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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 24 août 2003

(patience les extraits se chargent...)

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4° à Antsirabe....  43° à Paris

Il neige  sur le caillou de l'ARF REU


Madagate  24 aout 2003

Vola rentre et repose en paix à Madagascar selon sa dernière volonté.

C’est ainsi faite, sa dernière volonté veut qu’elle soit inhumée à Madagascar. Raymonde RAMARIARINORO, plus connue sous le nom de Vola (celle qui chantait avec Noro). Mariée et mère de trois enfants, elle nous quittait à l’âge de 54 ans à Paris.
La foule se pressait, ce jeudi 21 août 2003 au Temple FJKM Fitandremana Wagner à Paris dans les 11é arrondissements, pour rendre un dernier hommage à Vola lors d’une cérémonie funèbre, voulue sobre, dirigée par le pasteur RARIVOMANANA Joelitiana.
Ce n'était pas un adieu, mais un simple au revoir au paradis, Vola rentre à Madagascar grâce à la chaîne de solidarité entre Malagasy qui se mobilisaient à récolter de fond pour le rapatriement de son corps. L’Ambassade de Madagascar à Paris, qui a financé la totalité du frais, fixé à 4500euros, et a été représenté par son premier Conseiller, Madame Perle Rabakonirina et son staff.

Plusieurs artistes Malagasy de France, venaient exprimer leurs peines pour la disparition d’une de leurs doyennes, celle qui a été

 l’Ambassadrice Culturelle et Chevalier de l’Ordre national Malgache. Mais dans nos mémoires collectives, Vola reste un des piliers de la chanson malgache des années 60 jusqu'à nos jours. Comme une mère, elle nous berçait par les paroles de ses tendres chansons. Parmi les proches de Vola, nous soulignons la présence de Madame Francine Ranaivo, fidèle amie qui restait à ses cotés jusqu’à sa mort, et le comité de fait, coordonné par Rivo Ramanantoanina qui s’est engagé à mener l’action de solidarité jusqu’à ce jour .
Madagate.com gardera toujours l’image de cette dame souriante, modeste et disponible, lors du concours « Feomanga » un concept de «Graine de Star malgache » organisé pour les jeunes talents, dont elle était la marraine en août 2001. 

Le samedi 23 août, corps de Vola rentre à Madagascar terre de ses ancêtres, où sa sœur Noro, avec tous les membres de sa famille recueillie, l’attendaient pour ses obsèques. Dieu l’a pris par la main, nous, on reste, les yeux mouillés. Vola, rejoint les étoiles dans le ciel, et brillera pour toujours dans nos cœurs et âmes.
Recueillis par 
Augustin ANDRIAMANANORO


Madainfofr 14 aout 2003

Express du 14/08/2003

LE GOUVERNEMENT CONCRÉTISE SA POLITIQUE D’OUVERTURE AUX ÉTRANGERS PAR DES FACILITÉS
Pour une concrétisation immédiate et rapide de la politique d’ouverture aux capitaux étrangers indispensables pour assurer le développement rapide et durable, et faire également de “Madagascar un paradis pour les investissements”, il convenait de modifier les textes actuellement en vigueur qui en restreignent considérablement et de façon souvent dissuasive la portée et l’application C’est dans ce but et sans tergiverser que l’Assemblée nationale et le Sénat sont convoqués à partir de lundi 18 août en session parlementaire extraordinaire afin d’adopter, vraisemblablement, les nouveaux textes réglementaires et projets de loi que le gouvernement, en conseil, vient lui-même de retenir pour être soumis au Parlement.
Ces dispositions nouvelles concernent les départements ministériels de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche; de l’intérieur et de la réforme administrative; de l’économie, des finances et du budget; et le ministère de la justice.
Il semble, en effet, que cette fois les dispositions aient été prises afin que cette ouverture économique soit abordée dans l’ensemble de son dispositif législatif, afin de la rendre réellement opérante et applicable en évitant que le libéralisme nouveau d’un département donné ne soit pas contrarié indéfiniment ou carrément bloqué par le rigorisme d’un autre, également concerné.
Les principaux domaines touchés par ces réformes sont les suivants :
- le régime foncier de l’immatriculation;
- le domaine privé national;
- les modes de sécurisation foncière adaptés aux collectivités de statut public ou privé;
- la détaxation des tarifs douanier et fiscal de certains produits et biens d’équipement afin de relancer les investissements étrangers dans le pays, mais aussi la consommation intérieure pour améliorer la qualité de vie de la population;
- l’organisation et le contrôle de l’immigration avec la possibilité d’acquérir des biens immobiliers sur présentation d’un programme d’investissement;
- et la réforme du code de la nationalité, toujours en vue de faciliter à la fois l’investissement étranger et l’accès aux biens immobiliers.
Dans l’attente des détails précis de ces nouvelles dispositions libérales voici les textes législatifs de référence dont la modification va être soumise au parlement à partir de la semaine prochaine, afin de rendre applicable l’ensemble de ce nouveau dispositif cohérent dès début septembre prochain, comme annoncé à Antsirabe il y a quelques semaines par le chef de l’Etat.
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Au titre du ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche + ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative :
- Projet de loi modifiant certaines dispositions de l'ordonnance n°60-146 du 3 octobre 1960 relative au régime foncier de l'immatriculation : selon l'article 77 nouveau de la loi n°60-004 du 15 février 1960 relative au domaine privé national, toute collectivité de statut public ou privé dispose d'une variété de modes de sécurisation foncière. Ce qui a modifié l'article 153 de l'ordonnance 60-146 du 3 octobre. Ainsi, les opérations seront ouvertes soit sur l'initiative de l'Etat, soit à la suite d'une demande d'une collectivité publique ou association auprès de l'Administration pour une zone déterminée. Les autres modifications reposent sur des principes d'ordre socio-économiques ou financiers.
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Au titre du ministère de l'Economie, des finances et du budget :
- Projet de loi portant détaxation des tarifs douanier et fiscal : l'intérêt de ce projet de loi réside dans la relance des investissements étrangers à Madagascar et celle de la consommation intérieure et à l'amélioration de la qualité de vie de la population. Ce projet de loi consiste à exempter totalement de taxe, à l'importation et sur le marché intérieur, certains biens d'équipement ayant des impacts directs sur la production, ainsi qu'à réduire le taux de l'importation de certains biens répondant à des besoins prioritaires de l'économie nationale. Ces mesures sont mises en œuvre dès le mois de septembre et seront limitées dans le temps pour assurer une forte augmentation du taux d'investissement dans deux (2) ans. Etant donné le déficit en matière fiscale y afférent, des mesures compensatoires ont été prévues en l'occurrence l'assujetissement de nouveaux produits à la redevance ainsi qu'un relèvement de taux pour certains produits.
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Au titre du ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative + ministère de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche :
- Projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n°62-006 du 6 juin 1962 fixant l'organisation et le contrôle de l'immigration, modifiée par la loi n°95-020 du 27 novembre 1995 : l'intérêt de cette modification est, entre autres, l'incitation des investissements étrangers à Madagascar en vue du développement de la Nation. Ainsi, l'article 11 nouveau de ladite loi stipule que tout étranger peut être autorisé à acquérir des biens immobiliers sur présentation d'un programme d'investissement.
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Au titre de ministère de la Justice :
- Décret portant abrogation du décret n°95-021 du 18 septembre 1995 ayant modifié l'ordonnance 60-064 du 22 juillet 1960 portant code de la nationalité : dans le but d'encourager les investisseurs étrangers pour le développement de Madagascar, la possibilité d'acquérir des biens immobiliers sous certaines conditions a été accordée. Ainsi, les dispositions du paragraphe 4 de l'article 38 de l'ordonnance 60-064 du 22 juillet 1960, stipulant que : "pendant un délai de dix ans à partir du décret de naturalisation, il ne peut acquérir, à quelque titre que ce soit, de biens immobiliers" ont été abrogées.


Madagate 09 aout  2003

"entre deux voleurs de poules et quatre voleurs de zébus" comme un prévenu ordinaire

DIDIER RATSIRAKA CONDAMNÉ À 10 ANS DE TRAVAUX FORCÉS ET UN MILLION FMG D'AMENDE 

Son complice, Blandin Razafimanjato, ministre des finances à l'époque des faits, et l'exécutant, Ferdinand Velomita, alors gouverneur-bis de la Banque centrale délocalisée à Toamasina, écopent de 6 ans de travaux forcés et de la même amende. Ce procès, le premier d'un ancien président de la République, n'a pas donné lieu à une affluence particulière au tribunal, après avoir été délocalisé de Toamasina où il devait se tenir initialement. Un avocat commis d'office était chargé d'assurer la défense des prévenus. Un mandat d'arrêt a été également prononcé à l'audience, sans que l'on sache dans l'immédiat s'il aura un prolongement international. 
L'ex-président Didier Ratsiraka a été condamné à Anosy hier par contumace à 10 ans de travaux forcés et un million de francs d'amende. Il a été jugé coupable de détournements de deniers publics d'une valeur de 49 milliards 249 millions, perpétrés entre le 8 juin et le 4 juillet 2002 au niveau de la succursale de Toamasina de la Banque centrale. Le procès s'est tenu dans l'indifférence générale et signe par sa grande banalité, la fin politique du chef d'Etat qui a marqué Madagascar pendant un quart de siècle. Aucune personnalité politique n'a effectué le déplacement vers la salle d'audience de la Cour criminelle ordinaire, présidée par Mme Isabelle Harson Solonirina. Le sénateur Vaovao Benjamin, président du groupe parlementaire Arema, n'a pas jugé important de faire une déclaration sur le sort judiciaire du fondateur de son parti. 
Le Cour s'est prononcé sur des décaissements réputés illégaux pour avoir été commis après le 6 mai, date de l'investiture de Marc
Ravalomanana.

  Blandin Razafimanjato, ancien gouverneur de la Banque centrale, ancien ministre du Tourisme puis nommé par l'Amiral ministre des Finances lors des conseils de ministres d'Ambodiatafana, Toamasina, a été condamné comme complice à 6 ans de travaux forcés et un million de francs d'amendes. Ferdinand Velomita, ancien gouverneur de la Banque centrale avant la date fatidique du 6 mai, à l'opposite de Gaston Ravelojaona, son prédécesseur, maintenu par Ravalomanana pendant la "conquête" des institutions, a écopé des mêmes peines. Les trois personnalités qui ont choisi depuis la débâcle de fin juillet 2002 une situation d'exil en France, n'ont pas comparu. En leur absence, les avocats stagiaires commis d'office, ne sont pas intervenus. Une dizaine de témoins, dont Lahady Samuel, ancien gouverneur de la province autonome de Toamasina, qui purge une peine de 5 ans de prison ferme, ont déposé à la barre sur les 4 ordres de décaissement, les 19 chèques libellés au titre de "fonds spéciaux" ou les transfèrements à Ambodiatafana. L'ex-président aura été condamné hier en début d'après-midi, "entre deux voleurs de poules et quatre voleurs de zébus" comme un prévenu ordinaire. /Les questions de compétences de juridiction ont été contournées, dont la logique d'une Haute cour de justice. La situation particulière d'une période charnière d'entre-deux-mondes -de fevrier à juillet 2002 quand le nouveau régime s'installe mais que l'ancien perdure- alimentera néanmoins la controverse sur les "procès politiques". L'on ne sait dans l'immédiat si le mandat d'arrêt prononcé à l'audience aura un prolongement international. 
Mamy Nohatrarivo EXPRESS DE MADAGASCAR


L'Express de Mada 09 aout 2003

 LA PEINE AUX TRAVAUX FORCÉS DE RATSIRAKA CONDAMNE L’ÉTAT À RENONCER À SON EXTRADITION 

En effet, si la justice de Madagascar peut décider de cette éventualité et en faire la demande, elle n’a aucune chance d’aboutir en raison de la législation française en matière d’extradition. C’est ce qu’explique un juriste malgache, installé pour l’heure en France, qui a bien suivi, et même anticipé le dossier, tout en requérant l’anonymat. De son côté, la France, par voix du Quai d’Orsay, a indiqué qu’elle n’avait été saisie d’aucune demande d’extradition et aucun commentaire à faire. 
Dans une analyse strictement juridique du verdict rendu mercredi dernier par une cour criminelle ordinaire du Tribunal d’Antananarivo, à Anosy, dans l’affaire Ratsiraka et consorts, un jeune avocat malgache en stage dans un cabinet parisien explique pourquoi l’ancien président de la République ne peut plus être 

extradé. 

 Cette lecture du jugement apparaît si rigoureuse, au besoin même à ce point flagrante, que la question se pose évidemment de savoir si cette condamnation à 10 ans de travaux forcés n’a pas été précisément et expressément prononcée à la fois pour interdire à l’Etat de demander l’extradition de l’ex-chef de l’Etat et pour permettre, le cas échéant, à la France de signifier à Madagascar une fin de non-recevoir juridiquement fondée ? 
Bien que cette analyse soit publiée de façon anonyme à la demande de son auteur, nous en avons néanmoins conservé la forme personnelle. 
“J'ai appris la condamnation “in abstentia” de Didier Ratsiraka par la Cour criminelle d'Antananarivo à 10 ans de travaux forcés. 
“Cette décision vient clore définitivement les débats sur l'éventuelle demande d'extradition de l'ancien Président. Celle-ci n'est plus envisageable puisqu'avant même les considérations politiques, les juridictions françaises ne peuvent plus autoriser l'extradition d'un individu qui encourt les travaux forcés dans l'Etat requérant (article 4-2 CESDH). 
“Si la condamnation prononcée par contumace était l'emprisonnement simple, voire l'emprisonnement à perpétuité, l'extradition était légale (CE, contentieux, M. B., 14 déc. 2001). En revanche, elle ne l'est plus dès lors que les travaux forcés ont été infligés. Le Garde des Sceaux français n'aura même pas à se prononcer sur la demande d'extradition puisqu'en amont, celle-ci sera refusée par les juridictions. 
“La seule façon d'éviter cet obstacle juridique aurait été de s'inspirer des règles relatives à la peine de mort (Cass., crim., avis, Joy Aylor-Davis, 15 oct. 1991 et CE, contentieux, Joy Aylor-Davis, 15 oct. 1993). 
“A noter que, postérieurement à mes notes sur le sujet, le Conseil d'Etat a encore réaffirmé la légalité d'une extradition lorsque l'Etat requérant "donne des assurances suffisantes que la peine de mort encourue ne sera ni requise, ni prononcée, ni exécutée" (CE, contentieux, M. Antonio D. S. J., 13 déc. 2002). 
“Si la volonté de demander l'extradition était réelle, les juges malgaches auraient pu fournir, mutatis, mutandis, les mêmes assurances s'agissant des travaux forcés. 
“En tout état de cause, sauf changement de peine en appel, le chapitre est donc clos ! 
“Je me demande simplement pourquoi ne l'avait-on pas fait 
plus tôt au lieu de se lancer dans ces gesticulations 
aussi vaines qu'inutiles.” 
LA FRANCE : “NO COMMENT” 
Dans une déclaration de son porte-parole le jeudi 7 août, le Quai d’Orsay, siège du ministère français des affaires étrangères, répond aux deux questions suivantes : 
- Quelle est la réaction de la France à la condamnation à 10 ans de travaux forcés de l'ex-président malgache Ratsiraka dans son pays, réfugié depuis un an en France ? 
- De quel statut dispose-t-il en France? 
“Nous n'avons pas à commenter une décision de justice, a fortiori émanant d'une juridiction étrangère. Pour le reste, selon nos informations, des mandats d'arrêts nationaux ont été délivrés à l'encontre de personnalités de l'ancien régime à l'issue des jugements rendus par contumace à Madagascar le mercredi 6 août. La France n'a pas connaissance d'un mandat d'arrêt international délivré à l'encontre de M. Ratsiraka. 
“La France n'a été, à la connaissance du ministère des affaires étrangères, saisie d'aucune plainte ni d'aucune demande d'extradition. Si des éléments nouveaux surviennent, ils seront examinés en application des conventions en vigueur et du droit français. Didier Ratsiraka est arrivé en France en juillet 2002 avec un passeport muni d'un visa en cours de validité. Il a reçu un titre de séjour provisoire.” 

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Midi Mada  09 aout 2003

Condamnation de l'Amiral :     Ratsiraka se disculpe, la France ne commente pas

Après sa condamnation à 10 ans de travaux forcés, pour avoir détourné 49 milliards fmg de la Banque centrale de Madagascar, l'ancien président de la République de Madagascar, Didier Ratsiraka, actuellement en exil en France, avec un titre de séjour provisoire, selon le Quai d'Orsay, a réagi sur les ondes de RFI. Une interview dont la totalité passera lundi prochain. 
Val A. 
 

"Que voulez-vous que je fasse avec de l'argent malgache, ici ? Je n'ai emmené que deux valises, puisque l'avion ne pouvait prendre plus que cela. On n'est pas parti définitivement dans notre esprit, mais pour faire un aller-retour. Le peuple malgache devrait me remercier d'avoir mouvementé les comptes de la Banque centrale et du Trésor. Et c'est grâce à cela que les provinces autonomes, celles qui étaient sous contrôle, pouvaient vivre, les fonctionnaires étaient payés. Nous avions mouvementé plus que cela. On nous accuse d'avoir détourné les fonds de la Banque centrale locale. Et on a mouvementé aussi des fonds à l'extérieur pour payer les arriérés de paiement du FMI et de la Banque mondiale. Eux, n'y ont pas pensé, parce que ce n'était pas un gouvernement responsable. Grâce à cela, Madagascar peut encore traiter avec le FMI et la Banque mondiale". Telle a été donc la déclaration de l'Amiral Ratsiraka pour se justifier, sinon pour se disculper. Didier Ratsiraka essaie d'expliquer qu'à l'époque, il était encore responsable du pays et qu'il avait accompli des actes dans ce sens. 

Mandat d'arrêt international
Jeudi dernier, le porte-parole du Quai d'Orsay (Ministère français des Affaires étrangères ), interrogé sur la condamnation de Ratsiraka a déclaré : " Nous n'avons pas à commenter une décision de justice, a fortiori émanant d'une juridiction étrangère. Pour le reste, selon nos informations, des mandats d'arrêts nationaux ont été délivrés à l'encontre de personnalités de l'ancien régime à l'issue des jugements rendus par contumace à Madagascar le mercredi 6 août. La France n'a pas connaissance d'un mandat d'arrêt international délivré à l'encontre de M. Ratsiraka". Le même porte-parole a indiqué que " la France n'a été, à la connaissance du Ministère des Affaires Etrangères, saisie d'aucune plainte ni d'aucune demande d'extradition. Si des éléments nouveaux surviennent, ils seront examinés en application des conventions en vigueur et du droit français. Didier Ratsiraka est arrivé en France en juillet 2002 avec un passeport muni d'un visa en cours de validité. Il a reçu un titre de séjour provisoire". A la lumière d'une telle précision, tout acte tendant à rapatrier les condamnés ne devrait qu'émaner des dirigeants actuels malgaches. Mais sur ce plan, Marc Ravalomanana, lui-même, n'est pas encore chaud à ce que l'Amiral retrouve son pays. Au pays, c'est encore le froid, tandis qu'en France, c'est la canicule. Didier Ratsiraka y trouve certainement plus de chaleur. 
Affaire Tantely Andrianarivo :     Un procès à refaire 
Après une partie de ping-pong entre Ambohidahy et Anosy, l’affaire Tantely Andrianarivo est renvoyée devant le juge d’instruction pour enquête. C’est en quelque sorte un retour à la case départ. Telle a été la décision de la Chambre de cassation, hier matin, au Palais de Justice à Anosy, statuant sur le cas de Tantely Andrianarivo. « Comme prévu, la Cour Suprême a rendu sa décision. Elle a déclaré que notre pourvoi en cassation était prématuré. Seul le procureur peut se pourvoir en cassation », a mentionné Me Lydia Rakoto. Et d’ajouter que si jamais, il y a une ordonnance de renvoi, c’est à ce moment-là que les avocats pourront faire opposition. 
Dominique R
Zafindraony
La salle d’audience de la Chambre de cassation s’est avérée trop exiguë, hier, puisque les proches, les partisans et de simples citoyens ont tenu à être présents. Après le départ de Tantely Andrianarivo fortement encadré par des éléments des forces de l’ordre, les membres de l’association « Komity Mitaky ny Fanafahana an’i Tantely Andrianarivo » (KMFTA) ont regagné la station de la radio nationale à Anosy. Ils se sont immobilisés devant l’entrée principale de la RNM en brandissant des banderoles et en entonnant des « hira zafindraony » (chants typiquement Betsileo). Et selon un communiqué du KMFTA, ce comité réfute tous les verdicts prononcés par le tribunal, concernant ce qu’il qualifie de détenus politiques. Il a aussi lancé un appel à tout un chacun pour se donner la main pour faire tomber le régime actuel. Un appel fut également lancé à l’endroit des cinq Faritany, pour une table ronde, dans le but de réaliser cet objectif. 


La Gazette de la grande Ile  09 aout 2003

Politique : PIERRE TSIRANANA : « C’est peu pour l’Amiral » 08/08/2003 
Pierre Tsiranana, ancien PDS de Mahajanga a une autre opinion sur le verdict prononcé à l’endroit de l’ancien président Didier Ratsiraka. « Je ne veux pas commenter un jugement de justice, puisque c’est interdit par la loi », a-t-il d’abord répondu. Avant de révéler : « Puisque vous insistez, je vous crache nettement mon opinion : je suis déçu. Dix ans de travaux forcés, et un million de Fmg pour amende, c’est peu pour l’Amiral. En connaissant ce qu’il avait dilapidé dans le pays, ce n’est rien ! Un simple voleur avec effraction a été déjà condamné à 10 ans ! ». 
Et ce bouillonnant politicien de conclure : « Chacun a son opinion ! On est libre… »
Editorial  : Enfin !
Alors que tout le monde croyait que Didier Ratsiraka ne fera jamais l’objet d’une quelconque plainte, dans le cadre des événements 2002
voilà que, soudainement, les autorités judiciaires surgissent : dix ans de travaux forcés, pour détournement de deniers publics. Ainsi, les informations, selon lesquelles l’amiral serait intouchable suite à un accord secret entre Paris et Antananarivo, sont aujourd’hui démenties. L’amiral n’est donc plus à l’abri d’autres procès touchant cette fois ses responsabilités (constitution de milices, installation des barrages, dynamitage des ponts, etc.) durant la crise. 
On s’attend donc à ce que le régime déclenche une série de poursuites à l’encontre de M. Ratsiraka ; mais de là à dire qu’il sera extradé afin de répondre de ses actes, c’est une autre histoire. La France - une Terre d’asile, « uniquement », pour les réfugiés politiques - réfléchira à plusieurs fois avant de livrer l’amiral à la partie malgache. Tout porte à croire, en effet, que Paris ne va jamais accepter une demande d’extradition, même si elle émane de l’instance supérieure de l’Etat. 
En tout cas, après ce procès l’amiral, le pouvoir vient de satisfaire une partie de l’opinion qui le soupçonnait de ne s’attaquer qu’aux seconds couteaux, laissant de côté Didier Ratsiraka. Curieux, cependant, que le régime ait attendu plusieurs mois avant de décider de poursuivre en justice l’amiral. Ce vrai-faux deal est-il rompu ? 
Quoi qu’il en soit, ces dix ans de peine sont assez dissuasifs pour empêcher M. Ratsiraka de rentrer au pays. D’autant plus que, ici et ailleurs, ses compagnons de lutte commencent à le lâcher. Néanmoins, il dispose encore quelques inconditionnels qui, maintenant que la réconciliation nationale n’est plus envisageable, pourraient jouer le tout pour le tout… Face à ces activistes Arema, dont la capacité de nuisance n’est pas prouvée, le pouvoir en place ne devrait pas se laisser entraîner par les extrémistes de son camp pour entreprendre des arrestations et répressions aveugles, bêtes et méchantes. Le meilleur moyen de protéger ce régime est que le gouvernement réalise les promesses présidentielles et réponde aux attentes de la population. Sans tarder. 
Franck R.

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