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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1.
Foot - Can 2004 : la Fmf aux amendes (Express Mada)
2-
Madagascar et Maurice unis contre la corruption
(Sobika)
3-
CAN 2004 Nigeria - Cameroun (2-1) Tunisie - Sénégal
(1-0)
(RFI)
4-
Histoire
La légende de la CAN
(RFI)
5-
No Comment.... No Comment...
6. La villa Madrid mise en vente:
L’amiral veut se débarrasser de sa résidence de Neuilly (Midi Mada)
7. Affaires José « kely » et Razanamasy :
PAS DE GRACE POUR LES EVENTUELS CONDAMNES ! (Midi Mada)
8-
LA FRANC-MAÇONNERIE, EN COLLOQUE INTERNATIONAL SE CONFIE SANS SE DÉVOILER (Express mada)
9-
Partis d'opposition
L'alliance se fortifie !
! (Tribune de Mada)
10-
Concert de solidarité pour les sinistrés du cyclone Elita à Mada (Tiako-i-Mada)
L'ÉDITO
MADAVÔVÔ !
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EXPRESS
MADA 11 fevrier 2004
Foot - Can 2004 : la Fmf aux amendes
Le rapport du commissaire au match avait mentionné une obstruction de la sortie du stade par des supporters malgaches agglutinés sur le passage du cortège des officiels.
La Caf a rappelé que le pays hôte doit assurer la sécurité de l'équipe visiteuse ainsi et surtout celle des officiels (commissaire au match, arbitres). Le respect des obligations doit être strictement observé. De ce côté la Caf ne badine pas.
Le service d'ordre mis en place par la Fmf lors de ce match manquait de rigueur dans l'application des consignes et c'est la fédération qui paie les pots cassés. Le service des prestataires n'est pourtant pas gratuit.
Les stades qui accueillent les compétitions de la Caf font aussi l'objet d'un cahier des charges. En principe tous les stades doivent être homologués par la Caf avant de pouvoir héberger un match. Des normes de sécurité doivent être respectées. Toutes les places doivent être assises. Des spectateurs debout font l'objet d'un rapport du commissaire au match. La Caf peut, soit donner une amende soit suspendre le stade.
L'état du terrain et surtout celui des vestiaires des joueurs et des arbitres sont aussi inspectés. Autrement dit, si les commissaires au match appliquent stricto sensu les textes de la Caf, aucun stade malgache, pas même celui de Mahamasina, n'est pas en mesure d'abriter un match international. Cette année des matches d'Ecoredipharm et de Léopards Transfoot en Ligue des champions d'Afrique et en Coupe de la Confédération se disputeront à Toamasina mais on se demande si l'état actuel du stade municipal est à même de pouvoir accueillir ces rencontres. La pelouse se trouve dans un piteux état alors que le match aller est prévu le 6 mars. Il reste ainsi une vingtaine de jours à la Mairie de Toamasina pour remettre en état son terrain. Du moins si elle admet encore que ce devoir est le sien.:
R. S.
Sobika
lundi 09 février 2004
Madagascar et Maurice unis contre la corruption
(express maurice)
L’Icac et le Conseil supérieur de lutte contre la corruption (CSLCC) de Madagascar ont décidé d’élaborer une charte de coopération. L’idée a été lancée mercredi lors d’une réunion de travail qui a eu lieu au siège de l’Icac à Port-Louis.
Navin Beekarry, ses deux adjoints, Moussa Taujoo et Gérard Bisasur, Bakolalao Ramanandraibe Ranaivoharivony, présidente du CSLCC et trois de ses collaborateurs y participaient. Ranaivoharivony a auparavant été magistrat. La délégation du CSLCC est arrivée à Maurice le week-end dernier pour une visite d’information. Elle a aussi rencontré des membres du comité parlementaire de l’Icac, l’ancien président Karl Offmann, des cadres du parquet, Ivan Collendavelloo, qui a aidé à la rédaction de la loi contre la corruption, des représentants du secteur privé et le président du Media Trust. Elle est repartie mercredi soir.
RFI
10/02/04
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Maroc - Algérie (3-1)
Détestable!
Quel triste match, joué dans un climat détestable, autant par la faute d'un public algérien déchaîné que par la mentalité des joueurs qui ont pourri une grande partie de la rencontre.
Mali - Guinée (2-1) Malheureuse Guinée |
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Contre |
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Tunisie - Sénégal
L'enjeu était énorme, des deux côtés. On redoutait un match heurté, cela a été le cas. La Tunisie, pour son esprit d'entreprise lors de la première mi-temps, a peut-être mérité sa victoire.
De notre envoyé spécial en Tunisie
Le froid et l'épais brouillard qui avait envahi la capitale tunisienne n'avaient pas découragé les 60.000 spectateurs qui avaient pris rendez-vous avec leur équipe au stade de Radès. Inquiets, un peu moins toutefois que lors du match d'ouverture face au Rwanda, pas complètement rassurés sur les prestations précédentes des hommes du Français Roger
Lemerre. Dans le camp d'en face, on n'avait pas plus de certitudes. L'équipe n'avait pas renouvelé ses prestations mondiales de 2002 et sa sortie face au pays organisateur était faite pour confirmer ou infirmer les premières impressions.
Dès le départ, l'opposition de styles était évidente. Beaucoup plus de mobilité et de vivacité côté tunisien, contre une présence athlétique imposante chez les Sénégalais, ce qui n'était naturellement pas une surprise. Un vrai petit jeu du chat et de la souris, cette dernière étant incarnée par les deux attaquants de poche au maillot blanc, Ziad Jaziri et Santos. On les voyait régulièrement jaillir bien lancés par le milieu de terrain, mais sans jamais réellement menacer la gerdien sénégalais Tony
Sylva. El Hadji Diouf dans un rôle mal défini - on nous l'avait annoncé avant de pointe flanqué sur sa droite d'Henri Camara et sur sa gauche de Lamine
Sakho- celui d'un joueur sans poste fixe, offensif bien évidemment, mais d'abord chargé de déplacer les défenseurs centraux Jaïdi et Badra qui ne sont pas des chevaux de course. Teigneux, hargneux comme de coutume, il passait une partie de son temps à tempêter, plus contre lui-même sans doute que contre l'arbitre ou ses adversaires. Du Diouf dans le texte.
La Tunisie continuait de faire vivre le ballon quand les Sénégalais semblaient plutôt présents sur le terrain pour imposer leur puissance athlétique, casser le rythme de l'adversaire, lui pourrir ses ballons. D'une manière générale, il y eut peu d'alertes sur les buts lors de la première phase qui se terminait avec un avantage à la Tunisie pas concrétisé au tableau de marque.
Un état d'esprit exécrable
La deuxième mi-temps allait être une succession de fautes et de chocs plus ou moins sérieux. Les Tunisiens s'étaient époumonés à partir dans tous les sens pour une pêche sans poisson. Les Sénégalais s'énervaient, faute de trouver une assise.
Une situation qui s'explique en grande partie par l'absence de Khalilou
Fadiga. Le brouillard se faisait de plus en plus dense, on n'y voyait de moins en moins clair sur la pelouse, le jeu dégénérait constamment, hâché par des fautes.
Lorsque peu après l'heure de jeu, héritant d'une balle aérienne légèrement à l'extérieur de la surface, Anis Ayari effectuait un
magnifique retourné acrobatique qui atterrissait sur le côté gauche de la surface où la tête puissante de Jawhar Mnari faisait mouche, Lamine Diatta ne pouvant qu'accompagner le ballon dans la cage sénégalaise. |

A l'image de ce duel entre Karim Hagui (en l'air) et El Hadji Diouf, le quart de finale entre la Tunisie et le Sénégal a été un match très engagé et hâché par de nombreuses fautes.
(Photo AFP) |
Un à zéro.
Unique but d'une partie qui ne laissera pas un souvenir impérissable, surtout d'une période disputée dans un état d'esprit exécrable. Pour la petite histoire on notera que l'arbitre a accordé dix minutes de temps additionnel, ce qui est exceptionnel et qui indique que les arrêts de jeu ont été très nombreux.
Il fallait un vainqueur. La Tunisie n'a pas commis un hold-up. Quant au Sénégal, il paye un après-Coupe du monde qui ne s'est pas déroulé dans la plus grande sérénité. Le onze sénégalais demeure une force vive du football africain. Il lui a manqué un peu d'humilité et la volonté de se remettre plus fondamentalement en question. De la discipline aussi. Après tout, ce n'est pas bien grave sauf pour ceux qui ont cru que les Lions de la Teranga étaient arrivés au sommet et que rien, ni personne, ne pourrait les en déloger. D'autres en ont fait l'expérience avant eux. En demi-finale, la Tunisie trouvera sur sa route soit le Cameroun, soit le Nigeria. Et la bataille livrée ce samedi à Radès laissera sûrement des traces, et ce même si l'équipe du pays organisateur aura une journée de repos supplémentaire.
RFI
09/02/04
CAN
2004
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Nigeria - Cameroun (2-1)
Les Camerounais ne disputeront pas leur troisième finale consécutive. Ils ont cédé en quart de finale face à une équipe du Nigeria au sein de laquelle Okocha aura été décisif. |
Le coup de patte de Jay-Jay
Le capitaine nigérian Jay-Jay Okocha explose de joie après avoir signé l'égalisation face au Cameroun sur coup franc.
(Photo AFP)
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Contre |
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Cameroun - Nigeria
Le Cameroun, peu convaincant depuis le début de la CAN, a chuté face à un Nigeria tout simplement meilleur et nettement mieux inspiré dans son expression sur le terrain. L'ombre de Marc-Vivien Foé a plané sur l'équipe des Lions indomptables.
De notre envoyé spécial en Tunisie
Un coup de patte de Jay Jay Okocha, pendant le temps additionnel de la première mi-temps, a fait la différence dans ce quart de finale présenté comme un sommet de la 24ème Coupe d'Afrique des Nations. Un peu vite sans doute, car ni l'une ni l'autre des deux formations n'a été capable, en Tunisie, de reproduire son meilleur football. Et la victoire a souri à l'équipe la mieux organisée. On a pu mesurer l'impact qu'avait Marc-Vivien Foé sur ses camarades, tant dans le jeu qu'en dehors. Mais l'heure n'est pas aux regrets. Le Cameroun a montré des faiblesses cette année qu'il n'était pas en mesure de compenser par sa hargne habituelle.
Hormis pendant les dix premières minutes, les Camerounais ont souvent subi le jeu d'une équipe nigériane disposant d'un véritable milieu de terrain. Tout avait bien commencé avec une pénétration de Samuel Eto'o au coeur de la défense des Super Eagles. Sur le coup franc, Geremi Njitap envoyait son ballon légèrement sur la droite du but nigérian. On se disait alors que les Camerounais étaient dans un bon jour. Passée la dixième minute, les choses allaient brusquement changer. Kanu, pour commencer, obligeait Idriss Kameni à se détendre. Puis Okocha armait son premier tir. Utaka plantait à son tour ses banderilles. Le Nigeria ne menaçait pas vraiment Kameni mais il montrait peu à peu sa détermination. Encore une frappe d'Okocha, lointaine, et le ballon était détourné des deux mains en corner.
La charnière centrale composée de Rigobert Song et Lucien Mettomo ne semble pas au mieux de sa forme, souvent en retard sur les attaquants nigérians. Mettomo gomme in extremis une erreur de placement de son alter ego devant Odemwengie Osaze. En fait, la menace nigériane ne cessait de se préciser. 41ème minute, Joseph Yobo part mettre à contribution les hommes de Kameni. Sur le renvoi, départ très vif de Samuel Eto'o qui efface Okoronkwo et du plat du pied gauche connaît la réussite qui l'avait fui jusque là. 1-0 pour le Cameroun. Les Nigérians nullement décontenancés par ce coup du sort, repartaient à la conquête de la moitié de terrain camerounaise. Et sur un coup franc à l'entrée de la surface, très légèrement excentré côté droit, Okocha délivrait un coup de patte platinien qui laissait pantois Kameni. Tout était à refaire.
Des Lions sans imagination
La deuxième période sera la répétition de la première, avec une plus grande qualité technique côté nigérian. Kanu était aux aguets, Okocha maîtrisait le milieu de terrain, Utaka effectuait des va-et-vient chez les Camerounais, tout comme son compère du jour, Odemwengie Osaze. Les Camerounais envoyaient régulièrement de longues balles en avant, oubliant continuellement un milieu de terrain dont l'imagination n'est pas la caractéristique majeure. Les offensives les plus précises, les mieux élaborées étaient encore nigérianes, d'autant que les Camerounais, lorsqu'ils se retrouvaient dans le camp nigérian, ignoraient les ailes et s'époumonaient à vouloir obstinément passer par le centre.
La logique du match allait être respectée à la soixante-douzième minute: dans sa moitié de terrain, Kanu contrôle de la poitrine, délivre une balle en profondeur pour John Utaka, déjà en pleine course, qui passe Song et Mettomo pour inscrire le deuxième but nigérian, celui de la victoire. La rentrée de Pius Ndiefi, trop tard, allait donner plus de vivacité à une équipe en panne d'imagination. Pius, le joueur le plus en vue de cette fin de match, se créera au cours des toutes dernières minutes deux ou trois actions chaudes, mais Enyeama et les siens veillaient au grain.
Voilà donc le deuxième finaliste de 2002 sorti en quart de finale après le Sénégal la veille. La preuve est faite que le cru 04 est indéchiffrable. La Tunisie, qui affrontera le Nigeria en demi-finale, n'a pas nécessairement gagné au change en tombant sur les Super Eagles. C'est une autre histoire. Le Cameroun, décevant, rentre chez lui. Sur sa lancée, il doit faire très attention à quelques mois du coup d'envoi des éliminatoires de la Coupe du monde. Dans un groupe avec notamment l'Egypte et surtout la Côte d'Ivoire, il risque de connaître quelques désagréments. Il est grand temps de reformater les Lions Indomptables.
Gérard Dreyfus 08/02/2004
Histoire
La légende de la CAN
La Coupe d'Afrique des nations constitue le rendez-vous majeur du football et du sport africain dans son ensemble. Au fil des éditions, c'est une véritable légende de la CAN qui s'est créée avec ses héros, ses exploits, ses surprises, ses défaites inattendues, ses victoires tant espérées, ses cris de joie, ses larmes.
C'est cette histoire que nous vous proposons de revivre. Pour cela Gérard Dreyfus a puisé dans ses archives pour vous proposer en exclusivité les données les plus complètes jamais publiées sur le rendez-vous phare du football sur le continent.
1957 1ère édition : l'Égypte remporte le tournoi
1959 2ème édition : l’Égypte aux couleurs de la République arabe unie
1962 3ème édition : l’Éthiopie inscrit son nom au palmarès
1963 4ème édition : la naissance du Black Star
1965 5ème édition : le Ghana confirme sa suprématie
1968 6ème édition : le Congo-Kinshasa au commandement
1970 7ème édition : le Soudan maître à domicile
1972 8ème édition : le Congo-Brazzaville crée la sensation
1974 9ème édition : le Zaïre remporte un deuxième succès
1976 10ème édition : le Maroc tire profit de la nouvelle formule
1978 11ème édition : triplé pour le Black Star
1980 12ème édition : le Nigeria organise et s’impose
1982 13ème édition : retour du Ghana
1984 14ème édition : une séduisante équipe du Cameroun
1986 15ème édition : l’Égypte remporte sa troisième victoire dans la douleur
1988 16ème édition : deuxième victoire sans panache pour le Cameroun
1990 17ème édition : l’Algérie enfin !
1992 18ème édition : les Éléphanteaux devenus grands
1994 19ème édition : le Nigeria fait l’unanimité
1996 20ème édition : le coup de maître des Bafana Bafana
1998 21ème édition : l’Égypte pour la quatrième fois
2000 22ème édition : le Cameroun devant le Nigeria
2002 23ème édition : le Cameroun bisse, le Sénégal pointe
Elle
est enfin active, car elle incite le jeune à prendre en charge sa propre
éducation dans un cadre approprié à ses besoins et à ses forces.
Nirina R.
NO
Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment...
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles et
leurs vœux 2004
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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MIDI
MADA Mercredi 11 février 2004
La villa Madrid mise en vente
L’amiral veut se débarrasser de sa résidence de Neuilly
« -Neuilly- Villa Madrid rare-charmante maison ville 260 m² RdC + 3 nivx : Récept. 4 chambres- Terrasse PEIN SUD s/Verdure EXCLUSIVITE ». Telle est l’annonce parue dans « Le Figaro » du mercredi 04 février 2004, sur la mise en vente d’une villa par son propriétaire, qui n’est autre que l’amiral Didier Ratsiraka. Notons que dans l’annonce figurait également des étoiles encadrant le nom « Villa Madrid ». Est-ce celles de l’amiral ou celles de
l’Arema ?
Dominque R.
Trouver refuge
La propriété en question se trouve dans la capitale française, dans un quartier des riches, une ville nouvelle. Et elle est occupée actuellement par l’ancien président et sa famille qui, au temps fort des événements 2002, se sont envolés vers l’Hexagone pour trouver refuge. C’était au mois de juillet 2002. Et depuis ils se sont installés dans cette villa, soit 19 mois. Les questions se posent, pourquoi l’amiral veut-il se débarrasser de sa résidence de Neuilly ? Aurait-il l’intention de préparer son retour dans la Grande Ile ? Ou bien a-t-il des problèmes pécuniaires ?
La première
Il est à rappeler que les candidats à l’élection présidentielle du 16 décembre 2001 ont fait des déclarations sur leurs biens et revenus. Dans le cas de Didier Ratsiraka, l’intéressé a déclaré, posséder un appartement de 190 m² à Neuilly-sur-Seine, à Paris, situé dans un immeuble du nom de « Villa Madrid » qu’il affirme avoir acheté le 26 novembre 1997 et qu’il a estimé à 7,5 millions FF. Pourtant l’amiral et sa famille ont vécu leur traversée du désert en France, en début 1995 et septembre1996. L’acquisition de cet immeuble a été faite 9 mois après son retour au pouvoir. En effet, l’amiral a repris la barre en février 1997. En outre, Didier Ratsiraka a construit une résidence à
Ambodiatafana, la première qu’elle a édifiée dans son pays natal, selon l’amiral. Une résidence qui est passée sous contrôle des réservistes après l’entrée de ces derniers à
Toamasina.
Affaires José « kely » et Razanamasy :
PAS DE GRACE POUR LES EVENTUELS CONDAMNES !
Parce qu’ils étaient photographiés voire filmés en « live » et à visage découvert, bon nombre de ceux qui faisaient partie de ce qui était présenté à l’époque comme une « expédition populaire » contre des partisans de l’Amiral, craignent aujourd’hui d’avoir maille à partir avec la Justice devant laquelle viennent d’être portés, les actes de pillage et de destruction contre les résidences de José Andrianoelison et de Guy Willy
Razanamasy.
R.O.
Même si le président de la République considère « la page 2002 définitivement tournée », le nouveau ministre de la Justice a laissé entendre que le livre des poursuites n’était pas définitivement fermé. Et ce, en faisant remarquer que « les faits commis pendant la crise 2002 ne sont pas encore frappés de prescription ». Autrement dit, des poursuites peuvent encore être engagées ou maintenues contre les auteurs de crimes ou délits relatifs aux « Evénements 2002 ». En témoignent, les affaires José « kely » à Ambatomaro, Guy Willy Razanamasy à Ankerana et Merci Ratoebolamanana à
Antsirabe, qui sont actuellement entre les mains de la Justice dont on ne sait trop si elle s’en était saisie d’office ou si c’est à la suite de plaintes du genre de celles faites par le CRN de Zafy Albert.
Champ d’application
En tout cas, si les faits ne sont pas encore prescrits, les infractions qu’ils constituent ne tombent pas non plus sous l’empire du décret n°2003-1187 du 31 décembre 2003 portant octroi de grâces dans le cadre des « Evénements 2002 ». En effet, l’article 3 dudit décret exclut de son champ d’application, les personnes condamnées pour 6 catégories d’infraction dont « tous les crimes ou délits contre les ouvrages publics et, généralement, les infractions contre les biens meubles et immeubles, publics ou privés, prévus par les articles 434 à 437 bis et 439 à 443 du code pénal ».
« Emeute populaire »
C’est dire que les personnes qui seraient éventuellement condamnées dans le cadre des affaires sus citées, ne pourront pas être graciées. Force est toutefois de reconnaître que les poursuites et les condamnations risquent d’être arbitraires, si elles se basent sur des documents photos ou des films dont la valeur probante reste d’ailleurs discutable. L’identification des auteurs présumés à travers ces documents disculperait d’office ceux qui ne se trouvaient pas dans le champ des caméras ou qui agissaient carrément dans l’ombre. Le cas d’espèce rappelle les événements de 72, qui étaient mis sur le compte de l’« émeute populaire ». Dégageant jusqu’à la responsabilité des assurances. Le « rotaka » de 72 fera-t-elle jurisprudence pour l’expédition de 2002 ?
Express
Mada 09/02/2004
LA FRANC-MAÇONNERIE, EN COLLOQUE INTERNATIONAL SE CONFIE SANS SE DÉVOILER
Aux mystères, voire à la méfiance, qu'elle suscite autour d'elle, la franc-maçonnerie a toujours opposé une discrétion proverbiale, un réflexe façonné par des décennies de clandestinité et de persécutions subies tout au long de 250 années d'une tumultueuse histoire.
Tant et si bien que même les 12èmes Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rhefram) qui se sont tenues au Palais des Sports de Mahamasina du 4 au 7 février et qui ont réuni près de 800 maçons dont des Grands maîtres (chefs) d'obédiences (une obédience regroupe les loges au niveau d'un pays. L'obédience malgache compte 5 loges) d'une quinzaine de pays, pas seulement africains puisque y avaient également pris part des représentants de France, de Belgique ou des Etats-Unis, sont passées quasiment inaperçues.
Ces assises, toujours organisées par la Conférence des puissances maçonniques africaines et malgaches (Cpmam), se déroulent chaque année dans un pays africain. Madagascar avait déjà accueilli les 8èmes Rhefram, en 2000. Les Rencontres de cette année étaient prévues se tenir initialement en Côte d'Ivoire mais à cause de la situation politique qui y prévaut, les responsables ont jugé bon de les déplacer sur Antananarivo. Le pays hôte assurant la présidence du Cpmam, l'honneur échoit au Malgache Andry Rabefarihy de diriger cette organisation continentale pour un an.
"Maçons, hommes et femmes de paix, comment prévenir les conflits armés en Afrique ?" fut le thème débattu durant les 4 jours des 12èmes Rhefram au Palais des Sports de Mahamasina. Les participants ont-ils jugé qu'ils ont bien répondu à la question ?
"A vrai dire, nous n'avons pas de réponses très fermes à ce sujet, commente Andry Rabefarihy, le nouveau président de la Cpmam. Nous avons dressé une série de conclusions provisoires qui serviront de recommandations à nos membres, dans leurs attitudes et comportements."
Et pour le public, lequel n'a pas, bien entendu, eu accès au Palais des Sports ? "Il n'y a pas de résolution à caractère matériel que l'on présente au public", tranche Apollinaire Ngwe, ressortissant camerounais et secrétaire général permanent du Cpmam. On lui fait remarquer que, décidément, la franc-maçonnerie ne fait rien pour faire taire les préjugés peu rassurants accumulés sur elle !
"Il ne faut pas oublier que notre organisation est avant tout une société à caractère philosophique, qui se consacre à la recherche de la vérité", déclare M. Ngwe, qui reprend à peu près la définition donnée par le Larousse à la franc-maçonnerie. Nous ne sommes pas une société secrète, et encore moins une secte. Nous n'avons ni dogme ni doctrine. Les maçons peuvent embrasser toutes les religions, toutes les tendances politiques qu'ils souhaitent, dans la considération des principes de base de l'organisation, à savoir le respect des autres, la conciliation des contraires… Au fond, nous essayons juste de rester honnêtes vis-à-vis de nos opinions."
Notons qu'une délégation des 12èmes Rhefam à Antananarivo fut même reçue à Ambohitsorohitra. Mais pas par Marc Ravalomanana, victime ce jour-là, dit-on, d'une extinction de voix.
Andry R.
TRIBUNE
DE MADA 09/02/2004
Partis d'opposition
L'alliance se fortifie !
La journée d'hier, dans le cadre de la cérémonie de présentation des voeux organisée par l'Arema du Faritany d'Antananarivo à la Villa Elisabeth à
Ivandry, a de nouveau permis, après celle du samedi dernier au même lieu, à la grande famille de l'opposition de faire preuve de leur solidarité dans la lutte contre ce régime en place. Le professeur Zafy Albert du CRN, le secrétaire national administratif de l'Arema, Vaovao Benjamin et quelques membres du comité directeur national du parti dont le sénateur Ramasy Adolphe ainsi que des représentants d'autres partis politiques tels le Leader Fanilo, le Fidem, le RAM, l'AMI... ont été présents à la fête.
Hier, dans le cadre de la cérémonie de présentation des voeux organisée par l'Arema du Faritany d'Antananarivo à la Villa Elisabeth à
Ivandry, la grande famille de l'opposition s'est réunie pour la seconde fois de cette nouvelle année 2004. Ainsi, Harinaivo Rasamoelina, premier responsable de l'Arema de la province d'Antananarivo, a pu faire venir à la Villa Elisabeth, devenue actuellement un lieu par excellence de rencontre des opposants, le professeur Zafy Albert du CRN, le secrétaire national administratif de l'AREMA, Vaovao Benjamin et quelques membres du Comité directeur national du parti dont le sénateur Ramasy Adolphe ainsi que des représentants d'autres partis politiques tels le Leader Fanilo, le Fidem, le RAM, l'AMI... Bref, la journée d'hier a de nouveau permis, après celle de samedi dernier au même lieu, à la grande famille de l'opposition de faire preuve de leur solidarité dans la lutte contre ce régime en place.
Des discours ont été alors prononcés à cette occasion. En effet, si Harinaivo Rasamoelina a déclaré devant les militants Arema de la province d'Antananarivo que l'Arema reste "uni", dont Pierrot Rajaonarivelo est le secrétaire national ; les sénateurs Vaovao Benjamin et Ramasy Adolphe, connus pour leur franc parler et leur audace un peu particulière, n'ont pas mâché leurs mots envers le régime en place. Ainsi, après avoir remis en cause l'élection de l'actuel président de la République, le sénateur Ramasy Adolphe a invité ses collègues parlementaires à adopter le projet de loi d'Amnistie initié par les sénateurs Arema. Il a également exhorté tous les militants Arema à "militer" sans crainte ni réticence pour le renversement de ce régime. Une manière de dire qu'il n'y a pas des Arema "modérés". Et lui de conclure son discours : l'Arema reste le seul parti politique que ce régime n'arrive pas à détruire comme les autres partis politiques.
Pour sa part, Vaovao Benjamin, après avoir loué le geste de la nouvelle ministre de la Justice Mme Ratsiharovala Lala Henriette, a demandé à cette dernière de procéder immédiatement à l'arrestation de son prédécesseur Mme Alice Rajaonah. Et ce, parce que cette dernière, selon lui, a été à l'origine de toutes les illégalités commises par les partisans de l'actuel président de la République pendant l'événement 2002. Par ailleurs, le secrétaire national administartif de l'Arema a interpellé la nouvelle ministre de la Justice sur la nécessité d'arrêter également l'ancien ministre de la Défense nationale, le Général Mamizara Jules pour être à l'origine de l'actuel malheur de ces réservistes "démobilisés". En ce qui concerne les représentants des divers partis politiques présents à cette occasion, ils ont tous "extériorisé" leur détermination à défendre jusqu'au bout la cause commune : la réconciliation nationale. Une réconciliation nationale qui, selon Harinaivo Rasamoelina, passe avant tout par la concertation nationale.
Bref, la grande famille de l'opposition vient là encore de "renouveler" ensemble leur volonté à conjuguer leurs efforts pour une lutte sans merci contre le régime en place. L'alliance se fortifie.
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