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MIDI MADA
05/04/2003
4 conteneurs contenant des armes débarqués à Toamasina !
Les rumeurs sur des armes introduites dans la capitale du Betsimisaraka se confirment de plus en plus. En effet, 4 conteneurs contenant des armes ont été débarqués à Toamasina. Selon des sources dignes de foi, l’opération remonte vers le mois de février, le bateau portant le nom de CRS les aurait transportées. Des kalachnikovs, des dynamites et des lance-roquettes faisaient partie des lots qui se trouvaient dans ces conteneurs. Sans parler des caisses de dynamites qui ont été également découvertes dans cette ville, récemment. Toutefois jusqu’à ce jour, la destination de ces armes reste toujours inconnue.
Nirina R.
Pistes
Une opération menée dans le plus grand secret car il a fallu presque deux mois plus tard, pour que les langues commencent à se délier. Un élu local serait impliqué dans cette affaire malsaine. Toujours selon toujours notre source, les autorités compétentes seraient sur des pistes sûres actuellement et pourraient déboucher dans les prochains jours, à l’arrestation des destinataires de ces armes. Malgré le calme qui s’instaure dans cette grande ville du littoral Est, l’atmosphère reste toujours tendue. Et ce, à la suite des saccages et des actes de vandalisme sur des magasins et des gargotes qui ont eu lieu dans le quartier de Tanambao V, la semaine dernière.
Entrées illicites
Ce n’est pas seulement à Toamasina que pareilles entrées illicites d’armes se sont produites ; à Mahajanga également, des armes circulent dans la nature. D’ailleurs, le ministre de la Sécurité Publique, Amady l’a confirmé lors d’une conférence de presse tenue le 19 mars 2003 à l’Institut Supérieur de la Police, à Ivato. Sans oublier les armes enterrées ou immergées, évoquées par le commandant en chef de la gendarmerie nationale, le général Sambiheviny, lors d’un point de presse. Mais aussi des 1356 kalachnikov qui se baladent dans la nature et qui seraient vraisemblablement portés « disparus », à la suite des événements 2002.
Grand meeting
Revenant à Toamasina, les membres du Comité de Réconciliation Nationale auraient l’intention de tenir un grand meeting dans cette ville, ce jour, faisant suite probablement au verdict prononcé à l’encontre du dirigeant du CRN local, Mahefa Robert. En effet, le tribunal de première instance de Toamasina a condamné après délibéré, ce dernier à trois mois de prison avec sursis. Les partisans et les sympathisants du CRN estiment le verdict comme une victoire, pour eux. Toujours dans le Grand port de l’Est, des bruits circulent sur d’éventuels kidnappings des autorités locales. Toujours est-il que le Président de la Délégation Spéciale de Toamasina, Tsizaraina Emile ne se déplace que fortement escorté.
CLICANOO | 04.04.03 |
IRAK
Les forces US pénètrent sur l'aéroport de Bagdad, combats dans le nord du pays.
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Les forces américaines ont pris le contrôle partiel de l'aéroport de Bagdad jeudi soir, après une journée de pilonnage d'artillerie qui a provoqué de lourdes pertes irakiennes, et se trouvent désormais à une vingtaine de kilomètres de la capitale.
Par ailleurs, une des premières batailles dans le nord de l'Irak s'est engagée jeudi entre forces irakiennes d'un côté, forces kurdes et américaines de l'autre, autour de
Khazer, verrou stratégique gardant un pont sur la route de Mossoul (400 km au nord-nord-est de Bagdad).
Dans le sud, des combats ont encore eu lieu jeudi à Bassorah où les forces britanniques n'ont progressé en une semaine que d'un kilomètre vers le coeur de la ville. |
A l'aéroport de Bagdad, le capitaine Michael McKinnon de la 1ère Brigade de la 3ème Division d'Infanterie a déclaré à un journaliste de l'AFP: "Nous avons pris pied. Les troupes américaines contrôlent environ un tiers de l'aéroport".
Les Américains ont rencontré peu de résistance, mais des avions américains continuaient de bombarder l'aéroport vendredi à l'aube et ont été la cible de tirs de la DCA irakienne. Sur le terrain, les combats semblaient avoir cessé, et seuls des tirs sporadiques pouvaient être entendus.
Des officiers américains ont cependant précisé qu'ils ne s'étaient pas emparés du terminal ou bien d'autres bâtiments dans l'aéroport.
Pendant la soirée, l'aéroport avait été soumis à des tirs nourris de l'artillerie américaine. Vers 21H45 heure locale (18H45 GMT), un caméraman de la télévision irakienne, de retour de l'aéroport, avait déclaré à l'AFP avoir vu des "dizaines de tués et de blessés".
Vers 2H30 locales (22H30 GMT), quatre puissantes explosions et le survol d'avions de combat ont été entendus dans le centre de Bagdad, plongée dans le noir depuis le début de soirée en raison d'une coupure d'électricité.
Le vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz a affirmé jeudi soir que les troupes de la coalition menée par les Etats-Unis ne pourraient pas s'emparer de Bagdad et leur a promis une guerre "coûteuse" en vie humaines.
A Washington, le chef d'état-major interarmes américain, le général Richard Myers, a estimé pour sa part que la bataille de Bagdad ne ressemblerait pas à un siège traditionnel. "La situation tactique pourrait être très différente de ce que l'on imagine", a-t-il dit: "Vous avez à Bagdad environ 5 millions d'habitants dont la moitié est chiite, a été persécutée par le régime et ne sera donc probablement pas du côté du régime", selon lui, "on peut donc supposer qu'ils pourraient nous être utiles".
Jeudi soir, l'armée américaine déplorait 54 morts depuis le début de la guerre le 20 mars, dont 41 tués au combat, selon le Pentagone. Un soldat américain a été tué jeudi dans le centre de l'Irak par des tirs d'autres soldats qui l'avaient pris pour un soldat irakien, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi le commandement central (Centcom) américain au Qatar.
Selon le ministre irakien de l'Information Mohammed Saïd al-Sahhaf, les bombardements sur la capitale avaient fait en milieu de journée 27 morts et 193 blessés parmi les civils.
Des sources hospitalières faisaient état de leur côté de huit civils irakiens tués et cinq blessés jeudi dans la chute d'un missile sur un marché aux légumes à la périphérie sud-est de Bagdad.
La télévision satellitaire irakienne a diffusé jeudi soir de nouvelles images de Saddam Hussein. Selon la télévision, le président irakien a affirmé à plusieurs reprises "La victoire est certaine".
Devant 12.000 fusiliers marins sur la base de Camp Lejeune en Caroline du Nord (sud-est) le président américain George W. Bush a affirmé que "l'étau se referme sur Bagdad" et que "le régime irakien approche de sa fin".
Dans le sud du pays, les forces britanniques, engagées à Bassorah, font face à la résistance d'un millier de miliciens irakiens, associés aux troupes régulières qui se sont repliées dans la ville, a indiqué jeudi un porte-parole militaire britannique.
Sur le plan diplomatique, le secrétaire d'Etat américain Colin Powell a renoué au siège de l'Otan à Bruxelles le dialogue avec les Européens en vue de l'après-guerre. Il a toutefois déçu leurs espoirs de voir l'Onu jouer un rôle leader, en dépit de la volonté générale d'un apaisement des relations transatlantiques.
L'administration Bush s'efforçait jeudi de dissuader le Congrès de voter un amendement écartant notamment la France et l'Allemagne de contrats financés par des fonds américains pour reconstruire l'Irak, en affirmant que de telles actions nuiraient aux intérêts politiques et économiques des Etats-Unis.
Le secrétaire d'Etat adjoint, Richard Armitage, a ainsi fait valoir, dans une lettre au président de la Chambre des représentants, qu'une telle mesure "forcerait les Etats-Unis à prendre à leur charge une part disproportionnée des coûts de l'aide humanitaire et de reconstruction de l'Irak".
Jeudi soir, le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, dans une interview télévisée, a rappelé que la France n'était "pas dans le camp des dictatures", tout en déplorant que les Etats-Unis aient commis une "triple erreur (...) morale, politique et stratégique" en intervenant militairement dans ce pays.
Le président égyptien Hosni Moubarak et le roi de Jordanie Abdallah II ont accusé jeudi Israël d'"exploiter" la guerre en Irak pour accroître les violences contre les Palestiniens, a rapporté l'agence officielle égyptienne Mena.
Madagate
02/04/2003
Paris-Tana, 3 vols par semaine à partir du 27 avril 2003
MADAGASCAR A , Paris sera desservi trois fois par semaine par des nouveaux " Voron-tsara dia " d'Air Madagascar et ceci au départ de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, terminal A2 (mais non plus au Terminal 9, réservé aux charters) plus visible et à des horaires très commodes et pratiques. Les passagers retrouveront les qualités de service de la compagnie aérienne Air Madagascar à partir du 27 avril prochain.
Horaires :
- Décollage Paris : 20h 20mn, Arrivée Tana : 08h 05mn (Mercredi, vendredi, dimanche)
- Décollage Tana : 21h40mn, Arrivée Paris : 07h40 (Mardi, jeudi, samedi).
Bon voyage et bon vol à nos chers " Voron-tsara dia
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles et
leurs voeux 2003
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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EXPRESS
MADA 05/04/2003
Révélé par le général
Ranjeva, le Comesa, cet illustre inconnu (Interview)
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Il explicite, lors d'un entretien, l'attachement de Madagascar au principe des regroupements régionaux, comme le Comesa qui vient de tenir son VIIIème sommet à Khartoum, Soudan.
- Vous revenez du sommet de Khartoum. Quels sont le premiers résultats immédiats?
o À terme, Madagascar deviendra le grenier du Comesa. La Grande île a été choisie pour abriter un projet pilote de production de riz. Une mission d'études est prévue incessamment. Notre projet de bitumage des routes est actuellement en étude au niveau de l'organisation. Comme vous le savez, le projet comporte trois phases. La première est financée par le Fed et le reste fera l'objet de négociations auprès du
Comesa. Vient ensuite une dotation pour permettre au système Sydonia de fonctionner de nouveau. Il a été abandonné faute d'entretien et de maintenance. Comme vous le savez, le Comesa est essentiellement en prise directe sur la question douanière.
- Des problèmes douaniers freinent le processus vers la zone de libre échange.
o Certains pays mettent à profit le concept du tarif zéro pour frauder à travers un commerce triangulaire. Un pays membre du Comesa importe par exemple, des piles depuis un pays d'Asie, il les étiquette à ses couleurs et les réexporte vers un autre pays du
Comesa, exemptées des taxes douanières. De telles prtaiques concernent de nombreux produits comme l'huile ou les produits laitiers. Madagascar est intervenu vigoureusement sur ce sujet, amenant le conseil des ministres à adopter une recommandation sur la réexportation des produits du
Comesa. Desormais, tout pays victime de toute fraude du commerce triangulaire peut prendre toutes les mesures appropriées.
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- Quelles sont ces mesures ?
o Il s'agit d'un ensemble de procédures destinées à prevenir le transbordement des pays tiers et à instaurer la confiance dans le régime commercial du Comesa. Notamment, la réexportation des marchandises originaires du Comesa ne sera permise que lorsque ces marchandises sont sous contrôle douanier et ne subissent aucune transformation à l'exception celle permise pour leur préservation et leur déchargement. Nous avons aussi signé un accord portant sur la création d'un Fond d'appui du Comesa. Il servira à aider les Etats membres en difficulté dans le processus d'integration.
- Beaucoup de projets de Fonds n'ont jamais abouti.
o Le fonds Comesa est alimenté par de petites contributions et est destiné pour des actions ponctuelles. Le financement des investissements relève d'autres sources. Pour le projet bitumage, par exemple, le Comesa interviendra auprès du Nepad. De nos jours, la coopération, et le flux d'investissements qui s'y rapporte, dépasse de plus en plus le cadre bilatéral et tend à transiter par les groupes de pays. D'où l'importance de notre adhésion à des ensembles régionaux et sous-régionaux.
-Votre présence au sommet de Khartoum est-elle significative quant à l'état de nos relations avec les pays africains ?
o Notre appartenance au Comesa n'a jamais été remise en question. Au plus fort de la crise, cette organisation a toujours collaboré avec Madagascar et a été parmi les premières à reconnaître le nouveau régime. Ce soutien prévaut toujours. Madagascar a été choisi pour une motion de remerciement au nom des états mebres. Fort de cette confiance, nous avons demandé au Comesa d'appuyer le dossier Madagascar lors de la prochaine réunion de l'Union africaine.
Recueillis par: Mamy Nohatrarivo
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