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LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Sommaire Madavôvô:

1. Culturel : Evénement: Palais des Sports   Place à Dadah, Poopy et Fafah  (Tribune)

2. Ravalomanana au Burkina Faso :  (Midi Mada)

3. Visite du PM Jacques Sylla à Toamasina : GREVE GENERALE AVORTEE HIER A BARIKADIMY ! (Midi Mada)

4. Madagascar classé 2ème pays producteur de riz en Afrique  (Sobika)

5- No Comment.... No Comment... 

6. La presse malgache : A la croisée des chemins (La Gazette)

7. Les déclarations du Chief of Staff nous donnent une mauvaise image auprès de l’UA (wanadoo.mg)

 Tribune de Mada 27 fevrier 2004

Culturel : Evénement: Palais des Sports              Place à Dadah, Poopy et Fafah 

Dorénavant, les associations vocales sont devenues au goût du jour que les organisateurs de spectacles continuent de faire leur quête dans cette voie : " plus question d'abandonner la première étape, mais plutôt de la voir évoluer ", ont-ils expliqué. Cette fois-ci, l'AJCA (l'Association des Jeunes Cadres et Agronomes) vont rassembler sur le même plateau Dadah, Poopy et Fafah. Il s'agit de la troisième édition de "Miangaly", après la première, un cabaret-spectacle de Dadah et Rabel, qui s'est tenue au CEMES Soanirena en 2002; la seconde , un spectacle en salle en 2003 à l'espace Eldorado, réunissant Bodo, Poopy, Nanie, Dadah et Fafah où "Rafahafahana", la chanson label qui a fait tilt, reste toujours présente dans le cœur. ° Joli trio " Miara-mihira", l'intitulé de cette troisième édition de "Miangaly", mais aussi la chanson générique du spectacle, est le fruit du trio Fafah-Poopy-Dadah qui se fait actuellement

entendre sur les ondes. Une association vocale nouée par une réelle complicité et une admiration réciproque.
Il va sans dire qu'à quelques jours du spectacle qui aura lieu le dimanche 7 mars à partir de 15 heures au Palais des Sports, la répétition bat son plein. En tout, 36 morceaux embrassant les répertoires de Dadah-Poopy-Fafah vont être fredonnés en duo et en trio non-stop durant 3 heures, à l'instar de "Tsy ahita", "mifameno", "Isekely"... Mais Poopy, qui adore faire la surprise, offrira aussi à cette occasion une nouveauté. 
Dernière recommandation : que chacun garde bien leur billet intact, parce qu'un tirage au sort pourra faire gagner à l'un des plus chanceux, un billet pour deux personnes (Tana-Réunion-Tana), le Palais sera ouvert à partir de midi, et si vous êtes parmi les 1.000 premiers arrivés, tchin! tchin ! Une boisson "Cola Light" vous attend à l'entrée.

MIDI DE MADA jeudi 26 février 2004 
Ravalomanana au Burkina Faso : Un Accord cadre de coopération signé pour de nouvelles bases de relations
Arrivé à Ouagadougou, capitale administrative du Burkina Faso, mardi à 15h locales, 18h, heure de Madagascar, le couple Ravalomanana, à la tête d’une délégation malgache, a été accueilli par le président burkinabé, Blaise Compaoré, dans le cadre d’une visite de travail et d‘amitié. La chaleur aussi bien humaine que climatique a accueilli le Président de la République de Madagascar, sous une température de 37°C à l’ombre. Premier rendez-vous, après l’installation à l’hôtel Sofitel Silmandé, un tête-à-tête avec son homologue burkinabé, à la Présidence du Faso qui abrite dans son enceinte le Palais présidentiel. Aucune information n’a filtré de cette rencontre au sommet. Ce fut au cours d’un dîner officiel offert par le Président du Burkina Faso au sein du même palais que les deux Chefs d’Etat se sont exprimés publiquement.
Val A.(Envoyé spécial)
« J’ai foulé pour la première fois le sol du pays des hommes intègres ». C’est par cette phrase que le Président Ravalomanana a débuté son discours de ce mardi soir. « Je vous suis reconnaissant de votre participation à la médiation à Dakar dans les moments critiques de la crise malgache et de votre soutien, qui a permis le retour de Madagascar au sein de l’Union Africaine. Je vous suis aussi reconnaissant de tout ce que vous avez fait pour tous les pays africains. Le Burkina Faso est un pays stable dans une région marquée par des crises. Vous avez toujours cherché les moyens d’établir un cadre de paix et des rapports de bon voisinage », a déclaré Marc Ravalomanana.
Maturité
Sur ce plan politique générale, le Président Blaise Compaoré d’affirmer dans son intervention que « la République de Madagascar a connu une alternance marquée par de vives tensions et des risques de fracture sociale mais le peuple malgache a su faire preuve de la hauteur de sa conscience républicaine pour rester maître de son histoire ». Et le président burkinabé de rendre hommage « à la maturité politique » du peuple malgache, « car faut-il le rappeler, c’est la valeur associée à votre sens élevé de la responsabilité et à vos qualités d’éminent Homme d‘Etat qui a permis d’éviter la guerre civile à votre pays et d’organiser avec succès des élections législatives en décembre 2002 ».
Devenir prospères
Sur le plan économique et social, le Président Marc Ravalomanana de préciser que « cette visite nous donne l’occasion d’échanger nos idées et nos expériences et de voir comment faire encore plus pour le développement de nos peuples ». « Comme vous, nous avons élaboré un Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté. C’est un bon début, mais ce n’est qu’un début. Ce qui est primordial, c’est sa mise en œuvre », a déclaré Marc Ravalomanana. Après avoir énuméré quelques similitudes entre Madagascar et le Burkina Faso, le Président malgache a déclaré : « Nos deux pays peuvent devenir prospères avec la bonne gouvernance, avec la participation active de tous les citoyens, avec une intégration régionale dynamique, avec la confiance renforcée des bailleurs de fonds, avec une répartition équitable des fruits du travail, et avec une Afrique unie et stable ».
Commission mixte
Un Accord cadre de coopération a été ainsi signé mercredi à Ouagadougou par les deux ministres des Affaires étrangères des deux pays, Marcel Ranjeva et Youssouf Ouedraogo. « Les deux parties décident de poursuivre leurs efforts pour intensifier les relations dans tous les domaines d’intérêt commun tant politique que économique, social, culturel, scientifique et technique, et ce, dans un esprit de solidarité fraternelle », selon l’article premier de cet Accord cadre dont la réalisation sera étudiée avec la mise en place d’une commission mixte. Le Président de Madagascar a visité hier la Société industrielle Fasoplast à Goughin et le barrage de Ziga, tandis que Mme Ravalomanana Lalao a visité la Clinique El Fateh-Suka dans le centre ville de Ouagadougou. A noter que parmi la délégation malgache, on cite le ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, le ministre de la Défense nationale, Petera Behajaina, le ministre de la Culture et du Tourisme, Jean-Jacques Rabenirina, le président de l’Avi, Norbert Ratsirahonana, le président du Rpsd, Marson Evariste, notre Ambassadeur à Dakar et dans la région d’Afrique de l’Ouest, Lila Ratsifandrihamanana, ainsi que l’Ambassadeur de l’Union Européenne à Antananarivo, Pierre Protar. Signalons également que le Président Marc Ravalomanana, qui part ce jeudi pour Syrte, Libye, pour le sommet extraordinaire des Chefs d‘Etats de l’Union Européenne, a envoyé un télégramme de condoléances aux autorités marocaines en raison du séisme dont a été victime une partie de la population de ce pays. Nous reparlerons des détails de la visite du Président malgache au Burkina Faso, dans nos prochaines livraisons.
Visite du PM Jacques Sylla à Toamasina : GREVE GENERALE AVORTEE HIER A BARIKADIMY !
Les étudiants du campus de Barikadimy à Toamasina commencent aussi à bouger. Ils ont lancé lundi, une menace de grève générale pour le lendemain. Coïncidant comme par hasard, avec la visite dans le Grand Port, du Premier ministre Jacques Sylla qui était accompagné des ministres Mahazaka Clermont, Mejamirado et Zafilaza. Et ce, pour l’inauguration de la maison de l’Information sise boulevard Joffre.
R.O.
Revendications
« Réintroduction des réchauds électriques artisanaux faits de résistances, équipements et bourses pour 2 mois, réouverture de la gargote du campus, départ du président de l’Université ainsi que de 4 personnes suspectées d’être ses indicateurs ». Telles sont les revendications des étudiants qui voulaient faire la grève derrière laquelle les autorités locales subodorent la main du camp d’en face. Et tout particulièrement du CRN qui a nettement durci son discours samedi, à l’ « Akany Mavitrika », dans le fief de l’opposition à Ankirihiry, lors d’une fête organisée à l’occasion du nouvel an et du premier anniversaire du comité présidé par Zafy Albert. Dans son intervention, le sénateur Ramasy a d’ailleurs touché mot de la grève estudiantine, même s’il voulait parler de l’université de Fianarantsoa.
Commission d’enquête
Le sénateur sus nommé a réitéré la nécessité de mettre en place une commission d’enquête parlementaire sur l’acquisition de Air Force One, la première investiture du 22 février 2002 qu’il assimilait à « un coup d’Etat », le dossier Réservistes, « les 4 milliards et les 500 millions (par semaine et par province) qui auraient été puisés respectivement dans les caisses de la CNAPS et de la JIRAMA, les 113 millions que l’Etat doit à Telma, les 100 milliards dépensés hors budget, le crash de l’hélicoptère de Sonavam à Ankazomiriotra, la détaxation… ». Autant de griefs reprochés par le CRN au pouvoir dont il veut le départ. A cette fin, il a fustigé ceux qui jouent le « misabaka », c’est-à-dire qui ont un pied par ci et un autre par-là. « Ce sont les vrais ennemis car ils peuvent vous trahir dans la minute qui suit », a-t-il fait remarquer. Avant d’appeler les uns et les autres à clarifier leurs positions. D’après lui, « soit on est opposant soit on est pour le régime ».
« Foyer de mini-crises »
Qu’il soit derrière ou qu’il essaie de récupérer le mouvement, une grève générale à l’Université de Barikadimy risque de mettre de l’eau au moulin du CRN qui pourrait verser à son tour, de l’huile sur le feu. Qui plus est, les grévistes auraient menacé de s’en prendre physiquement à ceux qu’ils considèrent comme les agents de renseignements du président de l’Université, si ces derniers ne quittent pas le campus. Fortement gardé hier, par les forces de l’ordre. Un important dispositif qui a réussi à dissuader les grévistes qui voulaient sans doute faire entendre leurs voix à l’occasion de la venue du chef du gouvernement. Lequel a déploré, en tant que natif de la province de Toamasina, que cette dernière continue d’être le foyer de « mini-crises », au lieu de s’engager sur la voie du développement. C’est sans doute pour apaiser la tension dans le Faritany que le ministre Mahazaka Clermont a poursuivi sa route jusqu’à Fénérive-Est. Reste à savoir si Mahazaka aura assez de poids dans sa ville natale où 12 communes sur 12 avaient échappé au parti au pouvoir, lors des dernières élections.

Sobika  24 fevrier 2004

Madagascar classé 2ème pays producteur de riz en Afrique SOURCE:Xinhua
Madagascar est classé 2ème pays producteur de riz en Afrique après l'Egypte, avec une production de 2,86 millions de tonnes enregistrée en 2003, a rapporté jeudi le quotidien "Midi". 
Madagascar compte une surface cultivée de 1,4 million d'hectares pour le riz, dont un million ont été exploités pour le riz irrigué et le reste pour le riz pluvial. Mais pendant les deux dernières décennies, la production n'est pas arrivée à couvrir la demande croissante de riz de la population malgache. C'est la raison pour laquelle l'importation de riz avoisine les 200 000 tonnes chaque année, pour combler ce déficit. fin 

NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... 

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La Gazette  27/02/2004

La presse malgache : A la croisée des chemins 
Le pays dispose actuellement de huit quotidiens (Midi Madagasikara, Ny Gazetiko, Tribune de Madagascar, Express de Madagascar, La Gazette de la Grande Ile, Le Quotidien, Les Nouvelles et Taratra). Du jamais vu dans l’histoire médiatique de l’île. Une telle boulimie est bon signe quant à la… santé et la liberté de la presse malgache.
Huit journaux, c’est beaucoup et peu, à la fois. Beaucoup, car étant donné le faible pouvoir d’achat des Malgaches, seule une infime partie peut avoir les moyens d’acheter les huit quotidiens ; et peu, car pour une population estimée à quelque 14 millions d’âmes, il en faudrait dix ou douze. 
Quoi qu’il en soit, les médias malgaches s’affirment davantage comme étant un élément indispensable dans la vie politique, économique et sociale du pays. Monter un journal est un véritable parcours du combattant, et certains y ont d’ailleurs laissé leurs plumes. Mais à force de persévérance et de sacrifice, le canard tant désiré reste à entretenir : ce qui n’est pas une mince affaire. « La Gazette », dont la rotative sera opérationnelle d’ici peu, en sait quelque chose. 
Le point commun de tous ces enthousiasmes, c’est l’espoir que la presse écrite devienne un outil non seulement de communication et d’information, mais, notamment, un moyen efficace de pression dans le but de changer, d’améliorer notre société. Quelle chance, pour nous, de vivre dans une nation en pleine mutation, d’en être le témoin et, sans prétention aucune, en être l’historien. 
Avec la récente naissance de deux autres quotidiens, l’ « équipe » semble être complète pour, outre sa mission habituelle, préoccuper et penser, un instant, de son devenir, à travers l’élection du nouveau bureau de l’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM). Une élection qui aura lieu le 1er mai prochain, mais dont l’enjeu mobilise déjà les passions dans beaucoup de rédactions. Vu que le nombre des électeurs sera, cette fois-ci, largement supérieur à celui du précédent scrutin, le vote ne sera qu’animé ; et c’est tant mieux ! Encore faut-il que la liste électorale fasse l’objet d’un toilettage (812 ont sollicité une carte professionnelle !), car seuls peuvent y figurer les journalistes qui remplissent les conditions requises. Par ailleurs, les prétendants au poste de président de l’OJM ne manquent pas ; en tout cas, c’est le pluralisme qui sort gagnant. Pour l’instant, on croit savoir que deux candidats seraient en lice : Rolly Mercia de « La Gazette » et Zo Rakotoseheno de « Midi ». Ce que l’on souhaite, c’est que l’un ou l’autre soit à la hauteur de la tâche qui l’attend : succéder à James Ramarosaona ne sera sûrement pas une sinécure, tant ce confrère a su faire rehausser et défendre la profession auprès du pouvoir : l’ancien et l’actuel. 
En effet, à court terme, le nouveau bureau de l’OJM aura fort à faire pour amener le ministre concerné à présenter le projet de loi sur la communication à la prochaine session parlementaire. Notre métier mérite, en fait, protection, et que chacun puisse désormais être en mesure de connaître ses droits et ses obligations. A notre connaissance, deux ou trois projets de loi circulent, depuis belle lurette, dans les coulisses ministérielles, mais retoqués les uns après les autres pour cause d’incohérence, sinon en raison du caractère insuffisamment « répressif » des textes à l’endroit des médias impertinents… Il semble qu’on ait, en haut lieu, abouti à une mouture, certes moins agressive, mais donnerait encore la part belle aux pouvoirs publics, réduisant ainsi la marge de manœuvre des journalistes. 
Puisse ce projet de loi, au cas où il serait déposé au Parlement, ne pas subir le même sort que celui relatif à l’amnistie ; autrement dit, être remanié de fond en comble par les députés. Jusqu’à preuve du contraire, le président Ravalomanana est favorable à la liberté de la presse, reste, cependant, à savoir si l’Assemblée nationale, à majorité TIM, est du même avis. En d’autres termes, nous devons batailler dur. Qu’importe, car, ici ou ailleurs, être journaliste est une lutte de tous les instants, et il n’y a jamais, dans ce métier, un combat de trop... 
Franck R.

Wanadoo.mg 26 fevrier 2004

Les déclarations du Chief of Staff nous donnent une mauvaise image auprès de l’UA, 

selon O. Rakotovazaha
« Madagascar n’est pas la Somalie ni le Rwanda et n’a pas besoin de réconciliation nationale », avait déclaré le Chief of Staff de la Présidence sur les ondes de la TVM au cours de l’émission « Tahala » de vendredi dernier. Une phrase qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, car Olivier Rakotovazaha, un des responsables du MFM, a réagi en conséquence. 
« Le Chief semble annoncer par ses déclarations que nous ne sommes pas des Nègres et que nous ne faisons pas les choses comme les Africains », interprète cet ancien ministre. « Cela nous donne une image négative au sein de l’Union Africaine, car il y a une règle commune pour tous les pays en crise, et par ces déclarations, il semble que nous agissions différemment ». « Il est pourtant évident que les différentes instances veulent la réconciliation nationale à Madagascar. Pourtant, déjà pour l’amnistie, nous ne sommes pas chauds alors que c’est juste une question d’effacement des peines, tandis que la réconciliation nationale implique une rencontre et des discussions devant une table ronde entre les différents antagonistes », argumente ce politicien. Apparemment, sur la question de l’amnistie, le débat n’est pas encore clos… 
Bodo Andriranarisoa    ©Midi-Madagasikara 

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