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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles
et
leurs voeux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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EXPRESS
MADA 17 mars 2003
EXPRESSION: Avec le temps... Justement
"Usurpation de fonction et concussion" sont les chefs d'inculpation retenus par la justice pour aboutir à cette condamnation qui, normalement, contraint M. Rajaonarivelo à l'exil forcé jusqu'à une amnistie présidentielle, à moins que la procédure d'appel ne vienne modifier ce jugement.
La notion d'usurpation de fonction en période politique aussi troublée que celle qu'a connu le pays au cours du semestre 2002 relève purement et simplement de l'appréciation du magistrat, tant il paraît objectivement et juridiquement difficile, encore aujourd'hui, de dire quand Didier Ratsiraka cesse officiellement et légalement d'être au pouvoir et quand Marc Ravalomanana assure la relève.
Il faut évidemment un fondement juridique solide, indiscutable pour trancher sur la question, même si une décision fixe au 6 mai 2002 l'effectivité du pouvoir légal du nouveau président de la République.
Sur la concussion, l'autre chef d'accusation, il s'agit, rappelle le dictionnaire, "de la perception illicite par un agent public de sommes qu'il sait ne pas être dûes"... On appréciera l'euphémisme s'agissant d'une personnalité sur laquelle a couru, et court toujours d'ailleurs, la rumeur d'une attachante et permanente générosité à l'égard de certains milieux économiques.
Pour éviter que Pierrot Rajaonarivelo ne revienne au pays, le champ et les mains définitivement libres en l'absence de son tuteur l'ex-président Didier Ratsiraka, il fallait bien sûr trouver quelque chose. C'est fait. L'avenir dira si cette stratégie n'est pas en train de forger, avec le temps, à l'ancien patron de l'Arema une réputation de martyr sur laquelle il lui sera certainement très facile de rebondir le moment venu ?
C'est quand même, en effet, dans une course contre la montre au développement rapide que se trouve engagé le nouveau régime porté au pouvoir exclusivement sur des promesses de changements. Que ces changements tardent à se réaliser, et l'histoire pourrait bien se répéter. Avec le temps... justement.
Rififi à la direction générale des douanes : Fulgence Rabemananjara crève l'abcès
Il a alors confirmé clairement, sans équivoque possible, que son remplacement était bien lié à cette affaire, mais d'ajouter que dans cette affaire, sa conscience est tranquille, a-t-il déclaré, n'ayant rien à se reprocher. C'est pourquoi, cet homme de foi, fortement convaincu de la légitimité de la lutte populaire (de par ses origines paysannes?), se demande les raisons de cette sanction.
Effectivement, la première question que l'on peut poser est la suivante: Pourquoi le ministre de l'Économie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson, lui a-t-il adressé une lettre de demande d'explications (sous reférence N°
8403/MEFB/Mi, non datée, mais que l'ex-Dg des Douanes a reçu le 05/03/2003) sur l'existence d'une dérogation à caractère fiscal, alors que normalement cette décision de dérogation relève du Dg des Impôts, chose que ce dernier a d'ailleurs reconnue, pour en endosser l'entière responsabilité? Par ailleurs, est-ce à dire que c'est seulement à la date du 21 février 2003, par le biais d'une lettre reçue (de qui ?), que le ministre a été informé de l'existence de cette dérogation qui a été prise par le Dg des Impôts depuis le 24/10/2002 ?
Si c'était effectivement le cas, on peut en conclure qu'il existe une grande lacune au niveau de la communication entre le ministre et ses proches collaborateurs, dont les directeurs généraux qui en font partie.
BEAUCOUP DE "PRESSIONS"
Par ailleurs, le ministre a affirmé dans sa demande d'explication, avoir été informé de "l'existence d'une dérogation à caractère fiscal, portant la référence 313/MEFB/SG/DG du 24/10/1/2002" à partir d'une lettre à lui adressée, et que l'ambassade de la Grande-Bretagne a également reçue. Les observateurs ne manqueront certainement pas de faire le rapprochement avec l'existence des fameuses "pressions" que le ministre Radavidson a rapportées à l'ancien Dg des Douanes sur cette affaire de cigarettes Plaza. Point n'est plus besoin de rappeler que l'unique unité de fabrication de cigarettes de la place est devenue britannique depuis que l'Imperial Tobacco s'est substitué au groupe Bolloré dans la filière tabac en Afrique, donc à Madagascar aussi.
Mais cet aspect, à lui seul, n'expliquerait pas toutes les "pressions" auxquelles a été soumis l'ex-directeur général des Douanes. Ce dernier a d'ailleurs reconnu et déclaré que "les douanes sont à l'origine des maux de ce pays" ("Mirehitra ity tany ity raha sokafana ny takotra ao amin'ny ladoany"). Et que toutes les mesures qu'il a prises depuis qu'il est en place (mois de la lutte contre la corrupion, nouvelles lois sur les transitaires et l'importation de véhicules…) sont de nature à contrecarrer beaucoup d'intérêts. Sa décision d'entrer dans la seconde phase de la lutte contre la corruption à partir du 13 février 2003, a certainement amené tous les intérêts lésés à "éliminer" Fulgence Rabemananjara. Et l'affaire des cigarettes Plaza en était une bonne occasion.
Mais l'homme ne s'avoue pas vaincu. Pour lui, la lutte contre la corruption continue. Et dans cette croisade, il est décidé à aller jusqu'au bout, car il n'accepte pas que le président Marc Ravalomanana soit induit en erreur. Ce dernier, qu'il a rencontré après son limogeage, est, a-t-il conclu, le seul qui déterminera son avenir.:
Rakotoarimavo, Indépendant, gagne Ihosy - Les 4 partielles attendent la validation
La circonscription électorale d'Ihosy a été gagnée par Rakotoarimavo Louis Joseph de la liste indépendante "Ranary Tsy Atoro fa Hita". Avec 10.071 voix contre 6568 pour la liste "Niry Mahery Lahy" et 5.073 pour le parti Tim. 154 bureaux de vote, 45.927 inscrits et 49,21% de taux de participation (22.602 votants). 4 députés attendent la validation de leur élection par la Haute cour constitutionnelle. Jonasy Louis (Tim) de Beloha, Randrianandraina Théophile (Tim) de Benenitra, Voninahitsy Jean Eugène (Rpsd) de Maintirano et Rakotoarimavo Louis Joseph
d'Ihosy.:
INFOS GENERALES:
"Habitat pour l'humanité Madagascar"
Implantée à Madagascar depuis 1999 avec son siège à Antananarivo (lot IIA 23 Antaninandro, Bp 12133), l'Ong "Habitat pour l'humanité Madagascar" (Hphm) célèbre cette année ses 4 ans d'existence. Durant cette année, elle a pu réaliser 115 maisons réparties dans les provinces d'Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina et Mahajanga, avec un investissement total de 1,75 milliard de fmg. Comme son l'indique, son but est d'éliminer dans le monde entier la pauvreté en matière de logement. Son action vise essentiellement les ménages vivant dans un logement pauvre, pour les aider à acquérir une maison à la fois digne et à moindre coût, variant de 5,5 à 12 millions de fmg avec des facilités de remboursement mensuel sur un délai maximum de 15 ans.
Une particularité : les bénéficiaires doivent, comme la devise de l'association le préise, participer physiquement à la construction de leur propre maison comme celles des autres familles bénéficiaires.
La Hphm opère à travers ses filiales avec un comité de direction dirigé par Eddy Ranaivoson. Et puisqu'il s'agit d'une association de bienfaisance, elle collabore avec des volontaires dont le nombre s'élève actuellement à 150. Ses principaux donateurs sont bien entendu l'Habitat pour l'humanité international, mais aussi l'ambassade des Usa et le magasin Courts.
Médias et ambassades
Dans le cadre de la célébration de ses 4 ans d'existence, le responsable de la Hphm a tenu une conférence de presse à la Galerie Kamoula Analakely, samedi, l'Ong a alors annoncé son intention de mettre en œuvre deux projets, à savoir le Medias'build et l'Embassies'build, l'objectif étant d'associer les employés des médias et d'ambassades dans ses actions. Ces deux projets se dérouleront respectivement le 1 mai et le 23 mai à
Alasora.
C'était également une occasion pour l'Ong de lancer un appel à collaboration avec le pouvoir en place, les autorités locales et les personnes de bonne volonté, notamment en ce qui concerne l'attribution de terrains à bâtir. Sa perspective pour cette année est de réaliser 30.000 dollars Us d'investissement.
"Ranbaxy" s'installe à Madagascar
On ne guérit pas du sida. Du moins pour le moment. Mais on peut retarder son évolution en améliorant l'état général du malade. Jusqu'ici, les soins et les médicaments coûtaient très cher. Dans l'ordre de plusieurs millions Fmg par mois. Jusqu'à ce qu'arrive "Ranbaxy" ! Leader indien de l'industrie pharmaceutique, "Ranbaxy" propose trois médicaments, entre autres Tricoviro et Coviro, dont le coût d'utilisation est seulement de un (1) dollar par jour, soit environ 6400 Fmg. Principal atout, ils permettent d'empêcher la transmission du sida à une tierce personne. "Pour le moment, les médicaments ne sont pas encore disponibles à Madagascar, mais nous faisons tout pour qu'ils arrivent courant mai", précise Dr Josiane Andrianjanaka, représentante de
"Ranbaxy" à Madagascar.
Récemment établi au pays, "Ranbaxy" est présent dans 45 pays. Il connaît même un développement spectaculaire aux États-Unis et en Afrique du Sud, où ses activités enregistrent un taux de croissance respectif de 241% et 230%. Créé en 1961, "Ranbaxy" est classé 9e mondial en matière de médicaments génériques. En 2004, "Ranbaxy" projette de doubler son chiffre d'affaires qui est de 500 millions de dollars Us actuellement. Toutes ces informations est de Anuj Rattan, représentant de
"Ranbaxy" à Maurice, venu spécialement, vendredi, à l'hôtel Colbert pour présider le lancement officiel de "Ranbaxy" au pays.
"Pour commencer, nous vendons seulement 15 des 170 produits fabriqués par Ranbaxy. D'autre part, seule la Somaphar distribue nos produits pour le moment", continue Dr Josiane Andrianjanaka. Parmi les produits disponibles au pays, relevons le Cifran, pour le traitement des Ist; Oframax, pour les pathologies infectieuses, notamment la méningite; Enhancin, pour tous les problèmes Orl et broncho-pulmonaire; Ranferon, contre l'anémie; et Revital, un fortifiant à base de ginseng. À votre santé !:
Corindon d'Ambalavao
Selon le général Pds Randrianarivo Ravelomanga, le site du gisement de corindon de Miarinarivo, dans le fivondronana d'Ambalavao, est actuellement "libéré et est fermé à toutes formes d'exploitation".
Ce gisement aurait été découvert à proximité de rizières et dans l'espace environnemental direct du corridor forestier, dernier vestige d'une vaste forêt qui couvrait autrefois une grande partie de la province de Fianarantsoa, selon un document présenté conjointement par le projet américain Landscape Development Intervention (LDI) et FceR (Réhabilitation du réseau Fce).
L'exploitation sauvage du site constituant un risque pour l'environnement, les autorités ont préféré en suspendre momentanément l'exploitation, afin d'éviter que ne se répète le phénomène d'Ilakaka.:
Destination Madagascar
M Roger Mahazoasy, ministre du tourisme, lors d'un petit déjeuner- rencontre avec les T.O Professionnels de France au SOFITEL Arc de Triomphe, a exposé la nouvelle politique touristique du pays.
A l‚issue du Salon mondial du tourisme de Paris, Roger Mahazoasy a informé le 13 mars, les tours opérateurs français soucieux de connaître la politique de Madagascar
aujourd‚hui.
Étaient présents entre autres : Déserts &Comptoirs d‚Afrique, STI voyages, MauriTours-Diamonds Travel, MVM, l‚agence Austral, mais aussi des représentants de la Chambre de commerce et d‚industrie de Paris ou encore la Maison de l‚Afrique.
" Nous avons une obligation de résultat : 500.000 visiteurs annuels d‚ici cinq ans " a, d‚entrée de jeu, déclaré le nouveau ministre du tourisme, en insistant sur " la volonté partagée par tous les responsables publics et privés malgaches pour un changement drastique avec les méthodes du passé ".
Pour ce faire, plusieurs décisions ont, selon lui, été prises en privilégiant le partenariat public privé. D‚abord, la mise en œuvre d‚un " schéma directeur " du développement du tourisme, afin de " cadrer nos objectifs, ce qui n‚avait jamais été fait auparavant " a précisé M. Mahazoasy. Ensuite, la création d‚un office du tourisme national, mais aussi régional pour chaque province et/ou préfecture. Enfin, le développement de réserves foncières touristiques afin de favoriser les investissements. La question du tourisme durable a également été abordée. Effectivement entre le " haut de gamme " de l‚île Maurice ou de l‚Afrique du Sud et un tourisme "de masse " qui nuirait à la sauvegarde de l‚environnement, Madagascar doit trouver son "positionnement ".
Autre sujet abordé : l‚insécurité. " Là aussi, les choses changent radicalement. " Aujourd‚hui, les soirées sur l‚avenue de l‚indépendance sont aussi animées et sécurisantes que sur les Champs-Élysées " a témoigné Mr Yves Constant, un amoureux de l‚île Rouge depuis plus de vingt ans.
Reste le problème de l'ouverture du trafic aérien entre Madagascar et le reste du monde, et l‚Europe en particulier. Sans parler du trafic domestique. C‚est " le nerf de la guerre " ont souligné Hervé Saliou et Hélion de Villeneuve, respectivement PDG de Comptoirs d‚Afrique et de l‚agence Austral.
Afin de les rassurer, le ministre du tourisme a rappelé que la " libéralisation " du trafic aérien à Madagascar était effective depuis 1997, et que par conséquent, toutes les " initiatives " seraient les bienvenues. Enfin, pour démontrer la bonne volonté du gouvernement, Serge F. Ranaivombola, responsable de Tanaïs Travel a fait remarquer que c‚était la "première fois qu‚un ministre du tourisme malgache venait ainsi à la rencontre des TO français ", avant la venue dans quelques jours du Premier ministre au Salon International de Lyon, la deuxième plus grande ville de France.
Le patron de l'Armée française en visite rituelle
Débarqué à Madagascar le 14 mars dernier, dans le cadre d'une tournée de visite dans l'océan Indien, le Général d'armée Henri Bentegeat, chef d'état-major des armées françaises, a eu un séjour plutôt chargé qui lui a permis de se mettre beaucoup plus au parfum de la coopération bilatérale militaire.
Que ce soit avec le ministre de la Défense Jules Mamizara ou avec toutes les autres autorités supérieures civiles et militaires qu'il a rencontrées depuis son arrivée, il a été en effet question de cette coopération, notamment du développement de celle-ci.
Après les travaux du comité de suivi de la commission mixte, qui avaient vu à Madagascar la présence du Général de Vaissière, Directeur de la coopération militaire et de défense, cette visite est le signe de la consolidation des relations militaires entre les deux pays. Soutenue depuis longtemps, la coopération s'est à nouveau intensifiée depuis la fin de l'année 2002, en particulier grâce à la proximité des Fazsoi (Forces armées de la zone sud de l'océan Indien) de la Réunion, et à l'aide directe au sein des cinq projets en cours d'exécution. Accompagné d'une forte délégation comprenant son conseiller Afrique/Moyen-Orient, le Général Pellegrini, et son conseiller de communication, le Colonel Baptiste, et le Général de division Duburg, commandant supérieur des Fazsoi, Henri Bentegeat a été reçu respectivement par son homologue malgache, le Général de division Sylvain Razafimandimby, le ministre Jules Mamizara, le Premier ministre Jacques Sylla et le président de la République Marc Ravalomanana. Dans l'ensemble, les discussions échangées lors de ces audiences ont porté sur les perspectives et les priorités de la collaboration militaire. L'on note cependant qu'un accent particulier a été mis sur la lutte contre le terrorisme dans la région de l'océan Indien, dans le cadre d'un partenariat régional dans ce domaine.
On indique que cette visite du Général Bentegeat a été organisée conjointement par le commandant en chef de l'Armée malgache et l'officier coordonnateur, le général de brigade Dodo, et à l'ambassade de France, l'attaché de défense, le Colonel Génin. L'ambassadeur Catherine Boivineau a accompagné la délégation tout au long de ses audiences avec ces différents responsables malgaches.
VANF
Scandale ! Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies ne sert presque plus à rien. Si George W. Bush arrive à dégager une majorité, il aura une légalité pour faire la guerre. Si jamais, la Russie ou la France devaient user de leur droit de veto, George W. Bush aura de toutes manières décidé de faire la guerre, avec ou sans l'O.N.U.
Les manifestations populaires du samedi 15 mars, en Amérique, en Espagne, en Italie, en France, en Thaïlande, au Japon, en Palestine, et ailleurs, n'avaient plus pour elles que le symbole et le principe, puisque la guerre semble inéluctable et que tout le monde paraît s'y résigner.
Un sommet généreux de la dernière chance diplomatique aux Açores : mais, qui est donc George W. Bush pour acculer le monde à un deadline et décréter que " Game is over " ? Malheureusement, il est le président de la première puissance mondiale, dont personne ne conteste la suprématie militaire, culturelle ou économique. Aujourd'hui, George W. Bush prétend vouloir changer le régime qui gouverne l'Irak. Demain, qui sait à quel autre pays, subitement mis à l'index comme menace hypothétique et fantasmagorique contre la sécurité des États-Unis, ira le courroux à géométrie variable du croisé George W. Bush ?
Il n'y a que George W. Bush à sembler découvrir tout d'un coup la nuisance du régime de Saddam Hussein. Tout le monde sait désormais que les États-Unis avaient activement contribué à approvisionner l'Irak en armes chimiques quand il s'agissait encore de combattre les ayatollahs fondamentalistes de Téhéran. Les armes, dont on exige aujourd'hui de Saddam Hussein la destruction, leur ont été fournies par l'Amérique et ses alliés. L'Amérique a toujours pu s'accommoder de Saddam Hussein, et la question se pose inévitablement : pourquoi tant d'intransigeance seulement maintenant alors que les Américains avaient eu les moyens de finir le sale boulot dès 1991 ? Est-ce parce qu'entre-temps, il y eut les attentats du 11 septembre 2001 ? Est-ce qu'il s'agit de passer absolument la frustration de l'humiliation des tours jumelles de Manhattan sur un souffre-douleur diabolisé à l'excès ?
George W. Bush a décidé que Saddam Hussein doit quitter le pouvoir. Que dirait-il si le président d'un pays négligeable et accessoire clamait qu'un Président aussi mal élu devait avoir la décence de démissionner ? Le plus scandaleux n'est pas que George W. Bush ait essayé d'imposer sa volonté. On ne pouvait que s'y attendre quand la toute-puissance, un esprit étroit, et le manichéisme religieux, coïncident sur un seul homme. Non, le plus scandaleux est que le monde semble aussi impuissant à s'opposer au terrorisme
bushien. À quoi bon continuer à parler de droit, international en l'occurrence, quand la loi du plus fort réduit la cohabitation des nations à une jungle moyenâgeuse ?
Post-Scriptum : ça n'a rien à voir, mais, je les ai tellement
engueulés pour leur conception touristique de l'histoire, qu'une fois qu'ils persévèrent dans leur entreprise, je me dois de rester attentif au fait de société qu'ils peuvent devenir. Sachez donc que ce mardi 18 mars, les associations qui avaient participé à l'exposition d'octobre
2002 à l'esplanade d'Analakely comptent se retrouver à l'ISCAM pour créer une fédération des collines de l'Imerina. Entre la " modernité " de leur approche et le traditionalisme de notre vécu, le débat est ouvert.
EXPRESS
MADA vendredi 14 mars 2003
EXPRESSION:
.... Qu'ils se convertissent... Au développement !
Le développement du pays, rapide ou pas, au ras du sol ou par les investissements à outrance, a déjà été maintes fois décrèté et comme n'a véritablement suivi ou changé dans le niveau de vie de la population, on ne peut que conclure que le développement ne se décrète pas.
Il faut donc autre chose, une impulsion profonde, un élan général pour amener la population à se prendre en main pour améliorer ses conditions de vie avec l'assistance éclairée de l'Etat. Et même dans ces conditions, il n'est pas assuré que la majorité suive.
Pour entreprendre une action de cette envergure, il faut sans doute d'abord y croire. Et sur la durée, absolument indispensable pour convaincre. Il est rare qu'un peuple se lance dans de nouveaux efforts, sans avoir la certitude qu'au bout se trouve bel et bien la sortie du tunnel et le... paradis.
C'est la raison pour laquelle le nouveau régime et le gouvernement qui est chargé d'exécuter son programme doivent être plus explicites non seulement sur leurs intentions précises mais surtout sur les moyens détaillés et concrets mis en oeuvre pour enclencher un vrai processus durable de développement.
Des options essentielles sont à prendre, sur lesquelles il faut communiquer, expliquer sans relâche, tant les facteurs indispensables à réunir pour entraîner un développement rapide sont nombreux et de toute nature si l'on veut vraiment marquer, frapper les esprits et les mentalités sur la nécessité, justement, d'en changer.
Par exemple comme la plupart de ses prédécesseurs, le président de la République a rappelé dernièrement à Paris devant des membres de la diaspora qu'un changement de régime ne suffisait pas à lui tout seul pour réussir mais qu'il fallait, aussi, que les mentalités évoluent.
En quelque sorte, et par tous les moyens possibles, il faut demander aux Malgaches qu'ils se convertissent... au développement !:
POLITIQUE:
Législatives partielles : Maintirano confirme une victoire invalidée
Voninahitsy Jean Eugène vient de réussir sa revanche sur l'histoire. Les résultats officieux complets de la circonscription de Maintirano, 127 bureaux de vote sur 127, le créditent de 8.363 voix contre 6.587 pour son adversaire Jonah Pikulas proposé par le parti "Tiako i Madagasikara". Le taux de participation a été de 51,52 % soit 14.948 suffrages exprimés sur 29.308 inscrits. En attendant la validation des opérations électorales par la Haute cour constitutionnelle, il est partant pour rejoindre les travées de l'assemblée nationale. L'on se rappellera que le secrétaire général du parti Rpsd en a été l'un des vice-présidents avant une destitution très controversée, suite à une condamnation judiciaire sur l'affaire des ponts flottants. Le verdict ayant été annulé par la Cour suprême pour vice de forme, il put se présenter aux législatives anticipées, mais sa victoire fut invalidée par la Hcc avant d'être confirmée par les dernières partielles. Il ne reste plus que la circonscription d'Ihosy mais où les jeux sont faits au profit de Rakotoarimavo Jean Louis, de la liste indépendante "Ranary". 131 bureaux de vote sur 154 le créditent de 9.677 voix contre 5612 pour Niry Mahery Lahy, indépendant. Taux de participation, 48,77% soit 20.255 suffrages exprimés sur 42.146 inscrits.
Ministère de la décentralisation
Des nominations remarquables lors du dernier conseil des ministres. La ministre Monique Andréas Esoavelomandroso va repenser l'avenir de la décentralisation et le développement des provinces autonomes avec une garde rapprochée d'hommes qui opéreront en terrain connu. Chargée du délicat secteur hautement politique de la nouvelle organisation territoriale, elle aura privilégié le côté technique sur le politique. Raveloarison Herilanto est reconduit secrétaire général, et le préfet Eniavisoa, nommé Directeur général du ministère auprès de la présidence de la République chargé de la Décentralisation, du développement des provinces autonomes.
Raveloharison Herilanto, juriste, est plus connu pour ses compétences en Administration publique que comme colonel de gendarmerie, dans une vie antérieure. Il était alors apprécié pour sa rigueur et une culture pluridisciplinaire. Raveloarison Herilanto a été sollicité par l'Organisation de la Francophonie pour rédiger la loi organique, comorienne, sur la répartition des compétences dans la mise en place d'une structure décentralisée. M.Eniavisoa, a tiré de ses expériences de préfet de Morondava puis de Fort-Dauphin, une riche culture dans le domaine du rôle de l'administration dans le développement local.
INFOS GENERALES:
APRÈS LE DG DES IMPÔTS, CELUI DES DOUANES PASSE ÉGALEMENT À LA TRAPPE
Comme il est d'usage, aucun motif officiel n'est donné pour expliquer ces mouvements à la direction des départements financiers indispensables pour assurer le plein des recettes fiscales du pays. On sait, car cela a été annoncé plusieurs fois par le chef de l'Etat, qu'il n'y aura plus dans l'administration de situation de rente et que l'obligation de résultats, dans la plus grande transparence, est désormais indispensable pour être maintenu dans ses fonctions. On peut également penser, l'exemple devant venir d'en haut, que certaines mentalités par trop façonnées aux habitudes passées ne suivent pas toujours et s'avèrent incapables de changer (?).
CONSEIL DES MINISTRES :
NOUVEAUX DIRECTEURS GÉNÉRAUX POUR LES IMPÔTS ET LES DOUANES
Les affaires de l'État ne peuvent souffrir d'aucun retard, et à ce titre, les postes aux hauts emplois de l'État ne peuvent rester longtemps vacants. C'est ainsi qu'on peut comprendre la diligence affichée par le pouvoir pour remplacer les hauts responsables démissionnaires. En effet, le jour même où Jonah Randriambololona a annoncé aux journalistes sa démission du poste de directeur général des Impôts, un conseil des ministres , dirigé par le président Marc Ravalomanana, a procédé à la nomination de son remplaçant en la personne de Rajaonah Hanitra Éléonore. Cette nouvelle nomination traduit la continuité au sein de la direction générale des impôts en ce sens que le premier responsable actuel, inspecteur des Impôts par formation, a été l'un des trois directeurs, donc proches collaborateurs, de Jonah Randriambololona.
Dans le même communiqué relatif au conseil des ministres qui a été remis à la rédaction, une autre nomination, occultée par le remplacement de Jonah Randriambololona, n'a pas manqué de susciter des interrogations de la part des observateurs. Il s'agit de la nomination de Ramihone Gérard qui remplace Fulgence Rabemananjara à la tête de la Direction générale des douanes. Pourtant, aucun signe n'a laissé deviner un changement à ce niveau de responsabilités. À moins de penser à une éventuelle relation avec "l'affaire des cigarettes Plaza", qui a poussé Jonah Randriambololona à démissionner.
Parmi les nouvelles nominations décidées au cours du même conseil, on peut encore citer celle de Ratsimbazafy Philibert, au titre de directeur général de l'audit interne au sein du ministère de l'Économie, des finances et du budget, ainsi que celle du ministre Andriamparany Radavidson Benjamin en tant que président du Comité de privatisation.
Au titre du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Randriarimanana Harison Edmond est nommé directeur général du Développement des régions.
Evenement politique au Palais de justice : Pierrot Rajaonarivelo jugé par contumace
À travers le procès d'Elire Rabemananjara, qui fut son directeur de cabinet et qui est actuellement détenu en préventive sur inculpation d'usurpation de titre. Ancien vice-Premier ministre du gouvernement Tantely Andrianarivo et surtout, sécrétaire général du parti Arema, le procès de Pierrot Rajaonarivelo sera un événement politique. Le thème d'une "justice sélective" figure comme une constante dans les discours de l'Arema ou du Crn. Des mouvements ont été confirmés au niveau des bas quartiers, par des sources proches des familles dites des détenus politiques. Leur ampleur, en cas de manifestation, sera connue ce jour. Plus que sur Elire Rabemananjara, qui sera présent à l'audience, l'attention sera focalisée sur l'absent. Pierrot Rajaonarivelo, co-accusé comme complice, sera aussi interpellé sur l'affaire des 177 milliards des fonds spéciaux. Le procès avait connu un report, le ministère de la justice ayant demandé que le dossier lui soit transmis.
Projet d'adduction d'eau à Morondava
Le projet d'adduction d'eau phase II dans les régions du Menabe et de Toliara, faisant suite à l'échange de notes signé le 29 août 2001, dans le cadre du "Projet d'exploitation des eaux souterraines dans la région sud-ouest de Madagascar, vient de voir sa réalisation. C'est le fruit d'une contribution du gouvernement japonais d'un montant de 474 millions yens, soit environ 23 milliards de Fmg, qui prévoit la mise en place de nombreux forages dans une soixantaine de localités, mais l'exécution de ces travaux a été retardée en raison des longs mois de crise. Ce qui explique que jusqu'à présent, seuls 11 forages avec pompes manuelles ont pu être réalisés dans 3 villages.
Ce projet phase II est destiné à l'achat des produits et services nécessaires à la construction, à la réhabilitation et à l'entretien des forages, ainsi qu'à l'approvisionnement en eau potable, à la formation et à la gestion des produits. A la cérémonie d'inauguration de ces dons, hier à Morondava, en présence du ministre de l'Energie et des mines Jacquis Rabarison et du ministre de l'Enseignement secondaire et de l'éducation de base Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry, l'ambassadeur du Japon Seigi Hinata a souligné l'importance de la contribution très significative des villageois dans l'exécution de ces projets, qui n'ont cessé de déployer des efforts en se cotisant et en participant aux formations en maintenance et entretien de ces nouvelles acquisitions.
2 MILLIARDS FMG POUR L'ÉDUCATION
3 communes de la région sud-ouest de l'île ont également bénéficié d'un don du gouvernement japonais touchant le domaine de l'éducation, à savoir Morondava, Bemanonga et Analaiva. 8 Epp et 2 Ceg ont fait l'objet de réhabilitation et d'extension d'un montant total de 375,349 Euros soit environ 2 milliards de Fmg, dans le cadre de l'Aide non-remboursable pour petits projets locaux (Apl). Sa réalisation va certainement contribuer à la mise en oeuvre de la politique du gouvernement malgache en matière d'éducation, notamment sur le programme national d'amélioration de l'enseignement: augmentation du nombre des infrastructures scolaires, amélioration des résultats scolaires et de la qualité d'enseignement.
LUTTE CONTRE LE SIDA
La validation de la stratégie sectorielle pour la prévention de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le Vih/Sida du secteur Travail, figurera à l'ordre du jour de l'atelier de deux jours qui se déroule depuis hier à l'hotel Farihy-Ivato. Cette séance de travail réunit 30 participants responsables des secteurs public et privé, qui vont finaliser le plan stratégique sectoriel de lutte contre le sida à travers l'examen des rapports sur des enquêtes menées 6 mois durant dans les provinces, notamment dans les entreprises et sociétés publiques et privées, concernant la responsabilisation des travailleurs dans la lutte contre ce fléau qui a pris ces dernières années des dimensions alarmantes au niveau national.
Divers secteurs sont concernés dans ce combat national, dont la stratégie dans le domaine de l'éducation a été déjà élaborée, alors que celle de la santé est prévue à partir du lundi prochain. Et toutes ces activités entrent dans le cadre de la lutte multisectorielle contre le Vih/Sida à Madagascar, réalisée conjointement avec le Secrétariat exécutif du Comité national de lutte contre le sida et le Projet multisectoriel pour la prévention du Vih/Sida.:
VANF
Petite tête, rien dans le ventre, et pas de couilles ! Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
Alors que l'opposition " naturelle ", l'Arema, se cherche de
nouveaux repères, les anciens alliés de Marc Ravalomanana s'enlisent dans la confusion et usurpent le rôle d'opposition. Seulement, dans leur lâcheté, ceux qui se regroupent sous le K.M.M.R. nouveau n'osent pas s'en prendre à Marc Ravalomanana lui-même et se rabattent sur le gouvernement de Jacques Sylla.
Ce gouvernement n'est certes pas irréprochable, mais il ne mérite pas non plus qu'on lui fasse tant de publicité. Chaque invective de la part du K.M.M.R. est invariablement précédée du même préambule d'allégeance et de protestation de fidélité à la personne de Marc Ravalomanana. Pourquoi ce gant de velours avec le Président de la République, mère-grand ? C'est pour mieux taper sur le Premier ministre et son gouvernement, avec la main de fer, ma fille.
Le K.M.M.R., comme tant d'autres avant lui, se contente de suivre la mode du moment. Le sens politique local tient à sentir venir le vent et à le suivre avec empressement quand il tourne. Ce n'est pas encore cette vraie fausse opposition qui éduquera l'opinion publique malgache à juger sur des principes, des idées, un projet. Tant que l'engouement populaire n'aura pas tiédi, cette classe politique-là n'aura jamais le courage d'aller à contre-courant de la foule. Si, par accumulation de maladresses subalternes qu'on lui reprochera parce qu'il est le Chef, Marc Ravalomanana finissait par acculer ceux qui sont privés de tribune parlementaire ? c'est-à-dire, des millions d'électeurs ? à une énième descente dans la rue, le K.M.M.R. aura un strapontin dans le dernier wagon du train qu'il aura pris en marche.
S'en prendre directement à Marc Ravalomanana est hors de portée des politiciens malgaches. Il faudrait déjà identifier l'alternative capable d'affronter à son tour le suffrage universel direct de millions de Malgaches. Il faudrait avoir la surface financière pour étreindre toute l'étendue de l'île. Il faudrait disposer d'un appareil qui ne soit pas sur cales ni en dérapage incontrôlé. Qui, parmi les membres les plus virulents, les plus visibles, les plus caricaturaux du K.M.M.R., possède ce profil-là ?
Par contre, pour devenir Premier Ministre, on peut se passer de l'aléa et des contraintes du suffrage universel direct. Il suffit d'une signature adéquate de la part de celui dont on se réclame et qu'on a pris la précaution d'épargner. Pour exister quelque part, il est donc plus facile de couper les fils qui manipulent le pantin plutôt que d'amputer la main du marionnettiste.
Imagine-t-on cette médiocrité ? Faire de la politique son métier, ne proposer aucune idée originale qui puisse dicter un projet de société, et avoir pour seule ambition de devenir Premier Ministre à la place du Chef de Gouvernement. Le poste juste pour le poste, avec les honneurs, les avantages, les privilèges. Cette classe politique-là ?
Une société à irresponsabilité illimitée sans objet social autre que la rivalité des intérêts particuliers et égoïstes. Si les politiciens malgaches n'existaient pas, il ne faudrait surtout pas les inventer !
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