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Hello
again.... TetezamitaKely
sur
le site
d'ANIMATION ARR ...RRRRR
!
http://a.ratsimbarajohn.free.fr/
"Hier
c'est une histoire
Demain
est un mystère
Aujourd'hui
un cadeau..."
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar et
ses élections...
WWW.MADAGATE.COM 18
fevrier 2003
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Célébration de
l'Asaramanitra à l'ambassade de Madagascar à Paris.
Le jeudi 13 février 2003 a eu lieu, dans le salon d'honneur de l'ambassade malagasy à Paris, la célébration de la fête d' " Asaramanitra " ou nouvel an
malagasy.
A l'occasion de son discours, Son Excellence, Monsieur l'Ambassadeur Jean-Pierre RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO a rappelé la qualité unique de notre " Firaisankina " et l'honneur du "Fihavanana malagasy".
Son Excellence a aussi invité tout le monde à ne plus semer la zizanie mais plutôt de se donner la main pour le redressement de notre " tanàna " (pays).
Une ambiance familiale et très malagasy a régné durant cette réception. ...Photos reportage en cours (Merci).
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 13 Février 2003
HO AN´NY TERATANY MALAGASY REHETRA MONINA ETO FRANTSA SY ANY GRANDE BRETAGNE ARY NY MANODIDINA
Tompokolahy sy Tompokovavy,
Handalo eto Parisy Andriamatoa Marc RAVALOMANANA, Filohan'ny République Malagasy hanatrika ny fivorian'ny filoham-pirenena Afrikanina sy
Frantsay.
Na dia fohy dia fohy monja aza ny andro handalovany dia nanaiky izy hihaona amin'ny teratany Malagasy ny zoma 21 Febroary 2003 ao amin'ny trano fivoriamben'ny UNESCO, 7 place Le Fontenoy Paris 7ème. Amin'ny dimy ora sy sasany hariva (17H30) no manomboka ny fandraisana ny
olona.
Noho ny fahasarotan´ny fahitana toerana malalaka lehibe hihaonana ary mba tsy hisian'ny korontana eo amin'ny fidirana dia voatery izahay hampiatra ireto fepetra ireto ho antsika izay maniry hitafatafa amin'ny filoha Marc
RAVALOMANANA.
1. Miangavy anareo tsirairay izahay hisoratra anarana aty amin'ny masovohintsika eto
Parisy. omeo ny anarana sy ny fanampin'anarana, ny toerana hipetrahana ary ny adiresy
email. Ny alahady 16 febroary 2003 no fotoana farany amin'izany ka ataontsika amin'ny alalan'ny email io fisoratana anarana io. ity ny adiresy email andefasantsika izany :
"ambamadparis@tiscali.fr"
2. Mamaly ny tsirairay izahay eto amin'ny masovohy eto Parisy ka homenay nomerao ianareo miaraka amin'io valin-teny hentinay io. Marihina fa 650 monja ny toerana
amin'izany.
3. Ento io nomerao io miaraka amin'ny karatra ny zoma 21 febroary 2003 manomboka amin'ny dimy ora sy sasany hariva (17H30) fa hilaina eo amin'ny
fidirana. Marihina fa Olona iray, nomerao iray.
4. Aoka isika hamono ny fitaoavam-pifandraisana (portable) raha vao mandalo ny varavarana fivoriana ho fanajana ny
daholobe.
5. Misy fisavana ny entana eo ampidirana koa aoka isika rehetra hifanampy satria zava-dehibe ny fitandroana ny
filaminana.
Koa miangavy antsika Malagasy rehetra tsy ankanavaka hanaraka ireo fepetra ireo fa Ho fanomezam-boninahitra ny Ray amandreny no handraisantsika azy ary voninahitra ho antsika Malagasy ny mampiseho amin'io andro io fa olona matotra sy hendry
isika. Dia manao veloma finaritra ary manantena ny fiaraha-mientana avy amintsika
mianakavy.
Eto Parisy, faha 13 febroary 2003
Ny Ambasadaoro eto Frantsa
Jean-Pierre RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO

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AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE DE MADAGASCAR
4, AVENUE RAPHAËL
75016 PARIS
TÉLÉPHONE: (33 ) 01 45 04 62 11
TÉLÉCOPIE: (33) 01 45 03 58 70
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EXPRESS
MADA 20/02/03
Canada - L'ambassadeur Florent Rakotoarisoa prend ses fonctions
M. Florent rakotoarisoan ancien haut conseiller à la Haute Cour constitutionnelle (Hcc) et pour un bref moment secrétaire général du ministère de la Justice aux moments forts de la crise que vient de traverser notre pays, a rejoint son poste à Ottawa en tant qu'ambassadeur de Madagascar au Canada, depuis la mi-décembre de l'année dernière. Il vient de présenter ses lettres de créance à la très honorable Adrienne Clarkson, gouverneur générale du Canada, le mardi 11 février 2003 à Québec ville. Ce fut une occasion pour un entretien positif concernant les rapports d'amitié, économiques et commerciaux entre les deux pays.
L'on se souvient que le Canada a offert de prendre en charge l'acheminement des urnes transparentes dont le coût de transport se chiffrait à 500.000 $ canadien, l'ambassadeur a réitéré de vive voix à la très honorable Adrienne Clarkson, les remerciements du gouvernement malagasy.
On peut dire que le Canada, un très grand pays à multiples potentialités économiques et bilingue (anglais et français), n'avait pas un rapport commercial tellement étoffé avec Madagascar à cause peut-être de l'éloignement géographique des deux pays, et aussi et surtout à cause de l'inexistence depuis plusieurs années d'un accord général bilatéral au développement entre les deux pays. L'une des priorités de l'ambassade de Madagascar à Ottawa est d'amener à la concrétisation dudit accord.
Quant à la diaspora (environ 300 personnes) dont la plupart résident à Montréal, elle se porte bien après avoir activement participé à l'accession du président Marc Ravalomanana au pouvoir en sensibilisant les autorités canadiennes sur les vraies réalités à Madagascar pendant la crise.
Afin de doter toute la diaspora d'un organe unique dans son rapport avec l'ambassade dans le but d'aider celle-ci à créer, faciliter et rechercher les relations avantageuses pour Madagascar, elle envisage, sous la houlette du nouvel ambassadeur, de tenir un forum de la diaspora au mois de mai.
Conseil de gouvernement
Le conseil du gouvernement qui s'est tenu hier à Mahazoarivo, a adopté plusieurs décrets relatifs aux provinces autonomes et abordé quelques points sur l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique.
Etant donné que les Pds des 6 provinces autonomes de Madagascar étaient présents, des solutions ont été adoptées aux problèmes énoncés par ces personnalités au niveau de leur circonscription respective.
D'autre part, un décret fixant les attibutions du ministre chargé de la Décentralisation auprès de la présidence de la République, du développement des provinces autonomes et des communes a été discuté, notamment le rôle de ce département au niveau de la population en vue du développement rapide à travers un processus de transfert de compétences et de ressources correspondantes au profit des collectivités territoriales.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, un décret portant création de la conférence des présidents des universités ou recteurs d'institution d'enseignement supérieur (CoPRIES) a été décidé. C'est un organe de conseil, d'harmonisation et de coordination au niveau national et international des actions pour l'exécution de la politique de l'Etat dans divers domaines.
Le Cames, qui se tiendra à Kigali du 14 au 19 avril, a été également discuté en conseil du gouvernement.
Développement rapide
Le développement rapide et durable du pays, tel que le souhaite le Président de la République Marc Ravalomanana, est visiblement sur la bonne voie. La rencontre d'hier, au palais de Mahazoarivo, entre les représentants des principaux bailleurs de fonds multilatéraux avec le Premier ministre Jacques Sylla et les six présidents de délégation spéciale (Pds) des provinces autonomes, aura permis d'en fixer les premières actions.
Cette rencontre a été expressément sollicitée, indique-t-on, par ces représentants des bailleurs dont Hafez Ghanem (Banque mondiale) Gregory Dahl (Fonds monétaire international) et Pierre Protar (Union européenne) qui ont tenu, en présence du chef du gouvernement, à faire part aux Pds des provinces, de leur contribution respective concernant notamment les projets qu'ils soutiennent au niveau de ces provinces autonomes. Une prise de contact comme l'a qualifié Pierre Protar, mais qui a aussi permis à ces Pds de faire part des priorités auxquelles ils s'attachent dans leur province respective. Ainsi, outre les projets qui ont déjà fait l'objet d'accord de financement, certains autres ont été évoqués et auxquels ces bailleurs de fonds ont exprimé leur volonté d'étudier et de trouver les moyens pour les soutenir.
Pierre Protar explique à cet égard: "Cette rencontre a été organisée par Monsieur le Premier ministre avec pour but de permettre à certaines aides multilatérales d'avoir une prise de contact plus élargie avec les six Pds. De notre côte, il s'agissait de présenter de la part de la Banque mondiale, du Fonds monétaire et de la Commission européenne, des appuis que nous fournissons aux différentes politiques macro-économiques et sectorielles, étant entendu que le principal est la lutte contre la pauvreté et la bonne gouvernance… Il y aura d'autres contacts, et bien sûr, les Pds seront associés à la préparation et à l'exécution de certains de ces programmes, sans oublier aussi le rôle important des communes. On a eu des échanges de vue très importantes, mais ce qui compte c'est de bien identifier les priorités et les appuis à fournir à partir des mesures qui doivent être prises, et les financements seront mobilisés en temps opportun…"
ILS ONT DIT
La convocation de cette rencontre a été, il faut le dire, une aubaine pour ces Pds dont les réactions se résument au fait que l'approche du développement rapide nécessite une telle concertation qui devra permettre aux uns et aux autres de rectifier leur tir au cas où… En attendant, à la question de savoir ce qu'ils attendent pour le développement de leur province respective, à l'issue de cette rencontre, voici ce qu'ils ont dit.
o Emile Tsizaraina (Toamasina): "C'était une importante réunion et c'est pour la première fois d'ailleurs que nous avons eu cette occasion d'être en contact avec les bailleurs de fonds. Comme vous le savez, la majorité des projets financés par les bailleurs de fonds se trouvent dans les provinces. Donc, c'est la moindre des choses que les principaux responsables soient au courant de ce qui se fait dans la province, et çà a été le souci du Premier ministre et des bailleurs de fonds".
o Ferdinand Razakarimanana (Antananarivo): "Antananarivo ne fait qu'exécuter le programme du Président de la République. En ce qui concerne les relations avec les bailleurs de fonds, c'est le Président qui définit ce qu'il y a à faire dans toutes les régions du pays. Pour la province d'Antananarivo, je m'en tiens, outre aux infrastructures routières, à mes projets de développement rural qui concerne toutes les cultures endémiques dans les différentes régions".
o Indray Grégoire Arson (Antsiranana): "Par rapport aux autres procinces, celle d'Antsiranana est un peu enclavée, notamment en ce qui concerne les routes qui sont coupées entre Vohémar et Ambilobe, et Sambava-Antalaha. Mais après cet entretien avec les bailleurs de fonds, nous avons pu sentir un nouveau souffle qui se profile…"
o Toto Vincent (Mahajanga): "J'avoue que cette rencontre avec les bailleurs de fonds a été très fructueuse. En ce qui concerne particulièrement la province de Mahajanga, on a évoqué l'extension du port, et la réhabilitation de nombreuses routes, qu'il s'agisse de routes nationales ou provinciales. Je pense qu'à partir déjà de ces travaux, nous pouvons espérer que le développement rapide recherché est sur la bonne voie…"
o Soja (Toliara): "Evidemment, nous attendons beaucoup de choses de ces bailleurs de fonds. Mais pour le moment, leurs interventions concernent surtout les infrastructures de base, à savoir les ports et les routes. Je pense que c'est essentiel comme l'a d'ailleurs souligné Monsieur le Président de la République. Nous espérons que les projets qui sont déjà engagés soient réalisés rapidement…"
o Randrianarivo Ravelomanga (Fianarantsoa): "Je crois que cette fois-ci, les relations avec les bailleurs de fonds vont être très bonnes. Cette rencontre nous a permis d'aborder de nombreux problèmes qui entravent le développement, mais les bailleurs de fonds en sont très sensibles. Cette occasion nous a aussi permis d'inventorier toutes les possibilités…"
Développement rapide
Les 6 présidents de délégation spéciale de province autonome ont terminé hier après-midi un parcours-marathon de trois jours qui a commencé lundi par une entrevue avec le président de la République, suivie d'une rencontre avec le Premier ministre Jacques Sylla. "Nous nous sentons reconnus comme un rouage essentiel dans la stratégie présidentielle pour le développement rapide de Madagascar" devait expliquer Tsizaraina Emile, président de la délégation spéciale de Toamasina, accroché en coup de vent hier, à la sortie d'un après-midi de contacts avec le Premier ministre et les représentants résidents des bailleurs de fonds. (Voir article par ailleurs). Mardi, ils avaient rencontré leur patron, le ministre de l'intérieur Jean Seth Rambeloalijaona puis assisté au Conseil de gouvernement. "Certaines questions sectorielles d'intérêt local ont été étudiées par le gouvernement à la lumière des avis des responsables de proximité que sont les Pds. Nous avons apprécié toute cette approche qui impulse une meilleure responsabilisation". Hier mercredi, ils sont montés à Faravohitra pour Alice Rajaonah, ministre de la Justice. Les questions de la sécurité et des affaires "Evènements 2002" figurent sur le tableau de bord de chaque Pds. La tournée s'est terminée par Monique Andreas Esoavelomandroso, ministre de la décentralisation et du développement des provinces autonomes. "Il existe une volonté politique de donner plus de pouvoir et latitude aux collectivités décentralisées dans la lutte contre la pauvreté". Les Pds en ont donc fini avec une vie professionnelle entre deux chaises. Même si la délégation spéciale est un organe transitoire, elle peut déjà mettre en place un cadre pour permettre d'enclencher le mouvement vers un développement rapide. Toamasina fera le premier bilan officiel de 6 mois de délégation spéciale la semaine prochaine. Cette province exerce depuis un mois une singulière attraction sur le gouvernement. Après le président de la République, le Premier ministre Jacques Sylla puis le vice-Premier ministre Zaza Ramandimbiarison se sont succédés à une semaine d'intervalle dans la capitale betsimisaraka et notamment, sur le site du Port. "Le Port me semble occuper dans la stratégie présidentielle de développement, une place particulière". Il remet les pendules à l'heure. "Ce n'est pas pour amadouer Toamasina. Toamasina est déjà acquise. Elle est tout simplement le poumon de Madagascar auquel il faut insuffler de nouvelles forces".:
Manifestation économique : "Made in Madagasikara 2003" en juin
D'après les organisateurs, entre autres la gérante Lilia Razafindrafito, ce sera l'une des grandes manifestations socioéconomiques réalisées à l'intention de toute entreprise ou toute entité qui prône le "vita malagasy", et constituera une sorte de label garantit la qualité des produits et fabriques malgaches. "Made in Madagasikara" vient à point nommé dans un contexte de relance et de redynamisation économiques, pour donner le coup de fouet nécessaire aux secteurs industriel et artisanal.
Pour ce salon typiquement malgache, 134 stands seront disponibles, dont 82 pour "Harena" et destinés à l'industrie, 52 pour "Kanto" dédié à l'artisanat. Ces stands seront faits en raphia de 3mX3mx2,5m. Un trophée reconnu par l'Etat et un prix du meilleur stand seront attribués lors de la manifestation.
Le promoteur, Haschel Marketing Center, est un cabinet d'étude et de conception-réalisation en marketing qui a pour principales activités la peinture publicitaire sur tout support, la communication et les relations publiques, le marketing et ses dérivés. Il travaillera avec des partenaires dans le but de rendre effectif un événement aussi proche que possible de la perfection.
Stations-service
La création de fonds de sécurité dont l'alimentation se fera par un prélèvement par litre de carburant vendu et qui sera géré par une entité professionnelle, la mise en oeuvre de tour de permanence pour le travail de nuit, et enfin, La mobilisation du Gpdp (Groupement professionnel des distributeurs pétroliers) pour participer au ravitaillement en carburants des forces de l' ordre afin que ces derniers puissent assurer librement les rondes de nuit. Telles sont les principaux propositions avancées par le Gpglss (Groupement professionnel des gérants des stations-service) lors de son assemblée générale tenue, hier, à la chambre de commerce Ambatomena pour mettre fin à la série d'attaques à mains armées contre les stations-service prévalant ces derniers temps.
La dernière proposition qui n'est qu'une mesure provisoire, fait partie d'une priorité des priorités afin de maintenir le travail de nuit ordonné par le Gpdp d'une part et par le souci de satisfaire les consommateurs d'autre part. Notons que les gérants des stations-service ont déjà eu l'intention de le suspendre à cause de l'inertie des entités concernées quant à leur situation.
À travers de ce fonds de sécurité, le Gpglss espère que la sécurité publique en générale pourra connaître d'amélioration notable. Ainsi, l'intégration des autres secteurs d'activité dans ce projet, notamment ce qui opèrent dans la nuit, est vivement sollicitée.
Union européenne - Madagascar : l'intégration régionale incontournable
Ces accords de partenariat prévus par l'accord de Cotonou (signé le 23 juin 2000 pour une durée de 20 ans) sont basés sur des principes dont, entre autres, l'intégration de chaque pays dans des ensembles régionaux (Comesa, Sadc, Coi...) qui conclueront chacun un accord de partenariat économique et commercial avec l'Union Européenne. C'est dans cet esprit que s'est tenue la réunion de travail qui a eu lieu hier entre, d'une part, les techniciens malgaches dirigés par le vice-Premier ministre chargé des programmes économiques , ministre des Transports, des travaux publics et de l'aménagement du territoire, Zaza Manitranja Ramandimbiarison, et d'autre part, une mission de la Commission européenne venue expressément de Bruxelles. Notons que la Banque mondiale a aussi participé à cet atelier. L'objectif est de préparer un cadre où on peut avancer le pays dans la formulation d'une politique commerciale de Madagascar dans une vision régionale et même mondiale.
COMMERCE ET INTÉGRATION RÉGIONALE VONT DE PAIRE
L'Union européenne fait de l'intégration régionale économique et commerciale d'un pays une priorité, et dorénavant, 50% de l'aide communautaire globale porteront sur le volet de l'intégration. En effet, certaines idées partent de l'hypothèse que le développement économique des pays pauvres passe par le développement de leur commerce extérieur. Et pour la Commission européenne, commerce et intégration régionale doivent aller de paire: cela renforcera à la fois la capacité de négociation de la région dans les discussions internationales, avec l'Omc (Organisation mondiale du commerce) par exemple,et partant , des capacités régionales. Pour la mise en place de ces accords de partenariat de type nouveau - devant survenir au plus tard le 31 décembre 2007 - le rôle de l'Acp est de définir quelques régions qui pourront passer des accords avec l'Union européenne pour la création d'une zone de libre échange, et aboutir ainsi au développement du commerce dans cette région. Dans ces conditions, il faut noter que l'Union européenne ne prend ppas une décision unilatérale. C'est aux pays Acp de définir dans quels groupes ils veulent négocier avec l'Union européenne. Cela est aussi valable dans le cadre des négociations avec l'Omc, pour qui ces négociations s'effectue au niveau du grouppe africain de manière à ce que ce dernier ait plus de poids.
DES AVANTAGES ET DES RISQUES
C'est pour cette raison que du côté malgache, on a mis en place un groupe de travail qui a pour mission de préparer les différentes actions pour la mise en oeuvre du programme d'intégration régionale avec la vision commune d'une intégration économique et commerciale. Pour Madagascar, il existe plusieurs options: on peut intégrer une seule organisation (Comesa,Sadc, ..) qui sera mandatée pour mener les négociations. On peut aussi intégrer plusieurs organisations qui peuvent se chevaucher comme la fait l'île Maurice actuellement (qui est à la fois membre du Comesa et de la Sadc). Il est aussi possible, quoique plus difficile, de rapprocher les organisations régionales et trouver des accords qui peuvent satisfaire toutes les parties prenantes.
Si l'intégration régionale est incontournable, quel va être le positionnement de Madagascar vis-à-vis des différentes organisations régionales? Madagascar est déjà affilié au Comesa sans oublier notre participation active au sein de la Coi, et tout dernièrement, les autorités malgaches ont officiellement présenté une manifestation d'intérêt pour l'adhésion du pays dans la Sadc. Mais on ne peut ignorer que l'intégration régionale, tout en comportant des avantages indéniables présente aussi des risques. Parmi les avantages on ppeut citer, entre autres, l'existence d'un marché plus large qui constitue en même temps un bon apprentissage pour l'intégration dans le commerce international, la capacité de négociation collective. Quant aux risques, on peut par exemple dire la différence du niveau de développement de l'économie respective de chaque pays membre d'une organisation régionale peut être désastreuse pour les pays peu développés. Et cela peut être amplifié par le rôle de leadership joué par certains ppays dans les organisations régionales.
Cnaps - Des remous pour cause d'ingérance
Et ce, après l'intervention du département du Travail et des lois sociales, dont les problèmes ne le concernent nullement. Le paiement de la pension des retraités dans les provinces a été suspendu du fait d'ingérance, avec les conséquences pathétiques que l'on imagine pour ses bénéficiaires, étant pour la plupart des personnes nécessiteuses, pour pouvoir se procurer de leurs modiques sommes mensuelle. Par ailleurs, toute décision d'affectation du personnel a été annulée, et certains d'entre eux ont décidé de revenir. Ainsi, la gestion financière de la Cnaps ne concerne que les employeurs et les employés eux-mêmes, aucune intervention de quiconque ne serait jamais opportune pour une telle situation, étant donné que la Cnaps a sa structure d'organisation en la matière.:
Coup d'œil
Maison de force de tsiafahy : 70 millions fmg pour l'adduction d'eau.
L'ambassade de la Grande-Bretagne a contribué, à raison de 6.752 livres sterling, soit environ 70 millions Fmg, à l'approvisionnement en eau potable de la maison de force de Tsiafahy. Cette aide financière témoigne de la volonté constante du gouvernement britannique à promouvoir et à sauvegarder les Droits de l'homme d'une part; et à contribuer à l'amélioration des conditions des détenus et au respect de leurs droits pour l'effectivité de l'Etat de droit, d'autre part. Notons que cet approvisionnement en eau est au bénéfice non seulement des prisonniers, mais aussi de tout le village environnant.
ENVIRONNEMENT : LA SFM VA ACCOMPLIR SON DEVOIR
Les fonctionnaires CC et CD regroupés dans la Solidarité des fonctionnaires malgaches (Sfm), vont accomplir leur devoir en matière la protection de l'environnement, en effectuant un reboisement le samedi 22 février 2003 à Imerintsiatosika. Occasion pour les fonctionnaires malgaches de se réunir pour la première fois cette année, et d'échanger des idées sur l'avenir de la profession.
ROTARY CLUB : 2000 BAGUETTES DE PAIN AUX SINISTRÉS
Environ 1000 personnes, soit 132 familles sinistrées des quartiers d'Andohatapenaka II, Ankasina-Lalamby, Ankasina, Ankasina Sœur Thérèse, Antsalovana Faami, Antohomadinika-Antaniavo avaratra et Antohomadinika III G Hangar, ont bénéficié de dons de baguettes de pain mardi dernier. 2000 pains ont été distribués, soit 2 baguettes par personne à l'initiative des 9 clubs Rotary d'Antananarivo et en collaboration avec l'Association des opérateurs économiques mauriciens qui a fourni 25 tonnes de farine, l'Association des boulangers professionnels et le ministère de l'Agriculture.
Après une absence de 217 ans
Jeudi dernier, une délégation hongroise de l' " Hungarian-Madagascarian Friendship Association ", composée de six membres, est arrivée à Madagascar afin de raviver le souvenir de leur célèbre compatriote, le fameux Móric Benyovszky (1741-1786). Ce dernier, envoyé par Louis XV à Madagascar dans le but de coloniser l'île, s'installa sur la côte Est, tout près de l'actuelle ville de Maroantsetra, fonda la ville de Louisbourg, puis devint le gouverneur de la région.
Plus tard, il refusa de se soumettre à l'autorité du roi de France qui envoya un navire armé pour le combattre. C'est ainsi qu'il mourut dans le fort qu'il avait fait édifier à Cap-Est. Il apparaît donc comme un rebelle... ou un héros précurseur de la lutte pour l'indépendance.
C'est à Maroantsetra même (Louisbourg ayant disparu) que Monsieur György Németh, président de l'association, a offert, en présence des autorités de la ville, une stèle commémorant le souvenir de Benyovszky, stèle dont l'original se trouve à Budapest.
La délégation hongroise espère, par ce geste, d'une part empêcher que le souvenir de Benyovszky ne s'estompe dans les mémoires, et d'autre part renforcer les liens d'amitié entre la Hongrie et Madagascar.
P.S. : très prochainement le site internet www.benyovszky.hu sera disponible. Toute information concernant Benyovszky y sera la bienvenue.
Son arrivée est prévue demain
Son Altesse Royale Karim Khan IV, chef spirituel des musulmans ismaeliens, est attendue demain. De nombreux signes d'effervescence confirment les informations de sources proches du ministère des Affaires étrangères, sur une visite annoncée comme "strictement" privée et à dominante communautaire. La Réunion a déjà débarqué en force, les Comores auraient déjà affrété un ou des avions spéciaux. "Il a été heureux que Son Altesse Royale ait été au Kenya sinon on aurait été submergé par les Ismaelis d'Afrique du sud ou du Mozambique voire du Canada ou d'Australie" se félicite un responsable d'un accueil préparé à la hauteur de l'événement. "La communauté malgache qui compte un millier de membres aurait pu difficilement assumer". La dernière visite de Son Altesse Royale Karim Khan IV, plus connu comme l'Aga Khan, remonte au 16 novembre 1966. Il avait été alors reçu par le président Tsiranana dont le ministre des Affaires étrangères était Albert Sylla, père de l'actuel Premier ministre. Malgré le caractère privé de la visite, des rencontres de haut niveau ne sont pas à exclure ne serait-ce qu'en raison des actions économiques et sociales considérables entreprises dans de nombreux pays par la Fondation Aga Khan, pour le développement. Aux dernières nouvelles, Mahajanga est prévu dans le programme princier. :
La Réunion-kely - Déplacement de la dernière vague sur la rn7
La dernière vague des familles sans abri réfugiées à La Réunion-kely, a plié bagages hier pour rejoindre leurs proches et familles d'origine habitant le long de la Rn7 allant d'Ambohimikambana à Fianarantsoa, voire Tuléar, en passant par Andramasina, Behenjy, Ambohibary, Sambaina et Antsirabe. Cette vague comprend une soixantaine de personnes, dont l'accompagnement social sera pris en charge par différentes institutions et organismes. Les familles ont ainsi été dotées de couvertures et d'ustensiles de cuisine par le ministère de la Population, alors que diverses associations prennent en charge le ravitaillement des vivres. Par ailleurs, des Ong s'occupent également de la réinsertion de ces familles sans abri, à savoir l'Akany Fifampandrosoana, le Fivondronan'ny Tanora mifampitaiza sy mifanoro (Ftmm), la Fédération contre l'exode rural (Fcer), des organismes appuyées également ces familles au règlement de toutes les formalités juridiques des familles en vue de favoriser leurs droits de citoyens.:
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles
et
leurs voeux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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NOSINTSIKA
20/02/2003
AFRIQUE/FRANCE : Fils et filles de chefs...
In "La Lettre du Continent" N° 369 du 01/02/01
"Je n'ai jamais entendu les journalistes français s'étonner de voir Claude
Chirac gérer la communication et l'image de son père. Tout le monde trouve
cela normal, à juste titre. Auprès de sa fille, mon ami Jacques Chirac
trouve ce dont il a besoin : la compétence, la confiance et l'affection.
Tout comme moi avec Pascaline !" se défend le président Omar Bongo, dans son
livre "Blanc comme nègre" à paraître chez Grasset, à propos de sa fille,
directeur du cabinet présidentiel.
La succession monarchique au Congo-K de Joseph Kabila, les aventures
africaines de "Papa-m'a-dit" Mitterrand en France et, l'arrivée -
démocratique... - au pouvoir à Washington de Bush Junior vont sans aucun
doute susciter quelques vocations dans les palais des princes qui nous
gouvernent.
Mais la gestion clanique et familiale du pouvoir en Afrique est aussi
vieille que "Lucy", notre ancêtre à tous. Et les enfants des chefs sont déjà
très actifs dans l'entourage de "Papa"...
Au Gabon, si Pascaline Bongo est la chef d'orchestre de la maison présidentielle, son frère, Ali Bongo, ministre de la Défense, doit observer
l'arrivée au pouvoir à Kinshasa de Joseph Kabila avec un certain intérêt...
Il est lui-même le chef de file d'un groupe de "quadra" qui mène la vie dure
aux barons du régime pour mieux se positionner pour la "suite du film".
A Brazzaville, où règne sans partage le président Denis Sassou Nguesso, ce
sont surtout les neveux du chef qui sont à la manouvre: "Edgar" est le
tout-puissant directeur du domaine présidentiel et "Willy" Nguesso gère des
intérêts stratégiques comme la Socotram. Les filles de Sassou n'en sont pas
moins très recherchées : "Edith" est aujourd'hui la première dame du Gabon,
"Claudia", conseiller de son père, a épousé l'année dernière Martin
Lemboumba, fils de l'ex grand argentier du Gabon, et "Ninel" est la femme
d'Hugues Ngouelondele qui a repris les affaires de "sécurité secrète" de son
papa "Emmanuel"... La famille élargie est donc à la fois dans la politique
et le business.
A Madagascar, le président Didier Ratsiraka laisse également sa progéniture
prospérer au soleil pour, dit-il, qu'ils ne commettent pas de bêtises dans
son ombre. C'est un point de vue... A peine réinstallé au palais, début
1997, il a ainsi nommé deux de ses filles "Annick" et "Sophie" comme
conseillers techniques dans des ministères, une troisième, "Olga", comme
conseiller économique à l'ambassade de Washington et l'une de ses nièces,
"Danielle", dite "Zaza", dans les mêmes fonctions à l'ambassade de Paris.
Bien joué : le président a ainsi plusieurs paires de bonnes oreilles... Pour
le business, "Annick", avec son cousin "Emmanuel" dit "Manou", sont plein
pot sur le nouveau projet de pont flottant à péage d'Ivoloina, dans l'Est du
pays tandis que son frère, Xavier Velontsoa, gère la prospère Sonavam comme
l'a révélé la Lettre de l'Océan Indien du 13 janvier.
Tous les chefs d'Etat n'ont cependant pas autant de proches "pré-positionnés". Parfois, un seul "chouchou" ou "chouchoute" dans
l'antichambre présidentielle est l'objet des sollicitations des hommes
d'affaires.
A Dakar, Karim Wade, couvé par sa mère, conseiller financier chez
UBS-Warburg, est une "porte d'entrée" maîtresse chez le président. A Luanda,
cela fait bien longtemps que les diamantaires ont associé à leurs affaires,
"Isabel", fille de l'inaccessible président Eduardo dos Santos. A Yaoundé,
Frank Biya, né d'un premier mariage, est très actif dans le bois (voir page
7). A Monrovia, le président Charles Taylor se déplace rarement à l'étranger
sans sa fille "Zoé" (LC N°365).
Dans la Côte d'Ivoire voisine, la présence des deux fils Bédié, "Jean-Louis"
dans la finance et Patrick dans l'import-export a sans doute contribué à la
dérive du "dauphin" d'Houphouët. Le plus "voyant" à Paris des "fils de
chefs" reste cependant Teodorino Obiang, le seul ministre des Forêts à
disposer d'une myriade de voitures de sport garées près des palaces
parisiens et, prochainement, d'un avion Falcon 900 pour les emplettes.
Va-t-il, lui aussi, succéder à son père ?
EXPRESS
MADA mercredi 19 février 2003
EXPRESSION:
la république des juges, préférons les juges de la république
Quand les magistrats disent, avec une logique qui naturellement n'échappe pas au bon peuple : "Pourquoi nous, et seulement nous, serions corrompus ?", sans doute oublient-ils que moins que les autres, ils ont le "droit" de l'être.
Leur fonction, admirable - la plus belle de toutes celles qui font la réputation d'un pays - oblige. Oblige à une rigueur morale, une droiture intellectuelle que l'on attend moins d'un ministre, d'un douanier, d'un gendarme, d'un policier, d'un militaire, d'un fonctionnaire, et même d'un religieux et d'un journaliste.
Pour leurs fautes éventuellement commises, c'est devant le juge que passent le ministre, le douanier, le gendarme etc... Jamais l'inverse !
Il est donc normal, dans un régime qui tend à la bonne gouvernance, que l'on attende plus, que l'on exige plus d'un magistrat que d'un ministre, d'un douanier etc... Le juge est l'ultime recours ce qui le met, logiquement, en première ligne de l'attente, de l'espoir quand un pouvoir nouveau se met en place et fait du changement une priorité.
C'est un fait établi, admis qu'il n'y a pas plus de corruption dans le milieu judiciaire que dans tous les autres. C'est aussi un fait que la situation officielle des magistrats n'est pas meilleure que dans d'autres corps de l'Etat. Que leurs conditions de travail ne sont pas ce qu'elles devraient être au vu de l'importance absolue et vitale que représente leur mission.
Et c'est là, sans doute, qu'il y a une première vraie injustice à réparer, dans ce peu de considération que la République a pour ses juges. La confiance que l'on a dans un régime se fonde d'abord sur celle que l'on a dans sa justice. C'est ainsi dans tous les pays, et le notre, de ce point de vue, ne fait pas exception.
Ce pouvoir judiciaire, que consacre la Constitution dans son indépendance, est donc, tout naturellement, celui que l'Etat devrait choyer en premier. Aussi aurait-il été plus judicieux de marquer d'emblée les esprits sur la volonté de changement affichée du pouvoir exécutif en décrètant, par exemple, que la solde des magistrats serait multiplié par dix, plutôt que d'accorder cet avantage exhorbitant aux ministres. Un ministre n'est qu'un éphémère, un interimaire de la République, le juge en est l'assise, le fondement, le gardien. La garde des Sceaux de la République n'est-elle pas confiée au ministre de la justice ?
Ce n'est pas la République des juges qu'il faut craindre, c'est une République dont la justice, déconsidérée, bafouée par un pouvoir qui a tout fait pour qu'elle, elle aussi, succombe à la corruption, serait absente. C'est d'abord à
l'Etat de redonner sa dignité au juge, son pouvoir au magistrat, pas l'inverse. A la République des juges, préferons les juges de la République.
Coopération - Une délégation médicale chinoise chez Jacques Sylla
Depuis plusieurs années, des missions médicales chinoises se relayent au pays pour dispenser des soins dans différents centres hospitaliers dont le plus connu est celui de Mahitsy. Ces missions seront encore renforcées à partir de maintenant. C'est ce qui ressort des différentes rencontres qui ont eu lieu hier, entre une délégation médicale de la Chine et les autorités gouvernementales dont le ministre de la santé Andry Rasamindrakotroka dans la matinée, et le Premier ministre Jacques Sylla dans l'après-midi. Cette délégation, composée de neuf membres, est conduite par les Vice-ministres chinois Wang Longde (Santé) et Xiao Jie (Finances). L'ambassadeur de Chine Xu Jinghu a accompagné la délégation au cours de toutes ces audiences.:
Coopération - Le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson invité en Chine
Reçue hier matin par le ministre de l'économie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson, cette délégation a réaffirmé la disponibilité de l'empire du Milieu à poursuivre sa coopération avec la Grande Ile, mieux et davantage. Une sollicitude appréciée par le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson qui a rappelé que depuis 1972 où les deux pays entretenaient pour la première fois des relations diplomatiques, la coopération n'a de cesse de s'épanouir en plusieurs domaines : construction des infrastructures de base (routes…), missions médicales chinoises envoyées depuis 1975, des projets pour la jeunesse… Il a aussi souligné la présence à Madagascar d'une communauté chinoise implantée depuis des siècles, très active sur le plan économique et commercial.
Le ministre de l'economie, des finances et du budget a souhaité que cette coopération s'intensifie à un moment où Madagascar se positionne pour le développement économique rapide et durable, pour une meilleure distribution de la croissance afin de réduire la pauvreté. Il a été invité par la partie chinoise à visiter son pays. L'ambassadeur de la Chine populaire Mme Xu Jinghu a assisté à cet entretien des plus amicaux.:
Sénat - Un don de la Pped
La transparence dans les finances publiques et le respect de l'Etat de droit ont été les sujets évoqués lors d'une récente audience du président du Sénat Rajemison Rakotomaharo avec les membres du bureau de la Plate-forme pour la promotion de l'Etat de droit (Pped) conduits par son coordonnateur général Richard Razakavonison.
En fait, la Pped est venue remettre un don de 130 ouvrages traitant des textes législatifs et règlementaires concernant le domaine particulier des finances publiques. Ces livres sont le fruit d'une collaboration tripartite entre la Pped, l'ambassade des Etats-Unis et l'Usaid. Il a été indiqué lors de cette audience que des dons analogues ont déjà été remis à l'Assemblée nationale et aux provinces autonomes. Mais l'occasion a été également saisie par Richard Razakavonison pour rappeler les objectifs de son association qui sont de lutter pour le respect de l'Etat de droit, des droits de l'homme, de la justice et contre la corruption. Objectifs que Rajemison Rakotomaharo a tenu à féliciter, en ce sens qu'ils rentrent dans les orientations politiques du pays concernant la bonne gouvernance et l'Etat de droit. Il a par ailleurs précisé que le Sénat s'attachera à régulariser tous les arriérés de paiement dans le cadre du budget 2003, et que ces ouvrages seront mis à la disposition des sénateurs et du personnel administratif du Sénat.
Apiculture - Relance de la filière pour retrouver sa splendeur
En réalité, la filière a connu des périodes fastes à Madagascar entre 1929 et 1950, grâce à des exportations massives de cire de 1080 tonnes par an, et de miel, 38.000 tonnes par an, en direction de l'Europe. A cette époque, la collecte du miel et de la cire était exclusivement réalisée par la cueillette des produits provenant des essaims sauvages. Madagascar était alors, le premier pays exportateur de cire au monde et le premier consommateur de miel, 4Kg par habitant et par an. Ce secteur constituait la troisième source de revenus du pays.
Malheureusement, ce secteur a connu des bas, notamment des falsifications du miel par adjonction d'autres produits ou par de mauvaises préparation. Le tonnage a diminué à 60 tonnes par an. Depuis quelques années, des intervenants du développement rural se proposent de promouvoir cette activité, postulant qu'elle constitue une source de revenus intéressante pour les paysans. Les conditions pour que Madagascar redevienne une "puissance apicole" exportatrice peuvent être mises en place à travers ces rencontres au Cite.
Le programme suivi retour Pégase, et Agridoc ont pris l'initiative d'organiser ces journées, en partenariat avec le développement de l'élevage, l'Essa forêts, la Faculté des sciences de l'université de Tana et la Pépinière de la Mania. Outre les séances de dégustation et d'exposition, des ateliers et des tables-rondes seront au programme. A savoir, pour les producteurs, ce matin, "Produire du miel de qualité" sera débattu avec l'intervention de Fanja Ralamboranto de l'Afdi. Il y aura également, "L'élevage des reines" et "l'intoxication des abeilles par les produits antiacridiens".
Les tables-rondes pour les entrepreneurs et institutionnels débuteront demain avec "La qualité du miel et marchés mondiaux à l'exportation", et "Comment organiser la filière miel à Madagascar : le plan d'action Tantely Mami". Pour les chercheurs et entrepreneurs, pour le 21 février, il y aura "Plantes mellifères : identification et recensement". En tout, les secrets du miel dans toute sa splendeur seront dévoilés. "La coopération française soutient les initiatives de ce genre" a conclu Lucien Cousin, Conseiller à la
Scac.:
Crise politique
Les derniers résultats d'une enquête sur "l'impact de la crise dans le secteur manufacturier" menée par l'Instat (Institut national de la statistique) durant les mois d'octobre et novembre 2002 avec le financement du Service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France, font état de l'importance des préjudices subis par les entreprises pendant cette période.
Ainsi, 92,7 % de l'ensemble des entreprises enquêtées ont arrêté ou ralenti leurs activités durant la crise politique qui s'est traduite en récession économique.
À cause de cette récession, les manufactures ont dû réduire le temps de travail, le salaire horaire ou l'effectif du personnel (licenciement ou mise en chômage technique).
Durant la crise, chaque manufacture a en moyenne licencié ou mis en chômage technique 74,6 de ses employés, soit 29,6 pour les entreprises individuelles, 90,1 pour les sociétés (S.A et Sarl), et 278 pour les entreprises franches. Ce résultat montre que le moindre choc sur la production , ou encore une variation supposée sur la production anticipée ont un impact plus important sur l'emploi. L'emploi total perdu au niveau de l'ensemble du régime franc est estimé à 81 500.
Récession
Durant le premier semestre 2002, 81,3% des entreprises touchées par l'enquête ont rencontré une difficulté d'approvisionnement en matières premières non énergétiques. Les industries localisées hors de la province d'Antananarivo étaient concernées par cette problématique même si cela s'est présenté à un degré moindre. Cette difficulté pouvait dépendre aussi bien de l'acheminement que de la production des fournisseurs. À l'image du recul de l'emploi, la récession de l'activité dans le secteur secondaire durant le 1er semestre 2002 (par rapport à la période équivalente une année plus tôt) s'apprécie par le constat de baisse de la production ou des chiffres d'affaires. Cette baisse est attestée par un solde d'opinion de 83,9% pour la production et par 85,6% pour les chiffres d'affaires.
Le marasme économique découlant de la crise politique a engendré un problème d'écoulement des produits auprès de 87,2% des industries localisées dans la province d'Antananarivo, et 88,5% des manufactures implantées dans la province de Toamasina ou Mahajanga.
Pour 37 % des entrepreneurs, la morosité persiste car le niveau d'activité d'avant la crise ne sera atteint que dans 12 mois au moins.
Crédits inaccessibles
Au sortir de la crise, 62,6% des entreprises touchées par l'enquête ont déclaré avoir eu besoin d'un financement pour redémarrer leurs activités. Cependant, le montant moyen du besoin financier immédiat n'est pas le même: Il est estimé à 130 millions Fmg pour une entrepprise individuelle, à 860,6 millions Fmg pour les sociétés, et surtout à 1.130 millions Fmg pour une entreprise franche. Le besoin financier total dans l'immédiat du secteur franc est donc évalué à 174 milliards Fmg. Dans ces conditions, les entreprises ont été amenées à effectuer une demande de financement auprès des établissements financiers (banques et organismes spécialisés) afin d'avoir un crédit pour des besoins divers au sortir de la crise. La demande formulée s'est dans la majorité des cas, soldée par un rejet. Tel est l'affirmation de 65,1% des industriels l'ayant effectuée. Les causes de refus les plus citées sont, le manque de garantie et le fait que la branche d'activité de l'entreprise qui demande le crédit ne fait pas partie des secteurs qui bénéficient du plan de soutien négocié pour soutenir l'économie malgache.
Les mesures politiques de relance, les plus attendues par les industriels sont celles qui se présentent sous forme d'allégement fiscal et de réforme de la procédure administrative. L'étalement du paiement des impôts, la réduction des impôts comme le droit d'accises, l'Ibs, la réduction de la Tva, sont respectivement considérés comme "très utiles" (par ordre croissant) par les dirigeants d'entreprises enquêtées.
La réduction des taux d'intérêt à l'emprunt, qui a pour but de relancer le crédit à la consommation, est très utile selon l'avis de 48,3% des industriels. Par contre, la campagne de promotion marketing à l'extérieur n'est jugée très utile que par les dirigeants des entreprises essentiellement exportatrices. Cet intérêt relatif pour la conquête des marchés extérieurs indique le caractère un peu introverti du secteur industriel malgache.
Verdict de la chambre administrative sur l'adjudication de Telma à Distacom
Le verdict de la Chambre administrative sur les différends ayant opposé France Télécom à
l'Etat malgache sur l'adjudication provisoire de Telma à privatiser au consortium Distacom a soulevé une vague de commentaires parfois passionnés. Pour mettre les choses au clair et afin que tout le monde ait le même niveau de connaissances sur ce dossier, le Comité de privatisation (CP) publie aujourd'hui sous forme de communiqué payant, deux explications détaillées et précises sur le dépouillement des offres et la passation de marchés publics dans le cadre du processus de privatisation.
A ne pas oublier aussi que Madagascar est encore sous programme d'ajustement structurel dont les difficultés économiques ont empiré avec la crise post-électorale durant le premier semestre 2002. Autant dire qu'elle a plus que jamais besoin des appuis financiers des bailleurs de fonds pour lesquels la poursuite du désengagement de l'Etat constitue un précieux indice sur la volonté du pouvoir à adhérer à l'économie de marché à s'insérer à la mondialisation. C'est dans ce sens qu'on devra interpréter le verdict de la Chambre administrative.
Coi - Bilan du dernier conseil
Le conseil des ministres de la COI qui s'est réuni les 12 et 13 février aux Seychelles a retenu au titre des projets à financer sur le 9ème FED :
1) Projet météorologique, AMESD ;
2) Surveillance, contrôle et suivi des pélagiques migrateurs ;
3) Marquage des thons de l'océan Indien ;
4) Gestion durable des ressources côtières
et décide d'apporter un soutien financier à l'Association Université de l'Océan Indien, suivant la clé de répartition retenue pour la participation des pays au budget de fonctionnement de la COI.
Il a également donné son accord à la signature de Conventions entre la COI et l'Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) et entre la COI et l'Institut des Nations-Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR).
Concernant le Festival culturel tournant, le Conseil a renouvelé sa volonté de voir se tenir la prochaine édition, après celle de Maurice en 2003, à Madagascar, suivie par les Comores et les autres pays.
Il a confirmé la nécessité de mettre en place une organisation touristique des Iles de l'océan Indien (OTIOI) dont le siège serait basé à Madagascar et la présidence assurée par les Seychelles.
Le Plan régional de lutte contre les déversements des hydrocarbures sera approuvé d'ici au 15 mars.
Le Conseil a aussi adopté le lancement d'une étude relative à la conservation des écosystèmes et des ressources côtières et marines, un projet de coopération régionale pour la sécurité aérienne, une coopération en matière de formations médicales spécialisées, d'une autre dans le domaine de l'épidémiologie animale.
Le troisième Sommet des chefs d'Etats ou de gouvernement sera organisé cette année aux Comores. Un Conseil des Ministres extraordinaire sera organisé à cet effet dans les prochains mois.
Concernant la Commémoration du 20e anniversaire de la COI, il a été décidé de la publication d'un Livre-bilan de la COI, de l'émission d'un timbre commémoratif et de l'organisation d'une " Journée COI " dans chacun des pays membres au cours de l'année à venir.
Le Conseil a voté le budget de la COI qui s'élève à 11 194 348 roupies mauriciennes (373 145 euros ou 2,5 milliards Fmg).
Le Conseil s'inquiète de la recommandation de la médiation de l'OMC concernant les conserves de thons en provenance des Philippines et de la Thaïlande. Il appelle l'Union européenne à veiller à ce que soient préservés les acquis des Etats ACP, notamment pour ce qui est du thon en boîte des pays de la COI.
Commune Urbaine d'Antananarivo
Deux ponts sur les six prévus dans le fokontany d'Ankazoto Anosimahavelona à Anosizato ont été réceptionnés hier, et les 4 autres seront effectués vers la fin du mois de février. Le Pds de la Cua, Patrick Ramiaramanana était présent sur les lieux pour voir de visu les réalisations, et écouter les desiderata de la population.
Ces infrastructures ont été réalisées pour les piétons, et on a recensé plus de 8000 habitants dans la contrée. Le Pds a promis de suivre les doléances de la population pour la mise en place d'une politique d'électrification, des bornes fontaines et des pistes secondaires.
Les populations d'Anosizato sont constituées de briquetiers, de tuiliers et d'agriculteurs.
L'ancien chef de l'état-major général ecroué - L'accusation évoque une tentative de coup d'état
Le général Bruno Rajaonson, ancien chef de l'état-major général désigné par l'amiral pour succéder au Gl Ismael Mounibou comme patron de l'armée, a été ecroué hier dans le cadre de l'affaire Liva Ramahazomanana. Selon des sources judiciaires, c'est la première fois dans le cadre des affaires
"Evènements 2002" que l'accusation évoque la qualification de tentative de coup d'Etat, ce qui aggrave les présomptions d'atteinte à la sureté de l'Etat. L'affaire d'Ampahibe aura été considérée comme un début d'exécution. "L'intention de changer ou detruire le gouvernement était là". La semaine dernière, des simples soldats en civil avaient été arrêtés par les sentinelles du camp d'Ampahibe qui abrite le ministère de la defense nationale. Ils avaient été porteurs de grenades et auraient admis, lors de l'enquête sommaire, avoir été commandités par "une politicienne de renom" pour faire sauter le dépôt d'armes ou y entrer par effection. Mme Liva Ramahazomanana a été arrêtée à Ambohijatovo le lendemain pour incitation illégale à manifester. La perquisition opérée à son domicile aurait conduit aux arrestations du Gl Bruno Rajaonson, du colonel Harijaona et d'autres militaires. Leur audition tenue hier au palais de justice, Anosy, a conduit à leur placement sous mandat de dépôt. Selon les sources, l'ancien patron de l'armée qui avait un moment servi à
Ambohitsorohitra, devrait répondre de la "complicité de fournitures de moyens" et Liva Ramahazomanana de la "complicité d'instigation", entre autres. Ils seront prochainement déférés devant le juge d'instruction pour l'enquête au fond. Pendant les mois de braise du conflit postélectoral, le gl Bruno Rajaonson avait été désigné par l'amiral comme chef de l'état-major général de l'armée, succédant au gl Mounibou Ismael, démissionnaire. À la tête d'une troïka de généraux, il avait fait la une des journaux en interpellant vigoureusement l'amiral et Marc Ravalomanana, alors candidats. L'opinion avait pensé que devenu chef de l'Etat, Marc Ravalomanana avait passé l'éponge. Le Gl Zafitsiarendrika Olav, membre de la
troika, était nommé responsable de la Cgedis, Commissariat général au développement integré du sud et le Gl Rajaonson a travaillé à Ambohitsorohitra, jusqu'à son arrestation. Aucun réaction n'est pour l'instant enregistrée dans les rangs de la Grande muette.:
Pour couper court à trop d'insidieuses questions...
Depuis quelques semaines des rumeurs, fantasmes et interrogations divers circulent concernant Madaswiss, EMA Invest et ses membres. Voilà qui est parfaitement chimérique puisque ses animateurs ont délibérément opté pour une transparence maximale: son but, l'identité de ses membres, leur contact personnel, leur CV et toutes les activités du groupe sont publiques. Pour s'en convaincre, voici les réponses de Madaswiss aux "FAQ" (Frequently Asked Questions) relevées récemment...
Comment est né MADASWISS ?
Au départ, les membres fondateurs de MADASWISS, comme 80% des citoyens et amis de Madagascar, se sont engagés pour soutenir le choix démocratique du peuple malgache lors des dernières élections présidentielles. De leur rencontre, qui s'est faite lors de la première conférence de presse internationale organisée à Genève autour du mandataire officiel de Marc Ravalomanana en Europe, est née une collaboration qui a conduit au lancement d'un mouvement de sollicitations des autorités publiques et institutionnelles pour "la reconnaissance et la consolidation du pouvoir en émergence voulu par la majorité des Malgaches".
Durant cette crise, ce groupe d'amis a réuni ses compétences et ses réseaux pour créer ce qui allait devenir une plate forme de promotion internationale de Madagascar. Nous nous sommes appuyés sur des propositions, transmises au nouveau Président de Madagascar, avancées par Dominique Flaux et Louis France Tsialiva, d'une première "task force" d'appui aux porteurs de projets et de mise en relation avec des investisseurs privés, institutionnels ou publics.
Notre convergence d'analyse et de conceptions du développement et de la coopération pour les pays en émergence nous a amené à confirmer notre collaboration et à formaliser notre structure de travail : MADASWISS.
Madaswiss est-il inféodé au président Marc Ravalomanana ?
Non. Nous sommes simplement convaincus de la sincérité et de la détermination du président Ravalomanana en faveur du développement rapide et durable de son pays.
Il y a dans Madaswiss un seul membre du TIM. Les autres, s'ils peuvent être, dans leur pays de résidence, des militants convaincus d'un autre rapport avec les Nations du Sud, sont tous extérieurs et indépendants de tout parti politique malgache.
Si, à divers égards, nous pensons que Marc Ravalomanana est en volonté et en situation de remplir ses engagements, nous sommes tous persuadés que la réussite de cette gigantesque entreprise dépend surtout de la capacité du pays à libérer ses talents et à concrétiser des projets. Elle dépend de la force de travail et de l'imagination de chacun.
Nous souhaitons apporter notre pierre à l'édifice et nous restons ouverts à tous les gens de bonne volonté, sans esprit de clan.
Il y aurait une inimitié entre Madaswiss et le Premier ministre ?
Cette rumeur vient de l'époque où plusieurs membres de Madaswiss ont contribué à la tenue de la conférence de Dakar 1 et ont milité ensuite pour un gouvernement dit "de réconciliation nationale". Toutes les sorties de crise connaissent ce type de débat qui interroge fatalement toutes les éventualités y compris la pertinence des positionnements et l'opportunité des personnes. Même à l'intérieur de notre groupe nous n'étions pas tous d'accords.
Mais le Président a choisi et l'histoire a tranché. Jacques Sylla a su mener le pouvoir à la victoire et le gouvernement à la consolidation de sa reconnaissance.
Il faut maintenant passer à autre chose et tirer à la même corde. D'ailleurs, tous reconnaissent en Jacques Sylla un Premier ministre qui remplit parfaitement son rôle et sa fonction avec l'autorité et la conciliation qu'il se doit d'exercer.
Que fait Mamy Andriamasomanana dans cette organisation suisse ?
Comme beaucoup d'organisations basées à Genève, Madaswiss a une vocation et une composition internationales.
Mamy, qui entretient des relations singulières avec le président Ravalomanana, s'est trouvé, l'an passé, conduit à s'impliquer pour Madagascar.
De la part d'un Malgache, sa façon d'agir est souvent étonnante, son excès d'aisance est parfois déroutant mais sa personnalité ne laisse jamais indifférent.
Il est directeur de cabinet d'une collectivité locale française dont le budget équivaut à celui de l'Etat malgache, il dispose d'un carnet d'adresses de décideurs français qui va au-delà de son seul camp politique et il sait "naviguer" dans l'administration de l'Union européenne. Il nous apporte son expertise dans le "public management" et nous lui apportons une culture suisse plus orientée sur le privé et la finance internationale.
Nous partageons la même approche du montage et du financement de projets ainsi que la même vision du développement de Madagascar.
Le courant passe bien et nous avons plaisir à travailler ensemble.
Les membres de Madaswiss veulent ils gagner de l'argent ?
Oui, naturellement. Ceci dit, nous avons tous déjà une activité professionnelle plutôt remplie. Aucun d'entre nous, financièrement, n'a un besoin vital de Madaswiss.
Nous nous proposons d'intercéder et de concourir pour des entreprises ou des collectivités malgaches pour le développement, la certification et le financement de leur projet. Nous pouvons également leur trouver des partenaires à l'étranger. Dans ce cas, la collaboration prend la forme d'un mandat, rémunéré uniquement au "success fee". Ainsi, nous travaillons déjà pour la Sirama, la Secren ou pour des projets plus modestes.
Le service peut prendre le chemin inverse lorsqu'un investisseur souhaite trouver sur Madagascar un partenaire ou un projet dans un secteur particulier. C'est le cas en ce moment pour des investisseurs allemands qui s'intéressent aux secteurs de l'énergie, de l'eau et de l'agriculture comme pour des groupes français qui se penchent sur les gros ouvrages et les problématiques d'assainissement.
Par ailleurs nous avons, à l'instar de ce qui a été fait autour d'EMA INVEST, en préparation différents formats de "match making" et de symposium pour permettre aux acteurs de vie publique et aux opérateurs économiques de Madagascar de créer des connexions avec des collectivités décentralisées, des institutions publiques ou des bailleurs privées par le truchement de diverses opportunités que les fonds d'aides facilitent.
Madaswiss gère également des dossiers à but non lucratif. Par exemple, nous sommes en train de mettre sur pied des programmes de formation de cadres administratifs pour collectivités locales en collaboration avec le CNFPT et
l'UNOPS.
Quel rapports entre EMA Invest, Madaswiss et Madagascar Invest ?
EMA Invest est une fondation de droit suisse destinée à promouvoir les investissements sur l'ensemble des pays émergents. Pour cela, elle travaille régulièrement avec des organisations qui poursuivent le même but sur un pays en particulier: EcoVN pour le Vietnam, ACG pour le Sénégal, Congolia pour la RDC ou Madaswiss pour Madagascar. Madagascar Invest représente donc à la fois EMA Invest et Madaswiss, sur place, à Madagascar.
Pourquoi avoir choisi France Louis Tsialiva comme représentant à Madagascar ?
En réalité, c'est l'inverse: c'est lui qui nous a choisis, car il est le premier initiateur de Madaswiss. Tous nous lui reconnaissons des aptitudes essentielles à la réussite de notre démarche : des compétences en développement et en marketing, une connaissance fine du terrain malgache et surtout des qualités humaines exceptionnelles.
Pour Madaswiss
Dominique Flaux, président
dflaux@madaswiss.ch
Président du SAMU Social International, Xavier Emmanuelli est à nouveau dans nos murs
Arrivé lundi dans la nuit, l'ancien secrétaire d'Etat français à l'aide humanitaire d'urgence et co-fondateur de Médecins sans frontières vient relancer son projet de créer, à Antananarivo, une antenne du SAMU Social International.
Sa première visite d'octobre 2000 dans le même but n'avait pas pu être suivie de la concrétisation attendue et espérée en raison de la crise survenue fin 2001.
Le SAMU social est à l'âme, à la détresse humaine ce que le SAMU tout court - Service d'aide médicale d'urgence - est au corps, à la maladie et aux accidents de santé qui surviennent de façon permanente et quotidienne dans les grandes villes.
Il s'agit d'organiser un service d'urgence, de secours immédiats, contre l'exclusion urbaine sous toutes ses formes, partout où la pauvreté morale, sociale existe.
Le département santé du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France est associé à ce projet dont l'étude se fait en collaboration avec les responsables de la commune urbaine d'Antananarivo. Maire à l'époque du premier séjour de Xavier Emmanuelli à Antananarivo, le président Marc Ravalomanana s'était montré favorable à l'existence d'un SAMU social dans la capitale et y avait apporté tout son soutien.
Chef spirituel des ismaéliens
Chef spirituel des ismaléliens du monde entier, l'Aga Khan, actuellement à Nairobi (Kenya), pourrait effectuer une visite privée à Madagascar à partir de vendredi, à l'invitation de la communauté de ses nombreux fidèles à Madagascar. Ces derniers s'activent d'ailleurs, sur le site de
"Galaxy", à Andraharo, à le recevoir dignement.
Cette visite, qui n'est pas officiellement confirmée de source officielle ou proche de la communauté ismaélienne mais qui est donnée pour presque sûre, revêt aussi un caractère important pour le pays, en raison des actions économiques et sociales considérables que la Fondation Aga Khan pour le développement entreprend dans les pays où ses membres sont installés et vivent généralement en très bonne entente avec la population.
Coopération sino-malgache
Des dons de médicaments et équipements sanitaires ont été offerts par le gouvernement de la République populaire de Chine aux 4 Centres hospitaliers de district II de Mahitsy, Sambava, Vatomandry et Ambovombe, dans le cadre de la visite officielle de la délégation chinoise conduite par le vice-ministre chargé des finances Xiao Jie et le vice-ministre chargé de la santé Wang Longde à Madagascar.
La remise officielle de ces dons s'est déroulée hier dans les locaux de la Pharmacie centrale à Tsaralalàna, composés de 35 colis de médicaments traditionnels et occidentaux pour le traitement du paludisme, du traumatisme, du rhumatisme, ainsi que des antibiotiques, et des appareils sanitaires tels que l'échographie, l'aspirateur, l'electrocardiogramme, des appareils pour l'anesthésie, la gynécologie et l'opération chirurgicale. D'une valeur de 500.000 Yuans Remibi soit 420 millions Fmg, ces actions visent à renforcer la coopération sanitaire entre les deux pays, notamment la mise en place et l'envoi des médecins chinois depuis 40 ans en Afrique, dont Madagascar a bénéficié. La 14e équipe de médecins chinois, plus de 300 répartis dans les 4 ChdII sus-cités, est à pied d'œuvre, malgré la crise qu'a traversée le pays durant l'année 2002. Et les relations entre Madagascar et la Chine devront s'étendre aussi sur d'autres projets, selon les explications du ministre de la santé le Pr Andry Rasamindrakotroka, axés sur la promotion de la santé maternelle et infantile, la malnutrition, le renforcement de la lutte contre les maladies contagieuses et non-contagieuses. Il a insisté sur la mise au norme et la qualité de service, l'amélioration de la compétence du personnel médical et des infrastructures sanitaires en facilitant l'accès des usagers aux soins.
A l'issue de la rencontre entre le ministre Andry Rasamindrakotroka et le vice-ministre Wang Longde ont été également discutées la normalisation de l'Ofafa, la réhabilitation des centres hospitaliers de district dont celui de Mahitsy prochainement. L'acupuncture figurerait au programme de la faculté de médecine à partir de l'année prochaine. Ce fut une occasion pour le vice-ministre d'annoncer que le ministre de la santé sera invité pour une visite officielle en République populaire de Chine.
Me Francisque Ravony a terminé sa course
Le corps de l'ancien Premier ministre Francisque Ravony a été incinéré, mardi dernier, à 15 km de Vohipeno, face à l'océan Indien, dans la stricte intimité de sa famille et de son terroir natal. Rapportée comme une de ses "dernières volontés et qui ont été couchées par écrit", l'incinération a duré près de six heures, de 15 heures quinze à plus de 21 heures et a nécessité près d'une tonne de bois de pin, selon le correspondant de la radio nationale. Le site choisi aura été
Ambinany, à l'estuaire du fleuve Matitànana qui traverse la capitale antemoro avant de se jeter dans la mer. Me Ravony qui appréciait beaucoup les lieux pour ses promenades y avait fait construire un petit bungalow de trois pièces. Ses cendres seront placées dans le tombeau ancestral qu'il avait fait construire près de la villa Zafindraharo, Vohimiadana, Vohipeno. La population des villages s'est massée tout au long des 46 km de la Rn 12 depuis l'aéroport de Manakara jusqu'à
Vohipeno. Le cortège s'est directement rendu à Ambinany, sans passer par la résidence qu'il avait construite à la mesure de sa personnalité. Sa femme Honorine et sa fille Astrid ont assisté aux funérailles d'Ambinany, entourées par les "Ampanjaka" et les notables traditionnels. Les sous-préfets de Vohipeno et de Manakara ainsi que des officiers de l'armée, de la gendarmerie et de la police nationale ont représenté l'autorité de la République. Comme doyen, le député Marson Evariste a été à la tête de la délégation des élus, maires, députés ou sénateurs. :
Presse
Nos courageuses consoeurs Fanjanarivo Symonette et Léa Ratsiazo, ainsi que le nouveau rédacteur en chef de "Madagascar Tribune", Randriakoto Anselme William "Raw", poursuivent leur témaire aventure d'un deuxième hebdomadaire consacré (presque) exclusivement à l'économie.
Chaque jeudi, au format des "news magazine", "Mada Journal L'économie" livre son lot d'informations surtout sectorielles et de renseignements pratiques.
Si l'impression couleur gagnerait à être améliorée, en revanche la mise en page surprend par son caractère pour le moins original.
Le dernier numéro - n° 13 daté du jeudi 13 février - traite du secteur minier qui fait la "une", des médicaments, de la coopération japonaise, de carburants et de hausse propable du pétrole, du financement du monde rural, des cours des matières premières etc, et de quelques incursions dans le monde culturel et féminin, avec un portrait de "Wanda", ambassadeur des Etats-Unis, que l'on découvre passionnée de nature.
Un phare dans la lutte contre le sida
Le 8 mars prochain, Toamasina se revèlera comme le porte-flambeau de l'action humanitaire et de l'engagement présidentiel dans la lutte contre le Sida. Cette année, la journée mondiale de la femme sera célébrée au niveau national, dans la capitale betsimisaraka et pourrait être marquée par l'inauguration du bureau de coordination provinciale de la lutte contre le Sida, dont le grand bâtiment flambant neuf jouxte le palais de justice. "C'est le symbole de notre engagement aux côtés du président de la République" explique Mme Mamialisoa Razanamaro, commissaire générale chargée des relations publiques et du développement socio-culturel. Sur les 200.000 habitants de la commune urbaine de Toamasina, 26.000 de 14 à 23 ans, font commerce de leurs charmes, selon un rapport d'enquête de l'Unicef. En termes de prévalence de la maladie du Vih, l'île Sainte-Marie figure en deuxième position après Morondava (Toliara) et Soanierana-Ivongo en troisième. "Cette bourgade est au carrefour de voies d'eau qui la relient à Sainte-Marie ou aux îles Comores, via Mandritsara". Depuis la déclaration présidentielle du 3 décembre qui signe l'engagement personnel du chef de l'Etat dans la lutte contre le Sida, 15 associations se sont formées autour du Fivemito -"Fikambanan'ny vehivavy miavo-tena de Toamasina" ou Association des femmes "qui veulent s'en sortir". Trad.libre- que la délégation spéciale aide à essaimer à travers les 18 fivondronana de la province comme vivier de personnes ressources. Mamialisoa Razanamaro rapporte des premières actions de formation de formatrices. L'association des femmes intellectuelles de Toamasina initie des cours de pâtisserie avec divers appuis dont américain, le Japon soutient des formations en coupe et couture en partenariat avec la Chambre des métiers, la délégation spéciale intervient en matière d'équipement.
La journée nationale de la femme sera célébrée sous le thème de la solidarité des générations et des genres. "La Femme est inséparable de l'Enfant, l'Homme sera naturellement à ses côtés, et un jour, elle fera partie du troisième âge, la classe des "raiamandreny". Et dans la culture malgache, le troisième âge ne fait pas partie des laissés pour compte. "Dans le projet national de dévéloppement rapide, tout le monde doit s'épauler et chacun être épaulé, surtout les plus fragiles. Toamasina n'oublie pas les siens". La commissaire générale rapporte les actions menées au profit des léproseries et des victimes de la maladie de Hansen ou des handicapés qui comptent 20 associations réparties dans toute la province.
VANF
Y aller ou s'en aller Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
Saluons au passage la visite symbolique de Marc Ravalomanana à
Ambohimanga. On n'en attendait pas moins d'un Président de la République merina. Si le Rova d'Antananarivo avait eu droit à la même attention délicate, la tragédie du 6 novembre 1995 n?aurait sans doute jamais eu lieu. Il n'est pas encore trop tard pour les Rova un peu
méconnus d'Ambohidratrimo, d'Ilafy, d'Antsahadinta et d'ailleurs. Comme pourrait annoter un enseignant sur un bulletin scolaire : " Peut mieux faire ".
La visite de Marc Ravalomanana à Ambohimanga court-circuite la division gouvernementale du travail. L'attention directe du Président de la République enjambe le ministère de tutelle ainsi que la Primature. Dans l'échafaudage constitutionnel qui est le nôtre, on savait le Président de la République beaucoup super-ministre des affaires étrangères. Désormais, il va donc falloir s'habituer à le voir endosser également la tunique de super-ministre de la Culture.
Alors que la politique générale de l'État et le programme de
gouvernement semblent obnubilés par les questions économiques, il est pour le moins rassurant, aux yeux de ceux qui sont convaincus que le développement humain passe essentiellement par la Culture, que le Président de la République lui-même considère suffisamment importante la ruine du Rova d'Ambohimanga pour mériter un geste politique.
À Ambohimanga, il n'y a pas que ce mur de soutènement qui tombe en ruine. Les planches pourries, au pied de la passerelle qui mène depuis les tombes royales au palais " Filaminana ", laissent voir un vilain béton dont on se demande ce qu'il vient faire là dans un ensemble architectural censé illustrer une évolution syncrétique entre 1740 et 1870. Certes, et comme en eut honte le fonctionnaire colonial qui se cachait derrière le pseudonyme de Jean Carol, les tombes royales avaient été pillées par les Français lors du transfert des dépouilles royales vers Antananarivo en 1897. Reste que le trou qui bée sur les entrailles des tombes royales mérite sans doute un deuxième regard avant qu'on se contente simplement de colmater la brèche en confiant les travaux à une entreprise de construction qui n'a d'états d'âme que le cahier des charges.
Pour la ministre de tutelle, loin de nos termes de référence
historique, la question tient en une simple, bête mais cruelle alternative : y aller déjà ou s'en aller pour de bon.
NOSINTSIKA
talata 18 febroary 03
JUSTICE
ET DEVELOPPEMENT : ci-après
un article de MIDI de ce jour pages jaunes Economie , écrit par
M. Edmond Rakotomalala .
Explication préalable du contexte : les Magistrats Malgaches
membres du Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) ont exprimé
en janvier dernier le refus de se soumettre à la déclaration
de patrimoine demandée par l'Etat . Ils ont eu gain de cause
pratiquement car la semaine dernière , la Chambre
Administrative a suspendu (mais non annulé) l' effectivité de la
déclaration de patrimoine .
Justice et
développement : les bailleurs de fonds pour la déclaration de
patrimoine des Magistrats à Madagascar
"Si quelqu'un est capable de m 'aider à rédiger un message
expliquant à la Banque Mondiale pourquoi les magistrats
malgaches refusent la transparence en n'acceptant pas l'obligation
de déclaration de patrimoine , qu'il vienne me voir " .
Les propos sont du Directeur des Opérations de la Banque Mondiale
et l'Océan Indien ( Hafez Ghanem ) , lors d'un point de presse
donné hier à la Représentation résidente de cette institution
financière à Anosy . Un point de presse qui a vu la présence
des rois principaux bailleurs de fonds multilatéraux de
Madagascar : l'Union Européenne , la Banque Mondiale et le FMI .
Les messages de ces bailleurs de fonds est clair : la bonne
gouvernance est la condition sine qua non du développement du
pays . Parmi les conditions de cette bonne gouvernance figure une
justice transparente et surtout non corrompue .
Hafez Ghanem (Banque Mondiale) , Pierre Protar (Union Européenne)
Gregory Dahl (Fonds Monétaire International) parlaient hier le même
langage : celui de la nécessité impérieuse pour Madagascar de
prendre rapidement les dispositions qui s'imposent pour
l'instauration d'une bonne gouvernance . "La bonne
gouvernance est une appellation générale englobant un certain
nombre de préceptes comme la séparation des pouvoirs , les
libertés démocratiques , la liberté de la presse , le contrôle
budgétaire , la lutte contre la corruption et le bon
fonctionnement de la justice " explique Hafez Ghanem en
insistant sur le fait qu'en matière d'aide publique au développement
octroyée par les bailleurs de fonds , la notion de bonne
gouvernance est un principe fondamental .
GRAND
PROBLEME :
L'exigence d'une déclaration de patrimoine n'est pas
seulement dictée par une raison de principe car en fait, il y a
dans ce concept des impératifs d'ordre purement économique .
Madagascar veut un développement rapide , lequel doit passer par
le développement du secteur privé ; or l'absence d'une justice
transparente peut bloquer la relance du secteur privé . "Un
de ces facteurs qui bloquent l'arrivée des investisseurs étrangers
à Madagascar est le mauvais fonctionnement de la justice . Ces
investisseurs étrangers se posent tout simplement la question de
savoir pourquoi les magistrats malagaches refusent la transparence
de la justice ." , selon toujours Hafez GHanem . Pour sa part
, l'Ambassadeur et Délégué de la Commission Européenne à
Madagascar , Pierre Protar , de révéler que , d'après une enquête
de Transparency International , le manque de transparence de la
justice est un grand problème à Madagascar . Une position
renforcée par Grégory Dahl du FMI , qui estime par ailleurs ,
qu'il existe à Madagascar un indice qui indique que des efforts
sont menés pour la mise en place de la transparence . Le pouvoir
exécutif commence à jouer le jeu de la transparence . "Les
autres institutions comme le pouvoir judiciaire doivent suivre et
il y a encore beaucoup de choses à faire " selon les
bailleurs de fonds qui sont "prêts à accompagner Madagascar
dans les efforts de lutte contre la pauvreté " . "Les
Malgaches ont mis la barre très haut en matière d'efforts pour
la lutte contre la corruption ; l'objectif est louable et nous
pouvons accompagner ce pays pour sa concrétisation" . Bref ,
une dynamique se crée pour atteindre les nobles objectofs de développement
rapide .
BLOCAGE :
un élan qui pourrait être freiné par cette réticence des
Magistrats à accepter l'obligation de déclaration de patrimoine
. En effet , à entendre les représentants de la Banque Mondiale
, de l' UE et du FMI , ce problème de la justice peut constituer
un facteur de blocage de la mise en oeuvre d'un certain nombre de
projets de développement . Ce sera dommage pour le pays car la
justice est un des secteurs qui bénéficie de l'appui des
bailleurs de fonds . Autrement dit, l'attitude actuelle des
Magistrats malagaches peut faire perdre au pays des millions de
dollars . Pourtant , nombre de ces hommes de loi estiment qu'ils
ont un rôle à jouer dans le développement économique .
(fin de l'article)
COMMUNIQUE OFFICIEL
TIAKO-I-MADAGASIKARA France
Tiako-i-Madagasikara France ( TIM France ) vous fait part de l'élection de son nouveau Président
ainsi la constitution du bureau lors d'une assemblée générale qui s'est tenue à Paris, le samedi 8 février 2003.
COMPOSITION :
PRESIDENT : Mr.Fanantenandrainy RATSIMBAZAFY
VICE-PRESIDENT : Mr.Naivolala RAKOTOASITERA
SECRETAIRE : Mme Joséphine RAMODIHARILAFY
SECRETAIRE ADJOINTE : Mme Raymonde RAKOTOARISON
TRESORIERE : Mme.Mariette RAZANAMALALA-VIAL
TRESORIERE ADJOINTE : Mme Patricia ANDRIANAVALONA
Ndretsa RALISON
Responsable Image et Communication TIM France
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