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Communique sur MadaVôvö
sur
le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR
!
http://a.ratsimbarajohn.free.fr/
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... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1.
Economie: Secteur pétrolier : bientôt la dissolution de la SOLIMA ! (wanadoo.mg)
2.
Madagascar : mort d’un clandestin en plein ciel (Clicanoo)
3.
Préservatif, le sésame pour Mada. (Clicanoo)
4.
No Comment.... No Comment...
5.
SRI, SYSTEME DE RIZICULTURE INTENSIVE:LA DECOUVERTE AGRONOMIQUE DU SIECLE A MADAGASCAR
(Madagate)
6.
« LA SITUATION EST PENIBLE » ADMET LE GOUVERNEMENT QUI MISE SUR LA CROISSANCE
(Express Mada)
7.
Justice : Grève des magistrats Le tribunal d'Anosy paralysé ?
(Tribune Mada)
8.
De vieilles Gameboys bricolées vont servir d’électrocardiographes (GazetyNety)
9.
US
Selects 16 Countries To Get Millennium Challenge Aid (Dow Jones
International)
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26-27 juin 2004
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CHF 7 344,05 FMG
JPY 85,01 FMG
ZAR 1 357 FMG
HKD 1 228,51 FMG |
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Wanadoo.mg
18 mai 2004
Economie:
Secteur pétrolier : bientôt la dissolution de la SOLIMA
Ce sera bientôt la fin. Conformément à législation en vigueur, la SOLIMA dont l'Etat reste l'actionnaire unique doit être dissoute avant de faire l'objet d'une procédure de liquidation. D'ailleurs, le liquidateur sera connu d'ici courant juin prochain.
En tout cas, face à cette échéance, la SOLIMA organise depuis hier, à la Villa Mont Rouge d'Ambatobe (une villa qui fait partie de son patrimoine), une séance de travail destinée à définir l’attitude à adopter avant cette liquidation. La réunion qui voit la présence de tous les chefs d'antenne de la SOLIMA, montre en tout cas, l'intérêt que portent les employés de cette société à ce que pourra être l'avenir de son patrimoine. Un patrimoine qui n'est pas du tout négligeable, selon l'administrateur délégué de la Solima Raharinina Jacques Aimé.
Il appartiendra, en tout cas, au liquidateur, d'inventorier et de déterminer exactement la valeur de ce patrimoine. Entre-temps, instruction sera donnée aux employés de la SOLIMA de veiller à la protection de ce patrimoine. Le liquidateur aura également à régler un certain nombre de problèmes de contentieux concernant les biens de la SOLIMA. C'est pour cette raison d'ailleurs, que l'on a vu au cours de cette réunion, la présence d'un représentant du ministère de l'Economie, des Finances et du Budget, qui est le propriétaire du patrimoine de la SOLIMA. Par ailleurs le volet social sera également réglé au cours de la liquidation.
En ce qui concerne l'avenir des employés de la SOLIMA, tout dépendra de la décision que prendra l'Etat, actionnaire unique après la procédure de liquidation. Des employés qui ne perdent pas espoir, puisqu'ils ont maintenant formé, sous l'égide de l'administrateur délégué, la société Phenix S.A. considérée comme mieux placée pour une éventuelle reprise des biens qui constituent le patrimoine de la SOLIMA. Il est normal, soutiennent des membres du personnel de la SOLIMA, que nous ayons droit de présomption dans les transactions qui auront lieu après la liquidation.
Notons que le Secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines a assisté à l'ouverture de cette réunion. Preuve de l'intérêt que porte le gouvernement à l'avenir de la SOLIMA et des centaines d'employés qui pourraient rejoindre Phenix.
R.Edmond
Clicanoo.com
18 mai 2004
Madagascar : mort d’un clandestin en plein ciel
Le corps sans vie d’un homme a été retrouvé par le personnel au sol de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, hier matin vers 11 heures, sur le vol en provenance d’Antananarivo. Son identité était hier inconnue. Aux services de gendarmerie des transports de mener l’enquête.
Pour échapper à la misère et goûter un semblant de liberté, certains sont prêts à tout. Et parfois, ils le paient de leur vie. L’actualité le prouve régulièrement. Hier matin encore. A l’arrivée du vol Air France AF 905 à l’aéroport de Roissy, à 11 h 15 (heure de Paris), un passager clandestin a été retrouvé mort dans le train d’atterrissage d’un appareil de la compagnie française qui avait décollé
d’Antananarivo (Madagascar) la veille vers 22 heures.
Les hommes de la gendarmerie des transports aériens se sont chargés du corps sans vie du malheureux, découvert par le personnel au sol. Après douze heures passées à une température atteignant les -50° C, le passager clandestin était en effet mort de froid.
L’identité pas encore établie
Si la nationalité de la victime n’a pu être établie par la compagnie aérienne française hier soir, les services de la gendarmerie des transports aériens s’emploient à la déterminer. L’ambassade malgache à Paris ignorait tout de cette affaire hier soir.
Parmi les nombreux précédents généralement en provenance du continent africain, on se souvient de celui qui avait défrayé la chronique le 10 octobre 2003. Le corps d’un garçon âgé d’environ 16 ans avait été extrait du train d’atterrissage de l’avion d’Air France qui avait quitté Brazzaville (Congo) pour Paris la veille au soir.
Et si l’affaire avait fait grand bruit à l’époque, c’est parce que le commandant du vol Air France 897 aurait en effet été prévenu de la présence éventuelle de l’adolescent 1 h 20 après le décollage de l’avion.
Malgré cela, il avait poursuivi son vol, l’air de rien. Selon des sources internes, deux messages seraient même parvenus au pilote en provenance du centre de contrôle Air France à Paris, l’un disant qu’il fallait atterrir à Douala, l’autre suggérant de continuer comme si de rien était. Dans la mesure où, à Douala, le risque de complications policières n’était pas exclu, et que l’aéroport de Niamey n’avait pas répondu, le pilote avait poursuivi son vol. De toute façon, selon l’expert de la compagnie aérienne française, le jeune homme était déjà mort de froid quand le pilote a été alerté. L’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers
(Anafé) avait néanmoins porté plainte.
Préservatif, le sésame pour Mada.
Opération capote à Gillot. L’association Rive distribue, jusqu’à la fin du mois, des préservatifs et des brochures de prévention du sida aux passagers vers Madagascar. Parallèlement, une formation diplômante à la prise en charge des infections VIH et hépatite C se déroule à Saint-Gilles, à destination de 18 professionnels de l’océan Indien.
Préservatif en poche. Les passagers pour la Grande Ile au départ de Gillot s’envoleront tous bien munis, aujourd’hui. A partir de ce matin et jusqu’à la fin du mois, les membres de l’association Rive (Réunion immunidéprimés vivre et écouter), en partenariat avec la compagnie Air Madagascar, investissent l’aéroport à l’heure des enregistrements pour distribuer, aux guichets, capotes et brochures de prévention sur les maladies sexuellement transmissibles.
Rédigées en français, anglais et malgache, elles mettent l’accent sur la prévention en matière de sida, de santé et de sexualité, dans l’océan Indien. Parce que si le niveau de l’épidémie reste contenu à la Réunion, il n’en est rien dans des îles aussi voisines que Maurice, les Seychelles et surtout Madagascar
.
Or contre cette épidémie mondiale, rien de tel que la prévention, qui passe aussi par la formation plus spécialisée des professionnels. C’est pourquoi jusqu’à la fin du mois, se tient à l’hôtel Archipel à Saint-Gilles, une formation au Diplôme universitaire (DU) de “prise en charge des infections par le VIH et par le virus de l’hépatite C”.
Ce diplôme a été créé spécifiquement pour la Réunion, en 2002, par délibération du Conseil de l’institut de santé publique d’épidémiologie et de développement et du Conseil d’administration de
l’Université de Bordeaux II, en concertation avec la Drass (Direction régionale des affaires sanitaires et sociales) et l’association Rive.
Depuis hier et jusqu’à vendredi prochain, la formation est dispensée à 18 professionnels -médecins, infirmiers et personnels soignants-, dont quatre Réunionnais, deux Mahorais, deux Comoriens, deux Mauriciens, six Malgaches, un Seychellois et un Djiboutien. L’enseignement du diplôme est consacré à l’épidémiologie, la physiopathologie, la surveillance clinique et biologique, la prévention, les aspects thérapeutiques et la prise en charge psychologie et sociale des infections (VIH et sida). Trois praticiens bordelais et deux Réunionnais interviendront au cours de la formation.
Le DU permet la formation à haut niveau des futurs médecins référents des pays de la zone océan Indien. Ces praticiens poursuivront leur formation par un stage d’immersion pendant un mois au CHD (Centre hospitalier), afin de devenir médecins référents en matière d’accueil des personnes vivants avec le VIH, c’est-à-dire les seuls à pouvoir prescrire des traitements antirétroviraux dans leur pays respectif. C’est l’expansion du nombre de patients porteurs du VIH et de l’hépatite C, la chronicité de ces infections, la complexité croissante de leur prise en charge et le renouvellement régulier du personnel de santé à la Réunion et dans l’océan Indien, qui ont incité les partenaires à mettre sur pied cette formation.
Elle vise à fournir aux professionnels de santé les bases actualisées de connaissances nécessaires pour effectuer une prise en charge globale adaptée des personnes infectées, ou entreprendre des actions de prévention dans ce domaine.
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...Et
en passant par
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...Les
8 Familles et
leurs vœux 2004
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
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Madagate.com
18 mai 2004
EDITO : SRI, SYSTEME DE RIZICULTURE INTENSIVE :
LA DECOUVERTE AGRONOMIQUE DU SIECLE
A MADAGASCAR
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l'Association TefySaina est sur la voie du Père Henri de Laulani paysan du Poitou (France), ingénieur agronome, prêtre jésuite, arrive à Madagascar en 1961 . Le riz, alimentation de base de tous les malagasy a connu sa révolution technologique grâce à la mise en place du SRI « Le Système de Riziculture Intensive ou agronomique ». SRI valorise aujourd'hui la riziculture à 300%. Une démarche naturelle qui remet en cause l'agronomie conventionnelle. Trente nations s'en saisissent dès à présent. A Madagascar, il produit jusqu'à 23t/ha contre 2t/ha pour la moyenne nationale.
Tefy Saina est l'association paysanne qui perpétue l'œuvre de Henri de Laulanié. Fort de son expérience dans tout programme pour créer la richesse en milieu rural, cette Association se fait connaître au niveau international grâce à son Site Internet officiel
http://www.tefysaina.org . |
Ce Site, beau et attractif, permet de partager le concept aux amis de Madagascar qui désirent se donner la main à la réalisation du projet concret dans le vaste chantier du développement de Madagascar.
TEFY SAINA c'est littéralement "la forge de l'esprit" ou "Forger l'Esprit". Lato sensu, il veut dire "changement de mentalité". TEFY SAINA en dit long sur ses objectifs : le développement de tout l'homme et de tous les hommes. Bien avant la création de l'association TEFY SAINA (A.T.S.), Henri de Laulanié aura déjà formé quelques paysans. La plupart sont les membres fondateurs de l'Association.
Recueillis par Augustin ANDRIAMANANORO
Visitez le Site Internet www.tefysaina.org
Express
Mada 18 mai 2004
« LA SITUATION EST PENIBLE » ADMET LE GOUVERNEMENT QUI MISE SUR LA CROISSANCE
BENJAMIN ANDRIAMPARANY RADAVIDSON : ON NE REVIENDRA PAS SUR LA PARITE FIXE AU MID
Dirigeant la séance d'informations sur le suivi et l'exécution des dépenses publiques durant les quatre premiers mois, le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson n'a pas éludé les questions des journalistes sur la situation macro-économique dominée par la hausse des prix des carburants qui enclenche peu à peu la spirale inflationniste.
Pour lui "Madagascar subit les contrecoups de la hausse continuelle du prix du baril sur le marché pétrolier international à cause de la tension persistante au Moyen-Orient et la zizanie au sein de l'Opep dont les membres n'arrivent pas à un accord sur le volume de production à déverser sur le marché international. En parallèle, les coûts des assurances pour les transports des carburants deviennent exhorbitants à cause des menaces terroristes. Tout cela est déductible sur nos prix à la pompe. Par ailleurs, la relance de l'économie américaine, et des pays asiatiques aboutit à une forte croissance de la consommation du pétrole.
Nous admettons que la population endure aujourd'hui une épreuve pénible. Le gouvernement est conscient de cette situation, ne croise pas les bras et envisage des solutions pour sortir de cette crise".
Il poursuit : "Ne résumons pas tout sur l'inflation, la croissance en termes réels du Pib frôle aujourd'hui les 8%. Ayons une vision à long terme. Nous ne résolvons nos problèmes qu'avec une croissance économique soutenue qui nécessite des investissements. C'est pourquoi le gouvernement facilite les conditions d'installation des capitaux étrangers. Le gouvernement sait que les cotations de l'euro au Mid font mal mais nous n'avons pas l'intention de renier le système de change flottant pour revenir à la parité fixe".
Sur les dépenses extra-budgétaire, le ministre de l'Economie, des finances et du budget a expliqué "qu'elles étaient nécessaires suite à la crise de 2002. Dans la loi de finances 2004, il n'y a plus de dépenses extra-budgétaires".
A propos des revendications salariales, il a été catégorique "le gonflement des dépenses publiques aboutira à une inflation pharaonique". Autrement dit aucune hausse des salaires n'est envisageable.
Pour ce qui est de la revue des dépenses publiques, elle se fera tous les quatre mois selon l'engagement du gouvernement auprès des bailleurs de fonds.
Selon Benjamin Andriamparany Radavidson : "elle reflète la transparence et la bonne gouvernance, deux axes principaux du Dsrp. Pour les quatre premiers mois 2004, les réalisations étaient conformes aux prévisions".
Eric Ranjalahy
TRIBUNE
MADA 18 mai 2004
Justice
: Grève des magistrats Le tribunal d'Anosy paralysé ?
Le mot d'ordre de grève lancé par le Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM) a été, de l'avis de son président, largement suivi par ses membres hier lors de la première journée. Plusieurs salles d'audience ont été fermées et des centaines de personnes sont rentrées bredouilles chez elles et restées sur leur faim à propos des affaires les concernant. Quelques salles d'audience ont été ouvertes (salle 3) mais les magistrats ne font qu'expédier les affaires courantes. Toutefois, après avoir tenu une réunion avec ses membres et les chefs de juridictions, les leaders du SMM, par la voix du président Désiré Randrianarivelo, ont tenu à souligner que leur mouvement n'est pas une grève mais un arrêt ou une suspension de travail pour pouvoir discuter de l'avenir et de l'amélioration de l'environnement juridique à Madagascar. Deux terminologies qui ont leur importance pour les hommes et femmes de la loi. Quoi qu'il en soit, l'arrêt du travail ou la grève des magistrats a paralysé le tribunal de première instance d'Anosy et dans d'autres juridictions de l'île. Selon la décision du syndicat, la suspension du travail ou la grève, c'est selon, va durer une semaine. La reprise est prévue pour le lundi prochain, mais on craint un nouveau bras de fer avec le ministère de tutelle si les zones d'ombre persistent.
D'une autre source bien informée, on apprend toutefois qu'un service normal a été observé dans les tribunaux suivants : Ambatondrazaka, Vatomandry, Miarinarivo, Nosy-Be, Maevatanàna, Ambanja, Mandritsara, Tamatave, Ankazobe, Moramanga, Toliara, Fianarantsoa, Mahajanga. A signaler que si le tribunal d'Antalaha a fermé hier, c'est en raison des mouvements de contestation populaire pour que le chef-lieu de région de la SAVA soit cette ville portuaire, capitale mondiale de la vanille et non suite à l'appel du SMM, nous apprend-on. De la même source, on nous apprend également qu'à Mahajanga la Cour d'Appel a travaillé et les audiences correctionnelles se sont tenues normalement.
Dans la capitale, la Cour Suprême a tenu audience dans la salle de Bibliothèque de l'institution ; le Parquet d'Anosy a vaqué lui aussi normalement à ses occupations. Par contre, les magistrats de siège ont suivi le mot d'ordre du SMM tout comme ceux du cabinet d'instruction ; excepté, nous confie-t-on, le doyen des juges d'instruction.
A noter qu'une autre grève se profile à l'horizon et cette fois-ci, ce serait, semble-t-il le corps des fonctionnaires qui prendra le relais. Visiblement, les "pompiers" n'ont pas chômé ces derniers temps pour éteindre les foyers de tension qui ne cessent de gagner du terrain. Une situation alarmante qui sera amplifiée par l'inflation galopante. La balle est dans le camp des gouvernants !
GazetyNety.org
18 mai 2004
De vieilles Gameboys bricolées vont servir d’électrocardiographes
Un professeur d’électronique strasbourgeois a trouvé le moyen de transformer de vieilles Gameboys en électrocardiographes qui permettront, pour un coût modique, de surveiller le rythme cardiaque de malades dans des pays en développement.
L’appareil a été conçu pour des malades malgaches qui sont privés actuellement d’un médicament anti-paludique efficace faute de pouvoir être suivis de manière constante pour prévenir des effets secondaires du rythme cardiaque potentiellement mortels. "Tout a démarré par une visite chez mon frère à Madagascar. Il sortait d’une crise de paludisme assez aiguë et on lui avait prescrit un médicament qui peut avoir des inconvénients au niveau cardiaque", raconte Marcel Cremmel, professeur en BTS électronique au lycée Couffignal à Strasbourg. Cette molécule uniquement curative, l’halofantrine, est "un excellent antipalustre, avec peu de résistance au traitement, mais il peut provoquer des troubles du rythme cardiaque qui peuvent entraîner la mort", confirme un médecin du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital civil de Strasbourg. Son utilisation nécessite donc un suivi continu du patient. "Les médecins sur place m’ont expliqué qu’ils ne pouvaient donc pas le prescrire, parce qu’ils n’ont pas d’électrocardiographes", continue M. Cremmel. Le professeur montre une courbe partielle d’électrocardiogramme Alors que l’Organisation mondiale de la santé compte chaque année dans le monde plus d’un million de décès dus au paludisme, dont environ 90% en Afrique, le professeur d’électronique a alors eu l’idée de transformer des Gameboys en électrocardiographes simplifiés, s’inspirant d’un article d’une revue d’électronique. Le boîtier de cette console de jeu portable n’est absolument pas touché. Seule la cartouche de jeu est modifiée et la nouvelle carte permet ainsi, en la reliant à trois électrodes placées à un pied et aux deux poignets, de vérifier à l’écran que le coeur se relâche normalement et au bon moment après sa contraction. Si cette machine n’a pas toutes les fonctions d’un électrocardiographe, et ne permet pas par exemple de diagnostiquer un infarctus, sa fabrication est malgré tout "une excellente initiative", selon le même médecin du service des maladies tropicales. "Le mieux serait bien sûr de disposer d’électrocardiogrammmes, mais c’est hors de prix. En plus, l’avantage de la Gameboy est qu’elle se met dans la poche, qu’elle marche à piles et qu’elle peut s’emmener n’importe où, même dans la brousse", continue le praticien, qui estime que la console pourrait servir aussi pour d’autres médicaments aux mêmes effets secondaires. Les élèves de première année de BTS du lycée strasbourgeois se disent "enthousiasmés" par ce projet "utile" et ont déjà réalisé une "maquette d’évaluation" de la future machine. M. Cremmel, qui effectuera lui-même la miniaturisation pour que la carte entre dans une cartouche de jeu, doit envoyer une dizaine de prototypes à Madagascar d’ici l’été pour les faire tester. Après avoir récupéré d’autres Gameboys "obsolètes", le professeur d’électronique, qui est prêt à fournir le mode de fabrication de la console modifiée à qui voudrait l’imiter, envisage ensuite la fabrication en série des cartes par un sous-traitant alsacien, pour un coût qu’il estime à 30 euros pièce. Le tout est financé par l’association réunionnaise "Les ailes de l’espoir", qui finance à Bezaha, au sud de Madagascar, un centre d’aide par le travail pour handicapés dont s’occupe le frère de M.
Cremmel.
STRASBOURG (AFP)
Source:
Dow Jones
International News Date: May 07, 2004
US
Selects 16 Countries To Get Millennium Challenge Aid
(This
article was originally published Thursday)
WASHINGTON
(Dow Jones)--The
U.S. on Thursday selected 16 developing countries from Africa,
Asia and Latin America to become the first to get support from a
new foreign aid program, known as Millennium Challenge Accounts.
"Our
mission - encouraging and rewarding good policies that produce
sustainable economic growth - holds profound implications for
freedom and security across the globe," Paul Applegarth, head
of the Millennium Challenge Corporation, said
in
a statement issued by the U.S. State Department.
The
countries approved for the program include Armenia, Benin,
Bolivia, Cape Verde, Georgia, Ghana, Honduras, Lesotho, Madagascar,
Mali, Mongolia, Mozambique, Nicaragua, Senegal, Sri Lanka and
Vanuatu.
They
were chosen for their performance under a list of 16 criteria
intended to measure which countries are "ruling justly,
investing in their people and establishing economic freedom."
These
criteria range from control of corruption, to the average number
of days to start a business, to the amount of public spending on health
and education.
These areas are judged in some cases by indexes developed from
private surveys
and
by panels of experts in others. The countries must be eligible to
borrow from the World Bank's
loan program for poor countries and have an annual per-capita
income of $1,415 or less.
Congress
appropriated $1 billion for the Millenium Challenge program for
2004 when it passed legislation establishing it last year.
President George W. Bush has requested $2.5 billion for fiscal
year 2005, and has said he would like $5
billion
for the following year.
U.S.
officials said the new approach is an attempt to make foreign aid
more effective and increase accountability for both the donor -
the U.S. - and the recipient governments. Much of U.S. foreign aid
is given to military and strategic allies, not necessarily
governments that put economic aid to best use. This program aims
to reserve development funding for governments of poor countries
considered most capable of using it effectively, in part by making
the selection process as transparent as possible.
"It's
absolutely unprecedented," said Sarah Lucas, a scholar at the
Center for Global Development in Washington, D.C. "The
objectivity comes in the application of the criteria."
Should
the board in the future select countries with an element of
geopolitical interest, "the advocacy community will call them
on it," she added.
Former
U.S. Treasury offical Steven Radelet, also at the Center for
Global Development, compiled a list of countries most likely to
qualify in the first group based on the performance criteria ahead
of the announcement. All of those selected were among the
countries he identified as meeting the standards with the
exception of Mozambique, Lesotho and Georgia, which was accepted
although it fell short on the corruption hurdle.
According
to Radelet, Bhutan, Vietnam, Guyana and Mauritania also met the
objective criteria. These countries weren't selected to
participate in the program.
The
Millennium Challenge Corporation is governed by a board, which is
responsible for choosing the participants. It is chaired by U.S.
Secretary of State Colin Powell, and includes U.S. Treasury
Secretary John Snow,
USAID Administrator Andrew Natsios, and U.S. Trade Representative
Robert Zoellick.
The
Board on Thursday also approved a "Threshold Country"
program, which is "directed toward a limited number of
candidate countries that have not met the requirements for
eligibility but demonstrate a significant commitment to
meeting
the requirements."
-By
Elizabeth Price, Dow Jones
Newswires; 202-862-9295;
Elizabeth.Price@dowjones.com
[ 07-05-04 1132GMT ]
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