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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...


LE JIR - ARTICLE DU 17/03/03
Madagascar : 602 millions de dollars nécessaires sur quinze ans pour l'électrification
Le gouvernement malgache a besoin de 602 millions de dollars pour réaliser son programme d'électrification du pays sur quinze ans, a déclaré la semaine dernière le ministre de l'Énergie et des Mines, Jacquis Rabarison.
Le niveau d'électrification de Madagascar n'est actuellement que de 21%. Face à cette situation, le gouvernement a opté pour une politique de développement de l'énergie, considérée comme le moteur de toute initiative de lutte contre la pauvreté.
Des réformes juridiques et institutionnelles sont en cours afin de libéraliser le secteur. D'ores et déjà, des investisseurs étrangers venant d'Allemagne, de Suisse et de France envisagent de s'installer dans la Grande Ile, a révélé le ministre. Selon lui, la nouvelle politique énergétique du pays sera marquée par une réduction du coût du carburant utilisé par les centrales thermiques et par l'amélioration de la production des centrales hydrauliques. Par ailleurs, dans le domaine de la santé, le fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) a décidé d'appuyer, à hauteur de 3,5 millions de dollars, des plans d'actions à Madagascar. Pour 2003, l'UNICEF et le gouvernement entendent s'engager dans de larges programmes sur la santé, l'éducation, l'eau et l'assainissement, la protection des enfants, la lutte contre le Sida et les urgences face aux catastrophes naturelles. Un programme information-communication dont le budget est estimé à 300 000 dollars accompagne ces projets.
Madagascar : Floréal Knitwear redémarre
Après une année d'inactivité, une des trois usines de Floréal Knitwear dans la Grande Ile reprend sa production à partir d'aujourd'hui. Entre 150 et 200 employés ont été mobilisés depuis une semaine pour la première phase des opérations : le nettoyage de l'usine et la remise en état des machines et équipements. D'ici fin mai, l'unité numéro 2 de Floréal Madagascar devrait tourner avec un effectif de 600 personnes. Sauf imprévu, l'usine devrait alors être en mesure de produire entre 40 000 et 50 000 pièces par mois. Un tel volume ne représenterait que 40% environ de la capacité de production de l'usine. L'objectif, est d'arriver à une production de 100 000 pièces mensuellement l'année prochaine.
Madagascar : Ravalomanana limoge les directeurs des impôts et des douanes pour corruption
Le président Ravalomanana a limogé cette semaine les directeurs généraux des impôts et des douanes pour une affaire de corruption. Il est reproché à Jonah
Andriambololona, directeur général des Impôts, d'avoir signé un document de haute importance sur un allégement des droits fiscaux accordé à des investisseurs étrangers qui souhaiteraient installer une usine de cigarettes dénommée Plaza. Cette signature, sans l'aval du ministre malgache des Finances et du Budget, pourrait causer à l'État un préjudice de plus 100 milliards de francs malgaches. Le directeur général des Douanes, Fulgence Rabemananjara, a été également remercié pour son implication dans la même affaire.
La capitale malgache attire les créateurs d'entreprise
Près de 656 nouveaux établissements ont été créés dans la région d'Antananarivo, uniquement lors du mois de décembre 2002, révèle le dernier bulletin mensuel de l'Institut national de la statistique de Madagascar (Instat). 427 entreprises, soit près de 65% de l'ensemble, sont localisées à Antananarivo-Renivohitra, le centre économique et politique de la capitale malgache. En tenant compte des quartiers limitrophes (Antananarivo-Atsimondrano et Avaradrano), on estime à 566 le nombre de nouveaux établissements créés.
Cette situation peut s'expliquer, selon l'Instat, par le fait que la capitale malgache et ses banlieues sont les mieux dotées en infrastructures nécessaires à l'épanouissement de l'activité économique. Elle découle également de la reprise économique dans la Grande Île après plusieurs mois de crise politique.
L'Instat indique en outre que c'est le secteur tertiaire, dans les domaines des services et du commerce, qui arrive en tête des nouvelles créations d'entreprise. Il représente 88,7% des entreprises créées contre 10,8% pour le secondaire et 0,5% pour le primaire.
Une analyse plus détaillée selon les branches d'activité met en exergue une concentration des nouveaux établissements dans la branche "commerce". Celle-ci accapare à elle seule plus de la moitié de l'effectif total (57%).


nosintsika - vaovao avy @ lafy valon'ny Nosy  18/03/2003

STATION D'ESSENCE: 
Akondrobe tra-panala ihany,ka na velona aza mihohoka manoloana ny fanafihana ataon'ny jiolahy azy ireny. Ny fangatahana atao amin'ny tombony tokony ho raisina izay notakiana anefa tsy mbola fantatra izay ho valiny na ho lazaina hoe filàm-boatsihary na fangatahana afo amin'ny matoatoa.
PARKING:
Saro-tadiavina toy ny karana petak'orona sy ny sinoa ngita volo ny fiantsonan'ny fiarakodia eto an-drenivohitra hany ka voatery tsy manara-dalàna amin'ny fipetraky ny fiara ny ankabetsahan'ireo mpamily. Handroso maty raibe,hihemotra ho faty renibe hany ka toa solafaka omen-tehina sy mandringa omen-kiraro ny mpanana fiara. Ny soa fianatra,ny tsara fanao koa maninona moa raha mba mamorona ireny "parking payante" toy ny any ampita ireny eto,maro ny toerana azo hanaovana izany.
CONTRAVENTION:
Na masiaka aza ny voay,ny eny an-tanety ve moa mba holaniny! Ny voay moa ilay hoe: an-tanety tsy maina,anaty rano tsy mba lo,hany ka manjary biby fampitahorana loatra. Voahay kely ihany ny fomba fijery fa aza dia hoe tsy mahalala biby afa-tsy ny sahona e! Sa ahoana? Aza dia midiridiry mampitahotra loatra indraindray.
RONGONY: 
Ny tanora tia manandrakandrana no mazàna iharan'ilay fitenenana manao hoe: fita-tsatoka longoa fandrika lambo ka ny fitia rendran-kanin-kely tsy aritra no zary fitrebika mahafaty ny aina; ary fasi-polaka an'ivon'ony ka izay jabajaba fitsaka no ho sendra ny hantara masia-dranomody. Manjavon'ny setro-drongony ny ho avin'ny Gasikara dia tsy iza fa ireo tsiry dimbin'ny felana fa ho solon'ny efa mandazo.
SIDA: 
Tsy misy mahay mamindra noho ny akoho fa rehefa mandeha an-tsahafa solafaka ihany. Tsy misy mpandeha natao tsy ho tola ary tsy misy mpijanga natao tsy ho tratra,fa rehefa ela nitoratorahana eo ka tsy maintsy ahavoa mason'(angatra)-tSIDA e! Raha fatra-pidingin-drambo tsy maintsy mbola ahita atambo.
MaTV

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...Et en passant par TetezamitaKely

...Les 8 Familles et leurs voeux 2003

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


EXPRESS MADA mercredi 19 mars 2003
EXPRESSION: Les rentiers du ratsirakisme
Il faut dire que la classe au pouvoir, dont on finit par se demander ce qu'elle a de politique, laisse par son silence et son inaction le champ libre à tous les harcèlements politiciens, aux opportunistes de l'instant. 
Ce néant politique est sans doute dû au fait que c'est sur tout autre chose qu'une idéologie bien définie, structurée et mûrie de longue date que le régime actuel est parvenu au pouvoir. Son émergence n'est pas inscrite en profondeur dans les moeurs politiques du pays : le but atteint, qui était de chasser Didier Ratsiraka du pouvoir pour le remplacer par son challenger le plus déterminé et le plus populaire, aucune assise politique réelle, bien établie, disciplinée et soudée par une action militante ancienne et expérimentée n'est actuellement en mesure de réagir aux escarmouches de l'opposition et d'assurer la protection du régime. 
On l'avait prédit ici même : on ne fait pas d'une amicale de sympathisants et d'enfants de choeur un parti politique. 
On savait qu'à terme ce déficit idéologique, cette carence organisationnelle militante, que ne comble pas le seul engagement religieux de partisans issus d'une population très largement dépolitisée, entraîneraient une vacuité spatiale dans laquelle les politiciens professionnels, qui ont tout perdu, donc plus rien à perdre mais tout à gagner, tenteraient d'assurer leur survie. 
Avant de dire ou de prouver que quelqu'un ment, il faut d'abord lui laisser la parole et la liberté de s'exprimer. Chaque baillon posé sur la bouche d'un opposant est systématiquement compris par la population comme une faiblesse du régime qui aurait donc des choses à cacher ? 
Cela étant, l'assainissement et le nettoyage que le Président de la République a promis de faire dans tous les milieux où la nécessité s'en fait sentir, ne peuvent pas faire que des heureux. Ces mécontentements épars, dispersés seront systématiquement exploités par les opposants. 
Il faut savoir que la tâche qui attend le nouveau pouvoir est d'autant plus colossale à entreprendre que l'ancien régime n'a jamais eu le courage de s'atteler à cette grande lessive de la vie publique. Au contraire le laxisme et le pourrissement délibérés de la situation lui ont permis de durer quelques années de plus, en multipliant le nombre des rentiers du ratsirakisme.
POLITIQUE: Meeting interdit du Kmmr 
Un important dispositif de sécurité a été mis en place hier à Fianarantsoa dès 6h30. "La consigne était de faire respecter les décisions réglementaires à savoir interdire toute manifestation sur l'avenue de la gare en instaurant un périmetre de sécurité", a expliqué un officier supérieur. 
Entre-temps, le Magro, Tiko et toutes les activités commerciales étaient arrêtées. 
La place du Fahamarinana a été quadrillée par des patrouilles motorisées et à pieds qui circulaient dans les artères et les divers quartiers de la ville. Les seuls mouvements repérés par les forces de l'ordre étaient des éléments présumés appartenir au Kmmr qui effectuaient des va-et-vient pour se renseigner sur l'état des lieux. 
Pour Ramarolahy Joseph, l'un des co-signataires de la demande d'autorisation adressée à la préfecture de région, Pety Rakoniaina est à Fianarantsoa et devait normalement intervenir au meeting. Il n'a pas dit si le député Faharo l'accompagnait et si d' autres membres du Kmmr étaient venus en renfort. Il a dit qu'il a reçu la réponse de la préfecture et qu'il l'a transmise à qui de droit. Ils se sont réunis par la suite, selon toujours M. Ramarolahy, au domicile de l'ancien député de Manakara Rakamisilahy Martial à Anjoma. 
Les forces de l'ordre paraissaient déterminées à arrêter toute personne qui braverait l'interdiction de manifester.:
ECONOMIE: Bni-Crédit Lyonnais Formation sur le "Trade Finance" en faveur de ses clients 
En effet, elle considère que le financement du commerce international occupe une place importante dans le développement économique d'un pays comme Madagascar. Et il requiert un niveau de qualification sans cesse plus élevé des opérateurs économiques. 
Les trois sessions, dont deux en français et une en anglais, ont été animées par les cadres du Département des Opérations Internationales (DOI) de la BNI- CLM. 
Cette formation, à la fois utile et valorisante, a suscité la satisfaction, d'une part, des entreprises participantes, et de l'autre, de la BNI-CLM, pour qui, c'est un investissement à moyen terme. Près de 70 personnes, représentant 66 entreprises (entre autres, Tiko S.A., Ramanandraibe Export, Groupe Taloumis, Groupe Barday...) se sont vu attribuer le certificat de participation. 
Par ailleurs, forte de cette expérience somme toute positive, la BNI-CLM envisage d'organiser un forum sur le même thème à l'intention des cadres-dirigeants et chefs d'entreprises, ainsi que des hauts responsables de l'Administration, le 8 avril prochain. C'est l'un des aspects du partenariat / public - privé auquel la BNI- CLM a réaffirmé son adhésion au cours d'une rencontre avec la presse, dans la journée. Elle marque ainsi, la volonté politique de la BNI-CLM d'aider le secteur public à réussir.
Campagne 2003 de la vanille verte estimée à la baisse avec 3 500 tonnes 
Une réunion d'organisation de la filière vanille s'est tenue hier à Antananarivo afin de préparer de façon convenable, l'atelier sur la vanille qui va se tenir à Sambava pendant la première quinzaine du mois de mai 2003. En effet, l'organisation de cet atelier a toute son importance dans la mesure où c'est là qu'on prendra les décisions finales portant sur l'ouverture de la campagne de la vanille verte pour la campagne 2003/2004. Lors de cette table ronde d'information en faveur de tous les intervenants dans la filière vanille (public ou privé), il a été annoncé que la campagne de vanille en vrac sera clôturée le 28 mars prochain; seule sera autorisée à circuler après cette date la vanille préparée, destinée à l'exportation. Dans ces conditions, les conditionneurs-stockeurs de vanille doivent dès à présent tenir à jour leur situation de stock pour d'éventuels contrôles. 
Quoi qu'il en soit, la campagne de vanille verte pour cette année, de l'avis général, ne doit pas s'ouvrir avant le 15 juillet pour respecter la période de maturité normale de la vanille (entre 7 et 9 mois après la floraison) afin que les gousses contiennent le maximum de vanilline. De toute façon, la décision définitive ne sera prise que lors de l'atelier du mois de mai. 
Pour la campagne 2003, les estimations se basent sur une production totale de 3 500 tonnes de vanille verte. Ce qui devrait donner, si le chiffre de rendement normal est respecté, c'est-dire, 5 kg de vanille verte pour 1 kg de vanille préparée en vrac, environ 700 tonnes de vanille préparée. À condition, bien entendu, que les gousses soient récoltées matures, donc le calendrier respecté. Cette production prévisionnelle est donnée pour éviter les spéculations futures. En effet, en raison de la crise, la filière n'a pas été capable de se constituer un fonds de sécurité suffisant par autofinancement. Or, c'est ce fonds qui devrait financer le renforcement de la sécurisation auprès des producteurs. 
Cette insécurité ressentie au niveau des producteurs (qui récolteront alors les gousses imatures), combinée à un prix très élevé auprès des producteurs (l50.000 Fmg par kg de vanille verte sont annoncés), ne prédit rien de bon pour la filière. L'atelier du mois de mai fixera tous les esprits sur l'avenir immédiat de la vanille malgache.:
INFOS GENERALES: Cooperation avec l'Unicef : 286.000 dollars pour le programme Cpse 
Ce programme comporte 3 sous-projets : le Cspe dont la mise en œuvre relève de la direction de la coopération extérieure et du comité national de secours, le sous-projet "Gestion Child Info" rattaché au ministère de la Population, et la gestion du système d'information affectée à la direction générale de l'Instat/Ddss. Le tout d'une valeur de 286.084 dollars sera exécuté sous la direction du ministère de l'Economie, des finances et du budget. 
Mme Barbara Bentein a signalé que l'intervention de l'Unicef à Madagascar est scellée dans 7 programmes aux objectifs bien précis d'améliorer les conditions de vie de la population en général, des femmes et des enfants en particulier. On entame la dernière année sur la période des activités 2001-2003, a-t-elle souligné pour déduire l'importance du Cspe. 
Pour sa part, le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson a insisté sur un point focal : le Cspe cadre parfaitement "dans les préoccupations du gouvernement en matière de développement rapide et durable". Il en va de même pour la réduction de moitié de la pauvreté dans les 10 prochaines années, l'épine dorsale du Dsrp, étant entendu que les femmes et les enfants forment la majorité de la population.
Atelier Minfop/Ffe 
Mise en place du statut général des fonctionnaires, en prenant en compte les intérêts des bénéficiaires, des usagers et de l'Etat employeur. Tel est l'objectif spécifique de l'atelier de travail en vue de l'amélioration de l'ordonnance n°93-019 du 30 avril 1993 portant sur le statut général des fonctionnaires en comparaison du projet de loi n°2001-015 du 20 juillet 2001, qui a été ouvert officiellement hier au centre Maibahoaka Ivato par le ministre de la Fonction publique Dr Vola Dieudonné Razafindralambo, non moins représentant du premier ministre. Réunissant une soixantaine de participants issus de diverses entités, à savoir les représentants du ministère de la Fonction publique, les membres du Conseil supérieur de la Fonction publique (Csfop), les représentants du secteur privé, les associations oeuvrant pour l'éducation civique, la Commission nationale des droits de l'homme et le Sos victime des non-droits, les partis politiques, les médias et l'association des consommateurs, cette réunion devrait être axée sur l'examen du statut général des fonctionnaires, le code de la déontologie et le code de conduite des agents de l'Etat. Et ce, "pour une fonction publique transparente et efficace au service des citoyens dans le cadre de la bonne gouvernance" selon le directeur de cabinet du ministère concerné Raherimasoandro Andriamandroso. 
Avec la collaboration de la Fondation Friedrich Ebert (Ffe), cet atelier sera axé sur ses trois objectifs énumérés par son représentant Aimé Raveloson, dont l'ouverture au développement social, la promotion de la démocratie et l'éducation politique, et la relève politique des jeunes pour cette année 2003, visant à valoriser le dialogue socio-politique dans divers secteurs publics et privés. Durant trois jours, les participants qui se sont répartis en groupes, vont se pencher sur différents thèmes concernant le statut général des fonctionnaires tels que le recrutement, le stage et la titularisation; la rémunération et les avantages sociaux; l'avancement et la discipline, les positions réglementaires et la cessation définitive de fonction; et enfin la formation professionnelle. Des recommandations seront adoptées par les participants, qui seront ensuite validées au sein du Csfop avant d'être soumises au conseil des ministres et du gouvernement pour être adoptées à l'Assemblée nationale en mai 2003.:
Justice - Emilson et consorts à la barre
Après celui de l'ancien Vice-premier ministre Pierrot Rajaonarivelo et de son directeur de cabinet Elire Rabemananjara, ce fut au tour de l'ex-gouverneur de la province autonome de Fianarantsoa Emilson et ses amis, dont les colonels Belone et Gaston Makavelo, de comparaître à la barre. Une audience de plusieurs heures, mais après les débats, aucune décision n'a été prononcée. 
En fait, l'affaire est mise en délibéré jusqu'au 25 mars prochain, date annoncée pour le prononcé du verdict. 
Par ailleurs, le Colonel Coutiti a été de nouveau entendu par les juges lors de cette audience d'hier. Il en est sorti avec une nouvelle condamnation à 5 ans d'emprisonnement ferme. 
Tous les prévenus sont accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat, d'auteurs et complices d'actes perturbateurs de l'ordre public (barrages antiéconomiques sur divers ponts et routes nationales).
Les blessures du campus sont pansées 
Le ministre de l'Ensignement supérieur et de la Recherche scientifique, a deploré mais a évité de dramatiser. Jean Theodore Ranjivason a exclu lors d'un point de presse, que des étudiants "régulierement inscrits" soient à l'origine des troubles qui viennent d'agiter le campus. Le bâtiment du Centre des oeuvres universitaires-Antananarivo ainsi que deux véhicules ont été incendiés avant-hier, à l'issue d'une manifestation hostile à l'assainissement actuellement mené dans les cités universitaires. Le ministre a parlé d'individus "qui ont sans doute une cause à défendre" mais a refusé plus de précision sur un éventuel côté politique. "Une enquête est en cours". L'assainissement ne sera pas interrompu. Le ministre Ranjivason Jean Théodore a expliqué sa raison d'être par les interêts des nouveaux étudiants qui arrivent sur le marché, "notamment ceux en provenance des provinces". Il revèle que sur 1850 nouvelles demandes, il reste 800 à satisfaire alors que nombre de carrés sont occupés par des personnes déjà présentes sur le marché du travail et qui n'y ont plus droit. Sur les accusations portées contre Tolojanaharinirina Fenosoa, directeur du Crou-A, d'avoir émis des propos ethinicistes, Jean Théodore Ranjivason a declaré que "si les faits sont avérés, ils sont inadmissibles et que (il) prendra ses responsabilités". Il a néanmoins révélé que le directeur du Crou-A figure parmi les personnes ressources incontournables dans les opérations de reconstitution de dossiers (brûlés) qui vont devoir être menées. 
TAUX UNIQUE POUR LES BOURSES 
La bonne nouvelle aura été la publication du calendrier des bourses annoncé pour aujourd'hui. Certains paiements vont même pouvoir être effectués. Il a écarté tout lien entre les derniers évènements et la célérité de l'opération. "Le ministère a fourni de gros efforts mais n'a pas dérogé à la procédure de gestion de fonds publics". Desormais les bourses seront attribuées sur le système du taux unique. 82.500 francs pour la première année, 125.0000 pour la deuxième, 150.0000 pour 3 ème année et suivantes. Les redoublants perception la mitié. La bourse d'équipement passe de 150.000 francs à 250.000 contre 150.000. "Les bourses ont été étudiées pour être incitatives et permettre de faire le maximum. La rencontre avec les représentants des étudiants a été positive.:
Tourisme à Nosy Be 
"Touriste, où es-tu ?" L'île de Nosy Be, l'un des fleurons de l'industrie nationale du tourisme, lance un cri de détresse, un cri de douleur, un SOS. Ses belles plages sont désertes ; ses chambres d'hôtels se désemplissent de plus en plus depuis un an. Ses activités touristiques, nourrissant près de 20.000 personnes, tournent au ralenti. Rien ne va plus dans ce domaine, entend-on avec insistance de la part des hôteliers. Les touristes internationaux boudent l'île aux parfums Si aucune mesure d'urgence n'est prise dans les plus brefs délais, pour sauver ce qu'il en reste, l'on craint fort, dans le milieu, la faillite totale du secteur touristique, pourtant deuxième pourvoyeur de devises étrangères à l'Etat il y avait à peine deux ans. Que s'est-il passé ? Pourquoi cette catastrophe sans précédent du tourisme à Nosy Be ? Un entretien avec des opérateurs touristiques locaux nous ont éclairé sur ces questions. 
"Il n'y a pas de touristes actuellement à Nosy Be. Si l'on pouvait en avoir une vingtaine en ce moment, cela relèverait déjà d'un miracle !". Cette constatation des plus amères sur l'état des lieux du secteur touristique de l'île aux parfums est d'un hôtelier local. Ayant œuvré, depuis plus de dix ans, pour le développement et la vulgarisation de la grande destination touristique de région septentrionale de la Grande Ile, ce dernier déclare n'avoir jamais rencontré ni connu pareille situation. "3/4 des hôtels de Nosy Be n'ont rien depuis un an. 90% des membres du personnel touristique sont frappés du chômage technique, devenu chronique. Dans les 3 à 4 mois à venir, si la situation actuelle ne change pas, nous, les hôteliers de Nosy Be, risquons la faillite", a-t-il alerté d'une voix grave et presque colérique. "Pour vous montrer de manière concrète le topo, mon hôtel, doté d'une cinquantaine de chambres, n'a actuellement que 5 pensionnaires. Du jamais vu, du jamais vécu. A peine si les hôtels parviennent à atteindre 10% de taux de remplissage en cette période, contre 70% en 2001", a-t-il souligné. 
Selon les confessions d'un autre hôtelier, le taux de remplissage de 10 à 20% est plus que catastrophique pour son établissement, étant donné que pour lui, il faut atteindre la barre des 40% de remplissage pour être en mesure de s'acquitter de toutes ses charges et rentrer au moins dans ses frais. Il en découle alors d'importantes pertes financières mensuellement enregistrées. Et l'on signale que bon nombre d'hôtels de Nosy Be, notamment les grands, souffrent de cette hémorragie d'ordre pécuniaire, présentement difficile voire impossible à arrêter et soigner, compte tenu de l'actuel contexte touristique. "Un hôtel fermé pour une classe moyenne nous coûte 20 millions de Fmg par mois ; un hôtel ouvert nous coûte 90 à 100 millions de Fmg par mois. Donc, un hôtel ouvert avec seulement 2, 3 ou 4 chambres remplies en moyenne nous cause 80 millions de Fmg par mois de pertes", a-t-il encore informé. A l'heure actuelle, les quelque 500 chambres dans la catégorie étoiles et les 300 chambres dans la catégorie ravinala, disponibles dans l'île de Nosy Be, attendent vainement d'être occupées et remplies. La situation est d'autant plus inquiétante et explosive que les 4000 emplois générés par l'industrie nosybéenne du tourisme, sont menacés de suppression définitive, du fait de la conjoncture actuelle, sans parler des activités connexes (taxi, transport maritime et aérien, fournisseurs de légumes, artisanat local, restaurants, boîtes de nuit, etc.) qui, elles aussi, essayent tant bien que mal de survivre à ce marasme touristique sans précédent. 
Haro sur la tarification aérienne appliquée par Air Madagascar 
Les péripéties électorales et politiques de l'année dernière s'avèrent aujourd'hui fatales pour le secteur touristique, dont on vantait, avec fierté non feinte, à une époque (glorieuse ! ?), l'importante capacité à renflouer la Trésorerie publique. Le tourisme était en fait le deuxième pourvoyeur de devises étrangères - après la Pêche - à l'Etat. Néanmoins, on ne peut attribuer à la crise post-électorale la seule responsabilité de la lente agonie qui frappe de plein fouet le tourisme national. La tarification des places sur les vols (notamment intérieurs) d'Air Madagascar, jugée trop chère, est montrée du doigt par bon nombre d'opérateurs touristiques, voyant dans la politique tarifaire de la compagnie aérienne nationale un véritable blocage à la relance de leur secteur. "Comment voulez-vous que les touristes viennent chez nous avec ces tarifs exorbitants, alors qu'ils en trouvent largement moins cher pour n'importe quelle autre destination au monde ?" a fait remarquer un autre opérateur touristique, se demandant avec insistance pourquoi l'Etat, qui est actionnaire majoritaire au sein d'Air Madagascar, n'interviendrait pas pour mettre en place une politique commerciale du transport aérien, laquelle privilégierait le secteur touristique et allégerait ce gênant poids tarifaire ? 
Une autre embûche : la suspension des vols internationaux directs sur les provinces 
L'autre grosse embûche érigée sur le chemin de la relance du secteur touriste dans le Nord ? La suspension des vols internationaux directs sur les provinces, recentrant ainsi toutes les arrivées de l'étranger à l'aéroport d'Ivato, Tana, que le gouvernement a décidée l'année dernière pour des raisons de sécurité nationale - cette mesure reste jusqu'ici en vigueur - n'est pas sans pénaliser le tourisme dans les régions périphériques qui, étouffé pendant plusieurs mois par le crise post-électorale, ressentait le besoin de se faire oxygéner d'urgence pour tout au moins assurer sa survie. Bon nombre d'opérateurs touristiques, une fois la crise politique terminée, ont déployé de gros efforts pour la relance du secteur : déplacement à l'extérieur à leurs propres frais pour participer aux salons internationaux du tourisme et renouer les contacts avec les agences de voyages et tour operators étrangers ; mise en place d'une politique de promotion de la destination Madagascar, etc. Ces initiatives exclusivement privées s'appliquaient, somme toute, à dire aux touristes internationaux que la crise politique à Madagascar était bel et bien finie, et que ces derniers pourraient dorénavant (re)venir visiter en masse la Grande Ile…paradisiaque. 
Les hôteliers de Nosy Be, eux, avaient alors tablé sur le marché de proximité, en l'occurrence, la Réunion et Mayotte, pour la simple raison qu'avant la mise en vigueur de la mesure gouvernementale d'arrêt des vols internationaux sur les provinces, Air Austral avait desservi , à raison de 3 vols par semaine, la Réunion-Nosy Be-Mayotte-. "A cette époque, les vols internationaux directs sur Nosy Be nous amenaient 200 touristes par semaine", se souvient le propriétaire d'un important établissement hôtelier sur l'île aux parfums. "C'est absolument impossible de faire venir des touristes sur Nosy Be en passant par Tana. Je vous en explique les raisons : le vol direct la Réunion-Nosy Be se fait en une heure et demie ; côté prix, si l'on se réfère au franc français, il coûte à peu près 2300 FF, alors que la Réunion-Nosy Be, en passant par Tana, correspond à peu près à une journée de voyage et son coût est d'environ 4000 FF. Donc, il y a une importante perte de temps doublée d'un coût presque deux fois plus élevé", a ajouté, sans aucun détour, un autre hôtelier. 
L'élan de la relance cassé 
L'élan d'une relance, le plus souvent entrepris personnellement par les opérateurs touristiques nosybéens, et dont les premiers fruits commençaient à être cueillis, a été subitement cassé par la mise en application de la mesure de suspension des vols internationaux directs sur les provinces. Beaucoup de réservations de places et bon nombre de projets de séjour dans l'île aux parfums ont dû être tout simplement annulés par les agences de voyages et tour operators à l'étranger, refroidis par cette brusque et impromptue déviation d'itinéraires sur Nosy Be. "Lorsqu'on a amorcé la relance avec nos partenaires à l'étranger, tout de suite après la fin de la crise politique, ceux de la Réunion et Mayotte jouèrent le jeu en commençant de façon assez importante à nous envoyer des touristes à Nosy Be. Mais cette mesure d'arrêt des vols nous pénalise fortement, surtout dans la confiance que mettent sur nous nos partenaires étrangers, puisqu'il faut savoir que eux aussi n'avaient pas ménagé leurs efforts pour faire la communication et la publicité de la destination Madagascar. Et au moment où cela commençait à avoir des retombées, le subit arrêt des vols est venu tout chambouler, portant ainsi préjudice à tous leurs investissements et aux nôtres", a expliqué cet hôtelier de Nosy Be, sur la bonne pente de la quarantaine. 
A l'unanimité, les opérateurs touristiques nosybéens avec lesquels on s'est entretenu, estiment que la voie…rapide et durable (! ?) à la relance de la destination Madagascar, s'inscrit dans l'urgence du rétablissement des vols internationaux directs sur les provinces, avec en sus le renforcement maximal des mesures de sécurité des aéroports, et dans la volonté politique de l'Etat, consistant à faire réviser à la baisse la tarification aérienne, appliquée par Air Madagascar, dans l'unique souci de donner une véritable bouffée d'oxygène au secteur touristique, lequel se trouve à l'heure actuelle dans un état critique, pouvant le conduire à une mort subite et particulièrement fatale pour l'ensemble de l'économie nationale. :
Regards sur la science 
Le Cite à Ambatonakanga a été le haut lieu de la biodiversité, la semaine dernière où des conférences intéressantes se sont déroulées dans le cadre de la manifestation plurisdisciplinaire baptisée "Regards sur la science". La pollution a été un des thèmes brûlants des discussions. 
"Pollutions et nuisances". Ce thème a été discuté au Cite dans le cadre de la gestion durable de la biodiversité, jeudi et vendredi derniers, où les scientifiques ont voulu percer les problèmes de la pollution. 
Pourquoi gérer la pollution? La stratégie mondiale pour l'avenir de la vie définit les droits de tout être humain, et dans les limites, des ressources de la terre, à la satisfaction des besoins essentiels à un niveau de vie décent. Les pollutions et les nuisances deviennent de plus en plus problématiques si on considère les chiffres. Sur 11 millions de substances chimiques connues, l'homme utilise 60 à 70.000. Si des mesures ne sont pas prises, des dangers sont prévisibles dans l'avenir, dont des contaminations de la chaîne alimentaire. 
En tout, l'eau est polluée. C'est un constat réel, dans la mesure où plusieurs phénomènes se présentent, à savoir les colloïdes, et les formes de pollutions thermique et chimique. Puis, l'air est très menacé, avec les matières particulaires, les oxydes de carbone, d'azote, de soufre, la radioactivité, les hydrocarbures, le plomb, les dioxines, et autres... Beaucoup meurent de la pollution de l'air, entre autres, la présence des maladies respiratoires. 
Mais les sols subissent aussi la pollution. D'après les scientifiques, il y a les contaminations exogènes, avec les dépôts de déchets, et les pollutions agricoles. 
Pour les nuisances, elles sont des formes de pollutions chroniques, mais intermittentes. On peut citer les bruits, ou les odeurs, qui peuvent causer une certaine accoutumance qui abaisse la sensibilité de l'ouïe ou de l'odorat, et des maladies. 
Enfin, les déchets solides sont les plus caractéristiques, provenant des ménages, des institutions (écoles, hôpitaux, prisons, bureaux...) des activités de commerce (magasins, restaurants, hôtels, imprimeries, marchés, stations-service...), de l'industrie, de l'agriculture, ou des services municipaux. 
Magré les traités signés par Madagascar, il semblerait que rien n'ait été réalisé depuis. Le ministère actuel des eaux et forêts et de l'environnement remet tout en cause, pour que les lois soient respectées. Les sanctions sont en cours.
Déclaration de patrimoine 
Hésitant au départ, voire même contestataire de la décision de déclaration de patrimoine imposée aux hauts fonctionnaires de l'Etat et aux magistrats, le Syndicat des magistrats de Madagascar (Smm) annonce dans une communication transmise hier aux rédactions, qu'il vient de décider de se conformer à cette obligation décrétée par le pouvoir. 
Le Smm précise que sa décision, prise à l'issue d'une assemblée générale extraordinaire tenue hier, procède d'une intention de se conformer également aux exigences des bailleurs de fonds. Le syndicat fait remarquer que sa décision a été dictée en raison des intérêts supérieurs du pays… malgré l'arrêt de la Chambre administrative ordonnant la suspension du décret relatif à cette déclaration de patrimoine.
VANF
Tant de candeur Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Les forces de maintien de l'ordre urbain ne sont pas du tout dotés de moyens civilisés. Des treillis de combat comme s'il était question d'embarquer pour l'Irak à tout moment ; des kalachnikov armés de balles réelles ; des grenades qui font de toutes manières trop de bruit aux yeux et aux oreilles des médias. C'était déjà le problème en mai 1972, ça l'était resté aux portes de Iavoloha en août 1991, ce fut un des déclics de la mobilisation populaire de 2002. Aujourd'hui, à nouveau, une fois de plus, les politiciens sont à l'affût de la première bavure, la goutte de sang anonyme qui accusera, diabolisera et condamnera l'auteur de ce qui ne manquera pas d'être, hâtivement, catalogué, parfois avec raison mais plus fréquemment à tort, parmi les " crimes contre l'humanité ". 
Les politiciens malgaches quant à eux, n'ont pas su faire évoluer leurs méthodes, En l'an 2003, les méthodes des années soixante sont reproduites avec une persévérance, une fidélité, une mémoire, qui ont quelque chose d'animal. Il s'agit simplement de faire du bruit, de rameuter un raffut tel que la plus sévère des censures ne pourra pas empêcher les échos de filtrer. Faute de pensée stratégique et d'opportunisme tactique, on met dos au mur une foule, la marrée humaine, la chair à canon, qui lassèrent les balles allemandes sur le front russe, submergèrent les défenses irakiennes sur le front contre l'Iran, et encerclèrent les rêves français d'hégémonie à Diên Biên Phu. 
Le mode d'emploi pour la fabrication de martyrs est connu, il a déjà servi en 1972, 1991 et 2002. 
Enfin, mais, ce n'est pas nouveau, les partisans de Marc 
Ravalomanana tombent dans les excès qui ont fini par perdre le régime de Didier Ratsiraka. Le verrouillage était encore possible en 1976, il devenait déjà scandaleux en 1997, mais il est franchement dangereux en l'an 2003. Une majorité parlementaire aussi stalinienne était concevable à l'époque de la guerre froide, elle est simplement 
grotesque à l'ère du village planétaire. Quand les travées de l'Assemblée Nationale deviennent inaccessibles, il est fatidique que la dissidence se cherche une tribune dans la rue. C'avait été le cas en 1972. C'était le cas en 1991. Ce fut le cas en 2002. C'est déjà le cas en 2003. Ce régime-ci aura donc mis moins d'un an à accumuler toutes les maladresses que son prédécesseur mit tout de même vingt ans à mettre au point. Tant de candeur?


EXPRESS MADA 18 mars 2003
EXPRESSION: Il faut bien que les différences s'expriment ailleurs
Voilà quelques signes qui pour être circonscrits à des zones précises, où l'on savait germer des aigreurs politiques et des ressentiments personnels, n'en sont pas moins irritants pour la stabilité sociale dont a besoin le nouveau régime pour réaliser son programme de développement, dont il faut bien dire qu'il se fait attendre chaque semaine que Dieu fait. 
De quoi se nourrit et s'auto alimente cette grogne politique, que l'on a du mal à qualifier d'opposition tant elle semble, pour le moment, disparate et incohérente ? 
De rancœurs individuelles post-électorales dans le cas de Toliara sur lesquelles viennent naturellement se greffer les exclus de tous bords qui se trouvent piéger pour une durée indéterminée par le système politique existant, et donc privés de parole. 
Le nécessaire maintien de l'ordre, encore que il ne soit pas troublé, pour l'instant, par des manifestations à caractère violent, sauf sur le campus universitaire toujours prompt à s'enflammer à la moindre bavure, conduit tout naturellement les autorités à interdire ce qui devrait pourtant être autorisé : les meetings politiques. 
Qu'il s'y véhicule des mensonges et des énormités ne surprendra que les politiciens qui n'ont jamais menti et les manifestants qui viennent à ces "kabary" pour entendre ce qu'ils savent déjà... Mais le fait est là : l'interdiction nourrit la contestation. 
Ces petites étincelles sont les premières auxquelles le nouveau régime doit faire, moins d'un an après son installation effective. Ce n'est évidemment pas dans ses rangs que se trouvent ces opposants, mais dans plus certainement dans toutes ces voix que le mode de scrutin retenu pour les dernières élections législatives d'y a moins de six mois à laisser sans aucune représentativité et donc dans l'impossibilité de faire de la politique ? 
Quand la stabilité est trop grande, trop assurée à l'Assemblée nationale, au Sénat et dans les diverses institutions, il faut bien que les différences, même excessives, s'expriment ailleurs.
POLITIQUE: Dsrp - Le Vpm en tournée de sensibilisation 
En vue de la prochaine rencontre pour la finalisation du Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (Dsrp), les hauts responsables du pouvoir mènent, depuis la semaine dernière, une campagne de sensibilisation des différentes entités représentatives de la Nation. Ainsi, pendant que le président de la République Marc Ravalomanana s'entretenait au palais d'Ambohitsorohitra, vendredi dernier, avec les représentants de la société civile, le vice-Premier ministre Zaza Ramandimbiarison en faisait autant à Toliara où des représentants de la classe politique locale ont été également associés. Cette tournée du Vpm s'est poursuivie hier à Mahajanga. D'autres déplacements sont encore prévus dans les autres chefs-lieux de provinces, l'objectif du pouvoir étant de recueillir le maximum d'informations mais aussi de propositions qui seront présentées à la conférence nationale économique des 25 et 26 mars prochains au palais d'Iavoloha.:
Kmmr nouveau : interdit de manifestation publique à Fianarantsoa 
Par lettre n° 222/PREF/H.M.F1/AG du 16 mars 2003, le préfet de région de la haute Matsiatra Herison Olivier Ernest Andriantsoa a répondu par la négative à la demande effectuée par des gens qui se disaient du Kmmr pour tenir un meeting sur la Place du Fahamarinana, devant Magro ce jour à Fianarantsoa. 
Une demande datée du 13 mars et signée par Ramarolahy Jh, Randriamamonjy et Gilbert Ranaivoson. Ni la demande, ni les appels lancés par mégaphone à bord d'une voiture dans les rues de la ville n'ont respecté la législation en vigueur. 
L'ordonnace n° 60-082 du 13 août 1960 en son article 9 paragraphe II, est claire, précise le préfet : La demande d'autorisation fait connaître les noms, prénoms et domiciles des organisateurs et est signée par trois d'entre eux... Or la demande ne donnait aucune adresse. Deuxième point de non respect du droit c'est l'appel lancé sur la voie publique sans autorisation. 
Mais le principal motif de refus reste la manifestation qui pourrait troubler l'ordre public. Le cas de Toliara est sans doute un précédent pouvant être un motif de plus pour la préfecture de région. Le contexte avec la période de crise de l'année dernière n'est plus le même aujourd'hui, a précisé encore le préfet face aux membres de la presse en ajoutant : "Je lance un appel au calme à la population. Nous allons prendre nos dispositions au cas où des gens tenteraient encore de braver l'interdiction de manifester. Les signataires de la demande ont fait appel à l'article 4 de l'ordonnance 60-082 pour exprimer leurs intentions. Ce qui signifie qu'ils sont parfaitement au courant des sanctions qui pourraient survenir en cas d'infraction à la loi".
La dernière capitale de l'amiral réussit la transition 
Les embouteillages ont disparu du quartier de Bazar-be, 700 bacs à ordures sur roulettes, une spécificité de la ville de Toamasina, attendent d'être dédouanées et les balayeurs municipaux commencent à réapparaître dans les rues. Ils étaient plus d'une centaine avant la crise et ne reconnaissent plus les lieux de travail qui leur étaient familiers. 20 milliards d'investissements - Fonds Ida - sur trois ans et 800 millions comme quote-part de la commune se sont traduits en 20 km de grands axes rehabilités, dont 10 km bitumés. "Le plus gros investissement jamais réalisé à Toamasina depuis l'indépendance", revèle le maire Roland Ratsiraka, lançant une petite pique aux "mauvaises langues qui colportent que notre équipe n'a rien fait". Le neveu de l'amiral, malgré une épreuve judiciaire dans le cadre des affaires "Evènements 2002", a plutôt réussi la transition. 
Toamasina, la dernière capitale de l'amiral, reprend après la crise politique qui avait stoppé net une croissance en continu. De 4 milliards de francs, le budget de la commune est passé à 8 milliards dès la première année du mandat municipal, puis à 9 milliards l'année suivante, et la crise postélectorale avait anéanti les prévisions portant sur 10 milliards de recettes. Après la normalisation politique, les grands travaux "dont j'ai signé les dossiers d'appel d'offres, l'année dernière", atteignent leurs points d'achèvement. Sur les 62 km de rues et ruelles qui forment le réseau de la capitale betsimisaraka, 10 km ont été rehabilités avec les contributions de l'Ida, de la Banque mondiale, du Fer et de la commune qui avait vidé ses caisses pour un quote-part de 800 millions sur les 20 milliards du coût total. Les seuls points noirs portent sur les projets en attente et les subventions publiques aux communes. Pour l'instant, la ville de Toamasina doit faire son deuil du 1,2 milliard de francs annuels qui représente la dotation de l'Etat central. Jusqu'ici, elle n'a reçu que 90 millions de francs. "Je suis profondément convaincu que le pouvoir central ne pense pas à Toamasina avec des arrière-pensées politiques, sinon inutile de continuer" révèle Roland Ratsiraka lors d'une tournée des travaux de réhabilitation d'artères, effectuée avec des techniciens de l'Agetip, de la commune urbaine et de la société Colas. Une marche de près de quatre heures. 
"LA PROMENADE DES ANGLAIS" VERSION TOAMASINA 
Décidé par le président de la République lors de sa dernière visite officielle, le gel brutal du projet de reconstruction du boulevard Ratsimilaho - la Promenade des Anglais version Toamasina"- avait touché le cœur des édiles municipaux. Les travaux auraient dû commencer en décembre. "Mais avec les changements intervenus dans la vie nationale, ils ont dû être arrêtés". Le projet, ficelé et avalisé au niveau des bailleurs de fonds, était de reconstituer les 2 km de route-digue de protection qui longe le littoral, détruite par les cyclones Honorine et Geralda. Ils étaient devenus une longue ligne de plage et les filaos qui les ombrageaient avaient disparu. Le projet comportait au moins 50 mètres de parterre gazonnée donnant sur l'océan Indien. Sans ce boulevard qui, par ailleurs, désembouteillera Antanamakoa en offrant un autre accès - plus touristique - vers l'aéroport d'Ambalamanasa, Toamasina connaîtra le sort de Morondava, grignotée par l'océan Indien comme la capitale du Menabe par les eaux du Canal de Mozambique. Le maire affirme qu'il n'y a pas de problèmes relationnels entre le président Ravalomanana et sa personne. Il s'inquiète néanmoins du retard enregistré par d'autres projets d'envergure au titre de l'Agetip. Des techniciens évoquent les éventualités de fonds non débloqués ou de nouvelles redéfinitions des priorités. Mais il y a d'autres projets comme la réhabilitation de la rue-route nationale d'Ambolomadinika, au sujet de laquelle la commune avait été accusée d'immobilisme. "Normalement, elle bénéficie d'un financement du Fed, mais cela concerne plus le pouvoir central que la commune puisque c'est une route nationale. Ensuite, elle ne figurait pas au rang d'une première priorité, mais sa dégradation s'est trop accélérée par rapport aux prévisions". La réhabilitation de la gare routière est programmée avec l'Agence française de développement. Un responsable revèle que la municipalité aurait par ailleurs réussi à trouver un financement de 10 milliards pour le transfert de la gare routière vers un autre site. "Les travaux commenceront en décembre, mais il faut toucher du bois". 
Il y a aussi la réhabilitation (intérieure) du "Bazary-Be". Ce monument historique bénéficiera de 150 millions, et ses alentours ont été aérés par une esplanade, interdite au commerce, qui mettra en valeur les échoppes à touristes. Adduction d'eau, électrification, réseau de canalisations ou nouvelles voiries figurent dans les cartons. 
EFFETS PERVERS DE LA CRISE 
En attendant, la commune s'occupe de cuisine intérieure. "Après les évènements, l'éducation civique constitue le défi principal de la commune", affirme le maire. Non seulement le problème des ordures pour protéger les nouveaux caniveaux ou le dégagement des trottoirs par le petit commerce, mais aussi le respect des édits municipaux. "La crise a eu des effets pervers, dont le principal aura été l'avènement de l'indiscipline". Le maire faisait allusion au retour des petits commerçants sur le front de mer. Interrogé s'il aimait son métier, il répond que "il vaut mieux être maire que ministre ou Premier ministre. Vous faites un peu de tout et vous êtes libre dans toutes vos initiatives. La commune, c'est un peu comme une petite république":
Vie des partis
La démocratie est une notion à laquelle tous les partenaires et bailleurs de fonds attachent une grande importance dans la mise en œuvre des projets de développement qu'ils soutiennent. Pour la Fondation Friedrich Ebert (Ffe), c'est un des domaines privilégiés de ses interventions, entre autres pour des stages ou ateliers de formation comme elle a déjà eu plusieurs occasions de le faire. A l'instar encore de ce qui a eu lieu hier au Centre de Maibahoaka, où les participants ont été essentiellement des chefs et hauts responsables de partis politiques. 
En fait, il s'agit d'un atelier qui fait suite à celui de septembre dernier, au Hilton-Madagascar, consacré aux états généraux sur les pratiques politiques et la démocratie à Madagascar. Une vingtaine de partis étaient représentés à cet atelier, dont l'objet a été résumé comme suit par le porte-parole et représentant des chefs politiques qui ont participé à la formation, le Général Désiré Philippe Ramakavelo, également président national de l'Ame (Antoko miombona ezaka): "… Que les partis politiques tiennent le même langage, que les partis aient la même perception des mots, comme le mot "politique", comme le mot "parti", le mot "démocratie". A ce moment-là, on peut donc partir d'un même point. Et à partir de là, qu'on essaye de former d'une part les responsables et membres du parti, et d'autre part la société civile. C'est dans le but de former les gens qui vont avoir la responsabilité de la direction de notre pays…" 
Comment va-t-on appliquer cela ? On explique qu'un comité de suivi sera mis en place. Sa mission sera de préparer un autre atelier de formation des formateurs, qui s'adresse notamment aux membres et autres responsables de partis, aux jeunes, à la société civile. 
En attendant, on indique qu'une telle formation est toujours la bienvenue, en dépit de certaines actions initiées auparavant pour une meilleure pratique politique et pour une véritable éducation politique des citoyens. Pour la plupart des "stagiaires" d'hier (toutes tendances confondues: Ame, Teza, Tim, Leader Fanilo, Undd, Rpsd, Masters, Pfm, Amf/3Fm, Arema…), le fait que les partis puissent désormais tenir le même langage ne veut pas dire que l'on va vers une pensée unique, mais il s'agit surtout de corriger les pratiques et erreurs politiques passées depuis les quarante ans d'indépendance du pays. Les uns et les autres ont reconnu au cours de cet atelier qu'on avait eu, jusque-là, une perception erronée des pratiques politiques et même de la démocratie.
ECONOMIE : Bientot la visite du Directeur général du Fmi
Le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson a reçu hier, Damian Ondo Mane, administrateur représentant de Madagascar auprès du Fmi. Les deux personnalités ont abordé, entre autres sujets, la venue prochaine du directeur général du Fmi à Madagascar. Une visite qui sera effectuée en vue du passage en revue du dossier Madagascar au Conseil d'administration du Fmi. Les deux personnalités ont aussi évoqué les politiques monétaire et fiscale aux objectifs d'améliorer le fonds de l'Etat.
Troisième Forum des Entreprises : La loi des finances 2003 avec les opérateurs
Dans l'histoire de Madagascar, c'est la première fois qu'un document de cette importance qui régit la vie économique et financière du pays pendant l'année sera disséquée sous ses quatre facettes par les directeurs généraux de l'Administration financière. L'objet de la journée sera de pallier le déficit d'information dans ce domaine et de faciliter la communication entre l'Etat, à travers les directions techniques du ministère des Finances et du budget. Les intervenants qui ne sont autres que les directeurs généraux en personne auront à cœur de démontrer, chacun dans leur domaine, le mécanisme et l'esprit de la Loi des Finances 2003 en cet an I de l'ère nouvelle et d'expliquer comment elle constitue le support idéal de la politique du développement rapide et durable que préconise le nouveau régime en place pour mettre sur orbite Madagascar en ce nouveau millénaire. 
Cette occasion devrait être saisie par tous les acteurs de la vie économique en général, et les chefs d'entreprises, opérateurs économiques et groupements d'entreprises de tout bord en particulier, qui réclament à cor et à cri plus de transparence dans tout ce qu'entreprend l'Etat. Ils sont maintenant servis et il ne leur reste plus qu'à venir au Forum, puisque la balle est dans leur camp. Le ministère des Finances et du budget, qui est partie prenante dans l'initiative du Cabinet Cecom, apporte là indéniablement la preuve de sa volonté d'instaurer un dialogue constructif, dicté par la bonne gouvernance, en jouant le jeu de l'innovation et de la transparence. 
L'initiative du Cabinet Cecom est vraiment la bienvenue puisqu'il propose un sujet d'actualité et les chefs d'entreprise se doivent de contribuer à ce dialogue et à cette réflexion commune et profonde qui sera engagée sur un des documents-cadre de la vie d'une nation qu'est la Loi des Finances. 
Le Forum sur la Loi des Finances 2003 est en tout cas perçu comme un baromètre des réactions des opérateurs économiques sur ce document, lesquelles réactions (feed-back) méritent d'être connues par les hauts responsables de l'administration financière et fiscale, principaux auteurs de la Loi des Finances. 
En tout état de cause, le programme initial est entièrement maintenu malgré les changements que l'on sait au niveau des deux directions générales du Mefb. La présence du ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson en personne prouve le grand intérêt qu'il accorde aussi bien au thème retenu qu'à ce genre de rencontre.:
SUBITE FLAMBÉE DE VIOLENCE HIER SUR LE CAMPUS D'ANKATSO EN COURS "D'ASSAINISSEMENT" 
A l'origine de cette réaction violente qu'il faut replacer dans le nécessaire processus d'assainissement en cours des logements sociaux, l'expulsion de plusieurs familles d'étudiants originaires d'autres provinces que celle d'Antananarivo et donc dans l'impossibilité de trouver à se loger, contrairement à ceux de la capitale. Le campus universitaire d'Ankatso héberge, en effet, des "étudiants à perpétuité" et toutes les opérations d'éviction pour faire de la place aux nouveaux se heurtent, chaque fois, à des réactions d'incompréhension. 
Le bâtiment du Crou-A ou Centre régional des oeuvres universitaires-Antananarivo a été incendié hier en fin de matinée ainsi que deux véhicules et celui du service de l'intendance, Ambohipo, l'après-midi. Des agents de sécurité ont été molestés. Les pompiers ont été empêchés d'intervenir et le camion-pompe, accueilli à coups de pierre, a dû rebrousser chemin et passer par Ambolonkandrina à l'Est. Une manifestation estudiantine menée contre les actions d'assainissement actuellement diligentées par le CRou-A dans les cités universitaires, Ankatso et Ambohipo, a dégénéré en une brusque flambée de violence qui a commencé aux portes du campus. Le noyau dur est estimé entre 500 et 600 étudiants originaires des provinces, menacés d'expulsion dans le cadre du nécessaire processus d'assainissement en cours, des logements sociaux que sont les chambrettes de la cité universitaire. Une telle éventualité les menace effectivement de graves difficultés de relogement. Ils ne disposent pas comme les étudiants des Hauts plateaux frappés par les mêmes mesures, des facilités que constituent la proximité du groupe familial. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Jean Théodore Ranjivason, n'exclut pas une infiltration de la politique politicienne ou d'éventuelles tentatives de récupération d'un problème récurrent de l'université. "Des personnes étrangères à l'université ont été aperçues évoluant dans la situation". Interrogés sur les lieux, les leaders de la manifestation ont dénoncé les propos perçus comme de nature ethniciste qu'auraient proférés Tolojanaharinirina Fenosoa Hasina et que ce dernier récuse formellement. Il déclare avoir "simplement" expliqué qu'"il ne s'agit aucunement de renvoyer chez eux les étudiants originaires des provinces mais que des dispositions ont été prises pour que le campus soit désormais aux normes internationales". Il a cité les constructions illicites qui commencent à émerger dans la cité universitaire, les divers petits commerces et autres activités lucratives ou ces "étudiants à perpétuité" qui accompagnés de leurs familles, squattent le campus. Le directeur du Crou-A n'a fait que survoler tout le problème de l'assainissement des cités universitaires, qui se heurte à chaque tentative d'éviction à des réactions épidermiques qui font d'Ankatso, tout au long de son histoire, le lit de la récupération politique. Le directeur du Crou-A dénonce l'existence de mains de "ray aman-dreny" derrière la manifestation et a rappelé l'histoire récente, quand des étudiants se sont impliqués, sous la bannière de l'Acem, dans les barrages économiques de la crise postélectorale. Il affirme sur les stations officielles que derrière les événements, "il y a de la manipulation politique, fondée sur des rancoeurs". 
Un membre du cabinet du ministre Ranjivason, qui a requis l'anonymat, estime que l'explosion ne l'a pas étonné. "Depuis le début, l'approche n'était vraiment pas adéquate pour une opération aussi délicate". Il dénonce le caractère autoritaire choisi pour gérer la situation. Le comportement relevé hier comme "agressivement provocateur" des agents de sécurité serait un des résultats de la stratégie adoptée sur le campus. "Une simple parole en l'air suffit alors pour tout faire sauter". Aux lancers de cailloux ont succédé les incendies et les actes de vandalisme. Les événements ont été totalement imprévisibles, les forces de l'ordre ne sont arrivés sur place qu'à la suite des pompiers. Le ministre Ranjivason a commenté les événements avec prudence et a semblé ne pas vouloir jeter de l'huile sur le feu. "Les étudiants doivent bien discerner où se situent leurs véritables intérêts" mais qu'il comprenait que "dans des situations de ce genre, l'on puisse s'emporter ou être pris de coups de colère". Il s'est d'ailleurs étonné que "l'on soit arrivé là alors que le ministère n'a jamais fermé ses portes". Il a appelé les "vraies" associations d'étudiants à venir autour d'une table pour le dialogue. La marge est étroite. 1800 demande, les nouveaux bacheliers, ont été enregistrées pour cette année. Le ministre révèle que 400 anciens étudiants ont été confirmés dans leurs droits, "orphelins et handicapés ont été privilégiés" . 600 installations par "coup de force" ont été approuvées. Pour le reste, la procédure sera appliquée. Les leaders de la manifestation ont néanmoins dénoncé l'absence de la commission d'attribution de logement au sein de laquelle, les textes prévoient douze représentants d'étudiants et un haut responsable du ministère révèle que le Conseil d'administration du Crou-A n'est pas encore monté. "On a voulu aller trop vite". Il estime que le Crou-A aurait d'abord dû commencer par donner des "petits" signes concrets que les choses vont s'améliorer. "Rien n'empêchait de se donner quelques mois supplémentaires pour préparer ainsi un terrain favorable dans les esprits". L'assainissement, c'est aussi des "petites choses" qui améliorent le vécu quotidien et qui font croire en l'avenir. Qu' est-ce donc a réalisé le Crou-A ?:
Un jeune homme échappe 
C'est comme dans un film mais pour le jeune homme qui avait dans sa Golf toute la recette de la station service qu'il gère à Anosizato, c'était loin d'être du cinéma. Hier vers 11h 30, il se la coulait douce sur la route Digue à destination de sa banque à Andravoahangy pour faire un versement en espèce lorsqu'une R. 9 bleue prend sa gauche pour le doubler avant d'occuper toute la chaussée. Un réflexe lui a permis d'enclencher la première et de filer au nez et à la barbe des braqueurs qui lui ont tiré dessus. Il a été atteint au bras mais a pu se tirer d'embarras. Les bandits ont pris la poudre d'escampette. Une attaque organisée, préméditée depuis le départ du jeune homme à Anosizato. Il a été filé à son insu. Les stations service continuent d'être la cible préférée des hors-la-loi.:
VANF
Mon université à moi Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

J'ai été étudiant de cette Université pendant quatre ans sans avoir jamais touché le moindre centime de bourse universitaire, sans doute faute d'avoir postulé malgré le trajet d'une heure que je me tapais deux fois par jour, sachant qu'entre la fin des travaux dirigés très matinaux (à six heures du mat !) et le début des cours magistraux (quatorze heures tapantes), il n'y avait pas place pour un lent déplacement en taxi-be (à cette époque, les bus surchargés Antafita existaient encore). Je n'ai donc jamais été de ceux qui, à l'approche des examens de fin d'année, s'emparaient de micros et mégaphones pour faire entendre de soi-disant droits. 
Depuis toutes ces années, le problème a été de trouver une autorité politique qui ait le courage de dire que l'Université ? fût-elle publique ? n'est certainement pas l'Armée du Salut. Les étudiants, quand ils se retrouvaient à la Fac, après les multiples embûches de notre système d'instruction publique, n'ont que le seul droit de réussir dans leurs études. Autrement, qu'ils aillent voir ailleurs au lieu d'encombrer inutilement et vainement les amphis et les cités universitaires. Quel Président de la République a jamais eu le courage d'utiliser ces simples mots dans toute la brutalité de leur franchise ? 
En fait de franchise, mais parlons-en de celle universitaire : les policiers et les gendarmes n'ont-ils toujours pas le droit de maintenir l'ordre à l'Université alors que, manifestement, les autorités civiles n'arrivent plus à assurer quoi que ce soit ? Quand des étudiants, ou de prétendus étudiants, en arrivent à incendier des locaux administratifs, à vandaliser les biens d'autrui, à se comporter comme des gangs de ghetto, faut-il toujours leur accorder l'immunité que seule leur réussite aux examens pourrait leur accorder ? 
L'université est un milieu élitiste. Ceux qui ne l'ont pas compris auraient dû faire leurs balluchons depuis longtemps. Pas de place pour les triplants. Pas de place pour les médiocres. Pas de place pour les nuls. Les en-dessous de la moyenne, à la porte ! 
Tant que la société et les gouvernants prétendront tenir un autre discours, au nom des sentiments, au nom de la mansuétude, au nom de quota, l'Université ne sera pas ce qu'elle devrait être : une pépinière démocratique des meilleurs éléments du pays, mais seulement des meilleurs.

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Six heures pour le peuple Malgache

SAMEDI   22   Mars   2003

Au 17, rue de l’Avre 75015  PARIS – métro : La Motte-Piquet-Grenelle

Sur le thème :  Madagascar, un an après 

Programme :

            - 16 h   Panneaux d’exposition photos-découpures de presse ; films vidéo,…

            - 18 h    Conférence débat : - Rétrospective de la crise de 2002

- Situation actuelle et perspectives : propositions d’actions pour soutenir le peuple malgache.

Table-librairie sur Madagascar et la Françafrique

Buffet avec des spécialités malgaches

 

Cette journée est organisée par le CSPMD, créé en juin 2002, au plus fort de la longue crise qui a suivi l’élection présidentielle de décembre 2001 et suite à l’appel de l’AEOM  pour soutenir le peuple malgache en danger du fait des agissements criminels de l’ancien président Didier Ratsiraka et de ses partisans.

On se souvient que, en réponse au désaveu électoral infligé par la majorité des Malgaches le 16 décembre 2001, le président sortant Didier Ratsiraka, déterminé à se maintenir au pouvoir, n’avait pas hésité à commanditer des actes des plus répréhensibles envers son peuple et son pays : utilisation de mercenaires surarmés pour terroriser la population et exercer des violences sur elle, sévices, tortures, assassinats, destruction de biens publics, dynamitage des ponts et pylônes électriques, incitation à la haine tribale, actes de sécessions de certaines provinces, etc. En véritable chef de guerre, l’amiral Ratsiraka a usé des moyens les plus barbares pour asphyxier la vie économique du pays et pour saigner à mort les populations, en un mot, pour perpétrer un génocide caractérisé.

Ces crimes ont eu les pires répercussions sur la vie du pays et jusqu’à longtemps encore. Ils s’inscrivent dans la politique de l’ancien président qui, en 25 ans de pouvoir, a institutionnalisé la prédation, le détournement des deniers publics pour assouvir ses intérêts personnels et de ses proches fidèles, et pour servir ceux de ses souteneurs, notamment les intérêts français.

Ce dictateur et ses acolytes ont fui le pays, en juillet 2002, et trouvé asile en France pour services rendus. La fuite de l’ancien président Didier Ratsiraka, couverte par les autorités françaises, et la reconnaissance internationale des nouvelles autorités n’ont pas fini de mettre en danger le peuple malgache. La capacité de nuisance de Ratsiraka, bien qu’amoindrie, est loin d’être neutralisée.

 

Le CSPMD est solidaire de tous ceux qui oeuvrent pour que les crimes de l’amiral Ratsiraka et de ses collaborateurs, notamment ceux commis pendant la crise de 2002, ne restent pas impunis. Cela non pas par pure vengeance, mais surtout pour que l’impunité, à l’avenir, ne devienne une habitude, ni à Madagascar, ni dans tout autre pays.

Dans cette lutte contre l’impunité, joignons nos efforts pour un soutien actif et multiforme à tous ceux qui se battent, notamment à Madagascar, dans des conditions difficiles, afin que Didier Ratsiraka soit traduit devant une juridiction internationale au cas où la justice malgache ne serait pas habilitée à le juger sur place ou si la France refusait l’extradition.

Dans ce sens, soutenons l’action de Sos aux victimes du non droit de l’ancienne députée Mathilde Rabary qui a déposé une plainte auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations unies à Genève selon la procédure 1503.

Soutenons le combat de l’Association des victimes qui vient de se créer à Madagascar pour déposer auprès de la justice malgache les plaintes et les témoignages des victimes de toutes les régions de l’île, afin d’enclencher les procédures de jugement de Didier Ratsiraka. Elle a lancé un appel international d’aide financière pour continuer d’agir au service des victimes. Pour plus d’informations, contacter : aeom@ras.eu.org et www.aeom.sgdg.org ; ou CSPMD, 17 rue de l’Avre, Paris 15e 

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