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08 juillet 2003

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L'armée prend position

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Cafouillage au gouvernement... ;  L'etat de grace continue sur le plan international...   ; Un prof d'anglais pour Ra8...   ; Appui français pour la sécurité...  ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 08 juillet 2003

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvö

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


NOSINTSIKA 8 jolay 2003

TRAVAILLER PLUS
Les présidents de la République du Sénégal et de la République de Maurice, Abdoulaye Wade et Karl Offman, ont été les deux hôtes de marque de la célébration du 43ème anniversaire du retour à l'indépendance de la Grande Ile. Ces deux chefs d'Etat sont désormais considérés comme de vrais amis sinon des « ray aman-dreny » à la malgache. Non contents d'assister à la fête nationale, ils ont délivré un important message au peuple malgache.
A cause de l'ambiance festive pourtant, ce message risque de ne pas avoir été vraiment entendu. Il est pourtant simple. Les Malgaches doivent maintenant travailler pour reconstruire le pays. Le président mauricien, lors de sa rencontre avec les étudiants de l'Université d'Antananarivo, censés représenter l'avenir du pays, a martelé ce mot « travailler » à plusieurs reprises. Le miracle mauricien n'a pas eu lieu à coup de prières mais en retroussant les manches.
Si les dirigeants du pays ont réussi à réinjecter une bonne donne de patriotisme chez les Malgaches pendant la Fête du 26 juin, ils doivent désormais en faire de même pour inculquer le culte de l'effort et du travail bien fait. Or, durant la Fête de l'Indépendance justement, le gouvernement a pris le chemin diamétralement opposé en décrétant intempestivement férié l'après-midi du 24 juin. Fort heureusement, au grand dam de tous les paresseux de service, le vendredi 27 juin est demeuré un jour ouvrable.
Il est clair aujourd'hui que les cinq jours de travail hebdomadaire constituent un handicap pour le développement de la Grande Ile. C'est un luxe de pays développé que le pays pauvre qu'est Madagascar a adopté au début de la Troisième République à l'initiative du ministre de l'Economie de l'époque, Tovonanahary Rabetsitonta.
Or, il est clair aujourd'hui que le pays doit travailler plus. D'abord, pour rattraper les erreurs de la Révolution socialiste de Didier Ratsiraka qui ont plongé le pays dans le gouffre de la pauvreté. Mais aussi pour récupérer les millions d'heures de travail perdues lors des grandes grèves de 1991 et 2002. Maintenant, aussi bien les pouvoirs publics que les milieux d'affaires s'accordent à dire qu'il faudra deux à trois ans pour se remettre au niveau de 2001. Encore faut il avoir la volonté de travailler.
DMD


NOSINTSIKA 7 jolay 2003

Enfin un projet viable de financement des PME africaines pour bientôt ?

WORLD BANK WEEKLY WEB UPDATE - July 7, 2003
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Boosting African Businesses
The Bank's approach to development and growth of small business in Sub-Saharan Africa is an innovative blend of public and private financing,
said Bank Managing Director Peter Woicke as he announced an initiative marking the first time the Bank has taken a coordinated, large-scale,
multi-country approach to private-sector development. The approach combines the resources of the Bank's concessional lending arm, the
International Development Association, with those of its private sector affiliate, the International Finance Corporation. A number of countries
are expected to take part in the $225 million pilot program over the next three to four years, he said during a presentation to the Corporate
Council on Africa, a non-profit organization based in Washington. 
Newsletter du www.DevelopmentEx.com du jeudi 26 juin 03 : 
"There is always some resistance against giving public money to the private sector." 
- Peter Woicke, head of the IFC (part of the World Bank group), announcing that the bank is considering using its soft-money arm to directly help finance small companies in Africa, in a break from its usual practice of giving loans and grants to governments.
Traduction libre 
Newsletter hebdomadaire de la Banque Mondiale du 07 Juillet 2003 
Objectif : booster les entreprises africaines 
Selon le Directeur Général de la Banque Peter Woicke , l'approche de la Banque destinée à favoriser le développement et la croissance des petites entreprises en Afrique Subsaharienne est un mélange novateur de financement public et privé . M. Woicke annonçait cette initiative qui marque pour la première fois que la Banque a décidé d'adopter une approche coordonnée , à grande échelle et "multipays" pour favoriser le développement du secteur privé . L'approche associe les ressources de l'organisme prêteur concessionnel de la Banque , à savoir l'IDA, à celles de sa filiale qui s'occupe du secteur privé , à savoir la Société Financière Internationale (SFI) . On s'attend à ce qu' un certain nombre de ces pays participent à ce programme pilote de 225 millions d'USD (ndlr = 1.350 milliers de milliards de nos FMG si un USD = 6.000 FMG ) sur les prochaines trois ou quatre années , selon M. Woicke durant un exposé au "Corporate Council on Africa " (CCA) , une organisation à but non lucratif basée à Washington . 
In Newsletter du www.DevelopmentEx.com du jeudi 26 juin 03 : 
" Il y a toujours de la résistance face au fait de donner de l'argent public au secteur privé . "
Peter Woicke, dirigeant de la SFI (faisant partie du Groupe de la Banque Mondiale ) , annonçait que la Banque allait utiliser son "bras" spécialisé en soft-money pour aider à financer directement les entreprises en Afrique , ce qui constitue une rupture par rapport aux pratiques usuelles qui consistent depuis toujours à attribuer des crédits et des subventions aux gouvernements .
Traduction libre de F. Pierre Bernard


Nosintsika 06 jolay 2003

Articles de Lakroa du dimanche 06 juillet : de la communauté internationale et de la classe politique à Madagascar 
bonjour ,
Notre lecture dominicale , tirée de Lakroa , hebdomadaire catholique d'information , d'analyse et d'éducation( lakroa@dts.mg)
1er article : Chronique de Raboary : l'état de grâce continue sur le plan international 
Le président Ravalomanana jouit d'une certaine notoriété au niveau international dont la dernière en date reste le prix de la Fondation Crans Montana en Suisse . Le FMI vient de franchir le pas en validant le dossier Madagascar au cours de sa dernière session sur la Grande Ile . Le pouvoir en place semble recueillir sans difficulté la reconnaissance internatinale qui lui faisait défaut il y a un an de cela . Les critiques acerbes du CRN dans son livret ne font que remonter davantage la notoriété du Président qui engrange les médailles et les distinctions honorifiques venues de toutes parts pour sa façon élégante de résoudre la crise malagache et de conduire la politique de redressement . L'appui sans équivoque de certains ambassadeurs de la place , notamment celui de la Grande Bretagne , renforce les assises du pouvoir . Les facteurs externes sont nécessaires pour sortir le pays de sa situation actuelle . Le dernier colloque gouvernemental a montré , exemples à l'appui , que la croissance des exportations a boosté l'économie des pays émergents . 
Une lueur d'espoir 
Les clignotants économiques commencent à virer au vert avec le prix du carburant qui amorce les baisses consécutives . Les travaux de construction et de réhabilitation des routes démarrent sur les chapeaux de roue . Les prix des produits de première nécessité comme l'huile , le sucre et le riz ne sont plus hors de portée de la masse laborieuse , même s'ils n'ont pas encore atteint le niveau souhaitable par rapport au pouvoir d'achat . Les réalisations des différents projets sociaux et ruraux connaissent une hausse en volume et en variété . De nouveaux programmes sont initiés par les partenaires financiers . Par exemple , le nouveau volet sur les produits miniers de la Banque Mondiale . Les ministères de l'éducation et de la santé font des efforts pour se rapprocher davantage du peuple . Bien entendu , nous sommes encore loin de la perfection . Mais des lueurs d'espoir pointent à l'horizon et des semences commencent à germer . Tout cela constitue des signes de mieux-être . Ils éloignent de plus en plus le spectre de la crise . La seule ombre au tableau , si cela en est une , demeure la réconciliation nationale dont toutes les parties prenantes acceptent le principe fondateur mais dont les modalités d'exécution divergent . Si le CRN préconise une amnistie générale de tous les protagonistes des événements de 2002 sans exception , le pouvoir persiste et signe en laissant la justice suivre son cours normal pour différencier le bon grain de l'ivraie . 
Un appui sans faille
L'équipe dirigeante enclenche la réalisation de son programme gouvernemental dans les bonnes grâces des partenaires financiers et des grandes chancelleries .Le DSRP plaide en faveur d'une lutte sans merci de la pauvreté , pour un développement rapide et durable et prône la bonne gouvernance comme style de leadership . Les deux invités d'honneur de la fête nationale ( Abdoulaye Wade , Président Sénégalais et Karl Hoffman , Président de l'Ile Maurice) n'ont pas tari d' éloges sur les potentialités de la Grande Ile et prédisent un avenir radieux sous la houlette du Président de la République . Le Président Wade ouvre la porte de l'Afrique en se rangeant définitivement du côté de Ravalomanana . Les accords de Dakar sont complètement dépassés par les événements . La reconnaissance de l'Union des Etats d'Afrique ne sera qu'une simple formalité et passera sans aucun doute comme une lettre à la poste . Le Président Karl Hoffman de l'Ile Maurice préconise un nouveau partenariat entre les deux îles soeurs qui sera sans aucun doute le nouveau moteur turbo de la COI . Les Etats-Unis , en tête de file , prompts à reconnaître le régime ne lésinent pas sur les moyens pour aider le régime en place à travers les différents programes de coopération . La France veut à tout prix garder sa place de premier partenaire de Madagascar sur le plan bilatéral .La Suisse et l'Allemagne figurent parmi les pays que le Président a visités deux fois en l'espace d'une année . Le Directeur Général du FMI sera en visite officielle à Madagascar dans les prochaines semaines ( ndlr : date probable d'arrivée : 09 Juillet prochain) . La fête nationale a renforcé le ciment de la solidarité dans la concorde et la paix sociale . Il appartient au pouvoir de trouver les voies et les moyens de la consolider davantage par des signes d'apaisement pour que le pays s'attèle dorénavant au redressement de l'économie . 
(fin de l'article)
2è article : POINT DE VUE : La démocratie d'ingérence en route 
Ces derniers temps , une partie des observateurs de la vie politique malagasy a dénoncé les actions (ndlr : propos ? ) de M. Brian Donaldson , Ambassadeur de sa Majesté britannique à Madagascar . Cet Ambassadeur n'y va pas par quatre chemins . Il souligne l'attitude nonprofessionnelle de certains journalistes . Pour lui , quelques-uns sont plus prompts à dénigrer qu'à dire la vérité . Il met au grand jour les obstacles du développement de Madagasikara . La politique politicienne constitue un de ces obstacles . Envers et contre tout , il affirme le soutien de son pays en particulier , et de toute la communauté internationale au pouvoir actuel . Cette nouvelle diplomatie dérange plus d'un . Une diplomatie qu'on peut qualifier de diplomatie d'ingérence , à l'instar du droit d'ingérence souligné par Bernard Kouchner et les French doctors ne particulier . Mais on s 'étonne de ces réactions . Les clans de tous bords ont fait appel à la communauté internationale pour parvenir à leurs fins . Arriver au pouvoir . 
Quelques souvenirs
Il suffit pour cela de jeter un coup d'oeil sur le passé récent ou lointain pour s'en rendre compte . En 2002 , les voix autorisées dénoncent haut et fort la prise de position des Chancelleries . Pour soutenir le peuple malgache qui demande la vérité des urnes . Et plus en arrière dans le temps , les intellectuels ont fait du lobbying pour empêcher François Mitterrand , alors Président , de venir en visite à Madagasikara . Un déplacement considéré comme soutien à un dictateur . Ou , si le déplacement devait se faire , de tout faire pour libérer les prisonniers politiques . Ce qui fut fait . Les Andriamaholison et consorts sont libérés . C'était en 1989 . 
Ces démarches se faisaient en coulisses . Aujourd'hui on crie sur tous les toits que l'on agit pour réveiller la conscience internationale . Voilà Zafy Albert , avec le CRN , qui publie un pamphlet destiné à dénoncer ce qu'il considère comme abus du pouvoir Ravalomanana . Un des lecteurs-cibles est la communauté internationale . Ainsi, quand tout va mal , les intellectuels et hommes politiques se tournent vers l'extérieur pour régler les problèmes internes des Malgaches . On s'étonne alors de la réaction d'une certaine classe d'hommes politiques devant l'attitude de M. Brian Donaldson . Il ne fait que répondre aux attentes de la classe politique . Son attitude correspond à un degré moindre à ce que font les Etats-Unis , avec leurs gros sabots en Irak . Et demain , ailleurs . On récolte ce qu'on a semé . Et cela n'est rien avec tous ces conseillers techniques étrangers , nommés officiellement , à des postes-clés de la nation . Le gouvernement a mis en exécution la politique de construction des routes . La diplomatie d'ingérence quant à elle , se dévoile . Ce n'est pas une nouveauté . M. Brian Donaldson ne fait que révéler ce qui se joue ne cachette .
Auteur de l'article : Babany C. 

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...Les 8 Familles et leurs vœux 2003

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Lettre de l'Océan Indien  n°1549  du 5 juillet 2003
Madagascar    Cafouillages au gouvernement 

Un peu plus d’un an à peu près de son investiture officielle, le président Marc Ravalomanana est devenu l’enfant chéri du représentant de la Banque Mondiale à Antananarivo, Hafez Ghanem, mais il n’est pas encore assuré d’une stabilité politique et d’une paix sociale durables. Non seulement certains des déçus de son régime forment un noyau d’opposition toujours très actif en province mais au sein même de l’équipe présidentielle et du gouvernement des tensions se font de plus en plus sentir.

Les déçus de Ravalomanana. Malgré les tentatives pour amener ses dirigeants à soutenir le régime, le KMMR nouvelle version, composé d’anciens partisans de Ravalomanana, maintient son exigence d’un changement du premier ministre Jacques Sylla et de son gouvernement. Des réunions sur ce thème continue d’avoir lieu en province où trois pôles distinctes de contestation émergent : à Fianarantsoa (Centre-Sud) avec Pety Rakotoniaina, à Toliara (Sud) avec Thierry Raveloson et à Mahajanga (Nord-Ouest) avec Jean Eugène Voninahitsy. De nombreux cadres et notables de ces régions s’offusquent de la prépondérance de membres du TIM (parti présidentiel) et de Merina parmi les personnes nommées à de hautes fonctions étatiques. Ces derniers jours, le ton est monté jusque dans les rangs de la majorité présidentielle. Le président du MFM et conseiller spécial du chef de l’Etat, Manandafy Rakotonirina, de même le député indépendant Mara Niarisy (opposant de longue date à l’ex-président Didier Ratsiraka) ont critiqué une décision allant, selon eux, à l’encontre de la régionalisation. Il s’agit de l’adoption à l’Assemblée nationale d’une loi transformant les présidents de la délégation spéciale (PDS) des provinces en « chef des provinces, nommés, en conseil des ministres par le président de la République, jusqu’aux nouvelles élections ». Un système qui selon ses détracteurs, rappelle l’ère coloniale.

Le gouvernement divisé. Au sein même du gouvernement, un bras de fer discret est à l’œuvre entre le premier ministre et le vice-premier ministre Zaza Ramandiambiarison. Ce dernier, dont  le portefeuille ministériel couvre quatre départements (programmes économiques, transports, travaux publics, aménagement du territoire) manifeste de plus en plus son ambition d’outrepasser le chef du gouvernement. De nombreux petits incidents protocolaires en témoignent. Lors d’un atelier économique fin mars, la brochure gouvernementale diffusée par les services du vice-premier ministre ne mentionnait même pas que la primature était l’organisateur de cette rencontre. Le nom de Sylla ne figurait pas sur la plaque commémorative (conçue par les services du vice-premier ministre), posée lors de la cérémonie officielle marquant le début de réhabilitation de 63 km de routes entre Ambondromamy et Bekoratsaka (dans la région de Mahajanga), sur financement de la Banque africaine de développement (BAD) et de l’Union européenne. Enfin, lors d’une réunion du gouvernement, fin juin, en présence du premier ministre, Zaza Ramandimbiarison a exigé de pouvoir s’entretenir seul avant les conseils de ministre avec les ministres chargés des départements économiques dépendant de lui.

L’affaire des Peugeot 607. Le dernier exemple en date de cafouillage gouvernemental concerne l’achat, de manière cavalière, de deux peugeot 607 d’un coût de 950 millions Fmg (1 euros vaut 7095fmg) à la société Sicam pour transporter les présidents Abdoulaye Wade (Sénégal) et Karl Offman (Maurice) ; lors de leur visite à Antananarivo, fin juin. Le directeur de la logistique du ministère de l’économie, Jean Claude Manoela Fils, a donné l’autorisation d’achat, le 12 juin, sans en informer le premier-ministre et alors que le ministre de l’économie, des finances et du budget, Andriamparany Benjamin Radavidson, était absent. Ce dernier aurait ensuite tenu à voir lui même les deux voitures, mais en fin de semaine dernière il s’est subitement  outragé de cette procédure d’achat et a ordonné que les véhicules soient restitués au concessionnaire Peugeot le 1er juillet. Depuis lors, ce dernier ne sait plus quoi faire de ces « voitures officielles » qui appartiennent au gouvernement. Des membres de la présidence malgache qui soupçonnaient un possible problème de surfacturation se sont rendus à la Sicam pour s’enquérir du prix exact de cet achat. 

ORGANISATIONS 

COMESA       Une cour de justice au Soudan 

La cour de justice du Common Market for Eastern and Southern Africa (Comesa) a été inauguré le 29 juin à Khartoum. C’est le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements du Comesa qui s’est tenu également à Khartoum le 17 mars dernier qui avait décidé d’installer cette cour de justice dans cette ville. Elle est présidée par Akilaono Akiwumi et composée de sept juges nommés par sept des vingt Etats membres du Comesa. 

DROITS DE L’HOMME   Un observatoire permanent pour l’océan indien.

 Un observatoire permanent des droits de l’homme dans les îles de l’océan indien sera créé à l’issu du premier colloque des droits de l’homme des pays riverains de l’océan indien (incluant les Comores, Maurice, La Réunion, Madagascar), organisé à l’instigation de l’ex-député malgache Mathilde Rabary, à Antananarivo, du 25 au 30 août. Cet observatoire qui disposera d’un siège itinérant surveillera l’évolution du respect des droits de l’homme dans ces pays. Des organisations de la société civile, telles le CNOE de Madeleine Ramaholimiaso ou l’Ordre des avocats en feront partie. Le Camerounais Kapet de Bana, vice-président de l’Union Africaine des droits de l’homme chargé des îles de l’océan indien, se rendra à Antananarivo pour le lancement de cet observatoire. Lors de la crise politique malgache de 2002, des inconnus avaient lancé une grenade dans le jardin de la villa de Mathilde Rabary qui est réputée pour son franc parler et son opposition au régime de l’ancien président malgache Didier Ratsiraka

EN COULISSES     ANTANANARIVO   Un professeur d’anglais pour Ravalomanana

                Pour écrire ses discours en anglais et l’aider à s’imprégner des textes techniques écrits dans cette langue, le président Marc Ravalomanana avait demandé à son conseiller et Chief of  Staff David Rajaona (dit « Tarzan ») de trouver un traducteur auprès de l’American Cultural Center d’Antananarivo. Depuis lors, Olivier Andrianarisoa travaille pour le chef de l’Etat et l’a accompagné lors de sa visite privée aux Etats-Unis, fin mars. En général, Ravalomanana soumet à David Rajaona en présence d’Andrianarisoa un brouillon présentant la philosophie générale du discours qu’il doit faire. A charge d’Andrianarisoa se rédiger ensuite le texte définitif. Du coup, ce dernier a des horaires impossible et doit souvent rejoindre le président Ravalomanana dès son arrivée au palais d’Ambohitsirohitra à 7 heures du matin.

POLITIQUE & POUVOIR         MADAGASCAR       L’appui français à la sécurité

La volonté malgache d’obtenir une aide de Washington en matière de défense et de sécurité indispose certains militaires français 

Une concurrence existe entre Paris et Washington depuis que les Etats-Unis ont envoyé leur premier attaché de défense auprès de leur ambassade à Antananarivo, en 2001. En effet, la France était depuis 1960 la seule puissance occidentale à disposer d’un attaché de défense à Madagascar. Le dernier en poste depuis 2000 le colonel Alain Genin, voit son contrat arriver à son terme et sera remplacé, le 11 août, par le colonel Denis Opplert. Or, cette concurrence risque de s’accroître du fait de la volonté malgache d’obtenir une aide de Washington en matière de défense et de sécurité (LOI n°1044). Néanmoins, pour l’instant, Paris demeure le partenaire privilégié de Madagascar pour la coopération militaire.

Dans ce domaine incluant les services de renseignements, Paris dépense chaque année 7,5 millions d’euros pour sa coopération avec Madagascar. Cette somme inclue l’aide directe, la formation d’officiers de la DGIDE (les services de renseignement malgaches dirigés par le contrôleur général Jocelyn Andriamiharinosy) et des trois armes (terre, marine, air). Dans le cadre de cette coopération pour la période 2003-2007, Paris va financer la création d’une chaîne de montage de véhicules polyvalente à Antananarivo afin que l’armée malgache puisse produire à partir de 2007 ses propres équipements motorisés. Il existe également une coopération entre la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, service de renseignement français) et la DGIDE malgache dans le domaine de la lutte anti-terroriste qui inclut six formations par an pour des agents de la DGIDE. Par ailleurs, l’infirmerie se trouvant au siège de la DGIDE à Ambohibao a été construite grâce à l’aide de la DGSE. 

L.O.I. Selon une source militaire française, concernant la lutte anti-terroriste, il n’existe pas à ce jour de coopération franco-américaine à Madagascar sous forme d’échanges de renseignements. Chaque service de renseignement occidental a ses propres contacts avec la DGIDE. Alors que Paris a une approche globale de son aide, incluant la coopération militaire et les renseignements, les Etats-Unis on plutôt une approche différenciée par secteur. 

INTELLIGENCE ECONOMIQUE      MADAGASCAR     Partenariat avec Air Mauritius 

La compagnie Air Mauritius pourrait dès le mois prochain commencer à opérer des vols conjoints avec Air Madagascar entre les deux îles. Cette décision intervient après que la compagnie nationale malgache ait décidé de réintégrer la chambre de compensation de l’International Air Transport Association (IATA). Cet accord de partenariat avait été rompu en avril 2002 au plus fort de la crise politique et sociale à Madagascar. Le nouvel accord entre les deux compagnies aériennes arrive à un moment opportun alors qu’une reprise du trafic aérien est enregistrée depuis le début de l’année à Maurice. En effet, la guerre en Irak n’a finalement pas affecté durablement le trafic aérien au départ ou à l’arrivée à Maurice. C’est du moins la conviction de Rajendra Teeroovengadum, le directeur d’Ario Madagascar, une filiale de Rogers Ltd, qui représente dans la Grande île les compagnies Air Mauritius, South African Airways et Air Austra. Cette agence agit également comme General Sales Agent auprès d’Egypt Air. S’affirmant aujourd’hui en situation de leader sur la desserte aérienne entre Maurice et Madagascar, Air Mauritius cherche à exploiter d’autres destinations malgaches. La compagnie aérienne mauricienne a ainsi entamé des pourparlers avec les autorités malgaches en vue d’obtenir l’autorisation de desservir Nosy Be, au Nord de la Grande île. Air Mauritius vend déjà pour le compte d’Air Austral des billets aux personnes désireuses de se rendre à Majunga, Toamasina, et Nosy Be. Pour sa part, Ario Madagascar, qui emploie 34  Malgaches à Antananarivo, effectue un marketing agressif sur certaines destinations asiatiques, tout particulièrement l’Inde, la Chine, Singapour et Hong Kong. Actuellement, 40 000 personnes originaires d’Inde ou d’Asie vivent à Antananarivo et de nombreux industriels d’Asie du Sud y opèrent. 

LA REUNION        Un territoire intelligent.    Le centre d’intelligence économique mis en place par le conseil régional de la Réunion planche sur les six technologies clefs dont l’île a besoin. 

Le conseil régional de La Réunion présidé par le communiste Paul Vergès a attribué l’an dernier un budget de 160 650 euros à l’Agence pour la diffusion de l’information technologique (Adit, gouvernementale) afin qu’elle mette sur pied un centre d’intelligence économique dans l’île (LOI n°968 et 974). Une des premières tâches de ce centre a ensuite été d’identifier les technologies considérées comme essentielles pour La Réunion. Cette opération de sélection, terminée fin 2002, a permis de définir les six domaines technologiques prioritaires pour l’île (conservation et valorisation des espèces spécifiques de la région indo-océanique ; sécurité et qualité alimentaires ; production et maîtrise de l’énergie ; traitement et valorisation des déchets ; télétechnologies et santé ; urbanisme et gestion de l’espace).

Depuis le début 2003, une nouvelle phase de ce travail a été enclenchée portant sur l’élaboration de plans d’actions visant à développer chacun de ces six domaines technologiques. Selon l’édition de juin de la revue de l’Adit, Technologies interactives, cette seconde phase de l’opération a vu la mise en place de deux groupes de travail ad hoc respectivement sur les domaines « sécurité et qualité alimentaires » et « conservation et valorisation des espèces spécifiques indo–océaniques » . Le premier objectif visé est de favoriser et de développer, au sein de ces groupes de travail ad hoc, une coopération active entre représentants d’organismes compétents dans un domaine spécifique ayant trait aux technologies choisies. L’action de ces divers groupes de travail est soutenu par la D6, le centre d’intelligence économique de La Réunion. 

PUBLICITE          Madagascar n’a pas payé Summit Communications               

Depuis des mois, l’agence de publicité américaine Summit Communications attend le paiement par quatre ministères malgaches d’un contrat de publicitaire d’un montant de 105 000 $. Il avait été signé par les anciens ministres de l’industrialisation (Davida Rajaona), de l’énergie et des mines (Elysée Razaka), des transports (Olivier Rakotovazaha) et du commerce (Alphonse Ralison) avec Summit Communications, pour la réalisation d’un supplément de promotion gratuit sur Madagascar dans une des éditions du quotidien New York Times avec lequel cette agence travaille en exclusivité. Ce publi-reportage est paru dans le New York Times du 10 avril. Mais entre temps, le remaniement ministériel de janvier 2003 à Madagascar a changé la donne et les nouveaux ministres se refusent à honorer les termes du contrat signé  par leurs prédécesseurs avec l’agence de publicité américaine. Cette dernière a dépêché à Antananarivo un agent de recouvrement depuis un mois et demi pour trouver une solution à ce différend, mais sans grand succès jusqu’à ce jour. Les services du président Marc Ravalomanana et de son premier ministre Jacques Sylla ont été informés du problème. 

ENTREPRISES       AIR FRANCE        Nouveaux dirigeants pour l’océan indien 

Le directeur régional d’Air Fance pour l’océan indien, Philippe Lacoste, vient d’être muté en Guadeloupe et remplacé par Jean Guy Lengline. Ce dernier travaille depuis 25 ans pour Air France et il était jusque là directeur de production du personnel naviguant. Par ailleurs, le General Manager d’Air France à Maurice, Bernard François, va quitter l’île pour occuper une fonction similaire à Madagascar, pays qui intègre le département océan indien de la compagnie aérienne française. François sera remplacé à Maurice par Marc Benmergui, qui a travaillé auparavant à la direction commerciale de la compagnie à Paris et qui prendra son nouveau poste début août. 

WHO’S WHO        J.M. Rasolonjatovo     (Madagascar/Suisse) 

                Un magistrat de la Cour des Comptes vient d’être nommé conseiller de l’Ambassade de Madagascar à Genève (Suisse). Jean Michel Rasolonjatovo avait été à l’origine du renversement de la crise politico-juridique de l’an dernier en faveur de Marc Ravalomanana. Il avait en effet introduit auprès de la chambre administrative une requête en annulation des nominations des membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) effectuées par l’ex-président Didier Ratsiraka, en novembre 2001. La Chambre administrative lui avait donné raison en février 2002, désavouant Ratsiraka et ouvrant la voie juridique à la reconnaissance de la victoire électorale de Ravalomanana. Mais, ce dernier a mis du temps a récompensé Rasolonjatovo. Ce magistrat a la réputation, rare dans les milieux juridiques malgaches de ne pas être corrompu. Cela remonte à l’époque où il fut l’éphémère secrétaire général du ministère de l’Aménagement du territoire et de la ville (1997-98). Rasolonjatovo a récemment contribué à apaiser la fronde des magistrats contre le premier ministre Jacques Sylla et le ministre de la justice Alice Rajaonah-Randreza

NOMINATIONS & MISSIONS        AFRIQUE/ FMI

Le Managing Director du Fonds monétaire international (FMI) va effectuer une tournée africaine dans les prochains jours. Horst Köhler se rendra successivement en Ethiopie, au Kenya, à Madagascar et au Mozambique. Dans ce dernier pays il assistera les 10 et 11 juillet au sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine (UA), qui se tiendra à Maputo la semaine prochaine.

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