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Communique sur MadaVôvö
sur
le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR
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http://a.ratsimbarajohn.free.fr/
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1-
LE FMG COULE ET L'ÉCONOMIE EST SUR LA MAUVAISE PENTE AVEC UNE DÉVALUATION DE 40% EN 18 MOIS
(Express mada)

2-
La DGIDIE, supprimée !
(Tribune Mada)
3-
Affaires 2002 -
Azaly Ben Marouf et son fils grâciés (Tribune Mada)
4-
No Comment.... No Comment... (Tribune de Mada)
5-
19 nouvelles nominations aux hauts emplois de
l’Etat -
Nouvelles ambassades à Londres et à Berne (Midi Mada)
6-
La CAN débute samedi à Tunis
(Jeune Afrique)
7-
Libération de l'ancien secrétaire d'Etat à la Sécurité publique
(Jeune Afrique)
8-
CONTRE LE VETO DES "VÉTO" LE GOUVERNEMENT AUTORISE L'IMPORTATION DE VACHES
(Nosintsika)
9-
Les Sites les plus
chers (Madamaki)
10-
Elimination politique des exilés !
(Tiako Mada)
Express
de Mada 24 janvier 2004
LE FMG COULE ET L'ÉCONOMIE EST SUR LA MAUVAISE PENTE AVEC UNE DÉVALUATION DE 40% EN 18 MOIS
Le franc malgache a clôturé hier sur le Mid à 8690 pour un euro (cours moyen pondéré), le plus bas niveau historique de notre monnaie face à la devise européenne. Selon les chiffres connus, un euro s'échangeait en moyenne à 6114 Fmg au cours du mois de juin 2002. Depuis l'arrivée de Marc Ravalomanana au pouvoir, la monnaie nationale a donc dévalué de plus de 40% par rapport à
l'euro ! Du point de vue des exportateurs, une dépréciation du Fmg peut certes s'avérer bénéfique avant tout. Mais les spécificités et faiblesses structurelles de l'économie malgache font que cette déroute du Fmg est globalement pénalisante pour la majorité des Malgaches. Cette perte de valeur de notre monnaie face aux devises de nos pays-partenaires conduit immanquablement à une hausse de nos prix intérieurs, c'est-à-dire malheureusement à une baisse induite et automatique du pouvoir d'achat de la population. Avec la débacle actuelle du Fmg -et la politique de détaxation du régime est suspectée d'en être l'une des causes majeures- les choses risquent d'empirer tant au niveau de nos relations avec le FMI, et partant de la communauté de nos bailleurs de fonds, que celui de nos opérateurs économiques qui sont aujourd'hui très, très inquiets…
A quoi est due cette chute inquiétante du Fmg ? Il faut savoir qu'entre juin 2002 et septembre 2003, l'euro était passé de 6114 Fmg à environ 7200 Fmg, soit une dépréciation de près de 18% en 15 mois. Pire encore, depuis la loi sur la détaxation de septembre 2003, loi adoptée avec précipitation par le Parlement sur instigation personnelle du Président de la République, le Fmg a perdu encore plus de sa valeur, passant de 7200 Fmg à 8690 Fmg hier, soit plus de 20% de dévaluation supplémentaire en seulement quatre mois ! La raison en est simple. Outre certaines dépenses somptuaires excessivement consommatrices de devises faites par le régime, la détaxation a dopé les importations pendant que nos performances en matière d'exportation, de tourisme et de productions de la zone franche n'ont pas été très brillantes pour la même période.
Pendant les quelques semaines qui ont suivi la décision de détaxation, l'accroissement de la demande de devises sur le Mid a été quelque peu contrebalancée par les interventions de la Banque centrale, laquelle a ponctionné sur ses propres réserves pour y vendre des devises, ce qui a limité les dérapages du Fmg. Avec le temps, ces interventions devinrent de plus en plus contraignantes pour la Banque centrale au point de menacer son matelas de réserves de devises qui, jusque-là d'un niveau plus que confortable, avait déjà commencé à être mis à mal par les dépenses somptuaires de l'Etat. Le problème fut particulièrement aggravé par des contraintes propres à certains grands secteurs exportateurs. Par exemple, la flambée des prix intérieurs de la vanille a grandement alourdi le prix de revient des exportateurs. De même, l'effondrement des cours mondiaux de la crevette a totalement déstabilisé la profession. C'est ainsi que les exportateurs, espérant convertir les devises reçues de leurs exportations à un cours plus favorable, ont préféré s'abstenir de les vendre sur le Mid aux cours "subventionnés" par la Banque centrale. Cette situation a obligé à son tour la Banque centrale à amplifier ses interventions "stabilisatrices" sur le Mid, mettant ainsi ses propres réserves encore plus à contribution. Ce dangereux cycle infernal ne pouvait perdurer !
CRITERE DE PERFORMANCE
Un autre paramètre, le FMI, doit aussi être évoqué. Les milieux économiques savent bien que, lors de sa mission d'octobre dernier, le FMI n'avait pas caché sa forte réticence vis-à-vis de la détaxation initiée par le Chef de l'Etat. Les économistes du Fonds ont certainement insisté auprès des autorités malgaches sur le fait que la détaxation, outre le manque-à-gagner budgétaire qu'elle engendrerait, accroîtrait indûment nos importations… ce qui fut effectivement le cas ! Au-delà du déséquilibre budgétaire, les craintes du FMI portaient vraisemblablement sur le niveau des réserves de change de la Banque centrale. Ce niveau des réserves constitue formellement un des critères de performance sur la base desquels Madagascar est jugé par le FMI. Plus la Banque centrale ponctionne sur ses réserves de change pour soutenir le Fmg sur le Mid, plus ces réserves s'amenuiseront au risque de se retrouver à plus ou moins brève échéance en-deçà d'un seuil de sécurité préalablement déterminé. Une telle situation serait très dangereuse pour notre économie et constituerait de surcroît une défaillance notoire face à un critère de performance important et suivi de près par le FMI. La non-réalisation de ce critère de performance risquerait d'hypothéquer gravement le passage du dossier Madagascar au conseil d'administration du FMI prévu le 4 février prochain, de nous priver des aides à la balance des paiements du Fonds (Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et de la Croissance - FRCP), d'envoyer un très mauvais signal à l'ensemble de nos bailleurs de fonds et surtout de menacer l'atteinte par Madagascar du "point d'achèvement" de
l'Ippte prévu vers la fin de cette année!
DESCENTE AUX ENFERS
Comme les autorités malgaches ont refusé de revenir sur les décisions de détaxation, cause principale de l'affaiblissement du Fmg de ces derniers mois, il ne serait dès lors pas étonnant que, selon des sources concordantes, le FMI ait en toute logique fini par "contraindre" la Banque centrale de cesser toute intervention à vocation "artificiellement stabilisatrice" sur le Mid, sinon… Les milieux économiques ont été pris de court lorsque, vers fin décembre, le Fmg est passé d'environ 7400 Fmg à plus de 7800 Fmg en 48 heures ! Voyant le franc malgache faiblir de la sorte, les exportateurs ont commencé à accélérer leurs ventes en mettant sur le marché les devises qu'ils ont jusque-là gardées sous le coude. On a alors observé ces deux premières semaines de janvier un léger raffermissement du Fmg face à
l'euro. Mais cela n'a pas duré longtemps puisque, une fois les devises des exportateurs vendues, le marché s'est de nouveau retrouvé "en manque" d'offre tout ceci dans un contexte où la Banque centrale n'intervient plus. Il n'est alors pas surprenant que notre monnaie ait repris sa descente aux enfers depuis environ une semaine, pour carrément couler vers des profondeurs jamais atteintes ces dernières 72 heures !
Il est difficile aujourd'hui de prédire jusqu'où ira notre franc malgache. On remarque toutefois que les opérateurs sont depuis quelques jours très inquiets de cette dévaluation galopante de la monnaie nationale… 40% en 20 mois dont plus de 20% rien que ces 4 ou 5 derniers mois ! Dans ces conditions, le pire est à craindre car, au-delà des phénomènes purement mécaniques, c'est la perte de confiance des acteurs qui, dans l'Histoire, a toujours été la première cause de crise économique. Et lorsque l'atmosphère est de surcroît viciée par une instabilité socio-politique latente, le mal ne peut qu'empirer.
TRIBUNE
DE MADA 24/01/04
Présidence de la République
La DGIDIE, supprimée !
Après 25 ans d'existence, la DGIDIE ou Direction Générale d'Investigation et de Documentation Intérieure et Extérieure a été supprimée par deux décrets pris en Conseil des Ministres mercredi dernier : le premier portant abrogation de l'existence de cet organisme rattaché à la Présidence de la République, et le second portant abrogation du décret de nomination du Contrôleur Général de la Police Andriamiharinosy Jocelyn en tant que Directeur général. Désormais, la DGIDIE n'existe plus. Selon le premier décret, tous les biens mobiliers (voitures, matériels informatiques...), les archives ainsi que tous les dossiers relatifs au terrorisme international et aux associations de malfaiteurs et autres documents entre les mains de cette institution seront incessamment affectés au CIS ( Central Intelligence Service) et chaque employé rejoindra son corps d'origine.
Calme et serein, le Contrôleur général Andriamiharinosy Jocelyn, qui était à la direction générale de la DGIGIE pendant 20 mois environ, n'a pas tardé à réagir. En effet, Andriamiharinosy Jocelyn, qui vient mardi dernier de doter l'aéroport de Mahajanga des caméras-vidéos pour la surveillence de notre territoire, s'est demandé sur le "pourquoi" de cette décision "inopinée" (sans qu'on l'ait consulté) de supprimer cet organisme où il a déployé beaucoup d'efforts pour sa réforme. Et ce, a-t-il encore précisé, alors que le nouvel organigramme de la Présidence de la République préciserait que le CIS et la DGIDIE sont deux organismes qui sont directement rattachés à la Présidence de la République.
Par ailleurs, Andriamiharinosy Jocelyn a souligné que depuis sa nomination à la tête de la DGIDIE, cet organisme a pu adopter une nouvelle optique dans l'accomplissement de sa lourde mission. Et ce malgré le fait qu'il s'est contenté, contrairement au CIS qui a une compétence judiciaire, depuis un certain temps de recueillir des "renseignements". Ainsi, la DGIDIE ne se soumettait plus aveuglément aux ordres quelques fois "illégaux" de certaines autorités supérieures qui auraient été tentées d'utiliser cette institution à des fins purement politiques. Et Andriamiharinosy Jocelyn de déclarer à cet effet : "Pendant l'événement 2002, on nous a ordonné de traiter de brûlants dossiers et d'agir illégalement et sans preuves à l'appui contre les partisans de l'amiral, mais j'avais complètement réfusé". "Et c'est peut-être pour cette raison qu'on m'a évincé de la direction générale de la DGIDIE et qu'on a supprimé par conséquent cet organisme", a-t-il encore affirmé.
Quoi qu'il en soit, le Contrôleur Général Andriamiharinosy Jocelyn se déclare satisfait de ce qu'il a fait pendant ces 20 mois à la direction générale de la DGIDIE. Et il remercie à cet effet tous les bailleurs de Fonds et ses infatigables collaborateurs.
- Recueillis par Eugène R.
Affaires 2002 -
Azaly Ben Marouf et son fils grâciés
Par décrets présidentiels en date du 19 janvier, respectivement n° 2004 - 035 et 2004 - 036, portant octroi de grâce aux personnes condamnées dans le cadre des événements 2002, Ben Marouf Tabib Raymond Azaly et son fils Antonio Azaly ont revouvré hier leur liberté.
Après Liva Ramahazomanana, voici donc Azaly Ben Marouf et son fils qui bénéficient de cette mesure de grâce présidentielle. On sait que même les personnes condamnées à plus de trois ans peuvent bénéficier de la clémence du président si elles en font la demande et si leurs cas répondent aux critères retenus pour en profiter. D'autres anciennes personnalités condamnées pour avoir facilité ou du moins involontairement encouragé par leur indifférence à ces événements pourront dans les prochains jours sortir des prisons après avoir formulé des demandes de grâce.
On ne sait pour l'instant comment ces anciens détenus réagissent mais on doute fort qu'ils ne s'expriment. En tout cas, tel qu'on lui connaît, l'ancien Secrétaire d'Etat à la Sécurité publique n'informera sur quoi que ce soit, préférant d'abord jouir de cette liberté retrouvée en attendant le moment opportun pour prendre la parole.
NO
Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO
Comment...
Midi
Mada 23/01/2004
19 nouvelles nominations aux hauts emplois de
l’Etat
Nouvelles ambassades à Londres et à Berne
La série d’abrogations et de nominations continue après le remaniement opéré au début de l’année. Lors du conseil des ministres de mercredi dernier, au moins 19 décrets portant de nouvelles nominations aux hauts emplois de l’Etat ont été pris. Particulièrement, pour le ministère de la Santé et du Planning familial, presque tous les directeurs ont été démis de leurs fonctions. Seul retenu, le Secrétaire général Andriamanalina Nirina Razafindrakoto. Pour les nominations, voici les noms des nouveaux responsables. Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales, Velo Jérôme (Directeur de l’Informatique et de la Programmation). Au titre du ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative, Ratsimbazafy Fidy (Directeur des Ressources Humaines).
Val A.
Immigration
Au titre du ministère de la Santé et du Planning Familial : Rahantanirina Marie Perline (Directeur Général de Planning Familial et de la Santé Mère Enfant), Rasolomahefa Dieudonné Hubert (Directeur Général des Grands Fléaux). Au titre du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche : Rakotolojanahary Marius (Secrétaire Général).
Au titre du ministère de la Culture et du Tourisme : FRANCK Patrick (Secrétaire Général) RAZANANDRAKOTO Arinaivo (Directeur Administratif et Financier), RAZAFINDRAMBOA Marie Hortense (Directeur Général), TSIAZONALY Findrama Aimé (Directeur de la Stratégie de Culture, du Tourisme et du Développement), HANOGNONA (Directeur Inter Régional à Toliara). Au titre du Secrétariat d’Etat Chargé de la Sécurité Publique : RASOLOFOMANANA Désiré (Directeur Administratif et Financier), RAMAMONJISOA Andriamaniraka Bertrand (Directeur de l’Ecole Nationale Supérieure de Police), ANDREAS Roland (Directeur des Renseignements et du Contrôle de l’Immigration et de l’Emigration), BEHAMBY Désiré (Directeur de l’Informatique, des Transmissions et de l’Appui Technique ), RAZAFINDRAZAKA Emmanuel (Directeur des Opérations et de la Coordination Technique).
Consulat
Au titre du Secrétariat d’Etat chargé de la Décentralisation, du Développement Régional et des Communes : ANDRIAMBOAVONJY Hary (Directeur Général de la Décentralisation), RAKOTOARISON Hery Philippe (Directeur des Affaires Administratives et Financières), Robert Gaby Florent (Directeur des Finances Locales et des Actions Economiques), RAHARIMALALA Marie Lydia (Directeur de la Promotion de la Coopération Décentralisée et Inter collective). Puis, le Conseil a approuvé les textes réglementaires suivants : décret portant création d’une Ambassade de la République de Madagascar à Berne en Suisse, décret portant création d’une Ambassade de la République de Madagascar à Londres, Royaume Uni de la Grande-Bretagne et d’Irlande de Nord, décret portant création d’un Consulat Général de Madagascar à Saint-Denis la Réunion (qui dans l’optique de la promotion économique de Madagascar à l’extérieur et du raffermissement de la Coopération Décentralisée s’avère nécessaire, notamment en présence d’une diaspora malagasy importante sur cette île), décret portant création d’un poste consulaire au sein de la délégation Permanente de la République de Madagascar auprès de l’Organisation des Nations Unies, New York, Etats-Unis (dans le cadre de la promotion économique de Madagascar à l’extérieur et de la mise en œuvre de la bonne gouvernance dont le rapprochement de la population des instances dirigeantes, la création de ce Consulat est nécessaire).
La DGIDIE supprimée, le CIS prend la relève !
Grande décision prise mercredi dernier par le Conseil des ministres dirigé par le Président de la République, Marc Ravalomanana, au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. En fait, ce conseil a pris un décret portant abrogation du décret n°77-313 du 17 septembre 1977 complété par le décret n°85-232 du 10 juillet 1985 ayant créé la Direction Générale d’Investigations et de Documentation Intérieure et Extérieure (DGIDIE), et un autre décret portant abrogation du décret n°2002-356 du 5 juin 2002 portant nomination du Directeur Général d’Investigations et de Documentation Intérieure et Extérieure.
Val A.
Armement
Le premier décret portant suppression de la DIGIDIE précise dans son article 2 que les dossiers et archives détenus extérieurs et intérieurs de la DGIDIE sont dévolus ainsi qu’il suit : - ceux relatifs aux associations de malfaiteurs, en relation avec le terrorisme et crimes ou délits assimilés au Directeur général du Central Intelligence Service (CIS) – Ceux relatifs à des affaires judiciaires au Garde des Sceaux – les autres dossiers au Secrétaire général de la Présidence de la République. Ledit décret précise également que « tous les mobiliers, matériels et bureau, informatique et roulant appartenant ou mis à la disposition de la DGIDIE sont dévolus au CIS. En outre, les matériels armement, munitions et de communication sont restitués selon leur origine, au Chef d’Etat-Major général de l’Armée, au Commandant en Chef de la Gendarmerie nationale, ou au Directeur général de la Police nationale.
Double emploi
En ce qui concerne le personnel, le conseil des ministres a décidé que les fonctionnaires civils, militaires et de la Police nationale détachés ou affectés à la DGIDIE sont reversés dans leurs corps d’origine respectifs suivant la réglementation en vigueur. Ce qui signifie ainsi que le CIS aura son propre personnel et qu’il est libre de constituer à sa guise son entière entité. Le régime a donc mis fin à ce « double emploi », ce parallélisme incongru entre des services secrets malgaches, et a ainsi tenu à clarifier la situation. L’Etat a également jugé bon de changer la structure après une année de crise politique à l’issue de laquelle les « services secrets » jouent un rôle important et précieux. L’équipe de Claude Rakotondrafara, l’actuel numéro Un du CIS, prend ainsi la relève, avec sa propre méthode et sa propre structure. Pour le moment, la raison expliquant le choix du changement de nom, sinon d’objet d’une telle entité, reste entièrement un… secret.
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parlent contre les personnes..."
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JEUNE
AFRIQUE 23/01/2004
La CAN débute samedi à Tunis
- AFP 23 jan 2004
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La 24e Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football, qui débute samedi en Tunisie, ouvre au niveau international une année 2004 qui s'annonce riche avec
l'Euro au Portugal en juin, la Copa America au Pérou en juillet puis la Coupe d'Asie des nations en Chine en juillet/août.
Une année que le Cameroun veut historique. Les Lions indomptables, vainqueurs des deux dernières éditions en 2000 au Ghana/Nigeria et 2002 au Mali, peuvent en effet devenir la première nation africaine à remporter cinq fois ce palmarès remis en jeu tous les deux ans.
Un exploit que Rigobert Song et Samuel Eto'o aimeraient dédier à leur complice Marc-Vivien Foé, présent en 2000 et 2002, foudroyé en plein match lors de la Coupe des Confédérations en France en juin dernier.
Mais ils sont nombreux à vouloir mettre fin à la domination sans partage des Camerounais. A commencer par le Sénégal, finaliste en 2002 et qui, cette fois, veut remporter sa première CAN.
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Son entraîneur français Bruno Metsu, l'homme qui avait emmené les Lions de la Teranga en quarts de finale du Mondial-2002, n'est certes plus là. Mais son successeur et compatriote Guy Stéphan a les moyens, avec un colonne vertébrale presque inchangée (absence de Khalilou
Fadiga) de détrôner le Cameroun.
La Tunisie, qui organise pour la troisième fois l'événement après 1965 et 1994, figure aussi parmi les prétendants à la victoire finale. A condition toutefois que l'attente très forte des supporteurs tunisiens, qui réclament un premier trophée international, ne coupe pas les ailes aux Aigles de Carthage désormais entraînés par Roger Lemerre, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France.
De récents vainqueurs comme l'Egypte de Mido, sacrée à quatre reprises (1957, 59, 86, 98) mais absente du Mondial depuis 1990, le Nigeria de Jay Jay Okocha, vainqueur en 1980 et 1994, voire l'Afrique du Sud (1996) peuvent aussi croire en leur chance.
La nouvelle réglementation de la Fédération internationale (FIFA) devrait contribuer à un spectacle de qualité. Elle a permis, par exemple, au Franco-Malien Kanouté ou au Franco-Sénégalais Sakho d'être présents à la CAN. Et l'instance mondiale a usé de tout son pouvoir pour contraindre les clubs européens à libérer leurs internationaux africains.
La plupart des grands sont au rendez-vous à l'exception notable du Ghana, quadruple vainqueur de l'épreuve, surpris par le Rwanda en qualifications, et de la Côte d'Ivoire de Didier Drogba écartée du tournoi final par l'Afrique du Sud.
Les seize qualifiés ont été répartis en quatre groupes de quatre. La Tunisie (groupe A, avec Guinée, Rwanda et RD Congo) et le Sénégal (groupe B, avec Mali, Burkina Faso et Kenya) ont hérité de poules à leur portée.
Le Cameroun va devoir en revanche se méfier de l'Egypte et de l'Algérie dans le groupe C (avec aussi le novice Zimbabwe), alors que le groupe D (Nigeria, Maroc, Afrique du Sud et un nouveau venu, le Bénin) va forcément laisser un gros sur le carreau dès le premier tour.
Six stades accueilleront les 32 rencontres: Radès et El Menzah à Tunis, Bizerte (65 km au nord de Tunis), Sousse (140 km au sud de Tunis), Monastir (165 km au sud de Tunis) et Sfax (260 km au sud de Tunis).
Le match d'ouverture Tunisie-Rwanda samedi et la finale, le 14 février, auront lieu au prestigieux stade du 7-novembre de Radès.
Au niveau de l'organisation, la Tunisie voit les choses en grand. Dans l'optique de la candidature tunisienne au Mondial-2010, en concurrence avec l'Afrique du Sud, le Maroc, l'Egypte et la Libye, les autorités veulent éviter toute fausse note.
Leur inquiétude principale: la pluie, tombée en quantités importantes depuis septembre et qui a fragilisé les pelouses pourtant réputées impeccables du pays.
Composition des groupes:
Groupe A: Tunisie, Rwanda, RD Congo, Guinée
Groupe B: Sénégal, Burkina Faso, Kenya, Mali
Groupe C: Cameroun, Algérie, Zimbabwe, Egypte
Groupe D: Nigeria, Maroc, Afrique du Sud, Bénin
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© L'Intelligent 2003
Libération de l'ancien secrétaire d'Etat à la Sécurité publique
L'ancien secrétaire d'Etat malgache à la Sécurité publique sous le régime de l'ex-président Didier Ratsiraka, Azzali Ben Marofo, a été grâcié et libéré jeudi avec son fils Antonio, a-t-on appris auprès du ministère de la justice vendredi à Antananarivo.
Tous deux avaient été condamnés à cinq ans de prison pour atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat le 29 août dernier.
M. Ben Marofo avait fui aux Comores comme beaucoup d'anciens responsables politiques du régime Ratsiraka à la fin de la crise politico-militaire de 2002, soldée par le départ de l'ancien président en France et la prise du pouvoir par son successeur, Marc Ravalomanana.
L'ancien secrétaire d'Etat et son fils avaient été arrêtés par la gendarmerie à leur descente d'avion lors de leur retour au pays, le 18 mai
"J'avais déposé un dossier de demande de grâce juste après le discours de M. Ravalomanana sur la grâce présidentielle", a déclaré M. Ben Marofo vendredi à l'AFP après sa libération.
"Je ne suis pas trop surpris car mon dossier correspondait bien aux cas qui pouvaient bénéficier de la grâce", a-t-il confié. "Mais ces mois de prison sont un cauchemar inoubliable, avec lequel je devrai vivre dorénavant", a-t-il ajouté.
"Cette libération est un signe politique important", a déclaré son avocate, Me Pierrette Razafiarimanana.
Soixante-dix prisonniers "de la crise de 2002" ont déjà bénéficié de la grâce présidentielle annoncée par M. Ravalomanana faite le 31 décembre dernier, a précisé vendredi à l'AFP Rina Ravoniandro, attaché de presse du ministère malgache de la justice.
"Vingt dossiers de demande de grâce sont encore en instruction à la présidence", a-t-il précisé.
Sur les 344 prisonniers politiques détenus depuis la crise de 2002, 192 ont été libérés après leur procès, 39 ont été condamnés, 40 ne sont pas encore jugés, 3 sont morts en prison, et 70 ont été graciés, selon un décompte actualisé du ministère de l'intérieur.
Le dernier procès d'une personnalité de l'ancien régime date du 24 décembre dernier. L'ex-Premier ministre, Tantely Andrianarivo, a été condamné à 12 ans de travaux forcés pour détournement de deniers publics, usurpation de fonction et attentat contre le gouvernement.
Il a toutefois bénéficié d'une mesure de clémence du président de la République le 31 décembre dernier puisqu'il a été autorisé à quitter Madagascar pour se faire soigner à l'étranger, car son état de santé s'était dégradé depuis octobre 2002, date de son incarcération. Il serait hospitalisé en France, selon les dernières informations circulant à Antananarivo.
L'ex-président Didier Ratsiraka, qui avait quitté Madagascar pour la France en juillet 2002, a été condamné par contumace en août dernier à dix ans de travaux forcés pour détournement de deniers publics, et à la mi-décembre à cinq ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté de l'Etat.
Son vice-Premier ministre de l'époque, Pierrot Rajaonarivelo, lui aussi exilé en France, a été condamné en mars à cinq ans de prison par contumace pour complicité d'usurpation de fonction.
Fin 2003, différents projets de loi d'amnistie visant à effacer partiellement les condamnations de ces prisonniers politiques ont été rejetés, faute d'accord entre l'Assemblée nationale et le Sénat.
Nosintsika 22/01/04
CONTRE LE VETO DES "VÉTO"
LE GOUVERNEMENT AUTORISE L'IMPORTATION DE VACHES
Contre l'avis du monde vétérinaire, et pas seulement d'une seule personne
(notre édition du vendredi 28 novembre 2003), le gouvernement a donc décidé
par décret pris en conseil, réuni hier à Mahazoarivo dirigé par le premier
ministre Jacques Sylla, d'autoriser, à la demande du ministère de
l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, "l'importation de femelles
bovines à Madagascar, dans le but d'améliorer le cheptel laitier local",
précise le communiqué du conseil.
Le gouvernement a donc estimé qu'il "était indispensable de procéder à
l'importation d'animaux vivants, de femelles bovines de souche laitière
productives, étant donné l'offre insuffisante en lait frais et la rude
concurrence sur le marché y afférent", souligne le communiqué qui conclut
sur le sujet que "la promotion de la production laitière nécessité
l'utilisation de races exotiques et l'importation de femelles bovines à
titre exceptionnel".
DE LA SUITE DANS LES IDÉES
De 1.000 à 1.500 jeunes vaches laitières seront donc importées. C'est la
quantité qui figurait, en effet, dans la demande formulée, et donc rejetée
par la directrice des services vétérinaires de l'époque, par la société
Nevagri le 17 mars 2003, dirigée par M. Richard Névile, avec pour projet de
créer des fermes pilotes, conformément au Programme de soutien au
développement rural (PSDR) de la Banque mondiale.
Il apparaît déjà aux spécialistes que très peu d'éleveurs offrent un
environnement professionnel capable d'accueillir ces vaches importées dans
de bonnes conditions sanitaires et donc de productivité. Il est donc
vraisemblable que le gros de cette importation servira d'abord les intérêts
de la société privée importatrice et de celle qui lui achètera son lait.
En attendant plus de précision sur ce projet et l'option finalement retenue,
on ne sait pas si ces vaches laitières seront importées d'Australie, de
Nouvelle-Zélande, pays où plusieurs maladies existent que Madagascar ne
serait pas en mesure de maîtriser, selon les vétérinaires, en cas
d'épidémies sur son territoire, ou de pays d'Europe du nord qui présentent
moins de risques. Pas plus que l'on ne sait si c'est toujours la société
Nevagri qui sera bénéficiaire de cette importation "à titre exceptionnel".
BEAUCOUP D'ENCRE AVANT LE LAIT !
On sait que l'importation de vaches laitières c'est le "dada" du président
Marc Ravalomanana. Une première tentative d'importation par Tiko d'animaux
vivants d'Europe avait été stoppée net en 1997 par le président Didier
Ratsiraka. La raison invoquée et toute trouvée à l'époque était l'existence
de l'épidémie de vaches folles qui secouait l'Europe.
Enfin, il ne fait aucun doute, au delà de la nécessité impérieuse
d'améliorer la qualité du cheptel national au profit de tous les éleveurs,
que la première société intéressée par cette augmentation attendue de la
production laitière est tout naturellement Tiko.
Aussi, avant de voir couler beaucoup de lait sous les pis de ces vaches
"vaovao", on peut s'attendre à ce qu'elles fassent, d'abord et surtout,
couler beaucoup d'encre !
UNE VIEILLE HISTOIRE ... DRÔLE !
Pourquoi a-t-on préféré des vaches à des taureaux ? La nécessité d'améliorer
le cheptel national ne date pas d'hier. La preuve, cette histoire qui
courait les salons juste après l'indépendance du pays...
Des taureaux "vazaha" sont donc importés et installés dans les meilleures
conditions sur les meilleurs pâturages des hautes terres, où la cohabitation
avec les vaches locales est sans histoire... Enfin presque.
Au bout de quelques mois, les taureaux importés, pourtant d'excellente
renomée, ne manifestent aucune attirance particulière pour les jeunes
"zébutes". Perplexité des vétérinaires face à cette baisse de tonus
imprévue.
C'est le climat ? L'altitude ? C'est l'herbe... ? Toutes les raisons sont
évoquées face à ce refus des bêtes de se mettre au travail, sans toutefois
apporter de réponses satisfaisantes, jusqu'au jour où un "véto" se décide,
enfin, à aller en parler franchement aux taureaux.
Et la réponse ne se fit pas attendre : "Oh ! Du calme... Assistant technique
!".
C'était un époque où l'on riait d'un rien...:
Extrait de l'Express de Mada
Madamaki 19/01/2004
Les sites les plus chers
Le nom de domaine Men.com vient de vendre, en Floride, pour 1,3 millions de dollars, soit 86 fois plus cher que son prix d'achat initial, en 1997 (15 000$).
Il reste tout de même assez loin de business.com vendu 7,5 millions ou Loans.com (prêts) vendus 3 millions.
Pour les sites vita malagasy, savez-vous qui était le site le plus cher ?
TIAKO
MADA 23/01/04
Elimination politique des exilés !
Source Midi Madagasikara
- vendredi 23 janvier 2004 , par TIM France
Après la déclaration solennelle du président de la République selon laquelle « la page est définitivement tournée sur les Evénements 2002 », bon nombre d'exilés qui n'ont pas fait jusqu'au 31 décembre 2003, l'objet de poursuites et/ou de condamnations, pensaient pouvoir revenir au pays. Ils y ont cru tout simplement. Qui plus est, après le départ d'Alice Rajaonah considérée comme le « grand maître de la poursuite » dans les dossiers 2002.
Les chances de retour à Dago se sont vite amenuisées lorsque le nouveau ministre de la Justice, Lala Ratsiharovala a tenu à rappeler que « les faits remontant à 2002 ne sont pas encore légalement prescrits ». En effet, la prescription est de 3 ans en matière correctionnelle et de 10 ans pour les crimes. Sont en quelque sorte, des sursitaires jusqu'en 2005, les exilés éventuellement passibles du tribunal correctionnel, qui n'ont pas été poursuivis et à condition qu'ils ne le soient pas entre-temps. Le « sursis » court jusqu'en 2012 pour les exilés qui pourraient être poursuivis pour crime et sous réserve également que l'action publique ne soit pas déclenchée d'ici là.
Unilatéralement
Le syndrome Azaly aidant, plus d'un exilé craignent, à tort ou à raison, que les faits qui leur seraient éventuellement reprochés, ne soient qualifiés unilatéralement de crimes afin de prolonger au maximum, le délai de sursis. Ils redoutent même le déclenchement des poursuites juste avant que la prescription n'intervienne. « Une élimination politique », selon quelques exilés qui font remarquer que la durée du sursis coïncide avec la dernière année du présent mandat présidentiel pour les passibles de la correctionnelle et la fin du prochain quinquennat pour ceux qui encourent la criminelle. Et ce, en se référant à l'article 45 de la Constitution qui dispose que « le président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans ; il est rééligible deux fois ». Tout ceci pour dire que l'actuel locataire d'Ambohitsorohitra aura le temps de renouveler à deux reprises son bail.
Disqualifiés
Pour les exilés déjà condamnés par contumace, qui échappent à l'obligation d'exécuter leurs peines, le délai de prescription est beaucoup plus long. Il est de 20 ans pour les peines portées par un arrêt rendu en matière criminelle, 5 ans pour les peines portées par une décision rendue en matière correctionnelle, 2 ans pour les peines portées par une décision rendue en matière de simple police, sauf s'il s'agit dans ce dernier cas, de peines sanctionnant des contraventions connexes à des délits. Le délai court du jour où la condamnation est devenue définitive.
Le compte à rebours n'a donc pas encore commencé pour Didier Ratsiraka et sa fille Sophie, Pierrot Rajaonarivelo, Blandin Razafimanjato, Maharante Jean de Dieu, Gara Jean Robert… puisqu'ils n'ont pas épuisé toutes les voies de recours. Si leurs condamnations sont confirmées en appel et/ou en cassation, ils seront également éliminés de la scène politique nationale pendant longtemps. Ils risquent même d'être disqualifiés définitivement à cause de leurs casiers judiciaires, même si la politique a ses raisons que le raisonnement juridique ne connaît pas.
Cas particulier
Le cas de Tantely Andrianarivo est assez particulier dans la mesure où il a été autorisé officiellement à aller se faire soigner en France après sa condamnation à 12 ans de travaux forcés. S'il ne revient plus au pays, sera-t-il considéré comme un évadé ? Dans l'affirmative, se pose alors la question du lieu de l'infraction car il ne pouvait être considéré comme évadé au départ de Madagascar tout autant qu'il ne peut s'évader de la France. Si la Justice malgache l'assimile malgré tout à un évadé, c'est le jour de l'évasion qui est pris comme point de départ de la prescription.
Encore faut-il que la condamnation soit définitive, ce qui n'est pas encore le cas pour l'ancien PM qui s'est pourvu en cassation contre l'arrêt de la Cour Criminelle Ordinaire de Tana. De toute façon, la prescription peut être interrompue par tous actes d'exécution que commande la nature de la peine (saisie pour amende par exemple). Elle peut être aussi suspendue lorsque l'inexécution de la condamnation est due à la force majeure, soit à une raison de droit (si la peine est assortie d'un sursis, le délai ne court qu'à partir de la date où le sursis se trouve définitivement révoqué), soit à une raison de fait comme, par exemple, l'incarcération à l'étranger. Dans le cas d'espèce, les exilés restent plutôt à l'étranger pour ne pas être incarcérés.
LA REDOUTÉE "DGIDIE" D'AMBOHIBAO EST DISSOUTE AU PROFIT DU RÉCENT ET MYSTÉRIEUX "CIS" D'ANTANIMORA
Source l'Express de Madagascar - vendredi 23 janvier 2004 , par TIM France
La si redoutée DGIDIE, Direction générale d'Investigations et de documentation intérieure et extérieure, a été dissoute lors du dernier conseil des ministres. La passation de services et des biens se fera avec le "CIS" ou "Central intelligence service" dont la création en octobre, avait laissé entrevoir la logique d'une importante restructuration des services spéciaux de Madagascar. La logique s'est traduite mercredi par une décision gouvernementale dont l'on s'interroge sur les raisons de son caractère drastique et précipité. Ce mois courant, la DGIDIE figurait encore dans la loi des finances et dans l'organigramme 2004 comme organisme rattaché à la Présidence de la République. Le contrôleur général de police Jocelyn Andriamiarinosy passe la main au commissaire divisionnaire Claude Rakotondrafara, ancien patron des Renseignements généraux et le centre nerveux de la "Piscine" sera déplacé d'Ambohibao, les anciens Relais aériens d'Air France, à Antanimora, dans le bâtiment rondement ravalé et sécurisé de l'ancien secrétariat d'État chargé de la Gendarmerie. Avec la dissolution de la DGIDIE, dont le dernier patron aura eu du mal à gommer une sulfureuse image de police politique à la stalinienne, une page de l'histoire est tournée. La DGIDIE a été créée en 1977 et compte quatre patrons, un à chaque changement de régime. Les noms du général Raveloson Mahasampo sous l'Amiral, l'exception "policée" du magistrat et diplomate Henri Raharijaona à la fin de la deuxième République, Sidy Berthin sous Zafy Albert puis Jocelyn Andriamiarinosy qui s'inscrira dans le grand dessein de Henri Raharijaona de faire d'une police politique de sinistre réputation, un vrai service gouvernemental de renseignements et d'analyse. Mercredi, jour du Conseil des ministres, le général Andriamiarinosy avait officiellement installé les cameras vidéo de l'aéroport international d'Amborovy, Mahajanga. Il aura appris la nouvelle au saut du lit. On ignore les événements qui ont, semble-t-il, précipité la dissolution de la "piscine d'Ambohibao". On évoque de sensibles questions politiques, en rapport avec d'éventuelles rivalités franco-américaines annoncées dès la création du CIS, la seule dénomination institutionnelle anglo-saxonne. À l'époque, un officier général avait avancé que le CIS pourrait fonctionner à l'américaine. "La CIA fait dans les renseignements mais ne se contente pas de traiter l'information. Elle se concerte avec la président pour décider des actions à entreprendre". La DGIDIE fait dans les renseignements mais s'arrête au niveau de l'analyse et du rapport. La DGIDIe aura t-elle pondu un rapport jugé erroné ou tendancieux ? Sa dissolution annonce en tout cas, une réorientation à 180° des objectifs et pratiques des services spéciaux. En l'absence des textes qui devront régir son fonctionnement, le CIS reste pour l'instant bien mystérieux. Le "Central intelligence service" fonctionnera, ironie du sort avec les fruits d'un partenariat qui commençait à prendre de l'ampleur avec la DGSE, les services spéciaux français. Lors de la première "Réunion des Amis de Madagascar" à Paris en juillet 2002, le Premier ministre Jacques Sylla avait eu une rencontre avec le directeur général adjoint de la DGSE pour mettre en place les bases d'un partenariat solide. Les anciens éléments de la DGIDIE rejoindront leurs corps d'origine, Police, Gendarmerie, Armée ou dans le civil, en attendant une nouvelle affectation qui pourrait être une réintégration après passage en salle de...triage.
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