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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

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sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

"Hier c'est une  histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...


EXPRESS MADA 09/03/03
Un Rainizafimanga perce aux USA et au Canada.

Serie télévisée
Herijaona Rajaona a 17 ans et est en passe de devenir le premier acteur malgache à percer aux Etats-Unis et au Canada. Le jeune Herijaona est en effet actuellement la vedette d'une série télévisée qui passe depuis un an au Canada et aux Etats-Unis. La série, qui s'intitule "Macaroni tout garni", aborde avec beaucoup d'humour les problèmes des adolescents et en est au tournage de sa 2ème saison en raison de son grand succès.
Pour Harijaona, jouer dans une série télévisée à succès sur le plan international est l'aboutissement d'un rêve d'enfance.
"Macaroni tout garni" sera diffusée quotidiennement sur la chaîne Tv5 à partir de ce jour, à 6h30mn du matin. Avis aux téléspectateurs branchés sur le satellite.
Foot - Ligue Mahajanga 
En dépit de l'ultimatum de la Fifa, le Mjsl espère toujours pouvoir tenir une 3e assemblée générale élective avant le 15 avril avec un nouvel électorat. Ces derniers jours, les ligues ont été pressées pour organiser de nouvelles élections de leur conseiller technique provincial sans motif valable. 
Hier, le Ctp de Mahajanga, Nourdine, a été prié de ne pas se représenter. "On m'a demandé de m'abstenir si je tenais à mon travail et à ma famille", a affirmé l'intéressé. 
A Toliara, le Ctp Radake n'a pas été prevenu de la tenue de l'élection. Le bras de fer entre le Mjsl et la Fmf s'est étendu au niveau des ligues. 

News Foot sur Mada   (pendeo eto)


- MIDI MADAGASCAR -Vendredi 07 mars 2003 
" L'opposition se trouve dans le régime même ",selon le nouveau Kmmr 
Deuxième version de la conférence de presse du nouveau Kmmr (Komity miaro nymarina sy ny rariny) hier à l'hôtel Astauria Antanimena. Les têtes sont à peuprès les mêmes, à savoir Pety Rakotoniaiana (Mfm), Ralison Roger (Kmmr), OlivierRakotovazaha (Mfm), le député de Belo-sur-Tsiribihana, Faharo et le révérendAndriamanampy (Amf3fm) sans parler des représentants des autres partis tel quele Grad Iloafo. Seul était absent Voninahitsy Jean Eugène, en pleine campagneélectorale à Maintirano.
Bodo A. 
Le discours, quant à lui, était plus violent que la première fois, car cette fois, il a été dit que " c'est dans le régime même que se trouve l'opposition " selon Pety Rakotoniaina. Il semble avoir une dent contre le Premier ministre, puisqu'il a ajouté que ce dernier était l'instigateur de son remplacement à la tête de la province de Fianarantsoa, et qu'il est également " à l'origine des arrestations et du rejet de toutes les personnes qui ont soutenu Marc Ravalomanana durant la lutte et qui l'ont aidé dans la conquête du pouvoir ". Ses propos ont été appuyés par le député Faharo, qui, même en ne citant pas de nom, s'était étonné de la présence à la tête des institutions et de certaines provinces, d'anciennes têtes politiques qui ont servi d'autres causes par le passé.NégatifsConcernant le régime en lui-même, l'ancien Pds a été plus virulent que ses consorts, car il a déclaré que les résultats obtenus par celui-ci sont jusqu'à maintenant négatifs. Cependant, une rencontre avec le président Marc Ravalomanana a permis à Olivier Rakotovazaha, un des membres du Kmmr à avoir répondu à cet appel présidentiel, de savoir que le Kmmr et le régime actuel vont travailler de concert, notamment pour l'effacement des dettes malgaches dans le cadre du Dsrp. Tout ceci dans le respect du " fihavanana " car c'est de concert avec le Président que le nom de Kmmr a été changé. Marc Ravalomanana a également déclaré qu'il recevrait ultérieurement Pety Rakotoniaiana, Voninahitsy Jean Eugène, Pierre Tsiranana, Faharo, Marson Evariste et Thierry Raveloson. Ainsi, à la lecture de cette rencontre, le Kmmr devient un parti politique à part entière, mais qui n'est pas de l'opposition, comme l'avait souligné l'ancien Pds de Fianarantsoa. Le Kmmr s'est également défendu de toute affinité avec Zafy Albert, " qui a aidé un des adversaires de Marc Ravalomanana durant les élections présidentielles, alors que le Kmmr l'avait soutenu ". " Si le Pr. Zafy Albert veut mettre le feu aux poudres, nous voulons au contraire que la maison ne prenne pas feu ".MouvanceEn termes plus clairs, il a précisé que le Kmmr était dans la mouvance présidentielle, mais que ce comité ne se privait pas de critiquer le régime. En tout cas, mouvance ou pas mouvance, cette conférence de presse relance le débat sur la politique nationale. Des partisans de Marc Ravalomanana affirment que les propos tenus durant cette rencontre avec la presse avaient pour objectif de jeter un froid entre le Président et le Premier ministre, qui détient la clé du Gouvernement, au sein duquel les remplacements ont été des plus fréquents et à l'origine de vexations diverses. Cependant, au cours de la conférence même, les Kmmr se sont défendus de vouloir obtenir une ou des place(s) au sein du Gouvernement. Mais la politique étant ce qu'elle est, d'autres observateurs politiques pensent que les membres du Kmmr deviennent des baliseurs et osent dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. En tout cas, d'ici peu, ils vont partager tout haut leurs réflexions à la population des provinces, puisqu'une série de visites en province est prévue se faire d'ici le mois de mai. Bref, ces ex-nouveaux Kmmr " en veulent " et ont l'intention de le montrer. 
KMMR Nouveau Des " prétendants" au poste de PM ?
En fustigeant sans fin, avec une obsession excessive, Jacques Sylla, les membres du Kmmr nouveau laissent paraître leur vœu secret de voir un nouveau chef du gouvernement. C'est ainsi que l'opinion se demande si Pety Rakotoniaina, Voninahitsy Jean Eugène, Avonel Andriatsilavo, ou encore Faharo Ratsimbalison, auraient la prétention de devenir… 
Val A. 
Premier ministre ? La diversion sur Jacques Sylla est une manière pour ces derniers d'éviter d'extérioriser leur frustration vis-à-vis de… Marc Ravalomanana. Car, quoi qu'il en soit, le Kmmr sait pertinemment que toute décision prise par le gouvernement émane quand même de l'unicité de l'Etat.Ni las, ni fatiguésEn se défendant d'être de l'opposition, le Kmmr nouveau tient quand même un langage contradictoire. Un véritable allié ne dénonce pas publiquement, sans ménage, un Premier ministre nommé par celui qu'il affirme soutenir, sans oser demander directement à ce dernier de le remplacer. La bonne pratique politique aurait exigé une autre manière d'agir. C'est à croire que le Kmmr veut toucher le président de la République indirectement, sans le désavouer publiquement, mais le pousser à réagir. Ainsi, le Kmmr veut descendre dans les provinces pour expliquer la situation actuelle. Au risque de créer une tension d'instabilité à laquelle les investisseurs sont réticents. Ni las, ni fatigués d'avoir été repoussés par les électeurs durant les dernières élections législatives, les "défenseurs de la vérité et de la justice" espèrent qu'on les écoutera.Deux luttesChose curieuse, les plus courageux du Kmmr nouveau font partie des forces vives de l'année 91. Ils viennent essentiellement des partis qui avaient mis sens dessus dessous la première législature de la Troisième République. A l'époque où cette fameuse politique "à géométrie variable" en faisait voir de toutes les couleurs à Tsimbazaza. Se sentant avoir "raté" les bénéfices tirés de deux luttes différentes, ces politiciens commencent à se demander si leur prochaine lutte ne serait pas celle de choisir entre penser à eux ou penser à tout le monde. 
Contrat d'inspection avec la SGS : La décision du gouvernement est irréversible
" Plus question de revenir surla décision de passer un contrat avec la SGS ; le gouvernement a pris cettedécision et nous en assumons la responsabilité ". Le ministre de l'Economie,des Finances et du Budget, Radavidson Andriamparany a été clair et net enévoquant une fois de plus cette affaire. La décision du gouvernement est doncirréversible. 
Edmond Rakotomalala 
Pour expliquer la raison qui a mené le gouvernement à laisser tomber Bivac Véritas, et pour prouver le souci de transparence de son département, le ministre a remis à la presse une copie des résultats de l'audit du dernier processus de sélection des sociétés d'inspection avant embarquement qui a débouché, rappelons-le, sur le recrutement de Bivac Véritas. Laquelle, selon cet audit, n'a pas satisfait aux exigences du gouvernement. Cet audit mentionne, par exemple, que le dossier d'appel d'offres ne permet pas une concurrence saine, et faute d'indicateurs de performance, ne garantit pas les effets escomptés à moyen terme. Bref, c'est maintenant définitivement parti pour une nouvelle ère avec la SGS. " Le contrat avec la SGS n'est pas cantonné à l'inspection avant embarquement mais il s'agit de tout un programme de modernisation du système douanier à Madagascar avec un transfert de technologie. Nous négocions de manière à ce que le pays tire le maximum d'avantages dans ce contrat et on évaluera les impacts en cours de route ", a déclaré le ministre Radavidson Andriamparany. Le ministre a, par ailleurs, indiqué que les bailleurs de fonds ainsi que le secteur privé étudient actuellement le contrat. Ces derniers auront à émettre leur avis et proposition sur le contrat. Cela prouve en tout cas que ce programme avec la SGS commence avec une garantie de transparence. D'ailleurs, selon des sources proches de ce dossier, la SGS jouera elle-même parfaitement le jeu de la transparence et est prête à investir pour y parvenir.Notons que normalement, le programme avec la SGS débutera à partir du 1er avril. 
Sinistrés150 millions de PPN offerts par l'Allemagne (Vendredi 07 mars 2003 )
Suite aux dernières inondations dues aux pluies abondantes d'il y a quelques semaines, dont a été victime la population d'Antananarivo, une aide humanitaire composée essentiellement de produits de première nécessité, a été remise à la Commune Urbaine d'Antananarivo, hier, par la République Fédérale d'Allemagne. 
Hanitra R. 
Une aide humanitaire d'une valeur totale de 25.000 euros, soit environ 150 millions de nos francs. Ainsi, les 304 sacs de riz, 75 sacs de sucre, 76 sacs de sel, 7.600 litres d'huile, 16 cartons de bougies, 423 cartons de savon de ménage et 4 cartons d'allumettes seront offerts aux sinistrés encore répartis dans les nombreux centres d'hébergement de la capitale et de ses environs. L'ambassadeur d'Allemagne, SEM Heinz Peter Behr, lors de la cérémonie de remise de cette aide humanitaire qui s'était tenue dans les locaux de la Police Municipale à Anosipatrana, n'a pas manqué de souhaiter une bonne répartition de ces produits et leur distribution dans les plus brefs délais. Ce à quoi les deux vice-PDS de la CUA, Justin Randriamampionona et Adrien Razafindrazaka, qui ont reçu les dons au nom de la commune hier, ont assuré de procéder dès la semaine prochaine.D'autres projets sont en cours, pour lesquels la CUA bénéficiera de l'appui de l'Allemagne. Citons, entre autres, le projet de construire des toilettes publiques dans plusieurs endroits de la capitale, probablement à Mahamasina et à Soarano. Projet d'une valeur de 12.500 euros, soit environ 90 millions de francs malgaches. "Nous restons ouverts à toute proposition émanant de la CUA", n'a pas manqué de préciser l'ambassadeur d'Allemagne, hier, témoignant du dynamisme des relations entre les deux parties. Rappelons que l'Allemagne, dans le cadre de son appui d'ordre social, a remis l'an dernier un don de médicaments destiné aux hôpitaux locaux. 


nosintsika - vaovao avy @ lafy valon'ny Nosy  06/03/2003

Tourisme : Nosy Be

 - A propos de la réouverture de Andilana Beach, aujourd'hui aux mains des italiens (Livio Aiolfi de Smth et Viaggi del Ventaglio, des éléments factuels, des rumeurs à verifier, et une question :
Oui au développement du tourisme, mais quels apports pour Madagascar et les populations locales ?
- éléments factuels
** parmi les employés de cet hotel, les "locaux" n'ont pas accès aux fonctions à responsabilité : les maitres d'hotel et chefs de rang sont plutôt tunisiens, européens, sinon en grande majorité italiens.
** on y sert du thé à la vanille ; normal dans un pays connu pour être producteur de vanille. Simple hic : les sachets de thé à la vanille sont importés d'Italie.
- rumeurs à vérifier
** les vacanciers malagasy se présentant spontanément à la réception ne sont pas les bienvenus ; et ceux qui se présentent munis d'une réservation/agence sont plutôt placés dans des ailes éloignées du centre névralgique de l'hotel
Gazety Nosintsika (de notre envoyé spécial - décembre 2002)
TOURISME - TOURISME: Réouverture de Andilana Beach
(jeudi 21 novembre 2002)
L'hôtel Andilana Beach de l'île de Nosy Be réouvrira officiellement ses portes à partir de demain après plusieurs années d'inactivité et de
délabrement. Aujourd'hui aux mains des italiens (Livio Aiolfi de Smth et Viaggi del Ventaglio), Andilana Beach, un bel établissement de 210 chambres, va commencer vraiment à accueillir les touristes à partir de décembre et compte héberger près de 200 touristes internationaux (au départ de Milan) par semaine pour la première moitié de l'année prochaine
TOURISME - AIR MADAGASCAR - VIAGGI DEL VENTAGLIO
Les italiens débarquent (vendredi 27 décembre 2002)
Près de 200 touristes italiens ont débarqué à l'aéroport d'Ivato hier et ont tout de suite rejoint Nosy-Be. Cette arrivée massive des italiens dans la Grande Ile, entre dans le cadre du contrat signé entre la compagnie Air Madagascar et le Viaggi del Ventaglio, le tour opérateur italien qui vend la destination Nosy Be suite à la réouverture de l'hôtel Andilana Beach.

[nosintsika] ZOB : Edition spéciale ZEBU NEWS LETTER N° 28 du 5 mars 2003 

Chers amis Zébuphiles,
La Zébu Overseas Bank n'est plus, vive le Zébu Overseas Board !
Victime d'une ingérence de la Commission Bancaire Française dans les affaires malgaches, nous sommes obligés de changer de nom, l'utilisation du mot bank étant réservée aux organismes de crédit dûment accrédités. Ce que nous ne sommes pas encore.
Exit la Bank et vive le Board ! Nous rengainons donc nos pulsions « DavidcontreGoliathesques » afin de dépenser notre énergie au vrai but de la ZOB, l'aide aux paysans, plutôt qu'en querelles juridiques mesquines.

Suite à notre consultation, vous avez été nombreux à nous proposer des noms pour remplacer le « Bank », nous avons dû hélas trancher et éliminer « Banane », Bordel » « Bite » « Business ». etc. Désolé pour les auteurs imaginatifs dont les propositions n'ont pas été retenues !

En tant que nouvelle direction depuis novembre 02, et au vu de notre audit en cours, nous sommes clairement dans la situation suivante :
Comment faire fonctionner une société qui garantit des résultats (vos 7% d'intérêts) tout en fonctionnant comme une ONG (association), subventionnée à perte, qui donne dans le social chez les paysans les plus pauvres.
Rappelons-nous le concept de la ZOB : proposer à des personnes dans le monde un placement financier éthique rémunéré à 7% et remboursable après 2 ans dont l'objet est d'aider une famille malgache pauvre à bénéficier d'un zébu ou d'un autre animal.
Nous ne souhaitons pas abandonner ce concept, mais nous devons préciser les engagements de la ZOB vis-à-vis de vous et des familles bénéficiaires de votre argent, afin de tenir compte des 5 années d'expériences sur le terrain, et de réajuster ce qui ne fonctionne pas concrètement.
L'audit en cours fait apparaître que les dirigeants bénévoles successifs de la ZOB depuis 1996 ont pêché par excès de bonté !
Nous pouvons les comprendre : Comment retirer un Zébu à une famille nombreuse dont le père est malade, en pleine crise économique et politique pour une dette de quelques Euros ?
De même, aucun bénévole n'a eu le cour d'appliquer à la lettre le contrat qui prévoyait que le premier veau revienne à la ZOB au titre « d'auto-assurance » pour compenser la mortalité.
Résultat : une situation pas simple sur tout les plans, mais un potentiel incroyable !
Votre argent sert effectivement à quelque chose de concret auprès des familles malgaches, mais sur un plan strictement financier et comptable, les difficultés sont nombreuses, ne nous le cachons pas.
C'est pourquoi nous sommes obligés de vous proposer un certain nombre de réajustements sur le contrat moral qui nous lie, simplement pour assurer une bonne gestion du concept.
Tout ceci n'est bien sûr qu'une proposition de modification du contrat des souscripteurs déjà enregistrés... Un contrat signé est un engagement, même moral.
Nous demandons donc à chacun votre avis et accord formel sur les propositions qui suivent pour qu'elles vous soient applicables.
Le Plan Epargne Zébu, le PEZ, ou le PEC et les autres Plans, est un investissement bloqué sur une durée minimale de 2 ans et un jour, législation bancaire oblige.
Il rapporte un intérêt annuel de 7 % à compter de la date de valeur sur notre compte bancaire à Madagascar.
Passé ces 2 ans et un jour, le souscripteur peut se faire rembourser son Plan Epargne Zébu en Francs Malgaches, en se rendant en personne sur place à Madagascar muni de son certificat original de propriété, augmenté des intérêts courus. Et ce pendant une durée de 3 ans, sauf si le paysan qui achète l'animal n'a pas encore fini de le rembourser.
A l'anniversaire de la cinquième année suivant la réception des fonds, et s'il ne s'est pas fait rembourser, le souscripteur abandonne sa créance auprès de la ZOB.
Pour toujours décider de l'utilisation de votre argent, nous vous proposerons sur le site www.zob.org plusieurs dossiers de Projet d'Intervention pour le Développement Rapide (P.I.D.R.) au profit duquel vous pourrez abandonner votre créance.
Tous ces MicroProjets répondront à des besoins exprimés en terme de petites infrastructures par les familles que nous aidons déjà : micro centrale, adduction d'eau, puit, pont, grenier, tank à lait, étable, tracteur, ordinateur, éolienne, syndication, camion frigorifique, charrue, panneaux solaires, etc.
Pour suivre l'orthodoxie des placements financiers et tendre vers notre rôle de prêteur (Qui a dit banque ?) du 3ème type, des frais de gestion annuels de votre Plan Epargne sont facturés sur la base de 1,5% du montant du capital investi.
Ils peuvent être réglés d'avance pour les 5 ans de durée maximale du Plan ou être déduits à chaque début d'année du montant des intérêts dus.
En cas de mort de l'animal, le prix d'achat du zébu - diminué des remboursements de capital déjà effectués par le paysan contractant - est déduit du Plan Epargne qui continue à courir.
Si le paysan responsable du décès rembourse l'intégralité de la bête, l'animal est remplacé au profit du souscripteur.
Une assurance décès est actuellement à l'étude.
Concernant le montant des Plans Epargne, nous sommes obligés de tenir compte de l'évolution des prix depuis 5 ans :
Le PEZ, Plan Epargne Zébu, augmente légèrement de 250 EUR à 300 EUR.
Le PEC, Plan Epargne Cochon, passe de 50 EUR à 100 EUR. La peste porcine a fait considérablement augmenter le prix du jeune cochon. Mais cela reste un animal très demandé par les paysans.
Voilà donc nos nouvelles modalités de fonctionnement côté souscripteur.
Pour tous les anciens souscripteurs ayant réglé leur Plan Epargne, accord moral déjà passé oblige, nous avons besoin de l'accord formel de chacun pour les modalités de transition suivantes :
. Pas de changement du montant du Plan Epargne ;
. Les frais de gestion s'appliquent à partir du 1 janvier 2003 ;
. En cas de mort de l'animal, les nouvelles modalités s'appliquent pour les animaux morts après le 1er mars 2003 ; les animaux morts avant cette date sont remplacés comme prévu avant, sauf accord du souscripteur.
Pour les souscripteurs ayant déjà versé leur argent depuis plus de 2 ans et un jour au 1er mars 2003, la période de 3 ans où il est possible de se faire rembourser sur place commence au 1 mars 2003. Pour les autres, les nouveaux délais s'appliquent.
Pour tous les souscripteurs en liste d'attente et qui n'ont pas encore réglé leur Plan Epargne, les nouvelles modalités s'appliquent, sous réserve bien sûr de leur accord formel. Le règlement du Plan a valeur d'acceptation de ces nouvelles modalités.
Désolé de toutes ces précisions " administratives ", mais nous souhaitons continuer à jouer le jeu de la clarté et de la transparence.
Côté paysans, nous renforçons nos enquêtes sur les candidats et nous sommes plus stricts sur les papiers des animaux. Les paysans sont désormais responsables des traitements vétérinaires.
Pour accompagner cette réorganisation, nous avons lancé le Projet ZO-DEV, le Droit au Développement, pour mettre en place un réseau de Groupements de Paysans Eleveurs pour améliorer nos relations avec les gestionnaires de vos placements et mieux comprendre les besoins d'encadrement complémentaire, de formation et d'équipements des paysans.
Comme nous vous l'avons déjà dit, la fourniture d'un zébu n'est pas suffisante.
C'est pourquoi l'une des composantes importantes du Projet ZO-DEV porte sur la mise en place de pâturages communaux gérés par les Groupements de Paysans pour leur permettre d'assurer une nourriture suffisante à vos animaux.>

Autre objectif du projet : la création d'une coopérative d'achats d'intrants comme les produits vétérinaires, les semences ou les engrais...
Notre réorganisation se doit d'être efficace et utile immédiatement.
Nous tenons à la disposition de ceux qui le désire le dossier complet du Projet ZO-DEV, le temps de le mettre sur le site Internet.
Compte tenu de la demande en vaches laitières, il est créé un nouveau Plan Epargne :
Le PV, Plan Vache laitière, fixé à 800 EUR, permet d'acquérir une vache d'origine étrangère faisant entre 15 et 25 litres de lait par jour.
Sur le terrain, nos 2 hectares de maïs poussent bien, ainsi que les 9 hectares de pâturages et de foin. Ces terres sont mises à disposition par un des actionnaires.
La construction de la nouvelle ferme a été reportée à la fin de la saison des pluies. Elle servira de ferme pilote dans le Projet ZO-DEV.
La ferme historique a vu la naissance de 4 petits veaux depuis la dernière ZébuNewsLetter. Tout le monde va bien merci ! Nous avons également agrandi l'étable pour mieux accueillir les zébus en transit.
Concernant le placement d"animaux, une soixantaine de famille ont pu être dotées d'un animal depuis le début de l'année. Nous sommes donc loin de notre vitesse de croisière que nous nous sommes fixés : entre 50 et 100 par mois. Mais nous constatons que le cheptel bovin local est très mal en point.
Notre Projet ZO-DEV intègre une importante action de relance de la production de veaux mais il faut le temps que l'organisation se mette en place et que la nature fasse son travail.
Autre information, nous avons changé de bureaux. Les nouveaux se trouvent sur la route d'Ambositra, toujours à Antsirabe. Ils sont mieux placés, plus pratiques et nous coûtent moins cher. Que demander de plus ?
A propos des Plans Epargne Mouton, ceux qui ont visité notre site Internet récemment ont vu que nous avons arrêté ce Plan, car, sur les Hautes Terres, nous ne trouvons pas de paysans preneurs. C'est pourquoi nous sommes obligés de proposer à tous ceux qui ont souscrit un PEM, soit de le transformer en Plan Epargne Cochon, soit d'attendre que nous ayons trouvé un autre animal demandé, comme peut-être les chèvres ou les poules. Mais il nous faut d'abord mettre au point l'organisation en aval.
A propos des Plans Epargne Cochon, tous les souscripteurs en liste d'attente peuvent effectuer le virement de leur Plan car nous avons placé presque tous les PEC réglés en attente. Merci de nous préciser si vous voulez un mâle ou une femelle. Attention, nous sommes obligés d'appliquer le nouveau tarif de 100 EUR, avec votre accord bien sûr, car 50 EUR ne permettent plus de couvrir le prix d'achat d'un porcelet tout rose.
Nous profitons également de cette lettre pour remercier vivement M. Alain D., souscripteur, qui vient de passer 3 semaines bénévolement ici à nous aider à remettre au propre une grosse partie de notre comptabilité, et dont les conseils extérieurs nous sont très utiles dans notre réorganisation. Les nouvelles modalités des Plans Epargne sont en grande partie le résultat de nos discussions.
Nous nous préparons aussi à accueillir plusieurs stagiaires étudiants en fin de cycle qui vont nous aider sur le Projet ZO-DEV.
Enfin, nous préparons pour début avril une Fête des Récoltes pour réunir nos paysans en contrat et parler de l'avenir... avec eux et nos partenaires potentiels. Nous finissons de préciser les détails de cette Fête dont vous pourrez prendre connaissance très bientôt sur notre site Internet et bien sûr nous rejoindre !
Ateliers de discussion, élection de la plus belle zébute et de la plus belle cochonne, séances de formation et de vulgarisation, présentation d'outils et de techniques agricoles, vente d'animaux... Quelque chose entre la fête paysanne et le Salon de l'Agriculture.
Comme vous le voyez, nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. Et comme les choses avancent bien, nous sommes résolument optimistes et pleins d'énergie.
Même si nous avons toujours du mal à résorber notre retard dans l'attribution d'animaux... Merci au passage de votre très grande patience et aussi pour tous vos messages de soutien et suggestions.
Nous vous proposerons très bientôt d'autres formes d'aide, au vu des échanges de courriers avec certains d'entre vous.
Comme par exemple de remplir un container à partir de France d'objets dont  vous n'avez plus besoin (ordinateurs, bidons de lait, vélos, mobylettes, vêtements, charrues...).
Ces nouveaux Projets en recherche de financement seront bientôt présentés sur le site Internet avec un forum d'échanges.
Nos deux appareils photo numériques sont hors service : l'un en panne, l'autre a été volé sur le marché aux zébus, d'où un certain retard dans les mises à jour de photos. Si certains d'entre vous ne savent plus quoi faire de leurs appareils numérique ancienne génération.
Enfin, nous ne pouvons pas terminer cette lettre sans vous remercier au nom de toutes les familles que nous aidons avec votre argent. Même si parfois les paysans ont des difficultés à le rembourser, nous trouvons souvent une solution à l'amiable. Les finances de la ZOB en prennent parfois un coup, mais nous existons d'abord pour aider des familles en difficultés et non pour les convoquer devant un Tribunal !
Amitiés zébuphiles
Paul Sigogneau
Marco Ramaritina Bourgeon
Ainsi que toute l'équipe : Dieudonné, Faly, Frankita, Mamy, Roger, Stéphane, Tantely, et les autres


LE JIR - ARTICLE DU 06/03/03
Le Sud de Madagascar souffre de la famine
La région Sud de Madagascar est actuellement frappée par une famine due à une sécheresse intense. Le directeur du commissariat général du développement intégré du Sud a indiqué en début de semaine que les populations se sont déplacées dans d'autres régions et ceux qui restent n'ont plus à consommer que du "raketa", un fruit épineux ressemblant au cactus. Le prix d'une charrette de raketa est environ de 10 dollars américains, somme jugée exorbitante pour une population dans le dénuement le plus complet.
La région est réputée pour son climat semi-désertique et une sécheresse tout au long de l'année. La végétation y est caractérisée par des plantes grasses, sans feuilles ni fleurs, mais adaptées au climat. Les populations - plus de 500.000 habitants - vivent de l'élevage et de l'agriculture, essentiellement du maïs, du niébé et du manioc.
Des organismes internationaux distribuent régulièrement des vivres, mais leurs dons ne sont aujourd'hui plus suffisants. En février, le Programme alimentaire mondial a ainsi distribué 5 000 tonnes de riz, 3,2 tonnes de maïs et de légumes. Des aides alimentaires sont également fournies sous la forme de "vivres contre travail". Le problème de l'eau est également crucial. Un organisme étatique installé à Ambovombe n'arrive plus aujourd'hui à distribuer normalement le précieux liquide, car les rivières environnantes sont à sec. Le prix de l'eau est ainsi devenu exorbitant, atteignant les 1 500 francs malgaches pour un seau de quinze litres, tarif inaccessible à la majorité de la population.

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles 

et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


EXPRESS MADA DU 07/03/03
Le président Ravalomanana normalise 
Le Président de la République est prévu effectuer fin avril, une visite d'Etat dans l'Hexagone. Le déplacement du chef de l'Etat couronne une serie d'embellies qui ont ramené le climat des relations franco-malgaches au beau fixe. Les divergences majeures qui avaient empoisonné les rapports entre les deux pays semblent avoir été aplanies. Cette visite officielle en terre française s'inscrit dans un paysage de contacts diversifiés mais significatifs des débuts de reprise. Il y a eu la présence malgache au sommet France-Afrique, il y aura la visite du patronat français avec la venue programmée du Medef et la semaine prochaine, l'arrivée du général Bentegeat, patron de l'armée française. :
Ministère des Affaires étrangères 
Les ambassadeurs des pays du G8 rencontreront ce jour le général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires etrangères. Après le sommet France-Afrique de Paris puis le sommet des pays non-alignés tenu à Kuala Lumpur, Malaisie, la diplomatie malgache semble sur le point de connaître un nouveau rebond. L'objet de la rencontre n'a pas été révélé mais le ministre des Affaires étrangères recevra les représentants des pays les plus développés de la planète. L'audience ne sera pas une pure visite de courtoisie, à l'heure où l'aide internationale est plus que sollicitée. Le G8 regroupe les 7 premiers pays industriels occidentaux, plus la Russie qui intègre le groupe en 97. L'Allemagne, le Canada, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon et les Etats-Unis assurent 50% de la production mondiale et près des 4/5 de la production des pays industriels.
Le général d'armée Bentegeat, nouveau Cema 
Le général d'armée Henri Bentegeat, chef d'etat-major des armées françaises, est attendu à Madagascar la semaine prochaine. Prenant depuis octobre dernier, la relève du général Ketch comme nouveau cema, le numéro un de l'armée française effectue la tournée des unités stationnées dans l'océan Indien, notamment aux Comores, à l'île de La Réunion ou à Djibouti. L'incursion à Madagascar est devenue rituelle sur le périple, surtout depuis le développement de la coopération militaire entre la France et Madagascar, initié depuis 5 ou 6 ans. Ou les liens privilégiés avec les hauts responsables militaires malgaches dont un grand nombre portent l'empreinte de Saint-Cyr Coëtquidan. Le ministre des Affaires étrangères, le général de corps d'armée Marcel Ranjeva et le général d'armée Bentegeat ont fait partie de la même promotion 65-67. Tout comme le général Zeller, commandant de Saint-Cyr, qui a emmené à une époque, une centaine de Saint-cyriens découvrir Madagascar et l'Académie militaire d'Antsirabe. Le général Bentegeat a été commandant supérieur des Antilles puis chef de l'Etat-major particulier du président Chirac avant sa nomination au poste prestigieux de Cema. :
Paysage médiatique 
"La Gazette de la Grande Ile", le nouveau quotidien malgache, et cinquième du genre, sortira demain, au même prix et au même gabarit que ses confrères de Midi-Gazetiko, Tribune et l'Express. Cette annonce a été faite par son équipe dirigeante, hier, au Hilton, à l'occasion d'une conférence de presse. 
D'après les explications de Salomon Ravelontsalama, les fonds proviennent de la West Mauritius Bank, filiale de la Sbm à Madagascar, et les autres, des actions personnelles des journalistes. 
Pour la première fois, dans l'histoire de la presse malgache, des journalistes sont actionnaires à part entière dans une entreprise de presse. Parmi les actionnaires, il y a James Ramarosaona, Salomon Ravelontsalama, Franck Raharison, Roland Hubert Rasoamaharo, Patrick Andrianjafy et Adelson Razafy. Et la plupart sont des rédacteurs recrutés un peu partout. 
"Nous avons eu des difficultés à monter ce quotidien, étant donné qu'on nous traite de tous les noms" a déclaré Salomon Ravelontsalama. "Apolitique, indépendante et libre", la ligne éditoriale dépend des évènements, sans prise de position a clamé Franck Raharison devant ses confrères. "La Gazette", avant sa parution, a créé des discussions et des polémiques un peu partout. 
En tout cas, c'est l'expression du pluralisme de la presse dans un pays en voie de développement, un signe de la pensée démocratique, dont l'idée a été dernièrement renforcée par le président Ravalomanana lors de sa conférence de presse. Un journal, signe du développement, est toujours le bienvenu.


EXPRESS MADA  06/03/2003

EXPRESSION: L'image d'un pays ca se soigne !
Le culte du bras d'honneur, chacun à sa manière, braillarde pour les Français, feutrée pour les Malgaches, fait sans doute partie de cette exception culturellement appréciée et partagée... ? 
Passons, car là n'est pas vraiment, en fait, le thème de cet "édito". 
C'est un fait qu'à force de vouloir se singulariser on se marginalise, on se forge une réputation d'em...pêcheur de tourner en rond et qu'au plan international ce n'est pas bon du tout pour le pays et son nouveau régime qui clame l'ouverture tous azimuts plus que ne l'a fait en son temps, en définitive, le chantre de l'identité nationale. 
Sans revenir sur le fond du problème, et simplement en terme de communication et d'image du pays projetée sur la scène mondiale, Madagascar tend à cultiver l'incohérence sur divers dossiers récents. 
De deux choses l'une : ou l'on adhére à des conventions internationales, on s'inscrit dans une dynamique de solidarité et d'approbation d'une règle internationale, ou en se replie sur soi en laissant clairement entendre au monde ce que Cambronne a vertement formulé à la face des Anglais sur le chmap de bataille de Waterloo... 
L'opinion internationale ne s'attarde pas sur les détails, les raisons qui font que Madagascar tend à se désolidariser et à se faire remarquer. Elle retient simplement que nous accentuons notre insularisme atavique dans les instances internationales. 
L'Union africaine nous tient à distance et, en quelque sorte, nous montre du doigt comme un membre devenu rebelle ou retors. Que nous soyons fautifs ou victimes, le fait est là : Madagascar se distingue. 
Plutôt que d'avoir agi en coulisse, ce qui est toujours la marque d'une bonne diplomatie, auprès de l'organisation internationale de défense des droits de l'homme, nous renvoyons publiquement Amnesty International à sa copie, ce qui est la meilleure façon d'attirer l'attention sur nos propres manquements, même si sur certains faits précis le gouvernement peut avoir raison et qu'Amnesty International a donné une grande publicité à son premier rapport sur Madagascar. 
Et enfin, sacrilège suprême car il touche le domaine roi où se forge la popularité d'un pays dans le monde, nous n'arrêtons pas de braver la Fédération internationale de football, au risque de priver le pays de compétitions internationales. Le crime absolu à ne pas commettre ! Et ce n'est ni ingérence, ni abandon de souveraineté que de se conformer aux réglements internationaux que l'on a signés. 
Alors, que l'on ne s'étonne pas si Madagascar reste encore un pays surtout connu à l'étranger pour sa pauvreté extrême, ses lémuriens, sa nature dégradée et le saccage de son environnement mais, aussi, fort heureusement pour "son"... Père Pedro ! 
L'image d'un pays, ça se soigne.
ECONOMIE
Séance d'information sur la passation des marchés - La banque mondiale va - t-elle mettre les points sur les "I" ? 
L'insuffisance de performance au niveau de chaque projet trouve ainsi son explication dans la lourdeur des procédures en vigueur. Mais d'un autre côté, le non-respect des procédures admises constitue aussi la pierre d'achoppement à la bonne marche des projets (exemple: marché de gré à gré au lieu d'un appel d'offres international ). 
C'est peut-être la raison pour laquelle, sous l'égide de la Direction des Opérations pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles de la Banque mondiale à Antananarivo, l'unité "Passation des Marchés sous régionale" (HUB) organisera prochainement une séance d'information sur les procédures de la Passation des marchés des projets financés par cette institution financière internationale de Bretton Woods. 
LOURDEUR DANS LES PROCÉDURES 
Cette séance d'information s'adresse à tous les ministères qui bénéficient du financement de la Banque mondiale, en particulier, les cordonnateurs généraux de projet, les organismes de financement bilatéraux, les Ong, les Associations sectorielles et les média. Comme il a été maintes fois rabâché, les procédures actuellement en vigueur en matière de passation de marché sont encore lourdes. D'une part, les organes intervenant dans le circuit (commission d'appel d'offres, commission centrale des marchés, cellule de marché auprès de l'inspection générale de l'État) allongent les délais de passation de marché. Or la mise en vigueur du crédit doit être prononcée 90 jours après la signature du crédit, selon les réglementations en vigueur. L'indisponibilité des fonds de contrepartie constitue en outre des retards de décaissement. 
Certes, il faut mentionner qu'à la dernière revue de portefeuille de la Banque mondiale (en 2002), cette dernière avait accepté de financer à 100% les projets prioritaires (Éducation, Santé...), donc sans attendre le fonds de contrepartie de l'État malgache. Mais quid des autres secteurs ? On espère que cette séance d'information apportera des éléments de réponse à cette question. Beaucoup de solutions ont été avancées, toujours est-il qu'à de rares exceptions (Agetipa...), les projets financés par la Banque mondiale accusent globalement des retards dans leur réalisation. 
Il est plus que temps de faire marcher tous les projets financés par la Banque mondiale dans une parfaite synergie.:
Secteur tourisme - Madagascar à l'Itb de Berlin
"Madagascar, invité d'honneur, sera présent à l'International Travel Business de Berlin, une des plus grandes réunions touristiques du monde". C'était la déclaration du ministre Roger Mahazoasy, hier à Tsimbazaza, au cours d'une conférence de presse. "C'est très important, a-t-il souligné, dans la mesure où le pays sort d'une crise et qu'il faudrait de ce fait développer plusieurs points, dont en priorité les transports aériens qui jouent un rôle primordial dans la destination Madagascar. C'est également une suite logique du voyage présidentiel en Allemagne, et des rencontres avec des entrepreneurs allemands y seront concrétisées. 
Pour l'ITB, qui va durer du 7 au 11 mars, Madagascar sera représenté par les 12 tour-opérators, La Maison du Tourisme, GoTo, ainsi qu'Air-Madagascar, réunis dans un stand préparé par Gato.AG, qui présentera, les premiers résultats des enquêtes concernant le schéma directeur du développement du tourisme. Outre cela, il y aura une grande rencontre d'une centaine de tour-opérators à Paris, et une autre réunion avec les opérateurs allemands à Munich, en matière de transport et de l'industrie hôtelière. 
Le rôle du ministère du Tourisme est de rassurer les investisseurs étrangers sur l'environnement en matière de transport et d'infrastructures. 
Le ministre du Tourisme a profité de l'occasion pour expliquer la récente rencontre avec l'ambassadeur chinois Xu Jinghu à Madagascar, lors d'une visite de courtoisie. Les possibilités d'échange entre touristes chinois et malgaches ont été discutées ainsi que l'ouverture à Ivato d'un grand centre de loisirs et de restauration pour les touristes. La formation des jeunes dans les domaines de la gastronomie et du bâtiment était également au programme des entretiens. 
Pour terminer, le ministre a rappelé la manifestation Muba Plus à Bâle, où Madagascar a eu de bons résultats en matière de contacts et de commandes fermes. Une autre manifestation économique à Lyon sera les prochaines étapes malgaches, dont un salon professionnel du 14 au 16 mars, et la Foire Internationale de Lyon, du 21 au 23 mars.:
INFOS GENERALES: Amnesty International
LE POUVOIR CONTRE-ATTAQUE 

Dans les prisons, les mêmes sources d'Amnesty International rapportent des irrégularités relatives au contact des détenus avec le monde extérieur (problème de l'accès des proches et de l'assistance médicale). 
Enfin, Amnesty International s'inquière du fait que le caractère équitable des procès ne puisse être assuré, et que l'indépendance du système judiciaire ne soit pas effective. 
Amnesty International demande donc au gouvernement malgache de : 
- "traduire en justice tous les responsables présumés (y compris au sein de ses forces de sécurité) d'actes de torture et d'autres violations aux droits fondamentaux"; 
- "prendre des mesures pour mettre fin aux arrestations et détentions arbitraires"; 
- "veiller à ce que toute personne soupçonnée d'atteintes aux droits humains ou d'autres infractions soit déférée à la justice, dans le respect des normes d'équité internationalement reconnues et sans recourir à la peine de mort". 
Le Gouvernement remercie le Secrétariat International d'Amnesty International de l'avoir permis de prendre connaissance de ce document. 
Toutefois, le rapport comprend un certain nombre d'erreurs de faits et d'interprétation. En outre, force est de constater l'absence de fondement sérieux des critiques d'Amnesty International qui se contente d'un procès d'intention. Il est donc indispensable que le Gouvernement malgache use de son droit de réponse, et se réserve le droit d'assurer la plus large diffusion de ses commentaires et observations. 
II- Commentaires des autorités malgaches 
Ce rapport n'a pas laissé indifférent le Gouvernement toujours soucieux de promouvoir la Vérité et la Justice. La communication du commentaire des autorités malgaches à Amnesty International est impérative non pour une hypothétique plaidoirie pro domo mais pour rétablir la vérité des faits qui sont allégués et imputés par le rapport aux autorités; elle est une contribution de Madagascar pour la promotion des droits de l'homme. 
1) Historique des relations entre Amnesty International et Madagascar 
Les relations entre Amnesty International et Madagascar remontent aux années 1971 avec l'arrestation par le régime Tsiranana de M. Monja Jaona, qui fut adopté par AI et celle de Resampa dont les soutiens à l'Internationale socialiste ont contribué à la mobilisation même d'Amnesty International. Au cours de cette même année a été constitué pour la première fois un Comité des droits de l'homme (KMZ) une ONG, a-politique et a-confessionnelle, régie par le droit malgache des associations, et réunissant personnalités hors cercles gouvernementaux ou partis: universitaires, ecclésiastiques, syndicalistes, personnalités. L'association fut dirigée par le Professeur Randriamampandry, Président et Raymond Ranjeva, Secrétaire général. 
La crise politique de 1972 - qui a entraîné la chute de la Première république - a engendré des violences politiques et ethniques très vite contenues avec l'avènement du Général Ramanantsoa. Le gouvernement Ramanantsoa n'a pas remis en cause les droits de l'homme. Cette période a vu la consécration de la liberté de presse et d'opinion, la libération des prisonniers politiques et d'opinion ainsi que la cessation des procédures extra-judiciaires d'enquêtes. 
Un revirement s'est cependant produit en 1975 avec l'arrivée au pouvoir du Capitaine de frégate Didier ratsiraka, lequel a mis en place par voie référendaire un régime révolutionnaire hostile à la promotion des droits de l'homme. En effet, la lutte des classes et la révolution étaient présentées comme les valeurs absolues. On assista à la confiscation et la personnalisation du pouvoir et de ses avantages. Les restrictions des libertés politiques et intellectuelles étaient devenues fréquentes. La chasse aux opposants était organisée, et les activités politiques confinées au sein du Front National pour la Défense de la Révolution (FNDR). Enfin, le pouvoir judiciaire fut domestiqué et la police politique créée. La justification, sur le plan idéologique d'une telle politique reposait sur l'affirmation de la primauté des droits des peuples sur les droits de l'homme; la dictature totalitaire y trouvait son compte. 
Malgré les obstructions et les obstacles qu'a opposés le régime ratsiraka depuis 1975, Amnesty International a fait part de ses préoccupations sur les violations des droits de l'homme, à Madagascar : 
- massacre des pratiquants du Kung Fu. En août 1985, les forces de sécurité ont attaqué le siège des pratiquants de Kung Fu à Antananarivo, faisant une cinquantaine de morts. 
- assassinats des opposants politiques (cf Le Quid 1989, Ed. Robert Laffont, Paris, 1990); le 30 juillet 1976, le premier ministre Joël Rakotomalala meurt dans un accident d'hélicoptère. Mai 1985, le ministre de la défense Sibon Guy meurt dans un accident d'avion. Le 22 juin 1987, le Général Lucien Rakotonirainy, chef d'Etat major meurt mystérieusement à la tête du défilé de la fête nationale. 
- arrestations arbitraires par la police politique et refus des droits humains élémentaires aux personnes arrêtés; refus des droits syndicaux etc. 
Le témoignage d'Amnesty International assurait la diffusion internationale des forfaits et crimes stigmatisés par des associations et organisations locales : le Conseil chrétien des Eglises (FFKM) et les organses spécialisés: Fiefip, Justice et Paix. En offrant une plate-forme de solidarité avec le peuple malgache durant ces périodes difficiles, Amnesty International a mérité la reconnaissance et l'hommage que tient à lui rendre le Gouvernement. 
Le Gouvernement malgache se félicite de la mobilisation sur le plan international en faveur des droits de l'homme à Madagascar. Aussi les autorités malgaches ne sont-elles pas surprises par la publication du rapport d'Amnesty International. 
Plus surprenante est la décision d'Amnesty International de publier son rapport en pleine période de campagne électorale. Versé dans le débat de la propagande électorale, le document a été perçu par tous les protagonistes comme un facteur de déstabilisation du pouvoir, il a en effet utilisé comme tel. Le Gouvernement tient à souligner que Amnesty International est en parfaite connaissance des circonstances particulières de ces élections législatives. Aussi toute excuse ou justification provenant d'Amnesty International est-elle irrecevable. Par son comportement, Amnesty International a agi de mauvaise foi contre le Gouvernement, il a pris fait et cause pour les opposants qui n'ont pas pris part à la compétition électorale. Il s'agit ici d'une impéritie, d'une négligence et d'une légèreté blâmables qui ont porté atteinte de manière très sérieuse au crédit et à l'autorité d'Amnesty International. Il aurait été plus approprié de publier ledit document à une date détachable de celle de la tenue des élections législatives pour que le crédit d'Amnesty International n'en fût pas affecté et la sérénité du déroulement des élections non perturbée. Heureusement, l'erreur d'AI n'a pas entamé la maturité politique et électorale des Malgaches. 
Il est à relever que contrairement aux expériences antérieures, Amnesty International a joui d'une totale et entière liberté de mouvement et d'investigation dans l'établissement de ce rapport. 
2) Remarques générales 
a) Sur le plan de la méthodologie 
Le Gouvernement note que la méthodologie adoptée par Amnesty International comporte plusieurs lacunes. 
Tout d'abord, le silence qu'observe Al sur le dossier de Mathilde Rabary (qui a initié la procédure 1503 devant les instances onusiennes en charge des Droits de l'homme) est suspect. Amnetsy International, dans un souci d'objectivité, de maîtrise des sources d'information, de par son réseau de relations ne peut prétendre ignorer l'existence de cette procédure, de surcroît quasi-publique. Face à l'existence de ce document et des travaux Rabary, Al se devait de confronter et la relation des faits allégués, leur analyse et leur imputation éventuelle. Cette carence consistant à occulter une des sources d'information met directement en cause la responsabilité politique d'Amnesty International et également le crédit à accorder à ses travaux. 
Les conclusions d'Amnesty International justifient leur bien fondé sur le rappel d'une pétition de principe : le respect de la neutralité alors qu'au fond, elles méconnaissent les règles élémentaires qui gouvernent la déontologie d'une enquête, en particulier sur une question aussi importante que les droits de l'homme. 
Le respect de la règle du contradictoire : cette garantie fondamentale de l'objectivité et du sérieux d'un rapport n'a pas été observée. Les informations qui ont servi de supports n'ont pas fait l'objet d'un contrôle sérieux : Al prend pour argent comptant les rumeurs et les ragots que ses informateurs ont colportés de manière unilatérale aussi les conclusions sont-elles hâtives. Quand Amnesty avance par exemple le chiffre de 500 détenus, on est visiblement devant un cas de ragots. Aux dates respectives du 20 décembre 2002 et 21 janvier 2003 il n'y a eu que 105 détenus de sécurité à Tsiafahy et 53 individus incarcérés à Toamasina (cf. tableau ultérieur). Lorsque Al insinue que seuls les pro-Ratsiraka sont poursuivis en justice, il s'agit aussi de ragots malveillants. Des éléments des forces de sécurité du régime actuel sont également poursuivis pour des faits commis lors des événements de 2002 (cf situation des militaires réservistes radiés du 3 Février 2003). En outre, la plupart des détenus ne sont pas des hommes politiques qui ont soutenu Didier Ratsiraka. La majorité a été constituée de simples citoyens, étudiants et militaires appâtés par le gain, recrutés pour perpétrer des crimes de droit commun : meurtres, pillages, viols, destructions d'ouvrages publics. Egalement, le rapport parle de "recrudescence de violence et abus des droits humains qui s'est terminée par des combats localisés à Antsiranana et Mahajanga". Il y eut effectivement affrontement à Antsiranana, mais non à Mahajanga pendant le rétablissement de l'ordre public. De plus il est hasardeux d'affirmer qu'il y a eu recrudescence de violence en l'absence de chiffres. 
Une analyse serrée du contenu du rapport d'Amnesty International a permis aux autorités malgaches d'identifier les personnes qui sont à la source de ces informations erronées, les réseaux mobilisés, les circuits. Amnesty International aurait gagné en sincérité en exposant très simplement les moyens qu'il a mis en œuvre pour recueillir des informations au lieu de se retrancher derrière des généralités qui ne présentent aucun intérêt par exemple. 
La recherche de la vérité des faits imposait aussi à Amnesty International l'obligation d'adresser au Gouvernement la liste des faits allégués, solliciter les commentaires et explications des responsables concernés. Ces opérations de vérification devaient être effectuées avant toute publication du rapport. Si une fin de non-recevoir, de la part des autorités malgaches était opposée à l'initiative d'Amnesty International, il revenait à ce dernier d'en faire état. Mais en l'absence d'une communication préalable des griefs, la technique d'investigation d'Amnesty International se rapproche davantage des méthodes de l'action subversive consistant plus à surprendre par des révélations qu'à établir la réalité des faits. Les autorités malgaches interpellées sur des questions de fait n'auraient pas créer des difficultés pour lever le doute sur ces données. Le respect du contradictoire reste la marque de la force et de l'autorité tant pour les pouvoirs publics que pour des institutions telles qu'Amnesty International. En l'occurrence, Amnesty International a perdu de son autorité et de son crédit en raison de manquements graves aux règles de la déontologie, conséquence que déplore le Gouvernement Malgache. 
La généralisation hâtive à partir de quelques exemples individualisés pour décrire la pratique malgache relève aussi bien de la précipitation que de l'escroquerie intellectuelle. Amnesty International a identifié quatre cas : 
1) Ravolomaso : Gaby Roland Rajaonarivelo, dit Ravolomaso, en compagnie de deux amis ont été appréhendés aux alentours de l'Hôtel Colbert (et non à la terrasse de l'hôtel, comme l'affirme le rapport) par les gardes de corps de Jacques Sylla. Les trois hommes ont été emmenés à Ambohitsorohitra par les gardes de corps. Le lendemain, Ravolomaso fut retrouvé mort et emmené à la morgue de l'hôpital HJRA. Ce cas a été reconnu par le Gouvernement et une enquête fut ordonnée. 
2) Venance Raharimanana : Venance Raharimanana dit Zokibe Venance fut identifié par la population de Mahajanga comme le plus fervent instigateur de la guerre tribale, notamment en proférant des discours haineux et racistes dans une Radio majungaise. Il fut jugé et sanctionné par les tribunaux. L'intérssé a quitté le territoire avec l'accord des autorités malgaches et apparemment en faisant renonciation à son droit d'appel. Aussi ne peut-on pas évoquer une atteinte à ses droits en matière judiciaire. 
3) Le Général Bory et Tsano, le décédé de Tsiafahy : il s'agit d'une question d'assistance médicale qui relève d'une autre question. Les conditions de détention en dessous des minimas ne peuvent assurer effectivement le respect des droits des détenus. Les autorités actuelles s'efforcent d'assurer des conditions qui respectent les normes internationales, notamment en signant des conventions pour l'amélioration des conditions carcérales (ONG, Croix-rouge). Cette situation carcérale est, faut-il le dire, héritée des régimes précédents, et les détenus de l'après crise partagent les mêmes conditions que les autres détenus. 
4) Le Général Raymond Andrianaivo a été tué par des coups de feu tirés par trois hommes cagoulés, le 16 avril 2002, alors qu'il était soigné à l'hôpital de Fianarantsoa après un accrochage avec ses propres compagnons. On n'a pas pu, jusqu'à ce jour, établir l'identité de ces hommes masqués. 
Les violations commises par le camp de l'ancien président sont traitées avec discrétion et indulgence dans le rapport. Amnesty International aurait pu être mieux informé s'il a pris la peine de diversifier ses sources, notamment en prenant connaissance du dossier Rabary qui stigmatise plusieurs cas d'atrocité commis par les acolytes de Didier Ratsiraka : boucliers humains à Antsiranana, meurtres à Nosy-be et Sambava ou en lisant la presse quotidienne (cf par ailleurs photos et articles en annexe). 
Le Gouvernement souligne que le silence du rapport sur la brutalité et le caractère odieux du comportement des partisans de Didier Ratsiraka et la méconnaissance de la gravité de leurs forfaits ne permettent pas de prendre conscience de l'absence de commune mesure entre ces opérations criminelles et les dérapages commis par les partisans de Marc Ravalomanana, dont la maîtrise des actes et des comportements les rattache davantage à la non-violence qu'à la sauvagerie dont Amnesty International a l'habitude. 
Amnesty International est-il en mesure de donner les sources exactes de ses informations et des chiffrages et l'identité de ces personnes impliquées ? En parlant de "rapports récents", Amnesty International a le devoir d'en donner au gouvernement malgache directement concerné tous les élements d'identification pour que les autorités puissent prendre leur responsabilité. Sans réponse précise de la part d'Amnesty International, aucune allégation de sa part ne saurait trouver crédit. Le Gouvernement se doit de réfuter des accusations de cette nature et de rappeler au besoin à Amnesty International les contraintes auxquelles il doit se soumettre lorsqu'il mène des enquêtes. Lorsque Amnesty International parle de victimes de violation des Droits de l'homme, il est indispensable de donner des précisions sur les identités, les lieux de détention ou d'interviews, l'état physique de ces personnes et les conditions dans lesquelles les interviews ont pu se dérouler. Il s'agit de rappel des règles élémentaires de la déontologie des enquêtes. Si ces règles ne sont pas respectées, Amnesty International ne respecte pas l'intelligence à laquelle a droit son lecteur. 
En conclusion, pour manquement aux règles élémentaires qui gouvernent la méthodologie et la déontologie des enquêtes, le rapport d'Al n'est ni valide ni recevable. Ce rapport n'a aucun crédit ni aucune base qui se fonde sur le respect de la réalité et des faits. 
b) Remarques particulières sur les principaux faits incriminels 
Des faits erronés : 
Le rappel des faits établi par Amnesty International rapporte en ces termes la cause de la crise politique : "A la suite du premier tour de l'élection de décembre 2001... Marc Ravalomanana... a contesté les résultats officiels, les qualifiant de truqués et revendiqué une éclairante victoire. Ses partisans ont organisé des campagnes de protestation pacifiques et décrété une grève générale" [Al : AFR 35/007/02... Cette relation des faits est erronée et doit faire l'objet d'une mise au point formelle. 
En réalité, l'objet du contentieux trouve sa source dans le refus opposé par M. Ratsiraka à l'établissement de la vérité des résultats du scrutin du premier tour. Ainsi assistait-on à une véritable stratégie de verrouillage politique, administraztif, et bureaucratique de l'opération électorale. En effet, des manipulations en amont et en aval des élections ont été décelées : 
- manœuvres dans la préparation du scrutin, au niveau de la confection des listes électorales, de la procédure d'octroi des cartes électorales et des cartes d'identité nationale. 
- promulgation d'un code électoral dont l'objet principal est la validation des résultats recueillis et proclamés par le Ministère de l'Intérieur. 
- mise en place d'une nouvelle HCC à la veille de l'ouverture de la campagne électorale. 
- interventions dans le traitement des procès-verbaux et la proclamation officielle des résultats. 
Mais l'échec de ce système mis en place par Didier Ratsiraka, son gouvernement et ses partisans ont condamné le président candidat à sa ré-élection à s'enfermer dans la logique du refus de toute remise cause de son succès : Didier Ratsiraka ne pouvait concevoir ni admettre qu'il fût battu par une personne qu'il a diabolisée en la comparant à Hitler. 
(A SUIVRE)
Formulaire de déclaration en douanes 
L'utilisation du nouveau formulaire unique de déclaration en douanes a suscité quelques interrogations auprès des utilisateurs. Certains ont même avancé que certains imprimés ne sont pas acceptés par les douaniers, sans savoir exactement de quoi il en résulte. Dans une telle situation, la meilleure démarche consiste à approcher les vrais responsables. 
C'est dans cette esprit que le directeur général des Douanes, Fulgence Rabemananjara, a apporté les éclaircissements nécessaires. Ainsi, toutes ces interrogations auraient pour origine un simple malentendu dû à l'existence de 2 imprimés. 
Le premier imprimé a été immédiatement confectionné (en grand nombre) sans que les services des douanes aient été consultés pour apporter les corrections requises. Cela est arrivé parce que, entre-temps, le chef de service responsable de l'impression des spécimens a été affecté à Ivato. C'est seulement à la nomination d'un nouveau chef de service que le quiproquo a été levé, avec les services d'une autre imprimerie. 
Actuellement, les deux imprimeries travaillent pour produire le même imprimé. Le Directeur général des Douanes a rappelé que ce nouveau formulaire a été mis en place afin de simplifier les procédures de dédouanement. Mais d'ajouter que, comme tout changement dans tous les pays, les nouvelles procédures sont toujours à l'origine de quelques bouleversements, problèmes, fausses interprétations... nécessitant des mises au point.:
La station Jovenna Anosizato anéantie
Pour ne pas laisser aux bulldozers de la Cua le plaisir de l'anéantir, comme l'avait laissé entendre le Pds Patrick Ramiaramanana, la Jovenna a commencé hier à démonter, pièce par pièce, d'elle-même sa nouvelle station, la plus grande de l'océan Indien, à Anosizato. Taxée de construction illicite par la Cua, Jovenna voit s'évaporer un investissement de 4 milliards majoré par les prestations d'une société spécialisée qu'elle a dû engager pour éviter tout risque d'accident. 
Cette destruction est motivée, selon la Cua, par le déplacement du tracé de RN1 à partir d'Anosibe. Ce qui laisse perplexe, étant donné que ce nouveau tracé devait être connu bien longtemps avant la construction de la station. La décision de la Cua est irréversible et met sur le carreau une quarantaine d'employés. Elle remet en cause la sécurité des investissements à Madagascar. Les opérateurs ne souhaitent qu'une meilleure clarté dans les règles de jeu. 
Les Tananariviens, ceux des bas quartiers en particulier, dont la plupart sont encore sous l'eau en ce moment, souhaitent quant à eux que la Cua fasse preuve de la même intransigeance face aux remblayages illicites ou pas des marais aux alentours de Tana, et même en pleine ville. Ironie du sort, il y en a un de l'autre côté de la station Jovenna d'Anosizato en allant vers Anosipatrana où sera construit un hypermarché et une grande station-service. L'histoire ne dit pas que cela a été pour quelque chose dans cette décision de la Cua. Concurrence oblige.:
Météo 
Le service de la météorologie nationale à Ampandrianomby signale la formation hier, à... 3.000 km au nord-est d'Antalaha d'une tempête tropicale modérée baptisée "Kalunde". 
"Kalunde" progresse vers l'ouest, donc Madagascar, à 6 km/h, soit autour de 140 km par jour, avec une pression initiale de 995 hpa et des vents encore faibles autour de 70 km/h. 
Si le système ne peut aller qu'en s'intensifiant sa vitesse de déplacement actuelle met normalement "Kalunde" sur la côte nord-est du pays dans... 20 jours environ ! 
Il est plus vraisemblable, statistiquement, que "Kalunde", même en prenant de la vitesse, incurvera sa trajectoire vers le sud et ira finir ses jours dans les mers antarctiques. 
C'est ce qu'on lui souhaite de mieux.
Hautes personnalités - Leurs droits en sécurité 
Personne ne conteste le fait que tous les hauts commis de l'Etat bénéficient d'un droit de protection permanente, du moins pendant la durée de leur mandat. Cela concerne généralement tous les chefs d'institution, les membres du gouvernement, les chefs de province et, dans une certaine mesure, les maires, préfets et sous-préfets. 
Mais on peut se poser la question de l'effectif du service de sécurité affecté à chaque personnalité. 
Ainsi, pour le Président de la République, sa sécurité est assurée par un régiment spécial de 400 à 500 hommes commandés par un haut gradé (au moins un colonel). Pour le Premier ministre, le service est asssuré par un bataillon de 150 à 200 hommes, également placés sous le commandement d'un officier général ou supérieur. Le vice-Premier ministre a droit à six (06) hommes dirigés par un officier supérieur, tandis que les ministres disposent de deux (02) éléments des forces de l'ordre dans leur service de sécurité/ 
Pour le président du Sénat, le service est composé d'une trentaine d'hommes à raison de 10 éléments par entité (Armée, Gendarmerie et Police). Lorsqu'il est en déplacement à l'intérieur du pays, il est accompagné par une dizaine d'homme à raison de quatre par entité. Il en est de même pour le président de l'Assemblée nationale. 
Les chefs de province (gouverneurs ou Pds) ont droit à six (06) hommes (3 par entité) pour leur sécurité, et sont accompagnés par deux agents lorsqu'ils sont en déplacement. 
En ce qui concerne les maires, préfets et sous-préfets, leur sécurisation dépend des événements ou manifestations auxquels ils sont appelés à assister. Mais ils peuvent se doter d'un service civil de sécurité à leurs propres frais. 
S'agissant des anciennes hautes personnalités, ces effectifs se répartissent comme suit: - Président de la République: 12 dont 2 officiers. La validité du service de sécurité de l'ancien chef d'Etat est permanente. De même pour l'ancien Premier ministre qui a droit à deux gradés et deux hommes de troupe. Un ancien vice-Premier ministre a droit à deux gardes du corps pour une durée de six mois, à compter de la date de sa cessation de mandat. Enfin, un ancien ministre a également droit à deux gardes du corps pendant les trois mois qui suivent sa cessation de fonction
La vie, la nuit de la capitale - La défonce musicale continue dans le contexte d'une rude concurrence
Le boom des formules de divertissement nocturne genre cabaret-spectacle ou cabaret-dancing n'a jamais inquiété ni ébranlé les assises profondément et solidement enracinées des discothèques, devenues sans conteste la première institution de la nuit tananarivienne. "Le Caveau" d'Antaninarenina et "Indra" de Tsaralalana, tous deux ouverts 7 jours sur 7, restent indétrônables. Avec deux styles d'animation musicale différents, ils n'ont eu de cesse de part et d'autre de faire courir les noctambules et autres night-clubbers avides de folles nuits. 

Sachant qu'il est difficile, très difficile, de les battre en recopiant leurs styles respectifs, les autres boîtes de nuit, qui se jettent avec optimisme et courage dans l'arène de la vie, la nuit de la capitale, sont contraintes de jouer sur le terrain de l'innovation. Le night-club "Le Vip" du Hilton multiplie et enchaîne soirée à thème sur soirée à thème. Ses nuits marient à merveille spectacle et ambiance discothèque, pour le plus grand plaisir des noctambules. La semaine dernière, on y avait élu la Miss Vip. La discothèque "Le Bus" d'Antanimena, quant à elle, vient de changer de gérant. Il est vrai que la réussite d'une entreprise repose surtout sur le talent d'un homme ! Un changement de tête qui a été suivi par la mise en place d''une nouvelle et superbe décoration, doublée d'une musique "up to date". La soirée à thème et le spectacle y seront aussi institués. L'on apprend aussi qu'une nouvelle boîte de nuit s'apprête à ouvrir ses portes. Ainsi, la défonce musicale se perpétue et s'intensifie, dans le contexte d'une concurrence de plus en plus serrée.:
VANF
Tourisme Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Au niveau d'Iavoloha, le regard s'attarde sur une autre colline qui étale des blessures sanglantes. Moins d'une douzaine de virages plus loin, quand on quitte la nationale 7, pour tourner vers Ambohijanaka, on découvre l'envers du décor. Les chefs d'œuvre granitiques de la nature sont victimes de braconnage : je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse rester indifférent à la tragédie d'une montagne de pierre attaquée au burin et au marteau par une horde de petites mains. Cette haute intensité de main d'œuvre n'est pas plus à échelle humaine que les dynamitages industriels de certains concessionnaires patentés qui ont reçu le droit et le monopole de détruire en toute légalité les collines si caractéristiques de ce pays. Que ce soit un pan entier qui s'effondre d'un coup ou un moellon mal dégrossi qu'on arrache au compte-goutte, le résultat sera inéluctablement l'effondrement de la colline. Voyez Ambohimahitsy, Ambatomaro, Fiakarana. 
C'est quelque part de ce côté d'Iavoloha, en un lieu que, peut-être (mes souvenirs sont vagues), on appelait Sainte-Pagode, qu'au temps du service national, nous allions nous exercer au maniement des MAS 36 et des Kalachnikovs. Pendant que les autres récupéraient en vue de la marche retour, j'avais effectué une escapade qui m'emmena dans un ancien village aux fossés défensifs encore visibles. C'est à ces traces méconnues, insoupçonnées et finalement négligées, de notre histoire que des mains indélicates risquent négligemment de s'attaquer si on continuait de laisser faire. 
La rocade qui doit contourner la ville d'Antananarivo par le Sud et l'Est, empruntera un tracé actuellement en piteux état. La dizaine de kilomètres à vol d'oiseau, qui sépare Antananarivo d'Ambohijanaka, se parcourt bien plus rapidement et moins périlleusement, par la route de Dorodosy, dont le lac n'est plus qu'un souvenir tari. Si l'éloignement devait se mesurer à la dégradation des routes, le gros trou d'Avaradoha, le bourbier d'Anosibe, l'épreuve spéciale de Tsaralalàna (à un accent près, l'ironie aurait été cinglante) seraient aussi éloignées de la modernité que les routes secondaires de la campagne 
d'Avaradrano, d'Amoronkay ou du Vakinisisaony. Et il n'est même pas encore question de Kandreho ou d'autres bleds devenus emblématiques à force d'enclavement chronique. 
À mon entrée " tourisme ", se succèdent les travaux publics, 
l'aménagement du territoire, sans parler de la culture. Une revue des travaux non finis.


LE JIR - ARTICLE DU 03/03/03
La Réunion veut renforcer ses relations avec le Comesa
La Réunion envisage de renforcer ses relations avec le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (Comesa) et a entrepris des démarches afin d'inviter le secrétaire général de ce regroupement régional, Erastus Mwencha, à lui rendre une visite officielle.
Déjà membre de la Commission de l'océan Indien (COI), la Réunion compte aller plus loin et s'intéresse aux autres organisations régionales africaines depuis 1998, date à laquelle elle a demandé à intégrer la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).
L'île voudrait également intégrer les organisations régionales africaines de coopération politique et économique et utiliser pleinement la capacité que lui a conférée l'Etat français en matière d'action internationale.       Suite ....
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