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LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Sommaire Madavôvô: 

1- Une fille du soleil, Corine Coman,prétendante au titre de Miss Europe 2003

2- Détaxation : plus de 350 produits concernés

3- MADAGASCAR : L’État va sanctionner l’absentéisme des fonctionnaires

4- MADAGASCAR : Un quotidien condamné pour diffamation

5- Un cartable gratuit pour chaque élève

6- Des diamants dans la grande ile

Madagate   20 septembre 2003

Une fille du soleil, Corine Coman,prétendante au titre de Miss Europe 2003

Miss France 2003, Corrine Coman représentera les couleurs de la France lors de la 57 é édition de Miss Europe. En plein « Règne », la belle Guadeloupéenne rêve, secrètement, de remporter le titre d’élégance le plus convoité d’Europe.  Madagate.com sort, un peu du cadre communautaire, pour vous faire partager l’expérience hors du commun des ces reines de la beauté de l’Europe géographique. Un fabuleux destin, pour chacune, mais en particulier à Corine Coman qui venait de l’archipel de la Guadeloupe, elle incarne le peuple des Iles et de la nation française à la fois. Un symbole fort pour elle qui se sent investie d’une lourde responsabilité. Et si d’aventure, elle était l’heureuse élue ce serait une occasion de vivre une expérience unique, à la rencontre d’autres cultures. Mais il s’agirait, surtout, d’un titre symbolique car, pour la première fois, une Miss de couleur remporterait la compétition. Une hypothèse si réaliste qu’un simple conte de fée. Car cette jeune femme simple et spontanée, des îles d ‘émeraude a déjà conquis le cœur du public français qui lui rendait le titre de Miss France 2003.

Ce vendredi 12 Septembre, sur TF1 et sur toutes les grandes chaînes de télévisions européennes, nous allons assister et voter en direct celle qui cherche à véhiculer l’ élégance, à améliorer les relations d’amitié entre les pays et à promouvoir la culture de chaque pays.
AUGUSTIN Images et Productions, de partenaire de vos événements magiques, a ramené quelques clichés de ses rencontres avec ces 37 candidates, aux fidèles internautes de Madagate.com
Nous posons la question à Maman RAVAO de Madagate, à quant organise-t-on l'événement Miss Tiers Monde ?
Reportage Augustin ANDRIAMANANORO - sur   www.madagate.com 

clicanoo 22/09/2003
Un cartable gratuit pour chaque élève
En plein soleil de midi, les directeurs de 186 écoles primaires publiques et privées du “grand Tana” sont alignés en une file de plus de 100 mètres. Munis de la liste de leurs élèves, ils viennent chercher leur dotation en cartables gratuits. Chaque élève recevra un cartable beige, garni d'une trousse, d'une boîte de crayons de couleur, d'un compas, d'une règle, d'une équerre et d'un stylo.
Le “grand Tana” compte 442 établissements, dont 353 écoles privées. “Pour mon école, j'ai besoin de 400 cartables. Avec cette dotation gratuite, j'ai cent inscriptions de plus que l'année dernière”, explique Aimée Charlotte Ralalaharisoa, directrice d'une école publique en périphérie de la capitale. “Les parents sont très contents, car beaucoup de mes élèves n'avaient pas de fournitures”, ajoute-t-elle.
“C'est une bonne mesure, même si ça n'a pas augmenté mon nombre d'élèves”, estime Josiane Rasoloherisoa, directrice d'une école privée du centre ville. “C'est vrai que, chez moi, la rentrée a déjà eu lieu et que mes élèves sont déjà équipés. Mais ce n'est pas grave, ces cartables leur serviront l'année prochaine”, sourit-elle.
Son école accueille 140 enfants de familles de la classe moyenne. Les frais de scolarité s'y élèvent à 7,14 euros par an. Une fortune, comparée au 1,43 euro demandé dans les écoles publiques avant la crise 2002.
EN PROVENANCE DE CHINE
“Les cartables viennent de Chine. Ils ont été fabriqués en 49 jours par 4 500 ouvriers dans la ville de Xiamen”, annonce Bernard Gaudière, chargé de projet dans l'entreprise française qui a décroché, début juillet, ce marché public de six millions de dollars. “Nous devions livrer 2,65 millions de kits scolaires en septembre. Aujourd'hui, ce sont les dix premiers conteneurs, et les 109 autres sont encore en mer”, précise-t-il. Des kits se seraient toutefois révélés non conformes à réception, selon les premières constatations des fonctionnaires du ministère.
Le soir venu, Jacques-Marc Ramahenina, chef de la Cisco — circonscription scolaire — de Tana-Ville, fait ses comptes. “Sur les 1 436 cartons que j'ai reçus ce matin, j'en ai distribué 1 266. Ce n'est pas mal, mais j'en reçois autant demain, et les distributions seront étalées jusqu'à fin octobre”, calcule-t-il.
“Je suis sûr que cette opération de kits scolaires, conjuguée à la gratuité de l'inscription, aura beaucoup d'impact sur le nombre d'élèves. J'espère que l'affectation des enseignants suivra”, ajoute-t-il. “On m'a promis une centaine d'enseignants supplémentaires cette année”, souligne-t-il.
Dans les écoles publiques de Tana-Ville, 1 119 instituteurs enseignent à 58 210 élèves, soit plus de cinquante élèves par classe. 
Avec de grosses disparités selon les écoles et les classes, comme le confirme Aimée Charlotte Ralalaharisoa : “Chez moi l'année dernière en 11e (CP), ils étaient 90 dans la classe.”
A Madagascar, 48% de la population totale est analphabète. Le taux de scolarisation en primaire est pourtant de 72%, mais trois enfants seulement sur dix achèvent ce cycle
Des diamants dans la Grande Ile ?
Le 31 juillet dernier, la société canadienne Diamond Fields International Ltd. (DFI) annonçait l’acquisition des parts de la compagnie Gondwana Investments SA — dont l’actionnaire majoritaire est l’homme d’affaires d’origine mauricienne Jean-Raymond Boulle, très impliqué dans le secteur minier dans plusieurs pays d’Afrique — dans des licences d’exploration diamantifère à Madagascar.
Il y a quelques mois, M. Boulle avait pris les commandes de DFI pour y installer Gregg Sedun, l’un de ses proches, à la présidence. Il y a quelques années, les deux hommes avaient fondé ensemble Diamond Fields Resources Inc, l’ancêtre de DFI. Deux autres personnes connaissant bien Madagascar entourent aujourd’hui M. Sedun au sein de la société : John Collier, ancien responsable des explorations pour Rio Tinto au niveau mondial, et Earl Young, actuel président du US/Madagascar Business Council.
“PURES ET DE GRANDE QUALITÉ”
Gondwana SA possédait environ 70% des parts d’une compagnie privée (International Gemstones Company Ltd) qui, elle, détient des licences d’exploration pour plusieurs concessions malgaches, mais aussi un laboratoire d’analyses sur place et surtout deux diamants de taille significative présentés comme ayant été trouvés non loin des concessions par des chercheurs de saphir. Ces concessions sont situées près de Midonge (côte sud-est) et sur le plateau de l’Horombe.
Lundi à Vancouver, DFI a annoncé qu’après analyse, ces deux diamants pesaient respectivement 23,82 et 8,39 carats. “Les deux gemmes sont pures et de grande qualité”, a précisé DFI. Depuis la découverte, IG a annoncé avoir procédé à plusieurs acquisitions de concessions autour du lieu indiqué par les mineurs malgaches comme étant celui de la découverte, mais certaines ont été abandonnées car elles ne présentaient visiblement pas grand intérêt. A Midonge comme dans l’Horombe, des échantillonnages sont actuellement en cours et d’autres terminés. Une première sélection sera effectuée par le laboratoire installé à Madagascar puis les gemmes les plus intéressantes seront envoyées au Mineral services laboratory du Cap (Afrique du Sud).
Le géologue en chef de DFI, Randall Cullen, a annoncé que le spécialiste sud-africain Karl Smithson, qui travaille depuis dix ans avec la De Beers, avait été recruté par IG pour collaborer au programme d’exploration. Par ailleurs, IG a également acquis récemment d’autres concessions, dans le Nord et dans les régions du centre Sud de la Grande Ile, dont il est prévu qu’elles feront prochainement l’objet d’études exploratoires. L’Office malgache des mines nationales et des industries stratégiques (Omnis) s’est refusé hier à tout commentaire sur le sujet.

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Clicanoo 01 septembre 2003

Détaxation : plus de 350 produits concernés
Le projet de loi sur la détaxation et la restructuration des tarifs douaniers et fiscaux a également été adopté la semaine dernière, provoquant moins de remous que celui sur la loi foncière. La grande majorité des parlementaires a jugé le projet de loi “économiquement utile”. Quelques députés ont toutefois demandé au gouvernement plus de clarté sur les moyens qu'il comptait mettre en œuvre pour compenser les centaines de milliards de francs malgaches de manque à gagner pour l'État, conséquence immédiate de l'application de cette loi.
Plus de 350 produits feront donc l'objet d'exemption totale de tous droits et taxes à l'importation à compter du 1er septembre 2003.
La liste des biens concernés est longue : biens d'équipement agricole et industriel, tracteurs à chenille, matériels BTP, véhicules utilitaires, motocyclettes, machines à coudre, fournitures scolaires, appareils électrothermiques, matériels informatiques, matériels audiovisuels, intrants pour les entreprises textiles, etc.
Selon les premières estimations, il s'agirait de 350 à 400 produits répartis en huit catégories et seront exemptés de tous droits et taxes durant une période de deux ans, c'est-à-dire jusqu'en septembre 2005. Pour le matériel roulant, la vice-primature chargée des Transports et des Travaux publics a indiqué que seuls les véhicules âgés de moins de quinze ans étaient concernés, afin notamment de ne pas encombrer le pays de vieux camions polluants.
Depuis l'annonce de cette mesure par le président Ravalomanana il y a quelques semaines, les vendeurs de voitures d'occasion et les distributeurs d'équipements divers disent n'avoir pratiquement rien vendu, les clients préférant attendre l'application effective de la loi, synonyme de baisse sensible des prix. Certains déplorent que le gouvernement ne leur ait pas laissé plus de temps pour écouler leurs stocks. 
Clicanoo 08 septembre 2003
MADAGASCAR : L’État va sanctionner l’absentéisme des fonctionnaires
Un service d'enregistrement des retards est opérationnel depuis lundi dernier au sein de l'administration malgache après que le président Ravalomanana eut mis les fonctionnaires en garde contre toute absence non justifiée. Le service chargé de cette tâche est directement rattaché à la présidence de la République. Le règlement en vigueur à Madagascar veut que les fonctionnaires travaillent de 8 h à 16 h en continu. M. Ravalomanana a précisé que dorénavant une fiche individuelle serait établie et que chaque absence sans justification entraînerait une suspension de solde.
MADAGASCAR : Un quotidien condamné pour diffamation
Le directeur de publication de “La Gazette de la Grande Ile” a été condamné hier à trois mois de prison avec sursis pour diffamation par voie de presse à l'encontre du groupe agroalimentaire Tiko. Lola Rasoamaharo a été condamné à la suite d'un article publié le 27 mai 2003 sur les conditions d'acquisition par le groupe agroalimentaire Tiko — dont le fondateur est Marc Ravalomanana — d'agences commerciales appartenant à deux sociétés d'Etat en cours de privatisation, la Société malgache de collecte et de distribution (Somacodis) et la Société d'intérêt national des produits agricoles (Sinpa). Il a en outre été condamné au franc symbolique de dommages et intérêts par le tribunal correctionnel d'Antananarivo.

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