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LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Sommaire Madavôvô:

1. Vanille : Gafilo change la donne    (Clicanoo)

2. Plus de cent membres présumés d'Al-Qaïda capturés au Pakistan   (wanadoo.fr)

3. Après Gafilo : un "Flash appeal" lancé par le Système des Nations Unies (wanadoo.mg)

4. 8.918 104 $US d'aide d'urgence (Tribune mada)

5- No Comment.... No Comment... 

6. Ravalomanana à Paris : « Les relations franco-malgache sont au beau fixe »  (Express Mada)

6. Naufrage du Samson à Madagascar : Au moins 200 à bord (Mada Magazine)

7. Dernier bilan du CNS  152 morts, 195 disparus et plus de 214.000 sans-abri  (Midi Mada)

8. Communiqué RNS - Restauration RNS 2004 à Vichy (RNS)

Rencontrer, Partager, Se Retrouver Ensemble : la Solidarité triomphe RNS 2004-Vichy 10-12 Avril 2004    Tous les News & Communiqués....  Klikeo eto

 Clicanoo   21 mars 2004

Le passage de Hudah, en mars 2000, sur la région d’Antalaha s’était accompagné d’une flambée des cours mondiaux de la vanille. Mais cette fois-ci, le passage de Gafilo, même s’il a détruit les plantations de la région de cette ville, ne devrait pas avoir autant d’impact. De l’avis d’un négociant français, “Aujourd’hui, Madagascar ne fait plus les prix”.

L’aide substantielle de l’Europe; L’autre région de la vanille; La Réunion peut-elle profiter de l’aubaine ? Madagascar reste confiante dans ses capacités de production Vanille : Gafilo change la donne Le cyclone tropical Gafilo a atteint la côte nord-est de Madagascar il y a une dizaine de jours. Située sur la route des cyclones, la ville d’Antalaha a beaucoup souffert avant que le météore n’atteigne la côte et gagne l’intérieur de la Grande île. Au lendemain, il a fallu se rendre à l’évidence : la production locale de vanille était compromise. Antalaha est en effet un des hauts lieux de production de la vanille à Madagascar. Climat chaud et très humide mais aussi savoir-faire des planteurs et des gros négociants, la ville défend sa place sur le marché mondial. Un précédent cyclone, Hudah, avait déjà ravagé les plantations des villages alentour en mars 2000. Les cours mondiaux avaient profité des ravages cycloniques pour grimper en flèche. Comme le reconnaît un spécialiste réunionnais de la vanille, “les prix se sont envolés depuis deux ou trois ans”.

Une explication qui n’exclut cependant pas la spéculation, le marché mondial étant tenu par quelques négociants qui ne manquent pas une occasion pour améliorer des marges commerciales qui sont déjà réputées être très confortables.
Antalaha n’est plus le centre mondial de la vanille
En 2000, les prix ont été multipliés par dix. Un véritable “choc pétrolier” de la vanille. Cette flambée des cours a motivé d’autres pays à produire également la fameuse petite gousse aromatique (lire par ailleurs). Mais, de l’avis d’un négociant français, “Madagascar ne fait plus les prix aujourd’hui.”
Si les prix se sont envolés après le passage désastreux de Hudah, il ne devrait pas en être de même après Gafilo. Deux raisons permettent de penser que le canard à la vanille et la crème anglaise resteront parfumés avec des produits naturels à des tarifs “abordables”.
Première raison : Antalaha ne représente qu’un tiers de la production malgache de vanille. Le tiers d’une production qui ne représente, pour toute la Grande île, qu’entre 300 et 500 tonnes environ contre 1 000 à 1 200 tonnes avant Hudah (pour une production mondiale estimée à 1 800-2 000 tonnes). En outre, il est loin le temps où les deux tiers des gousses vendues sur le marché mondial provenaient des plantations malgaches. Les nouveaux producteurs défendent âprement leurs positions (lire page suivante).
Deuxième raison : les cours ont déjà atteint des records et ils ne sont pas loin de percer le plafond. Autrement dit, une nouvelle flambée des prix détourneraient les clients de la vanille naturelle vers son principal concurrent, la vanille de synthèse, issue des laboratoires de chimie fine.
“La flambée des prix a été suivie par les acheteurs parce qu’ils croyaient qu’elle ne serait que temporaire. Mais aujourd’hui, les cours mondiaux ne peuvent plus augmenter, sans quoi la clientèle qui nous reste se tournera vers la vanille de synthèse”, explique Bertrand Come, technicien à la coopérative de vanille de Bras-Panon. La vanille représente aujourd’hui un marché de 20 000 tonnes annuelles, dont 2 000 seulement concernent la vanille naturelle. Le reste, c’est de la vanille de synthèse. La crème brûlée (à la vanille naturelle, of course) restera un plat de fête. Mais elle ne devrait pas disparaître des meilleures tables. 

Wanadoo.fr  Dimanche 21 mars 2004
Plus de cent membres présumés d'Al-Qaïda capturés au Pakistan     WANA (AFP), le 20-03-2004
Les forces pakistanaises ont annoncé samedi avoir capturé plus de cent membres et partisans présumés d'Al-Qaïda lors d'une vaste opération militaire contre un demi-millier de combattants lourdement armés encerclés dans la zone tribale frontalière de l'Afghanistan.
L'armée, dont le porte-parole, le général Shaukat Sultan, souligne que "la mission est de capturer morts ou vifs ces gens", a recouru à l'artillerie et aux hélicoptères d'assaut, dans cette nouvelle attaque samedi contre ces extrémistes islamistes, supposés protéger un responsable de haut rang d'Al-Qaïda, selon des journalistes présents sur place.
Des hélicoptères Cobra ont ainsi ouvert le feu sur des voitures en circulation et sur d'autres cibles indéterminées, détruisant au moins trois taxis, a précisé un correspondant de l'AFP.
"Plus de 100 personnes ont été arrêtées, dont un certain nombre d'étrangers", en particulier "des Tchétchènes, des Ouzbeks et des Arabes", sur "400 à 500 terroristes au total", a, de son côté, déclaré devant la presse le général Safdar Hussain, commandant de l'opération militaire en cours, sans fournir le moindre bilan des pertes en hommes.
"Nous avons intercepté des conversations, pour la plupart en ouzbek, en tchétchène et en arabe", a-t-il ajouté.
Les forces américano-afghanes ont du mal à distinguer les combattants étrangers des militants pachtounes locaux, a cependant reconnu le général Mehmood Shah, responsable de la sécurité de la zone.
"De nombreux suspects, qui vivent dans la région depuis un certain temps, parlent pachto, donc nous ne pouvons pas être immédiatement sûrs de leur nationalité", a-t-il expliqué.
Les tribus pachtounes, réparties des deux côtés de la frontière, sont profondément conservatrices et indépendantes. Opposées aux Américains, elles sont plutôt favorables aux talibans et à Al-Qaïda. 
Les soldats américains ont formé un cordon de 60 km autour des villages de Kalushah et Shan Warzak, à 10 km au sud-ouest de Wana, encerclant les combattants dans cette zone située à 20 km de la frontière avec l'Afghanistan.
"Si aucun événement important ne se produit, l'opération dans son ensemble pourrait être terminée dans quelques jours", a pronostiqué un colonel.
Les troupes américaines et afghanes mènent actuellement des raids dans les maisons des deux villages, d'où les habitants ont été évacués. 
"Quelque 2.500 personnes sont restées" de leur propre volonté, selon le général Hussain. Depuis le début des opérations mardi, environ 30.000 habitants ont fui le district tribal du sud-Waziristan (300 km au sud-ouest d'Islamabad).
Des informations non confirmées ont fait état de la présence parmi les assiégés du numéro deux d'Al-Qaïda, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, considéré comme un des instigateurs des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
"Nous pensons que quelques membres importants d'Al-Qaïda se cachent dans la zone", a simplement noté à ce sujet le général Mehmood Shah, un haut responsable de la sécurité dans la zone tribale.
"Nous pensons qu'il pourrait y avoir là une cible importante, mais nous ignorons qui", a, pour sa part, relevé le général Shaukat Sultan, reconnaissant ne pas avoir de "renseignements spécifiques" à propos de l'éventuelle présence d'Ayman al-Zawahiri. Un porte-parole des talibans avait affirmé vendredi à l'AFP que ben Laden et al-Zawahiri se trouvaient "en sécurité" en Afghanistan".
En outre, une dizaine d'officiers de renseignements américains aident le Pakistan dans cette offensive, a-t-on appris de source militaire pakistanaise.
De l'autre côté de la frontière, les forces américaines et afghanes ont repoussé une attaque massive de talibans contre une de leurs bases au cours de laquelle au moins "trois combattants d'Al-Qaïda" ont été tués vendredi soir, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
"Un grand nombre de talibans ont attaqué vendredi soir à la roquette et à la mitrailleuse la base (militaire américano-afghane) de Lwara", dans la province de Paktika (sud-est de l'Afghanistan), a annoncé à l'AFP un commandant local des forces pro-gouvernementales afghanes, Zakim Khan.
Les attaquants "venaient du Pakistan et sont repartis vers le Pakistan après les combats", a-t-il précisé.
"Nous avons riposté en utilisant de l'artillerie lourde et des mortiers, les combats ont duré près de 4 heures, entre 20H00 et minuit. Un hélicoptère américain est intervenu", a expliqué Zakim Khan, ajoutant qu'il n'y avait pas de victimes parmi les troupes américaines et afghanes.
Par ailleurs, un convoi militaire américain envoyé en renfort est tombé dans une embuscade, a affirmé un porte-parole des talibans. Une information démentie par l'armée américaine, dont un porte-parole a cependant dit qu'"un convoi afghan" pouvait avoir été attaqué.

 Wanodoo.mg 21 mars 2004   par TIM France

Après Gafilo : un "Flash appeal" lancé par le Système des Nations Unies à la communauté internationale   20-03-2004 / 10:57

Dès le lendemain de l’entrée sur la terre ferme du cyclone Gafilo au niveau d’Antalaha, le 7 mars, un appel à la solidarité internationale a été lancé par le Premier ministre et le gouvernement malgache. Douze jours après, c’est le Système des Nations Unies qui s’adresse à cette même communauté, l’alertant sur les besoins immédiats de ceux qui sont sévèrement touchés : 774.000 personnes dont 308.000 ayant besoin d’une assistance d’urgence. 
Par ailleurs, 300.000 ha de terres agricoles productives ont été endommagés dont 150.000 ha de récoltes perdues. L’impact total sur l’économie est estimé à plus de 250 millions de dollars. Un volume d’aide d’urgence de près de 9 millions de dollars est nécessaire 

Urgences prioritaires Réunis, hier, par le coordonnateur résident par intérim du système des Nations Unies, Bodo Henze et le directeur de programme au sein du SAHIMS (Southern Africa Humanitarian Information Management Network) Georges Tadonki avec le ministre de l’Intérieur, le général Soja, les chefs de mission et représentants de la communauté internationale ont reçu un document établi par le Système des Nations Unies renfermant l’état des lieux et surtout l’indication des ressources nécessaires aux agences du Système des Nations Unies et ses partenaires en vue de permettre au gouvernement malgache de répondre aux besoins d’aide d’urgence ainsi que de soutenir les activités initiales de réhabilitation. Ces besoins d’urgence prioritaires concernent l’eau et l’assainissement, l’assistance alimentaire, l’abri, la santé, l’éducation, l’agriculture et la logistique. Le volume d’aide concerné par ce « flash appeal » est estimé à 8.918.104 dollars américains.

 Autre angle 
Le premier appel lancé par le gouvernement n’était-il donc pas « suffisamment » entendu pour que le Système des Nations Unies vienne à la rescousse ? « L’état des choses n’est peut-être pas à voir sous cet angle », expliquent le coordonnateur résident a.i. du Système des Nations Unies et ses collaborateurs. La connaissance des besoins n’est évidemment pas la même au lendemain de Gafilo et dix jours après. A l’heure actuelle, la connaissance détaillée des besoins n’est pas toujours affinée. 
En revanche, elle le sera à mesure que les communications se rétablissent et que les reconnaissances continuent. Mais une chose est sûre, les besoins en urgence humanitaire ne cessent d’accroître et le flux d’aide n’est pas à même de les couvrir. L’appel d’urgence lancé par le Système des Nations Unies couvrant la période allant du 15 mars au 15 juin 2004, vise ainsi à sensibiliser la communauté internationale et à mobiliser immédiatement l’aide humanitaire nécessaire pour compléter l’assistance qui a déjà été fournie par le gouvernement, les pays amis de Madagascar, les organisations nationales et internationales. 

Hanitra R.

Tribune de Mada 21/03/04

Appel flash des Nations Unies pour les sinistrés de «Gafilo»  8.918 104 $US d'aide d'urgence 
Les Nations Unies ont lancé hier un appel flash pour alerter la Communauté internationale sur les besoins immédiats des sinistrés surtout ceux sévèrement touchés par le passage du cyclone "Gafilo". Un appel qui couvre la période allant du 15 mars au 15 juin 2004.
Le document préparé présente le résultat des missions d'évaluation faite par les bailleurs de fonds, les différents Ong travaillant à Madagascar, le CNS et le gouvernement malgache et des informations recueillies des autorités locales en une partie, les stratégies et les priorités pour les opérations humanitaires d'urgences, les besoins d'urgences humanitaires et les demandes par secteur, les dispositions de mise en œuvre. Au total, le volume d'aide concerné par cet appel d'urgence est estimé à 8.918 104 $ US. Les besoins d'urgence prioritaires touchent le secteur eau et assainissement, la santé, l'assistance alimentaire, l'abri, l'éducation, l'agriculture et la logistique. 
• Un lourd bilan 
Le cyclone "Gafilo" est reconnu comme l'un des cyclones les plus forts ayant frappé Madagascar ces 20 dernières années. Au plus fort du cyclone, le diamètre d'impact était estimé à plus de 400 Km de large avec des rafales de vents de 250 km/h. Le bilan est lourd, même si ces chiffres ne sont encore que des estimations et sachant que plusieurs zones enclavées n'ont pas encore pu transmettre des informations. 
Trois districts sont sévèrement touchés, à savoir Antalaha, Marovoay et Morombe. 16 autres touchés sérieusement, 50 modestement touchés. Les régions côtières du nord ont ressenti des vents forts et pluies, une grande partie de l'intérieur de cette région et le sud ont connu de forte pluie suivie d'inondations avec la montée des eaux et des rivières. 774.000 personnes sont affectées par le cyclone dont 308.000 ont besoin d'une assistance d'urgence. Plus de 300.000 ha de terre agricole productive, soit 10% de zone cultivée totale, ont été endommagés dont 150.000 ha de récoltes perdus, l'équivalent de 300 000 t de céréales soit d'une valeur de 92.000 000 $ US. 200 écoles et 100 centres de santé ont été endommagés ou détruits. L'impact total sur l'économie est évalué à plus de 250 millions de dollars $US. 
• Stratégies et priorités
En concertation avec le gouvernement malgache, le coordonnateur des Nations Unies a fait appel à l'OCHA pour renforcer la capacité de coordination des opérations d'urgence. Une équipe de cette organisation aide le CNS et l'équipe des Nations Unies dans la gestion des évaluations, des informations et la coordination des efforts d'urgence. L'OCHA qui a octroyé un don d'urgence d'une valeur de 50.000 $ US pour faciliter le processus d'évaluation ainsi que la distribution des provisions d'urgence. Quant à l'opération d'urgence proprement dit, elle est subdivisée en trois phases. La phase d'urgence du 8 mars au 19 mars consistait surtout à la fourniture immédiate d'abris, de nourritures, d'autres matériels d'urgence, l'évaluation des besoins ... La deuxième phase du 19 mars au 19 avril concerne la réhabilitation urgente des écoles, des maisons. Des activités ont été déjà entreprises. La troisième phase du 19 avril au 19 juin sera la phase de réparation structurelle.
Notons que les Nations Unies ont déjà fait un premier appel avant cette évaluation. Il en résulte l'arrivée de dons en argent d'un montant de 671.032 116 Fmg plus 100 000 $ US et des dons en matières d'une valeur de 834 378 $ US. Pour la situation du compte du CNS le 18/03/04, en banque il y a 1.667.128 514 Fmg + 100 000 $ US, en caisse une solde de 33.148 085 Fmg.

NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... 

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Express mada  21/03/04

Ravalomanana à Paris : « Les relations franco-malgache sont au beau fixe » 

Ravalomanana a rencontré hier, pendant une heure et demie, le président français Chirac au Palais de l’Elysée. Cette rencontre illustre « les bonnes relations entre la France et Madagascar, selon le président malgache. Celles-ci ont un avenir radieux », a-t-il poursuivi.  Le président français, quant à lui, a évoqué « l’engagement de la France à soutenir l’effort pour préserver la coopération entre les deux pays ». Il rappelle également le soutien de son pays aux sinistrés des cyclones Elita et Gafilo, en envoyant, par exemple, des aides alimentaires et des médicaments. Il promet l’envoi Transaal transportant d’autres vivres et médicaments pour compléter la première aide ».  Après cette entrevue, Ravalomanana a rencontré la presse locale et malgache. Sous sa conduite, la délégation malgache va prendre aujourd’hui son envol en direction de la Norvège.  Recueillis par  Iloniaina Alain (Stagiaire)

Madagascar Magazine 21/04/2004

Naufrage du Samson à Madagascar : Au moins 200 à bord - 19/03/2004 @ 23h10 
Une dizaine de jours après le naufrage du ferry Samson entre les Comores et Madagascar, de nombreuses zones d’ombre demeurent, notamment sur les circonstances du naufrage, déterminantes pour établir une responsabilité. Concernant le nombre de personnes à bord, et donc de victimes, de nombreux témoins - à Moroni et à Mahajanga - ne croient pas aujourd’hui aux dires de l’armateur et estiment qu’il y avait à bord entre 200 et 240 passagers après l’escale d’Anjouan.
Naufrage du Samson à Madagascar : Au moins 200 à bord 
Combien y avait-il vraiment de passagers à bord du ferry ?
Les premiers bilans ont d’abord affirmé la présence de 113-voire de 112-personnes à bord. Puis l’armateur du Samson, Nadir Joulette Aly, a affirmé que le manifeste faisait état de 120 (99 passagers dont 67 adultes comoriens, 22 adultes malgaches, deux adultes français, cinq enfants comoriens, trois enfants malgaches et 21 membres d’équipage dont dix Malgaches. L’armateur a toutefois estimé possible que d’autres passagers-en nombre indéterminé-aient pu embarquer à bord, notamment à l’escale d’Anjouan. Aux Comores, personne ne croit à cette version des 120 personnes, le Samson ayant plutôt l’habitude d’embarquer au moins 200 personnes lors de ses traversées. Deux jours après le drame, la Gazette des Comores affirme que le bilan serait sans doute plus lourd qu'annoncé officiellement puisque le bateau avait à son bord des personnes non enregistrées. Le quotidien avançait pour preuve que la femme rescapée n'était pas portée sur la liste officielle des passagers. “Le nombre de faux clandestins se révélera, certainement très élevé. Le chiffre total des passagers pourrait approcher les 200”, concluait le journal.
Selon la Gazette de la Grande Ile, l’un des trois survivants du naufrage a même avancé le nombre de 240 passagers à bord du ferry au départ d’Anjouan.
Aujourd’hui, si personne ne peut dire exactement combien de personnes étaient à bord le soir du naufrage, il ne fait guère de doute qu’il doit être revu à la hausse. Sans qu’on puisse être sûr que le nombre exact de victimes soit connu un jour.
Les circonstances du naufrage
Selon les premières dépêches de l’AFP, le commandant du port Jean Ralambo a témoigné avoir refusé l’entrée du port de Mahajanga arguant de la fermeture de la douane ce jour-là (un dimanche). Quelques jours plus tard, M. Ralambo est revenu sur ses déclarations en indiquant qu’il n’y avait eu aucun contact radio entre le port et le ferry ce jour-là. M. Ralambo a affirmé en revanche qu’un contact radio avait bien eu lieu ce jour-là entre le Samson et l’armateur. Ce dernier aurait conseillé au capitaine de faire demi-tour et tenter de monter plus au nord pour rallier Nosy Be. Selon l’enquête malgache, le ferry se trouvait alors à 96 km de Mahajanga. Le dernier contact radio entre l’armateur et le Samson a eu lieu à 20 h et le navire était alors à 145 km de Mahajanga. Les Malgaches affirment que le ferry a coulé deux heures plus tard, mais le premier rescapé retrouvé a témoigné que le naufrage avait eu lieu à 2 h le lundi.
Les opérations de secours
Les informations sont tellement contradictoires qu’il apparaît impossible de demêler le vrai du faux. Une certitude : une seule journée de survol de la zone en Transall a suffi pour que les autorités françaises estiment que le ferry avait sombré. Cela dit, beaucoup de gens de mer estiment que l’alerte aurait pu être donnée plus tôt, même considérant les mauvaises communications et une météo défavorable. Concernant l’après-naufrage, L’État malgache, de son côté, a affirmé qu’il avait fait tout son possible, en fonction de ses (faibles) moyens. Cette annonce a suscité la colère des familles des victimes. “Vendredi et samedi derniers, nous avons loué trois vedettes pour repêcher des corps voguant en pleine mer car l’Etat malgache est resté inerte et inactif”, ont-elles déclaré à la Gazette. Quant au nombre exact des corps retrouvés, impossible de le dire. Entre 17 et trente, selon les informations. Avec des moyens d’identification uniquement visuels.
Quel était l’état du navire ?
L’armateur affirme depuis le début que le navire était parfaitement en règle. 
Mais il semble bien que cela ne soit pas le cas. M. Joulette a affirmé que les radeaux de sauvetage étaient en nombre suffisant, mais le premier rescapé a déclaré qu’il n’y en avait qu’un à bord, un Bombard. L’armateur a également assuré que le Samson avait subi récemment un contrôle technique-en citant même le nom de l’atelier où il a été effectué l’an dernier à Mahajanga -, mais sur le port de Moroni, personne n’y croit. 
Selon la Gazette, un ancien mécanicien du ferry aurait affirmé qu’aucune réparation sérieuse n’aurait été effectuée depuis longtemps. 
En outre, il semble que le Samson n’était pas assuré.
• Appel de La Koz
L’association la Koz, par la voix de Monique Couderc, a lancé hier un appel aux dons en faveur des victimes comoriennes du naufrage du Samson. “La coopération régionale se doit de réagir équitablement dans ce drame qui a touché deux pays de la zone et non un seul, écrit La Koz. Peut-être la coopération et les pays concernés pourraient réfléchir sur la prise en charge d’un nouveau ferry.” Contact : La Koz, 56, rue Félix-Guyon, appt 5, résidence Verlaine, 97400 Saint-Denis, 06.92.06.89.52. 
Journal de la Réunion 

Midi Mada 20/03/04
Dernier bilan du CNS  152 morts, 195 disparus et plus de 214.000 sans-abri 
Le nouveau responsable par intérim du CNS ( Conseil National de Secours), le Colonel Jean Rakotomalala, a été présenté à la presse, ainsi qu’aux différents bailleurs de fonds et partenaires du pays, hier. Le moment a été saisi par le Gal Soja, ministre de l’Intérieur, de délivrer les raisons de ce changement au niveau du CNS. Par la même occasion, le nouveau responsable a présenté le dernier bilan des ravages de Gafilo et les nouvelles méthodes pour acheminer rapidement les aides de premiers secours.
Vola A. 
Le bilan du passage de Gafilo s’alourdit de jour en jour. Les dernières statistiques du CNS font état de 152 morts, 195 disparus, 879 blessés et plus de 214.000 sans-abri. Les dégâts matériels sont également considérables. Plus de 85.000 habitations détruites, 24.415 hectares de champs inondés et 513 équipements en infrastructures touchés ( routes, ponts…). Le secteur élevage a également souffert avec plus de 1606 têtes de bovidés perdues. 
La province d’Antsiranana a payé le plus lourd tribut avec 85 morts, 41 disparus, 809 blessés et quelque 118.000 sans-abri, et plus de 57 500 habitations ravagées. 
Devant l’aggravation de la situation, un constat mérite d’être soulevé : les aides de premiers secours tardent à parvenir auprès des sinistrés. Et les différents responsables sont conscients de cet état des choses. D’où peut-être la décision de restructuration du CNS.
Intérimaire 
« Les deux cyclones Elita et Gafilo, qui ont frappé successivement le pays, en moins d’un mois, étaient de grande envergure. Devant cette situation, le CNS, avec ses partenaires techniques et le Premier ministre, ont pensé à sa restructuration». C’est en ces termes que le Gal Soja a expliqué le changement de responsables, opéré lundi dernier, au niveau de ce Conseil national de Secours. C’était lors de la présentation à l’assistance du Colonel Jean Rakotomalala, nouveau responsable par intérim du CNS. La restructuration ne sera mise en place que plus tard, a indiqué le ministre. De ce fait, le Colonel Jean Rakotomalala, un officier du génie, n’occupera qu’une fonction intérimaire. La nomination définitive se fera, par la suite, par voie d’appel à la candidature.
Réquisitionnés
La réorganisation au sein du CNS comprend, entre autres, la mise en place d’une direction des opérations au niveau de la gestion des dons et des stocks, ainsi qu’au niveau de la gestion des informations et de la communication. Et ces remaniements sont entrepris pour disposer des données fiables et traitées à temps, devait expliquer le ministre de l’Intérieur.
Par ailleurs, une autre façon de travailler a déjà été adoptée, depuis lundi dernier, au sein du CNS, selon son nouveau responsable. Elle concerne surtout les collectes des données et de la distribution, au plus vite, des aides de premiers secours auprès des sinistrés. Des camions militaires ont été, par exemple, réquisitionnés, hier, pour acheminer les vivres. En outre, pour desservir les localités très isolées, comme Ambanja, une négociation a été engagée auprès de l’Ambassade de France pour effectuer des missions de distribution de vivres à partir d’une certaine hauteur par avion (plus connu sous le terme droping). 
Transparence 
La transparence a été également admise comme méthode de travail au sein du CNS. Ainsi, les statistiques des dons recueillis ( tant en nature qu’en numéraire) et ceux déjà distribués, ont été communiquées à la presse, ainsi qu’aux différents partenaires du Conseil. Le CNS dispose actuellement de 1.667.128.514 de francs, ainsi que de 100.000 dollars en banque, de 33.148.085 francs dans sa caisse et de 7.420.696 francs au Trésor. Les stocks de dons en nature sont constitués notamment de 2036 sacs de riz, plus de 7000 couvertures, moins de 200 tentes. Reste à savoir si on pourrait mieux gérer la situation avec ces nouvelles méthodes de travail, tout en sachant que nous ne sommes pas à l’abri de la venue d’autres cyclones. En effet, une nouvelle perturbation, encore au stade embryonnaire, a été signalée par le service de la Météorologie. Elle se trouvait, hier, à 2100 km au large de la côte-est du pays. Cette perturbation, heureusement, ne représente aucune menace pour Madagascar car elle est appelée à se dissiper ce jour, selon les prévisions du service de la météorologie. Et c’est tant mieux, le pays n’ayant pas du tout besoin d’une nouvelle intempérie ! .

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Vichy   10-12 Avril 2004          +de détails   ( klikeo eto)   Rado est un poète. C'est aussi un mari, un père, un grand-père, un arrière grand-père. Il est membre de l'académie malagasy. C'est l'une des mémoires vivantes de la nation qui a pu relater en tant que journaliste mais aussi vivre pleinement la lutte pour la liberté de Madagascar. La plume n'est pas le seul moyen d'expression artistique de ce grand monsieur devenu un personnage attachant que les enfants comme les adultes appellent et interpellent tous par le prénom qu'il s'est fait : Rado. TEL: 06 09 52 09 00 -

COMMUNIQUE DE PRESSE             Paris,  le jeudi 18 mars 2004

Rencontrer, Partager, Se Retrouver

Ensemble : la Solidarité triomphe

RNS 2004-Vichy

10-12 Avril 2004 

            RESTAURATION RNS 2004 –VICHY

Pour cette 29è édition de la RNS, pendant le week-end de Pâques à Vichy, les organisateurs font un effort particulier sur la Restauration, une cohérence du projet rimant avec Solidarité : thème choisi pour la  nouvelle dimension prise par la RNS 2004. 

Des professionnels de la restauration, garants de la sécurité alimentaire, de l’homogénéité des tarifs et des produits proposés sur tous les sites, nous feront voyager « culinairement » pendant ce week-end à Madagascar. 

Dès le matin : petit déjeuner à la malagasy, avec des « mofo gasy, mofo baolina ou mokary », des tartines également pour les moins connaisseurs, sans oublier les boissons (thé sambavy ; café gasy et chocolat de Madagascar).

Ensuite, tout au long du week-end seront disponibles, comme à Madagascar, les tsakitsaky, dans les buvettes : sandwicheries, friteries, brochettes de bœuf  (selon les emplacements) avec des boissons  (jus de fruit  naturel, bonbon anglais, sodas etc.)

Et inédit pour cette RNS 2004, le soir toujours aux buvettes, vous pouvez goûter au loukss ! ! Ben oui, au lohan-kisoa, comme là-bas, chez nous ! 

Et must du must : des repas chauds vous attendent sous un grand Chapiteau où vous pourriez rencontrer vos amis, les vieilles connaissances, les Malagasy. Ce sont des menus malagasy avec des produits provenant directement de Madagascar (voanjobory, ravitoto etc.).  

Mais attention, ces repas chauds seront servis prioritairement à ceux qui en auront fait la commande.

Sportifs, familles, enfants ou étudiants, chacun y trouvera son compte :

-          les tarifs sont calculés au plus juste, les prix sont uniformisés, les tsakitsaky sont aux mêmes prix quels que soient les endroits de vente,

-          les endroits des buvettes sont stratégiques afin d’épargner à tout le monde des longues distances,

-          des repas chauds peuvent être servis sous un grand chapiteau de … « retrouvailles ». 

Le Parc Omnisport de Vichy est un site agréable, les activités sportives et culturelles seront constamment présentes, vous vivrez dans une ambiance malagasy le temps de ce week-end.

Se restaurer sur place  peut être un excellent moyen de ne rien rater de cette grande Rencontre Nationale Sportive.

Vous trouverez les menus et les modalités de réservation des repas chauds sur le site  www.rns-cen.com 

Mbolanoro ANDRIANARIJAONA

Secrétaire Générale du CEN

Commissaire Général

RNS 2004-Vichy

commissaire.general@rns-cen.com

Le Comité Exécutif National (CEN) et le Comité National d’Organisation (CNO) ont le plaisir de vous inviter, à venir assister aux Tirages au sort des tournois de Football, Volley-ball et de Basket-ball, de la 29^ème édition de la RNS 2004-Vichy

Le Samedi 27 Mars 2004

de 15h à 17h30

A l’adresse suivante :

Gymnase Racine

94, Boulevard du Général Leclerc

92110 Clichy

Des animations seraient prévues :  projection d’un extrait de la RNS 2003 à Troyes, pour nous mettre, d‘ores et déjà, dans l’ambiance de la R.N.S.

Les associations sportives de province qui ne pourraient pas y assister, devraient se faire représenter par leurs correspondants habitant la région parisienne.

Olivier RAZAFINDRANAIVO

Président du CEN

( : 01 46 02 24 01

president@ns-cen.com

www.rns-cen.com

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