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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1-
PAS DE PANIQUE : LE FMG QUI COULE, C'EST AUSSI LA FAUTE A L'EURO
(Express mada)

2-
Tily eto Madagasikara
(Express Mada)
3-
No Comment.... No Comment...
4-
Infos d'andafy Tragédie en concert à Madagascar Doit on encore le répéter ?
(Madamaki)
5-
Elita sur Madagascar, Frank au nord-est de la Réunion.
(Clicanoo)
6-
Barons de l’ancien régime
Des biens saisis ! (La
Gazette)
7- Adoption de l’organigramme de la CUA
(Midi Mada)
8-
Passation entre la DGIDIE et le CIS
(Midi Mada)
9-
Les ministres surveillés de près : Jacques Sylla procède à des contrôles inopinés
(Tiako Mada)
10- Football: CAN 2004 Groupe C
- Un duel fratricide (Tribune Mada)
Express
de Mada 29 janvier 2004
PAS DE PANIQUE : LE FMG QUI COULE, C'EST AUSSI LA FAUTE A L'EURO
"Les pertes de valeur du Fmg au Mid devant l'Euro ont pour origine trois facteurs : la forte poussée de la monnaie européenne sur le dollar, le coût des importations des trois derniers mois de l'année passée exigible au comptant ou sous 30 jours, et l'encaissement des recettes d'exportations qui s'arrive à échéance que dans trois mois d'une manière générale". Pris sous les feux des projecteurs à donner un signe de vie sur le naufrage du Fmg, le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson a su garder la tête hors de l'eau pour donner la version officielle suscitée par cette "catastrophe nationale". Il invite tout de même les opérateurs à ne pas céder à la panique dans la mesure où "c'est un phénomène éphémère qui ne devra pas perdurer au risque de déclencher les dérives inflationistes. La Banque mondiale a pris les mesures appropriées pour que la parité Fmg-Euro retrouve une stabilité".
Hier le Fmg a retrouvé un peu de couleur comparé aux cotations de lundi dernier où l'Euro effleurait la barre des "2 000
ARIARY".
SELON LE MINISTRE BENJAMIN ANDRIAMPARANY RADAVIDSON
"L'EFFRITEMENT DU FMG FACE A L'EURO EST CONJONCTUREL"
Devant les diverses "spéculations" sur ce qu'adviendra la valeur du Fmg par rapport à l'euro au marché interbancaire de devises (Mid), le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson est sollicité de réagir. Il l'a fait hier devant la presse en son bureau à Antaninarenina.
Pour lui le "krach" du Fmg de lundi où l'euro frôlait la barre psychologique des 10.000 Fmg, est consécutif à trois concours de circonstances. "D'abord la montée de l'euro face au billet vert américain. Puis le volume d'importations du dernier trimestre 2003 a sensiblement gonflé que les années précédentes. Or le paiement en devises de ces importations se fait soit au comptant, soit sous 30 jours. Par contre et c'est la dernière raison, l'encaissement des recettes d'exportations (vanille, letchi...) interviendra dans 90 jours. Tout cela a mis la pression sur le marché de devises pour aboutir à ce résultat que je qualifierais de logique compte tenu de ces trois paramètres".
Le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson déduit alors "qu'il s'agit d'un phénomène conjoncturel. Mais on ne peut laisser cette situation perdurer indéfiniment au risque de déclencher une dérive inflationniste. Aussi la Banque centrale est déjà intervenue dans les limites de ses possibilités car il est suicidaire d'injecter tout ce que nous avons comme réserves en devises pour rétablir la parité réelle entre le Fmg et l'euro. Dès hier, la monnaie nationale a repris de la couleur en gagnant plusieurs points comparés aux cotations de lundi dernier. A propos justement de l'inflation, ce sont les prix des Ppn et des carburants qui sont pris pour indices. Comme les importations de Ppn n'ont pas été aussi importants qu'on puisse imaginer, on peut s'attendre à une légère variation des prix et non une augmentation significative. Pour les carburants, comme le Fmg a pu tenir la dragée haute face au dollar, une hausse conséquente des prix à la pompe n'est pas obligatoirement la résultante de l'addition". Une dévaluation de 10% de la monnaie nationale peut engendrer 2% d'inflation, a-t-il conclu.
Invitant les opérateurs économiques à ne pas céder à la panique, le "Grand Argentier" suggère aussi qu'on accepte les règles de l'économie de marché. "En fait, les valeurs du Fmg au Mid devant les devises fortes traduisent les réalités économiques de notre pays. C'est le respect de la transparence. Le temps des parités artificielles est définitivement révolu depuis 1994 où on a adopté le système de change flottant".
Le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson, aussi paradoxal que cela puisse paraître, a aussi indiqué "que la dépréciation du Fmg peut être bénéfique sur certains aspects de l'économie. Elle rend compétitifs les produits malgaches sur le marché international, peut attirer les capitaux étrangers, d'investissement (exemple des Etats-Unis par la faiblesse du dollar) et doper les soutiens financiers des bailleurs de fonds qui sont payables en devises".
Il a rappelé que 65% des dépenses d'investissement sont supportés par nos partenaires financiers avant de démentir les rumeurs selon lesquelles l'Etat serait au bord de la banqueroute. "L'Etat honore ses factures, paie régulièrement les salaires des fonctionnaires, éponge ses dettes. Où est l'ombre d'une cessation de paiement dans tout cela ? Je peux vous confirmer qu'aujourd'hui (hier) 116 milliards Fmg se trouvent au Trésor public".
Eric Ranjalahy
Tily eto Madagasikara
Tafita tamin’ny vahoaka ny hafatra, raha ny tatitra nataon’ny Tily eto Madagasikara, sampana mena, tamin’ny fanatanterahany ny tetik’asa Tomadi (Tokony ho mailo daholo isika) tetik’asa izay marihina fa ao anatin’ny fiadiana amin'ny aretina sida, tany amin’iny faritr’Ambatondrazaka iny nipaka hatrany Vavatenina. Iray volana mahery teo, nanomboka ny fiandohan’ny volana jolay ka hatramin’ny 14 aogositra 2003, no niatrehan’izy ireo izany, nitetezany ny vohitra sy tanàna.
Asa natao tamin’izany, raha ny fanazavan’ny komity nasionalin’ity tetik’asa ity, Rakotoson Lalaina, dia ny fanentanana ny vahoaka hiatrika ny aretina sida, fanomezana fiofanana ny mponina ho an’ireo nanaiky handrindra ny fitohizan’ny asa ... Dia an-tongotra mazàna no nentina nanatanterahina ny asa, satria raha tsy izany tsy nahatety ny tanàna tamin’ireo faritra tena nilàna fanentanana. Tsara marihina mantsy, raha ny fanazavana nomen’ity komity ity, fa nisy tamin’iny toerana notsidihana nanaovana fanentanana iny ny faritra tena nokendrena manokana noho izy toerana fivezivezen’ireo mpizahatany.
Anisany nahamora ny fandraisan’ny mponina izay asa nokendrena natao tamin’izany moa, raha ny voalaza, ny fanaovana fihetsiketsehana ara-javakanto samihafa toy ny fety isan-karazany, ny karnavaly, ny fitetezan-trano ... Natsangana araka izany ihany koa ny komitim-paritra
Tao Ambatondrazaka manokana dia voalaza fa nametrahana “cites” roa : Imerimandroso sy Anjahambe ary natsangana tao ny komitim-paritra hanohy ny asa izay nomena fiofanana ihany koa.
400 teo ireo tily indray niatrika ity tetik’asa ity tany an-toerana ary voasolo tena tao avokoa ny faritra 21
rehetra.:
N. R.
NO
Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO
Comment...
Madamaki
29/01/2004
Infos d'andafy Tragédie en concert à Madagascar Doit on encore le répéter ?
Tragédie emmené par le chanteur malgache Tizy Bone est le groupe qui vend le plus de cd en France. Ses 2 premiers singles sont devenus n°1 du Top 50 au grand bonheur de leur maison de disque Warner. Mais l'info du jour, c'est aussi le concert exceptionnel que donnera Tragédie à Madagascar en Mars. L'annonce officielle de ce concert produit par Kintana était l'occasion pour nous de les rencontrer dans leur agenda ultra booké !! C'est ainsi que nous sommes retrouvés à accompagner en seine et marne Tragédie pour finaliser l'enregistrement de la version anglaise de "Hey Ho" et enregistrer l'interview filmée qui sera retransmise a Madagascar dans le cadre de la promotion du concert. En 1 après midi, nous avons pu ainsi mieux percevoir le personnage de Tizy Bone. Une constatation qui s'impose : ce gars a avait tout pour réussir : Le talent bien sûr mais aussi le bagout, la tchache, le coté téméraire de ceux qui veulent réussir. Il a un vrai charisme et reste pourtant très accessible et très simple dans ses réponses. Mieux encore, on sent l'amour qu'il porte pour Madagascar au delà du fait qu'il parle couramment le malgache et qu'il ait vécu toute son adolescence. Le concert prévu en Mars à Tana lui remonte déjà l'estomac ! Source Sobika.com
CLICANOO
29/01/20004
Elita sur Madagascar, Frank au nord-est de la Réunion.
Ambiance cyclonique
Ça se bouscule dans le ciel du sud de l’océan Indien : pas moins trois systèmes dépressionnaires sont actuellement suivis par le Centre météorologique régional spécialisé de la Réunion ! Un phénomène pas si exceptionnel mais qui montre que nous sommes désormais entrés de plain-pied dans la saison cyclonique jusqu’alors plutôt calme. L’occasion de découvrir la fascinante marche de ces météores.
La dernière saison cyclonique nous avait déjà offert pareil festival avec Gerry, Hape et Isha qui, du 8 au 17 février 2003, avaient animé durant près de dix jours notre bassin placé sous la responsabilité du centre de suivi des cyclones installé chez Météo-France au Chaudron. C’est ce dernier en effet qui pilote la surveillance des météores entre le 90° Est et la côte africaine.
Aujourd’hui, en ces derniers jours de janvier 2004, ce sont Elita, Frank (baptisé hier matin au nord-est de la Réunion) et une perturbation tropicale encore anonyme et très lointaine (environ 4 000 kilomètres dans l’Est) qui occupent le devant de la scène. Le phénomène n’est donc pas à proprement parler rare, selon le prévisionniste interrogé hier et selon lequel bien des exemples figurent dans les annales météorologiques.
Ainsi, analysait ce spécialiste, les conditions d’un bon développement présentes actuellement, “le tout couplé avec un bon flux de mousson dans le Nord du canal du Mozambique ainsi que dans le nord du bassin d’une manière plus générale, induisent ce type de phénomène”.
ELITA, qui a présenté un œil dans la journée, a atterri hier vers 18 heures juste au sud de la ville de Mahajanga. Devenue “dépression sur terre” (976 hectopascals à 22 heures), elle devait continuer à se diriger vers le sud-est en s’affaiblissant rapidement, faute d’alimentation. Elita devrait apporter des précipitations sur la Grande-Île, en survolant notamment la capitale Antananarivo en cours de journée aujourd’hui.
Après s’être affaiblie mardi soir (dépression), Elita s’est spectaculairement renforcée hier dans la journée, redevenant forte tempête tropicale (974 hPa). Reste à savoir dans quelles conditions les restes d’Elita ressortiront sur la côte est-malgache…
Mayotte en alerte orange. - A signaler que l’île de Mayotte, dans le canal de Mozambique, a été placée hier matin en vigilance cyclonique puis en alerte orange à 13 h, en raison de la proximité
d’Elita (moins de 250 km). Mais la menace s’écarte donc aujourd’hui. Toutefois, cette mesure était justifiée en raison de “l’activité pluvio-orageuse très étendue et marquée, principalement au nord du système, plus précisément sur l’archipel des Comores”. Des rafales de plus de 100 km/h ont été enregistrées dans la journée.
FRANK, forte tempête tropicale, a été baptisée hier matin. Elle s’est rapidement renforcée tout au long de la journée d’hier. Un œil a été visible dans la journée et elle devrait continuer à s’intensifier pour atteindre le stade de cyclone tropical, les conditions étant favorables. Située hier à 22 h à 1 100 km dans le nord-est de la Réunion et à environ 600 km au nord de l’île
Rodrigues, estimée à 975 hPa, elle se dirigeait vers le sud - sud-ouest à 15 km/h. Météo-France ne s’aventurait dans aucune prévision de trajectoire ultérieure.
UNE PERTURBATION TROPICALE, troisième système en cours, se situe en bordure limite du bassin des 90°. Il pourrait rester en bordure, près du secteur australien. De faible intensité, il pourrait toutefois se renforcer… Pour autant, les conditions d’altitude sont, là, moins favorables. Et il se trouve de toute façon à 4 000 km de la Réunion pour l’instant.
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La
Gazette 29/01/2004
Barons de l’ancien régime
Des biens saisis !
Maintenant que les « Zanadambo » (réservistes) ont été à 80% démobilisés, des langues commencent à se délier pour rapporter à la presse des faits plutôt obscurs, voire arbitraires. En effet, des informations qui nous ont été rapportées par de hautes autorités, lors de notre récent passage à Mahajanga, le jour (15 mai 2002) où l’expédition militaire chargée de mener l’opération de pacification des provinces autonomes débarquait dans cette ville, une partie de la population locale, pour manifester sa désapprobation, suite à l’implantation des barrages sur la RN4, se donnait à cour joie dans des actes de vandalisme : pillages de magasins, coups et blessures volontaires, etc. Le tout était mené sous l’œil approbateur, sinon complice, des réservistes. Parallèlement, une autre opération d’une envergure plutôt spéciale était menée : mettre la main sur des biens appartenant à des barons de l’ancien régime, dans cette Cité des Fleurs.
Ainsi, tous les véhicules appartenant à l’ex-gouverneur Hilaire Razafindehibe, étaient confisqués par ces forces de réserve. Tout s’était passé dans la grande cour de la résidence du Faritany faisant face au bord de la mer. Des véhicules qui constituaient les premiers moyens de locomotion de ces « Zanadambo ». Il a fallu l’intervention judiciaire, au niveau du tribunal de première instance local, de l’avocat de cet ancien patron de la province de Mahajanga pour que, par voie d’ordonnance de référés, ces véhicules, alors parqués à l’aéroport
d’Amborovy, soient récupérés. D’autres ténors de ce précédent régime ont connu le même sort. Il en est du Toyota 4x4 VX, immatriculé temporairement
(WWT), qui, appartenant personnellement à un ministre de l’ancien gouvernement Tantely Andrianarivo, et après avoir été soutiré (de force ou frauduleusement ?) des mains de celui qui était chargé de l’entretenir, servait de voiture de fonction à l’officier général de l’armée chargé de coordonner l’opération de pacification menée sur place. Une fois que cette opération a été déclarée officiellement close, le véhicule en question a été vu dans l’enceinte d’une des casernes militaires de la capitale. Par la suite, un autre officier général l’utilisait comme véhicule de service, l’immatriculation étant ainsi devenue celle de ce corps militaire. Jusqu’à ce jour, ce Toyota 4x4 continu à circuler librement à Antananarivo…
Ces opérations de saisies exceptionnelles n’ont pour autant pas été prêtes de connaître une fin. En effet, l’année dernière, un individu (un civil) se targuait, toujours dans cette ville de Mahajanga, d’être un… agent secret, dépêché spécialement
d’Antananarivo pour mener des enquêtes sur une soi-disante implication de certains opérateurs économiques locaux dans l’approvisionnement en matériels et en vivres des milices chargés de tenir les barrages sur la RN4. Une « mission » qui lui a permis de « saisir » deux véhicules (un 4x4 et une BMW) d’un ressortissant « karana » de cette ville, sans que ce dernier n’ait eu la possibilité de porter plainte, car durant ces années 2002-2003, il était menacé d’arrestation et de transfert dans la capitale. En tout cas, cet « illustre » personnage continu à jouir injustement de ces deux voitures. Ces mêmes abus touchent également l’ex-ministre Fredo Betsimifira qui, durant son incarcération à Antanimora, a vu une grande partie de ses biens saisis par des hommes en treillis…
Recueillis par R. M.
MIDI
MADA 29/01/2004
Adoption de l’organigramme de la CUA
Comportement irresponsable de certains conseillers
Présents dans la salle, ils ont boudé le vote !
Un fait inédit s’est produit hier dans la grande salle du Conseil municipal de la Commune urbaine
d’Antananarivo-Renivohitra où l’examen en vue de l’adoption du nouvel organigramme de la Mairie de la capitale s’est déroulé pourtant dans un climat sérieux.
Val A.
En effet, au moment du vote, certains conseillers (dont notamment ceux de l’Avi, selon les élus du Tim) n’ont manifesté aucun choix. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, ils sont restés dans la salle mais n’ont pas pris part au vote, ou plus précisément, ils étaient présents physiquement mais leur esprit a été ailleurs, sans doute délibérément ! Sans fournir aucune explication, ni faire une déclaration. Pour plus de compréhension, suivez les chiffres : Ils étaient 128 à être présents à l’appel (sur 150), du début jusqu’à la fin du vote. Au vote de l’organigramme proposé par le Maire Patrick
Ramiaramanana, après une séance questions-réponses, 103 ont voté OUI (à main levée), 01 s’est abstenu (à main levée), et… personne n’a voté NON ! 24 autres personnes sont donc restées comme des statues inanimées ! Est-ce une manière pour la minorité au Conseil municipal de se faire toute petite ?
Une maison
Au second vote (adoption du budget provisoire appelé « un douzième » de la CUA à 94 voix ), le même comportement s’est répété, au point pour certains conseillers municipaux Tim de dénoncer le manque de civisme de certains élus. « Un comportement irresponsable qui émane d’un ou des partis qui se disent pourtant respectueux vis-à-vis du jeu démocratique. Nous bâtissons une maison, Antananarivo. On en est à la base. Que ceux qui n’ont pas pris leurs responsabilités ne viennent pas, après, nous demander des comptes, une fois le mur et le toit érigés ! », a fait remarquer un élu municipal qui a soutenu l’organigramme présenté par le maire de la capitale. A rappeler que le Tim dispose de 97 conseillers, suivi par l’Avi avec 33 élus, le reste partagé entre les autres partis.
Directions
En ce qui concerne l’organigramme adopté, « il s’agit de l’adapter à la politique du développement suivie par la CUA », a indiqué le Maire Ramiaramanana. « Il permet un dialogue à la fois transversal et vertical. Il nous faut d’abord savoir mettre en place une structure avant de penser aux personnes », a-t-il expliqué. A noter seulement qu’il y a trois Directions générales (Techniques et infrastructures, Affaires sociales et sécurité, Administration, Finances et Affaires juridiques). Il y a également 10 directions dont deux nouvelles créées : la Direction de la Coordination des initiatives sociales et la Direction des Affaires juridiques.
Passation entre la DGIDIE et le CIS :
LES TROIS QUARTS DES BUREAUX SCELLES ET TOUTES LES ARMES DEPOSEES DANS LA SOUTE A MUNITIONS !
Les archives pourraient finalement rester à Ambohibao
La passation entre la DGIDIE et le CIS se poursuit au siège de la première en passe de devenir celle du second, à Ambohibao. Ont été inventoriés à la date d’hier, les trois quarts des bureaux qui sont scellés au fur et à mesure, en attendant l’entrée des nouveaux occupants et en poussant vers la sortie, les anciens. Y compris l’archiviste qui travaillait depuis plus de 30 ans pour les services secrets malgaches. Rédigera-t-il un jour ses mémoires ?
R.O.
Il ne reste plus qu’une dizaine de bureaux dont celui du dernier patron de la DGIDIE qui sera inventorié en dernier. Scellant du coup, le sort de Jocelyn Andriamiharinosy, le D.G. dont le mandat a été le plus rapide et le moins durable, par rapport à ceux qui se sont succédé à « la piscine ». Mais outre les bureaux – mobiliers et matériels compris – et le parc roulant, le plus gros morceau reste et demeure la montagne de dossiers et d’archives qui devraient être triés, si l’on s’en tient aux dispositions de l’article 2 du décret n°2004-043 du 21 janvier 2004 qui les répartit entre le directeur général du CIS, le ministre de la Justice et le secrétaire général de la présidence. Une opération de dispatching qui pourrait prendre plusieurs semaines voire des mois, compte tenu du volume des dossiers et archives accumulés depuis plus de 30 ans, car la DGIDIE avait également hérité à l’époque, des affaires (au propre comme au figuré) laissées par les services secrets de la Première République.
Atteinte
Chaque République avait effectivement sa « DGID » et ses dossiers. Pendant la période socialiste, il y avait essentiellement des affaires d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ». « Même des affaires de trafic de riz étaient considérées comme des actes et manœuvres tendant à perturber l’ordre public », raconte un ancien haut responsable en poste depuis la création de la DGIDIE jusqu’à sa récente dissolution. Avant de faire savoir que durant les premières années du régime
Ravalomanana, les dossiers portaient surtout sur la crise 2002. « De toute façon, souligne-t-il, sans aller jusqu’à y inclure les vols de poulets, la DGIDIE traitait des dossiers de différentes natures. Et de citer entre autres, les détournements de deniers publics et les plaintes de particuliers. Ou encore les infractions à la réglementation des changes sous la Deuxième République. « Cette catégorie de dossiers devraient logiquement être remis au service des Finances extérieures et non plus à la Justice puisqu’ils ont été réglés d’une manière transactionnelle», estime-t-il. Tout ceci pour dire qu’il ne sera pas facile de ventiler les dossiers et archives de la
DGIDIE.
Modification
En raison justement de l’immensité de la tâche qui consiste à compulser les quelque 20 tonnes de dossiers et d’archives, avec ce que cela suppose de risque de déperdition, il n’est pas exclu qu’ils soient finalement remis dans leur totalité au
CIS, du moins en ce qui concerne les archives. Quitte à prendre en conseil des ministres (peut-être celui d’hier), un autre décret portant modification de celui du 21 janvier dernier. Une décision qui ne pourra que simplifier et accélérer la passation, laquelle ne saurait trop tarder car la sûreté de
l’Etat et partant, la stabilité du régime dépendent de la continuité des services secrets. Ce qui explique les précautions d’usage et les mesures conservatoires prises au lendemain même de la dissolution impromptue de la DGIDIE par le décret sus cité qui ordonne la restitution, selon leur origine, des matériels de communication, armements et munitions au commandant en chef de l’armée malgache ou au commandant en chef de la gendarmerie nationale ou au directeur général de la police nationale. En attendant ce « dingana lehibe », la première étape a été franchie dans la mesure où toutes les armes et munitions détenues par les agents de la DGIDIE ont été déjà déposées dans la soute à munitions à Ambohibao où la sécurité des lieux est assurée jour et nuit par des éléments de l’EMMO/Far. Les membres de la sécurité de
l’ex-DGIDIE aujourd’hui désarmés, n’assurent qu’une présence humaine jusqu’à leur départ définitif du site.
TIAKO
MADA 29/01/2004
Les ministres surveillés de près : Jacques Sylla procède à des contrôles inopinés
Source Midi Madagasikara jeudi 29 janvier 2004 , par TIM France
Les ministres n'ont qu'à bien se tenir, Jacques Sylla veille au grain… Hier matin, le Premier ministre est en effet arrivé à l'improviste au ministère des Affaires étrangères
Anosy, où se tenait une session spéciale destinée au secteur public malgache sur le Nepad ou le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, dans le cadre d'un séminaire organisé par le Comesa (Marché Commun de l'Afrique de l'Est et australe) qui a débuté avant-hier à l'Hôtel le Hintsy
Ambohimanambola.
Plusieurs membres du Gouvernement ont assisté à ce séminaire, et c'était la présence de ces derniers que le Premier ministre est venu vérifier. « Ma visite n'est pas prévue, mais il y a deux buts à ma présence ici : le souhait de bénéficier des explications sur le Nepad d'un côté et de m'assurer de la présence des membres du Gouvernement de l'autre » a expliqué le Premier ministre au début de la session. Bref, le Chef de Gouvernement tient à ce que ses collaborateurs soient présents dans ce genre de manifestation, qui revêt une importance particulière pour le pays, car Madagascar semble résolu à s'engager dans le processus du
Nepad.
Majeure
« Cette démarche est majeure, en raison de son historique et de son but. Pour la première fois, il y a une démarche essentiellement africaine pour les Africains. Vu les événements de 2002, nous étions en retard sur le mécanisme du Nepad, et j'espère qu'à l'issue de ce séminaire, nous aurons entre les mains ce mécanisme, et que nous pourrons préparer l'avenir » a souligné le Premier ministre. La séance d'hier, qui a été officiellement ouverte par le ministre des Affaires étrangères, était présidée par le vice-Premier ministre et a permis à l'assistance, composée donc des ministres et de divers responsables du secteur public, d'entendre les explications d'un Ambassadeur mauricien auprès du ministère des Affaires étrangères mauricien, SEM. Servansing. Il a évoqué les questions liées à la gouvernance, au mécanisme d'évaluation par les pairs, c'est-à-dire par les autres pays membres africains, aux structures organisationnelles intérimaires et à la mise en œuvre des plans d'action du Nepad. Ce dernier a d'ailleurs souligné que le Nepad était l'initiative qui a maintenu l'Afrique dans l'agenda international. « Tous les grands groupes soutiennent les programmes socio-économiques de développement dans le cadre du Nepad, comme le G8, l'Union Européenne… » a précisé ce dernier.
Règles
Pour ce qui est du côté malgache, le ministre des Affaires étrangères, le Gal Marcel Ranjeva a résumé la position malgache sur ce sujet. « Madagascar est très honoré que le Comesa ait choisi Antananarivo pour abriter le premier séminaire sous-régional sur le Nepad. Ce choix conforte la place que nous désirons occuper au plan régional. Les trois axes stratégiques du DSRP, à savoir la bonne gouvernance, la croissance à base élargie et le développement des secteurs sociaux répondent aux soucis du Nepad » a-t-il expliqué dans son discours d'ouverture. « Pour ce séminaire, le but était de faire connaître les règles communes dans le Nepad, outre les règles déjà en vigueur dans chaque pays. Dans la mondialisation à laquelle Madagascar doit faire face, ceux qui sauront valoriser leurs produits seront les gagnants, d'où l'intérêt de maîtriser les règles en vigueur » a quant à lui, expliqué Mox Ramandimbilahatra, qui était facilitateur dans ce séminaire. Pour les membres du Gouvernement, en tout cas, rien n'est peut-être plus urgent que d'appliquer leurs acquis, tous leurs acquis…
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TRIBUNE
DE MADA 29/01/2004
Sport
:: Football: CAN 2004 Groupe C
Un duel fratricide
A l'affiche de la 2è journée du groupe C, le choc entre les représentants de l'Afrique du nord, Algérie et Egypte à Sousse. Les enjeux à ce duel des frères ennemis sont multiples. D'un côté, la qualification en quarts de finale de la CAN 2004 et de l'autre leur retrouvailles après leur dernière confrontation sulfureuse en éliminatoires du Mondial 2002. En effet, les Egyptiens auront une revanche à prendre puisqu'ils étaient privés du Mondial asiatique par leurs adversaires du jour qui les avaient tenus en échec au dernier match de qualification tandis que les Algériens n'ont pas encore digéré l'absence de l'équipe première égyptienne à la CAN 1990 qu'ils avaient organisée. Mise à part ces considérations d'antan ; Les Pharaons, auréolés de leur succès devant le Zimbabwe, veulent accéder avant terme au tour suivant. D'autant plus qu'à leur dernier match de ce groupe C, ils auront en face des Lions indomptables blessés. En cas de victoire devant l'équipe nationale de l'Algérie, les Egyptiens sont assurés d'être parmi les huit nations autorisées à continuer la compétition. Un rêve caressé également par les Algériens qui par contre devront s'imposer pour avoir leur destin entre les mains. De ces configurations, on peut, d'ores et déja, avancer que le spectacle sera au rendez-vous car les deux protagonistes ne se feront pas de cadeau.
Programme du jour :
Sfax : Cameroun != Zimbabwe
Sousse : Algérie != Egypte
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