Le Yoga au quotidien |
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Recueil des News sur Madagascar qui nous parviennent 08 juillet 2003
(patience les extraits se chargent...)
LES JOURNAUX ... De nos correspondants à Mada |
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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ... NOSINTSIKA 8 jolay 2003 TRAVAILLER PLUS NOSINTSIKA 7 jolay 2003 Enfin un projet viable de financement des PME africaines pour bientôt ? WORLD BANK WEEKLY WEB UPDATE - July 7, 2003 Nosintsika 06 jolay 2003 Articles de Lakroa du dimanche 06 juillet :
de la communauté internationale et de la classe politique à Madagascar |
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Lettre
de l'Océan Indien n°1549 du 5 juillet 2003 Un peu plus d’un an à peu près de son investiture
officielle, le président Marc Ravalomanana est devenu
l’enfant chéri du représentant de la Banque Mondiale à
Antananarivo, Hafez Ghanem, mais il n’est pas encore
assuré d’une stabilité politique et d’une paix sociale
durables. Non seulement certains des déçus de son régime
forment un noyau d’opposition toujours très actif en province
mais au sein même de l’équipe présidentielle et du
gouvernement des tensions se font de plus en plus sentir. Les déçus de Ravalomanana.
Malgré les tentatives pour amener ses dirigeants à soutenir
le régime, le KMMR nouvelle version, composé d’anciens
partisans de Ravalomanana, maintient son exigence d’un
changement du premier ministre Jacques Sylla et de son
gouvernement. Des réunions sur ce thème continue d’avoir lieu
en province où trois pôles distinctes de contestation émergent :
à Fianarantsoa (Centre-Sud) avec Pety Rakotoniaina, à
Toliara (Sud) avec Thierry Raveloson et à Mahajanga (Nord-Ouest)
avec Jean Eugène Voninahitsy. De nombreux cadres et
notables de ces régions s’offusquent de la prépondérance de
membres du TIM (parti présidentiel) et de Merina parmi les
personnes nommées à de hautes fonctions étatiques. Ces derniers
jours, le ton est monté jusque dans les rangs de la majorité présidentielle.
Le président du MFM et conseiller spécial du chef de l’Etat,
Manandafy Rakotonirina, de même le député indépendant Mara
Niarisy (opposant de longue date à l’ex-président Didier
Ratsiraka) ont critiqué une décision allant, selon eux, à
l’encontre de la régionalisation. Il s’agit de l’adoption
à l’Assemblée nationale d’une loi transformant les présidents
de la délégation spéciale (PDS) des provinces en « chef
des provinces, nommés, en conseil des ministres par le président
de la République, jusqu’aux nouvelles élections ». Un
système qui selon ses détracteurs, rappelle l’ère coloniale. Le gouvernement divisé.
Au sein même du gouvernement, un bras de fer discret est à
l’œuvre entre le premier ministre et le vice-premier ministre Zaza
Ramandiambiarison. Ce dernier, dont
le portefeuille ministériel couvre quatre départements
(programmes économiques, transports, travaux publics, aménagement
du territoire) manifeste de plus en plus son ambition
d’outrepasser le chef du gouvernement. De nombreux petits
incidents protocolaires en témoignent. Lors d’un atelier économique
fin mars, la brochure gouvernementale diffusée par les services
du vice-premier ministre ne mentionnait même pas que la primature
était l’organisateur de cette rencontre. Le nom de Sylla ne
figurait pas sur la plaque commémorative (conçue par les
services du vice-premier ministre), posée lors de la cérémonie
officielle marquant le début de réhabilitation de 63 km de
routes entre Ambondromamy et Bekoratsaka (dans la région de
Mahajanga), sur financement de la Banque africaine de développement
(BAD) et de l’Union européenne. Enfin, lors d’une réunion
du gouvernement, fin juin, en présence du premier ministre, Zaza
Ramandimbiarison a exigé de pouvoir s’entretenir seul avant les
conseils de ministre avec les ministres chargés des départements
économiques dépendant de lui. L’affaire des Peugeot 607.
Le dernier exemple en date de cafouillage gouvernemental
concerne l’achat, de manière cavalière, de deux peugeot 607
d’un coût de 950 millions Fmg (1 euros vaut 7095fmg) à la société
Sicam pour transporter les présidents Abdoulaye Wade
(Sénégal) et Karl Offman (Maurice) ; lors de leur
visite à Antananarivo, fin juin. Le directeur de la logistique du
ministère de l’économie, Jean Claude Manoela Fils, a
donné l’autorisation d’achat, le 12 juin, sans en informer le
premier-ministre et alors que le ministre de l’économie, des
finances et du budget, Andriamparany Benjamin Radavidson,
était absent. Ce dernier aurait ensuite tenu à voir lui même
les deux voitures, mais en fin de semaine dernière il s’est
subitement outragé
de cette procédure d’achat et a ordonné que les véhicules
soient restitués au concessionnaire Peugeot le 1er
juillet. Depuis lors, ce dernier ne sait plus quoi faire de ces
« voitures officielles » qui appartiennent au
gouvernement. Des membres de la présidence malgache qui soupçonnaient
un possible problème de surfacturation se sont rendus à la Sicam
pour s’enquérir du prix exact de cet achat. ORGANISATIONS COMESA
Une cour de justice au Soudan La cour de justice du Common Market for Eastern
and Southern Africa (Comesa) a été inauguré le 29 juin à
Khartoum. C’est le sommet des chefs d’Etat et de gouvernements
du Comesa qui s’est tenu également à Khartoum le 17 mars
dernier qui avait décidé d’installer cette cour de justice
dans cette ville. Elle est présidée par Akilaono Akiwumi
et composée de sept juges nommés par sept des vingt Etats
membres du Comesa. DROITS
DE L’HOMME Un
observatoire permanent pour l’océan indien.
Un observatoire permanent des droits de
l’homme dans les îles de l’océan indien sera créé à
l’issu du premier colloque des droits de l’homme des pays
riverains de l’océan indien (incluant les Comores, Maurice, La
Réunion, Madagascar), organisé à l’instigation de l’ex-député
malgache Mathilde Rabary, à Antananarivo, du 25 au 30 août.
Cet observatoire qui disposera d’un siège itinérant
surveillera l’évolution du respect des droits de l’homme dans
ces pays. Des organisations de la société civile, telles le CNOE
de Madeleine Ramaholimiaso ou l’Ordre des avocats en
feront partie. Le Camerounais Kapet de Bana, vice-président
de l’Union Africaine des droits de l’homme chargé des îles
de l’océan indien, se rendra à Antananarivo pour le lancement
de cet observatoire. Lors de la crise politique malgache de 2002,
des inconnus avaient lancé une grenade dans le jardin de la villa
de Mathilde Rabary qui est réputée pour son franc parler et son
opposition au régime de l’ancien président malgache Didier
Ratsiraka. EN
COULISSES ANTANANARIVO
Un professeur d’anglais pour Ravalomanana
Pour écrire ses discours en anglais et l’aider à
s’imprégner des textes techniques écrits dans cette langue, le
président Marc Ravalomanana avait demandé à son
conseiller et Chief of Staff
David Rajaona (dit « Tarzan ») de
trouver un traducteur auprès de l’American Cultural Center
d’Antananarivo. Depuis lors, Olivier Andrianarisoa
travaille pour le chef de l’Etat et l’a accompagné lors de sa
visite privée aux Etats-Unis, fin mars. En général,
Ravalomanana soumet à David Rajaona en présence d’Andrianarisoa
un brouillon présentant la philosophie générale du discours
qu’il doit faire. A charge d’Andrianarisoa se rédiger ensuite
le texte définitif. Du coup, ce dernier a des horaires impossible
et doit souvent rejoindre le président Ravalomanana dès son
arrivée au palais d’Ambohitsirohitra à 7 heures du matin. POLITIQUE
& POUVOIR
MADAGASCAR
L’appui français à la sécurité La
volonté malgache d’obtenir une aide de Washington en matière
de défense et de sécurité indispose certains militaires français Une concurrence existe entre Paris et Washington depuis que les Etats-Unis ont envoyé leur premier attaché de défense auprès de leur ambassade à Antananarivo, en 2001. En effet, la France était depuis 1960 la seule puissance occidentale à disposer d’un attaché de défense à Madagascar. Le dernier en poste depuis 2000 le colonel Alain Genin, voit son contrat arriver à son terme et sera remplacé, le 11 août, par le colonel Denis Opplert. Or, cette concurrence risque de s’accroître du fait de la volonté malgache d’obtenir une aide de Washington en matière de défense et de sécurité (LOI n°1044). Néanmoins, pour l’instant, Paris demeure le partenaire privilégié de Madagascar pour la coopération militaire. Dans
ce domaine incluant les services de renseignements, Paris dépense
chaque année 7,5 millions d’euros pour sa coopération avec
Madagascar. Cette somme inclue l’aide directe, la formation
d’officiers de la DGIDE (les services de renseignement
malgaches dirigés par le contrôleur général Jocelyn
Andriamiharinosy) et des trois armes (terre, marine, air).
Dans le cadre de cette coopération pour la période 2003-2007,
Paris va financer la création d’une chaîne de montage de véhicules
polyvalente à Antananarivo afin que l’armée malgache puisse
produire à partir de 2007 ses propres équipements motorisés. Il
existe également une coopération entre la Direction générale
de la sécurité extérieure (DGSE, service de renseignement
français) et la DGIDE malgache dans le domaine de la lutte
anti-terroriste qui inclut six formations par an pour des agents
de la DGIDE. Par ailleurs, l’infirmerie se trouvant au siège de
la DGIDE à Ambohibao a été construite grâce à l’aide de la
DGSE. L.O.I. Selon une source militaire française,
concernant la lutte anti-terroriste, il n’existe pas à ce jour
de coopération franco-américaine à Madagascar sous forme d’échanges
de renseignements. Chaque service de renseignement occidental a
ses propres contacts avec la DGIDE. Alors que Paris a une approche
globale de son aide, incluant la coopération militaire et les
renseignements, les Etats-Unis on plutôt une approche différenciée
par secteur. INTELLIGENCE
ECONOMIQUE MADAGASCAR
Partenariat avec Air Mauritius La
compagnie Air Mauritius pourrait dès le mois prochain commencer
à opérer des vols conjoints avec Air Madagascar entre les deux
îles. Cette décision intervient après que la compagnie
nationale malgache ait décidé de réintégrer la chambre de
compensation de l’International Air Transport Association
(IATA). Cet accord de partenariat avait été rompu en avril 2002
au plus fort de la crise politique et sociale à Madagascar. Le
nouvel accord entre les deux compagnies aériennes arrive à un
moment opportun alors qu’une reprise du trafic aérien est
enregistrée depuis le début de l’année à Maurice. En effet,
la guerre en Irak n’a finalement pas affecté durablement le
trafic aérien au départ ou à l’arrivée à Maurice. C’est
du moins la conviction de Rajendra Teeroovengadum, le directeur
d’Ario Madagascar, une filiale de Rogers Ltd, qui représente
dans la Grande île les compagnies Air Mauritius, South African
Airways et Air Austra. Cette agence agit également comme General
Sales Agent auprès d’Egypt Air. S’affirmant aujourd’hui en
situation de leader sur la desserte aérienne entre Maurice et
Madagascar, Air Mauritius cherche à exploiter d’autres
destinations malgaches. La compagnie aérienne mauricienne a ainsi
entamé des pourparlers avec les autorités malgaches en vue
d’obtenir l’autorisation de desservir Nosy Be, au Nord de la
Grande île. Air Mauritius vend déjà pour le compte d’Air
Austral des billets aux personnes désireuses de se rendre à
Majunga, Toamasina, et Nosy Be. Pour sa part, Ario Madagascar, qui
emploie 34 Malgaches
à Antananarivo, effectue un marketing agressif sur certaines
destinations asiatiques, tout particulièrement l’Inde, la
Chine, Singapour et Hong Kong. Actuellement, 40 000 personnes
originaires d’Inde ou d’Asie vivent à Antananarivo et de
nombreux industriels d’Asie du Sud y opèrent. LA
REUNION Un
territoire intelligent. Le centre
d’intelligence économique mis en place par le conseil régional
de la Réunion planche sur les six technologies clefs dont l’île
a besoin. Le
conseil régional de La Réunion présidé par le communiste Paul
Vergès a attribué l’an dernier un budget de 160 650 euros
à l’Agence pour la diffusion de l’information
technologique (Adit, gouvernementale) afin qu’elle mette sur
pied un centre d’intelligence économique dans l’île (LOI n°968
et 974). Une des premières tâches de ce centre a ensuite été
d’identifier les technologies considérées comme essentielles
pour La Réunion. Cette opération de sélection, terminée fin
2002, a permis de définir les six domaines technologiques
prioritaires pour l’île (conservation et valorisation des espèces
spécifiques de la région indo-océanique ; sécurité et
qualité alimentaires ; production et maîtrise de l’énergie ;
traitement et valorisation des déchets ; télétechnologies
et santé ; urbanisme et gestion de l’espace). Depuis
le début 2003, une nouvelle phase de ce travail a été enclenchée
portant sur l’élaboration de plans d’actions visant à développer
chacun de ces six domaines technologiques. Selon l’édition de
juin de la revue de l’Adit, Technologies interactives,
cette seconde phase de l’opération a vu la mise en place de
deux groupes de travail ad hoc respectivement sur les domaines
« sécurité et qualité alimentaires » et « conservation
et valorisation des espèces spécifiques indo–océaniques » .
Le premier objectif visé est de favoriser et de développer, au
sein de ces groupes de travail ad hoc, une coopération active
entre représentants d’organismes compétents dans un domaine spécifique
ayant trait aux technologies choisies. L’action de ces divers
groupes de travail est soutenu par la D6, le centre
d’intelligence économique de La Réunion. PUBLICITE
Madagascar n’a pas payé Summit Communications
Depuis
des mois, l’agence de publicité américaine Summit
Communications attend le paiement par quatre ministères
malgaches d’un contrat de publicitaire d’un montant de 105 000 $.
Il avait été signé par les anciens ministres de
l’industrialisation (Davida Rajaona), de l’énergie et
des mines (Elysée Razaka), des transports (Olivier
Rakotovazaha) et du commerce (Alphonse Ralison) avec
Summit Communications, pour la réalisation d’un supplément de
promotion gratuit sur Madagascar dans une des éditions du
quotidien New York Times avec lequel cette agence travaille
en exclusivité. Ce publi-reportage est paru dans le New York
Times du 10 avril. Mais entre temps, le remaniement ministériel
de janvier 2003 à Madagascar a changé la donne et les nouveaux
ministres se refusent à honorer les termes du contrat signé
par leurs prédécesseurs avec l’agence de publicité américaine.
Cette dernière a dépêché à Antananarivo un agent de
recouvrement depuis un mois et demi pour trouver une solution à
ce différend, mais sans grand succès jusqu’à ce jour. Les
services du président Marc Ravalomanana et de son premier
ministre Jacques Sylla ont été informés du problème. ENTREPRISES
AIR FRANCE Nouveaux
dirigeants pour l’océan indien Le directeur régional d’Air Fance pour l’océan
indien, Philippe Lacoste, vient d’être muté en
Guadeloupe et remplacé par Jean Guy Lengline. Ce dernier
travaille depuis 25 ans pour Air France et il était jusque là
directeur de production du personnel naviguant. Par ailleurs, le General
Manager d’Air France à Maurice, Bernard François,
va quitter l’île pour occuper une fonction similaire à
Madagascar, pays qui intègre le département océan indien de la
compagnie aérienne française. François sera remplacé à
Maurice par Marc Benmergui, qui a travaillé auparavant à
la direction commerciale de la compagnie à Paris et qui prendra
son nouveau poste début août. WHO’S
WHO J.M. Rasolonjatovo
(Madagascar/Suisse)
Un magistrat de la Cour des Comptes vient d’être nommé
conseiller de l’Ambassade de Madagascar à Genève (Suisse). Jean
Michel Rasolonjatovo avait été à l’origine du
renversement de la crise politico-juridique de l’an dernier en
faveur de Marc Ravalomanana. Il avait en effet introduit
auprès de la chambre administrative une requête en annulation
des nominations des membres de la Haute Cour Constitutionnelle
(HCC) effectuées par l’ex-président Didier Ratsiraka,
en novembre 2001. La Chambre administrative lui avait donné
raison en février 2002, désavouant Ratsiraka et ouvrant la voie
juridique à la reconnaissance de la victoire électorale de
Ravalomanana. Mais, ce dernier a mis du temps a récompensé
Rasolonjatovo. Ce magistrat a la réputation, rare dans les
milieux juridiques malgaches de ne pas être corrompu. Cela
remonte à l’époque où il fut l’éphémère secrétaire général
du ministère de l’Aménagement du territoire et de la ville
(1997-98). Rasolonjatovo a récemment contribué à apaiser la
fronde des magistrats contre le premier ministre Jacques Sylla
et le ministre de la justice Alice Rajaonah-Randreza. NOMINATIONS
& MISSIONS AFRIQUE/
FMI Le Managing Director du Fonds monétaire
international (FMI) va effectuer une tournée africaine dans
les prochains jours. Horst Köhler se rendra successivement
en Ethiopie, au Kenya, à Madagascar et au Mozambique. Dans ce
dernier pays il assistera les 10 et 11 juillet au sommet des chefs
d’Etat de l’Union Africaine (UA), qui se tiendra à
Maputo la semaine prochaine. |
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