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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 31 mars 2004

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvö

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Sommaire Madavôvô:

1. Amady Augustin    Aperçu en public (La gazety)

2. Helicopters will assist in getting aid to affected areas    (IRISnews.com)

3. Madagascar : Apparitions de la Vierge Marie à Anosivolakely (3ème partie)   (Stella Maris)

4. Alahamadibe, nouvel an malagasy : présentation des vœux ce samedi (wanadoo.mg)

5- No Comment.... No Comment... 

6- Hafez Ghanem et James Bond : Le même optimisme (Tribune)

7- CRN : Leadership entre Zafy et Ratsiraka ? (Midi Mada)

8- Toamasina : LES MERINA SONT LAS DE SERVIR DE BOUC EMISSAIRE ! (Midi Mada)

9- Monnaie : L’EURO A 10 000 FMG ! (Midi mada)

10- ROMPANT UN SILENCE DE DEUX ANNEES NY HASINA ANDRIAMANJATO SE MET EN RESERVE DE LA REPUBLIQUE (Express Mada)

11. « GOUVERNEMENT DE TRANSITION VERS LA IVe REPUBLIQUE DIRIGE PAR UN CIVIL ! »  (Midi Mada)

12. Les déclarations de pasteur n'ont fait que baisser sa cote de popularité (Midi Mada)

13. CHU-Hôpital Joseph D. Raseta   Il n'est jamais trop tard pour bien faire  (Tribune Mada)


 Rencontrer, Partager, Se Retrouver

Ensemble : la Solidarité triomphe

RNS 2004-Vichy

10-12 Avril 2004   

Tous les News & Communiqués....  Klikeo eto


 LaGazety  31/03/2004

Amady Augustin    Aperçu en public
Pour la première fois depuis son éviction du gouvernement en janvier dernier, Amady Augustin, ancien ministre de la Sécurité publique, a fait une réapparition publique samedi. C’était lors de la journée récréative de natifs de Vohipeno (Sud-Est), dans l’enceinte du Collège Technique d’Ampasampito. Ayant rang de notable antemoro (Andriambaventy), l’ancien ministre a accédé au micro et a exhorté l’assistance à contribuer à la promotion économique de la région de Vohipeno. 
On notera que Vohipeno et les rives du fleuve Matitanana ont été le point de chute de clans arabes qui ont fui La Mecque au 15ème siècle, lors de guerres entre factions musulmanes. Cette région historique est d’ailleurs à l’origine de l’almanach malgache, directement inspiré du calendrier lunaire arabe. Signalons que l’autre week-end, un autre ancien ministre de la Sécurité publique est aussi réapparu publiquement après une longue éclipse. Il s’agit d’Azaly Ben Marofo qui a assisté à la tribune de Mahamasina, au match de coupe d’Afrique Transfoot de Toamasina/Saint-Louis des Seychelles.
57 ans après
Comme à l’accoutumée, le président de la république Marc Ravalomanana, accompagné des autorités étatiques ont déposé des gerbes de fleurs sur la stèle commémorative à Ambohijatovo, et au mausolée Andrainarivo, après un culte œcuménique au temple luthérien d’Ambatovinaky. L’après-midi, le chef d’Etat s’est rendu à Moramanga. De leur côté, les survivants de 1947 ont aussi posé des bouquets fleuris sur le monument du Lt Randriamaromanana, devant le RM 1 Analakely. Le Dr Raseta n’est pas en reste. En effet, sa famille et ses amis ont décoré sa tombe à Andakana Ambohimanga, dimanche, et ont procédé à la levée du drapeau comme il avait recommandé. 
57 ans après, on se contente toujours de dépôts de gerbes et de couronnes. N’est-il pas temps de faire une rétrospection ? Aucun développement n’a été constaté depuis, ces braves combattants sont-ils donc morts pour rien ? D’ailleurs, on répète souvent que l’heure est à l’action. Mais qu’est ce qu’on a entrepris jusqu’à maintenant ? Les gens sont las des beaux discours et commencent à perdre patience.


IRINnews.com   30 mars 2004

MADAGASCAR: Pretoria responds to call for help  (cyclone Gafilo)
© UNICEF/Edward Carwardine
Helicopters will assist in getting aid to affected areas
JOHANNESBURG, 22 Mar 2004 (IRIN) - South Africa has announced that it will send a relief mission to cyclone-ravaged Madagascar on Tuesday.

The Department of Foreign Affairs said the mission would "lend a hand to the government and the people of Madagascar, to deliver humanitarian aid to the victims of the recent cyclone".
Madagascar's President Marc Ravalomanana requested assistance from President Thabo Mbeki, following the devastating impact of Cyclone Gafilo on the Indian Ocean island.
"Accordingly, and in a gesture of friendship to the people and government of Madagascar, the South African government is dispatching four Oryx helicopters and one fixed-wing cargo plane, which will be used in a joint operation with UNICEF [UN Children's Fund] and the World Food Programme (WFP) to deliver food and medicine to areas whose infrastructure was destroyed by the cyclone and, therefore, not easily accessible," a South African government statement said.

In addition, the government was sending a team of air traffic controllers from the South African Defence Force, logistics and medical officers, with foreign affairs officials to assist in coordinating the effort.
On Friday the UN launched a flash appeal to raise US $8.7 million to address the urgent relief needs of some 309,500 people affected by Cyclone Gafilo, which struck Madagascar twice in two weeks.
Gafilo was the worst cyclone to hit the country in 20 years. It killed an estimated 74 people and damaged more than 117,000 hectares of agriculturally productive land. Initial estimates suggest some 200 schools and 200 health centres were also damaged or destroyed. The government estimates the total economic impact of the cyclone at more than US $250 million, said the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).
"The UN flash appeal for Madagascar is designed to meet the immediate requirements of the most affected population for the next three months. As people's ability to feed themselves has been seriously affected, WFP seeks US $5.6 million through the appeal to feed up to 110,000 people for the months ahead ... UNICEF has appealed for about US $1.7 million to meet water and sanitation requirements, address the nutrition needs of children, and to provide shelter, blankets, and educational supplies," OCHA noted.
UNICEF's response will also seek to ensure that children are inoculated against measles and other childhood diseases, and give people access to malaria prevention and treatment.
The UN Food and Agriculture Organisation (FAO), in partnership with Catholic Relief Services (CRS), has appealed for US $1.1 million for seeds to enable farmers to replant as soon as possible, while the World Health Organisation needs some US $106,000 to procure urgently required medical supplies, and improve and restore medical facilities. The United Nations Development Programme has requested US $69,900 to reinforce the coordination capacity of the government. 
OCHA said Madagascar was prone to natural disasters, including endemic drought in the south, currently threatening some 130,000 people, and recurrent cyclones and annual flooding, which affect most other parts of the island.


Stella Maris mars 2004 n°401

Madagascar : Apparitions de la Vierge Marie à Anosivolakely (3ème partie)

Madagascar : Apparitions de la Vierge Marie à Anosivolakely (3)

« Beaucoup ont entendu parler de ma venue

ici, mais ils ne se convertissent pas »

Christian PARMANTIER

STELLA MARIS- Mensuel d’informations religieuses (36è année)

Mars 2004-N° 401- Ed. du Parvis-J.A.B. Hauteville (Suisse) : p.19 à 21  

Rencontre avec le cardinal 

et relais des médias

Patrice obtient un rendez-vous avec le Cardinal Armand Razafindratandra le 6 octobre 1995, à 6 h du matin, à l’évêché. La rencontre dure trente minutes, au terme de laquelle le Cardinal lui dit : « Faites tout ce que Sainte Marie vous a donné à faire. » Ce sera l’unique rencontre avec Patrice, mais il reçut aussi le Père Erménégilde le 17 octobre, avec madame Pierrette.

     Le Père Erménégilde Ranaivo, curé de Tsaramasay, paroisse de Tananarive, aide Patrice pour la construction de la grande église et pour son inauguration le 26 novembre 1995, fête du Christ-Roi, comme Marie l’avait demandé. Cette inauguration, avec la présence de journalistes et de la télévision est l’occasion de faire connaître à tout le pays l’existence des apparitions. 

J’ai choisi ce saint lieu pour qu’on y vienne adorer mon Fils  

    Sainte Marie apparaît le 25 novembre  à 9 h 30 et donne ses avis pour le pèlerinage qui arrive ce jour de la capitale :

     Voici les lectures à faire à la messe de demain : 1 Rois 8, 12-66 ; 2Tm 3, 1-17 (déjà donné lors de la première apparition) ; Luc 18, 18-25.

     Il faut organiser les prières pour préparer la foule à la confession. Que les gens qui ne se sont pas confessés depuis longtemps décident de le faire régulièrement.

    Il faut expliquer longuement le message de conversion. 1996 sera difficile si les gens ne changent pas.

   Qu’il y ait au moins deux pèlerinages en 1996 et dans les années à venir. Ce lieu est saint. Je l’ai choisi de façon spéciale pour qu’on y vienne adorer mon Fils et me vénérer, et je promets des grâces à ceux qui viendront prier ici. 

    Je remercie tous ceux qui ont travaillé à répandre le message. Qu’ils continuent et fassent davantage, pour sauver beaucoup de monde. Mais que l’on fasse attention à ne pas tomber dans l’amour de l’argent et des

honneurs.  

     En effet, cinq femmes décidées organisent le pèlerinage demandé par Sainte Marie. Le samedi 25 novembre, 300 personnes de Tananarive grimpent dans des camions pour une longue journée de voyage vers Anosivolakely. Arrivées dans la nuit, après la prière pour saluer Sainte Marie, Patrice leur raconte les apparitions et répond aux questions. Tous sont convaincus de leur véracité. De bonne heure le lendemain, on porta une grande croix en procession sur la colline en face du sanctuaire et après la messe du Christ-Roi, vers 11 h les pèlerins prirent le chemin du retour pour arriver tard dans la nuit à Tananarive...                 ...Suite...


Wanadoo.mg  30 mars 2004
Alahamadibe, nouvel an malagasy : présentation des vœux ce samedi
L’Alahamadibe, la nouvelle année malgache, n’a pas connu de célébration officielle le 21 mars dernier. Ce choix a été décidé pour une raison tout à fait philosophique, tenait à expliquer Randrianjatovo Henri, directeur de la Maison de la Culture Malgache. 
Cette année, en effet, les partisans de l’Alahamadibe se sont convenus de célébrer l’événement, chacun de son côté, à ses manières et à sa façon. L’adoption d’une résolution commune a été également prise, à savoir le changement en bien des comportements de tout un chacun, pour une année de gloire marquée par une double nouvelle lune d’Alahamadibe. Absence de célébration officielle ne signifie pas pour autant passer l’événement sous silence. 
Aussi, un culte œcuménique aura-t-il lieu ce samedi au temple Tranovato Rovan’Antananarivo. C’est aussi une occasion pour le Fikambanan’ny fianakaviamben’ny Andriana de se présenter les meilleurs vœux de bonheur et de prospérité. 
V. A.   ©Midi-Madagasikara 

 


NO Comment... NO Comment... NO Comment... NO Comment... 

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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


Tribune 31/3/04

Economie : Bureau de la Banque mondiale 

Hafez Ghanem et James Bond : Le même optimisme
Un directeur part et un autre arrive à sa place au sein du Bureau de la Banque Mondiale à Antananarivo. Ainsi hier, au palais d'Etat d'Ambohitsorohitra, a eu lieu la présentation au président de la République du nouveau Directeur des Opérations de la BM, James Bond en présence de son prédécesseur, Hafez Ghanem. Ce dernier a confirmé qu'il n'y aura pas de chamboulement ni des programmes ni des priorités et que ce sera la continuité. Les deux hautes personnalités ont par ailleurs partagé le même optimisme quant à l'avenir économique de la Grande île...

Le chef de l'Etat recevant le nouveau directeur de la Banque Mondiale James Bond. 
Un directeur part et un autre arrive à sa place au sein du Bureau de la Banque Mondiale à Antananarivo. Un Africain du nord en effet passe le relais à un Africain du sud. 

 Mais rien ne présage qu'un autre changement soit à l'horizon dans l'équipe de cette institution internationale du côté du quartier administratif d'Anosy. Que ce soit du côté des programmes comme du côté des priorités : ce sera la continuité. La confirmation est venue de la bouche même du prédécesseur du nouveau Directeur des Opérations de la BM James Bond, en l'occurrence l'Egyptien Hafez Ghanem.
Ce fut hier, au palais d'Ambohitsorohitra, lors de la présentation de ce nouveau haut responsable au président de la République que cette annonce a été faite. L'on ne se retrouvera ainsi qu'en face d'une passation de poste sans aucune menace de chamboulement, ni des programmes ni des engagements du côté de Washington. Tout au contraire, l'on s'achemine vers le renforcement des acquis des quatre années de présence de Hafez Ghanem à Madagascar. D'ailleurs, les relations Banque Mondiale - Madagascar s'élargiront par la prise en charge du secteur privé dans le programme de partenariat d'une part. Comme de l'autre, l'élargissement des programmes dédiés au secteur rural verra un renforcement notoire. C'est le président de la République en personne qui l'a annoncé. "Nous attendons encore beaucoup de nos relations avec la Banque Mondiale", a-t-il poursuivi.
Quant au nouveau Directeur des Opérations, questionné sur ses premières impressions, il s'est dit favorablement "impressionné par les qualités des questions posées par les journalistes" lors du déjeuner de presse qui a précédé cette visite protocolaire au président de la République. C'est ainsi selon lui que l'on a pu s'engager dans des "profondes discussions" axées sur le DSRP lors de ce premier bain de foule sur le sol malgache. Ce qui lui a fait réitérer sa volonté d'abonder dans le sens de la continuation des efforts entrepris par son prédécesseur. Celui-ci qui, de son côté, prié d'entreprendre une rétrospective de ses années de séjour en terre malgache, s'est dit extrêmement enchanté. "J'ai passé des années magnifiques professionnellemnt comme personnellement lors de mon séjour à Madagascar", a rétorqué sans hésitation Hafez Ghanem. Par ailleurs, a-t-il renchéri, "j'ai beaucoup appris à travers les opportunités et privilèges que m'a accordé mon travail à Madagascar, j'ai adoré Madagascar ainsi ma famille et moi espérons pouvoir revenir de temps en temps ici en simples touristes". Un vœu qui a vite reçu l'aval et la bénédiction du président Ravalomanana Marc hier, au moment et à l'endroit où cela lui chante... Bref, les liens de coopération restent aussi raffermis entre la Grande île et les institutions de Bretton-Woods.


Midi mada  31/03/04

CRN : Leadership entre Zafy et Ratsiraka ?
"Miverena Deba". Des dirigeants du CRN ont eu l'idée de ressusciter les T-shirts à l'effigie de l'Amiral Ratsiraka et de faire fabriquer des banderoles réclamant son retour, au cours du meeting de samedi dernier au Stadium de Barikadimy, à Toamasina.
Val A.
Un fait qui, sans une explication claire de la part de cette entité, suscite pas mal de questions sur les véritables motivations du CRN. Lorsqu'on se remémore certaines déclarations de l'ancien Premier ministre Emmanuel Rakotovahiny selon lequel il ne s'agit pas pour le CRN de militer pour le retour de l'Amiral, l'opinion se pose la question de savoir si l'entité n'a pas changé de stratégie quelques mois plus tard. Le CRN utiliserait-il la carte Ratsiraka comme "épouvantail" pour impressionner le pouvoir ? 
Chassé du pouvoir
En effet, on a toujours cru savoir que l'ancien président de la République, Albert Zafy, incarnait le statut de leader au sein du CRN. Même les barons de l'Arema au sein de ce mouvement n'ont jamais nié ce fait. L'allégeance actuelle à Didier Ratsiraka ne gênerait-elle pas le Prof ? Comme ce dernier dispose encore de toutes ses potentialités physiques et morales pour représenter l'opposition dans un processus quelconque d'alternance, l'on se demande si au fond de lui-même, le cardiologue ne ressent pas un petit pincement au cœur. Car actuellement, les partisans du CRN réclament le retour de celui qui, chassé du pouvoir par Albert Zafy même et consorts en 1991, fut l'un de ses propres adversaires à l'élection présidentielle de 2001. A moins d'être un élément essentiel d'une nouvelle stratégie adoptée par le CRN, cette situation risque de présenter le Prof comme le bouc émissaire d'une lutte dont l'objectif devient de plus en plus difficile, ces derniers temps, à définir : division tribale ou réconciliation nationale ?
Contre-nature
S'il apparaît normal que Toamasina puisse réclamer le retour de l'ancien chef d'Etat, il l'est moins face à l'idée selon laquelle le CRN pourrait encore cautionner le "come-back" d'un politicien dont la manière de diriger le pays avait fait l'objet d'un désaccord entre ses membres. Ceux qui avaient fait un rapprochement entre le but escompté par les militants Arema, membres du CRN, jugés plus proches de Pierrot Rajaonarivelo que de Didier Ratsiraka, et la finalité cherchée par l'entité, auraient donc eu tort. Le CRN étant un mouvement créé par des politiciens "épris de réconciliation nationale", après la crise de 2002, il comprend des partis politiques ayant chacun leur vision globale de la vie nationale. C'est un mouvement qui semble laisser librement s'exprimer ses composantes mais dont le but est de dénoncer ce qu'elles qualifient d'"abus" commis par le régime en place. En apparence donc, un élan de solidarité né d'un mariage contre-nature entre des anciens rivaux. En soutenant le retour de l'Amiral Ratsiraka, comme ce fut le cas samedi dernier à Toamasina, le CRN renonce à placer – comme l'Arema à l'époque de la dernière présidentielle – la relève. En tout cas, les pancartes (vestiges de la campagne électorale de 2001) brandies à Toamasina traduisent un souhait : le retour de l'Amiral à la barre du pays. On y lisait en fait : "Ratsiraka Prezidà. Matokia", ce qui signifie: "Ratsiraka Président. Ayez confiance." Seulement, le CRN y croit-il vraiment ?
Toamasina : LES MERINA SONT LAS DE SERVIR DE BOUC EMISSAIRE !
Alors que les graffitis de 2002 genre « Ry Merina, ampy izay » restent encore visibles en certains endroits de la ville, d’autres comme « Merina, takalon’i Victor Hong » ou encore « Merina, maso solon’ny maso, nify solon’ny nify », ont fait leur apparition sur les murs de Toamasina, après l’arrestation du président de l’OFPACPA et avant le meeting du CRN.
R.O.
« Nous sommes las d’être à chaque fois, la cible des graffitis », déclarent des Merina, « valovotaka » ou fraîchement établis dans la capitale betsimisaraka. Las également de craindre au moindre « disadisa politika » pour leurs personnes et leurs biens. Ils demandent au pouvoir d’identifier les auteurs et/ou les commanditaires de ces graffitis à caractère tribal qui ne sont pas, assurent-ils, le fait de la majorité de la population avec qui ils cohabitent paisiblement. « Et ce, même au plus fort de la crise 2002 qui n’a épargné aucune communauté. Si tant est que l’on puisse parler de communauté dans la mesure où les « Mpiavy » ne vivent pas en vase clos, mais sont bien intégrés localement. C’est plutôt une communauté d’intérêts qui existe à Toamasina où sont représentées les 18 tribus ». Pour eux, ce sont les politiciens qui attisent et aiguisent la fibre tribale. « A travers des graffitis et tracts quand ce n’est pas carrément par des discours tenus sur la place publique ou sur la voie des ondes où ils soufflent le chaud et le froid », précisent nos interlocuteurs. Las d’entendre de servir de bouc émissaire, de tête de Turc à des politiciens à court d’arguments. Acculés au pied du mur de leurs propres graffitis.
Monnaie : L’EURO A 10 000 FMG !
Malmené depuis la fin de l’année 2003 par la devise européenne, l’euro, le Franc malgache (FMG), après de multiples chutes (libres), a fini hier par atteindre le cap des 10 000 FMG. Depuis l’avènement de la monnaie unique européenne, il faut dire que l’euro n’a jamais coûté aussi cher pour Madagascar.
Didier Rambelo
Ça y est, l’inimaginable est arrivé à la clôture de la séance du MID (Marché Interbancaire de Devises) d’hier. L’on a appris de sources auprès du milieu bancaire que le FMG a atteint le cap des 10 000. C’est-à-dire que l’euro s’échangeait contre 10 000 FMG. Après avoir flirté avec la barre des 10 000, avec un cours de 1/9995 à la mi-janvier, la monnaie nationale a fini par toucher le fonds (mais il faut s’attendre au pire). « L’euro ne nous a jamais coûté aussi cher », devait déplorer un opérateur économique en apprenant qu’il devait payer exactement 10 000 FMG (cours maximum) pour avoir une unité d’euro. Le cours moyen était de 1/9996. 
Equilibre ?
Il faut noter que la Banque Centrale n’avait plus vendu d’euros sur le MID après sa dernière intervention (en tant que vendeur) lors de la seconde chute du FMG au mois de février. Au contraire, cette institution s’était, à plusieurs reprises, positionnée en acheteur sur le marché. De sources dans le milieu bancaire toujours, l’on a appris que la BCM a acheté hier sur le MID 1 706 000 Euros pour un volume de transactions globales de 3 400 000 d’euros. 
Cette position de la Banque Centrale, en tant qu’acheteur sur le MID, en fait tiquer plus d’un. Cela veut-il dire que le marché interbancaire de devises a atteint son niveau d’équilibre ? Si c’était le cas, le cours d’équilibre se rapprocherait de 1/10 000. Lorsque les cours s’étaient rapprochés de cette barre des 10 000 au mois de janvier, la BCM était intervenue en mettant en vente sur le MID deux millions d’euros (lors de la première journée d’intervention) pour rétablir l’équilibre entre la demande et l’offre de devises sur le marché. Actuellement, la BCM ne vend pas d’euros alors que la devise européenne s’échange contre 10 000 FMG. Au contraire, celle-ci a vendu 1 706 000 euros. Dans tous les cas, le FMG n’a jamais été aussi mal et les opérateurs pensent compter sur la monnaie forte que sera l’Ariary. 


Express Mada 31/03/04

ROMPANT UN SILENCE DE DEUX ANNEES NY HASINA ANDRIAMANJATO SE MET EN RESERVE DE LA REPUBLIQUE 
« Se taire plus longtemps encore serait un crime ». Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Postes inamovible sous cinq premiers ministres, un chef d’Etat et deux présidents de la République, a rompu le silence pour « tirer la cloche d’alarme » sur la situation socio-politique et économique du pays. « Si cela perdure, ce pays risque une explosion sociale ». Solidement adossé à un parcours personnel de brillant technocrate doublé d’un homme d’Etat, le fils aîné du pasteur Richard Andriamanjato a fait sa rentrée politique sur un ton apaisé mais critique. Attendu au tournant des déclarations de son père qui avaient fait bondir l’opinion, l’ancien ministre des Postes les a réduites à une « simple » interpellation. « On répond oui ou non et on tire le rideau ». Ni agressif ni complaisant, le parler vrai adopté par Ny Hasina -surnommé par ses pairs du dernier gouvernement Tantely Andrianarivo « doyen » à cause de sa longévité ministérielle- lui a permis de mettre hardiment les pieds dans tous les plats, sans choquer. La mauvaise gouvernance, la mauvaise gestion de l’argent public, la question ethnique et surtout celle de la stabilité. « Il n’y aura pas de véritable stabilité politique tant que l’on ne parviendra pas à une véritable réconciliation nationale ». Au fil des révélations- « J’ai conseillé au gouvernement (Andrianarivo) de procéder à la confrontation des PV »- on devait percevoir un Ny Hasina dans une position d’écoute permanente de la Nation. « Si le peuple un jour fait appel à moi, je répondrai présent ». 
L'événement politique de la journée d'hier a été sans conteste l'intervention de Ny Hasina Andriamanjato sur Radio Antsiva (FM 97.6) dans l'émission "Ny Marina" animée par Lalatiana Rakotondrazafy. 
Inamovible ministre des Postes et des télécommunications, de 1993 jusqu'à sa démission au début de l'année 2002, du gouvernement de Tantely Andrianarivo, Ny Hasina Andriamanjato a travaillé avec deux présidents de la république, un chef d'État par intérim et cinq premiers ministres. Une longue expérience dans le sérail du pouvoir qui lui permet d'être au fait des actualités même s'il avait quitté la scène politique depuis deux ans mais il restait en contact avec de nombreuses personnalités de la vie politique et économique. "Je me suis abstenu de faire des déclarations durant ces deux ans pour laisser le nouveau pouvoir à peine installé travailler tranquillement. Des amis m'ont reproché de ne pas m'être présenté aux dernières élections municipales. Je ne voulais pas perturber inutilement la vie de la cité." explique-t-il sur son long silence qu'il a décidé de rompre hier. 
"Je ne peux plus me taire devant la situation actuelle qui s'empire d'un jour à l'autre. 
Des signes palpables indiquent que le pays se dirige vers des catastrophes aux conséquences inimaginables. Je tiens à tirer la sonnette d'alarme avant que l'irréparable ne soit commis" a-t-il ajouté. Pour soutenir ses prévisions, Ny Hasina Andriamanjato axe ses arguments sur les difficultés économiques et financières vécues par la population. 
"Les mesures économiques décidées par le gouvernement n'ont pas apporté les résultats qu'elles ont suscités. La détaxation des importations du ciment, par exemple, n'a aucun effet sur les prix. A propos de la détaxation, l'État accuse depuis son application un déficit de d'ordre de 1600 milliards FMG dans les recettes fiscales. Parallèlement la monnaie nationale ne cesse de perdre de sa valeur, plus de 30 % en quelques mois, et l'inflation commence à être ressentie dans chaque foyer où le pouvoir d'achat s'effrite au fil des jours. Du côté du FMI, il ne reste plus pour cette année que 11,3 millions de DTS à décaisser. Le gouvernement se félicite des aides financières allouées par les bailleurs de fonds mais ce sont des dettes à éponger et non pas des cadeaux pour les beaux yeux des Malgaches. La situation que vit la population devient intenable sur le plan économique et financier. Les bailleurs de fonds s'interrogent sur quelques points nébuleux pour ne citer que les dépenses extra-budgétaires, des financements dont l'origine n'est pas élucidée... Tout cela inquiète les investisseurs potentiels aussi bien étrangers que nationaux alors que le pays en a besoin pour créer des emplois et relancer la consommation" constate-t-il. 
LA RÉCONCILIATION NATIONALE POUR ASSEOIR LA STABILITÉ POLITIQUE 
Selon Ny Hasina Andriamanjato, "les bailleurs de fonds dans les coulisses des négociations souhaitent que la réconciliation nationale se fasse dans la transparence". 
Il s'empresse de préciser : "il ne s'agit pas d'une conditionnalité écrite interprétée différemment par des politiciens qui ont évoqué la loi d'amnistie. Les bailleurs de fonds n'ont pas indiqué cette question d'amnistie sur les événements 2002". 
Pour sa part Ny Hasina Andriamanjato est convaincu que la stabilité politique ne peut être acquise que par la réconciliation nationale car d'un camp comme de l'autre, des rancœurs persistent à chauffer les esprits. Les informations que j'ai recueillies sont formelles : des individus malintentionnés fomentent des affrontements ethniques. Je n'accepterai jamais que les Malgaches s'entretuent à cause des différends politiques. Maintenant il est important que les Merina et les Côtiers se donnent la main pour le bien de la Nation commune. Madagascar est une île indivisible." 
En clair selon les analyses de Ny Hasina Andriamanjato, les contraintes économiques qui prennent en tenailles la population ajoutées à l'atmosphère politique délétère constituent un cocktail pouvant conduire à une explosion sociale.:
Eric Ranjalahy 


Midi mada  30/03/04

Congrès national du CRN à Toamasina : « GOUVERNEMENT DE TRANSITION VERS LA IVe REPUBLIQUE DIRIGE PAR UN CIVIL ! »
« Ry Merina, maso solon’ny maso, nify solon’ny nify ». Littéralement, c’est la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent ». Malgré ces graffitis - au ton vindicatif et à relent tribaliste – qui ont fait leur apparition sur les murs de Toamasina après ce qui est arrivé à Victor Wong, les Merina n’ont pas été inquiétés, quand bien même bon nombre d’entre eux cachaient mal leur inquiétude, en attendant l’issue du meeting au stadium de Barikadimy, point fort du congrès national du CRN dont les résolutions seront rendues publiques au cours d’une prochaine conférence de presse, mais dont les grandes lignes transparaissaient à travers les différents discours prononcés aussi bien à Barikadimy samedi qu’à Fénérive-Est le lendemain. Des assises nationales marquées par la présence d’anciens dirigeants, entre autres, Damasy Andriambao, Radesa François de Sales, Fanony Fulgence, Abdillah, Tabera Randriamanantsoa, Ndremanjary Jean André, Lalaina Berthnès… 
R.O.
Contrairement aux « autochtones » qui ont gardé leurs étals de bananes, cocos, orange et autres produits artisanaux, les commerçants merina ont pris la précaution d’emballer leurs marchandises faites de bric et de broc aux alentours de midi, avant le coup d’envoi du meeting du CRN. Rares étaient du reste les « Mpiavy » qui ont encore ouvert leur commerce, samedi matin au Bazar-kely ou au Bazar-be. De peur d’être la cible d’éventuels actes de pillage, quoique l’omniprésence des éléments de forces de l’ordre locaux renforcés par de membres d’unité d’élite comme le G6 de la gendarmerie et le SAG de la police nationale, se voulait être une garantie pour la sécurité des biens et des personnes. Le CRN a d’ailleurs joué le jeu, en se cantonnant au site autorisé, afin d’éviter tout risque de débordement. Par contre, les dérapages verbaux n’étaient pas toujours maîtrisés, pour ne rapporter que le double appel des sénateurs Ramasy Adolphe et Vaovao Benjamin. Le premier invitait les contribuables tamataviens à ne plus payer leurs impôts et les redevances de la Jirama « afin de ne pas alimenter les caisses vides à Tana ». Quant au second, il a appelé les militaires à « retourner leurs armes contre le pouvoir en place qui viole les lois en vigueur ».
Avertissement
Pour sa part, touchant « maux » de l’affaire Victor Wong, Zafinirina Liliana qui assure l’intérim, d’exiger la « libération immédiate » du détenu. En tout cas, a-t-elle ajouté, « si Victor n’est pas libéré à l’issue de son procès le 6 avril prochain, ce pouvoir va voir ce qu’il va voir. S’il refuse la voie du dialogue, c’est qu’il cherche la guerre ». Un véritable avertissement de la part de la présidente par intérim de l’OFPACPA qui a réitéré que « le retour des exilés et la libération de tous les prisonniers politiques constituent une condition sine qua non pour la stabilité politique ». Concernant toujours l’incident du 20 mars dernier sur la Place du 13 mai, l’ex-député Abdillah de raconter sa mésaventure en faisant remarquer que « le pouvoir a mis en place une milice ». De son côté, l’ancien ministre Ndremanjary Jean André a rendu la monnaie de sa pièce au président national du Tim qui disait, au lendemain du 20 mars, que la population de Tana était jalouse du jardin de la Place du 13 mai. « Pourquoi ne s’était-il pas soucié de la sorte pour l’immeuble Ny Havana à Fianarantsoa qui a été incendié lors de la prise du pouvoir actuel ? » A propos de l’histoire des 20 milliards révélés à Ambohitantely, l’ancien ministre de souligner que « les 4 chefs d’Eglise ne peuvent pas, au moins nier, avoir reçu publiquement 100 millions de Ravalomanana qui leur a demandé en contrepartie de réviser les résolutions prises par le FFKM à Morondava ». Réponse du berger à la bergère également de la part de Tsimiondra Tomasy qui a donné la réplique aux propos du président de la République, en déclarant que « le CRN ne plaisante pas non plus ». Le fils spirituel de Monja Jaona qui a confié au passage que ce dernier lui est apparu « très en colère », de faire savoir qu’ « on n’intimide pas le CRN avec des armes ».
Alternance
A propos d’armes, le professeur Zafy Albert de rappeler qu’elles avaient toujours parlé, à chaque changement de régime à Madagascar. De 1972 à 2002, en passant par 75 et 91. « Il faut mettre en place une structure pérenne afin que l’alternance au pouvoir ne se fasse plus dans la violence, mais d’une manière pacifique et démocratique », estime le président national du CRN dont le discours assez modéré tranchait avec le ton de l’assistance, évaluée entre 7000 et 10.000 âmes, qui scandait « ozongozony » voire « arodano ». La manœuvre qui cadrait bien avec ces assises tenues sous les cocotiers, consiste à « secouer » le pouvoir pour le faire « tomber ». Comme il était écrit noir sur blanc sur des banderoles, l’objectif est la mise en place d’ « un gouvernement de transition vers la IVe République dirigé par un civil ». La formule rappelle l’épopée des Hery Velona. A l’image de Zafy Albert qui, lors de son entrée dans le stadium, saluait la foule avec son « satroka penjy ». Une manière de conjuguer le présent au passé décomposé, comme l’illustrait la présence dans les rangs du CRN d’ex-ceci et d’anciens cela. A commencer par le prof. qui assistera prochainement à Bamako, à une réunion d’anciens dirigeants qui n’ont plus de pouvoir de décision.
Les déclarations de pasteur n'ont fait que baisser sa cote de popularité, selon le vice-président de l'Assemblée nationale Mahafaritsy
Le vice-président de l'Assemblée nationale, chargé du tourisme et de l'environnement, Mahafaritsy Samuel, nous livre ses points de vue sur la récente conférence de presse tenue par le pasteur Andriamanjato Richard. Mahafaritsy Samuel estime que ces déclarations n'ont fait que baisser la cote de popularité du pasteur Richard Andriamanjato. 
Dominique R.
Mr le vice-président, que pensez-vous des récentes déclarations du pasteur Andriamanjato Richard ?
En annonçant cette conférence de presse, j’ai cru tout d’abord que le pasteur Andriamanjato Richard allait faire une déclaration sur le 29 mars. Mais grande fut ma surprise, c’en était autrement. Une conférence qui coïncide avec la réunion du CRN à la villa Elizabeth et qui suit juste après les incidents sur la Place du 13 mai. Je me demande où est-ce qu’il veut en venir? Ce qui me surprend également c’est que l’opposition ne cesse de parler de Tikoisation, de Mérinitude et de Timisation. Primo, il n’y a plus des éléments du groupe Tiko parmi les membres du gouvernement. Secundo, les ministres appartenant à TIM sont minoritaires au sein du gouvernement. Et tertio, C’est un président qui se déplace fréquemment dans les Faritany. Pour en revenir à cette conférence de presse, quel message le pasteur voudrait-il véhiculer. Dans tous les cas, ces déclarations n’ont fait que baisser sa cote de popularité. Ce qui m’intrigue également c’est la présence de Zaraniaina à cette conférence. Pasteur Andriamanjato croit-il que Zaraniaina est en possession de la vérité ? Si ces découvertes s’avèrent miraculeuses, il aurait dû partir en Afrique, il serait peut-être milliardaire. 
Le CRN et certaines associations politiques prônent la tenue d’une réconciliation nationale. Votre opinion.
La première ambition de tout parti politique est la prise du pouvoir. Au début, le CRN a été présidé par Pierrot Rajaonarivelo. Par la suite, le professeur Zafy Albert lui a succédé. Je dirais plutôt que le CRN est un « Comité de Réconciliation Politique ». Je ne vois pas l’opportunité d’une réconciliation nationale. Par ailleurs, je trouve bizarre que ceux qui prônent la réconciliation nationale n’ont jusqu’ici avancé aucun programme de développement. Le CRN tient un langage différent lorsqu’il se déplace dans les Faritany. Des discours qui incitent à la haine tribale. 
Parlons économie, dépréciation de la monnaie nationale, les traces laissées par le passage des cyclones Elita et Gafilo. Croyez-vous en l’essor économique du pays ? 
Je crois en l'essor économique du pays. D’ailleurs, on a pris toutes les mesures qui s’imposent. Nous sommes en train de nous relever après la crise que le pays a traversée. Il y a ceux qui sont contre la détaxation. J’estime que c’est une opportunité pour les opérateurs de s’exprimer davantage. Concernant les cataclysmes naturels, c’est à nous de les positiver en créant par exemple une chaîne de solidarité. Et même nos amis étrangers sont venus nous aider. Contrairement à ce que disent certains détracteurs qu’il n’y aurait pas de déblocage de fonds sans amnistie. Nous commémorons actuellement la journée du 29 mars 1947, en souvenir de ceux qui ont donné leur vie pour l’indépendance du pays et la souveraineté nationale. N’est-il pas temps de se donner la main, de faire prévaloir la notion de « Fihavanana ». 


TRIBUNE DE MADA  30/03/2004

Evénement : CHU-Hôpital Joseph D. Raseta 
Il n'est jamais trop tard pour bien faire 

C'est en 1929 qu'a été créé l'hôpital Befelatanana de Tananarive qui fut un Hôpital d’Assistance Indigène. Il devint ensuite, un Hôpital Principal, puis un Hôpital Général, enfin un Hôpital Universitaire présentant une structure pavillonnaire. A proximité, les colons ont fait fonctionner une école d’infirmiers et une école de sages-femmes puis une faculté de médecine. Au moment où sortait la première promotion de médecins malgaches, sur les côtes, d'autres Malgaches analphabètes déambulaient en pagne... Les temps ont changé mais le nivellement du savoir n'est pas évident. Flash back.
* Une pépinière
Au lendemain de la conquête de Madagascar, en septembre 1896, 43 élèves médecins suivent l’enseignement d’une école de médecine créée en 1880, par une mission protestante anglaise : la "Médical missionary academy" qui ferme alors ses portes. Le général Galliéni, résident général, crée le 16 Décembre 1896, sur proposition de Clavel, directeur du service de santé, l’école de médecine de Tananarive. Le support hospitalier est l’hôpital indigène d’Ankadinandriana. En janvier 1929, l’école et l’hôpital sont transférés dans les nouveaux bâtiments de Befelatanana qui, jusqu'à hier, était un Hôpital Universitaire sans nom. Au 1er janvier 1905, en 8 ans, le diplôme de fin d’études est décerné à 58 médecins (5 ans d’études) et à 39 sages-femmes. En 1964, peu après l’indépendance, sur 608 praticiens exerçant dans la Grande île, plus des 2/3 (439) ont été instruits sur place. Au 1er janvier 1970, l’école avait formé 1233 médecins, 72 dentistes, 37 pharmaciens et 34 aides-anesthésistes. Environ 180 médecins malgaches ont pu compléter leurs études et obtenir le doctorat en médecine. Une authentique pépinière. En 1961, une faculté de médecine et pharmacie est ouverte à Tananarive, fermées en 1976...
* Etoile de Madagascar
Entre-temps, de 1965 à 1973, est construit un autre hôpital dont les services de laboratoires commenceront à fonctionner en 1975. Il sera équipé d'un service de chirurgie en 1981 et, en 1986, deviendra l’un des deux centres principaux de chirurgie de la ville d’Antananarivo, laissant à l’autre hôpital de Befalatanana tous les services de médecine générale. Cet hôpital s'appelle l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Il s'agit de l'une des trois étoiles de Madagascar ("Kintana Telon'i Madagasikara"), membre fondateur, avec Jacques Rabemananjara et Joseph Raseta du MDRM (Mouvement Démocratique pour la Rénovation de Madagascar). Députés, ils furent arrêtés, condamnés à mort, prisonniers à vie, déportés avant d'être libérés, au moment de l'Indépendance. Hier, lundi 29 mars 2004, 57è date anniversaire des événements de 1947, l'hôpital général de Befelatanana est officiellement devenu "Centre Hospitalier Universitaire, Hôpital Joseph Raseta". Qui était-il, hors contexte politique ?
* Pauvre mais fier
Né le 9 décembre 1886 à Marovoay, décédé le 4 octobre 1979, Dadaseta ou Joseph Delphin Raseta est un patriote malgache des premières heures, le plus incorruptible des incorruptibles ("Tsy voavidy vola"). Il fonda le FI.PI.MA ou Front national malgache. Il fit ses études de médecine à Befelatanana, reçut son dipôme à Fidasiana Ambohimanga et commença à pratiquer à Maromandia, dans le nord de l'île. Puis, il alla d'Amparafaravola pour arriver à Tuléar, en passant à Ambositra et Tongobory. Hors contexte politique donc mais dans le cadre de la médecine, il utilisait les plantes médicinales et eut des relations avec le pr Albert Rakoto Ratsimamanga. Le Dr Raseta soignait à titre gratuit les "indigènes" ("teratany malagasy"). Rien que pour donner une idée de son amour pour la patrie, le Pasteur Olivien Besabotsy d'Andakana Ambohimanga Rova, représentant la famille, a raconté, corroboré en public par un autre membre du V.T.T.M. (lira article en malgache par ailleurs) : "Au début, Dadaseta avait 7 millions de francs de l'époque... Mais au soir de sa vie, il n'avait même pas de quoi payer son loyer..."
* Informatique et nouveautés
Hier aussi, la renomination officielle de l'hôpital Befelatanana a été mise à profit pour quatre autres inaugurations : le pavillon "Diamant", la Cafetéria et "l'Hostocyber" et la Bibliothèque médicale. Dr Rasolompiakarana Dolorès, Directeur d'établissement : "Le pavillon Diamant comporte le service Porte avec Accueil-Triage (informatisé avec le programme EPI VI) et Urgence médicale. Le Service Porte consiste à prendre immédiatement en charge, sous les 48 heures maximum, les malades selon les cas. Ce, avec du matériel de haute technologie et le savoir-faire de nos praticiens. Actuellement, le pourcentage de mortalité pour les cas désespérés est de 39%... Par contre, de 14% le taux de mortalité, en général est passé à 11%. Concernant le taux d'occupation, de 50% il est passé actuellement à 71%. En bref, la situation s'améliore mais le personnel n'entend pas s'endormir sur ces lauriers et ira encore de l'avant. Enfin, nos vifs remerciements à la famille du Dr Raseta qui nous a appuyés matériellement pour la réussite de l'événement du jour ".
• Deux 29 mars...
Pour sa part, le ministre de la Santé Andry Rasamindrakotroka, lui, a tout simplement repris l'article de notre confrère Albert Manana dit Rapasy, écrit le 10 avril 1989 et reparu dans "Tribune" du 26 mars dernier. Des déclarations de Dadaseta lui-même : 
"Prenez garde ! Il y a deux 29 mars ! Le premier pour les purs, les braves, les élites véritables du pays; le second pour les traîtres, les espions, les collaborateurs, les prostitués politiques, les nationalistes à double-face !..." No comment. Lors de son intervention, un membre du V.T.T.M. a suggéré qu'une statue de Dadaseta soit dressée sur la Place du 13-Mai. "Si la statue de Galliéni à cheval a été renversée à Ambohijatovo en 1973, Il y en a bien une, à Ampefiloha, pour Ho Chi Minh qui n'a jamais foulé le sol de Madagascar, non ?..." Enfin, de son côté, le Premier ministre Jacques Sylla, lui, a fait référence au Dsrp, quant à l'amélioration des infrastructures de ce désormais hôpital Joseph Raseta de Befelatanana. Eminent patriote qui a fait sien les 3 I : Indépendance Intégrale Immédiate auxquels il faut ajouter Inconditionnelle. Notons que cette commémoration du 29 mars 1947, qui a débuté au Flm Ambatovinaky, s'est achevée par une après-midi de détente au Cemes de Soanierana. 

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