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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1-
L`Union européenne vient d`accorder un financement de 1,95 MILLION
(Sobika)

2-
Les Sites les plus
chers (Madamaki)
3-
No Comment.... No Comment... (Tribune de Mada)
4-
Grâce présidentielle
Une vingtaine de demandes enregistrées (Tribune de Mada)
5-
École protestante : le collège Rasalama pourrait devenir pilote
(Express de Mada)
6-
LE GOUVERNEMENT SOUMIS A UNE NOUVELLE SEANCE DE MISE AUX NORMES DE BONNE GOUVERNANCE
(Express de Mada)
7-
Nous ne craignons pas les récupérations politiques
(Midi Mada)
8-
Formation de commando sur la Côte-Est (Midi
Mada)
19 janvier 2004
L`Union européenne vient d`accorder un financement de 1,95 MILLION
SOURCE:ANGOLA PRESS
ANTANANARIVO - L`Union européenne vient d`accorder un financement de 1,950 million d`euros au gouvernement malgache dans le cadre du renforcement du processus de démocratisation à Madagascar, a annoncé, jeudi, un communiqué de la délégation de la Commission européenne à Antananarivo parvenu à Saint Denis.
Selon cette source, l`accord a été signé mercredi au ministère malgache de l`Economie, des Finances et du Budget entre le patron de ce département, le ministre, Radavidson Andriamparany Benjamin, et le chef de la délégation de la Commission européenne à Madagascar, Pierre Protar.
Le financement de l`Union européenne consiste en un soutien au renforcement des capacités du Parlement et en un appui à la transparence des élections à Madagascar. Les parlementaires ainsi que le personnel administratif du Parlement bénéficieront de séances de formation pendant les quatre prochaines sessions parlementaires des années 2004 et 2005.
Lors de ces séances de formation, ils se familiariseront avec divers concepts, dont notamment l`éthique et la vie politique, le contrôle parlementaire du Budget de l`Etat, le rôle des commissions d`enquête parlementaire, la coopération internationale dans le cadre des Nations Unies.
Le programme prévoit également la mise en place de sites Web pour les deux Chambres du parlement malgache, l`organisation de journées "portes ouvertes" ou de voyages d`information et d`échange d`expériences avec des parlementaires étrangers.
En ce qui concerne les processus électoraux, cette contribution financière de l`Union européenne vise notamment à élargir le corps électoral, en particulier au bénéfice des plus démunis, à travers des campagnes annuelles de distribution gratuite de cartes d`identité. Cette distribution devrait intervenir pendant les trois prochaines années dans le cadre de la révision annuelle des listes électorales.
La contribution de l`Union européenne comprend également un appui au Conseil national électoral (CNE), l`autorité administrative indépendante chargée du bon déroulement des opérations électorales et à certaines activités qu`il devrait entreprendre ou consolider au cours des prochaines années: élaboration d`un code électoral annoté, campagnes de sensibilisation du public sur les élections, actualisation de la charte de l`éducation civique, supervision de la révision annuelle des listes électorales
19/01/2004
Les sites les plus chers
Le nom de domaine Men.com vient de vendre, en Floride, pour 1,3 millions de dollars, soit 86 fois plus cher que son prix d'achat initial, en 1997 (15 000$).
Il reste tout de même assez loin de business.com vendu 7,5 millions ou Loans.com (prêts) vendus 3 millions.
Pour les sites vita malagasy, savez-vous qui était le site le plus cher ?
Francia R
NO
Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO
Comment...
Tribune
de Mada 19/01/2004
Grâce présidentielle
Une vingtaine de demandes enregistrées
Notre rencontre avec le nouveau patron de la Justice, Lala Henriette Ratsiharovala a été mise à profit pour l'interroger sur les dossiers brûlants dans son département. A propos de la grâce présidentielle, le ministre a fait savoir qu'une vingtaine de demandes en provenance des personnes impliquées dans les événements de 2002, sont enregistrées à
Faravohitra...
Des politiciens, des militaires et de simples citoyens ont déposé des demandes auprès du président de la République mais à charge aux techniciens de la Justice d'instruire les dossiers avant la décision finale du chef de l'Etat. A noter que seuls les cas de personnes ayant renoncé les voies de recours (appel ou pourvoi en cassation) et celles qui ont été définitivement condamnées, seront pris en compte par le ministère. C'est-à -dire, au risque et péril de l'intéressé.
Abordant le cas des barons de l'ancien regime exilés à l'extérieur, le locataire de la maison rouge de Faravohitra devait signaler que tout dépend du dossier de la personne. Si elle n'a pas de dossier compromettant (plainte ou enquêtes en cours), elle est libre de rentrer et de sortir comme tous les citoyens, a déclaré le ministre. Toutefois, elle n'a pas caché qu'actuellement, les crimes et délits dans le cadre des événements 2002 ne sont pas encore frappés de prescription. Une manière de dire que les personnes impliquées seront toujours passibles de poursuites judiciaires. Apparemment, les exilés sont toujours dans l'expectative tant que les faits et les actes des conflits post-électotaux ne sont pas amnistiés. Ainsi, la création du comité paritaire visant à confectionner un nouveau texte sur la loi d'amnistie est tant attendue. Car, après le refus du sénat du nouveau texte élaboré par les députés TIM, la situation a été complètement bloquée. Il a fallu appliquer l'article 86 de la Constitution stipulant : "Tout projet ou proposition de loi est examiné en premier lieu par l'Assemblée devant laquelle il a été déposé puis transmis à l'autre Assemblée. La discussion a lieu successivement dans chaque Assemblée jusqu'à l'adoption d'un texte unique. Lorsque par suite d'un désaccord entre les deux Assemblées, un projet ou une proposition de loi n'a pu être adopté après deux lectures par chaque Assemblée ou si le Gouvernement a déclaré l'urgence, après une seule lecture de chacune d'elle, le Premier ministre a la faculté de provoquer la réunion d'une Commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion. Le texte élaboré par la Commission mixte peut être soumis par le Gouvernement pour approbation aux deux Assemblées. Aucun amendement n'est recevable sauf accord du gouvernement. Si la Commission ne parvient pas à l'adoption d'un texte commun ou si ce texte n'est pas adopté dans les conditions prévues à l'article précédent, l'Assemblée nationale statue définitivement à la majorité absolue des membres la composant". On attend encore quelques mois pour que cette loi d'amnistie soit applicable.
Quoi qu'il en soit, il semble que l'opinion publique tend petit à petit vers une réconciliation nationale et la tolérance. A rappeler que les chefs des églises chrétiennes ont déjà lancé un appel en ce sens lors de leur réunion à Morondava. Qui dira mieux !
Pierre Raharijaona
Du forcing ?
Pierre Raharijaona a pu "imposer" samedi dernier au Motel Anosy la mise en place d'un Comité de Coordination "provisoire", à la tête duquel il va gérer l'Arema de la province d'Antanananarivo pendant une période "indéterminée". Et ce malgré les critiques acerbes formulées à son endroit par la majorité des militants Arema de la province d'Antananarivo. Ils étaient une centaine environ à répondre à la convocatioin de réunion qui s'est déroulée sans la présence du sécrétaire national Pierrot Rajaonarivelo ni des autres membres du Comité Directeur National du parti.
La réunion de samedi dernier a été dès le début perturbée par l'intervention de quelques militants qui n'ont vu à la table d'honneur que quelques membres (six au total) du collège national et qui ont insisté sur le fait qu'on doit d'abord résoudre les problèmes internes de l'Arema de la Province d'Antananarivo avant de procéder à cette réunion dont le but était en fait de changer la structure provinciale du parti. "Pourquoi les hauts responsables du parti tels Vaovao Bejamin, Harinaivo Rasamoelina... ne sont pas aujourd'hui présents avec vous ?", ont demandé ces militants qui n'ont pas caché leur frustration de voir Pierre Raharijaona vouloir mener seul le jeu au niveau de la province d'Antananarivo. Et eux d'exiger : "Réconciliez-vous d'abord !". Par ailleurs, certains militants ont fait remarquer qu'une telle réunion, vu son importance, devait se tenir au Palais de Sports et non dans la petite salle du Motel Anosy.
Pierre Raharijaona a essayé de calmer la tension en expliquant d'abord les raisons de sa mésentente avec les différents hauts responsables du parti (Secrétaire National, Comité Directeur National...). Il s'est efforcé par la suite de convaincre "ses camarades" sur la nécessité de la mise en place de cette nouvelle structure dite "provisoire" au niveau de la province d'Antananarivo. En effet, il a rappelé que les dernières élections législatives étaient à l'origine de cette zizanie interne. Elections auxquelles les candidats du parti avaient été "in extremis" interdits de participer alors qu'on s'était déjà convenu sur la participation de l'Arema à ces élections. Une manière de dire qu'il (Pierre Raharijaona) n'a pas tellement digéré la décision du secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo qui avait, rappelons-le, "ordonné" de sa terre d'exil (France) à tous les militants de ne pas prendre part à ces élections, synonyme de la légitimation de ce pouvoir actuel. Dans la même foulée, Pierre Raharijaona a souligné qu'il est temps de "réorganiser" l'Arema de la province d'Antananarivo par la mise en place de ce Comité de Coordination dont la premiere tâche sera de préparer une sorte de mini-congrès au niveau provincial, qui permettra de renforcer la structure de la base. Des explications qui, force est de le reconnaître, n'ont pas tellement convaincu la majorité des militants qui ont été présents à cette réunion. Ce qui n'a cependant pas empêché Pierre Raharijaona de "solliciter" l'adhésion "verbale" (sans vote) de ces derniers quant à la mise en place de ce comité de coordination et à son investiture à la tête de cette nouvelle structure dont les membres ont été "précipitemment" désignés parmi ceux qui ont farouchement défendu à cette occasion les causes de cet ancien député d'Atsimondrano. Pour beaucoup, si ce n'est pas du forcing, Dieu que ça lui ressemble.
Bref, Pierre Raharijaona qui prône actuellement selon lui la logique politique et non l'extrêmisme (allusion aux Vaovao Bejamin, Harinaivo Rasamoelina... qui se contentent de critiquer le régime) vient là finalement de voir son projet réalisé. Reste à savoir si le secrétaire national du parti, Pierrot Rajaonarivelo va reconnaître cette nouvelle structure initiée par Pierre
Raharijaona.
Gouvernement
Un nouvel état d'esprit
Sur la tribune du deuxième colloque gouvernemental d'Iavoloha axé sur le thème "Accélérer les résulats du développement économique", le président Ravalomanana Marc est catégorique. Le changement transparaît dans le pays. Madagascar est en train de bouger grâce à notre recherche d'innovations démocratiques et économiques. Une situation qui redresse l'image de notre pays.
Culture de la performance
Ainsi selon le président, même si nous ne sommes pas au bout de nos peines, "Le changement est dynamique et il concerne aussi bien les concepts, les cadres et les opérations de mise en œuvre et de suivi que les mentalités pour une véritable culture de la performance et des résultats ainsi que le refus de la corruption". Et le président de renchérir que "ces résultats doivent être visibles et palpables mais pas seulement statistiques". Il a alors pris en exemple l'année 2003 où la croissance économique a dépassé les prévisions ; la bonne gouvernance avance avec les réformes dans les finances publiques, la justice, les douanes, l'administration de proximité et la lutte contre la corruption ; la réhabilitation des routes et le programme d'éducation pour tous.
Pour étayer son analyse, le président s'appuie sur le nouveau style de travail au sein du gouvernement et de l'admnistration publique. En effet, "nous travaillons davantage avec plus d'efficacité, plus de communication, plus de transparence", et "il faut chercher en permanence les meilleures techniques, les meilleures approches. Il faut tirer avantage des erreurs et des succès des autres pour avancer plus vite. Il faut aussi avoir une culture de formation permanente". C'est ainsi que "la pratique de la bonne gouvernance est une nécessité absolue pour y parvenir", continua le chef de l'Etat. Et "c'est la raison pour laquelle nous avons décidé la tenue de ce deuxième colloque" sur lequel il a tenu à remercier l'Institut de la Banque Mondiale et tous les intervenants nationaux et internationaux "qui veulent bien partager leurs idées et les expériences réussies qu'ils ont connues dans leurs pays respectifs ou dans d'autres pays".
"Passer à une vitesse supérieure"
Le président enchaîne par cette interrogation : "Mais comment pourrons-nous accélérer les résultats du développement économique?" à laquelle il donna la réponse lui-même en conseillant à tout un chacun de s'imprégner d'une culture de performance et de formation continue tout en refusant la corruption. Par ailleurs, de l'avis encore du président, "la tâche la plus importante, c'est la mise en œuvre" en donnant une réponse à ce questionnement. "Comment pouvons-nous assurer des services plus directs, plus efficaces et plus rapides pour la population?"
La question fondamentale est le changement de mentalité résidant dans cette règle édictée par le président : "Nous devons penser et travailler différemment (...), nous devons tous penser et agir comme de bons leaders". Et le président d'enchaîner sur la définition d'un "bon leader". C'est celui qui comprend les besoins, connaît et utilise les ressources de son groupe, sait communiquer et planifier, contrôle et évalue la performance, donne toujours le bon exemple, partage le leadership, est un bon conseiller et enfin cherche à développer les connaissances, les qualités et les attitudes de son groupe.
Et le président de conclure par ce conseil : "Ce colloque vous donnera l'opportunité d'analyser, d'identifier vos besoins et de les transformer en objectifs d'apprentissage pour arriver à des résultats tangibles". Un conseil corsé par ces formules : primo, ne pas parler de problèmes mais plutôt des tâches ; secundo, développer une solution pour chaque tâche ; tertio, identifier voies et moyens pour chaque solution et quarto, passer à l'action. A son avis d'ailleurs, chacun doit garder à l'esprit les questions suivantes: "Y a-t-il des solutions et des procédures plus simples ? Soyons ouverts aux changements. Peut-on déléguer cette tâche ? Aux partenaires ? Aux Communes ? Aux régions ?". Des actions dont les maîtres-mots sont : transparence, responsabilisation, efficacité, honnêteté et intégrité afin que le public et les usagers fassent de nouveau confiance à l'Administration. Dès lors la réussite résidera dans la performance sans toujours soulever la question de financement puisque "le problème n'est pas d'en trouver, on nous fait suffisamment confiance, mais de savoir le dépenser efficacement", dixit le président Ravalomanana Marc. Cette année 2004 pour Madagascar sera placée sous le signe du travail et de l'action. Gageons que ces paroles ne sont pas tombées dans les oreilles d'un sourd !
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8 Familles et
leurs vœux 2003
(vu sur le site
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"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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EXPRESS
DE MADA 19/01/2004
École protestante : le collège Rasalama pourrait devenir pilote
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Ces propos émanent du président du Sénat Rajemison
Rakotomaharo, à l’ouverture officielle de la célébration du 45ème anniversaire du collège
Rasalama, qui a été marquée par un culte religieux et le vernissage de l’exposition sur l' historique du collège et ses activités durant ses 45 années d’existence.
Le collège protestant Rasalama a été à sa création placé sous la direction du Pasteur Richard
Andriamanjato. Construit en 1959, il a vu le jour le 21 octobre 1961 et a été inauguré par le président de la République Phillibert Tsiranana. 40.000 étudiants sont à ce jour passés sur les bancs de cette école, dont certains sont devenus des hautes personnalités et des célébrités, d’après les explications fournies par le directeur actuel du collège, le Pasteur Hubert
Rakotonirinasoa. Des efforts ont été déployés pour conserver cette image du collège, même si le nombre des étudiants et enseignants a diminué durant les quatre dernières années, et ce, dans le but d’obtenir de bons résultats correspondants aux frais de scolarité: de 1040 à 846 étudiants de l’année 2000 à 2003, encadrés par 57 à 49 enseignants. On a ainsi enregistré une hausse des taux de réussite aux examens, soit de 44,78% à 67,46% au Bepc, et de 16,66% à 55,55% au baccalauréat.
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Cette année scolaire 2003-2004, le collège compte 846 étudiants, dont 602 en premier cycle et 244 en second cycle, répartis dans 19 classes de la 6ème aux terminales.
En revenant sur ladite célébration, diverses manifestations sont
prévues au programme jusqu’au 22 décembre de cette année, à
savoir des spectacles et galas évangéliques, des rencontres
sportives et autres. Ramalala
LE GOUVERNEMENT SOUMIS A UNE NOUVELLE SEANCE DE MISE AUX NORMES DE BONNE GOUVERNANCE
S'ils n'en avaient pas besoin, les membres du gouvernement ne seraient pas soumis par l'Etat et le pouvoir en place à d'aussi fréquentes séances de sensibilisation et de mise aux normes de la bonne gouvernance. On préfère bien sûr le mot colloque à celui de séance, à cause de sa connotation de remise en forme, de rééducation, voire de psychothérapie ! Ce colloque de samedi à Iavoloha se justifiait aussi par l'arrivée de nouveaux membres au gouvernement dont le recyclage apparaît effectivement comme une nécessité. La Banque mondiale qui a initié et soutient cette formation collective a, en effet, acquis la conviction que la bonne gouvernance est la clef du développement et que sans gouvernement et administration compétents et motivés la lutte contre la pauvreté restera un vœu pieux. Et pour les résultats qui sont attendus, on verra à
l'usage
Midi
Mada 19/01/2004
Invité du lundi :
« Nous ne craignons pas les récupérations politiques », selon le président du SECES Mihamitsy Cyrille
Mihamitsy Cyrille, président national du SECES, nous livre ses points de vue sur l’enseignement et l’éducation en général et sur le monde universitaire en particulier. Pour ce docteur ès sciences de l’éducation, la fusion de quatre ministères en un, à savoir le MINESEB, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique, ne fait que compliquer les choses. Selon ce maître de conférence à l’université d’Antananarivo, le SECES n’a pas intérêt de faire une grève mais il essaie de faire savoir aux décideurs ses points de vue. Par ailleurs, toujours d’après le président du SECES, le puissant syndicat ne craint pas les récupérations politiques.
Dominique R.
Midi-Madagasikara : Vous êtes non seulement membre mais également président du SECES. Quels sont les fondements de vos revendications ?
Mihamitsy Cyrille: Les fondements se basent sur la structure même de ce grand ministère dénommé le ministère de l’Education nationale. Il fut un temps où le SECES même avait réclamé cette fusion de tous les ministères qui s’occupent de l’éducation et de l’enseignement en général. Et dernièrement, lors de ce remaniement ministériel, cela s’est réalisé.
Au départ, nous n’étions pas contre. Au vu de l’organigramme qu’ils ont sorti quatre ministères en un, réduit chacun en direction, nous trouvons que ce n’est pas fonctionnel. Voire une aberration qui va dans le sens de la destruction progressive de l’Enseignement supérieur public, jugé par les bailleurs de fonds comme un luxe pour les pays sous-développés comme le nôtre.
Midi : Le monde universitaire servait parfois de tremplin aux politiciens. Ne craignez-vous pas des récupérations politiques ?
M.C : Nous ne craignons pas des récupérations politiques parce que nous avons des objectifs clairs et nets, à savoir la mise en place de trois ministères : le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, le ministère de l’Enseignement secondaire et de l’Education de base (MINESEB) et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Et quand nous atteindrons cet objectif, nous oeuvrerons ensemble à la solidification et puis à l’amélioration de toutes ces structures. Et ce qui nous a poussés à mettre en place une plate-forme de syndicat appelé C.N.M.E ( la Confédération Nationale Malgache de l’Education). Et nous tenons à signaler que la base de la CNME dans les provinces commence à être sensibilisée progressivement et regroupe 8 syndicats jusqu’à maintenant. Nous faisons tous partie de l’enseignement et de l’éducation nationale, nous unirons nos voix pour rectifier les tirs.
Midi : Pourquoi ne pas laisser travailler le gouvernement comme certaines personnalités l’ont dit, après vous pourrez émettre vos critiques?
M.C : La conception de cette idée de fusion et plus particulièrement l’organigramme est déjà le fruit de leur travail et l’on peut se permettre de les juger là-dessus. Un organigramme établi à la hâte, négligeant l’avis des entités concernées. Nous sommes allés voir le ministre et nous lui avons exposé la situation et posé le problème. Et le ministre a répondu : « cela ne tient pas de moi, on me l’a dicté. Si vous voulez discuter de cette fusion et de cet organigramme en particulier, vous n’avez qu’à vous adresser à une instance supérieure ». Nous craignons que ces nouvelles mesures n’aient pas des conséquences néfastes sur l’éducation en général et l’enseignement supérieur en particulier, c’est pourquoi nous avons demandé une audience auprès du Premier ministre Jacques Sylla.
Toutefois, le chef du gouvernement n’a pas encore donné suite jusqu’à maintenant à notre demande datée du 14 janvier 2004. Le SECES c’est la conscience du peuple. Nous n’avons pas intérêt à faire une grève, mais nous essayons de faire savoir aux décideurs nos points de vue pour les aider dans leurs prises de décision. Et ceci pour la bonne marche de l’éducation.
Midi : Parlons d’autres domaines, votre opinion sur la mise en place des régions.
M.C: La conception et la mise en place des régions, cela date depuis des années, on a hésité à opter pour la structure finale. Il y avait à l’époque des points de vue différents concernant la conception des régions. Certains disaient regrouper les régions pour mieux les gérer (8, 20, 28 régions). Il faut se mettre d’accord sur le nombre de régions. Et structurer la région pour que toutes les forces vives puissent œuvrer au développement rapide et durable tant souhaité.
Midi : Comment voyez-vous l’avenir des universités ?
M.C : Nos universités ne pourront survivre et se développer qu’en adoptant une politique autonomiste. Et la création de « Vohijoro » et « Vohijery » du temps du ministre Ranjivason Théodore allait bien dans ce sens-là. Autrement dit, la création d’Instituts capables à la fois de donner des formations puis de concrétiser sur le terrain les recherches qui génèrent des ressources financières. Les pays qui ne donneront pas la place qu’ils méritent à la recherche et à l’enseignement supérieur ne sauront pas se développer.
Formation de commando sur la Côte-Est :
NOUVELLE DESCENTE DE L’EMMO/NAT. A PARTIR D’AUJOURD’HUI
L’Etat-Major Mixte Opérationnel National ou plus communément EMMO/Nat. a effectué, comme il a été rapporté précédemment dans ces colonnes, une descente du côté de Fénérive-Est aux fins d’enquêter sur une formation clandestine de commando. L’enquête sera poursuivie sinon reprise à partir d’aujourd’hui.
Olivier R.
Depuis les opérations de pacification consécutive à la crise 2002, l’EMMO/Nat. était à son énième mission dans la province de Toamasina où subsisteraient des poches de résistance voire des foyers de rébellion envers le pouvoir en place. Après leur dernière descente qui n’a rien donné, des éléments de l’EMMO/Nat. vont mener, à partir d’aujourd’hui, des compléments d’enquête prévus pour durer 10 jours. Plus précisément dans la région comprise entre Soanierana-Ivongo et Mananara-Nord. En somme, après Fénérive-Est la fois dernière, ils continuent de remonter le long du littoral Est tout en menant des incursions dans l’arrière-pays, notamment à l’intérieur des forêts qui abriteraient la formation du commando. Laquelle serait assurée, paraît-il par un « Vazaha », selon les derniers renseignements reçus par les responsables. Et ce, par l’entremise probablement des indicateurs qui serviraient, croit-on savoir, de guides aux membres de l’EMMO/Nat. qui n’excluent pas de faire de longue marche à pied dans les coins les plus enclavés, à moins qu’ils ne soient dotés d’un hélicoptère dans leur opération de ratissage.
Mercenaires
Dans le souci certainement de ne pas rééditer le fâcheux quiproquo de l’année dernière et d’éviter un éventuel conflit de compétences entre les deux entités, l’EMMO/Nat. et la police locale ont travaillé ensemble. La seconde a particulièrement « visité », la propriété de l’ancien ambassadeur José Vianey qui a le malheur de faire face à la mer, dans une sorte de crique où d’aucuns ont vite fait de voir débarquer des mercenaires. Ce n’est pas la première fois que ladite propriété a reçu vainement la visite des forces de l’ordre, en l’absence du maître des lieux qui ne se trouve pas au pays, depuis le début de la crise 2002 jusqu’à maintenant.
Attaques
En tout cas, cette énième descente de l’EMMO/Nat. dans la région intervient à un moment où le microcosme politique tamatavien est en effervescence, avec ces attaques, par médias interposés, du député Zakahely Boniface contre le nouveau ministre Mahazaka Clermont. D’après certains observateurs, il s’agirait d’une lutte d’influences entre le député de Mananara-Nord dont le dossier pénal qui l’oppose ou plutôt auquel il est opposé à un Chinois « valovotaka » de sa circonscription, reste pendante devant la Justice et l’ancien Préfet de région de Toamasina, qui est rattrapé aujourd’hui par son passé. Le fait d’être originaire de Fénérive-Est considéré comme un des bastions de l’ancien régime comme l’a confirmé l’issue de la course à la mairie, n’arrange pas les choses pour Mahazaka Clermont. Idem pour Tsizaraina Emile, cible également ces derniers jours, d’une attaque en règle de la part de Ndremitsara Jean-Baptiste dit Lavaka qui accuse l’actuel PDS de faire le jeu de l’Amiral. « La mouvance présidentielle de Toamasina ne peut plus travailler avec lui », déclare Lavaka, qui veut visiblement faire son trou, après être sorti de celui de la maison centrale
d’Ambalatavoahangy.
2
commandants
Cette situation délétère risque d’être viciée davantage par le sort incertain des militaires graciés, notamment des hauts gradés. Deux commandants – un gracié de Tana et un autre, anciennement en service au RM3 avant son arrestation - se distingueraient particulièrement par leur activisme. La balle est dans le camp de l’EMMO/Nat, qui est à sa énième mission dans la province, quoique certains observateurs pensent qu’une descente à Toamasina du président de la République en personne, pèserait de toute son autorité.
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