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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 16 juin 2004

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvö

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Sommaire Madavôvô:

1. Manifestations des réservistes: Tournure politique ? (Tribune)

2. Les solutions du VPM: dans l'immédiat, la libéralisation, plus tard la subvention (Les Nouvelles)

3. DEFIANT L’EMMO-FAR LES RÉSERVISTES FORCENT LA ZONE ROUGE DU PALAIS (Express)

4. Antananarivo : une manifestation en gestation (La Gazette)

5. No Comment.... No Comment...

6. INTERVIEW •• de Bako Ratsifandrihamanana par Niry (Sobika)

7. Manifestation des réservistes : 28 BLESSES A LA GRENADE (Midi)

8. MENACE DE TROUBLES A TANA ? (Midi)

9. Le VPM doit démissionner (Tribune)

10. INTERVIEW •• de Bamby par Niry (Sobika)

11. 28 blessés, 5 arrestations, la « SOLUTION FINALE » pour les manifs des reservistes (Express)

COURS DES CHANGES

     EURO(cmax) 14 800 FMG 
     EURO(cmin) 14 400 FMG 
     EURO(cmp) 14 715 FMG 
     USD 12 247,70 FMG 
     GBP 22 470,79 FMG 
     CHF 9 768,65 FMG 
     JPY 111,35 FMG 
     ZAR 1 894,79 FMG 
     HKD 1 570,98 FMG 

Tribune 16 juin 2004

Manifestations des réservistes: Tournure politique ?

Vingt huit personnes admises à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona dont six en réanimation, quatre blessés graves, trois policiers et un réserviste. C'est le bilan cumulé d'un heurt entre des membres des forces de l'ordre et des réservistes dans le quartier d'Ambatonakanga d'une part, et de l'explosion d'une grenade entre les mains d'un réserviste poursuivi par des policiers du côté de Behoririka d'autre part. Deux événements liés si l'on se réfère aux différents témoignages et au film des événements, ainsi qu'à la déclaration conjointe hier soir à la télévision nationale du ministre de la Défense nationale, Behajaina Petera et du Secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique Razakanirina Lucien Victor.

Tout a commencé quand, hier vers dix heures, les réservistes voulant rééditer leur marche de lundi vers le palais présidentiel d'Ambohitsorohitra, zone rouge par excellence, pour rencontrer "en personne" le chef de 

l'Etat, ont été arrêtés au niveau d'Ambatonakanga par un barrage des éléments des forces de l'ordre, décidés cette fois-ci à interdire aux manifestants l'accès des lieux. Le heurt était inévitable, compte tenu de l'apparente détermination des réservistes dont le nombre a diminué par rapport à la manifestation de la veille. Répliquant aux jets de pierre qui ont fait un blessé parmi ses membres, les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes, obligeant les manifestants à se replier. Ces derniers se sont par la suite dirigés vers la place du 13 mai où ils auraient attendu vainement les étudiants qui auraient eu, selon des informations, l'intention de descendre aussi dans la rue. De sources auprès de l'université, des étudiants auraient effectivement perturbé les cours au campus dans le dessein d'amener leurs collègues à descendre en ville pour manifester, mais sans parvenir à leur but. Mais les incidents les plus sérieux allaient avoir lieu à Behoririka où un réserviste poursuivi par des policiers a fait exploser une grenade qu'il tenait entre les mains, faisant de nombreux blessés parmi les passants qui se trouvaient sur les lieux. On apprendra plus tard, de source autorisée que le réserviste en question répondait au nom d'un certain Ratsimoarimanga Hajaina, un soldat de première classe qui aurait eu l'intention de "faire sauter" la station de distribution de carburant Jovenna d'Ambohijatovo et ferait partie des manifestants qui allaient se rendre à Ambohitsorohitra.
Le communiqué conjoint du ministre de la Défense nationale et du Secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique a fait état de l'existence derrière les événements d'hier, de manœuvres visant à créer une psychose de trouble chez le public. La revendication des réservistes, toujours selon le communiqué, n'est pas fondée, leurs droits ayant été déjà payés en totalité. Les autorités invitent ainsi la population à ne pas suivre les manifestants et à éviter les attroupements. La Préfecture de Police a, pour sa part sorti un arrêté interdisant l'usage de pétards et la vente de carburant aux porteurs de bidons.
La Province autonome d'Antananarivo, elle, propose la réinsertion des réservistes qui veulent se lancer dans des activités de production.


Les Nouvelles   15 juin 2004

Les solutions du VPM: dans l'immédiat, la libéralisation, plus tard la subvention 
Le vice-premier ministre ne démissionnera pas, du moins pour l'instant. Comme il l'avait promis, des solutions ont été proposées pour faire face aux problèmes actuels du transport, notamment urbain. Deux décisions ont été arrêtées hier. Dans l'immédiat, Zaza Ramandimbiarison propose la libéralisation complète du secteur. Pour plus tard, il n'exclut pas l'éventualité d'une subvention sur certaines lignes. 
Dès aujourd'hui, tous ceux qui désirent travailler dans le secteur du transport urbain n'auront plus à passer par les coopératives et les bureaux professionnels. A partir du moment où ils remplissent les conditions requises pour opérer, ils peuvent obtenir une licence auprès de la commune. Les tarifs seront entièrement libres car les opérateurs les fixent eux-mêmes. Le département chargé des transports compte sur cette libéralisation pour maintenir les frais de transport urbain à 1.000 francs surtout que certains transporteurs continuent d'appliquer ce prix et disent "rentrer dans leurs frais". D'autres affichent même 1.500 francs sur leurs pare-brise mais ne demandent que 1.000 francs aux passagers. 
Etat dans l'Etat
"Il n'y aura plus d'Etat dans l'Etat", a souligné Zaza Ramandimbiarison pour expliquer la mort annoncée des coopératives de transport urbain qui ont, depuis la libéralisation du secteur, fixé et uniformisé les tarifs. Pour leur part, les responsables de la commune avec lesquels le vice-premier ministre s'est entretenu avant de prendre sa décision ont accepté de revoir les textes qui réglementent l'octroi des licences d'exploitation de taxis-be. 
Subvention
Le vice-premier ministre a également évoqué l'éventualité d'une subvention sur certaines lignes pour faire baisser les frais de transport. "Celles qui ne peuvent pas du tout s'en sortir avec des tarifs à 1.000 francs seront aidées", a-t-il avancé. Mais pour cela, "il faut que les coûts d'exploitation soient bien déterminés, car il est évident que c'est toujours le contribuable qui va supporter". Zaza Ramandimbiarison a profité de la divergence de vue des transporteurs et de certains désaccords qu'il aura sûrement perçus chez eux pour annoncer qu'un appel d'offres sera bientôt lancé pour qu'un cabinet privé puisse effectuer les études des coûts d'exploitation. Etudes qui, selon les transporteurs, ont déjà été faites, et qui auraient conclu que les frais de transport devraient être de 3.000 francs au minimum. 
Gazole
Une éventuelle intervention sur le gazole a été avancée par beaucoup d'observateurs, mais la vice-primature n'est pas tombée dans le piège. "Beaucoup de riches possèdent des 4x4 qui roulent avec du diesel. Nous n'allons pas les subventionner. Les plus démunis sont et restent nos principaux soucis", a-t-il conclu. D'ailleurs, une baisse du prix du gazole n'aurait pas été la solution idéale. Certains transporteurs intransigeants, qui campent sur les tarifs à 1.500 francs n'acceptent de revenir à 1.000 francs que sous trois conditions: que le gazole soit à 3.500 francs, que les impôts qu'ils paient diminuent de plus de la moitié et qu'une centrale d'achats de pièces détachées soit mise en place.
Ultimatum
Jusqu'à la dernière minute de l'ultimatum qu'il s'est lui-même imposé, le vice-premier ministre a poursuivi les négociations et les discussions. Hier, en fin d'après-midi, de retour de Brickaville et de Marovoay où son département a fait faire une visite des lieux aux entrepreneurs qui seraient intéressés par les travaux qui doivent y être menés, il a encore eu trois heures de séance de travail avec les transporteurs et les responsables de la commune urbaine d'Antananarivo avant d'annoncer ses solutions. Mais pour savoir si ces dernières ne lèsent personne, il faudra encore attendre. Dans tous les cas, les transporteurs continuent d'être divisés sur les tarifs à appliquer. 
Lova Rabary   (Article du : 14/6/2004 )


Express Mada  15 juin 2004

DEFIANT L’EMMO-FAR LES RÉSERVISTES FORCENT LA ZONE ROUGE DU PALAIS 

Hier vers midi, les réservistes démobilisés ont « bousculé » les forces de l’ordre et fini par réussir la gageure de manifester dans la zone de sécurité du palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, sous les yeux du Président Ravalomanana qui gagnait son bureau vers 13 heures 15. Le chef de l’Etat a été applaudi car les démobilisés mécontents avaient donné l’impression tout au long d’une bonne paire d’heures de jeu de provocation des forces de l’Emmo-Far, de vouloir à tout prix une entrevue avec le Président. Quelques dents cassés ou un chargeur de fusil kalachnikov avec son plein de balles, témoignent d’un début fait d’accrochages, mais qui pourrait se transformer à terme en violence déclarée.Les réservistes ont usé de la tactique désormais éprouvée faites de provocations tout au long d’un jeu de reculades et d’avancées, avec des empoignades et coups de poings. Les éléments des forces de l’Emmo-far n’ont pas fait usage de leurs bâtons ou de grenades lacrymogènes. 

 « Cela ne manquera pas de venir au vu de la marche des évènements » notent les observateurs. 
Il semble que les réservistes ait réussi à atteindre leur but. Réussir une première forme d’affrontement. Le maire d’Antananarivo Patrick Ramiaramanana sans doute convoqué d’urgence, est arrivé quasiment en cachette, échangeant au passage un sourire avec Jean Marc Koumba, garde de corps attitré du Président, posté à l’extérieur. Le préfet de police qui essayait de faire entendre raison, a été hué sans ménagement, voire insulté. 
Hier vers 12 heures, les réservistes ont brisé le premier barrage à côté du magasin Shoprite, Antaninarenina. Le leitmotiv n’a pas changé. Le paiement des droits. « Tout est payé » affirme le ministère de la défense. Un dialogue de sourds, car les réservistes s’accrochent à des déclarations présidentielles qu’ils rapportent pour être le contraire. La manifestation s’est dispersée, « subitement et comme sans raison » vers 14 heures. Selon les réservistes qui ont refusé d’en dire plus, « çà ne fait que commencer ». 


La Gazette   14 juin 2004

Antananarivo : une manifestation en gestation

“Le ras-le-bol des ménages”. Tel sera le thème d'une manifestation qu'un groupe de personnes projette incessamment de tenir dans la capitale. En effet, une réunion préparatoire allant dans ce sens a été organisée, samedi dernier, et qui a rassemblé des partis et autres associations pour ériger une plate-forme chargée de mettre en œuvre un programme socio-politique. Ainsi, des ténors de l'AMI (Antananarivo Mitraka), CSA (Concertation - Solidarité - Action pour la démocratie et les droits de l'homme), " Vahoaka Andriamanjaka " et bien évidemment du CRN d'Antananarivo ont préparé ce mouvement pour atteindre les objectifs escomptés. 
" Une politique de sensibilisation de la population tananarivienne est à mener car la situation, vécue 

actuellement par la quasi-totalité des ménages, dépasse largement la simple question politique ", a-t-on indiqué. 
Néanmoins, la visée de cette plate-forme est déjà claire : " déboulonner le régime en place de son piédestal étant donné qu'il n'a pas su offrir à la population la sérénité et le développement". Cette inflation galopante va constituer l'argument de base pour exhorter les Tananariviens à " finalement réagir ". D'ailleurs, les têtes pensantes de ce projet croient dur comme fer que, à l'instar des populations des provinces, celle de la capitale est actuellement cruellement frappée par cette catastrophe économique. 
Bref, " se sentant victimes de la mauvaise gouvernance et autres incompétences perpétrées par les tenants actuels du pouvoir, les Tananariviens, pris au goulot, se doivent de réagir ", a-t-on déclaré. 
Notons que, outre les politiciens (détracteurs et autres farouches adversaires du régime en place), cette plate-forme compte en son sein de hauts responsables ainsi que de simples citoyens issus de différents secteurs d'activités et couches sociales (zones franches, fonctionnaires, employés du privé, société civile, enseignants et étudiants, jeunes, transporteurs, chômeurs, intellectuels…). Par ailleurs, sa première descente dans la rue (dans le courant de cette semaine) consistera, tintamarres d'assiettes et bruits de marmites à l'appui, à faire valoir que la cuisine des ménages est cruellement vide. Toutefois, bon nombre d'observateurs avertis semblent douter du succès de ce genre de mouvement dans la capitale. D'autant plus que l'intervention des casseurs et autres " gros bras " (commandités par qui on sait) ainsi que les forces de l'ordre pourraient refroidir l'enthousiasme de la population. " Nous sommes conscients de toutes ces situations et avons déjà pris les mesures qui s'imposent ", ont affirmé quelques membres de cette plate-forme qui vont tenir une conférence de presse ce vendredi.
Rolly Mercia 


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


SOBIKA 16 juin 2004

INTERVIEW •• de Bako Ratsifandrihamanana par Niry Sobika

Rasolofoson Delphin ( Ancien Recordman 100 M Nage Libre ) et Bako Ratsifandrihamanana ( Ex Championne d'Afrique et Médaillée des Championnats du Monde Masters de Natation 2004

"Si je voulais guèrir, il fallait absolument que j'ai une activité physique comme la natation."

 
Figure emblématique du sport malgache de haut niveau et de la Natation en particulier avec notamment un titre de Championne d'Afrique en 1987 et plusieurs participation aux Jeux Olympiques, Bako Ratsifandrihamanana, 40 ans, remet ca avec une médaille de bronze obtenue aux derniers championnats du monde masters de Natation qui ont eu lieu en Italie. Et dire, qu'il y a 2 ans, elle était touchée par une terrible maladie...Interview d'une battante de la vie !

*Bonjour Bako. Tu reviens du Championnat du Monde de Natation Masters en Italie . Comment cela s'est il passé ?
Bonjour aux internautes de Sobika tout d'abord ! Je précise que c'est un championnat du Monde officiel organisé par la FINA ( Fédération internationale de Natation ). Cela s'est passé du 02 juin au 13 juin à Riccione ( Italie ) et il y avait plus de 13000 nageurs.
*Coté performances, qu'en est il pour toi ?
J'ai été médaillée de bronze dans ma catégorie ( 40ans-45 ans ) avec le 9éme chrono alors que mon temps d'engagement correspondait a la 44éme place . Le bronze est attribué du 3eme au 10eme nageur. J'ai réalisé un temp de 35sec 61 en 50m dos soit a quelques dixièmmes du record actuel de Madagascar. La gagnante, une sud africaine de 40 ans a réalisé 31s, ce qui a son age est vraiment impressionnant. 
*Tu es venue seule ou il y a t il une délégation malgache avec toi?
Je suis venue seule, par mes propres moyens . j'ai quand même eu l'appui de TAFITA ( organisme dépendant du Ministère de la Jeunesse et des Sports ) et de l'Ambassade d'Italie a MAdagascar et d'un nageur appelé Toto. Puis des nageurs en France m'ont aussi beaucoup aidé comme Delphin Rasolofoson et Rabarimampiainina Celestin. Mais c'est surtout psychologiqiement que c'est dur car vous êtes toute seule dans un pays inconnu et lorsque vous voyez les autres nations bien encadrées, avec une délégation...c'est dur pour le moral.

*En parlant de moral justement, tu as du te battre contre une grave maladie ( le cancer ), il y a à peine 2 ans, et aujourd'hui te voilà médaillée d'un championnat du monde : ou trouves tu cette force et cette énergie ?
En 2001, lorsque j'ai appris de quoi je souffrais, je me suis dit dés le départ que je devais guérir. Le traitement était trés dur ( chimiothérapie ) mais j'avais la volonté. En plus de cela, mon médecin m'avait dit que si je voulais guèrir, il fallait absolument que j'ai une activité physique comme la natation. J'ai donc continué a nager, à m'entrainer, sauf pendant les traitements, et j'ai pu guérir comme ça. Mais c'était une pèriode très dur à vivre avec un traitement trés lourd. Aujourd"hui , j'ai vaincu le cancer un peu grace à la natation. L'eau m'a fait beaucoup de bien.
*Tu t'es préparée spécialement pour ce Championnat ?
Avec ma maladie, ce championnat été devenu une obsession. Il fallait que je le fasse à tout prix. J'ai participé aux Masters de Natation à Madagascar et j'ai fait 2ème au grand fond de Mantasoa cette année , toutes catégories confondues. 

*A propos de nageurs malgaches, lesquels trouves tu avoir un potentiel ?
Je vais plutot parler des nageuses car je les connais mieux. Il y a Tojo qui a du potentiel mais si elle veut progresser vers le haut niveau, il faudra aller à l'étranger sinon elle va stagner. Il y a aussi Rova qui est trés athlétique, Stéphanie, Andriana et Estelle. Ces filles peuvent faire une trés bonne équipe qui pourra rivaliser avec les Réunionnaises et Mauriciennes.
*Quelle est la différence entre le haut niveau international et le niveau malgache ?
Le problème est au niveau des entrainements. Ce n'est pas parce qu'un russe nage 8km par jour que ce sera efficace pour un malgache. C'est une erreur de penser les entrainements malgaches comme ca. Par ailleurs, on ne travaille pas assez les techniques de nage. Pour progresser, il faut partir à l'étranger et faire des compétitions d'un niveau plus élevé.
*A quand une piscine couverte à Madagascar ?
Trés bonne question ! IL y en aura une le jour ou l'on en demandera une ! Mais pour l'instant il n y a jamais eu de demandes de piscine couverte alors que c'est la base du progrés des performances. Avec une piscine couverte, on peut s'entrainer avant la saison chaude, on peut s'entrainer le soir, et on peut s'entrainer pendant la saison des pluies. C'est plus important que d'avoir une piscine chauffée je crois. 
*Quel est ton meilleur souvenir de sportive ?
Mon meilleur souvenir ? Ma médaille d'or au jeux Africains en 1987 et cette dernière médaille au Championnat du Monde des Masters. Ca me fait chaud au coeur de l'avoir gagnée.
*Et ton plus mauvais souvenir ?
Ca restera les conditions déplorables dans lesquels ont été faits les stages d'équipe nationale, lorsque j'étais nageuse de club. Pas de toilettes, pas de moyens...Ces mauvaises conditions jouent sur le moral des nageurs et c'est pour ca que beaucoup abandonnent jeunes. Il y a aussi le problème de certains de mes records non homologués, et pour d'autres nageurs, c'est aussi trés vexant et humiliant.
*Les nageurs gasy abandonnent trop tôt dis tu ?
Oui c'est vrai. Mais c'est parce qu'ils voient trop loin peut être avec des compétitions comme les Jeux Olympiques par exemple. Mais il ne faut pas rêver encore, les minima pour les Jeux sont trop éloignés du niveau malgache. C'est comme ca que les nageurs sont décus aprés. Il faut d'abord se concentrer sur le niveau régional africain et océan indien. Il faut viser d'autres types de compétions que les Jeux Olympiques. Et si j'ai fait ces Masters de Natation, c'est pour montrer qu'il y a de la place encore pour les nageurs aprés 25 ans, dans des compétitions prestigieuses et internationales.
*Tu as un fils qui fait de la natation. C'est pas trop dur pour lui d'avoir Bako Ratsifa comme mère ?
L'important, c'est de s'améliorer, de réussir ses compétitions...Je ne demande pas à mon fils d'être le meilleur mais de donner le meilleur de lui même. Ce n'est pas parce que sa mère a gagné, que lui aussi doit gagner.
*C'est toi qui l'entraines ?
Non ce n'est pas moi. Il s'entraine au Cosfa de Betongolo. Je n'ai pas le temps pour être entraineur avec mon travail, mais dés que je peux j'aide les nageurs.
*Voudrais tu adresser un dernier mot aux nageurs et ceux qui nous lisent?
Oui ! Les Masters de Natation seront dans 2 ans à San Francisco. Ce serait bien d'avoir une délégation de nageurs car c'est une vraie compétition avec 13000 nageurs et de nombreux pays. C'est un vrai Championnat du Monde et Madagascar mérite d'y être. Pour cela, il faut des nageurs motivés et entrainés et des sponsors pour nous aider a briller à San Francisco !
*Merci Bako de nous avoir répondu ! 
Merci a toute la sobika !
Propos recueillis par Niry . Réagissez dans le forum !    © sobika.com- 14 Juin 2004


Midi Mada 16 juin 2004

Manifestation des réservistes : 28 BLESSES A LA GRENADE 

5 ARRESTATIONS A TANA HIER ! 
Fumées, coups de pierre et éclats de grenades. C’étaient les éléments majeurs qui ont marqué la journée d’hier dans le centre de la capitale, plus précisément au niveau d’Ambatonakanga, de la place du 13 mai et de Behoririka. Une image qui rappelle le début des événements de 2002. Résultats : 5 réservistes arrêtés selon les forces de l’ordre. 28 blessés selon Adolphe Rasolofonimaro, Surveillant général de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, dont 3 policiers, et des réservistes et civils. 
Bodo A.
Les déclarations du Gal Behajaina, qui représentait le Gouvernement à la Télévision nationale à 21 heures hier ont confirmé ce chiffre, et il a même ajouté que 6 des blessés étaient en réanimation, et que 4 étaient grièvement blessés, dont 3 policiers et 1 réserviste, celui qui a fait éclater la grenade offensive à Behoririka hier à 15 heures. Les responsables au niveau de la Hjra n’ont pas non plus précisé combien étaient les réservistes et les civils parmi le reste des blessés, mais des témoins oculaires relatent qu’il y avait 11 réservistes parmi eux, sans aucune confirmation officielle pourtant.
Nourri de mensonges 
Pour en revenir aux faits, les choses ont commencé dans la matinée, vers 11 heures hier, quand les réservistes voulaient se rendre au Palais d’Ambohitsorohitra, comme ce fut le cas avant-hier, pour s’entretenir avec le Président de la République sur leurs revendications. « Nous n’avons jamais perçu les indemnités de 2 millions, ni la différence de solde qu’on clame ici et là. Cela fait 6 mois que nous ne percevons rien., nous n’avons rien contre le Président, au contraire, nous le soutenons car nous avons contribué à son accession au pouvoir, mais il faut qu’il sache qu’on le nourrit de mensonges », a déclaré l’un des réservistes qui ont manifesté. Cette fois-ci, les éléments de l’Emmo Far les ont interceptés dès la montée vers la place Pergola. Furieux, les manifestants ont lancé des pierres, ce qui a entraîné la fermeture des boutiques longeant cette rue menant vers Antaninarenina. Puis, ces derniers se sont déplacés vers Ambohijatovo, avant de rejoindre la place du 13 mai vers 13 heures, où d’autres membres de l’Emmo Nat les ont éparpillés à coup de grenades lacrymogènes. La population nécessiteuse des bas quartiers y a également manifesté, pour montrer leur mécontentement face à la hausse du coût de la vie actuelle. 
Appréhender 
L’incident de la grenade offensive, qui a fait tous ces blessés n’est survenu que plus tard, à 15 heures, à Behoririka, quand trois policiers ont voulu appréhender un réserviste qui quittait la place du 13 mai après la manifestation. Selon des témoins oculaires, le réserviste, du nom de Ratolotrarimanga Hajarison Michel, soldat de première classe et ex-sécurité présidentielle selon d’autres sources, allait être arrêté par les trois policiers en tenue au niveau de la station Shell à Behoririka, quand il a sorti une grenade de sa poche et l’a dégoupillée, ce qui a blessé 28 personnes au total, dont le réserviste, l’un des deux policiers, un boucher, une marchande de pains qui a eu la cuisse blessée par les éclats de grenade, ainsi que des passants qui étaient dans les parages. Une voiture de marque Volkswagen qui passait par là a vu son pare-brise voler en éclats, et les décombres ont jonché le sol toute la journée. Une autre version relate que la grenade était dans la poche d’un des policiers et que le réserviste s’en est saisi quand il a vu qu’il allait être appréhendé. Mais les forces de l’ordre ont également révélé que ce même réserviste voulait déjà soutirer de l’essence à la station d’Ambohijatovo pour alimenter un cocktail molotov, mais qu’il en avait été empêché par le responsable de la station qui avait pris la précaution de couper l’alimentation de la pompe. Depuis avant-hier, des armes telles que couteaux, lames et des bouteilles servant à fabriquer des cocktails molotov ont été aperçues en possession des réservistes, selon un responsable du côté des forces de l’ordre.
Journalistes molestés 
Un autre incident a également assombri la journée d’hier, qui n’était autre que le mauvais traitement infligé aux collègues journalistes. En effet, un cameraman de la Rta et une journaliste de « La Gazette » ont été repoussés rudement par un élément du GIR (Groupe d’Intervention Rapide), alors qu’ils étaient en plein accomplissement de leur devoir. Le Président de l’Ordre des Journalistes, Rufin Rakotomaharo, lance ainsi le message à tous les responsables, officiels ou autres, pour qu’ils sachent « mesurer leur comportement devant les journalistes en activité, et qui ne font que leur devoir ». Il condamne les tentatives d’obstruction des journalistes dans l’accomplissement de leurs tâches, quelles qu’en soient les origines. Du côté officiel, un message a aussi été passé par le ministre de la Défense, le Gal Behajaina, sur les ondes de la TVM hier, qui a prévenu qu’il y avait une idée de déstabilisation de l’opinion derrière ces manifestations. « Il ne faut pas suivre ces manifestations et s’agglutiner quand elles ont lieu en vue des dangers que cela peut provoquer, car il est difficile de distinguer le bon grain de l’ivraie », a mis en garde le Gal Petera Behajaina. 
Droits perçus
Concernant les réservistes, il avait déclaré que ces derniers avaient déjà perçu des droits qui leur ont été concédés, et que certaines de leurs revendications n’étaient pas fondées. « Nous avons eu du mal à nous redresser, il ne faut pas baisser les bras maintenant », a-t-il poursuivi. Pour conclure, il a adressé des encouragements aux victimes des manifestations, à qui 4 ministres du Gouvernement ont rendu visite dans la journée d’hier. Bref, la journée d’hier n’a pas été de tout repos, et semble faire craindre le pire pour la suite des événements. Alors que les fêtes nationales approchent et qu’un Chef d’Etat étranger est prévu faire partie des invités de marque, les troubles internes éclatent et donnent une image d’instabilité du pays. Car ce ne sont pas seulement les revendications des réservistes qui sont sur le tapis, d’autres entités expriment aussi leur mécontentement. L’atmosphère est tendue, et le régime n’a pas encore fait de coup d’éclat qui tend à prouver le contraire. L’on souhaite que le 26 juin ait bien lieu le 26 juin, et qu’entre-temps, la tranquillité aurait été retrouvée…
MENACE DE TROUBLES A TANA ?
Le Maire appelle la population à préserver la ville !
« S’il faut décréter des zones rouges à Antananarivo dans l’intérêt de la population, on le fera. Mais on n’est pas toujours obligé d’agir ainsi car je sais pertinemment que les habitants de la capitale sont conscients de la préservation de cette ville". Cette déclaration est du Maire d'Antananarivo, Patrick Ramiaramanana, lequel a convié la presse hier à Mahamasina, pour une conférence à bâtons rompus.
Val A. 
Devant ainsi ces menaces entretenues ici et là selon lesquelles différentes manifestations de provocation se tiendront dans la ville d'Antananarivo avant la célébration de la Fête nationale, les responsables de la Commune urbaine d'Antananarivo dirigés par Patrick Ramiaramanana les prennent au sérieux. C'est tout à fait légitime dans la mesure où Antananarivo, aux yeux de tous, a progressé en matière d'amélioration des infrastructures ces derniers temps. Pour eux, les travaux réalisés et ceux actuellement en cours, la sérénité des habitants de la ville, et l'assurance d'une célébration dans la liesse et la sécurité priment. Le Maire a, en fait, émis un message à l'endroit de la population de la capitale à préserver les acquis et à défendre cette ville.
Destruction
Le premier magistrat de la ville a ainsi mis en garde les habitants de Tana contre la provocation de ceux emportés par une impatience déplacée "dont l'intention est de freiner le progrès". "Soyez vigilants, réfléchissez bien, pour que nous ne payions pas les frais des troubles d'un jour, pour plusieurs mois. Jamais l'intérêt de tous n'a épargné l'intérêt d'une minorité", a lancé Patrick Ramiaramanana, avant d'ajouter : "Antananarivo ne mérite plus cet esprit de déstabilisation et de destruction". Et le Maire de préciser que les responsables de la CUA, notamment ceux de la Police municipale, en collaboration avec les forces de l'ordre, fourniront des efforts conséquents pour que la population de la capitale puisse célébrer dans la joie et la sérénité la Fête nationale. "Nous-mêmes, nous n'avons plus choisi ni Analakely, ni Anosy pour les podiums. C’est dans la logique de la préservation des travaux réalisés que la CUA a opté pour des manifestations se rapprochant des quartiers".
Tolérance
Le Maire ne l'a pas dit, mais le contexte amène plus d'un à ne plus écarter l'éventualité d'une velléité de faire dresser les habitants de la capitale contre les dirigeants afin de créer sinon de provoquer une situation de confusion. Les uns se sont précipités à avancer que la population d'Antananarivo préparerait son divorce avec le régime, les manœuvres derrière les réservistes étant. Les autres se hâtent de qualifier les mouvements de "contestation" comme des signes de lassitude. Pour la Commune urbaine d'Antananarivo, "il n'est point utile de prouver qu'on peut avancer sans troubles". "Tout le monde est libre d'organiser des manifestations. Nous ne sommes pas contre si elles se font dans la légalité et la sagesse". Patrick Ramiaramanana prône la "tolérance et le respect mutuel", tout en soutenant "le dialogue", vertu grâce à laquelle le Maire est reconnu depuis son accession à la Magistrature de la ville. 


Tribune  15 juin 2004

Selon Voninahitsy Jean Eugène 
Le VPM doit démissionner 
"Pour moi, le fait de libéraliser la délivrance des licences à tous ceux qui veulent s'investir dans le transport à Tana-ville ne constitue jamais une solution à cette hausse des frais des Taxi be". C'est en ces termes que le président du RPSD Vaovao, Voninahitsy Jean Eugène a réagi à la décision du vice-Premier ministre Zaza Ramandimbiarison, qui consiste, rappelons-le, à ce qu'il suffit qu'un individu obtienne une autorisation auprès du Fivondronana pour qu'il puisse, sans passer par les coopératives, utiliser ses voitures pour le transport des personnes à Tana-ville. Selon ce député de Maintirano, le secteur de transport à Madagascar a été déjà libéralisé depuis longtemps et l'application de cette nouvelle mesure ne ferait qu'entraîner encore la flambée des tarifs de transport à Tana-ville. Une manière de dire que la population tananarivienne exige une solution immédiate et efficace pour éviter une éventuelle explosion sociale qui coûtera certainement cher au régime en place.
Bref, Voninahitsy Jean Eugène propose que l'Etat subventionne les sociétés pétrolières et pourquoi pas les transporteurs eux-mêmes pour qu'ils puissent ramener à 1.000 Fmg le tarif. Le vice-Premier ministre doit tenir sa parole en démissionnant. "D'ailleurs, il n'est pas capable de négocier et de convaincre les transporteurs", a-t-il conclu.


Sobika   15 juin 2004

INTERVIEW •• de Bamby par Niry Sobika
"j'ai du dépasser la centaine d'évènements présentés !"
*Bonjour Bamby. Merci de nous accorder cette entrevue. On vous connait sous votre nom de scène , mais quel est votre vrai nom ?
Je m'appelle en fait Andriambala Razafintsalama dit Bamby et j'habite en France depuis une vingtaine d'années.
*Comment en êtes vous arrivé à devenir le présentateur attitré des évènements malgaches en France ?
En fait, c'est venu par hasard. Comme j'étais le responsable d'une association chétienne catholique, on me demandait souvent de prendre la parole en public. Mes premiers pas sont arrivés comme cela. Ensuite, vers la fin des années 80, le FIAP qui est tenu par Mr Adrien organisait souvent et organise d'ailleurs toujours des manifestations culturelles malgaches m' a contacté pour présenter une 

première fois puis aprés cela sest enchainé tout le temps jusqu'à aujourd'hui. Demain par exemple, ( Samedi 12 juin ) je pars à strasbourg pour présenter une soirée avec Bodo, Jaojoby...
*Combien de soirées ou évènements malgaches avait vous présenté ?.
Je dois dire que je ne présente pas que des soirées. je fais aussi des kabary pour les fiancailles, des mariages, des baptêmes...En tout, je crois que j'ai du dépasser la centaine d'évènements présentés !
*Vous avez une excellente capacité à manier la langue de Molière à celle de Rabearivelo.D'où cela vient il ?
J'ai vécu la première partie de mon enfance en France avant de retourner à Madagascar pour mes études secondaires au "Bahut" ( Lycée Galliéni d'Andohalo ). Pour m'intégrer, j'ai du boire, fumer et apprendre le malgache ! Heureusement, je suis tombé sur un groupe qui m'a fait connaitre toutes les richesses et plaisirs de la langue malagasy. C'est comme cela que j'ai appris a manier ces 2 belles langues que sont le français et le malgache.
*Arrivez vous à transmettre cet héritage de la langue malgache à vos enfants, ici en France ?
A mon grand regret non ! C'est trés difficile de faire apprendre la langue d'origine a ses enfants mais ce n'est pas impossible car j'ai des exemples de couples malgaches qui ont réussi a apprendre à leur enfants à parler, pas courremment bien sûr, le malgache. Mais pour que cela marche, il faut qu'au moins un des parents ne parle que le malgache et uniquement le malgache à ses enfants. Ce qui n'est pas évident. Mais je ne désespère pas d'y arriver en ce qui concerne ma famille.
*Que ressentez vous lorsque vous arrivez sur scène aprés toutes ces années d'expèriences ?
Le trac ! J'ai toujours le trac avant de présenter un évènement car on ne sait jamais sur quel public on va tomber. En plus, souvent, je porte la responsabilité de la soirée sur mes épaules, en ce qui concerne tout ce qui se passe sur la scène. Mais c'est aussi ce que j'aime, c'est mon adrénaline ! Une chose aussi qui m'a motivé à monter sur la scène, c'est le chant car je chante aussi mais je ne le fais jamais.
*Eh bien, pour votre prochaine soirée, vous nous montrerez ce talent ! Quel est le meilleur souvenir que vous gardez ?
Mon meilleur souvenir restera l'organisation d'une soirée à l'Unesco en hommage au poète Rabearivelo. A la demande de l'Ambassadeur de l'époque, j'ai préparé toute la soirée. J'avais prévu une présentation tout en alexandrin, j'avais choisi tous les vers et poèmes...C'était une belle soirée que j'ai porté.

*Et à l'inverse votre plus mauvais ?
Pour moi, un mauvais souvenir d'animation, c'est quand le courant ne passe pas entre moi et le public, lorsque je sens qu'il ne se passe rien. Cela m'est arrivé plusieurs fois lors de soirées ou mariages.
*Avez vous une anecdote particulière qui vous reste sur une soirée malgache ?
Oui bien sûr ! Je me souviendrai toujours de la première édition de Miss Manja à Saint Denis ou la salle était en surbooking et le public en surchauffe. J'ai cru que j'allais me faire railler sur le podium tant l'ambiance était électrique. Mais curieusement et heureusement, dés que j'ai pris le micro, cela a détendu l'atmosphère et l'election a bien pu se dérouler.
*C'est la marque des bons présentateurs ! Arrivez vous à juger si depuis vos premiers pas vous avez progressé ? Comment savez vous si vous avez été bon ou pas ?
En fait, je ne sais pas si c'est moi qui ai progressé ou si c'est le public ! Pour cela, ce n'est pas à moi de le dire mais au public ou aux organisateurs. J'ai plus de bouteille maintenant c'est vrai, mais il y a toujours ma femme pour poser un regard critique sur ce que je fais.
*Avez vous un modèle de présentateur malgache ou étranger ?
Je dois dire que je voue une vraie admiration à Patrick Sabatier et je pense qu'il ne méritait pas ce qui lui est arrivé. Sinon, il y a une présentatrice malgache, à Madagascar, qui m'impressionne beaucoup dans sa facon de présenter et de parler, c'est Mme Botralahy. Elle est vraiment trés forte.

*Vous avez fait des présentations pour un autre public que le public malagasy ?
Oui , j'en ai fait , mais cela a toujours eu un rapport avec Madagascar que ce soit pour des mariages, fiancailles ou soirées. 
*Le public malgache est il différent du public vazaha ?
Oui il l'est mais je trouve que le public malgache s'amèliore. Il participe de plus en plus.
*Vous présentez parfois en duo notamment lors de Miss Manja. Vous préférez le faire en solo ou en duo ?
Je n'ai pas de préférence.Mais lorsque je présente en duo, je n'essaie pas de tirer la couverture et ca se passe toujours bien.
*Vous êtes payés pour toute les prestations que vous réalisez ?
Je recois une indemnité en fait. Ce que j'aime, c'est faire mon travail le mieux possible, être le maitre à bord sur scène. Je le fais gratuitement quand c'est pour l'Eglise ou une oeuvre humanitaire et parfois pour des amis ou de la famille lors de leurs mariages par exemple.
Bamby, je vous remercie pour cette interview ! 
Propos recueillis par Niry . (Réagissez dans le forum ! - © sobika.com-14 Juin 2004)


Express  16 juin 2004

28 BLESSES, 5 ARRESTATIONS 

LA « SOLUTION FINALE » POUR LES MANIFS DE RESERVISTES 
Les forces de l’ordre ont dispersé hier sur l’avenue de l’Indépendance, le regroupement de réservistes démobilisés qui venaient d’être empêchés de réitérer une tentative réussie la veille de manifester devant le palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. 

Une douzaine de grenades lacrymogènes ont été lancées, et 5 arrestations opérées. Le bilan corporel s’élève à 28 blessés, dont 6 graves, causés par l’explosion à Behoririka d’une grenade dégoupillée par un réserviste. Après quatre mois de tergiversations sur l’affaire dite des réservistes, les autorités ont lancé un signal clair. Il n’est pas question que des « petits groupes de trublions » - expression du maire Patrick Ramiaramanana devant la presse- entretiennent le climat malsain d’une conjoncture de crise socio-économique et politique. Intervenant lors d’une visite rendue aux blessés à l’hôpital militaire de Soavinandriana, le ministre de la Défense 

nationale déclare qu’ « il est prouvé que derrière le mouvement (des réservistes) se profile, une volonté de troubler l’ordre public ». 

UN MESSAGE 
En dispersant une manif en voie de dislocation, les autorités ont émis un message relayé par le ministre de la Défense. « Ceux qui prendront l’initiative de (telles) manifestations ou les suivront voire ne serait-ce qu’en badauds, n’auront qu’à s’en prendre à eux-mêmes ». Selon des informations, une association née dans le quartier défavorisé d’Antsalovana, prendrait la relève ce jour munie de marmites et de casseroles, à travers une manif à l’argentine. Une autre dénommée « Reny malagasy » sonnerait le branle-bas aux environs d’Andohatapenaka, un autre quartier défavorisé. Quant au campus, il aurait finalement décidé de reporter une marche. 
Vers 15heures, à l’issue d’une course poursuite aux environs de Behoririka, un réserviste, ancien soldat de première classe, a dégoupillé une grenade. Elle l’a blessé gravement ainsi que trois policiers et un gendarme. Les éclats ont touché 24 passants. Il est par ailleurs, présumé avoir perpétré les actes de vandalisme contre la station service d’Ambohijatovo, au début de la manif. 
Estimés par les forces de l’ordre aux environs de 150 ou 200, les réservistes ont essayé de renouveler la tentative réussie la veille de manifester devant les grilles du palais d’Etat d’Ambohitsorohitra. Des voix autorisées de la Présidence ont attribué à la manif d’aujourd’hui des « aspects provocateurs ». Si lundi, les affrontements étaient plus verbaux que physiques, avec néanmoins des empoignades, les pierres ont volé dru contre les forces de l’ordre dans la rue Ramelina ex-Bergé, menant vers Antaninarenina. Bloqués, les réservistes se sont rabattus vers l’avenue de l’Indépendance. Selon les observateurs, ils se donnaient le mot pour les jours prochains et se préparaient à se disloquer. Les forces de l’ordre sont intervenus comme pour disperser un rassemblement «illégal » et procéder aux arrestations. 
« SOLUTION FINALE » 
Le 2 février, les réservistes ont conspué Premier ministre Jacques Sylla au palais des sports, lors de la cérémonie de démobilisation. Il avait annoncé un « viatique » de un (1) million de francs, alors que les réservistes s’attendaient à un chiffre au moins cinq ou dix fois supérieur, comme prix du service rendu. A travers des rassemblements, puis de marches, les réservistes finirent par être reçus à Ambohitsorohitra. 
Le chef de l’Etat a opposé une fin de non recevoir au principal. « Le patriotisme ne se vend ni ne s’achète ». Mais il a garanti « tous les droits légaux», rappelant au passage qu’ « il existe un Etat à Madagascar ». Ce qui a été prouvé hier. L’apurement des droits, 4.885.027.741 Fmg, n’a pas arrêté le mouvement qui a choisi l’escalade. L’Assemblée nationale, puis le Sénat et enfin ( ?) le palais d’Etat. Les autorités ont fini par opter pour une stratégie de « solution finale ».:
Mamy Nohatrarivo 

BODO

 ESCALE A PARIS

RENDEZ-VOUS EXCEPTIONNEL 

 AMBIANCE CABARET  

LE VENDREDI 18 JUIN 2004 

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Grande    Rencontre    Rainizafimanga  

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26 juin - Grand bal de l'indépendance malgache

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