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Communique sur MadaVôvö
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1-
Liste des membres du nouveau gouvernement
(Nosintsika)
2-
Tantely Andrianarivo à Paris
- Un « drôle » d’accueil ! ( La Gazette
de la Grande Ile )
3-
12 ministres remerciés dont un proche du Président ! Au moins, 4 Tim quittent Mahazoarivo
(Midi Mada)
4.
Vaovao an-tsira (Nosintsika)
5-
No Comment.... No Comment...
6-
JACQUES SYLLA COMPACTE ET RAJEUNIT SON GOUVERNEMENT POUR PLUS
"D'EFFICACITÉ" (Express de Mada)
7- Rémaniement du Gouvernement
12 ministres limogés !
(Tribune de Mada)
06 janvier 2004
Liste des membres du nouveau gouvernement : 05/01/04
- Premier Ministre : Jacques Sylla
- Vice-Premier ministre chargé du Transport, des Travaux publics et
de l'aménagement du territoire : Zazah Ramandimbiarison
- Ministre des Finances et du Budget : Radavidson Andriamparany
- Ministre des Affaires étrangères : Ranjeva Marcel
- Ministre de l'Industrialisation : Mejamirado Razafimihary
- Ministre de l'Energie et des mines : Rabarison Jacquis
- Ministre de l'Environnement : Rabotoarison Charles Sylvain
- Ministre de la Fonction publique et des lois sociales : Ranjivason
Théodore
- Ministre du Tourisme et de la Culture : Rabenirina Jean Jacques
- Ministre de l'Education, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique : Hajanirina Razafinjatovo
- Ministre de la Santé : Rasamindrakotroka Andry
Nouveaux membres :
- Ministre de la défense : Général Petera Behajaina
- Ministre de l'Intérieur : Soja André
- Ministre de la Justice : Ratsiharivala Henriette
- Ministre des Postes et des Télécommunications : Mahazaka Clermond
- Ministre de l'agriculture, de l'Elevage et de la Pêche : Andriarimanana Harrison
- Ministre des sports et de la Jeunesse : Randrianjatovo Henri François
- Secrétaire d'Etat chargé de la Décentralisation : Eniavosoa
- Secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique : Razakanirina
Lucien Victor
GVT Sylla 2004 lundi 5 janvier 2004
HEADLINE : MADAGASCAR :MINISTRIES REDUCED BY THREE, NINE MINISTERS OUT OF
19 NEW - PREMIER BODY :
(Journalist reporting live from Prime Minister's Office in the capital) Some
members of the government were replaced today as announced by a decree which
has just been read by the permanent secretary in the Office of the Prime
Minister. Meanwhile, here are some explanations by the communications officer in the Office of the Prime
Minister.
(Communications officer) Our journalists have just been informed about the
new cabinet line-up. Even though the journalists who are present here wish
to know more about the reshuffle, we do not have enough time left. However,
the prime minister (Jacques Sylla) wishes to address a few words to the
journalists. (Passage omitted : journalist's brief comment)
(Sylla) (Passage omitted : greetings and New Year wishes). We have all heard
that a few ministers have been replaced. I wish to stress that it was not a
government reshuffle, it was a ministerial reshuffle. Indeed because the prime minister remains the same, the government is not a new one, only a few
members have been replaced. (Passage omitted : thanks to ministers retained
and those replaced).
The main reason behind the present ministerial reshuffle - not government reshuffle - is performance, better performance.
The second reason is linked to interdependency between all state institutions, which requires a holistic approach that we wish to implement.
(Passage omitted : further explanations)
The last reason is linked to our country's developing status. This calls for
austerity measures.
In the light of the above three reasons, the number of ministries therefore
have been decreased greatly. Instead of the previous 22 ministries, we now
have 17 ministries and two secretaries of state. Some ministries - many of
them in fact - have also been merged with others. (Passage omitted : further
explanations)
Another thing emerging from the decree announced by the permanent secretary
in the Office of the Prime Minister is that renewal is effective. Indeed out
of the 19 ministers (including two secretaries of state) that are now part
of the government, 13 are either new cabinet members or immediate former ministers reappointed to other ministries : 13 out of 19. Regarding the
number of new cabinet ministers, they are nine : nine out of 19. This shows
that it was a major reshuffle.
(Passage omitted : current average age of government members lower : thanks
and greetings : pledge to engage in rapid, sustainable development)
Source : Malagasy National Radio, Antananarivo, in Malagasy 1345 gmt 5 Jan
04) BBC Monitoring
JOURNAL-CODE : WBMS
LOAD-DATE : January 5, 2004
Copyright 2004 Financial Times Information All rights reserved Global News
Wire - Europe Intelligence Wire Copyright 2004 BBC Monitoring/BBC BBC Monitoring International Reports
LENGTH : 373 words
HEADLINE : MADAGASCAR CABINET RESHUFFLED BODY :
(Radio reporter) We are reporting live from Mahazoarivo State Palace (prime
minister's office in Antananarivo) a government decree reshuffling the cabinet. The government decree is read by the permanent secretary in the
Office of the Prime Minister :
(Permanent secretary in the Office of the Prime Minister) Here is a government decree replacing some members of the government. (Passage omitted
: legal preambles). The following have been appointed members of the government :
Minister of civil service, labour and social legislation : Mr Jean Theodore
Ranjivason (immediate former minister of higher education)
Minister of national defence : Maj-Gen Peter Behajaina (new)
Minister of interior and administrative reform : Mr Soja (new)
Keeper of the seals and minister of justice : Mme Lala Henriette Ratsiharivala (new)
Minister of health and family planning : Mr Andry Rasamindrakotroka (immediate former health minister)
Minister of population, social protection and leisure : Mr Zafilaza (new)
Minister of culture and tourism : Mr Jean Jacques Rabenirina (immediate former minister of labour and social legislation)
Minister of national education and scientific research : Mr Haja Nirina Razafinjatovo (immediate former minister of posts, telecommunications and
communications)
Minister of telecommunications, posts and communications : Mr Clairmont Gervais Mahazaka (new)
Minister of agriculture, livestock and fisheries : Mr Harison Edmond Randriarimanana (new)
Minister of youth and sports : Mr Henri Francois Victor Randrianjatovo (new)
Secretary of state for decentralization and regional and communal development in the Ministry of Interior and Administrative Reform : Mr
Eniavisoa (phonetic : new)
Secretary of state for public security in the Ministry of Interior and Administrative Reform : Mr Lucien Victor Razakanirina (new)
(Passage omitted : other legal considerations)
Signed by the president of the republic, Marc Ravalomanana, and the prime minister and head of government, Jacques Sylla, in Antananarivo on 5 January
2004.
(Reporter) (Passage omitted : brief comment on above appointments)
Source : Malagasy National Radio, Antananarivo, in Malagasy 1330 gmt 5 Jan
04
La
Gazette de la Grande Ile 06/01/2004
Evénements
: Tantely Andrianarivo à Paris
- Un « drôle » d’accueil !
Alors que Tantely Andrianarivo était encore sur son siège, en première classe du Boeing d’Air France, un remue-ménage plutôt exceptionnel se serait produit dans un coin de l’aéroport international Roissy-Charles de Gaulle où des barons de l’ancien régime, comme Gérard Andriamanevasoa et Malala Zo Raolison se seraient affairés dans le but avoué de récupérer politiquement cette évacuation sanitaire en terre française de l’ex-Premier ministre. Un peu en retrait, certains auraient constaté la présence des Sophie Ratsiraka et Herivelona Ramanantsoa très heureux de prendre en mains le séjour en France de l’ancien chef de gouvernement. Malheureusement pour eux, Tantely Andrianarivo se serait directement engouffré dans l’ambulance qui l’a déjà attendu au pied de l’avion, bien qu’il ait eu connaissance de cette effervescence plutôt hystérique dans le hall de l’aéroport. Bref, il aurait carrément snobé tout ce beau monde qui aurait voulu exploiter à des fins politiques cette arrivée de M. Andrianarivo. En tout cas, des malgaches, présents à Roissy ont été choqués de voir les gesticulations de cette clique ratsirakienne qui, durant le séjour carcéral de Tantely Andrianarivo au pays, n’a pourtant point réagi en sa faveur.
R. M.
Ex-gouverneur Emilson
Remis en liberté 08/01/2004
Après avoir reçu la décision judiciaire ayant statué la confusion en une seule de ces deux condamnations à 3 ans d’emprisonnement ferme chacune, l’ex-gouverneur de la province autonome de Fianarantsoa, Emilson vient de recouvrir sa liberté en exécution de la mesure de grâce récemment décrétée par le président de la République. Néanmoins, il continuera encore à être hospitalisé à Soavinandriana pour traiter son hypertension artérielle.
A la maison centrale d’Antsiranana, aucun condamné n’a pas encore pu bénéficier de cette clémence présidentielle, car les responsables pénitentiaires locaux attendraient encore l’arrivée des textes afférents avant de dresser la liste de ceux à remettre en liberté. En tout cas, il est plutôt curieux de constater que l’application de ce décret d’Ambohitsorohitra tarde à être effective dans certains établissements pénitentiaires du pays, faute d’organisation au niveau du ministère de la Justice. Les condamnés bénéficiaires de cette grâce, encore retenus en prison, pourraient crier au délit de détention arbitraire…
Rolly M.
Midi
Madagascar 06 janvier 2004
GOUVERNEMENT
: 12 ministres remerciés dont un proche du Président !
Au moins, 4 Tim quittent Mahazoarivo
Etre ministre, c'est d'abord être conscient du caractère éphémère du poste en question. C'est certainement avec cet esprit que les 12 ministres remerciés vivent leur situation actuelle. En effet, ils sont12 à ne plus faire partie de l'équipe remaniée de Jacques Sylla. Bien que ce dernier ait déclaré aux journalistes hier à Mahazoarivo que le remplacement ne voulait pas dire incompétence et que l'ancien gouvernement avait réussi dans l'accomplissement de sa mission, le Premier ministre, lui-même, a également nuancé une telle vision en affirmant qu'un remaniement est dicté par la recherche d'une meilleure performance.
Val A.
Plus complexe
Ainsi, il y a ceux dont la non reconduction pourrait surprendre. Comme celle de l'ancien ministre de l'Agriculture, Yvan Randriasandratriniony, un proche du Président
Ravalomanana, un de ses collaborateurs au sein de TIKO. Son "éviction" prouve sans doute que pour le Chef de l'Etat, il n'y a pas de favoritisme, et qu'aucune personnalité n'est intouchable. Dans la foulée, le ministre de la Sécurité publique, Augustin Amady, ancien responsable de la Sécurité de la Commune urbaine d'Antananarivo à l'époque où Marc Ravalomanana était maire de la capitale. Son remplacement a-t-il un lien avec la grandeur de sa tâche au niveau national où l'insécurité se trouve dans un contexte plus complexe ?
Comme sa poche
Puis, suivent deux autres ministres dont la mission avait une importance particulière. Il s'agit de Alice
Rajaonah, désormais ancien Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Jean Seth
Rambeloalijaona, chargé de l'Intérieur et des Réformes administratives. La première, fréquemment sollicitée à faire accélérer le cours des procès relatifs aux
"Evénements 2002", était l'un des membres du gouvernement le plus médiatique à Madagascar, ces derniers mois, en raison de la particularité de sa mission. Le second, quant à lui, a été appelé à organiser les élections dans les normes. C'est quelqu'un qui devait connaître son travail comme sa poche en ayant déjà été ministre de l'Intérieur à l'époque où le président de l'AVI, Norbert Ratsirahonana, était Premier ministre. Pour le cas de l'un comme pour celui de l'autre, les deux départements ont sans doute besoin d'un nouveau souffle, ayant été trop asphyxiés ces derniers temps.
Bonne volonté
Deux autres partants, le Gal Mamizara Jules, ancien ministre de la Défense nationale, et Odette Rahaingosoa, ancien ministre de la Culture. Leur départ devrait réjouir le député bruyant
d'Antsohihy, Jao Jean, qui avait une dent contre ces deux personnalités issues de la région de la Sofia. Indépendamment de ses capacités, le premier semblait avoir un problème de communication. Quant à l'ancienne responsable de la Culture, elle aurait été trop timorée aux yeux de l'opinion, malgré sa bonne volonté. Un autre remplacé, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, René Ndalana, dont l'appréciation de la performance fut l'objet de différents débats, vu les circonstances dans lesquelles le sport malgache se trouvait ces derniers mois. Quant à l'ex-ministre de la Population, Andriampanjava Jacob Félicien, beaucoup d'observateurs estiment qu'il aurait été victime de son extrême discrétion, sinon son total effacement.
D'autres critères
Un départ qui pourrait également étonner plus d'un, celui du ministre de la Fonction Publique, Vola Dieudonné Razafindralambo, qui avait pourtant réussi à rendre applicable le Statut général des fonctionnaires malgré les embûches connues sur ce plan-là. Quant à l'ancien ministre de l'Enseignement secondaire et de l'Education de Base, Dieudonné
Razafindrandriatsimaniry, malgré son "bonus" lors de la dernière réunion des Amis de Madagascar, à Paris, l'année dernière, bon nombre d'observateurs pensent que son remplacement aurait un lien avec les résultats obtenus dernièrement par le Tim dans la province de Fianarantsoa. Et puis, deux derniers départs, celui de l'ancien ministre du Tourisme, Mahazoasy Roger, et celui du ministre auprès de la Présidence chargé de la Décentralisation, du Développement des Provinces autonomes et des Communes, Monique Esoavelomandroso. Les deux personnalités, indépendamment d'autres critères, politiques et techniques, qui ont amené le Premier ministre à les remplacer ayant trait à leur performance respective, sont d'une popularité moyenne. Bref, ils sont 12 à quitter le gouvernement dont, au moins 4 (Vola Dieudonné Razafindralambo, Odette Rahaingosoa, Yvan Randriasandratriniony et Dieudonné Razafindrandriatsimaniry) issus de la formation Tiako i Madagasikara, un parti dont le président de la République est le fondateur et le Premier ministre, le Secrétaire général.
Les ministères de souveraineté
sont les principaux touchés !
A l’exception des Affaires étrangères, tous les ministères de souveraineté ont changé de patron. Même la Défense nationale, qui fait partie des fameux domaines réservés du président de la République, n’a pas été épargnée par le « remaniement ministériel » opéré par le Premier ministre Jacques Sylla, avec le remplacement du général de division Mamizara Jules par un même gradé que lui, en l’occurrence, Behajaina
Petera.
Olivier R.
Alice Rajaonah, magistrat de 1er grade, cède aussi la place à Ratsiharovala Lala, un magistrat de même grade, à la tête du ministère de la Justice. Idem pour Amady Augustin, qui passe le relais à un autre Inspecteur général de la police, Razakanirina Lucien Victor, désormais en charge du département de la Sécurité publique, qui redevient un secrétariat
d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur. Lequel a aussi changé de patron puisque l’administrateur civil Jean-Seth Rambeloalijaona laisse l’immeuble Patte
d’Eléphant à Anosy au général de gendarmerie en retraite, Soja.
Provinces autonomes ?
Face à tous ces changements censés être proposés par le Premier ministre au président de la République, qui a laissé à son entière discrétion le soin de changer ou non, certains membres du gouvernement, force est de se demander si la répartition du travail entre les 3 premiers personnages de
l’Exécutif reste encore valable. On se souvient que dans la « feuille de route » définie à Iavoloha, il a été convenu d’une manière extra-constitutionnelle, que la tutelle des ministères dits de souveraineté revient au président de la République, celle des ministères économiques au vice-PM et celle des ministères sociaux au Premier ministre. S’agit-il d’un recentrage à tout le moins d’un rééquilibrage des pouvoirs au profit de Mahazoarivo ou est-ce tout simplement un retour à l’ordre constitutionnel ? Et pour cause, il n’y a même plus de ministère auprès de la Présidence de la République car le département de Monique Andréas, qui est remplacé par son directeur général
Eniavisoa, redevient également un simple secrétariat d’Etat rattaché au ministère de l’Intérieur. De plus, la dénomination a quelque peu changé puisque l’ancien ministère auprès de la Présidence de la République chargé de la Décentralisation, du Développement des Provinces autonomes et des Communes devient secrétariat
d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur et de la Réforme administrative chargé de la Décentralisation, du Développement Régional et des Communes. Est-ce à dire que l’on s’achemine vers un nouveau découpage territorial où les provinces autonomes sont appelées à s’effacer devant les Régions ?
06 janvier 2004
Vaovao
an-tsira :
BEFELATANANA
Sambatra hono raherana, manan-kierana ; sambatra razozoro, manan-kierana fa
tretrika kosa ireo ray aman-dreny izay nahazo ny menaky ny ainy tamin'ny vanim-potoana nahatsiarovana ny nahaterahan'ny mpamonjy iny satria dia
nahatratra 22 ny isan'ny zaza teraka.
Mgr RABENIRINA
Ny hevitra moa tera-bary ka samy mamoaka izay ao am-pony. Samy manana izay
faniriany sy fiheverany iny fetin'ny NOELY iny ny rehetra fa araka ny fanambaran'ny Mgr RABENIRINA dia ny fanavaozana ny fihavanana amin'
Andriamanitra no tokony imasoana.
MATY AN-DRANO
Ny tampoka tokoa tsy maha-leholahy fa na iza mahery na iza misaoka, rehefa
voa tampoka tsy afa-mitsoaka. Nandritra ny fetin'ny Noely iny ary dia amin'alaheno no hilazana fa lehilahy iray no namoy ny aina an-drano raha
nanaraka ny vadiny hanasa lamba.
FITSARANA
Ny fara-hetsiketsika hono hidi-trano, ny fara-raharaha tori-maso, fa azo heverina ho tsara fiafara kosa ity taona 2003 ity satria araka ny
nambaran'ny minisitra Alice RAJAONAH dia ezahina ho tratrarina alohan'ny faran'ny taona ny fitsarana ireo voarohirohy tamin'ny raharaha 2002 izay tsy
mbola vita.
Atoa TANTELY ANDIANARIVO
Raha entana tokony ho voafehy hono, loloavy fa aza vahana. Ny manan-draharaha anefa mihanta, ny manan-joky miera, ary ny manan-jandry
mandinika. Koa rehefa nisintona nandritra ny ora dimy ny fitsarana dia namoaka didy mikasika ny raharaha Tantely Andrianarivo ny alarobia lasa
teo.
notsongaina MaTV
NO
Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO
Comment...
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Express
de Mada 06 janvier 2004
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JACQUES SYLLA COMPACTE ET RAJEUNIT SON GOUVERNEMENT POUR PLUS
"D'EFFICACITÉ"
La nouvelle composition du gouvernement issue d'un remaniement "ministériel", précise le premier ministre Jacques Sylla, a fait l'effet d'une bombe. Au nom de la politique d'austérité et de l'"évolution de la situation", explique-t-il, plus de la moitié du gouvernement est passé à la trappe.
De 20 ministres, le nouveau gouvernement en compte désormais 17, soit dix-neuf membres en tout avec le premier ministre et le vice-premier ministre. À part de menus aménagements de "packs" ministériels, deux secrétariats
d'Etat orbitent autour de la Coupole. C'est une première dans notre histoire d'inflation ministérielle, mais l'idée n'est pas nouvelle. Sous la signature de Herizo
Razafimahaleo, alors président national, le Leader Fanilo avait proposé pour Madagascar un nombre "optimum" de 17 ministres.
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LES GRANDS NOMS PARTENT
La bombe n'aura pas été les neuf nouvelles têtes mais les 12 départs. Les "Grands anciens" qui ont accompagné Marc Ravalomanana pendant les mois de braise, partent.
Madame le Garde des sceaux Alice Rajaonah dont le nom a fini par se confondre avec les procès dits "Affaires événements 2002" et le général Jules
Mamizara, ministre de la Défense et père des réservistes, ont entraîné vers la sortie une longue cohorte des grands noms qui ont instauré l'ère
Ravalomanana. Les Jean Seth Rambeloalijaona, Amady Augustin, Odette
Rahaingosoa, Ndalana René qui aura marqué l'histoire de la politique sportive, Vola Dieudonné Razafindralambo ou un important
"Tiko-man", Yvan Randriasandratriniony de l'Agriculture-Elevage-Pêche.
Seul reste autour du premier ministre Sylla et du vice-premier ministre Zaza Ramandimbiarison, un noyau dur. Le général Marcel Ranjeva, Andriamparany Benjamin, Razafimihary Mejamirado, Rabarison Jacquis et Sylvain Rabotoarison. Trois autres ont été reconduits mais mutés. Ranjivason Théodore passe à la Fonction publique, Travail et Lois sociales, Haja Nirina Razafinjatovo, à l'Education nationale. Rasamindrakotroka gère le département Santé avec le Planning familial en prime.
AUDACE AVENTUREUSE
La "seule " nomination politique publiquement admise aura été la reconduction de Jean Jacques Rabenirina mais muté à la tête du ministère du Tourisme et de la Culture, pour représenter le parti Avi, au sein du gouvernement.
Jacques Sylla a admis que le remaniement était d'une "assez grande ampleur". Mais la nouvelle composition aura été marquée du signe d'une audace aventureuse dont il reste à évaluer les effets à court terme.
La nomination de la nouvelle Garde des sceaux, Mme Ratsiharovala Lala Henriette a été bien accueillie. "On peut désormais espérer une justice plus objective, moins politisée, moins haineuse", réagissent des dignitaires de l'ancien régime. Sous cet angle, une page a été effectivement tournée. Le SMM pourrait stopper leur projet de grève générale.
Les yeux sont plutôt tournés vers la Coupole, le campus et la Défense nationale. Le général Behajaina va gérer la délicate démobilisation des réservistes.
Un officier général de gendarmerie en retraite, M. Soja, ancien PDS de Toliara, coiffe le ministère de l'Intérieur et la toute-puissante corporation des administrateurs civils. Entre diriger des fonctionnaires provinciaux et superviser l'administration territoriale, il y a une marge. Un étranger au monde de l'enseignement, Haja Nirina Razafinjatovo, est à la tête de l'Education nationale et risque les turbulences récurrentes du corps magistral et estudiantin. Mais homme de dialogue et technocrate haut de gamme, il prendra rapidement le pli.
Le premier ministre a admis que "ce n'est pas dans nos habitudes" de nommer des étrangers du secteur à la tête des ministères mais que "ce n'est pas une vision de pays démocratiques". Entre les lignes, il devait se référer aux exemples français et américains de femmes à la tête de départements militaires et de défense. Il a invité à changer de vision. Les ministres n'appliquent pas leurs programmes personnels, mais "coordonnent la politique du gouvernement".
En tout cas, les neufs nouveaux membres semblent plus posés et peu enclins à "désobéir", sourient les mauvaises langues. En tout cas, ils doivent faire leurs preuves au plus vite.
UN "SHADOW CABINET"
Les observateurs s'étonnent des critères de choix dont les résultats sont aux antipodes de la propension du président Ravalomanana pour les compétences et capacités personnelles. On voit mal un ancien préfet, gérer la politique des Ntic. Face au noyau dur, reflet du dernier gouvernement, les nouveaux apparaissent pour l'instant sous l'image des "simples fonctionnaires" qu'ils ont été. Pour la plupart, et au vu des C.V., leurs carrières les situaient plutôt dans les rangs des "seconds voire des cinquièmes couteaux" et ils n'offrent pas suffisamment l'image des technocrates d'envergure auxquels on était en droit de s'attendre au vu des enjeux annoncés par le Président de la République pour l'année nouvelle. À part des exceptions comme les Eniavosoa, normalien, administrateur civil puis inspecteur d'Etat, les universitaires comme Jean Jacques Rabenirina ou le chamoion, enfant de la balle, Henri Randrianjatovo.
Par-dessus le marché, certains ont "servi" l'ancien régime, siégé à la table des gouverneurs, traînent des casseroles. Comme il n'y a pas de génération spontanée d'hommes politiques, "on aura sans doute épuisé le vivier des meilleurs" commentent les politologues.
Les supputations vont bon train sur l'existence d'un "shadow cabinet" à l'anglaise. Ce cabinet "fantôme" serait formé autour et par le vrai décideur politique, Marc Ravalomanana en personne. Le gouvernement ne serait donc à cet égard, qu'un paravent, l'essentiel se décide ailleurs.
La grogne monte des rangs du Tim à l'assemblée nationale. Alors, la vraie question qui se pose actuellement porte sur la longévité du gouvernement n°5. Du moins, jusqu'à la prochaine session parlementaire.
Mamy Nohatrarivo
TRIBUNE
DE MADA 06/01/2004
Rémaniement du Gouvernement
12 ministres limogés !
Cinq jours seulement après le discours de nouvel an du Président de la République, le Premier ministre Jacques Sylla a, hier au Palais de
Mahazoarivo, présenté les nouveaux titulaires de quelques portefeuilles du Gouvernement. Un nouveau gouvernement qui, contrairement au précédent formé de 22 ministres et d'un secrétaire
d'Etat, est composé de 17 ministres et de deux secrétaires d'Etat. Une nouvelle équipe qui vient d'être enrichie de 9 nouvelles têtes dont le ministre de la Défense Nationale, le Général de Division Behajaina Petera, le ministre de l'Intérieur et de la Réforme Administrative, Soja, la ministre de la Justice Mme Ratsiharovala Lala Henriette, le ministre de la Population et de la Protection Sociale, Zafilaza, le ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication, Mahazaka Clermont Gervais, le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Randriarimanana Harrison Edmond, le ministre de la Jeunesse et des sports, Randrianjatovo Henri François Victor, le secrétaire
d'Etat auprès du MinInter chargé de la Décentralisation, du Développement Régional et des Communes, Eniavosoa et le secrétaire
d'Etat auprès du Minter chargé de la Sécurité Publique, Razakanirina Lucien Victor.
Ainsi,12 ministres du précédent Gouvernement dont Razafindrandriatsimaniry Dieudonné Michel, Razafindralambo Vola Dieudonné, Mamizara Jules, Rambeloalijaona Jean Seth, Rajaonah Alice, Andriampanjava Félicien, Rahaingosoa Louise Odette, Mahazoasy Roger, Randriasandratriniony Yvan, Ndalana René, Monique Andréas, Amady Augustin ne sont plus récupérés au sein de cette nouvelle équipe gouvernementale. Une nouvelle équipe qui vient d'être enrichie de 9 nouvelles têtes dont le ministre de la Défense Nationale, le Général de Division Behajaina Petera, le ministre de l'Intérieur et de la Réforme Administrative, Soja, la ministre de la Justice Mme Ratsiharovala Lala Henriette, le ministre de la Population et de la Protection Sociale, Zafilaza, le ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication, Mahazaka Clermont Gervais, le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Randriarimanana Harrison Edmond, le ministre de la Jeunesse et des sports, Randrianjatovo Henri François Victor, le sécretaire
d'Etat auprès du Minter chargé de la Décentralisation, du Développement Régional et des Communes, Eniavosoa et le sécrétaire
d'Etat auprès du Minter chargé de la Sécurité Publique, Razakanirina Lucien Victor.
*Reconduits
Par ailleurs, 3 ministres du précédent Gouvernement ont été complètement affectés à d'autres postes ministériels et des ministères ont été également jumelés. En effet, Razafinjatovo Haja Nirina, ancien ministre des Télécommunacations, des Postes et de la Communication, occupe actuellement le poste du ministre de l'Education Nationale et de la Recherche Scientifique. Un super ministère qui englobe à la fois le ministère de l'Enseignement secondaire et de l'Education de Base ainsi que le ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Ranjivason Jean Theodore, ancien ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, est affecté au poste du ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales. Et Rabenirina Jean Jacques, ancien numéro Un du Travail et des Lois Sociales, est chargé au sein de ce nouveau Gouvernement du ministère de la Culture et du Tourisme. Par contre, 6 ministres du précédent Gouvernement ont pu garder intactes leurs portefeuilles ministérielles: Zaza Ramandimbiarison du Programme Economique, du Transport, des Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire; Radavidson Bejamin Andriamparany de l'Economie, des Finances et du Budget; Rabarison Jacquis de l'Energie et de Mine; Ranjeva Marcel des Affaires étrangères; Mejamirado Razafimihary de l'Industrialisation et du Commerce ainsi que Charles Sylvain Rabotoarison de l'Environnement, des Eaux et Fôrets.
*Pourquoi?
Après la lecture du Décret n°2004-001 du 05 janvier 2004 portant remaniement de la composition des membres du Gouvernement, le Premier Ministre Jacques Sylla a expliqué le pourquoi de ce remaniement et les raisons qui ont poussé, lui et le Président de la République, à choisir cette composition de la nouvelle équipe gouvernementale. Ainsi, après avoir loué les efforts déployés par le précédent gouvernement, le locataire de Mahazoarivo a indiqué que la conjoncture politique actuelle ne les a pas permis de ne pas procéder à tel remaniement ministériel. Et lui de souligner que ce nouveau Gouvernement est dorès et déjà condamné à réussir.
Par ailleurs, le chef de l'Administration a déclaré qu'au nom de la politique
d'austerité prônée par l'actuel régime et pour plus d'efficacité et de facilité de gestion, on a réduit le nombre des ministères et jumelé certains départements ministériels qui peuvent être gérés par un seul ministre. Le premier ministre Jacques Sylla a également mis l'accent sur le fait que l'équipe de ce nouveau gouvernement est plus jeune par rapport à celle du précédent gouvernement. Une jeunesse qui, selon toujours le numéro Un du gouvernement, témoigne déjà du dynamisme de cette nouvelle équipe. Et il a conclu sa brève intervention en disant: "Laissez-nous d'abord travailler avant de formuler des critiques".
Bref, le Président de la république et son premier ministre viennent là de procéder à un remaniement non politique mais technique étant donné que la plupart des nouveaux venus sont des techniciens. Et ce malgré les explications du premier ministre Jacques Sylla qui a particulièrement évoqué la raison "politique" de ce remaniement. Par ailleurs, on doit souligner que l'aspect politique vehiculé ces derniers temps par certains comme une nécessité ne transparaît pas dans ce nouveau gouvernement. Ainsi, des questions se posent: quels critères le président de la République et le premier ministre Jacques Sylla ont-ils mis en oeuvre pour la nommination de ces nouveaux membres du gouvernement ? Est-ce que la composition de ce nouveau gouvernement répond-elle vraiment à l'attente d'une partie des malgaches qui, après la crise 2002, prônaient la réconciliation et la concorde nationale ? En attendant les réponses à ces questions qui interpellent certainement plus d'un, une chose est sûre: on n'a pas vraiment ignoré le critère de représentativité régionale malgré les propos du premier ministre.
A signaler qu'hier un Conseil de Gouvernement a suivi immédiatement la presentation de ce nouveau Gouvernement. Au travail.
Réactions:
Pierre Tsiranana, satisfait
Le remaniement ministériel, comme l'a précisé le Premier ministre Jacques Sylla, a réjoui l'ancien PDS du faritany de Mahajanga, Pierre Tsiranana. Il faut reconnaître qu'aussi bien le président du PFDM, Pierre Tsiranana, que le secrétaire général du TIM, sont des descendants directs de la Première République. Le premier étant le fils du présdent Philibert Tsiranana et le second, celui du ministre des Affaires étrangères de l'époque décédé dans l'accident d'avion à Ivato, Albert Sylla.
Jao Jean, Pety et Herihajaina ont-ils raison ?
L'éviction de deux ministres originaires de la Sofia a surpris plus d'un. Louise Odette Rahaingosoa, issue de l'association Aombilahivanga, ministre de la Culture a été évincé pour céder sa place à Jean Jacques Rabenirina. Le général Jules Mamizara a du aussi céder son portefeuille au général
Behajaina.
Quand on sait que les deux ministres sortants n'étaient pas en odeur de sainteté avec l'impétueux député de la Sofia, Rémi dit Jao Jean, on peut imaginer la réaction de ce défenseur du "toaka gasy". A certains égards, selon certains observateurs, remercier ces personnalités contre lesquelles le député Jao Jean aurait une dent, semble donner raison à ce dernier qui ne les a pas du tout ménagé en toutes occasions.
Il en est de même du cas, du ministre sortant Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry et du député
d'Ikalamavony, Herihajaina et du maire de Fianarantsoa, Pety. A en croire les proches de ces derniers, les revers des disputes entre l'ancien élève des Jésuites
d'Ambatomena et les deux frères d'Ikalamvony, en plus des performances électorales des poulains du TIM dans les zones sensibles de cette région, notamment à Fianarantsoa ville, ont finalement démontré les limites du ministre sortant. Les critiques des enseignants et des partenaires de l'école et du livre ne sont pas à ignorer, souligne un autodidacte.
Le cas Tantely a-t-il pesé aussi lourd ?
Des observateurs politiques évoluant dans les cercles des défenseurs des droits de l'homme n'ont pu cacher leur satisfaction en apprenant que le Garde des Sceaux ministre de la Justice a été remplacé. Ce limogeage était déjà prévisible nous indique-t-on quand le président de la République l'a désavoué publiquement dans son discours du 31 décembre dernier. Le chef de l'Etat avait alors autorisé l'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo à se faire soigner à l'extérieur, démentant indirectement du moins, les propos tenus jusqu'alors par le miinstre de la Justice, Alice Rajaonah. Cette dernière n'avait de cesse d'affirmer que l'ancien Premier ministre reçoit tous les soins appropriés, qu'il était en bonne santé et qu'il n'y a pas à s'inquiéter mais c'est l'incarcération qu'il ne supporte pas. Quelque part on a même compris qu'il faisait le faux-malade.
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