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nosintsika - vaovao avy @ lafy valon'ny Nosy  03/03/2003

Toliara / mouvements de déstabilisation VS Manifestation interdite (matera)
Marc Ravalomanana répond aux mouvements de déstabilisation de Toliara 28-02-2003 

Le Président de la République Marc Ravalomanana a annoncé lors de sa conférence de presse de ce matin au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra, que la confiance était réciproque entre lui et la population de Toliara (Sud).
Cette déclaration fait suite à des mouvements politiques menés par une frange d'opposants. Le Président a rappelé que Toliara était sa ville de jeunesse et qu'il l'aimait particulièrement. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la ville a bénéficié d'une opération bicyclette et de la réhabilitation de ses routes.
Le Président a estimé que la population drainée lors de ces mouvements était tout simplement des curieux et non des opposants. C'est pourquoi il ne se souciait pas de ces mouvements interdis par le président de la délégation spéciale de la province, le Général Soja. Il les considère en effet comme des mouvements de déstabilisation du régime.
Manifestation politique interdite à Toliara, les forces de l'ordre présentes sur le terrain 03-03-2003
Pour la première fois, samedi 01er mars à Toliary (Sud), une manifestation politique a été formellement interdite et, dans la même occasion, la foule dispersée par les forces de l'ordre.
Réunis au sein d'une plate-forme dénommée "Toliara Mijoro" ("Toliara debout"), les mécontents du pouvoir dirigé par le président Marc 
Ravalomanana entendent réagir. Un meeting, sans l'autorisation des autorités provinciales, a été programmé par cette entité l'après-midi du 01er mars, alors que la veille le chef de province, le général Soja, avait formellement interdit la tenue de telle manifestation.
Une présence imposante des éléments des forces de l'ordre n'a point, cependant, empêché Toliara Mijoro de "rameuter" quelques partisans. Une source locale, évoquant cette tentative avortée de meeting, parle de la présence de quelques centaines de personnes au début de la réunion publique. 
Un manifestant, après quelques heurts avec les forces de l'ordre, a été arrêté, puis aussitôt libéré. Les matériels de sonorisation, en outre, avaient été confisqués.
Le nouveau chef de province, visiblement, tient a diriger la province avec une main de fer, un peu en contradiction avec la déclaration officielle du président Ravalomanana. Ce dernier, au cours de sa dernière conférence de presse, avait mais l'accent sur la liberté d'opinion et d'expression dans le respect de la légalité. Le général Soja, chef de la province de Toliary, lui, évoque la nécessité d'une stabilité politique, plus particulièrement dans sa province, pour justifier ses actions. Car sans stabilité, estime-t-il, point de développement. Il craint par ailleurs que Toliara ne devienne un point de départ pour une opération de déstabilisation du nouveau 
pouvoir à Madagascar.
C'est effectivement dans cette ville du Sud que les opposants au nouveau régime tentent d'amorcer la contestation. Mais, visiblement, sans l'adhésion de la population.
©MATERA

Malagasy Winners Association : pour l'intégration des nationaux 03-03-2003 / 14:41
Les opérateurs nationaux ne veulent pas rester les bras croisés face à la prochaine venue en masse d'investisseurs étrangers annoncée par le Président Ravalomanana. D'où la naissance de MWA (Malagasy Winners Association) qui vise en premier lieu l'intégration des opérateurs nationaux dans le processus de développement rapide et durable.
Cette association qui se veut pragmatique et pratique, met à l'avance le PPP (partenariat public-privé) comme un élément indispensable du développement du secteur privé. L'Etat a déjà fait montre de bonne volonté avec les diverses mesures d'incitation fiscale, comme la baisse de l'IBS et du taux de la banque centrale. Il appartient aux privés maintenant de bouger, de créer des richesses et des emplois selon Holijaona Rabaonarijaona lors de l'assemblée constitutive qui s'est tenue récemment au Hilton Madagascar.
Le MWA n'est pas un groupement professionnel ni un conseil de sages et encore moins un syndicat. Il s'agit d'une association qui va travailler pour le développement de l'entreprise. Dans un premier temps, le MWA va se concentrer dans la relance du marché économique, il s'agit d'un travail quotidien et de longue haleine. Cette stratégie va se traduire par les échanges commerciaux entre les membres du groupement, la recherche de marché porteurs (import/export), la participation aux appels d'offre et dans les projets prioritaires de l'Etat. Pourquoi les opérateurs nationaux se s'unissent pas pour participer aux appels d'offre de grande envergure? se 
demande le MWA, ensemble ils peuvent mieux affronter la concurrence.
La seconde phase de la stratégie du MWA consiste à relancer les investissements. Rassembler les moyens pour créer des entreprises, 
rechercher de partenaires étrangers pour des projets porteurs, se regrouper pour participer aux appels d'offres de vente de sociétés d'Etat, et rassembler les moyens financiers pour l'obtention de garanties bancaires (emprunts à long terme); tels sont les moyens proposés par le MWA pour la mise en ouvre pour la relance des investissements.
Le tout vise l'intégration des opérateurs nationaux dans le processus de développement rapide et durable. A terme, le MWA propose la création dans chaque province de zones de développement rapide. L'association note aussi qu'il faut donner la priorité aux nationaux pour l'allocation de licences et autorisations (pêche, mines, exploitations forestières.), et donner l'opportunité aux nationaux d'acquérir des terres et terrains. La mise en place d'incubateur à l'intention des jeunes surtout, est également envisagée.
Toutes les deux semaines, la MWA organise des réunions autour d'un petit déjeuner au cours duquel les membres s'échangent des projets ou des opportunités d'affaires.
Contact: MWA tél: 22 343 91/ 03311 513 61
©MAda-Journal

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


EXPRESS MADA  03/03/2003

Malagasy Winners Association : pour l'intégration des nationaux
EXPRESSION: Ces querelles de personnes qui se font sur son dos
La population a-t-elle envie de manifester seulement pour permettre à ceux qui n'en ont pas, pas encore, ou qui n'en auront sans plus jamais, d'avoir des "seza" ? Certainement pas. Plus clairement qui a envie de manifester, de semer la graine d'une nouvelle crise politique, voire même d'une simple déstabilisation, en suivant l'ex-président Albert Zafy, le Pds dé Fianarantsoa déchu Pety Rakotoniaina, voire encore Jean-Eugène Voninahitsy s'il venait à ne pas être réélu etc.. etc... Personne, ou pas grand monde. 
A l'exception de Thierry Raveloson, dont on ne comprend pas qui lui soit fait un aussi mauvais sort politique, tous les promotteurs de ces rassemblements publics, qu'il ne faut surtout pas interdire, ont été au pouvoir ou proches de l'ancien régime et n'ont jamais rien fait. La population en est désormais tout à fait consciente et n'a certainement pas l'intention de leur accorder aujourd'hui la moindre confiance. 
Tout cela est finalement plus revanchard que sérieux et l'on cherche vraiment dans les raisons invoquées pour se plaindre ou contester des motifs sérieux et objectifs pour le faire. A moins qu'il n'y ait des causes cachées ou inavouables, comme par exemple des ressentiments ethniques ? 
Il est plus vraisemblable qu'à défaut de pouvoir espérer reconquérir le pouvoir avant un bon bout de temps (et peut-être même jamais... ?) puisque les forces qui ont permis au président Marc Ravalomanana d'y parvenir restent hyper-présentes sur le terrain et très certainement vigilantes, l'opposition qui se cherche encore une stratégie utilise celle qui paraît la plus simple : la déstabilisation permanente par un combat d'arrière-garde larvé. 
On sait, en effet, que c'est sur le terrain économique, et non politique puisque tout est "bouclé" de ce côté-là, que le nouveau régime est attendu et doit donc faire ses preuves, en tenant ses promesses. Le moindre soupçon d'instabilité politique mais également d'excès d'autorité seront un bon prétexte pour rendre les investissements étrangers indispensables hésitants et frileux. 
Raisonnablement, en effet, on ne voit actuellement aucun motif sérieux, aucune atteinte avérée, flagrante et criante à l'expression démocratique et sur des faits rigoureusement établis pour justifier une mobilisation populaire contre le régime. 
Le peuple, très certainement, en à souper de ces querelles de personnes qui se font sur son dos.
POLITIQUE: LA MANIFESTATION DE TOLIARA EMPÊCHÉE, SANS INCIDENT, PAR UN GROS DISPOSITIF DE SÉCURITÉ 
En effet, samedi à Toliara, et comme annoncé la veille, l'association "Toliara Mijoro", qui regroupe tous les mécontents et les opposants de la capitale du sud, mené par le maire Dafinely, a tenté de tenir un meeting qui n'avait pourtant pas obtenu l'autorisation réglementaires autorités provinciales. 
Un imposant dispositif des forces de sécurité a donc interdit, dès le début de l'après-midi, l'accès à la "Place Fahamarinana" où selon des témoins sur place pas plus de 200 à 300 personnes avaient l'intention de se réunir. C'est au niveau du barrage de Sanfily que le principal incident, fort heureusement sans gravité, a eu lieu. 
Les manifestants ont préféré ne pas insister, sans chercher l'affrontement dès lors qu'un jeune manifestant malmené avant d'être arrêté alors qu'il protégeait la "voiture sono" était libéré en soirée. Et les organisateurs ont choisi de "monter sur la capitale" pour se faire mieux entendre. 
Enfin, à l'accusation contre le pouvoir de faire obstacle à l'expression démocratique des opposants, le Pds Soja répond que "la stabilité politique est indispensable pour sortir le sud de son marasme économique permanent". 
Comme il fallait s'y attendre, les autorités locales de Toliara n'ont pas autorisé la tenue du meeting de l'opposition samedi dernier. Un imposant dispositif militaire armé a encerclé les lieux du meeting, la "Place Fahamarinana", devant la Chambre de commerce, en érigeant à environ 500 mètres de chaque rue menant à l'endroit un barrage interdisant aux civils d'y accéder. 
Considérant ces mesures anti-démocratiques, les organisateurs de la manifestation de "Toliara Mijoro" ont quand même voulu, selon les informations recueillies sur place, tenir leur meeting, soit en négociant la levée des barrages, soit en les forçant. 
Mais dès leur départ, depuis leur point de ralliement devant le stationnement des taxis-brousses de Sanfily, des militaires avaient été dépêchés sur place vers 14 h. pour les empêcher d'avancer. Les négociations ont commencé mais en vain, un des officiers aurait conclu ainsi : "Je ne fais qu'exécuter des ordres, vous n'avez pas le droit de bouger d'ici, allez négocier avec mes supérieurs hiérarchiques". 
Les responsables de "Toliara Mijoro" ont alors commencé à haranguer sur place la petite foule de sympathisants déjà sur la place : "Nous ne reculerons pas", a averti le maire Dafinely, "le président Ravalomanana nous a déjà lancé un défi lors de sa conférence de presse, pourquoi ne nous laissez-vous pas rassembler librement la population ? " hurla -t-il. 
Une demi-heure après cette face à face quelque peu tendu".
Un véhicule d'hommes en uniforme armés de baïonnettes pour les uns et des kalachnikovs pour les autres, dirigés par un inspecteur de police est arrivé sur place. Les hommes armés sautaient dans tous les sens, brandissant leurs armes et prenaient d'assaut la voiture des manifestants pour y confisquer le matériels de sonorisation et arrêter un jeune manifestant après l'avoir quelque peu 
malmené. 
Une personne qui était près de la voiture l'a vu tabassé et piétiné par les bottes de certains éléments des forces de l'ordre. Ils ont alors embarqué le jeune avec le matériel de sonorisation. Les meneurs ont alors hésité entre forcer les barrages et tenir le meeting ou aller libérer leur ami.
La plupart d'entre eux ont choisi de libérer d'abord le jeune manifestant interpellé et ensuite "prendre d'autres mesures". La négociation de la libération a pris du temps, car les organisateurs ont préféré demander les conseils des quelques juristes afin d'agir par la voie légale. 
Sous le coup de 19 h., le jeune manifestant avait été libéré. Comme il se faisait tard, les organisateurs de la manifestation ont décidé de reporter le meeting un autre jour. 
La plupart des personnes que nous avons pu interviewer sur place affirment n'avoir toujours pas compris pourquoi les autorités empêchent les opposants d'exprimer pacifiquement leur opinion. "Ils ont honte de montrer à la nation que l'hostilité des gens à l'égard de leurs pratiques politiques gagnent du terrain ", soutient M. Botolava, un des manifestants, "Ny Teo Ihany no Miverina ", a-t-il conclu. 
Aux dernières nouvelles, les dirigeants de "Toliara Mijoro" seraient partis pour la capitale pour y rencontrer d'importantes personnalités politiques et tenir une conférence de presse. 
POUR LE PDS SOJA : "SANS STABILITE POLITIQUE, DIFFICILE D'ENVISAGER UNE AMNISTIE GÉNÉRALE " 
Le Pds Soja est de nouveau monté au créneau vendredi dernier pour plaider en faveur du retour de la stabilité politique dans la ville de Toliara. Il a réexpliqué à la population de Toliara sa vision du cours de la vie politique locale et son lien avec les perspectives de développement de la province. 
Le Pds a abordé de nombreux sujets de préoccupations des populations de la province : problème du chômage dans la ville; problème de l'eau dans l'extrême Sud; la question de la propreté et de l'assainissement; les problèmes fonciers; la suite des projets de construction ou de réfection des rues et des routes; la construction du port de Toliara; le développement durable des régions Anosy et Androy, Menabe et Sud-Ouest. 
Le général Soja a affirmé qu'il est indispensable de retrouver la stabilité politique pour pouvoir passer aux actions de développement et résorber les nombreuses difficultés qui préoccupent la province de Toliara : "On peut faire beaucoup de choses mais dans la stabilité" martèle-t -il. 
"Sans le calme, qui que ce soit qui dit est intelligent ou possédant d'importantes relations avec les bailleurs, il est difficile d'attirer les partenaires financiers" a-t-il expliqué. "Ce qui se passe aujourd'hui à Tuléar, c'est que ces manifestations politiques ne connaissant aucune fin. C'est pour cela que nous disons que c'est depuis Tuléar qu'ils préparent des mouvements de déstabilisation". 
Evoquant la question de l'amnistie générale et de la réconciliation politique nationale revendiquée entre autres par les manifestants de Tuléar, le PDS Soja a assuré que c'est le ministère de la justice qui traite le cas des prévenus dans le cadre des "Evènements 2002", tout en disant qu'à son avis, "tant qu'il n'y a pas de stabilité politique, il est difficile pour les dirigeants d'envisager ces questions d'amnistie générale ou de conférence pour la réconciliation nationale". "Et puis toutes les plaies ne sont pas encore pansées", estime-t-il : "Voilà qu'en moins d'un an on retrouve des manifestations". 
Une logique à l'opposé de celle du professeur Albert Zafy qui, lors de son passage à Tuléar, avait déclaré qu'il n'est pas possible d'envisager un développement rapide et durable sans réconcilier la Nation.
ECONOMIE: José Yvon Raserijaona : "Les premières mesures économiques prises par le pouvoir sont encourageantes"
Absent du pays depuis deux ans, il a effectué un bref séjour dans la capitale, au cours duquel nous avons réussi à lui soustraire quelques mots au détour d'une interview expresse. 
o L'Express de Madagascar : Cela fait un bon moment que vous vous faites silencieux. Peut-on savoir les motifs de ce long silence ? Votre retour suscite bien des interrogations. Est-ce un changement radical de cap, ou une reconversion ? 
- José Yvon Raserijaona : Non, en fait, il y a un temps pour tout. J'ai observé le silence car je n'avais rien à dire et je devais me consacrer à mes nouvelles activités. En outre, mon lieu de travail est si éloigné des médias malgaches que je passe facilement inaperçu. 
o Selon les bribes d'informations en notre possession, vous êtes actuellement dans l'artisanat. Est-ce exact ? 
- Effectivement, j'évolue dans l'artisanat. Un secteur jusque-là négligé, mais qui peut présenter de forts potentiels à l'extérieur. 
o Selon vos expériences, quels sont la place et l'avenir de l'artisanat malgache à l'extérieur ? 
- Comme tout secteur en pleine expansion, il a de l'avenir. Encore faut-il savoir le gérer, le mettre en valeur. Le Malgache a de la créativité qui, malheureusement, n'est ni encouragée ni développée. Il travaille en vase clos, coupé des marchés. Et pourtant, le coût de la main-d'œuvre relativement bas devrait en principe favoriser l'entrée sur le marché, malgré le prix du fret. Et le "fait-main" demeure attrayant pour beaucoup de gens. La qualité de nos matériaux est aussi très appréciée. 
o En matière d'artisanat, Madagascar est souvent qualifiée par les opérateurs internationaux de "pays d'échantillons". Dès que le volume de la demande augmente, l'offre ne suit plus. Comment expliquez-vous ce paradoxe ? Partagez-vous cette constatation ? 
- Oui, si l'on veut. Tout cela ne peut être que la résultante de l'organisation actuelle de ce secteur. D'un côté, les producteurs ont peu de contacts avec les clients, ils sont souvent en marge du marché. De leur côté, les intermédiaires ou revendeurs qui "infestent" la profession, se contentent de sélectionner ce que les producteurs ont réalisé. Alors, quand le producteur est inspiré, il se peut qu'il sorte un chef-d'œuvre. Et quand on lui demande de dupliquer, il n'arrive pas à s'adapter à des contraintes de délai, de normes et de qualité. Il n'a pas été éduqué ni habitué à cela. 
o Et vous, dans tout cela ? Où vous positionnez-vous ? 
- Depuis que je n'exerce plus les métiers de l'argent, de la banque et des finances, je me lance dans la promotion de micro-projets : conseils, formation et organisation. Je me concentre essentiellement sur l'artisanat pour un temps, car en bout de chaîne, j'ai ma galerie d'art. En fait, je m'oriente plus sur la production d'œuvres d'art que sur l'artisanat lui-même, car un artisanat de bonne qualité devient une œuvre d'art, surtout si c'est un spécimen unique. 
o Pourquoi avoir choisi le Canada, loin des sentiers battus ? 
- Le Québec, et Montréal en particulier, offre une énorme richesse dans le domaine de l'art et de la culture. Je nourris quelques espoirs que nos artisans, ou pourquoi pas nos artistes, puissent un jour en tirer profit par leur talent. 
o Est-ce votre seul projet dans l'immédiat ? Ce retour ne présage-t-il pas un vent nouveau ? 
- Je suis toujours sur deux ou trois projets, tous orientés vers l'extérieur ou en liaison avec Madagascar. J'ai une task-force qui étudie les possibilités d'une interface industrielle et une autre sur les sous-traitances informatiques. 
o De prime abord, cela vous éloigne de la politique, à moins que… 
- Chacun intervient là où il pense être de quelque utilité. Je ne suis pas pour l'activisme politique permanent. Pour moi, on intervient quand on a un rôle à jouer, une mission à remplir, mais seulement et toujours pour un temps. Pour le moment, je suis dans la promotion des micro-projets depuis sept ans. D'ailleurs, ils rejoignent toujours ma vocation première : la finance s'applique à tout. 
o La disparition de l'ancien premier ministre Francisque Ravony a ébranlé la classe politique, provoqué une intense charge émotionnelle chez la population. Pour vous, qui faisiez partie de ses "fusibles", quelles seront les conséquences de la disparition de cette forte personnalité sur le plan politique? 
- Sur le plan politique, je ne peux me prononcer. J'ai été absent du pays depuis deux ans. Sinon, c'était un homme remarquable. Beaucoup n'ont retenu que son franc-parler, mais il avait le sens de la stratégie politique, sa vision de ce qu'il souhaitait pour ce pays. En tout cas, Madagascar a, encore une fois, perdu l'un de ses illustres fils. 
o Même à distance, vous pouvez suivre les évolutions et tendances de la vie politique du pays. Qu'en diriez-vous? 
- J'ai essentiellement suivi les mesures prises pour redynamiser l'économie, moribonde après la crise. Etant moi-même opérateur, je peux dire que les perspectives à la lumière des orientations annoncées me semblent prometteuses. Les premières dispositions mises en place dénotent d'un bon savoir-faire et d'une grande volonté d'accélérer l'avancée du pays vers la modernité. 
o Pour terminer, est-ce un simple passage ? Reviendrez-vous sur le grand échiquier ? 
- Sans commentaires.
INFOS GENERALES: "Un devoir de compte-rendu" selon Tsizaraina Emile 
Après les assises d'Antananarivo où les 6 pds des provinces ont rencontré le président de République et le gouvernement, la province autonome de Toamasina a organisé pendant trois journées pleines les Etats généraux de la province, le premier du genre après le conflit postélectoral. Le président de la délagation spéciale, Tsizaraina Emile, a declaré que de tels etats généraux s'inscrivent dans une methodologie de travail qui impose "le devoir de compte-rendu" et dont le principe doit être repercuté au niveau de toutes les instances administratives et de la societé civile. "Il ne s'agit pas de s'éterniser sur le passé ni sur des sequelles qui vont s'amenuisant mais de s'atteler à construire l'avenir", sur les bases de données réactualisées. Le président de la délégation spéciale, Tsizaraina Emile, devait brosser pendant deux tours d'horloge un état des lieux de la province orientale, 6 mois après sa nomination à "un poste acrobatique" qu'il a défini comme différent du gouvernorat et de la délégation spéciale ancienne version. Le concept de la délégation spéciale relève de la spécificité du transitoire dont la priorité est de restaurer la confiance. 300 opérateurs économiques, notables, "tangalamena", les préfets de régions, sous-préfets et chefs de service jusqu'au président de l'université, les chefs de congrégations, le Ffkm en passant par les parlementaires élus dans la province, le corps judiciaire et les autorités militaires ont assisté à la salle de conférence du "Faritany", avenue de l'Indépendance, à la profession de foi de la délégation spéciale. "Nous avons été nommés non à un fauteuil ni à un strapontin mais à un poste de travail". L'organigramme de la délégation spéciale a été rapporté comme conçu en fonction de cette finalité. Trois commissaires généraux couvrent l'essentiel. Sécurisation "au sens large" avec le volet conservation de l'environnement, Affaires economiques et enfin, Relations publiques conjuguées avec le développement socio-culturel. Un organe de consultance jouent le rôle de bureau d'études avec la participation des services publics déconcentrés. "Une gestion parcimonieuse des compétences et ressources humaines qui allie la logique de l'économie avec celle de l'efficacité et partant de la performance attendue". 
EN RESUMÉ, LES DEFIS D'UN PDS 
Le président Tsizaraina a passé en revue les différents postes-clés de son tableau de bord dans la lutte contre la pauvreté. Le départ de la rehabilitation des routes, en première ligne des priorités, a été évoquée comme imminent. La route dite du lac Alaotra -qui en fait le tour- sera bitumée. 20 km de l'enfer routier de la Rn 44 vers Ambatondrazaka seront retapés. La destination Mananara vient d'être confirmée par le président de la République et les Chinois s'activent sur la Rn 11 A menant à Vatomandry. Les finances provinciales seront en partie rehabilitées par un effort particulier sur le recouvrement de le la taxe professionnelle. Sur 400.000 assujettis enregistrés en 98, le président de la délégation spéciale a révélé que "seuls 40.000 ont rempli leur devoir de citoyens". Générant une moyenne annnuelle de 5 milliards de recettes. "Une goutte d'eau sans aucun rapport avec les besoins criants"' alors que la "patanty be" -la grande patente. trad.libre- constitue une des principales rentrées d'argent de la province. Un responsable financier a exposé à l'assistance le nouveau système de vignettes qui permettra à l'horizon 2004-2005 de porter le chiffre de 40.000 "bons citoyens" dans la fourchette de 100 à 150.000. Grâce au système du panonceau qui sera apposé dans tous les lieux de travail et qui relayera la carte professionnelle, "le secteur informel devrait disparaître ". Le foncier -"les litiges fonciers sont la plaie de la province de Toamasina"- fera l'objet d'une attention particulière. Une opération cadastrale sera menée dans le cadre de la sécurisation foncière et contribuera à attirer les investisseurs. Dans la foulée, le pds Tsizaraina Emile a interpellé les fonctionnaires. "Vous représentez le service public, le service de proximité par excellence. C'est au travers de ses fonctionnaires que l'Etat est jugé par les investisseurs". Selon le pds, le volet social est révélateur des énormes efforts qu'il faut fournir. La baisse du taux de scolarisation, le manque de loisirs sains, la malnutrition -le grand nombre de villages couverts par les opérations Seecaline est un indicateur "significatif" de la pauvreté, selon le Tsizaraina Emile- forment un tout qui débouche sur la délinquance juvénile et l'insécurité en général. La floraison des "Jiro mena" -discothèques et autres boîtes de nuit. Ndlr- traduisent selon le patron de la province, l'éclatement de la cellule familiale dû aux pressions de la vie, accentuées par le desoeuvrement des jeunes et le chômage des parents. 
Quid alors du concept d'autonomie dans la conjoncture ? "Il ne faut surtout pas en faire un concept de politique politicienne, elle signifie d'abord et en premier lieu prise de responsabilité, à tous les échelons". Pour Tsizaraina Emile, une autonomie bien conduite devrait deboucher sur une synergie des forces que toute communauté, dont une province, recèle en potentialité. "Reveiller, libérer et faciliter les initiatives, voilà en resumé le défi d'un pds".
SELON VONY ROGER, DIRECTEUR GÉNÉRAL L'AVENIR DU PORT PASSE PAR LA TERRE FERME 

 Prévu pour 35.000 conteneurs par an, le port de Toamasina en voit passer 87.000. Vony Roger, directeur général de la Sept, Societé d'exploitation du port de Toamasina, a résumé par les chiffres, la principale composante de la problématique du plus grand port de Madagascar. "Son avenir passe par la terre ferme" a t-il expliqué avec un sourire qui n'a pas changé depuis 7 ans. Il a été ministre de Razanamasy sous la Transition puis maintenu à la tête du port par le président Ravalomanana. L'immense projet de port sec -il jouxtera le site universitaire de Barikadimy, en bordure de la route nationale 2 menant à Antananarivo- est actuellement en étude et le schéma directeur comporte des infrastructures d'envergure dont un complexe rail-route-canal des Pangalanes conjugué avec un site d'investissements industriels et ou commerciaux parallèlement à une implication du secteur privé dans les activités touchant en particulier à la manutention ou au transport. Un ancien projet semble avoir été abandonné. Il prévoyait carrément, pour un coût de 120 à 200 milliards, une extension en remblayant...la mer, sur 25 mètres de profondeur. Au problème d'un coût pharaonique s'ajoute les considérations environnementales sur la préservation des recifs ou les risques d'ensablement. Avec le projet de port sec, la ville de Toamasina sera preservé des nuisances des camions. Mais la commune urbaine perdra sur la taxe communale de 50.000 francs par conteneur. Un bureau de perception est implanté au portail du port. Les recettes générées sont présentées comme une sorte de participation aux frais pour l'entretien et la réhabilitation des rues, degradées par le passage des porte-conteneurs. "Cela montre bien que la mauvaise réputation du port comme un des plus chers du monde ou du moins de la région, relève de paramètres extra-portuaires". Le directeur général pointe particulièrement le doigt sur le volet transport mais il énumère les divers "postes" -forces de l'ordre, douaniers, fonctionnaires, agents de services divers- générateurs d'"extras" que tous les professionnels du transit font rentrer dans leurs "notes de frais". Vony Roger revèle que comparativement à Bombay par exemple, le port de Toamasina est un port facile. "Là-bas et presque partout dans le monde, l'importateur commence à payer les frais sitôt écoulé le deuxième jour après le debarquement. À Toamasina, vous ne payez que quinze jours après le départ du bateau". Il réfute les accusations selon lesquelles les services du port sont à la source des blocages dans l'enlèvement des conteneurs. "La Sept ne gagne de l'argent que quand il y a mouvement.au niveau de la capitainerie, pilotage, lamanage, remorquage, ou au niveau de la manutention, par exemple. On n'a aucun interêt à immobiliser quoique ce soit". Interrogé sur les tenants et aboutissants d'une "privatisation" du port de Toamasina, Vony Roger a repondu qu'il faudrait sans doute attendre une refonte de notre loi maritime mais que "effectivement, une participation du secteur privé apporterait des améliorations certaines dans les prestations". De ce point de vue, le Grand port de l'Est offrirait un immense champ d'opportunités à un secteur privé novateur. "Il faut évidemment exclure tout ce qui relève de la gestion ou des questions relatives à l'autorité portuaire". 
Néanmoins, le directeur général n'a pas éludé la question des dockers. Les manutentiaires représentent une masse humaine dont la densité oscille entre 2000 et 4000 personnes."Les professionnels de la politique politicienne ont toujours considéré le port comme un reservoir de manifestants". Après sept ans de fauteuil directorial, il revèle avoit tout fait pour rompre un cercle vicieux généré par la pauvreté. "Ils font les dockers parce qu'ils sont desoeuvrés. J'ai bien essayé dans le temps à tenter la carte de la professionalisation mais le potentiel humain est faible, la population flottante". 
Vony Roger faisait référence aux voyages d'études à La Réunion, par exemple, ou aux essais de formation en informatique. Le port commence à montrer les signes de la reprise, après la dure période de 2002. En juin 2002, le trafic de conteneurs en Evp (équivalent vingt pieds) était de 2323 contre 6410 en juin 2001. Pour la même période, respectivement 60.406 tonnes de marchandises générales contre 128.411, 0 (Zero) trafic d'hydrocarbures contre 94.694. 
À TIRE D'AILES SUR LA PROVINCE 
o "Les legislatives ont révélé Toamasina comme la figure de proue de la démocratie à Madagascar". Le Pds a commenté les chiffres de la participation (plus de 67%) et les résultats comme une "heureuse surprise". Il a fait remarquer l'existence claire d'une opposition mais que le processus électoral n'a été entaché d'aucune violence ni d'agissements à allure de prédation terroriste. 
o La présence de reservistes a été appréciée par la plupart des sous-prefets lors de la réunion d'échanges tenue au palais du faritany. La baisse jugée sensible des actes de grand banditisme, vols de bovidés ou d'ossements humains, leur a été attribué. Certains sous-préfets demandent néanmoins une aide pour supporter les dépenses d'approvisionnement. 
o Tous les tombeaux d'Andilamena ont été visités par les trafiquants d'ossements humains. Le sous-préfet avance le chiffre de 217 tombeaux profanés. Par ailleurs, l'exploitation du rubis a fait exploser les loyers. "Les enseignants ne peuvent suivre et abandonnent la région". Quant aux listes électorales, le pds a conseillé aux services locaux d'exiger un certificat de non inscription. "Vous risquez de gros ennuis". 
o Un courrier par semaine à Vatomandry, chef-lieu de prefecture, voire 20 jours. Les services postaux reflètent la triste réalité de la communication. Les 71 km qui séparent Anosibe an'Ala de Moramanga nécessitent actuellement 2 jours en Land rover. "Il n'y a pas non plus le téléphone. On se debrouille avec la Blu". 
o Les feux de brousse viennent de réveler la vraie face du problème. "Plus qu'une prédation ou un crime contre l'environnement, c'est un système de production". Les sous-préfets notent une baisse de la pratique mais demandent des mesures d'assouplissement. Le Pds -spécialiste en Sciences de la terre- avance comme une des soluations l'amenagement de vallées. "Il y en a".
Baie d'Antsiranana 
Des résultats des analyses et des investigations effectuées par une mission d'expertise du CNRE/CNRO dans la Baie des Français (partie sud-est de la baie de Diégo) du 18 au 23 Février 2003, le phénomène marin ayant entraîné une mortalité massive d'organismes marins (poissons, crevettes) était dû à un déficit en oxygène du milieu. 
Evidemment, des échantillons de poissons prélevés, les autorités compétentes ont constaté l'absence de blessure ou de lésion interne et externe et de biotoxine marin. Toutefois, les échantillons d'eau de mer indiquent une composition normale à l'exception de la présence de chlore libre. D'où des résidus de chlore ont été retrouvés sur les chairs de poissons. 
Devant cette pollution marine, le ministère de l'environnement, des eaux et forêts fait sienne l'interdiction absolue d'utiliser le littoral de la baie de Diégo comme site de décharge des ordures aussi bien ménagères qu'industrielles. 
D'ailleurs, ce département s'assigne entre autres comme objectif de développement le fait de " promouvoir toute action de prévention, de sensibilisation, d'études et de recherche en matière de lutte contre la pollution et de protection de l'environnement ". 
Heureusement, aucun cas d'intoxication alimentaire n'a été rapporté auprès des riverains suite à la consommation des poissons agonisant ramassés sur les lieux.
Agriculture, élevage et pêche - Le ministre au conseil du Fida 
Madagascar y a été représenté par M. RANDRIASANDRATRINIONY Yvan, ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche. 
Dans son allocution, le ministre RANDRIASANDRATRINIONY a donné un aperçu de la situation qui prévaut actuellement à Madagascar. Il a souligné que la crise de 2002 a touché de plein fouet le monde rural, et que les paysans producteurs font face à de grands problèmes, tant dans leur vie quotidienne que dans leur vie professionnelle. D'où la nécessité de leur prodiguer des aides conséquentes. 
Le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche a cependant affirmé que les processus de réformes politiques étant menés à bien, le pays va s'attaquer aux réformes économiques pour combattre la pauvreté. Le défi des dirigeants actuels est de libérer l'immense potentiel de Madagascar en élaborant des politiques économiques novatrices qui permettront la concrétisation d'un paysage économique et social différent ; celui d'une société démocratique basée sur l'économie de marché. 
Dans cette optique, pour l'année 2003, le ministère de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche concentrera ses efforts sur la relance des activités des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs ainsi que sur la promotion des investissements privés dans ces secteurs. Les organisations professionnelles agricoles seront mieux appuyées par la mise en place de Chambres d'Agriculture. 
A l'issue du Conseil, le budget administratif du FIDA pour 2003 et le projet de résolution relative à la 6ème reconstitution des ressources du Fonds (2004 - 2006) ont été approuvés. Pour Madagascar, une mission de formulation du projet Toamasina est prévue pour le mois d'avril 2003 ; ce projet sera soumis pour approbation au Conseil d'administration du FIDA au mois de décembre 2003.
Découverte d'un gisement de corindon 
Un gisement de corindon, cette pierre dont les plus belles variétés sont le saphir et le rubis, vient d'être découvert dans une région située entre Ambalavao Tsienimparihy et Ankarimbelo. 
Aussitôt après cette découverte le "rush" prévisible a suivi puisque de bouche à oreilles l'information a circulé très rapidement. 
L'environnement commençait à subir les effets de cette manne et les "exploitants" débutaient leur opération de destruction d'autant que les pierres seraient des gemmes. 
Le plus grave selon le général-Pds, qui rapporte l'information et qui a réuni les membres de la presse locale vendredi dernier, c'est que ce gisement se trouve dans le corridor forestier qui conditionne l'équilibre de l'écosystème et la vie à long terme de toute une société paysanne qui en dépend. 
Une pression sociale débridée de plus sur ce corridor dont la forêt joue un rôle important dans l'environnement et l'économie de la province serait donc catastrophique. 
"De toute façon, je ne voudrai en aucune façon que les arrivants transforment les lieux comme des paysages lunaires. J'ai donc donné ordre à la gendarmerie d'expulser à ces exploitants et d'appliquer la loi. J'ai même annulé un permis d'exploration de 90 jours, accordée par le service régional, à une personne. Je pense que l'endroit recouvra ses qualités malgré les blessures qui sont certainement visibles ".
Exploitations forestières illicites
Le week-end dernier, une délégation du Ministère de l'Environnement et des Eaux et Forets, spécialement mandatée par le Ministre et conduite par son Directeur de Cabinet et le Secrétaire général des Eaux et forets s'est rendue dans la commune rurale de Daraina -Sous-Préfecture de Vohémar, pour constater de visu les abus d'un proche d'un notable local sur les ressources naturelles de la région. Il s'agit d'une coupe de bois, y compris du bois précieux totalisant environ 500 traverses, localisée sur les sites d'Andempy et Madiotsifafana, fokontany de Befarafara et dont le contrevenant n'a obtenu aucun permis d'exploitation. 
Cette mission entre dans le cadre de l'application de la Note Instruction n?51/03/MINENVEF/MI du Ministre de l'Environnement et des Eaux et Forets en date du 24/01/03 relative à l'exploitation de tous bois des forets naturelles 
Soucieuses de la nécessité de protéger les forets qui constituent une richesse immense pour la région, les communautés et la gendarmerie nationale locales se sont mobilisées, avec l'appui de l'ong FANAMBY pour appréhender les contrevenants et ont ainsi décidé de saisir les autorités nationales pour que tels délits, sinon tels crimes, fassent l'objet de sanctions exemplaires, toujours dans la logique de la bonne gouvernance. En ce qui concerne la gestion des ressources naturelles de la région, un partenariat étroit existe entre l'Administration Forestière et l'ong Fanamby, notamment pour la formation en matière de lois forestières et leur application ainsi que l'aménagement du site en vue de sa conservation. Cette ong oeuvre pour la protection d'un des primates les plus en danger au monde , le lémurien à couronne dorée -Propithecus Tattersali, espèce endémique fortement menacée 
Les autorités locales, conduites par le Député de Madagascar élu à Vohémar, le Maire de Daraina et le PCLS de Befarafara ainsi que la presse locale ont accompagné la délégation centrale sur les lieux, dont l'accès par véhicule à partir de Vohémar sur la RN 5A prend une bonne dizaine d'heures en cette saison des pluies. 
Ainsi, des procès verbaux de délit et de saisie ont été pour la circonstance établis dans les règles de l'art et selon la procédure en vigueur.
Province Antananarivo/Bni-Cl 
Un financement de 56 millions Fmg a été octroyé par la banque Bni-Cl pour la province autonome d'Antananarivo, dans le cadre de la réalisation de la politique de développement basée sur le partenariat, le privé et le public (3P), un des slogans du Président de la République Marc Ravalomanana. La signature de la convention s'est déroulée hier dans les locaux de la Délégation spéciale de la province d'Antananarivo, signée respectivement par le Pds le Général Ferdinand Razakarimanana et le Directeur général de la Bni-Cl Dominique Tissier. Il s'agit d'un projet de reboisement pour une durée de 3 ans, dont cette fois-ci, sera axé spécifiquement sur la plantation des mûriers, en vue de promouvoir l'exploitation du ver à soie et surtout de donner une opportunité à une source de revenus chez les paysans. 
Le démarrage du projet débutera ce jour à Ambohitrabiby situé dans le Fivondronana d'Antananarivo-avaradrano, où 10.000 plants de mûriers seront mis sur terre.
Retinopathie diabétique 
Depuis le mois de janvier, la Polyclinique d'Ilafy dispose d'un laser ophtalmique doublé d'un appareil pour angiographie fluoresceinique. Ces appareillages dont la modernité n'a d'égale que leur précision, permettent de dépister et ou de confirmer les lésions rétiniennes, puis son traitement par laser, notamment la rétinopathie diabétique. Selon les explications fournies à l'inauguration officielle vendredi dernier, de ces "bijoux" d'une médecine digne de notre siècle, le traitement au laser de la rétinopathie diabétique permet d'éviter la cécité, le triste sort des victimes sans le recours au laser. Le traitement après le dépistage par l'angiographie se fait en quatre séances, à raison d'une séance par semaine. "Au cas où le patient habiterait loin de la capitale, on peut réduire cette période de traitement", précise un major de la Polyclinique d'Ilafy qui révèle que "comparés aux coûts en vigueur dans les îles voisines pour les mêmes opérations, nos tarifs sont abordables". En tout cas, ces nouvelles acquisitions ne pourront que renforcer le plateau technique déjà impressionnant de cette clinique dotée d'un service d'imagerie médicale (radiologie, échographie, endoscopie, bientôt le scanner), d'un laboratoire d'analyse (examens hématologiques, biochimiques, bactériologiques), d'une pharmacie interne, de deux blocs opératoires, d'un service de réanimation et d'un microscope opératoire. 
Tour à tour, le président de l'Ordre des médecins, le docteur Jean Louis Robinson, le vice-président du Sénat Médard Raoelina, le secrétaire général du ministère de la Santé ont félicité la Polyclinique d'Ilafy, à travers son Pdg Mamy Ravatomanga, pour les soins de qualité qu'elle administre aux patients. "C'est un établissement hospitalier qui doit être notre fierté dans la sous-région", estime le vice-président du Sénat accompagné du second questeur de cette institution, Jeannot Raberson. 
Avant l'inauguration proprement dite, et devant une pléiade de spécialistes, les docteurs Irène Rabeandriamaro, ophtalmologue, et Tony Randriamora, chef de clinique d'ophtalmologie à la faculté de médecine d'Antananarivo, ont fait un exposé intitulé "Rétinopathie diabétique et son traitement au laser". Rappelons que laser est le diminutif de Light, Amplification, Stimulated, Emission, Radiation.:
Santé 
Quelque 6 300 enfants malgaches sont devenus orphelins à cause du sida, alors que 1 000 autres sont porteurs de la maladie, indique le dernier rapport du bureau de l'UNICEF à Madagascar. Cette situation est jugée alarmante, car les enfants âgés de moins de 14 ans sont les plus touchés par la pandémie du sida, d'où la nécessité urgente d'un engagement de tous les partenaires publics de la Grande Île dans la lutte contre ce fléau. Selon le même rapport, Madagascar se trouve au 32e rang des 193 pays ayant les plus forts taux de décès d'enfants de moins de 5 ans, des décès dus à la malnutrition, à la pauvreté, à l'insuffisance pondérale.
Lutte contre la corruption 
Les fonctionnaires CC et Cd regroupés dans l'association "Solidarité des fonctionnaires de Madagascar", sous l'égide du ministre de la Fonction publique Dr Vola Dieudonné Razafindralambo néanmoins Président d'honneur, vont s'engager dans la lutte contre la corruption et le favoritisme. Et ce, dans le but d'augmenter les recettes fiscales dans la caisse de l'Etat, soit un taux de pression fiscale de 10% visant à améliorer les conditions de vie des fonctionnaires où chaque agent civil de l'Etat des 22 ministères va prendre en main le contrôle de l'administration et de la gestion pour un monde de travail sans corruption. 
Des dispositions seront ainsi entreprises par la Sfm afin de réaliser cet engagement national. Tous les fonctionnaires CC et Cd membres de la Sfm se réuniront mardi prochain pour prendre les directives et les instructions à suivre par le ministre Vola Dieudonné Razafindralambo dans cette affaire concernant la vie de la Nation.
VANF
Histoire en histoires Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Baudais qui, dès la première heure, était un farouche partisan d'une intervention militaire directement contre Antananarivo, sera relevé de ses fonctions, le 15 octobre 1885, sans avoir pu conclure le traité de paix qu'il était chargé de négocier, en compagnie du contre-amiral Galiber, commandant en chef de la division navale de l'Océan Indien (il deviendra par la suite ministre de la Marine et des Colonies), contre Rainandriamampandry. Ces premiers pourparlers avaient été rompus le 8 avril 1884. Un projet de traité, présenté en juillet 1885, par Baudais et le contre-amiral Miot, commandant en chef de la division navale de la mer des Indes, achoppera sur l'interprétation du mot " protectorat ". Ce mot retiré, un traité aboutira le 17 décembre 1885 entre, d'une part, le général Digby Willougby (il tombera en disgrâce en octobre 1887) , et Rainizanamanga, un fils de Rainilaiarivony ; et d'autre part, Patrimonio, Consul général de France à Zanzibar, et le contre-amiral Miot. Les signatures ont été apposées à bord de la frégate la " Naïade ", en rade de Toamasina. 
À propos des richesses minières de Madagascar, Baudais écrivait donc : " la richesse de Madagascar, au point de vue minéralogique, n'est aujourd'hui ignorée de personne. C'est en vain que le Gouvernement hova s'est toujours efforcé de tenir secrète l'existence des mines de toute sorte que renferme l'île. " Il rapporte que la découverte de l'or près d'Antananarivo avait été rapportée dans le journal officiel, la " Gazety Malagasy ", du 4 juin 1884. Dans cette note, Baudais explique pourquoi le Gouvernement malgache s'interdit d'exploiter les mines, de peur d'attirer les étrangers. 
Dans sa note suivante, datée du 25 octobre 1884, Baudais expose sa conception de la présence française à Madagascar. Il prononce le mot de " protectorat " qui, comme on vient de le voir, sera une pierre d'achoppement lors des négociations pour le traité de paix. " Il faut à toutes ces tribus disséminées un Gouvernement unique et nous devons savoir reconnaître que nous sommes incapables de l'exercer nous-mêmes (?) Ranavalo-Manjaka veut être reine de Madagascar, rien ne s'oppose à ce qu'elle le soit, à ce que nous lui décernions nous-même ce titre ; faisons-en une reine de Madagascar et une reine au sérieux, réunissant sous son pouvoir les quinze à vingt peuplades de Madagascar, régnant à Tananarive, (?), régnant sous notre direction, d'après nos conseils. Laisser à ce Gouvernement son autonomie ; ne pas, dès le principe, froisser ses us et coutumes ; ne pas d'un seul coup renverser des lois se ressentant du peu de civilisation de la tribu hova ; enfin, un protectorat très large, faisant le moins possible sentir la main qui le dirige " (Documents Diplomatiques, Affaires de Madagascar (1884-1886), 
Ministère des Affaires Étrangères, Paris, 1886). 
Les richesses du sous-sol de Madagascar seraient encore en devenir puisqu'on en exploiterait encore aujourd'hui qu'une partie infime. On dit que les Malgaches ne connaissent pas aussi bien que certains organismes français l'étendue et l'emplacement de chaque gisement. On raconte également que les soixante ans de colonisation avaient été mis à profit pour répertorier très exactement chaque gisement. Alors, or, pétrole, émeraude, gaz naturel, saphir, uranium : fantasmes ou réalité ? 
En passant, on notera combien les Français de la région n'ont jamais renoncé aux prétendus " droits historiques " de la France sur Madagascar : la " Société de l'Orient " bénéficia en 1642 du privilège exclusif de prendre possession de Madagascar et des îles adjacentes au nom de Sa Majesté Très Chrétienne ; en 1664, la " Compagnie des Indes Orientales ", fondée par Colbert, devait " jouir de Madagascar et des îles circonvoisines en toute propriété, seigneurie et justice " ; 
Malgré le traité de commerce du 12 septembre 1862 entre la France et Madagascar, les députés français réaffirmèrent ces prétendus droits historiques en mars 1884. Une douzaine d'années seront encore nécessaires à ces mêmes parlementaires français pour voter 
l'intervention directe contre Antananarivo et renoncer au protectorat pour préférer l'annexion pure et simple. Les péripéties des " droits historiques de la France " racontent l'histoire d'un fantasme devenu réalité par l'opiniâtreté d'une poignée de colons résolus et par l'impuissance d'un gouvernement malgache dont un roi, Radama 1er, prétendit faire des généraux " Tazo " (fièvre) et " Ala " (forêt) ses 
meilleurs guerriers, et dont un Premier Ministre, Rainilaiarivony, se contenta de sourire : si lui Rainilaiarivony donnait le chapeau de quelqu'un d'autre au résident français, Le Myre de Vilers, le propriétaire légitime serait-il concerné ?

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