" l'existence à Fianarantsoa d'un point Madacom, situé à Ampasambazaha, permettra aux consommateurs de se positionner sur le produits et les services offerts par rapport à la concurrence. 
La date exacte de son ouverture n'est pas encore connue mais d'après une responsable que nous avons pu interroger hier, Madacom procède encore à des séries d'essais mais ce ne serait "qu'une question de jours", selon la même source.
Madagascar accueillera cette semaine 
Madagascar et en particulier, sa communauté catholique, accueillera du 13 février au 7 mars prochain, les reliques de Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus, docteur de l'Eglise. L'événement religieux sera itinérant. Les reliques reposeront dès leur arrivée à Ivato, chez les sœurs carmélites d'Ampasanimalo avant d'entamer leur périple par Antanimora puis à travers de nombreux chefs-lieux de districts et provinces ecclésiastiques. Thérèse de l'Enfant est l'une des saintes les plus vénérées par les catholiques. Elle a fait de Lisieux un lieu de pèlerinage très couru avec 2.000.000 de pèlerins en 97. Lourdes "fait" 5.000.000. Martin, née à Alençon le 2 janvier 1873, guérit en voyant une statue de la Vierge s'animer, meurt au Carmel de Lisieux le 30 septembre 1897. Elle est béatifiée en 1923, canonisée en 1925 et proclamée docteur de l'Eglise en 97. Au même titre que Saint-Thomas d'Aquin.:
Presse : une signature malgache dans "Le Monde" 
C'est une première et cela fait rudement plaisir à la profession : enfin une signature malgache sous un grand titre de la presse internationale. 
Philippe Randrianarimanana signe parfois, en effet, dans "Le Monde" un bon quart de page de la rubrique consacrée à une sélection de "Courrier international", "l'hebdo des jounaux". 
C'est un début qui méritait d'être salué, en espérant qu'il se poursuivra et s'étendra à d'autres colonnes.
Total - Super sans plomb 
Après Antananarivo, Fianarantsoa se met aussi au super sans plomb pour profiter de ses avantages de ce carburant plus "propre" pour l'environnement. 
"Un produit qui donnera du tonus", selon le responsable de Total marketting, "aux véhicules mis en circulation à partir de 1992". 
Par ailleurs, ce super carburant réduira l'émission de dioxyde de carbone et des émanations qui polluent l'atmosphère. 
Le dépôtage s'est effectué samedi en début d'après midi pour 5 m3 de l'unique station opérationnelle de la ville (la seconde est en construction). 
Une arrivée en tout cas qui coïncide au lancement, il y a un mois, de la nouvelle station d'Antarandolo qui embellit le paysage de la ville.
Ojm : le bureau est maintenu jusqu'en décembre 
Le fait est que la convocation de la réunion est expressément prévue par les statuts de l'Ordre (au moins une fois par an), mais les décisions prises relèvent plutôt de l'extraordinaire. 
Sur le plan du rapport d'activités de l'Ordre qui se fait à l'occasion de telle rencontre, tout était encore des plus normal, car cela rentre dans l'ordre du jour d'une assemblée générale ordinaire. Mais l'extraordinaire est intervenu lorsque le bureau de l'Ojm a soumis la question de poursuivre son mandat qui expire en principe, le 25 mars prochain, jusqu'au mois de décembre. Une question qui n'est pas prévue par les statuts, et que les membres du bureau ont d'ailleurs reconnue, mais les raisons avancées pour ce maintien tiennent surtout au fait que, l'actuel bureau de l'Ordre entend encore apporter sa contribution… jusqu'à l'adoption, du moins jusqu'aux premiers débats, par le Parlement, du projet de code de la Communication. Ce projet a déjà fait l'objet d'amendements lors des assises sur les états généraux de la Communication qui ont été organisées l'année dernière, à l'Astauria d'Antanimena, mais il se trouve que le texte y afférent n'a pas encore été transmis ni à l'Assemblée nationale, ni au Sénat. Dernièrement, un autre projet de texte a été élaboré au niveau du ministère de la Communication, lequel sera débattu à partir de mercredi prochain à Antsirabe, mais l'Ojm prévoit également d'y soumettre d'autres questions, et surtout de soutenir tous les amendements qui ont été proposés depuis cette rencontre d'Antanimena. Hier encore, de nouvelles propositions d'amendements ont été émises… 
Malgré le fait que la demande de prorogation de son mandat a fait l'objet de vives discussions, il a été finalement décidé… après un vote à main levée, que le bureau actuel de l'Ojm pourra poursuivre sa mission jusqu'au mois de décembre comme il l'a souhaité. Sur près de 150 journalistes qui ont participé à la rencontre d'hier, 86 ont voté pour et 45 contre ce mandat extraordinaire souhaité par le bureau. Une rencontre qui s'est terminée autour d'un pot à l'occasion du nouvel an 2003, et où les uns et les autres ont vite oublié leurs divergences de vue précédentes sur la question. 
On note que plusieurs personnalités politiques ont été conviées à ce pot, parmi lesquelles le président du Sénat Rajemison Rakotomaharo, le vice-président de l'Assemblée nationale Mamy Rakotoarivelo, les ministres Benjamin Andriamparany Radavidson (Finances et budget) et Haja Nirina Razafinjatovo (Communication), ainsi que certains chefs de parti dont Manandafy Rakotonirina (Mfm), Désiré Ramakavelo (Ame)… et des représentants du Syndicat des magistrats de Madagascar (Smm).
VANF
Lapsus révélateur Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
 
Je croyais que le changement allait également passer par là et que la compétence personnelle prenne le pas sur le quota ethnique. Que, par exemple, la présence du Merina Marc Ravalomanana, à la présidence de la République, ne soit pas un obstacle à ce que le Merina Rajemison Rakotomaharo soit Président du Sénat. Et que si Zaza Ramandimbiarison a été investi de cette confiance extraordinaire, c'est parce qu'il le vaut bien, simplement. 
À suivre le raisonnement de Manandafy Rakotonirina, il faudrait donc que Marc Ravalomanana écarte chaque Merina de son entourage, même s'il les pratique depuis des années et qu'il sait pouvoir leur faire confiance, et nomme des personnalités côtières, qu'importe si Marc 
Ravalomanana les connaisse uniquement par leur curriculum vitae sinon par la procuration de proches qui font du lobbying. 
C'est quoi le népotisme ? Que Marc Ravalomanana fasse appel à une compétence Merina ou qu'il nomme un originaire d'Avaradrano à moins que ce soit la confiance qu'il accorde à un " pays " ou un cousin d'Imerinkasinina ? La question mérite d'être posée : à compétence égale, faut-il écarter systématiquement des parents au profit de 
parfaits étrangers ? Que fait-on alors du facteur confiance ? 
Derrière les états d'âme de Manandafy Rakotonirina, dont le projet de création de quelques 26 régions dissèquera l'Imerina enin-toko d'Andrianampoinimerina, se profile la suspicion historique envers les Merina. Quand les Côtiers Philibert Tsiranana, Didier Ratsiraka ou Zafy Albert, étaient au pouvoir, a-t-on jamais évoque une " tanindrano-cratie " ? Alors que les Merina ne sont qu'une ethnie parmi dix-sept autres, il est tout de même surprenant que ces dix-sept autres se sentent menacées dès qu'un seul Merina est nommé dans une administration qui compte par ailleurs des centaines d'autres agents côtiers. Faut-il rappeler que le quota ethnique a été mis en place pour favoriser l'ensemble des Tanindrana tandis qu'aucune " ségrégation positive " n'a jamais été prévue pour la minorité Merina ? Ira-t-on jusqu'à énumérer les doléances émanant de telle ou telle région périphérique dont les originaires se plaignent de ne compter aucun membre au sein du Gouvernement, comme si la composition du Gouvernement devait reproduire la " représentativité " de l'Assemblée Nationale ? 
Si on devait repenser l'organisation territoriale de Madagascar, des mots comme celui de Manandafy Rakotonirina polluent la sérénité nécessaire à un débat qui ne manque déjà pas de passion et d'affectif. 
Si la " mérinocratie " était brandie en épouvantail, pour fédérer par l'absurde, chaque Merina est en droit de suspecter derrière la dislocation de l'actuelle province dite d'Antananarivo en deux ou trois régions autonomes un détour pour briser une fois de plus ce que Gallieni avait appelé autrefois " hégémonie hova " et que la " cause 
côtière " contemporaine appelle à son tour " mérinocratie ". Un mot qui peut fâcher, un mot qui fera réfléchir à deux fois.

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Midi Madagasikara 12/02/03
TSIMBAZAZA: Redorer le blason de l'Assemblée nationale : mission difficile ! 
La précédente chambrebasse a été qualifiée d'Assemblée croupion du fait du comportement, nonseulement des responsables du bureau permanent, mais également de celui decertains députés à la base. Une assemblée marquée notamment par l'absentéisme,la gabegie et l'incivilité. La nouvelle équipe se lance le défi de réhabiliteret de redresser, dans tous les sens des termes, cette institution dont lesmembres sont élus au suffrage universel direct comme le président de laRépublique. Difficile mission pour les nouveaux venus, dans la mesure oùcertains signes de "manque de respect" se sont révélés ces derniers temps àl'endroit de la nouvelle Chambre basse.
rvf. 
Respect
Hier, au cours d'une cérémonie organisée à l'occasion de la fête nationale d'un pays étranger, plus d'un auraient remarqué que le président de l'Assemblée nationale, Jean Lahiniriko, seul chef d'institution présent, n'a pas été placé à la tribune des officiels. Ce n'est certainement pas le fait de ce pays, mais plutôt du côté malgache. Il y a certainement explication à cela mais les profanes du système protocolaire, investis seulement de leur bon sens et de la logique, n'auraient visiblement pas compris. Pas plus tard qu'il y a quelques jours, quelques hauts fonctionnaires ministériels ont manqué de respect vis-à-vis des vice-présidents de la Chambre basse qu'ils ne reconnaissaient visiblement pas comme tels.
Incommodité
A Tsimbazaza, le nouveau bureau permanent s'attelle nuit et jour à sa nouvelle mission dans l'objectif de redorer le blason de l'institution la plus proche du peuple, au même rang que les autres élus au suffrage universel direct. Mais déjà, la concrétisation de cette mission s'avère complexe et ne suit pas le leitmotiv de " développement rapide " dans la mesure où le nouveau bureau permanent se trouve dans l'incommodité en raison de quelques problèmes techniques et matériels. Contrairement aux membres du bureau permanent du Sénat, lesquels, à notre connaissance, ont été dotés presque dans l'immédiat de deux voitures de fonction dont une 4x4, ceux de l'Assemblée nationale investissent pour le moment à titre personnel. Certains d'entre eux se déplacent encore en taxi, les voitures du palais étant inutilisables et en réparation. Même les appels téléphoniques se font pour le moment avec leur poste personnel.
Contribution 
Le défi à relever est grand pour les nouveaux députés. Il n'est pas aisé de faire oublier l'image de l'institution des précédentes législatures. La nouvelle Chambre basse aurait également besoin de la contribution des citoyens pour effacer les séquelles laissées par ceux qui considéraient l'Assemblée nationale comme un simple terrain de débats stériles. A l'heure du changement, veut-on réellement redorer le blason de cette institution ? 
LES PARTIS EN PROIE A LA DIVISION ! 
Quoique vaccinée, la classe politique - toutes tendances confondues - n'échappe pas au virus de la division. L'Arema semble la plus affectée comme le témoigne la restructuration de l'instance suprême dirigée désormais par le trio Pierrot Rajaonarivelo - Vaovao Benjamin - Samuel Ralaidovy respectivement secrétaire national, secrétaire national administratif et coordonnateur national. Ils constituent avec les 46 membres du comité directeur national issus des 6 provinces, le noyau dirigeant de l'Arema post-Ratsiraka. Une équipe "nationale" dont la composition est remise en cause par le vétéran Pierre Raharijaona, qui n'entend pas rester sur la touche. Nonobstant la question de l'extraterritorialité de la décision prise à partir de Paris par le SN en exil, l'ancien député d'Avaradrano souligne qu'elle est contraire aux statuts. 
R.O. 
Débâcle
Même son de cloche dans les rangs de Mavana où les membres du "bureau politique légal" conduits par le vice-président Jean Louis Rasoloarimanana qualifient de "simulacre de congrès", celui qui vient d'être organisé, au motif que cela "n'a pas été fait dans les formes prévues par les statuts". Ces dissensions internes risquent d'affaiblir davantage le jeune parti de Louisette Raharimalala, qui a déjà du mal à se relever de sa débâcle électorale du 16 décembre 2002. Idem pour le Leader Fanilo dont le " come back " de Herizo Razafimahaleo pourrait mettre un terme à la lutte d'influence entre Manassé Esoavelomandroso et Constance Razafimily.
Même plat
Le mistigri de la division pourrait aussi refaire surface au sein du RPSD partagé entre l'aile Firaisankinam-pirenena représentée par Marson Evariste et la ligne Voninahitsy Jean Eugène. L'issue des législatives partielles à Maintirano risque d'être la goutte d'eau qui ferait déborder le vase, à moins que cette épreuve ne ressoude au contraire, les deux hommes à qui l'histoire est en passe de repasser le même plat. On se souvient que sous le précédent régime, ils ne partageaient pas la même position quant à l'opportunité de rester ou non, au sein de la mouvance présidentielle. Le RPSD ferait-il les frais de l'alternance entre l'Arema et le Tim ?
2 courants 
En tout cas, même si les "mpiandry" se trouvaient en première ligne dans la lutte pour la conquête du pouvoir aujourd'hui dominé par le Tim, ce dernier n'a pas réussi à exorciser le démon de la division. De la base au sommet. Bon nombre d'observateurs estiment que le premier congrès du parti présidentiel confirmerait l'existence de deux courants pas forcément opposés mais rivaux. Avec d'un côté, le Tim pur et dur représenté par le président national, Raharinaivo Andrianatoandro et le secrétaire général, Jacques Sylla; et de l'autre, le Tim Firaisankinam-pirenena du membre du bureau politique national, Rajemison Rakotomaharo qui est d'ailleurs le co-président de cette plate-forme d'alliances. A l'issue de la première convention nationale et indépendamment du fait de savoir qui sera le capitaine, les trois hommes qui sont respectivement, questeur de l'Assemblée nationale, Premier ministre et président du Sénat, seront certainement reconduits dans l'équipe dirigeante du Tim.
Devises : Les billets de banque en quantité limitée dans les banques primaires
Encore un traveller chèque ! C'est souvent la réaction des gens qui, en partancepour l'extérieur, effectuent les changes dans les banques primaires. Lesvoyageurs malgaches préférant disposer immédiatement de billets de banque pouréviter de faire encore les changes une fois arrivés dans le pays de destination." Les devises, il y en a beaucoup mais cesont les billets de banque qui sont en quantité limitée " nous a affirmé leresponsable d'une banque primaire locale. 
Edmond Rakotomalala 
Cette pénurie de billets de banque en devises s'explique surtout par le fait que le flux de touristes qui viennent à Madagascar est encore insuffisant et il n'y a pas beaucoup de personnes qui vendent des billets de banque dans les banques primaires. Du coup, l'offre en billets de banque est inférieure à la demande. D'où cette frustration des usagers.
Par contre, les banques primaires peuvent approvisionner leurs clients en chèque de voyage. " Les billets de banque et les chèques sont pratiquement la même chose car ils permettent de faire des achats à l'extérieur à la seule différence que le détenteur du traveller chèque est obligé de passer dans une banque à l'extérieur pour l'échanger en billets de banque ". C'est en raison de cette tâche supplémentaire que les voyageurs sont réticents pour les chèques de voyage. Ce d'autant plus que les banques à l'extérieur soutirent une commission. Sur ce point cependant les grandes banques ont pris des dispositions pour alléger les frais. Il en est ainsi par exemple de la BNI Crédit Lyonnais. Ainsi si vous échangez les chèques de voyage émanant de la BNI Crédit Lyonnais dans une banque du groupe Crédit Lyonnais, la commission est symbolique.
Dans tous les cas, aussi bien dans le cadre du Marché Interbancaire de Devises (MID) que les changes manuels, il n'y a aucune raison de craindre une pénurie. " Les devises, il y en a suffisamment, mais comme les billets de banque sont en quantité limitée, nous sommes obligés de payer en chèque de voyage " selon le responsable d'une banque. Rappelons que, selon les réglementations en matière d'allocation de devises, il n'y a plus de limitation du montant à allouer aux demandeurs. Les banques sont libres de donner à leurs clients le montant demandé en fonction de leurs disponibilités. Avec comme principe que pour les montants de plus de 800 euros, le détenteur doit faire une déclaration auprès de la Police des Frontières.
 


EXPRESS MADA 11/02/2003

11 février 1975 - 11 février 2003 
Il y a exactement vingt-huit ans jour pour jour, aujourd'hui que le colonel Richard Ratsimandrava tomba sous les balles de ses adversaires à Ambohijatovo alors qu'il regagnait son domicile à Anjohy après une journée passée à son bureau à Anosy. Une semaine auparavant, il recevait les pleins pouvoirs pour diriger le pays. Ce fut le général Gabriel Ramanantsoa qui, entre un certain Didier Ratsiraka, capitaine de corvette et ministre des Affaires étrangères, et un colonel de gendarmerie et ministre de l'intérieur nommé Richard Ratsimandrava, avait choisi ce dernier pour le succéder à la magistrature suprême même s'il fut investi pour cinq années au mois d'octobre 1972 à la suite d'un référendum. 
Il faut reconnaître qu'en tant que ministre de l'Intérieur, le colonel Richard Ratsimandrava s'est fait une réputation par le biais de ses tournées à travers le pays pour écouter les doléances de la population. Il s'est fait aussi connaître par une émission quotidienne de la radio nationale - la seule qui existait en ces temps-là - dénommée "Ala-olana" où il expliquait les solutions aux problèmes de la population. Mais il s'est fait aussi des ennemis en s'attaquant ouvertement aux sociétés multinationales implantées dans le pays. 
En acceptant les pleins pouvoirs cédés par le général Gabriel Ramanantsoa, le colonel Richard Ratsimandrava a déclaré qu'il ne faillira pas à sa mission ("Tsy hiamboho adidy aho, mon général !"). Pensait-il déjà à un développement rapide et durable de Madagascar en basant l'administration territoriale sur le "fokonolona", une dénomination existant depuis les royautés et placée dans chaque quartier des grandes agglomérations et chaque village des campagnes ? Nul ne le saura puisque, une semaine après, le colonel Richard Ratsimandrava a été victime d'un attentat à Ambohijatovo alors qu'il regagnait son domicile. Une page de l'histoire de Madagascar s'est refermée d'autant qu'on n'a, jusqu'à maintenant, connu les véritables auteurs et commanditaires de cet assassinat.
VANF
L'alternative de la " vieille Europe " à l'Amérique
Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

" Game is over " : le président américain George W. Bush n'a pas utilisé par hasard cette expression associée, dans le langage courant contemporain, au caractère ludique des jeux électroniques. C'est tant de légèreté à parler de choses aussi dramatiques qu'une guerre qui peut choquer. Si les états-majors avaient su d'avance le nombre de morts que Waterloo, Verdun ou Stalingrad allaient provoquer, personne n'aurait sans doute décemment planifié la mort certaine de centaine de milliers de morts. Ce qui a d'effarant dans le discours moderne, c'est que tout le monde parle de " destruction massive " comme s'il s'agissait d'une banale opération de dératisation ou d'un nécessaire déparasitage. 
Dans la priorité de l'ordre du jour, unilatéralement arrêté par les grandes puissances occidentales, la question n'est sans doute plus de savoir comment on en est arrivé là avec Saddam Hussein. Dans son obsession guerrière, un moyen commode de détourner l'attention de tous les sujets sensibles y compris la situation intérieure aux États-Unis, George W. Bush n'est pas du tout disposé à procéder au mea culpa des puissances qui avaient joué les apprentis sorciers en Iran, en Irak, en Afghanistan, en Palestine, et ailleurs. Il faudra bien pourtant qu'un jour on le reconnaisse publiquement : si Saddam Hussein est au pouvoir après plus de vingt ans, et plus de dix ans après la Guerre du Golfe, c'est que les grandes puissances les plus interventionnistes dans cette région du monde l'ont, d'une manière ou d'une autre, toléré ! 
Pour les États-Unis d'Amérique, garder libre l'accès au pétrole de cette région du monde a toujours été plus important que les droits de l'homme. Tant que le pétrole n'est pas menacé, les grands principes savent s'accommoder de régimes aussi libéraux et aussi démocratiques que les monarchies de la péninsule arabique. Si l'Ayatollah Khomeyni avait mis son fanatisme religieux au service des intérêts pétroliers américains ou britanniques, il n'aurait pas été inquiété et l'opinion publique dite internationale aurait été savamment détournée vers une autre diversion. 
Pour s'en prendre aujourd'hui à Saddam Hussein, on n'hésite pas à faire la comparaison avec Adolf Hitler et les lâches accords de Munich en 1938. Pour le monde échaudé, il s'agit donc cette fois d'anticiper le danger et d'étouffer le péril dans l'œuf. On pourrait déjà se 
demander sérieusement pourquoi le sale boulot de 1991 n'a pas été accompli jusqu'au bout, jusqu'à la mort de Saddam Hussein afin d'épargner au peuple irakien le martyre de dix ans d'embargo international. On pourrait également s'inquiéter de trouver dans le comportement international de l'Amérique les raisons d'une prochaine 
dictature qui menacera inéluctablement le reste du monde, comme elle méprise déjà ouvertement aujourd'hui la " vieille Europe ". 
Pourquoi faudrait-il faire demain confiance à cette Amérique-là quand on a fait l'erreur tragique de faire confiance à l'Allemagne hitlérienne ? Du vieux rêve d'une " monarchie universelle ", l'Amérique ne dispose-t-elle pas aujourd'hui de tous les moyens culturels, économiques, militaires ? Le réquisitoire américain au Conseil de 
Sécurité des Nations-Unies, officialisait le parapluie américain qui espionne le monde entier. Tant de puissance, au service d'une arrogance chaque jour plus affichée, pourrait devenir dangereuse pour la sécurité du reste du monde. Nous ne sommes persuadés du contraire que parce que les " valeurs " qu'incarne l'Amérique nous rassurent. Mais, qui nous affirme que les valeurs de la " troisième Rome " sont les valeurs définitivement idéales pour le bien de l'Humanité ? 
La première arme à avoir véritablement été de " destruction massive " était américaine. Si toutes les autres alternatives à la bombe atomique avaient été explorées, Harry Truman aurait-il condamné les centaines de milliers de " dommages collatéraux " à Hiroshima et Nagasaki ? Depuis 1991, et la dernière guerre du Golfe ? dont on avoue aujourd'hui l'inutilité par l'exigence de cette deuxième croisade ? George W. Bush et ses alliés peuvent-ils honnêtement affirmer au reste du monde qu'ils ont épuisé toutes les alternatives à la guerre ?


Midi Madagasikara 10/02/03
INVITE DU LUNDI: AMNESIE ET DEVOIR DE MEMOIRE, LA " GRANDE MUETTE " S'EXPLIQUE 
Quatre PDS sur six, des militaires,après la récente décision de changer quelques têtes à la présidence desprovinces. Quatre officiers généraux etsupérieurs qui plus est. Des nominations qui ont fait du bruit non seulement àLanderneau, mais aussi au sein de la classe politique. Et bien entendu, dans lesrangs de l'armée. Une raison suffisante pour que la Grande Muette sorte de saréserve. L'Armée face à la situation politique actuelle? Le CommandantSupérieur des Forces Armées, le Général Sylvain Razafimandimby, Chefd'Etat-Major Général, évoque la question, et rappelle en même temps un passérécent encore mal connu de l'opinion. Interview…
Stéphane Jacob 
On assimile volontiers à des bruits de bottes l'arrivée d'hommes en uniforme à la tête des provinces. Elles sont maintenant quatre sur six, à être sous l'autorité d'officiers généraux de l'armée ou d'officiers supérieurs de la gendarmerie. Comprenez-vous ce tollé ?
Il est vrai que l'alternance qui vient de s'opérer au niveau des PDS soulève beaucoup de vagues. La nomination de quatre officiers à ces fonctions suscite bien des réactions négatives et hostiles, comme votre question le sous-entend. Quelles en sont les raisons ? Les militaires et les gendarmes sont-ils considérés comme des sous-produits de la société, ou l'opinion est-elle devenue ingrate à court terme ? Le Général Ramakavelo lui-même y voit une incohérence ! Il semble oublier qu'il est à la retraite, mais nous l'appelons toujours Général, à moins qu'il ne souhaite que nous oubliions, nous-mêmes, qu'il fut jadis des nôtres ? Si c'est le cas, cela ne sera pas difficile de lui donner satisfaction. J'aimerai lui rappeler qu'à son instar, beaucoup d'officiers ont un cursus universitaire des plus honorables. Et plutôt que de les dénigrer, il devrait en être fier. Qu'il fasse de la politique son pain, cela le regarde. Mais nous souhaitons qu'il sache se respecter, pour que nous puissions continuer à le respecter en tant qu'aîné… 
Puisque vous parlez d'amnésie quelque part, pourriez-vous nous rafraîchir la mémoire en nous retraçant les péripéties plus ou moins restées dans l'ombre, que vécurent les forces armées durant la crise de 2002 ?
Vous me donnez là une occasion de faire la lumière sur le rôle qu'a tenu effectivement l'armée au cours de cette période critique. Le dénouement de la crise politique de 2002, sous toutes ses formes, fut l'objet de versions plus ou moins exactes, selon la sensibilité du narrateur, ou selon son orgueil et ses ambitions. Elle fut également, pour certains politiques, une occasion inespérée pour rebondir au-devant de la scène, parés de mérites fictifs ou légitimes, que l'on se plaît encore à ressasser aujourd'hui, pour s'en faire valoir… Afin que l'opinion ne soit pas indéfiniment trompée par ces affabulations plus ou moins fantaisistes, il me semble opportun d'apporter quelques lumières sur la réalité des faits et les états d'esprit qui y ont prévalu, d'après mon vécu, sans rapporteur intermédiaire… Dès la campagne électorale, quelques officiers de l'armée se démarquèrent et participèrent activement aux côtés du comité de soutien du candidat Marc Ravalomanana à l'organisation de cette campagne. Pour ce qui me concerne, je pris la résolution de militer pour la comparaison des procès-verbaux, seulement le 7 janvier 2002, suite aux bavures opérationnelles perpétrées par les tenants du pouvoir d'alors. Ma conscience refusa d'admettre que l'on ait décidé de faire agresser par les forces de l'ordre des manifestants aussi pacifiques que disciplinés. Elle n'accepta pas non plus que l'on jetât des militaires, mal équipés et mal encadrés, en pâture à la vindicte d'une foule aussi compacte. C'était tout simplement faire preuve d'inconscience et d'ineptie de la part de ceux qui en prirent la responsabilité, si responsabilité il y eut, car des blessés inutiles furent à déplorer de part et d'autre… 
Mais alors quelles solutions apparaissaient évidentes à votre analyse ? 
Aussitôt nommé ministre de la Défense Nationale, le Général Jules Mamizara lança un appel à tous les militaires convaincus de la justesse de la lutte pour le rejoindre à Ambohitsorohitra. Beaucoup répondirent à cet appel. J'en fis partie. Le lendemain, je rejoignis Monsieur le Ministre au sein de la cellule de crise, avec d'autres officiers généraux et supérieurs. Les plus virulents voyaient déjà une action militaire, mais des questions s'imposaient dans les esprits. Avec qui ? Avec quoi ? Comment ? Et quand ? D'autres, plus réalistes, préconisaient la voie de la négociation. Mais là encore, des questions se posaient. Avec qui ? Comment ? Dans l'une ou l'autre option, rien ne paraissait évident, d'autant plus que les deux parties se lancèrent très vite dans une spirale d'agression réciproque par médias interposés. Je fis remarquer que les préjugés étaient de mauvais conseil, que les agressions étaient rarement une solution efficace à une crise, et qu'un respect mutuel serait un début de sagesse. Alors, si notre volonté était effectivement de sortir le pays de l'impasse, il serait temps d'en tenir compte. Cette contribution me valut d'être plébiscité par l'assistance, pour prendre les fonctions de Chef d'Etat-Major Général de l'Armée, en remplacement de mon camarade de promotion, le Général Ismaël Mounibou. 
Les choses, apparemment, ne se sont pas passées de cette manière. Du moins dans un premier temps…
C'est exact. La nomination inattendue du Général Andrianome fut, malheureusement, le grain de sable qui enraya le mécanisme si laborieusement mis en œuvre… Entre-temps, les Généraux Randriamaro, Randrianafidisoa, et Sambiheviny décidèrent de passer à l'action à Fianarantsoa, pour y installer le PDS Pety Rakotoniaina. La situation, en premier lieu, me semblant dans l'impasse, je décidai, moi aussi, d'être de la partie. Mon objectif fut Mahazoarivo. Pourquoi ? Tout simplement, parce que j'étais persuadé que c'était là le centre névralgique de la subversion et du terrorisme subis dans tout le pays. En second lieu, parce que ce choix allait me permettre de prendre à mon compte l'arsenal du bataillon dont j'avais cruellement besoin pour mener les opérations que je préparais sur l'ensemble du territoire… Immédiatement après ma nomination en tant que Chef d'Etat-Major de l'Armée, je débloquai des armes afin de pourvoir les éléments déjà pré-positionnés à Antsohihy, pour l'offensive sur Sambava, puis Antsiranana. Le matériel d'armement à la disposition de la sécurité présidentielle fut aussi renforcé dans la foulée. Les unités d'attaque sur Mahajanga et Toliary furent rapidemeent montées avec à la base des réservistes, sous commandement de cadres d'active les plus sûrs qui nous avaient rejoints. Et le 9 juin 2002, les deux colonnes offensives se mirent en marche simultanément, l'une vers Toliary, l'autre vers Mahajanga. Elles n'eurent pas trop à en découdre. J'eus le temps matériel de persuader par téléphone les gens d'en face de s'abstenir de toute résistance inutile, mais d'accepter leur soumission en hissant le drapeau blanc à l'arrivée des troupes offensives. Le même processus fut adopté dans l'attaque de Toamasina. L'attaque d'Antsiranana fut la plus longue et la plus dure, aussi me paraîtrait-il honnête de rendre à César ce qui lui revient, et de laisser Job sur son fumier. Je conviens que beaucoup contribuèrent au dénouement de la crise et à la pacification du pays. Les militaires en furent tout naturellement le fer de lance, et la population leur manifesta, à juste titre, sa gratitude. Je souhaite tout simplement que chacun fasse preuve d'honnêteté intellectuelle, pour que les faits ne soient pas tronqués, ni l'histoire faussée… 
L'Arema Matotra conteste
" Seul le Congrès national est habilité à exclure des membres du Comité directeur ",
selon Pierre Raharijaona
L'Arema Matotra, une aile dirigée par Pierre Raharijaona, conteste la décision du bureau national du parti, parue dans deux quotidiens, ayant révoqué des membres du Comité directeur dont ce dernier. Pour Pierre Raharijaona , " seul le Congrès national est habilité à changer la structure et à exclure des membres ", selon l'article 41 des règlements intérieurs du parti. Pierre Raharijaona a déclaré que l'Arema Matotra n'est pas un autre Arema. 
Val A. 
" Nous n'avons jamais eu l'intention de quitter l'Arema. Seulement, nous avons pensé qu'il fallait motiver le parti à mûrir. L'Arema a toujours été un instrument d'élection. Il faut que cela change. Il faut maintenant penser à concrétiser les projets établis par le Congrès national de 1997. C'est pour cela qu'on a institué au sein de l'Arema Matotra des commissions appelées à examiner les volets politique, économique et social ", a expliqué l'ancien député d'Atsimondrano.
Nouvelle méthode
Pierre Raharijaona pose aussi la question de savoir si la base de l'Arema est d'accord avec cette décision du bureau national. Le politicien a indiqué que son parti a présenté des candidats lors des dernières législatives car " en politique, il faut affronter l'épreuve de consultation populaire ". Il a ainsi soutenu que l'Arema a pu faire élire des députés grâce à cette volonté de s'acquitter du devoir de tout politicien qui se respecte. En fait, Pierre Raharijaona affirme que le parti a besoin d'une nouvelle vision, d'un nouveau comportement et d'une nouvelle méthode. A noter que beaucoup de personnalités de l'Arema ne figurent plus dans la liste des membres des comités directeurs par province, à la lumière de ce communiqué parus dans deux quotidiens de la capitale.
Une pénurie en riz est impossible : Encore deux mois et demi de stocks disponibles
"Une pénurie de riz est impossible", cettedéclaration très rassurante pour les ménagères vient d'un responsable auprès duministère de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du SecteurPrivé. Malgré la hausse des prix du riz observée actuellement dans lesdifférents marchés de la capitale, notre source affirme et rassure qu'il y aencore deux mois et demi de stocks pour tenir contre la soudure. "Les prixdevraient se stabiliser rapidement", a-t-il poursuivi. 
Didier Rambelo 
Les opérateurs ont cette fâcheuse habitude d'augmenter les prix sur le marché en cette période de l'année. L'on explique que pour la variété "Makalioka", qui est très prisée chez les ménages tananariviens, la hausse est justifiable. En effet, les stocks, issus de la dernière campagne existent dans la région d'Ambatondrazaka, principale productrice de makalioka et grenier à riz de la Grande Ile, mais l'acheminement des produits reste encore un problème pour les opérateurs. La route nationale RN44, reliant Moramanga et Vohidiala, ne peut plus servir depuis les premières précipitations. Il faut noter également que les prix aux producteurs ont été revus à la hausse dans cette région pour améliorer leurs conditions de vie. 
A l'exception du "makalioka", dont les prix frôlent actuellement la barre des 3 500 FMG, pour les raisons sus-mentionnées, le coût des autres variétés de riz ne devraient donc pas connaître une hausse trop importante. Selon nos sources, le pays dispose d'une quantité suffisante de riz pour tenir encore plus de deux mois de soudure. Il affirme que la production locale a atteint 2,7 millions de tonnes de paddy lors de la dernière campagne. Ce qui, certes, ne suffira pas à la consommation mais il ajoute que les opérateurs du secteur n'ont pas cessé d'importer du riz ces derniers mois et que le vide sera rapidement comblé. L'on a appris en effet qu'au cours du mois de janvier dernier, 60 000 tonnes de riz ont été importées et sont maintenant disponibles en stock.
Alors, l'on se demande pourquoi les prix du riz amorcent cette tendance haussière. Effectivement, les précipitations ont perturbé l'approvisionnement en riz de certaines villes de la Grande Ile mais une hausse conjoncturelle devrait-elle perdurer comme celle observée en ce moment ? L'on serait tenté de penser que certains opérateurs s'amusent (peut-être) à refuser de vendre leurs stocks de manière à faire grimper les prix aux consommateurs.

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