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Communique sur MadaVôvö
sur
le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR
!
http://a.ratsimbarajohn.free.fr/
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1-
Madagascar peut réussir en 10 ans ce que Maurice a réalisé en 20 ans
(Madagate)

2-
MADAGATE TOURISME Promotion de l'écotourisme
(Madagate)
3-
nty sy...Nday
Tsy fantatra intsony izay marina (La Gazette)
4-
« Maîtriser la manne pétrolière n'est pas facile » (Nosintsika)
5-
Affaire Tantely Andrianarivo
Pety Rakotoniaina à la rescousse (Tribune)
6-
Primates Les grands singes sur le fil
de l'extinction (Nosintsika)
7-
Sans surprise pour Antananarivo, ni coup de
theatre à Mahajanga, les
verdicts electoraux tombent (Express de Mada)
8- VERS
LE RAPATRIEMENT DES AVOIRS ILLICITES PLACES A L’EXTERIEUR ! (Midi
Madagascar)
9-
AffaireTantely Andrianarivo : Son sort sera-t-il fixé
ce jour ? (Midi Madagascar)
05 decembre 2003
Madagascar
peut réussir en 10 ans ce que Maurice a réalisé en 20 ans
Alors que dans les années 80, Madagascar et Maurice partaient sur
pratiquement une même performance avec un revenu annuel par habitant de
280 dollars. En tout cas, comme l’a déclaré le ministre de l’Economie,
des Finances et du Budget Benjamin Andriamparany Radavidson, chef de file
de cette mission, lors de son ouverture, « avec le régime actuel,
Madagascar met en place une autre vision du développement basée sur la
mise en place des infrastructures de développement ». Une vision confirmée
d’ailleurs par les multiples chantiers et autres projets
d’infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires et
touristiques. Et, comme l’a indiqué un opérateur mauricien de la zone
franche, avec ses potentiels économiques énormes, Madagascar peut réussir
en 10 ans ce que Maurice a réalisé en 20 ans. Mais le pari n’est pas
gagné d’avance surtout si certains fonctionnaires malgaches – comme
certains délégués présents à Maurice qui n’ont jamais fait preuve
de ponctualité – continuent à vivre dans leur laxisme légendaire .
MADAGATE TOURISME
Promotion de l'écotourisme
Inutile, encore qu'il faille quand même s'atteler à la promotion, de
vanter l'immense beauté du Sud. L'Ortu a, semble-t-il, conscience de
cette beauté et du professionnalisme qu'elle exige pour se montrer sous
ses meilleurs atours.
Le financement sur trois ans d'un responsable de la promotion de l'écotourisme
qui aura pour mission d'identifier, concevoir et mettre en place des
produits de découvertes, en collaboration avec l'Angap, devrait également
aboutir à des retombées économiques tangibles auprès des populations.
Une formation de guides professionnels, par modules (faune, flore,
culture...), se tiendra au Centre de Bezaha Mahafaly et au Centre écologique
de Libanona, de l'autre côté, sur la côte Est et Fort-Dauphin.
Des cycles de formation seront également dispensés par l'ONG "Asos"
en faveur des populations pour qu'elles puissent mieux valoriser leurs
produits et faire découvrir le patrimoine régional car, hélas, un seul
sourire ne suffit pas toujours.
Enfin, le projet interviendra aussi sur la conception d'aménagements dans
les aires protégées. L'Ortu paraît donc décidée à mettre les bouchées
doubles pour réussir sa mission de développement durable et rappelle au
passage que l'on ne dit plus Tuléariens mais Tuléarois.
NOSINTSIKA
04 décembre 2003
a-
manne pétrolière attendue de l'ordre de 13 M$ par an selon le Général
Andrianafidisoa, DG de l'OMNIS.
b
- nous ne vous rappellons pas les nombreux articles quant à toutes les exploitations minières envisagées par exemple, Nickel et Cobalt dans l'est du pays, Dioxyde de Titane à Fort-Dauphin
c
- trophée "Bonne performance environnementale pour l'année 2003", délivrée à 4 entreprises tamataviennes
d- Les experts réclament 25 millions de dollars pour enrayer la disparition des Chimpanzés, bonobos, gorilles en Afrique, et des orangs-outans en Indonésie.
Bref ! Et nous ? en dehors de notre attention pour les PME tamataviennes, allons-nous offrir notre faune et notre flore à des multinationales minières ?
Les modérateurs Nosintsika
a- araka ny tenenin'ny DG ny OMNIS dia i Général Andrianafidisoa hoe : « Maîtriser la manne pétrolière n'est pas facile »
satria hozy koa fanampiny hoe @ ny teny vazaha kapobatana teknika hoe : " D'après des techniciens, a-t-il évoqué « il faut au moins environ une période de cinq années pour que l'Etat jouisse des avantages de la découverte de gisement de pétrole ». Se basant sur les expériences de quelques pays ayant la même dimension que Madagascar, ces bénéfices peuvent être évaluées jusqu'à 13 millions de dollars (environ 80 milliards de Fmg)
par an."
c.
Compatibilité des investissements avec l'environnement Source l'Express
de Madagascar mardi 2 décembre 2003 , par TIM France
Dans le cadre de la mise en application du décret Mecie (Mise en
compatibilité des investissements avec l'environnement), 4 entreprises
tamataviennes, à savoir la Smem (Société malgache d'emballages métalliques),
la société Varatrafo, la Compagnie des Eaux et Électricité Jirama et
l'Huilerie de Melville ont respectivement reçu, du ministère de
l'environnement, des eaux et forêts (Meef) le trophée dénommé
"Bonne performance environnementale pour l'année 2003", marque
de leur savoir faire et de leur engagement en faveur du respect de
l'environnement. La cérémonie de remise de ces trophées ainsi que les
diplômes y afférents s'est déroulée au palais du Faritany de Toamasina,
le vendredi 28 novembre, en d'après-midi.
Primates
Les grands singes sur le fil de l'extinction
Les experts réclament 25 millions de dollars pour enrayer leur
disparition. L'implication des populations locales est indispensable.
Par Sylvie BRIET
samedi 29 novembre 2003
Comment éviter une extinction annoncée ? Chimpanzés, bonobos, gorilles
en Afrique, orangs-outans en Indonésie disparaissent en même temps que
les forêts. «Il nous faut 25 millions de dollars immédiatement pour
agir contre cette tendance», ont estimé les experts du Pnue (programme
des Nations unies pour l'environnement) et de l'Unesco réunis trois jours
à Paris avec des représentants de tous les pays concernés.
Déforestation, braconnage et virus déciment les populations de grands
singes. Pour qu'elles survivent, il faut
que les populations locales, dont beaucoup sont parmi les plus pauvres de
la planète, aient elles aussi intérêt à les protéger.
Le constat met tout le monde d'accord : il reste entre 300 000 et 400 000
grands singes sur la planète à l'heure actuelle. Les études indiquent
que 2 % de ce qui reste d'habitat intact est détruit chaque année, 5 %
pour celui des orangs-outans. D'ici à 2030, 10 % seulement de leur
habitat aura été épargné par l'activité humaine en Afrique et 1 % en
Indonésie. La pression démographique, l'agriculture, la construction de
routes isolent les populations de singes les unes des autres et les
fragilisent. Pour certaines
sous-espèces, comme le gorille des montagnes, il serait déjà trop tard.
Huile de palme. Premiers condamnés, les orangs-outans qu'on ne trouve
qu'à Bornéo et Sumatra (Indonésie) : à Kalimantan, le tourisme a
entraîné une hausse du commerce de crânes d'orangs-outans décorés et
de produits réputés aphrodisiaques vers la Chine et l'Asie du Sud-Est.
«La déforestation est dramatique, raconte Emmanuelle Grundmann,
primatologue au Muséum d'histoire naturelle, le FMI et la Banque mondiale
poussent l'Indonésie à supplanter la Malaisie dans le commerce de
l'huile de palme.» En 1997-1998, de
gigantesques feux ont dévasté la forêt : d'après un rapport du WWF
(World Wildlife Fund), plus de 75 % des foyers identifiés à Kalimantan
avaient été allumés sciemment par des propriétaires, pour préparer
les terrains à la plantation de palmiers à huile. En moins de quarante
ans, plus de 70 % de la couverture forestière a ainsi disparu. Des
chercheurs hollandais ont constaté que dans le parc du Leuser (Sumatra),
les autorités participent au déboisement illégal.
Deuxième ennemi du grand singe, le braconnage qui augmente avec
l'arrivée des routes, des compagnies forestières ou minières : la
viande de brousse est la seule source de protéines. Des marchés se
développent pour satisfaire la demande des citadins. Parallèlement, on
vend les petits comme animaux de compagnie. Chaque année, 1 000
chimpanzés sauvages environ sont exportés d'Afrique vers les Etats-Unis,
les pays arabes et l'Europe. Le trafic se porte bien : un petit vendu 25
dollars dans un village indonésien peut atteindre 50 000 dollars pour un
collectionneur américain. Tous sont pourtant en principe protégés par
la Cites (Convention sur le commerce
international des espèces sauvages en danger), qui interdit de chasser
les grands singes ou d'en faire commerce. Enfin, la transmission de virus,
notamment Ebola (lire ci-dessous) menace des populations entières.
Perte de revenus. «Comment éviter que les conservationnistes ne soient
perçus comme des ennemis ?», s'interroge le représentant du Congo. Les
interdictions sont très mal vécues par des populations locales qui y
voient une perte de leurs seules sources de revenus. «Des ONG sont
plusieurs fois intervenues pour redéfinir les contours de parc»,
explique Frédéric Joulian, maître de conférence à l'Ecole des hautes
études en sciences sociales, un des rares Français à mener des
recherches sur le terrain. «Elles y ont mis beaucoup d'argent, mais les
gens tout autour ont été expulsés. Il faut s'occuper des hommes,
connaître leurs pratiques culturelles. On ne peut pas
se contenter de faire de la conservation.» On a vu des programmes
d'élevage de lapins échouer parce que les villageois ne voulaient pas en
manger, car ce n'était pas dans leurs habitudes.
Depuis quelques années, les ONG tentent d'intégrer la gestion de
l'environnement, le développement de l'agriculture et la conservation des
espèces. «La Banque mondiale et le FMI doivent entendre notre message»
plaide Ian Redmond, un des dirigeants du Grasp, le projet pour la survie
des grands singes, créé en 2001 par des primatologues et les
associations travaillant sur le terrain, coordonné par l'Unesco et le
Pnue (1). «Les Africains sont un peu comme les pêcheurs occidentaux à
qui on demande de ne plus pêcher autant de poissons.» A Paris, pour la
première fois, les représentants des pays africains et indonésiens ont
rencontré les experts et les représentants d'ONG. Ils ont adopté un
plan stratégique pour la survie des grands singes, avec renforcement
légal de la protection, suivi sur le terrain... Mais ils n'ont qu'une
vingtaine d'années pour réussir.
(1) www.greatapeproject.org
La
Gazette de La Grande Ile 06/12/2003
Inty sy...Nday
Tsy fantatra intsony izay marina
Asa rey olona, na isika miaina eto an-tanindrazana no mikimpy, na efa be menomenona; na ry zareo any ivelany any koa no manana solmaso tsy mbola fahita, ka manana fijery hafa amin’ny fandehan-javatra eto amintsika eto. Lasa ihany mantsy ny ertitreritra raha mandinika ny fifanaovan-tsonia tato ho ato izay datria dia lasa hatao filamatra indray, hono, izao i Madagasikara eo amin’ny fampandrosoana. Tsy hita izay nolazaina raha nandre ilay resaka fa dia araka ny filazan’ny Filoha Tsiranana izay hoe: “Zava-dehibe izany!”. Raha ny eritreritra voalohany, tamin’izany dia ny hoe toa mapihetsika ny hambom-po ary te-hirehareha izany ny tena nandre ilay vaovao, saingy rehefa mba nandinika kosa dia nivadika indray hoe sao dia mba fandatsana àry izany?... Filamatra fa nahoana tokoa moa?
Ny fanazavana azo dia ny hoe satria, hono, isika manana ilay teny filamatra hoe “fampandrosoana haingana sy maharitra” koa dia nosafidiana hatao maodely. Dia gaga ihany ny tena satria raha izany teny filamatra izany no horesahina dia angamba hiara-hiaiky aminay ianareo fa tsy misy manana mihoatra an’ireo firenena sosialista ny amin’izany, koa nahoana no tsy ireo no noraisina? Raha samy mandinika isika, ny fampandrosoana tokoa ve no haingana sy magaritra eto. Misy ny zavatra haingana eto, dia ny fisamborana mpanao politika manelingelina; ary ny maharitra kosa dia ny fiandrasan’ny gadra izay fotoana hitsarana azy; dia izay ihany aloha hatramin’izao… Izay izany ve no hianaran’ny firenena hanao filamatra an’i Madagasikara?
Tany amin’ny fivorian’ny OIT tany afrika tany koa, hono, dia voatonona ho ohatra koa ity firenentsika ity. Raha fantatra fa ny momba ny asa no sahanin’io OIT io dia mbola fahagagana ihany koa no nahazo ny tena satria dia izao iaraha-mahita izao ihany ny iainana ê! Ny mpiasan’ ny “zone” izay very asa dia ireny mbola hita avezivezin’ny fitadiavana ireny; ny mpiasam-panjakana izay nampanantenaina “volana” ireo mbola hita mitsipozipozy ireo ihany, koa aiza ihany àry izy ity ê?...
Rehefa alefa lavitra ny fisainana dia tsapa ihany fa asain’ny sasany mamboatra ny fihariany ity firenentsika ity. Raha ny fisian’ny “demokrasia” no natao ho antoka tamin’ny fahatsaran’ny firenena vaventy tamintsika madinika, teo aloha teo, dia toa efa niova indray izany ankehitriny, indrindra hatramin’izay nankalazaina ny “fanatontoloana” izay. Rah any marina dia izay mpitondra mahay manery ny mponina ao aminy hifofotra sy hively vy hampandroso ny toe-karena iraisam-pirenena, izany hoe mety hoambakain’ny ngeza, no lazaina fa mety sy filamatra. Toa anisan’izany isika… sa izahy no diso fijery?
Lalou
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles et
leurs vœux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
|
Tribune
07/12/2003
Affaire Tantely Andrianarivo
Pety Rakotoniaina à la rescousse
Un meeting politique improvisé s'est tenu, hier devant le Palais de justice à Anosy à l'issue de l'audience extraordinaire tenue par la Cour suprême sur l'affaire Tantely Andrianarivo. La foule composée en majorité de natifs du Betsileo a été haranguée par le maire officieux de Fianar, Pety Rakotoniaina, de son frère, député
d'Ikalamavony et du chanteur bien connu Sareraka...
Devant le Palais de Justice hier
 |
Un meeting politique s'est déroulé spontanément hier à l'issue de l'audience "extraordinaire" tenue par la Cour Suprême sur l'affaire Tantely Andrianarivo devant le Palais de Justice à
Anosy. Et ce, malgré le fait que certains espaces aux alentours de ce Palais ont été à cette occasion déclarés "zones rouges". Ainsi, à la sortie du Palais et sollicités par la foule immense composée en majorité de Betsileo et des élus (députés et sénateurs) de la province de Fianarantsoa, l'occasion a été saisie par le maire officieux de la Commune urbaine de Fianarantsoa I Pety
Rakotoniaina, le député d'Ikalamavony Hery Hajaina Randrianiaina et le chanteur engagé Sareraka de mobiliser ces derniers sur le harcèlement judiciaire et moral que subit actuellement l'ancien Premier ministre Tantely
Andrianarivo, originaire de la province de Fianarantsoa.
"Tuer Tantely
Andrianarivo, c'est tuer tous les Betsileo car cet ancien Premier ministre fait l'honneur et la fierté de la province". "Donnez à Tantely Andrianarivo le droit de bénéficier des soins en dehors de la prison". |
"Si l'actuel régime persiste dans cette erreur juridico-politique, nous invitons vivement tous les Betsileo de Fianar et d'ailleurs à venir ici à Tanà et le régime s'écroulera en conséquence très bientôt". C'est en ces termes que l'enfant terrible du MFM, et membre actif de MAMI Pety Rakotoniaina a déclenché hier l'ovation et la fureur de l'assistance qui attendait de lui une action immédiate plutôt qu'une déclaration politique verbale. Et lui de continuer : "Sans les Betsileo, dont certains ont sacrifié leurs vies pendant les moments chauds de la crise 2002, Marc Ravalomanana n'aurait pas pu vaincre l'amiral Didier Ratsiraka et s'installer à son trône". Quant au procès de Tantely, plus particulièrement au traitement de cette affaire Tantely en regard de la Constitution, le maire de Fianarantsoa I a été catégorique : "Mettez en place la Haute Cour de Justice qui va juger non seulement l'ancien Premier ministre de l'amiral mais aussi les autres acteurs politiques de cette crise (...)". Par ailleurs, connu pour son franc parler et son engagement politique, le chanteur Sareraka, de la même région d'origine (Ambositra) que Tantely Andrianarivo, a fermement mis en garde le régime actuel en affirmant que "si Tantely Andrianarivo ne bénéficie pas d'un traitement médical qu'il mérite avant mardi prochain ( jour où la Cour Suprême rendra son Arrêt après le pourvoi en cassation de la défense de Tantely Andrianarivo), Marc Ravalomanana saura ce que c'est la mentalité des
Betsileo". Bref, l'affaire Tantely Andrianarivo vient de prendre là une dimension tant politique qu'ethnique. Une situation qui risque d'être dangereuse pour le régime en place qui, apparemment, aurait épargné certaines personnalités de l'ancien régime par rapport à d'autres en son temps dans le même sac et partageant les mêmes responsabilités pour avoir provoqué sinon été mêlées à la crise 2002.
Pour en revenir à l'audience "extraordinaire" d'hier ; vu l'état de santé actuel de l'ancien premier ministre, un débat sur le problème des procédures a eu lieu entre les Avocats de Tantely Andrianarivo et les magistrats de la Cour Suprême. En effet, la défense du prévenu a soutenu qu'avant la date du 16 avril 2002, Tantely Andrianarivo avait été encore Premier ministre. Par conséquent, tous les actes que l'ancien Premier ministre de l'amiral aurait commis avant cette date doivent être portés selon la Constitution non devant la juridiction du droit commun mais devant la Haute Cour de Justice. Autrement dit, si la Cour Suprême, à travers son Arrêt, rejette le pourvoi en cassation formé par les Avocats de Tantely Andrianarivo, ce dernier sera traduit devant la Cour Criminelle Ordinaire (CCO). Et selon Me Lydia Rakoto, son client risque d'une peine d'emprisonnement à perpétuité car l'Attentat contre le Gouvernement" (prévu par l'article 87 du Code Pénal) figure parmi les sept chefs d'inculpation de Tantely Andrianarivo. A signaler que Tantely Andrianarivo a été hier vers midi, évacué à l'Hôpital militaire de
Soavinandriana.
Midi
Mada Samedi 6 décembre 2003
LA PROPOSITION DE LOI D’AMNISTIE REPORTEE EN 2004 ?
L’Assemblée nationale entame la dernière ligne droite de sa seconde et dernière session ordinaire de l’année qui avait commencé le 30 septembre, conformément à la Constitution qui stipule qu’elle « commence le dernier mardi de septembre ». La durée de chaque session ne pouvant « ni être inférieure à 60 jours ni être supérieure à 90 jours », les travaux s’achèveront donc au plus tard, le 30 décembre. En raison des fêtes de fin d’année, on croit savoir que le rideau tombera une semaine plus tôt, c’est-à-dire le 23. 2 jours avant l’arrivée du Père Noël qui pourrait ne pas emmener dans sa hotte, l’amnistie pour les détenus de sécurité.
R.O.
Il ne reste plus que 2 semaines, enfin presque, à l’Assemblée nationale pour épuiser l’ordre du jour de cette session « consacrée principalement à l’adoption de la loi de Finances ». Ce fut chose faite le 26 novembre puisque les députés, du moins les 82 présents, ont voté à l’unanimité le projet de loi n°042/2003 portant loi de Finances 2004. Après le principal, la Chambre basse pourra donc expédier le côté secondaire ou accessoire de son ordre du jour fixé par la conférence des présidents. N’y serait pas incluse, la proposition de loi d’amnistie adoptée le 16 octobre dernier par le Sénat avec 54 voix pour, 13 abstentions et aucune voix contre.
Navette
Ladite proposition de loi ayant été déposée à la Chambre haute, c’est cette dernière qui l’a examinée en premier lieu, avant d’être transmise à l’autre assemblée, selon le système de la navette prévu par la Constitution. Celle-là même qui dispose que « la discussion a lieu successivement dans chaque assemblée jusqu’à l’adoption d’un texte unique ». Et de prévoir que « lorsque, par suite d’un désaccord entre les deux assemblées, un projet ou une proposition de loi n’a pu être adopté après deux lectures par chaque assemblée ou si le gouvernement a déclaré l’urgence, après une seule lecture par chacun d’elle, le Premier ministre a la faculté de provoquer la réunion d’une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. Le texte élaboré par la commission mixte peut être soumis par le gouvernement, pour approbation, aux deux assemblées. Aucun amendement n’est recevable, sauf accord du gouvernement. Si la commission ne parvient pas à l’adoption d’un texte commun ou si ce texte n’est pas adopté dans les conditions prévues à l’article précédent,
l’Assemblée nationale statue définitivement à la majorité absolue des membres la composant ».
Voter contre
Pour l’instant, on n’en est pas encore là dans la mesure où la proposition de loi d’amnistie n’a pas encore été examinée par la Chambre basse qui a la haute main sur son adoption. Aussi bien sur le plan constitutionnel selon les dispositions de l’article 86 sus cité qu’au niveau politique en raison des rapports de forces dans les travées de
l’Hémicycle de Tsimbazaza. Si la proposition de loi d’amnistie qu’ils ont initiée et adoptée n’est pas retenue dans son ordre du jour par l’autre Chambre du Parlement, mais reportée à la prochaine session en 2004, on prête aux sénateurs
Arema, l’intention de voter contre le projet de loi de Finances dont les dispositions risqueraient alors d’être mises en vigueur par voie d’ordonnance.
Pety Rakotoniaina, Vaovao Benjamin, Désiré Ramakavelo et les autres, venus témoigner leur soutien, hier à Anosy
La salle d’audience de la Cour suprême du Palais de justice à Anosy s’est avérée exiguë, hier, pour contenir toute une foule, venue assister à l’affaire Tantely Andrianarivo. Les parents de ce dernier, des proches, des amis et des curieux sont venus pour connaître « l’évolution » du cas de l’ancien locataire de Mahazoarivo. Ainsi, les sénateurs Vaovao Benjamin, Ramasy Adolphe, Pety Rakotoniaina, le général Désiré Ramakavelo et Avonel Andriatsilavo étaient venus épauler Tantely Andrianarivo.
Dominique R.
Solidarité
A cette occasion, l’ancien PDS du Faritany de Fianarantsoa a pris la parole devant le portail central du Palais de Justice à
Anosy, après que l’audience a pris fin. Il a lancé un appel à tous les natifs de cette province de faire preuve de solidarité. « Que les fils du Faritany de Fianarantsoa ne soient pas divisés par leur appartenance politique. Tantely est malade, nous n’acceptons pas qu’il soit gardé en prison ». Le chanteur engagé Sareraka a également appuyé la thèse de l’ancien député
d’Ikalamavony. Concernant l’audience proprement dite, les avocats de Tantely Andrianarivo veulent connaître l’avis de la Haute Cour Constitutionnelle sur la 7ème inculpation qui vient de « frapper » leur client.
Revenir
Selon la Défense, cette inculpation concerne un détournement de 24 milliards qui remonte à mars 2002. L’Etat malagasy est partie plaignante et a demandé à ce que cette inculpation soit rajoutée aux 6 autres. La dernière inculpation remonte au 7 octobre 2003 et le 27 octobre 2003, le procureur a introduit un réquisitoire supplétif. Et les avocats de Tantely Andrianarivo de signaler que les deux décisions de la HCC ont bien dit que Tantely Andrianarivo n’était plus Chef du gouvernement en avril et mai 2002 et non en mars 2002. Ainsi, les avocats ont décidé de « revenir » à la HCC si ce chef d’inculpation doit être retenu. « Renvoyez-nous devant la HCC. Juger ce dossier de mars 2002 car cette Institution n’a pas encore tranché sur cette affaire », ont-ils dit. La Cour suprême rendra son arrêt le mardi 9 novembre 2003. Notons que Tantely Andrianarivo n’était pas présent hier à Anosy.
Express
Madagascar 07/12/2003
SANS SURPRISE POUR ANTANANARIVO, NI COUP DE THÉÂTRE À MAHAJANGA, LES VERDICTS ÉLECTORAUX TOMBENT
Le TIM s'est officiellement emparé depuis hier de la totalité des six fauteuils de maires urbains dans la province de Tana, en concède trois sur neuf dans la province de Mahajanga, Maevatanàna à
l'Avi, Antsohihy et Maintirano au Rpsd-Nouveau. Le tribunal électoral de Mahajanga n'a pas retenu les arguments d'une forte contestation du dernier scrutin municipal. Le TIM Naivo Rahamefy prend les rênes d'une ville de 52.629 électeurs inscrits par 9297 voix. Patrick Ramiaramanana s'empare de Tana sur un taux de participation décevant. L'attention se focalisera lundi sur le verdict du tribunal électoral de Toamasina qui statuera sur l'épineux cas Roland Ratsiraka. Ou les prochains jours, sur celui l'ex-PDS Pety Rakotoniaina venu apporter depuis Fianarantsoa, le vent de la controverse en montant au créneau pour l'ancien Premier ministre Tantely
Andrianarivo, hospitalisé depuis hier à l'hôpital militaire de Soavinandriana.
Les tribunaux électoraux commencent à rendre leurs verdicts sur les élections du 23 novembre tenues dans les communes urbaines. C'est officiel, la totalité des six municipalités de la province d'Antananarivo tombent aux mains du parti "Tiako i Madagasikara". Le parti au pouvoir n'aura à regretter que le faible taux de participation qui a transformé le PDS Patrick Ramiaramanana en Monsieur le maire d'Antananarivo.
Aucun coup de théâtre non plus à Mahajanga. Le scrutin a été validé et le TIM Naivo Rahamefy succède à Claude Pages, devenu entre-temps son mentor électoral, par 9297 voix de 52.629 électeurs inscrits et 19.372 votants dans la 4ème ville de Madagascar. Le tribunal électoral de Mahajanga n'aura pas retenu les arguments d'une forte contestation du scrutin tenu dans la capitale provinciale. Les réactions du collectif des contestataires, piloté par Pierre Tsiranana du PFDM (7357 voix) et Voninahitsy Jean Eugène du RPSD-nouveau (975 voix) sont attendues.
Le ministère de l'Intérieur a pris les devants en rappelant qu'aucun meeting ne devrait se tenir sans une autorisation en bonne et due forme. Le président du tribunal électoral a immédiatement pris l'avion sous forte escorte policière, sitôt son verdict prononcé.
Le "Tiako i Madagasikara" aura néanmoins concédé trois communes urbaines sur les neuf que comptent la province de l'Ouest.
L'Avi gagne sa première ville avec Maevatanàna, à la "frontière" d'Antananarivo. Le Rpsd-Nouveau a résisté dans ses deux capitales : Maintirano, dont VJE est le député, et Antsohihy du député Jao Jean.
Le tribunal électoral étant juge des élections en premier et dernier ressort, il est peu probable qu'une éventuelle saisine de la Cour de cassation -qui juge sur la forme- apporte des surprises.
L'attention se focalise sur la journée de lundi à Toamasina. Il sera statué sur l'épineux cas Roland Ratsiraka. Ou les prochains jours, sur celui l'ex-PDS Pety Rakotoniaina venu apporter depuis Fianarantsoa, le vent de la controverse en montant au créneau pour l'ancien Premier ministre Tantely
Andrianarivo, hospitalisé depuis hier en début d'après-midi à l'hôpital militaire de Soavinandriana.
La question de son état de santé a agité l'opinion après la mort d'un troisième détenu dit de sécurité, les autorités refusant la qualité de détenu politique dans le cadre des affaires
"Evènements 2002". Après le décès de Norbert Botomora le 24 octobre, un autre lieutenant-colonel, Randriamiarisoa Joseph, est décédé lundi dernier, mettant le cercle de l'opposition déclarée en ébullition. Après plus d'un an de détention préventive, l'ancien Premier ministre a été admis pour la première fois, à "résider" dans un établissement hospitalier.
:
Mamy Nohatrarivo
MIDI
MADAGASCAR | 05.12.03 |
VERS
LE RAPATRIEMENT DES AVOIRS ILLICITES PLACES A L’EXTERIEUR !
Une étude sur l’origine des fonds des partis politiques est par
ailleurs en cours
« Le financement des partis est un terrain fertile à la
corruption ». Cette réflexion est du secrétaire exécutif du
Conseil Supérieur de Lutte Contre la Corruption, Patrick Rafolisy.
Ceci expliquant cela, le CSLCC mène actuellement une étude pour
ne pas dire une enquête car elle n’en a pas le droit, pas
encore, sur les sources de financement des partis qui jouent
rarement la carte transparence, en dépit des promesses et déclarations
d’intention, comme celles qui ont été tenues dernièrement à
Maibahaoka.
R.O.
Priorité
« On pourra alors être fixé sur l’origine des fonds des
politiques », annonce le numéro Deux du CSLCC. En soulignant au
passage que « la loi sur le financement des partis figure parmi
les priorités dans le plan de réforme de la législation. En
effet, malgré les déclarations d’intention des uns et les
revendications des autres, aucun texte ne réglemente jusqu’ici,
le financement des partis politiques. Ne serait-ce qu’en matière
de fonds de propagande, qui ne sont pas plafonnés comme c’est
le cas dans d’autres pays démocratiquement et économiquement
avancés. « Il y a une relation causale entre l’état de
pauvreté et la corruption », a fait remarquer le consultant
international, Bertrand de Speville, qui connaît ce problème de
fond(s).
Manque à
gagner
« A cause de la corruption, des fonds empruntent un autre circuit
que celui du Trésor ». Une manière pour Bertrand de Speville de
dire que ce fléau car c’en est un, obère les caisses de l’Etat.
Quand bien même les résultats de l’enquête menée par le
CSLCC ne seraient pas encore connus ni publiés, le financement
des partis est sans doute pour quelque chose dans ce manque à
gagner. Les affaires, pour ne citer que Elf, qui ont défrayé la
chronique en France, dont le système a fortement inspiré
Madagascar et la classe politique malgache, sont révélatrices
des sources de financement occultes et souvent illicites des
partis pour lesquels la pratique est commune. Ici comme ailleurs.
Seulement, d’après l’expert international sus nommé, « dans
les pays développés, les effets de la corruption ne sont pas
aussi dévastateurs que dans un pays en voie de développement ».
« Dingana
lehibe »
En somme (au propre comme au figuré), les pays pauvres ont
beaucoup intérêt à lutter contre la corruption. L’adhésion
à la Convention des Nations Unies contre la corruption est un «
dingana lehibe » dans ce sens. « Nous avons rédigé une note à
l’intention du président de la République sur la nécessité
pour Madagascar de signer et de ratifier ladite Convention », a
fait savoir, Mme Bakolalao Ramanandraibe Ranaivoharivony, présidente
du CSLCC. Le Conseil fera d’ailleurs partie de la délégation
malgache qui s’envolera pour Mexico aujourd’hui où se tiendra
la ratification de la Convention des Nations Unies contre la
corruption qui, outre le préambule, comporte 71 articles répartis
dans 8 chapitres. Des dispositions générales aux dispositions
finales, en passant par les mesures préventives,
l’incrimination, la détection et la répression, la coopération
internationale, le recouvrement d’avoirs, l’assistance
technique et l’échange d’informations, les mécanismes
d’application.
Collaboration
internationale
Certes, le financement des partis n’est prévu dans aucun
chapitre, mais cela n’empêche pas l’Etat-partie à la
Convention, de prendre une loi interne sur la question. «
L’essentiel est qu’elle ne soit pas contraire aux dispositions
de la Convention », a spécifié Mme Bakolalao Ramanandraibe
Ranaivoharivony. Non sans faire remarquer qu’à travers cette
Convention onusienne, Madagascar pourra compter sur la
collaboration internationale pour le recouvrement d’avoirs, prévu
au chapitre V (article 51 à 59) aux fins de rapatrier les fonds,
fruits d’enrichissement illicite (nuance avec enrichissement
sans cause, a-t-elle précisé), placés à l’extérieur.
AffaireTantely
Andrianarivo :
Son sort sera-t-il fixé ce jour ?
Bon nombre d’observateurs se posent la question, le sort de
Tantely Andrianarivo sera -t-il fixé ce jour, au Palais de
justice à Anosy? Et ce, trois jours après l’appel de détresse
lancée par sa mère sur l’état de santé de ce dernier.
Dominique R.
En effet, la mère de Tantely Andrianarivo estime que sa progéniture
devrait être hospitalisée vue la dégradation de son état de
santé. Pour en revenir au dossier de l’ancien locataire de
Mahazoarivo, les juges vont de nouveau trancher sur les procédures
suivies concernant le cas de Tantely Andrianarivo. Rappelons que
ce dernier a été placé sous mandat de dépôt le 21octobre
2002, après avoir été assigné à résidence surveillée.
Originaires
Concernant toujours les personnes impliquées dans la crise 2002,
l’ancien gouverneur de la province autonome de Toliara,
Maharante Jean de Dieu, a été condamné, avant-hier, par la Cour
criminelle ordinaire à 15 ans de travaux forcés. Les colonels
Fanapera et Jean Paul ont été également condamnés à 15 ans de
travaux forcés, par cette même juridiction. Un mandat d’arrêt
à l’audience a été décidé à l’encontre de l’ancien
gouverneur et des deux officiers supérieurs, qui sont tous
originaires du Faritany de Toliara. Notons que tous les trois
n’ont pas assisté à l’audience.
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