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MIDI MADA  07/04/2003

«LE GOUVERNEMENT NE SERA PAS DISSOUS »,
affirme le président Ravalomanana à Fianarantsoa 
Le Président Ravalomanana a mis fin, samedi dernier, aux rumeurs qui circulaient dernièrement sur l’éventuelle dissolution du gouvernement de Jacques Sylla pour cause de « lenteur » et d’ «incapacité ». C’est dans la capitale du Betsileo que le Président a mis un terme à ces rumeurs en affirmant qu’il maintient en place ce gouvernement… 
Nirina Rajaonarivo 
A la tête d’une forte délégation d’une soixantaine de personnes, dont le Premier ministre ainsi que cinq membres de son gouvernement, le vice-président du Sénat, Jean-Pierre Totobesola, la vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Zenaïde Ramampy Lechat, et des représentants des parlementaires entre autres, le président Marc Ravalomanana a présidé, samedi, la cérémonie intronisant Monseigneur Rateloson Rakotondravelo Gilbert, évêque de l’église anglicane du diocèse de Fianarantsoa, par les soins de sa Grâce Monseigneur Rabenirina Rémi Joseph, archevêque de la province Océan Indien. Après avoir félicité le nouvel évêque et lui avoir donné un présent, Marc Ravalomanana a tenu à réitérer l’importance du partenariat entre l’église et l’Etat pour éduquer la population malgache sur « le chemin qu’elle doit suivre dans le sens d’un développement rapide de notre pays ». Il a, par ailleurs, lancé un message sur la nécessité d’une collaboration et d’une coopération de tous pour aider les plus petits et les plus démunis à s’en sortir.
Après le culte, la délégation s’est dirigée du côté du stade d’Ampasambazaha où une foule attendait le président Ravalomanana. Cela a été l’occasion pour le PDS de Fianarantsoa, le général Ravelomanga Andrianarivo, d’évoquer les récents évènements qui ont secoué cette ville et miné, en même temps, la santé de la province. Signalons qu’il a été hué et sifflé par une partie du public, venu nombreux à cette occasion. Les mécontentements allaient encore bon train quand la vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Zenaïde Ramampy Lechat, a pris la parole pour riposter contre cette vague de révolte dans l’auditoire.
Le Premier ministre, quant à lui, a suggéré un changement de comportement et de mentalité dans la conduite des affaires de l’Etat. L’exécutif et le législatif, selon lui, devraient se donner la main pour former une équipe efficace afin de faire avancer le pays. Il a aussi annoncé des avancées et des efforts gouvernementaux en matière d’éducation et de santé. L’exemple de la suspension du recouvrement de coûts dans les services publics de santé a été cité. Il a rappelé l’objectif d’une diminution de moitié de la pauvreté en 10 ans, ainsi que l’augmentation de 10% du salaire des fonctionnaires.
Le chef du gouvernement a en outre annoncé l’augmentation des indemnités de la CNAPS à 10.000 Fmg par enfant, l’augmentation de 30% de la retraite à partir du mois d’avril et de 30% également des indemnités accordées aux « rampes », les handicapés du travail. Enfin, il a annoncé que l’équipe nationale malgache de football continuera son parcours dans la CAN 2004. Cette décision faisant suite à un accord conclu avec la FIFA.
Le seul point qui a noirci ce tableau prometteur, c’est une banderole brandie par quelques personnes, portant les inscriptions suivantes : «Ravao ny governemanta Sylla », ou « dissolvez le gouvernement Sylla».
Les esprits et les tensions n’ont été calmés que lorsque le président de la République a pris la parole. Avec des propos directs et incisifs, il a condamné ces attitudes et provocations, qu’il a dénoncées comme les sources de la pauvreté de notre pays, resté pour ces raisons, aux derniers rangs mondiaux. Le Chef d’Etat a ainsi affirmé, haut et fort, qu’il n’allait pas dissoudre le gouvernement de Jacques Sylla en réponse aux inscriptions sur cette banderole. La stabilité étant une des conditions exigée par les bailleurs de fonds internationaux. Le Président a fait appel au patriotisme pour laisser les responsables travailler d’abord, car les institutions viennent à peine d’être mises en place. Aussi a-t-il prévenu les Fianarois qu’il existe des perturbateurs, des meneurs « politiques », qui veulent les utiliser à des fins obscures.
EDUCATION PRIMAIRE GRATUITE 
La grande nouvelle, et elle touche l’élément principal de la société car concernant la population juvénile, majoritaire dans notre pays, c’est l’annonce faite par le président qu’à partir de l’année scolaire 2003-2004, l’éducation primaire sera totalement gratuite dans les écoles publiques. Et en plus, des matériels scolaires gratuits seront octroyés à ces élèves au-delà du mois de septembre prochain. Ces mesures seront maintenues pendant neuf années. En parallèle, Marc Ravalomanana a ajouté que des cantines scolaires seront également prises en charge par l’Etat. Ces dispositions devraient favoriser l’accès des enfants malgaches à l’éducation, tout en déchargeant les familles.
NOUVEAUX DEPUTES 
Dix nouveaux députés de la province de Fianarantsoa ont été présentés à la population. Ils ont reçu du président leur écharpe tricolore. Ils proviennent de Fianarantsoa I, de Fianarantsoa II, d’Ambalavao, d’Ambohimahasoa, d’Ivohibe et de Nosy Varika. Notons que ces nouveaux élus ont convié les membres du Gouvernement et du Parlement à une petite réception dans la soirée de samedi. 
DSRP : FIANARANTSOA IDENTIFIE SES CHOIX 
C’est pour présider un atelier provincial sur le DSRP que le Président de la République en personne s’est déplacé à Fianarantsoa. Dans l’après-midi et pendant une bonne partie de la soirée de samedi à l’Hôtel Soafia, le Premier ministre, Jacques Sylla, a été chargé par le Président de la République de procéder à la coordination des commissions qui allaient débattre des problèmes concrets rencontrés par la population locale, ainsi que les solutions correspondantes. 
Nirina R. 
Cent-cinquante responsables locaux y ont participé. Il s’agissait des représentants des mairies, des sous-préfets, des préfets de région, de la société civile, des ONG, du FFKM… Six commissions ont ainsi été mises en place, comme à Iavoloha : commission secteur privé, production et investissement, commission santé, commission éducation ; commission infrastructures ; développement rural et développement institutionnel. Chaque commission a été présidée par des élus de la province. Il leur a été recommandé par le chef du gouvernement de préconiser des mesures qui auront des impacts directs sur les couches défavorisées de la région. Notons qu’à la suite d’un exposé édifiant de la commission Santé, laquelle a présenté des projets et un budget au Président de la République, ce dernier a accordé des fonds d’un milliard de Fmg. Des fonds débloqués le jour même, selon le Président de la République.
Comme nous le savons déjà, Fianarantsoa occupe le dernier rang sur les six provinces quant au développement de sa région. Cet appauvrissement est surtout visible dans la partie sud-est de la province. Après les travaux de samedi au niveau des commissions, celles-ci ont été invitées par le Président à présenter de façon claire et précise les difficultés constatées et les solutions préconisées par elles. Trois causes seraient à l’origine de la pauvreté, selon toujours le Président de la République. Et ce sont les cataclysmes naturels, la guerre et la mauvaise gouvernance. Le défi lancé par le Président est d’arriver à baisser le nombre des pauvres dans Fianarantsoa en particulier et dans tout Madagascar en général. Aussi, le Président a-t-il affirmé que si la souveraineté est acquise, si le développement économique s’amorce et si le développement social prend forme, il n’y a pas de raison que notre pays ne se développe pas ! Par ailleurs, il a avancé que le principal problème de ce pays est l’administration. Celle-ci devrait descendre sur le terrain pour y constater les réalités afin de proposer des solutions immédiates, à moyen et long termes. Des solutions de proximité devraient donc être trouvées, touchant directement les paysans et les villageois. Car il faut reconnaître que s’il n’y a pas de sécurité dans ces zones rurales, la population se laissera aller au découragement. Mais le Président a convenu que les actions à entreprendre ne vont pas aller sans la volonté et le courage de tout un chacun. Donc, tout le monde est responsable !
Le Président Ravalomanana a aussi donné instruction au Premier ministre d’aviser le ministre de la Justice sur le sort de nos prisonniers. Elle porte sur l’accélération des procédures judiciaires afin que les innocents soient relaxés au plus vite, de même que les prisonniers politiques détenus pour divergence d’idées. En outre, il a tenu à rappeler l’importance des bailleurs de fonds pour notre pays. 85% du budget étatique provient des subventions internationales, dont 80% de la Banque Mondiale. Tout en écartant l’hypothèse d’un recours au financement parallèle, le Président réitère la nécessité d’une stabilité politique, condition posée par ces bailleurs. Les structures en place seront donc maintenues, mais les ministres, les députés et les sénateurs devront suivre des formations dans ce sens. Celles-ci seront dispensées par des experts internationaux. Notons que le Président a demandé que l’atelier se poursuive jusqu’à ce que des solutions soient trouvées.


CLICANOO | 07.04.03 | IRAK

Les forces américaines s'employaient hier à parachever l'encerclement de Bagdad. 

Bagdad encerclé
De violents combats, qui avaient commencé en fin d'après-midi, ont gagné en intensité en milieu de soirée, notamment dans les faubourgs sud et sud-est de la Bagdad, a constaté un journaliste de l'AFP.
La capitale irakienne, coupée par le Tigre, a sombré dans une atmosphère de siège, avec des habitants terrés chez eux, des rues désertées et le renforcement de la présence de militaires en armes dans tous les quartiers.
Aucun nouveau bilan des combats récents et des bombardements qui durent depuis 18 jours 

n'était disponible dans l'immédiat. Les Irakiens assurent qu'ils ont fait plusieurs centaines de morts et de blessés.

Tous les hôpitaux de Bagdad étaient submergés par un afflux de blessés, a indiqué dimanche le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Par ailleurs, la plus grande confusion régnait au sujet d'un incident au cours duquel deux avions de combat américains ont attaqué par erreur un convoi américano-kurde dans le Kurdistan irakien.
Un responsable kurde a affirmé que 18 peshmergas (combattants kurdes) avaient été tués et 45 blessés. Des sources hospitalières à Erbil (Kurdistan irakien) avaient auparavant fait état de quatre morts américains.
Mais selon un bilan provisoire du Commandement central (Centcom) américain au Qatar, un civil aurait été tué et il y aurait quatre blessés: un soldat américain, un combattant kurde et quatre civils.
Un autre incident, impliquant l'ambassadeur de Russie en Irak et son personnel diplomatique qui quittaient Bagdad en convoi, s'est produit hier sur la route les acheminant en direction de la Syrie. 
Les autorités russes ignoraient si cette attaque avait été le fait des forces irakiennes ou de troupes américano-britanniques, mais un journaliste faisant partie du convoi a fait état d'un tir croisé des forces irakiennes et américaines. 
Le Commandement central américain (Centcom) au Qatar a ouvert une enquête, tout en faisant valoir que l'opération s'était déroulée en territoire sous contrôle irakien.
Couvre-feu dans la capitale
La conseillère du président américain pour la sécurité nationale Condoleezza Rice est arrivé hier soir à Moscou pour des entretiens prévus ce lundi avec les autorités russes sur la situation en Irak.
Ailleurs, dans le sud de l'Irak, les troupes britanniques assuraient dimanche soir contrôler "la majeure partie" de Bassorah, après une deuxième offensive importante lancée dans les faubourgs sud-ouest de la ville. Un soldat britannique a été tué, selon un porte-parole britannique au Koweit.
Au centre, la 101ème division aéroportée de l'armée américaine, qui a lancé l'assaut samedi pour le contrôle de Kerbala, se heurte à environ 500 Fedayin (groupe paramilitaire irakien dirigé par le fils de Saddam Hussein), a déclaré à l'AFP le sergent Mark Swart.
D'"intenses combats" entre soldats américains et miliciens irakiens se déroulent "maison par maison" depuis deux jours dans cette ville sainte chiite, située à 80 km au sud-ouest de Bagdad. Un soldat américain a été tué. 
A Bagdad, au lendemain d'une incursion de trois heures des troupes américaines dans les rues de la capitale, la manoeuvre était à l'encerclement, alors que les autorités irakiennes ont imposé une sorte de couvre-feu, interdisant aux véhicules et aux personnes d'entrer et de sortir de la capitale entre 18h00 locales (14h00 GMT) à 06h00 du matin (02h00 GMT). Un officier de renseignement à l'aéroport a affirmé que les forces américaines avaient écrasé le plus gros de six des huit divisions que compte la Garde républicaine irakienne chargée de la défense du régime de Saddam Hussein.
Pendant ce temps, les autorités irakiennes continuent de se prévaloir d'avoir "éliminé" les troupes américaines dans la région de l'aéroport. 
Le ministre de l'Information Mohammed Saïd al-Sahhaf a affirmé que 50 soldats américains avaient été tués la veille dans ce secteur, où les Irakiens les ont attaqués, selon lui, "avec des missiles".
saddam hussein a la télévision
Il a affirmé que six chars avaient été détruits et dix autres endommagés, et que deux hélicoptères d'attaque Apache avaient été abattus.
Le Centcom a annoncé en fin de journée qu'un premier avion de transport américain C-130 Hercules avait atterri dimanche sur l'aéroport de Bagdad.
Dans le nord de l'Irak, un raid aérien des forces américaines a visé hier matin la ville de Mossoul où de violentes explosions ont été entendues, a rapporté la chaîne satellitaire qatarie Al-Jazira.
Des militaires irakiens repliés dans la zone de Khazer ont procédé à des tirs à l'arme lourde non loin de la ligne de démarcation hier matin, a constaté le correspondant de l'AFP sur place. La bataille pour le contrôle du pont de Khazer qui donne accès à la route vers Mossoul dure depuis plus de trois jours.
Hier soir, la télévision satellitaire irakienne a montré Saddam Hussein en tenue militaire présidant une réunion regroupant de hauts responsables politiques et militaires irakiens, dont ses deux fils.
De son côté, le président George W. Bush avait tenu samedi un "conseil de guerre" par vidéo-conférence avec la plupart des hauts responsables des Etats-Unis, dont le vice-président Dick Cheney, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et le secrétaire d'Etat Colin Powell.
Le chef de l'exécutif américain et le Premier ministre britannique Tony Blair se rencontreront aujourd’hui à Belfast (Irlande du Nord), pour la troisième fois en trois semaines.
Au même moment, le Conseil de sécurité doit tenir une réunion sur l'Irak, convoquée par le secrétaire général de l'Onu Kofi Annan.
Par ailleurs, le secrétaire adjoint américain à la Défense Paul Wolfowitz a estimé que le processus de transfert des pouvoirs à un nouveau gouvernement irakien prendrait plus de six mois.
Les forces américaines contrôlent Kerbala
Les forces américaines ont tué quelque 400 paramilitaires irakiens durant les 48 heures de bataille acharnée qui ont permis de prendre le contrôle de la ville de Kerbala (centre de l'Irak), a déclaré hier un porte-parole de la 101ème division aéroportée à l'AFP.
Le commandant Hugh Cate a ajouté que la 2ème brigade de sa division contrôlait dimanche cette ville chiite d'importance stratégique après avoir maté la résistance de quelque 500 combattants fidèles au président Saddam Hussein.
"La 2ème brigade a attaqué les forces paramilitaires qu'elle a défaites et a sécurisé la ville", a-t-il ajouté. Selon lui, leurs efforts "ont été couronnés de succès après deux jours de violents combats".
Moins de 100 Irakiens ont été fait prisonniers et les autres ont été, en grande partie, tués dans les combats, a-t-il affirmé. Un soldat a été tué par balles samedi et au moins huit autres blessés lors du lancement de l'assaut final contre Kerbala, selon le commandant Cate. Les combats urbains ont opposé le bataillon d'infanterie de la 101ème division aéroportée aux quelque 500 Fedayin de Saddam, un groupe paramilitaire dirigé par Oudaï Saddam Hussein, le fils aîné du président irakien.
Il a ajouté que plusieurs Irakiens se cachaient dans les locaux détruits du parti Baas, au pouvoir, tandis que d'autres tiraient à partir de quartiers résidentiels. Les soldats américains ont par ailleurs découvert "un grand nombre" d'armes et de munitions, y compris des armes à feu et des mines dans des écoles et autres immeubles civils, a affirmé le commandant Cate.
Cependant, a-t-il poursuivi, ils n'ont pas relevé la présence de combattants dans les mosquées et autres sites religieux, une tactique dénoncée par les Américains dans la ville voisine de Najaf.
La bataille de Kerbala a suivi celle de Najaf, où la 101ème division aéroportée a combattu pendant près d'une semaine. Kerbala (80 km au sud-ouest de Bagdad) et Najaf (150 km au sud) sont deux villes saintes chiites renfermant de nombreux sanctuaires religieux. Lors de la bataille de Najaf, Américains et Irakiens se sont mutuellement accusés de tirer sur les sites religieux ou depuis ses sites, notamment la mosquée de l'imam Ali, l'un des lieux saints du chiisme.
Le porte-parole a fait état d'un accueil chaleureux de la part de plusieurs habitants à Kerbala.
"Ils faisaient le signe de la victoire. Les gens nous saluaient, le pouce en l'air", a-t-il déclaré, ajoutant que les autorités militaires américaines allaient aider les organisations non gouvernementales à apporter une aide humanitaire à la population de Kerbala.
Il a ajouté que l'assistance humanitaire à Najaf, sécurisée par l'armée américaine, pourrait commencer cette semaine avec la livraison de 200.000 bouteilles d'eau potable.
Un autre officier américain, le sergent Mark Swart, a toutefois évoqué des "poches de résistance" dans cette ville, indiquant que cinq soldats américains avaient été blessés dans une embuscade nocturne samedi. 


Madagate  02/04/2003
Paris-Tana, 3 vols par semaine à partir du 27 avril 2003
MADAGASCAR A , Paris sera desservi trois fois par semaine par des nouveaux " Voron-tsara dia " d'Air Madagascar et ceci au départ de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, terminal A2 (mais non plus au Terminal 9, réservé aux charters) plus visible et à des horaires très commodes et pratiques. Les passagers retrouveront les qualités de service de la compagnie aérienne Air Madagascar à partir du 27 avril prochain.
Horaires :
- Décollage Paris : 20h 20mn, Arrivée Tana : 08h 05mn (Mercredi, vendredi, dimanche)
- Décollage Tana : 21h40mn, Arrivée Paris : 07h40 (Mardi, jeudi, samedi).
Bon voyage et bon vol à nos chers " Voron-tsara dia

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...Les 8 Familles et leurs voeux 2003

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  les 'médiocres' parlent d'évènements

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EXPRESS MADA 05/04/2003
 RAVALOMANANA COUPE COURT AUX RUMEURS ET MAINTIENT SA CONFIANCE À JACQUES SYLLA

Le président de la République a avancé l'importance de la confiance et de la stabilité politique dans nos relations avec nos bailleurs de fonds qui financent près de 80% de nos projets de developpement. Le message est clair : taire les ambitions politiques et s'atteler à la concrétisation du Dsrp. Le chef de l'Etat a choisi la province betsileo, classée parmi les plus défavorisées, pour annoncer plusieurs mesures immédiates. La plus importante auront été la gratuité de l'enseignement primaire public à partir de 2003-2004, le kit éducatif (cartables, cahiers et livres) par élève, les cantines renforcées et des subventions aux écoles privées. 

JACQUES SYLLA RESTE EN PLACE , L’HEURE EST AUX ACTIONS 
Poursuivant ses tournées provinciales dans le cadre d’un suivi des grandes décisions préconisées dans le Dsrp (Document de stratégie de lutte contre la pauvreté), le Président de la République Marc Ravalomanana était, le week-end dernier à Fianarantsoa. Un week-end qui n’aura pas été de tout repos, mais plutôt chargé pour toute la délégation qui, pendant deux jours, a planché sur la recherche des solutions et moyens pour contenir la pauvreté qui mine cette province. Fianarantsoa est, statistiquement, la province la plus pauvre du pays en termes de niveau de vie des populations, d’infrastructures de développement, malgré ses nombreuses potentialités productives. Mais c’est aussi une pauvreté qui tirerait son origine dans les mentalités même des populations. A l’image des manifestations de contestation, notamment du président de la délégation spéciale de la province Randrianarivo Ravelomanga et du Premier ministre Jacques Sylla, lors du meeting d’Ampasambazaha. 
Ces deux personnalités ont, en effet, fait l’objet de vives critiques, tout au long de la rencontre tenue au stade d’Ampasambazaha, entre la délégation présidentielle et la population locale. Que ce soit à travers de cris et sifflements, ou de banderoles expressément hissées au moment où les intéressés allaient intervenir au micro. A toutes ces agitations, Marc Ravalomanana a aussitôt riposté en annonçant fermement qu’il n’est pas question de changer de gouvernement et surtout de Premier ministre qui a été à l’origine du Dsrp auquel les bailleurs de fonds ont entièrement manifesté leur confiance, et qu’il n’est pas non plus question de changer de Pds dont la nomination a été dictée par des besoins de changement pour la mise en œuvre des nouvelles orientations du programme de développement rapide et durable du pays. 
Voilà donc une réponse claire et nette de la part du chef de l’Etat à tous ceux qui ont souhaité le départ de Jacques Sylla, et à ceux qui ont revendiqué le retour de l’ex-Pds Pety Rakotoniaina à la tête de la délégation spéciale de la province. 
Confiance et stabilité 
Jamais on n’aura vu le président Ravalomanana adopter un ton plutôt intransigeant. Une intransigeance qu’il a eu l’occasion de démontrer à plusieurs reprises du temps même où il était encore maire d’Antananarivo, mais dont il a encore fait montre hier, en présidant l’atelier précité pour la recherche des solutions et moyens de contenir la pauvreté dans la province de Fianarantsoa. Cet atelier s’est tenu dans les locaux des Sœurs “ Fo Masin’i Jeso ” de Talatamaty. 
Depuis le stade d’Ampasambazaha la veille, Marc Ravalomanana a insisté sur le fait que les nouvelles donnes actuelles, surtout après la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale et du nouveau gouvernement, exigent une responsabilisation de tout un chacun. Au niveau du pouvoir central, cette prise de responsabilité a commencé par la nomination de nouveaux Pds pour les provinces concernées, et donc le maintien à son poste de l’actuel chef du gouvernement. Mais si, pour le cas du Pds Randrianarivo Ravelomanga, sa “ récupération ” a fait l’objet d’un relais successif entre les représentants des parlementaires, celui de Jacques Sylla a été personnellement pris en charge par Marc Ravalomanana qui a expliqué les tenants et aboutissants de la décision qu’il vient d’annoncer. 
Ainsi, le maintien du Premier ministre à son poste tient à une question de confiance. Une confiance manifestée surtout par la communauté des bailleurs de fonds desquels “ nous obtenons près de 80% des financements de nos projets de développement… ” Mais c’est aussi une confiance qui contribue à la stabilité politique au pays, “ car sans cette stabilité, les financements escomptés risquent d’être compromis… ” 
De nouvelles décisions 
A Fianarantsoa, le Président de la République et sa suite sont venus pour travailler. Les différents orateurs qui sont intervenus pendant ce meeting d’Ampasambazaha n’ont pas manqué d’y mettre l’accent, surtout de souligner l’importance des travaux qui vont être tenus dans le cadre de cette recherche de solutions à la pauvreté de la province. Mais en attendant les recommandations qui seront formulées à l’issue de ces travaux, le pouvoir, comme pour réagir aux cris et sifflements qu’il vient de supporter, a pris les devants en annonçant ses toutes nouvelles décisions qui entrent aussi dans le cadre des efforts pour la réduction de la pauvreté au pays. 
Ainsi, les allocations familiales de la Cnaps seront désormais de 10.000 Fmg par enfant. Tandis que les pensions de retraite seront, à partir de ce mois d’avril, augmentées de 30% pour leurs bénéficiaires ; de même en ce qui concerne les rentes d’invalidité. Une bonne nouvelle qui devrait réjouir les férus de football, malgré les divergences qui ont eu cours entre le ministère des sports et la fédération malgache de football, Madagascar reste encore éligible à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (Can 2004). Jacques Sylla indique sur ce point qu’un accord a été trouvé avec la Fifa (Fédération internationale de football amateur). 
L’éducation scolaire étant un domaine privilégié de Marc Ravalomanana, il annonce qu’à partir de l’année scolaire 2003-2004, la scolarisation publique primaire sera entièrement gratuite. Tous les élèves seront par ailleurs dotés d’un kit (cartable, cahiers, livres, ardoises…), tandis que les cantines scolaires seront renforcées au niveau des établissements qui le pratiquent déjà. Mais des subventions de l’Etat sont déjà envisagées à l’intention des écoles privées pour cette gratuité de l’enseignement de base. 
Sur un autre plan, le chef de l’Etat a réitéré sa décision pour la mise en place d’un secrétariat général chargé de l’administration… surtout financière au niveau des communes. Mais toutes ces décisions constituent, d’après Marc Ravalomanana, des débuts d’actions pour la réduction de la pauvreté, non seulement à Fianarantsoa mais aussi dans toutes les régions du pays. Car les actions projetées par le pouvoir visent tout le territoire national, et que l’heure n’est plus aux revendications politiques, mais aux véritables actions pour le développement rapide du pays. 
Liesse populaire 
Le meeting d’Ampasambazaha a été clôturé, malgré les “excitations” qui y ont prévalu, sur une note de liesse populaire. Une liesse pour accueillir les nouveaux députés qui ont été investis officiellement en recevant leur écharpe respective des mains du Président de la République, mais ce fut aussi une liesse, comme pour une manifestation d’adhésion de tous ceux qui viennent d’écouter et entendre les explications de Marc Ravalomanana sur la nécessité de taire les ambitions politiques pour s’atteler aux véritables actions prônées par le Dsrp. 
Les députés ainsi investis sont respectivement : Zenaïde Ramampy Lechat (Ambalavao), Jean de Dieu Randriamboavonjy et Philipson Gérard (Fianar I), Richard Ratsimbarison et Simon Rakotoarimanana (Fianar II), Jean Simon Victor Razafy et Guillaume Rabesaiky (Ambohimahasoa), Alexandre Siriak (Ivohibe), Rak Noël Georgial et Iréné Andriantsifaraniaina (Nosy-Varika). 
Miadana Andriamaro (Envoyé spécial) et: Victor Otonia 

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Reservations: 
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 tel: 01 43 89 52 34

Les places sont limitées , prière effectuer vos réservations au plus tôt.

(réservation avant 27 Avril 2003)


****
HELI'S MADAGASCAR 
vous invite 
à la journée du 27 avril 2003 
" LES ENFANTS DES RUES D'ANTANANARIVO "

conférence /débat 
par Père RAVINCE VINCENT
 

PROGRAMME 
******************

MESSE à 10h45 - EGLISE ST PAUL MASSY ( Place de France )
père RAVINCE Vincent célèbrera la messe et apportera un petit témoignage pour présenter son oeuvre à Madagascar 
APRES-MIDI à partir de 15h30 à l'Eglise ST PAUL - MASSY ( Place de France )

CONFERENCE/DEBAT
Thème : " LES ENFANTS DES RUES D'ANTANANARIVO " 
ENTREE LIBRE 
LIBERTE POUR UNE quête aux profits des enfants de père RAVINCE Vincent
Accès : BUS 197 à prendre Porte d'Orléans - Station : Place de France
RER B Station : LES BACONNETS - Traverser pont à gauche et monter
jusu'au 3e feu et à droite : Eglise St Paul.
CONTACT SITE HELI'S MADAGASCAR
http://pageperso.aol.fr/Mahagagamada/index.html


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Emission Gasik'Arts  avec Marie Jo

 Le dimanche en direct de 12h00 à 13h30

92.6 FM Toulouse   103.7 FM Montauban
107.3 FM Castres Mazamet

 

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