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LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Sommaire Madavôvô: 

1- Le site des Tily Tranainy est né ... 

2- TRANSPORT AÉRIEN : PAS UN MOT HIER A AMBOHITSOROHITRA SUR LE FUTUR ACCORD FRANCO-MALGACHE 

3- Madagascar fait marche arrière ... Les médailles malgaches au 8ème jeux africains.

4- Conseil Supérieur de Lutte contre la Corruption : GROS GIBIER À CAPTURER À TITRE D’EXEMPLE !

5- Mairie de Tana : 2 Indépendants dans la course ! 

Express Mada 22 octobre 2003

TRANSPORT AÉRIEN : PAS UN MOT HIER A AMBOHITSOROHITRA SUR LE FUTUR ACCORD FRANCO-MALGACHE 

D'Afrique du sud, M. Gilles de Robien a fait tout spécialement un crochet par Antananarivo pour s'informer directement des dispositions du chef de l'Etat dans ce domaine sensible du nombre de fréquences entre Paris et Antananarivo, ainsi que des quotas de sièges, offerts aux compagnies aériennes Air France et Corsair susceptibles ne de pas contrarier le redressement de la compagnie nationale Air Madagascar. Mais rien n'a filtré de cet entretien. Pas un mot qui puisse indiquer si la tendance est à l'ouverture ou reste à l'entrebâillement de l'espace aérien national.  La coopération bilatérale franco-malgache est plus que jamais au beau fixe. C'est ce qui est encore ressorti, hier, des déclarations du ministre français de l'Equipement et des transports Gilles de Robien, à l'issue de son audience avec le Président de la République Marc Ravalomanana, au palais d'Ambohitsorohitra. Ce qui est sûr, c'est que la France restera un partenaire privilégié de Madagascar, car les propos de Gilles de Robien ont été très éloquents à cet égard.  La rencontre de Marc Ravalomanana avec ses hôtes français a duré 35 minutes. Plus d'une demi-heure au cours de laquelle les deux parties ont pu faire un tour d'horizon de la coopération bilatérale actuelle, et évoquer les moyens pour renforcer cette coopération.  Gilles de Robien, accompagné de l'ambassadeur de France Mme Catherine Boivineau et deux membres de son cabinet, résume ainsi, les discussions qu'il venait d'échanger avec le chef de l'Etat: "…

Il s'agit toujours du renforcement des relations franco-malgaches. C'est un honneur et un immense plaisir d'être reçu par Monsieur le Président de la République. J'ai déjà eu cet honneur au mois d'avril, lorsque Monsieur le Président de la République était venu à Paris et il avait consenti à venir au ministère de l'Equipement et des transports. Aujourd'hui, j'ai la joie de retrouver Monsieur le Président et de pouvoir évoquer avec lui, des problèmes bien concrets qui intéressent tous les Malgaches…" 
De quels problèmes s'agit-il ? Gilles de Robien indique que cela porte entre autres sur l'ensemble des équipements dont Madagascar a besoin "comme tous les pays qui se développent et qui ont la volonté d'aller de l'avant, et notamment en matière de liaisons et de communication…" A propos de communication, le ministre a rappelé les grandes recommandations émises lors du 22-ème Congrès mondial de la route qui s'est tenu à Durban, comme quoi les routes constituent un facteur important du développement et que d'importantes actions soient menées pour l'amélioration des infrastructures routières dans tous les pays en développement. 
Dans les années 60, Madagascar et la France avaient conclu un accord dans le domaine du transport aérien. Interrogé sur les tenants et aboutissants, et surtout sur la validité ou non de cet accord, Gilles de Robien n'a pas été toutefois très explicite: "… Vous savez qu'on a beaucoup amélioré les choses tout au long de cet été. Cet été s'est bien passé avec davantage de Français qui sont venus admirer Madagascar. Donc, nous sommes heureux de voir que ce flux de la population fraçaise à Madagascar soit de plus en plus important et apporte une certaine contribution à la richesse du pays. Nous souhaitons de tout cœur que les fréquences entre Madagascar et la France soient de plus en plus nombreuses…" 
Le séjour de cette délégation française prend fin aujourd'hui. Mais Gilles de Robien et son équipe étaient venus pour une mission bien précise: "… Nous avons envisagé, bien sûr, le développement du transport aérien. Nous avons admiré tout le volontarisme de Madagascar pour faire de nombreuses routes auxquelles les entreprises françaises doivent contribuer avec les entreprises malgaches. Et nous allons aussi admirer, combien Madagascar a de potentiels pour devenir une très grande destination touristique. Ce sont des projets très concrets qui, j'espère, profiteront aux Malgaches en tout premier lieu". 
Recueillis par : Miadana Andriamaro 

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Tribune de Mada 22 octobre 2003

Madagascar fait marche arrière ... Les médailles malgaches au 8ème jeux africains.

Les lampions des 8è Jeux africains se sont éteints samedi à Abuja (Nigéria), avec la cérémonie de clôture. Une édition à ranger dans les oubliettes côté organisationnelle où la pagaille a régné pendant les deux semaines de compétition. Sur les 53 pays participants, seules 38 nations ont été classées dans le tableau final. Et Madagascar figure parmi ces pays ayant obtenu des médailles, en finissant à la 13è place, nanti de six médailles dont 3 en or et autant en bronze. L'athlétisme et le karaté ont été les artisans des métaux précieux grâce à l'hurddler Berlioz Randriamihaja (110m haies) et à la marathonienne Rasoarizay Clarisse tandis que Miora Razafindrakoto a sauvé l'honneur du karaté affaibli par la réduction des sportifs envoyés à Abuja. Pourtant cela n'a pas empêché l'autre représentant de cette discipline, Rudy Razafiarison de ravir la médaille de bronze, la même couleur que celle obtenue par la lutteuse Josiane qui a été la première à avoir débloqué le compteur du camp malgache.

  La Judokate Naina Cécilia, qui a failli être privée des jeux Africains, a fermé le compte de la grande île à cette 8è édition des Jeux panafricains, en arrachant sans doute avec hargne, la troisième place dans sa catégorie.
De ces résultats, Madagascar n'a pas fait mieux que lors de la dernière édition en 1999 en Afrique du sud où les sportifs avaient gagné 3 médailles d'or, 3 en argent et 7 en bronze. Un recul prévisible dès que le Mjsl avait décidé de comprimer la délégation sportive à ce déplacement. Avec une présence d'une équipe en tennis, sans doute on aurait pu avoir un meilleur classement.
La déception de ce périple nigérian est venue de la boxe. Auréolés de titres au dernier championnat d'Afrique, les deux pugilistes malagaches, Anicet et Félice, ont quitté prématurément la compétition au Nigéria. Pourtant la boxe a été l'une des disciplines bien encadrée (Président de la fédération, Directeur technique national) à Abuja. Malgré ce privilège, l'équipe de Harvel rentrera au pays les mains vides.
Pour en terminer avec ces 8è jeux, le pays hôte a pris la première place au classement final, suivi par l'Egypte et l'Afrique du sud, vainqueur des deux précédentes éditions, complètent le podium.
• Tableau des médailles :
1er Nigéria : 85 or - 90 argent - 56 bronze
2è Egypte : 81 or - 66 argent - 71 bronze
3è Afrique du sud : 63 or - 59 argent - 52 bronze
4è Algérie : 32 or - 24 argent- 12 bronze
5è Tunisie : 30 or - 29 argent-30 bronze
••••••••••••
12è Angola : 3 or - 3 argent - 7 bronze
13è Madagascar : 3 or -0 argent - 3 bronze
14è Lybie : 2 or - 4 argent - 7 bronze.

Midi Mada 22/10/2003
Conseil Supérieur de Lutte contre la Corruption : GROS GIBIER À CAPTURER À TITRE D’EXEMPLE !
Le CSLCC envisage même un « premier coup de filet dans les eaux du pouvoir » 
Comme son nom l’indique, le Conseil Supérieur de Lutte contre la Corruption (CSLCC) a pour mission de réduire sensiblement la corruption à Madagascar afin de « protéger les biens publics et collectifs ; assurer la justice dans la distribution des services publics ; favoriser la transparence ; établir un climat de confiance pour promouvoir l’investissement privé ». 
R.O. 
A cette fin, le CSLCC est chargé de « développer une stratégie nationale de lutte contre la corruption ; mener des réformes législatives pour un système judiciaire indépendant et efficace, afin de rétablir la confiance de la population en sa justice ; déterminer les principes généraux pour la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption ; mettre en place le pacte d’intégrité, les règles d’éthique, et les normes de comportement ; mettre en place (d’ici 8 mois) l’Agence Anti-Corruption ; faire des bilans réguliers des résultats et des impacts des actions immédiates du CSLCC ; donner des avis et des conseils au Président ».
Respectabilité et moralité
Outre la présidente Bakolalao Ramanandraibe Ranaivoharivony qui a été nommée le 02 juillet 2003 par le Président de la République, la nomination par ce dernier des 6 autres membres est en cours. A savoir, un juriste désigné par l’Ordre des avocats ; deux journalistes désignés par l’Ordre des journalistes ; un expert-comptable et financier désigné par l’Ordre des experts-comptables et financiers ; un opérateur économique désigné par la fédération nationale des Chambres de Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de l’Agriculture ; une personnalité issue de la société civile désignée par le Président de la République. A l’exception de la présidente, la nomination des membres « choisis en raison de leur respectabilité notoire et de leur bonne moralité », doit être accompagnée de celle d’un suppléant.
Courroie de transmission
Nonobstant la nomination des autres membres, le CSLCC est opérationnel depuis le 15 septembre, du moins au niveau du secrétariat permanent. C’est déjà le branle-bas de combat (contre la corruption) au siège sis à la villa Analamanga, à Antaninarenina. A quelques pas du bureau du président de la République sous l’autorité duquel, est placé directement le CSLCC. Lors d’une séance de prise de contact hier, avec les représentants des divers organes de presse, destinée à mettre en place une commission Médias qui servirait d’interface sinon de courroie de transmission entre le public et le CSLCC, ce dernier a présenté ses activités à travers un « PRECIS » ou « Prévention, Education, Conditionnalité, Incitation, Sanction ». Les activités de prévention consistent à connaître le système et à démonter les mécanismes frauduleux pour pouvoir mettre en place des outils de contrôle efficaces. Il importe d’évaluer les risques afin de protéger les personnes à risques et de réduire les situations de risque. Les activités d’éducation portent sur la préparation de la bonne mentalité citoyenne des Malgaches et des habitants de Madagascar, de la base au sommet, toutes catégories d’âge, de sexe, de secteur (public, privé) et de confessions confondus. Le but est de convaincre les uns et les autres de la primauté de l’intérêt général sur l’intérêt personnel, notamment l’argent. Des codes d’éthique seront institués au niveau des services publics, des entreprises.
Sentiment d’impunité
Quant aux activités liées aux conditionnalités, elles sont relatives aux exigences et conditions imposées par l’environnement sans lesquelles la lutte contre la corruption ne serait qu’éphémère. Il est notamment question d’ajustement des revenus. Les activités d’incitation consistent à encourager les citoyens à la bonne pratique et à appuyer la dénonciation (nuance avec délation). La participation de la population à la détection de la corruption constitue un véritable facteur de réussite dans la lutte contre ce fléau. Il y a enfin les activités liées aux sanctions, aux répressions et aux poursuites effectives, en application de la législation existante et la législation réformée. Le CSLCC n’exclut pas la possibilité d’y intégrer le principe de mesures exemplaires. « Faire un exemple par la capture de quelques gros gibiers ». Autrement dit, il ne s’agit pas de se cantonner au menu fretin, histoire de « casser le sentiment d’impunité des actes de corruption. » Selon le CSLCC, « pour éviter les risques politiques, le premier coup de filet devrait s’effectuer dans les eaux du pouvoir ». A condition de ne pas s’y noyer. 
Mairie de Tana : 2 Indépendants dans la course ! 
Ils seront finalement 5 à s’aligner pour la course à la mairie de Tana, avec les candidatures de Jean-Noël Abel et Randriamandroso qui ont déposé hier, leurs dossiers auprès de la Préfecture de police de Tana. L’un et l’autre portent le dossard indépendant. A la différence des 3 premiers présentés tous, par des partis politiques, en l’occurrence, Patrick Ramiaramanana (TIM), Pierre Andrianantenaina (Farimbona) et Raharivololontsoa Rita Viviane (Rpsd Vaovao). 
Dominique R. 
Valses-hésitations 
Après des valses-hésitations, 4 autres candidats vont ainsi tenter de damer le pion au PDS candidat qui a annoncé la couleur, le 16 octobre dernier. Pour ce qui est de la liste des conseillers municipaux, toujours à Tana-ville, les partis TIM et AVI sont représentés dans les 6 arrondissements. Les Indépendants sont également présents dans les 6 Firaisana de la capitale. Vient ensuite Teza qui est représenté dans 5 arrondissements. Pour sa part, le Leader-Fanilo a choisi les premier et deuxième arrondissements pour aligner des candidats. Il est à noter qu’il y a 150 sièges à pourvoir dans la ville d’Antananarivo, contre 78 auparavant. 

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