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a les yeux braqués sur Madagascar ...
Sommaire
Madavôvô:
1.
Toamasina OPK avorté !
Retour de Ratsiraka le 20 juin ? (Midi Mada)
2.
Zana-dambo : Porter leur cas devant Chambre administrative
(Midi Mada)
3.
Marc Ravalomanana En Libye, la semaine prochaine ?
(La Gazette de la Grande Ile)
4-
No Comment.... No Comment...
5.
L’AMERIQUE PROPOSE UN JACKPOT D’UN MILLIARD USD DANS LE « COMPTE DU MILLENAIRE »
(Express Mada)
6.« L’ancien directeur général d’Air Madagascar est limogé pour non-respect de contrat ».
(Express Mada)
7.
Infrastructures : Réhabilitation de routes à Itaosy
Visite du vice-Premier ministre (Tribune Mada)
8.
Déclarations de Manandafy Rakotonirina Le démenti du ministre sénégalais des Affaires Etrangères
(Tribune mada)
9.
Evénements 2002 : Le lieutenant-colonel Balbine condamné à 5 ans fermes
(wanadoo.fr)
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MADAVÔVÔ !
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MIDI
DE MADA Samedi 21 février 2004
Toamasina OPK avorté !
Retour de Ratsiraka le 20 juin ?
Affaire du drapeau rouge, qui serait une revanche au drapeau blanc hissé lors de l’entrée des troupes régulières en 2002, attaque à main armée contre l’agent de recouvrement de TIKO du côté d’Ankirihiry, recrudescence des actes de banditisme… Une OPK (Opération Karana) aurait été même prévue lundi dernier, a-t-on appris auprès des forces de l’ordre qui avaient fait avorter l’opération en mettant en place un dispositif assorti de mesures de prévention.
R.O.
Coupant aussi l’herbe sous le pied des fomenteurs de l’opération, qui envisageraient alors de changer de stratégie en proférant des menaces et des intimidations par téléphone contre des membres de la communauté indo-pakistanaise locale. Les responsables des forces de l’ordre ont demandé aux « Karana » de les prévenir s’ils reçoivent ce genre d’appels.
Rumeurs
Tout cela n’est pas pour assainir l’atmosphère à Toamasina où d’aucuns ne cessent d’ailleurs de mettre de l’huile sur le feu en tenant certains propos sur des stations privées. Sans parler des rumeurs – elles valent ce qu’elles valent – qui circulent dans la ville. Faisant état entre autres de l’arrivée de Manandafy Rakotonirina ce jour à Toamasina, mais aussi et surtout du retour de l’amiral annoncée pour le 20 juin à Toamasina, accompagné paraît-il d’un important personnage français (sic !). Bon nombre d’observateurs se demandent si cela a un lien avec la déclaration de Pierrot Rajaonarivelo retransmise sur les ondes locales qui disaient texto :« Ayez confiance, nous allons venir » (Matokia ianareo ho avy
izahay).
Instabilité
D’ici là, la stratégie consisterait à créer et à entretenir un climat d’insécurité et d’instabilité dans le but inavoué de compromettre le déblocage des crédits par les bailleurs de fonds. Par ailleurs, des membres de l’opposition feraient actuellement des travaux de couloir auprès de la communauté Sud-Est, plus précisément, au niveau des natifs de Telo Troky, qui se sentiraient lésés par rapport aux originaires du Fito Vignany, pourtant minoritaires dans la capitale
Betsimisaraka.
Réservistes
Des frustrations que compterait exploiter le CRN local, qui organise ce jour sa cérémonie de présentation de vœux. Les autorités, notamment les forces de l’ordre, craignent que ce ne soit une occasion de faire une manifestation pour le CRN, qui aurait reçu en renfort des militaires graciés et des réservistes démobilisés. Une partie de ces derniers ont du reste fait état de leur déception vis-à-vis du régime en place sur Sky-FM et Radio Feon’i Toamasina. La double descente à Toamasina du Directeur Général de la Police nationale, Jackie Rahaingo et du Commandant en chef de la gendarmerie, le général de division Randrianasolo Augustin est sans doute liée à tous ces événements, quoique les deux hommes affirment qu'il s’agit de visite classique et systématique. Une réponse tout aussi classique.
Zana-dambo : Porter leur cas devant Chambre administrative
Les réservistes se sont donné rendez-vous, hier, à Ampahibe. Une semaine après la « grande marche » à travers la ville, les Zana-dambo sont revenus en face du camp militaire. Visiblement non satisfaits des dispositions prises par le pouvoir à leur encontre, ils ont l’intention de porter l’affaire devant Chambre administrative. Les réservistes ont cité notamment l’indemnité de risque qui est de 9000 Fmg par mois et qui date du temps de Guy Willy Razanamasy, ont-ils dit. Ils réclament la jouissance des mêmes droits que leurs frères d’armes en activité.
Dominique R.
Lumière
Les Zana-dambo exigent également que lumière soit faite sur les 43 milliards qui auraient dû être attribués aux réservistes, plus précisément sur la gestion des fonds qui leur ont été alloués. Ils soupçonnent même leurs chefs militaires à l’époque d’avoir détourné à leur profit l’argent octroyé par l’Etat. Certains d’entre eux, qui résident en province, se plaignent qu’ils sont encore dans la capitale et que le pouvoir ne prend en charge leur déplacement qu’au mois de mars.
Déception
Selon d’autres réservistes, en août 2002, après le démantèlement des barrages, 400 Zana-dambo ont voulu se «ranger », mais leur chef à l’époque les ont priés de rester en promettant monts et merveilles. « C’est pourquoi nous sommes restés », ont-ils fait remarquer. Répondant à l’appel du président Marc Ravalomanana en mai 2002, la plupart d’entre eux sont accourus pour sauver la patrie en danger. Ils auraient dû être démobilisés en mai 2003, mais leur mission a été prolongée de 6 mois pour se terminer fin décembre de la même année. Après la pacification, bon nombre d’entre eux ont participé à des opérations de vols de bovidés. Lors de l’adieu aux armes, avec l’annonce de 1million comme aide pour chaque Zana-dambo, la déception a gagné les rangs des réservistes. Et depuis la grogne ne cesse de monter de leur côté.
La
Gazette de la grande ile 21 fevrier 2004
Politique
Marc Ravalomanana En Libye, la semaine prochaine ?
Selon certaines sources, le président Marc Ravalomanana pourrait joindre la Libye (Syrte) la semaine prochaine pour assister à l’assemblée générale extraordinaire de l’Union Africaine qui, les 28 et 29 février prochains, aura comme principal ordre du jour l’adoption des structures permanentes de cette Union.
Rappelons qu’un émissaire spécial du président Mohamar El Kadhafi a déjà été reçu au palais d’Ambohitsorohitra par le chef de l’Etat pour remettre à ce dernier une invitation officielle du numéro un libyen.
admin
NO
Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment...
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...Et
en passant par
TetezamitaKely
...Les
8 Familles et
leurs vœux 2004
(vu sur le site
www.rainizafimanga.com)
"Les
'Grands' parlent d'idée
les 'médiocres'
parlent d'évènements
les 'misérables'
parlent contre les personnes..."
|
EXPRESS
DE MADA 21 fevrier 2004
L’AMERIQUE PROPOSE UN JACKPOT D’UN MILLIARD USD DANS LE « COMPTE DU MILLENAIRE »
Le Congrès américain décidera en mai prochain, si les performances de quelques-uns de 60 pays éligibles dont Madagascar, leur permettront d’accéder aux fonds du « Compte du Millénaire », une forme novatrice de la politique américaine d’aide au développement. Mme Wanda L. Nesbitt, ambassadeur des Etats-Unis
d’Amérique, a présenté à la presse hier, le « Millenium challenge account » (Compte en faveur du développement), un véritable jackpot alimenté dans un premier temps d’une masse d’un (1) milliard de dollars, avec les perspectives d’ici à 2006, d’une augmentation annuelle de 5 milliards de dollars. Le MCA accueillera les crédits budgétaires issus de l’augmentation de 50% de l’aide américaine au développement, suivant les principes annoncés par le président Georges W. Bush, à Monterrey, Mexique, le 22 mars 2002. « Il s’agit d’une grand changement dans notre philosophie » devait déclarer Mme Wanda Nesbitt, au centre culturel américain, Antanimena. L’accès au Compte du millénaire doit se gagner devant le MCC, « Millenium challenge corporation », Société pour le développement du millénaire, une agence « indépendante » dirigée par un conseil d’administration présidée par le secrétaire d’Etat Colin Powell.
L’accès apparaîtra comme le résultat positif d’un véritable examen probatoire de la volonté politique des pays admis à concourir.
Il sera validé par des critères quantitatifs et qualitatifs de bonne gouvernance, de politique de croissance socio-économique etc. Figurent parmi eux, élections libres et honnêtes, Etat de droit, liberté d’expression, lutte contre la corruption etc. Selon Steve Haskin, directeur de l’Usaid Madagascar, le président Bush a lancé il y a deux ans à Monterrey, Mexique, l’idée d’une forme d’aide conçue une récompense à la performance. Distribuée aux « pays qui gouvernent avec justice, qui investissent dans le domaine social et qui encouragent la liberté dans le domaine économique », selon le président américain, cité par Paula Dobransky, sous-secrétaire d’Etat aux affaires mondiales.
Entouré de Steve Haskin, directeur de l’Usaid et de William Cook, « public affairs officer » de l’ambassade américaine, Wanda L. Nesbitt a expliqué hier, les règles du jackpot. Les pays admis à concourir pour l’exercice 2004 (moins de 1,41 Usd de revenu par tête d’habitants et remplissant les conditions d’aide de l’IDA) soumettent directement leurs dossiers à la MCC sans passer par le gouvernement des Etats-unis. Cela relèverait de la philosophie américaine qui « minimise » le rôle du gouvernement sur le terrain. « Ce n’est pas son travail ». Le système réduira surtout, les considérations politiques.
L’admission au Compte du millénaire sera un test d’une bonne mise en œuvre du DSRP malgache et l’admission au MCA, une preuve de bonne gouvernance pour un développement rapide et durable. A confirmer au mois de mai, en pleine session parlementaire.
Mamy Nohatrarivo
« L’ancien directeur général d’Air Madagascar est limogé pour non-respect de contrat ».
« Des objectifs bien définis sont fixés dès le départ avec ces experts, et s’ils ne les satisfont pas, le contrat est rompu ». « Après tout, ce sont les contribuables malgaches qui payent leurs salaires. Ils sont donc en droit d’attendre en retour de meilleures prestations. » poursuit-il.
Parmi les reproches faîtes à cet ancien directeur général d’Air Madagascar, le vice-premier ministre note la non-finalisation de l’étude des voies de desserte dans les faritany. On lui reproche également le fait de servir d’autres intérêts outre que ceux de la compagnie : « l’intérêt de la Nation passe avant toute chose ».
Le Vice premier ministre s’étonne néanmoins de la proportion que prend cette affaire : « Le limogeage d’Oschlies est un limogeage comme beaucoup tant d’autres ».
La convention qui lie l’Etat à Lufthansa prendra fin au mois de mai prochain. Un appel d’offres sera lancé pour le recrutement d’un nouveau cabinet.
Iloniaina Alain
TRIBUNE
DE MADA 21/02/2004
Infrastructures
: Réhabilitation de routes à Itaosy
Visite du vice-Premier ministre
Alors que les débats relatifs aux "révélations" de Manandafy Rakotonirina ont continué de plus belle, le pouvoir, tout en prenant les taureaux par les cornes ne se détournent pas de son objectif, celui de réhabiliter les axes structurant certes mais aussi et surtout de permettre aux producteurs d'accéder aux marchés et d'écouler leurs produits. Cela afin de les inciter à produire davantage et satisfaire les demandes. Les routes et les pistes ne leur rapportent pas directement de l'argent mais leur ouvrent des horizons plus grands et toujours nouveaux. Le vice-Premier ministre Zaza Ramandimbiarison y tient et c'est pourquoi il ne cesse de sensibiliser les usagers et les autorités de proximité.
Les habitants de la route RIP (route d'intérêt provincial), Anosimasina-Itaosy, vivent comme ils ne l'ont jamais vécu depuis belle lurette. Sur les 3,5 km de prévu à réhabiliter, 1,800 km sont réhabilités actuellement. Le vice-Premier Ministre est descendu sur les lieux. Ce n'était pas encore la réception. Il avait encore des remarques à faire, surtout à l'endroit des riverains.
Maires (Bemasoandro, Itaosy/Andranonahoatra), député d'Atsimondrano section A, Liva Raharison ainsi que leurs collègues, étaient à l'écoute. Mais aussi à apprécier les conseils prodigués par le vice-Premier ministre. Car la confection des routes ne suffit pas, la participation de la population y est également pour beaucoup. Le respect des caniveaux, des bouches d'égoût, bref la salubrité de l'environnement. La route est surtout jalonnée de petits commerçants, tous prêts à jeter les détritus où bon leur semble. Car les maires sont les premiers concernés à éduquer civiquement la population.
Après la visite, une conférence de presse s'est tenue dans les locaux de la mairie d'Andranonahoatra.
Le premier tronçon a coûté la bagatelle de 400 millions Fmg, pendant une durée de 20 jours, travaux effectués par la Société SMATP. Les travaux supplémentaires restant à faire remonteraient à 250 millions Fmg. "Si le flux de trafic reste le même et que la maintenance est régulière, la route peut tenir de 10 à 15 ans. Mais comme Madagascar entre de plain pied dans le cadre du développement, il est sûr que l'entretien doit être renforcé, ce qui revient à interpeller les maires et la population pour des travaux de développement". De plus, des voies de dégagement sont prévues, comme celle menant jusqu'à Ampitatafika, en passant par Vinany.
Répondant à la question comme quoi la réhabilitation de cette route devrait revenir à la Province, le Vice-Premier Ministre a souligné qu'effectivement, les autorités provinciales s'entretiennent régulièrement avec les autorités gouvernementales. "Le gouvernement a pris en main ces travaux-là du fait de son caractère prioritaire et de l'urgence. Mais la Province, en tant que première concernée, s'occupe déjà des autres parties. De fait, le tronçon Ambohimandroso-Itaosy sera incessament sur chantier, pour un montant de 675 millions Fmg." Pour information, Zaza Ramandimbiarison ajoute que son département s'attelle à réhabiliter/construire pour cette année 2004, 2.000 km de routes nationales, 300 km de pistes rurales et autres : 2.400 km. Soit 5.700 km, plus 7.500 km d'entretien. Pour le titre de l'année 2003, 3.760 km. Concernant le Petit Boulevard, les tractations et conventions d'expropriation, dont le budget alloué aux familles concernées, sont finalisées. Les travaux débutent au mois d'avril 2004.
Bandes réfléchissantes, un autre point.
Le vice-Premier ministre a été catégorique : "Il n'y a pas lieu d'exclusivité à Madagascar. Quatre à cinq opérateurs sont habilités à vendre ces bandes, et les transporteurs peuvent se les acheter à l'étranger s'ils en ont les moyens". Et lui d'ajouter : "Ce n'est pas au Bureau des Normes d'asseoir les critères d'éligibilité. L'Etat est le seul à en juger puisque l'intérêt du peuple définit les normes adéquats". Néanmoins, les entretiens avec transporteurs et opérateurs se poursuivent, ce pour quoi le report. Puisque les bandes réfléchissantes servent à la prévention sur route, Zaza Ramandimbiarison a mis l'accent sur le civisme de quelques personnes qui se plaisent à démonter les panneaux routiers.
Toujours concernant le transport terrestre, la nomination des examinateurs dans le cadre de la délivrance des permis de conduire est abrogée. De nouvelles "têtes" vont être nommées après une formation avec les moniteurs d'auto-école. "Jusqu'ici, leur formation, qui date des années 70, n'est pas remise à jour, loin des nouvelles technologies. Ceci permettra aussi, d'un autre côté, de réduire la corruption". Quant à la formation des chauffeurs - receveurs des "taxi-be", elle est programmée pour cette année-même, mais attend la mise en place d'une institution physique pour une meilleure programmation.
Enfin, le marché de la réhabilitation de la portion de route Ambanja - Port Bergé suscite beaucoup d'interrogations. "En effet, ce marché est de l'ordre de quelque 1.000 milliards Fmg. Le dépouillement des soumissions s'est effectué fin janvier. L'offre est actuellement sous analyse et l'évaluation en cours. Trois opérateurs sont retenus jusqu'à aujourd'hui, soit Colas, Sogea et une autre société allemande. Mais, les critères d'éligibilité définitive sont sévères, à savoir entre autres les matériels apportés par l'opérateur". L'imposition n'existe pas au sein du jury.
Concernant le transport aérien, la curiosité des journalistes a porté sur le départ du Directeur général de l'Air Madagascar. "Klaus Osclies n'est pas un homme public. Même s'il est sous-contrat de la Lufthansa, il est payé par l'Etat, donc par le peuple. La vice-Primature est en droit d'exiger de meilleures prestations. Conventions conclues non respectées, but fixé non atteint, et l'Etat de le remercier." Et le vice-Premier ministre de révéler que plusieurs entrepreneurs et responsables de bureaux d'études travaillant sur la réhabilitation des routes d'Antalaha et Sambava viennent d'être virés pour incompétence. Toujours sur Klaus Osclies, Zaza Ramandimbiarison soulève le voile sur l'existence d'une convention entre lui et un autre opérateur. Aujourd'hui, un Directeur de la Compagnie aérienne est tenu à se pencher sur l'allègement de la dette de la société, du rétablissement financier, de la gestion du personnel, de la sécurité et de la sûreté. Comme le contrat entre l'Etat et la Lufthansa Consulting prend fin au mois de mai 2004, le vice- Premier ministre souligne que l'Etat ne s'immiscera dans les questions gestion et opérations. "On est actuellement en phase d'évaluation et un appel d'offres sera lancé pour le recrutement d'un nouveau Cabinet."
Une belle conclusion de conférence : "Force One" appartient à l'Etat et non à la Présidence et elle est gérée par le ministère de la Défense."
Politique
: Déclarations de Manandafy Rakotonirina
Le démenti du ministre sénégalais des Affaires Etrangères
Sem Cheick Tidiane Gadio, Ministre des Affaires étrangères du Sénégal dément les déclarations de M. Manandafy Rakotonirina, par une note verbale du 19 février 2004 adressée au Général de Corps d'Armée Marcel Ranjeva, Ministre des Affaires étrangères malgache.
Voici la transcription de cette lettre :
"Monsieur le Ministre et cher ami,
Il m'est revenu avec une grande surprise, que M. Manandafy, Conseiller du Président, aurait convoqué de « hauts responsables politiques sénégalais » dans une controverse politique portant sur la question de l'amnistie.
Qu'il me suffise de rappeler l'amitié indéfectible qui lie le Président Wade et moi-même au Président Ravalomanana et à vous-même, pour expliquer que si nous avions à relayer un point de vue des bailleurs de fonds sur la question de l'amnistie, nous n'aurions pas besoin d'intermédiaire et l'aurions fait directement.
En outre, le Conseiller Manandafy, qui a eté reçu plusieurs fois au Sénégal, peut lui-même reconnaître que jamais dans ses entretiens avec moi, encore moins avec le Président Wade, n'a été invoquée la question de l'amnistie comme un préalable posé par les bailleurs de fonds avant de soutenir les programmes de reconstruction à Madagascar .
Ayant été honoré par une invitation à participer aux deux dernières réunions des « bailleurs de fonds / Amis de Madagascar », j'ai plutôt noté le soutien enthousiaste apporté par ces bailleurs au programme de reconstruction économique du Président Ravalomanana, dont j'ai vanté en octobre dernier à Dakar, devant le Conseiller Manandafy, les performances parmi lesquelles le remarquable taux de croissance de 9,6 %.
J'ai enfin réitéré, devant le Conseiller Manandafy, les encouragements et le soutien du Sénégal aux efforts de réconciliation nationale du Président Ravalomanana, ce qui est conforme aux recommandations de l'Union Africaine et de tous les "Amis de Madagascar" , bailleurs de fonds ou pas. Mais, même en parlant de "réconciliation nationale", il n'a eté nulle part fait mention de "préalable" d'un quelconque pays ou institution, posé au gouvernement du Président Ravalomanana.
J'espère cher collègue, que ces précisions mettront un terme à cette malheureuse et regrettable référence à de "hauts responsables sénégalais" qui, eux, se démarquent vigoureusement des propos qu'on veut bien leur prêter. Mon pays, plus que jamais, est et demeure un des meilleurs et des plus proches amis de Madagascar, de son peuple et de son gouvernement.
Veuillez croire, Monsieur le Ministre et Cher ami, à l'assurance renouvelée de ma haute et fraternelle considération».
Wanadoo.mg
21/02/2004
Evénements 2002 : Le lieutenant-colonel Balbine condamné à 5 ans fermes
Après la rentrée judiciaire, les procès de ceux qui sont impliqués dans les événements 2002 ont repris. Ainsi, ils étaient 7 hier, à comparaître devant la barre, en la salle 3 du Palais de Justice à Anosy. Parmi eux figurait le lieutenant-colonel Balbine qui fut condamné à 5ans d’emprisonnement ferme.
Les chefs d’inculpation portés contre eux sont les suivants : association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires et destruction des biens d’autrui. Les scènes se sont passées à Andapa et Sambava, courant 2002. Des accusations que les inculpés ont réfutées. Dans ses plaidoiries, l’avocat a expliqué qu’il n’était pas possible pour eux de constituer une association, étant donné qu’ils habitaient dans des localités différentes (Andapa et Sambava) et qu’ils n’avaient même pas tenu une seule réunion.
Toujours dans la matinée d’hier, un des dossiers de Coutiti Assolant a été jugé en appel. Le verdict sera connu le 19 mars 2004. Il a été accusé de violences et voies de faits et violation de domicile à Soanierana-Ivongo, courant 2002.
Dominique R.
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