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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 16 avril 2004

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Hello again....  TetezamitaKely  Communique sur MadaVôvö

sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Sommaire Madavôvô:

1. Trafic d’enfants à Madagascar (Clicanoo.com)

2. L'Ambassade s'interresse au droits d'auteurs  (Sobika.com)

3. Dernière ligne droite pour les privatisations (Nosintsika)

4- No Comment.... No Comment... 

5. L'europe refuse catégoriquement la trêve proposée par Ousama Ben Laden. (Euronews)

6- Irak: renforts américains et prolongation des troupes (wanadoo.fr)

7. Irak    Chantage aux otages (RFI)

8. Air Madagascar établit un plan de vol à destination de la prospérité (TIM France)

9- 1000 milliards de FMG en devises retenu par des spéculateurs ... (Midi Mada)

10- Interview de Ndretsa Ralison, vice président de TIM France  (Sobika.com)

11. démantèlement d’un réseau de trafic d’enfants (wanadoo.mg)

12. PRIVATISATION : UN PROJET SUSPECT AU PAYS DES DEROGATIONS (Correspondant à Mada)


 Bonnes Fêtes de  Pâques  Dahoulou Dahoulou

 Rencontrer, Partager, Se Retrouver

Grande    Rencontre    Rainizafimanga  

dans le Périgord      26-27 juin 2004   

   Klikeo eto


 Clicanoo.com 16 avril 2004
Trafic d’enfants à Madagascar

La police malgache a opéré la semaine dernière un vaste coup de filet dans le milieu des adoptions d’enfants à Tananarive. Un milieu si trouble que le terme “trafic” paraît d’ailleurs plus approprié. Onze nourrissons, promis à l’adoption grâce à de vrais-faux documents, ont été découverts dans une maison de la capitale et le réseau qui organisait le trafic a été démantelé. Un centre agréé par l’État malgache et de hauts fonctionnaires pourraient être impliqués dans cette affaire. 

Grâce à ses indicateurs et aux renseignements fournis par le service des mœurs et de la protection des mineurs, la PJ malgache a opéré le 6 avril une perquisition dans une propriété à Mahazoarivo, un quartier résidentiel de Tananarive.
Les enquêteurs, en possession d’un mandat délivré par le procureur de la République, y ont découvert onze nourrissons âgés de quelques mois, qu’ils soupçonnaient avoir été les victimes d’enlèvement et de séquestration par un réseau organisé, afin d’être adoptés légalement, mais à l’aide de faux documents officiels. Un créneau très juteux dans tous les pays pauvres.
Selon la Gazette de la Grande Ile, la propriétaire de la maison, interrogée sur l’identité de ces enfants, aurait dans un premier temps affirmé qu’il s’agissait de ses petits-enfants, à elle confiés par leurs parents. Ces soi disant parents seraient alors venus sur les lieux pour confirmer aux enquêteurs les dires de la propriétaire.
Peu convaincus par des explications embrouillées, la PJ a embarqué tout le monde - y compris les nourrissons -, direction les locaux de la PMM (police des mœurs et des mineurs). Après les interrogatoires, les policiers ont acquis la certitude qu’il s’agissait bien d’un trafic d’enfants : huit personnes - co-auteurs et organisateurs - ont été interpellées et déférées mercredi au 

parquet. Les enfants présents dans la propriété attendaient bien de trouver “preneurs” par le biais d’une procédure d’adoption organisée par les trafiquants.
DES MÈRES PAUVRES ET ENCEINTES
Le directeur de la police judiciaire, Albert Rakotondravao, a expliqué à la presse malgache comment se déroulait le trafic. Le réseau - à la tête duquel se trouve la petite-fille de la propriétaire de la maison de Mahazoarivo - s’occupait tout d’abord de la recherche de mères en difficulté et enceintes, à qui il promettait de prendre en charge tous les frais d’accouchement et les formalités pour l’établissement de l’état civil du futur nouveau né. Après l’accouchement, les trafiquants d’enfants, via un second réseau, faisaient établir - en falsifiant le tampon d’un médecin qui a d’ailleurs porté plainte dans cette affaire - un certificat de naissance où l’identité du nouveau né était changée.
Ce certificat était ensuite remis à une fausse mère, chargée d’aller en mairie pour déclarer l’enfant et ainsi obtenir, en toute légalité, un document authentique de l’état civil. Il devenait dès lors impossible, pour la mère biologique, de récupérer son enfant.
“Le trafic d’enfants est devenue d’actualité dans notre pays”, a martelé le directeur de la PJ lors de sa conférence de presse. Selon lui, l’objectif des trafiquants était d’aboutir à une adoption légale à l’étranger, par le biais des services de centres d’accueil agréés par l’État, lesquels s’occupent de toutes les formalités et procédures judiciaires obligatoires. D’après les enquêteurs, deux enfants ont déjà été “livrés” à leurs parents adoptifs à l’extérieur du pays et un autre était en cours d’adoption.
BEAUCOUP D’ARGENT EN JEU
Selon M. Rakotondravao, un centre agréé, implanté à Tananarive, est impliqué dans l’affaire. Trois des enfants confiés à ce centre ont été retrouvés dans la propriété. La responsable du centre a déclaré que c’était “pour une question de place” qu’elle avait décidé de mettre les enfants à Mahazoarivo.
Selon l’Express de Madagascar, ce centre agréé pilotait le côté technique de la procédure d’adoption. Un enfant permet d’engranger jusqu’à 800 euros, dont 500 pour le centre, 300 euros pour le réseau de trafiquants. Outre ces 800 euros, les personnes impliquées dans la procédure recevaient encore beaucoup d’argent car lorsque l’enfant avait été attribué, les futurs parents adoptifs envoyaient des frais de prise en charge jusqu’à la finalisation de la procédure.
Un enquêteur confiait hier que cette affaire risquait de faire tomber des têtes au sein des hautes sphères de l’administration car les réseaux de trafic d’enfants sont soupçonnés de corrompre certains membres de la commission ministérielle chargée d’examiner les dossiers d’adoption (lire ci-dessous). “L’affaire de Mahazoarivo aura certainement des ramifications internationales”, conclut l’Express. 
“De hautes personnalités impliquées”
Concernant cette affaire de trafic d’enfants, la Gazette de la Grande Ile n’y va pas par quatre chemins en affirmant que de hauts fonctionnaires malgaches y sont impliqués.
“La conférence de presse de la police (lire ci-dessus) semble avoir délié les langues, écrit Rolly Mercia. En effet, un document comportant des faits accablants, appuyés par des preuves irréfutables, a été porté hier à notre connaissance pour révéler que de hautes personnalités de l’administration y sont également impliquées.
“En effet, comme les pièces à fournir pour pouvoir boucler un dossier d’adoption internationale sont nombreuses (acte de naissance, acte d’abandon, certificat de nationalité malgache, rapport social, rapport médical et ordonnance de justice de garde provisoire), une commission interministérielle est chargée d’examiner et de viser ledit dossier. 
Commission au sein duquel siègent des fonctionnaires de différents ministères (Population, Justice, police nationale, Intérieur et Affaires étrangères). Or, la quasi-totalité de ces pièces à fournir est fausse dans la mesure où les enfants concernés ont été soit kidnappés, soit “escroqués” par leurs parents biologiques ou soit déclarés nés de faux parents. “Le document liste les noms de magistrats, employés de justice, fonctionnaires de la police nationale, gendarmes, agents de ministères (Population et Affaires étrangères), médecins, notaires, agents communaux et présidents de quartier comme ayant mis leur touche respective à ces faux dossiers d’adoption internationale qui, chiffrés à une centaine jusqu’à ce jour, font scandale. “Il faut relever l’originalité d’un processus : le “style harem”, qui consiste à rendre enceinte des employées d’un centre donné (l’“étalon” n’étant autre que le patron dudit centre) dont les nourrissons “produits” sont mis sur ce marché de trafics. Un véritable élevage !”

De nombreux documents à fournir
Adopter légalement un enfant à l’étranger n’est jamais facile. Voici la liste des documents à fournir aux autorités malgaches pour engager une procédure. Chacun d’entre eux doit être présenté en cinq exemplaires :
- Agrément d’adoption, enquête sociale, rapport psychologique, acte de naissance des parents, acte de mariage ou certificat de célibat, copie du livret de famille si mariés, certificat de nationalité française des parents, certificat médical, extrait des casiers judiciaires des parents, certificats de moralité délivré par le(s) employeur(s) des parents, certificat de bonne vie et mœurs des parents délivré par la mairie, lettre de recommandation établie par une autorité religieuse, attestation d’emploi pour chacun des candidats, bulletins de salaire des trois derniers mois des parents, déclaration de revenus de l’année précédente, engagement sur l’honneur des candidats à accueillir l’enfant après avoir eu connaissance du rapport social et du dossier médical de l’enfant (documents fourni par l’orphelinat), lettre s’engageant à effectuer le suivi de l’enfant et à établir un rapport jusqu’à sa majorité, engagement sur l’honneur des candidats à transmettre un rapport de suivi de l’enfant, déclaration de la somme versée (document à faire signe par l’orphelinat).
- Pour l’enfant, la partie malgache présente : un consentement à l’adoption judiciaire des parents biologiques, rapport social, un rapport médical, une ordonnance de garde provisoire et une copie de l’acte d’état civil. 


SOBIKA.COM 16/04/04 

L'Ambassade s'interresse au droits d'auteurs 
Paris, le 16 avril 2004 - Dans la poursuite des missions thématiques qu'elle organise depuis plus d'un an pour la promotion économique de la Grande Ile, l'Ambassade de Madagascar en France, en collaboration avec " Musiques France Plus " et la " SACEM " se rend à Antananarivo du 23 au 29 avril 2004. 
Il s'agit d'une mission d'un genre nouveau qui allie cette fois-ci économie et culture, conduite conjointement par Monsieur RAZAFY-ANDRIAMIHAINGO, Ambassadeur de Madagascar en France, la SACEM1 et Musiques France Plus², représentées par Monsieur Jacques BLACHE, à laquelle s'intégreront également des Parlementaires, membres du Groupe d'Amitié France-Madagascar du Sénat et de l'Assemblée Nationale de France, ainsi que l'Orchestre de Normandie.
La mission comprendra une initiative inédite : une interprétation orchestrale mêlant les violons de l'Orchestre de Normandie aux valihas du XIXème siècle de Justin VALI et sa formation.
Cette initiative s'inscrit dans un projet à long terme dont la première concrétisation a eu lieu en février 2003 dans les salons du Sénat français et lors de la réception donnée par l'Ambassadeur de Madagascar en France à l'occasion de la Fête Nationale l'année dernière.
Elle participe, d'une part, de cette volonté du gouvernement malgache de promouvoir le potentiel musical et par là-même économique malgache à l'étranger, notamment en développant la coopération de la SACEM avec l'OMDA3 et les autorités malgaches pour créer à Madagascar une industrie musicale. A cet égard, il est significatif que parmi les parlementaires français qui accompagneront la Mission figurent des députés et sénateurs membres des Groupes d'Etudes de leur assemblée respective, Chargés des problèmes de la Musique et de la Chanson. Etant donné l'importance du potentiel musical de Madagascar, on mesure l'intérêt tout particulier que présente cette Mission.
Cette Mission constitue, d'autre part, la première étape vers les Premières Rencontres des Créateurs Musicaux de l'Océan Indien qui réuniront 21 pays dont l'Inde, la Malaisie, l'Indonésie et Singapour, en liaison avec la Commission de l'Océan Indien. A cette occasion, plusieurs députés et Sénateurs français du groupe d'amitiés France-Madagascar ainsi que des responsables économiques de l'Hexagone se rendront à nouveau sur place.
Par ailleurs, pendant la durée de la mission, il sera procédé au choix d'un groupe musical capable de jouer le rôle de " moteur " ou " leading group " à l'instar des Surfs des années 60.


Nosintsika   15/04/2004

Dernière ligne droite pour les privatisations (loi 10/04/2004)

Salut a tous,
La liste des conseillers du ministere français du commerce extérieur, que nous avons diffusée récemment, donnait un aperçu de la présence française dans l'économie malagasy.
Vous trouverez dans l'article LOI ci-joint les engagements du gouvernement malagasy vis-a-vis du FMI en termes de privatisations (tout doit partir d'ici la fin de l'année 2004).
Si les secteurs du sucre etc . n'appellent pas de remarques particulieres (quoi que . ) , le fait que nos services publics (eau, énergie, communications, . ) soient « offerts » a diverses multinationales françaises ou anglo-saxonnes ne peut, selon nous , nous laisser indifférents.
Et comme d'habitude, un cabinet « expert » vient expliquer a tout le monde que l'état devra préalablement apurer les comptes de la Jirama, afin que le futur repreneur ne reprenne que la partie saine de notre société nationale.
Nous serions mauvaise langue si nous anticipions la suite de l'histoire comme ceci :
-          apurer les comptes se fera par un emprunt du style FMI, que les futures générations auront a rembourser en plus de leurs factures d'eau et d'électricité,

-          l'obtention de cet emprunt, et le déblocage des fonds correspondants sera une victoire qui montrera que nous sommes sur la bonne voie,
-          l'effacement d'une partie de cette dette dans x années sera une victoire supplémentaire (au prix d'une contrepartie dont on parlera peu dans les organes d'information traditionnels).
Les modérateurs Nosintsika


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."


EURONEWS   16 avril 2004

L'europe refuse catégoriquement la trêve proposée par Ousama Ben Laden.

Dans une nouvelle intervention sonore qui lui est attribuée, le chef d'al-qaeda propose la paix aux pays qui s'engageraient à ne pas agresser les musulmans.Les analystes politiques estiment qu'il s'agit d'une stratégie visant purement et simplement à diviser l'Europe et les Etats-Unis.A Londres, on ne se laisse pas prendre, il est hors de question de négocier avec un groupe qui se définit par la violence. Réponse identique du ministère des affaires étrangères italien.
Selon des services de sécurité européens, la bande sonore serait authentique. Dans son message Oussama Ben Laden exclu toute idée de paix avec les Etats-Unis.

 Il justifie les attentats du 11 mars à Madrid comme la conséquence de l'engagement espagnol en Irak et en Afghanistan. Le nouveau chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos a indiqué que l'Espagne continuerait de contribuer à la lutte contre le terrorisme.Dans le clan des opposants à la guerre en Irak, comme le président de la Commission Européenne Romano Prodi, il n'est pas question de passer un pacte avec les terroristes ou de se laisser intimider.


Wanadoo.fr  16 avril 2004

Irak: renforts américains et prolongation des troupes

BAGDAD (AFP), le 16-04-2004
Les Etats-Unis, confrontés à une escalade de la violence en Irak, ont décidé d'y prolonger d'au moins trois mois le séjour de 20.000 de leurs soldats et d'envoyer des renforts, alors que la trêve très précaire à Falloujah expire vendredi sans trop d'espoir d'un arrêt définitif des combats.
L'état d'insécurité grandissante a été marqué ces dernières 48 heures par l'exécution d'un otage italien, le premier otage tué par ses ravisseurs en Irak, et l'assassinat d'un diplomate iranien à Bagdad. 
En revanche trois otages japonais ont été libérés jeudi mais une quarantaine d'autres de 12 pays restent détenus en Irak selon la coalition. L'incertitude demeure sur le sort de deux autres Japonais dont l'enlèvement a été annoncé mercredi mais toujours pas confirmé officiellement. De son côté, une pacifiste australienne, Donna Mulhearn, a déclaré avoir été prise en otage pendant 20 heures mercredi par des militants radicaux en même temps que 

trois autres travailleurs humanitaires alors qu'ils tentaient de fuir Falloujah, à 50 km à l'ouest de l'Irak.
"J'ai approuvé l'extension du séjour de 20.000 militaires, des personnes qui sont actuellement sur le terrain" qui vont voir leur mission prolongée d'au moins trois mois, a annoncé à Washington le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Il a reconnu ne pas s'être attendu aux nombreuses pertes -plus de 80 militaires tués- subies par les Etats-Unis depuis début avril en Irak, où sont déployés 135.000 soldats américains.
A Bagdad, le chef d'état-major interarmées américain, le général Richard Myers, a annoncé l'envoi de troupes américaines supplémentaires en Irak, sans préciser de chiffre. La durée de déploiement des renforts sera déterminée ultérieurement, selon lui. Le président George W. Bush a assuré que la coalition ne serait pas "chassée" d'Irak et salué les propositions de l'envoyé spécial de l'Onu en Irak Lakhdar Brahimi sur le transfert de souveraineté aux Irakiens le 30 juin.
M. Rumsfeld a en outre estimé que la situation à Falloujah, bastion sunnite rebelle assiégé par les troupes américaines depuis douze jours, avait été "maîtrisée". Malgré la prolongation mercredi de 48 heures d'une trêve très précaire, des échanges de tirs entre Marines et insurgés ont eu lieu jeudi faisant cinq morts irakiens selon des sources hospitalières. Les rebelles ont tiré au mortier sur un hôpital de campagne jordanien et les forces américaines ont bombardé certains quartiers avec des lance-grenades.
La mosquée Hadret Mohammediya, la deuxième plus grande de Falloujah, a été bombardée par les forces américaines qui avaient averti qu'elles n'hésiteraient pas à tirer sur des mosquées si elles étaient utilisées par des rebelles pour les attaquer. M. Rumsfeld a par ailleurs dénoncé la couverture de la chaîne arabe Al-Jazira sur le nombre important de civils tués à Falloujah, la jugeant "nocive, inexacte et inexcusable". "Nos forces ne sont pas en train de tuer des centaines de civils. C'est un non-sens éhonté", a-t-il dit.
Selon des responsables irakiens, citant des sources hospitalières, quelque 600 Irakiens ont été tués lors des combats, pour la moitié des civils. Concernant la crise opposant la coalition dirigée par les Américains au chef chiite rebelle Moqtada Sadr, réfugié dans la ville de Najaf, les médiations, dont une menée par des officiels iraniens, se poursuivent. Le général Ricardo Sanchez, chef des forces terrestres de la coalition, a indiqué que les Américains n'écartaient pas "le recours à la force" contre Moqtada Sadr et sa milice. Jeudi soir, des tirs de mortiers ont visé la base espagnole de la coalition à Najaf (centre). 
Le département d'Etat a estimé a indiqué qu'il apprécierait si la délégation iranienne utilisait son influence auprès des chiites pour renforcer l'autorité du Conseil de gouvernement transitoire irakien, mais qu'il ne comptait pas qu'elle joue un grand rôle à Najaf. Pour sa part, le futur chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a explicitement annoncé au Parlement le retour des troupes espagnoles déployées en Irak par son prédécesseur José Maria Aznar. "Si l'Onu ne prend pas le contrôle politique et la direction militaire dans ce pays, les troupes espagnoles reviendront (...) J'ai mis une date limite, le 30 juin", a-t-il dit lors du débat au Congrès des députés sur son investiture.
Face à l'insécurité en Irak, plus de 300 techniciens travaillant en Irak pour des sociétés russes sont rentrés jeudi à Moscou, un coup dur pour la reconstruction de l'Irak, même si certaines entreprises russes ont choisi de rester sur place. De nouveaux départs sont prévus vendredi. Enfin à New York, le principal allié des Etats-Unis en Irak, le Premier ministre britannique Tony Blair, a plaidé jeudi en faveur d'un "dessein et objectif communs" sur ce pays lors d'une rencontre avec le secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan. 


RFI  16/04/2004

Irak    Chantage aux otages
La résistance à l'occupation américaine s'intensifie, les prises d'otages se multiplient, et leurs auteurs demandent le retrait immédiat «des armées étrangères d'Irak». «Non», répondent les alliés qui refusent de céder au chantage, malgré l'exécution d'un otage italien. 
Enlèvement et meurtre des étrangers sont devenus la nouvelle arme des résistants irakiens contre la présence des troupes étrangères dans leur pays. Et pour la première fois des ravisseurs ont mis à exécution leur menace. Un des quatre otages italiens détenus par un groupuscule appelé «Brigade verte» a été tué le 14 avril. Les ravisseurs auraient envoyé une cassette vidéo de l'exécution à la chaîne Al-Jazira, mais la télévision qatarienne s'est abstenue de la diffuser. Un communiqué du même groupe précise que cette exécution fait suite aux déclarations de Silvio Berlusconi, le chef du gouvernement italien, qui déclarait que «le retrait des troupes italiennes n'est pas sujet à négociation». La même menace plane sur les autres Italiens si «un engagement de retrait des troupes italiennes selon un calendrier précis» n'est pas annoncé, précise le communique de «la Brigade verte».
«Nous ne devons certainement pas retirer nos troupes d'Irak parce qu'une quelconque brigade d'assassins nous le demande», a déclaré Francesco Rutelli, leader de l'opposition de centre-gauche. Ce meurtre a mis en veilleuse les rivalités politiques en Italie, mais le soutien au gouvernement n'est pas inconditionnel. Le plus important groupe d'opposition exige du gouvernement Berlusconi qu'il fasse pression pour que l'autorité administrative de l'Irak passe réellement aux mains de l'ONU. Selon l'opposition il appartiendra par la suite à l'ONU de veiller au transfert des pouvoirs aux Irakiens au plus tard le 30 juin prochain. Cette date serait, selon elle, la limite de la présence des militaires italiens en Irak. Le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattani, devant les députés, a fait remarquer que cet objectif était partagé par son gouvernement. Mais les Verts et le parti Communiste exigent le retrait immédiat des troupes italiennes d'Irak. A la demande des Etats-Unis, 3 000 soldats italiens sont présents en Irak.
Les Russes partent, les Japonais restent
Par ailleurs, les trois otages japonais qui avaient été enlevés le 8 avril dernier ont été libérés sains et saufs et remis au Comité des oulémas musulmans (sunnite) à Bagdad. Les ravisseurs avaient menacé de tuer les otages si les autorités nippones n'accédaient pas à leur demande de retrait des troupes japonaises d'Irak et d'envoi d'un émissaire dans la ville sunnite de Falloujah, assiégée par les forces américaines. La ministre des Affaires étrangères, Yoriko Kawaguchi, a annulé son voyage en Europe, pour suivre de près l'évolution de la situation. Mais à cette bonne nouvelle pour la diplomatie nipponne s'ajoute un autre enlèvement, encore non confirmé, de deux ressortissants japonais. La première médiation avait permis l'ajournement des exécutions prévues par les ravisseurs. En remerciant toutes les parties qui sont intervenues pour obtenir une issue heureuse, Yoriko Kawaguchi a néanmoins déclaré que «prendre des otages est impardonnable. Nous ne céderons pas à de telles actions. Nous resterons fermes», a-t-elle conclu. Le gouvernement japonais a dépêché en Irak 550 soldats. 
Il ne se passe plus un jour sans annonce d'enlèvement d'étrangers ou de libération d'otages. Le journaliste français Alexandre Jordanov de l'agence CAPA a été kidnappé le 11 avril et libéré mercredi dans le courant de l'après-midi. Cinq Ukrainiens et trois Russes enlevés le 12 avril ont été libérés le 14 à Bagdad. Sept ouvriers chinois ont connu le même sort, alors que dix Sud-Coréens ont été enlevés seulement pendant quelques heures. Mais on est toujours sans nouvelles de nombreux otages, Tchèques, Canadiens et Américains. 
L'Iran qui joue un rôle important dans les médiations entre les groupes religieux et les forces d'occupation a enregistré sa première victime de la guérilla urbaine de Bagdad. Le premier secrétaire de l'ambassade d'Iran a été tué par des hommes armés, alors qu'il circulait à bord de son véhicule à proximité de l'ambassade.
Se sentant menacés par cette insécurité généralisée, les ressortissants russes ont, dans leur grande majorité, accepté de quitter l'Irak. Le ministère russe des Situations d'urgence a déjà affrété trois avions Iliouchine pour assurer l'évacuation des personnes. La quasi-totalité du personnel de la société Technopromexport, 376 personnes, n'a pas rejoint son lieu de travail à quelque 60 km de Bagdad. La société s'occupe de la construction d'une centrale thermoélectrique. Un personnel réduit résidera à Oman pour le suivi des activités de l'entreprise qui sont, pour l'instant, gelées affirment les autorités russes. L'évacuation des ressortissants russes et de l'ancienne Communauté des Etats indépendants (ex-URSS), prendra plusieurs jours, parce qu'ils sont plus d'un millier à travailler en Irak. Tous ne sont pas candidats au départ, comme ceux de la société Interenergoservis qui ne sont 25 à faire leurs valises sur les 365 que compte l'entreprise.
Le départ massif des entreprises russes est coup dur pour l'industrie et la reconstruction en Irak, parce que ses installations et équipement ont été réalisés par l'URSS. «L'alimentation en électricité en Irak dépend principalement des Russes qui travaillent sur plusieurs centrales? Nos équipements sont vieux et ont été construits par l'ex-URSS. Seuls les Russes sont capables de les réhabiliter», a déclaré un responsable de la Fédération irakienne des industries. 
Didier SAMSON


TIM France 16 avril 2004

Air Madagascar établit un plan de vol à destination de la prospérité 
Source l'Express de madagascar 
La zone de turbulences qu'elle a traversée en 2002 consécutive à la crise post-électorale du 16 décembre 2001 est loin derrière la compagnie aérienne nationale Air Madagascar. Les résultats d'exploitation au-delà des prévisions initiales attestent l'aboutissement des actions de redressement entamées depuis le mois de juin 2002 avec Lufthansa Consulting qui a conclu un contrat dans ce sens avec le gouvernement. Aujourd'hui Air Madagascar est redevenue la société porte-étendard de la fierté nationale. À la fois moderne, fiable, rentable et soucieuse de satisfaire les besoins de ses nombreux et fidèles clients, Air Madagascar dès le mois de juin scrute d'autres horizons. Le directeur général Berend Bruns nous présente le tableau de bord de ces transformations qui augurent des lendemains de prospérité pour Air Madagascar. Le plus beau reste à venir. Alors, attachez vos ceintures. Express de Madagascar : Monsieur le directeur général, peut-on avoir un bilan succinct de l'exercice écoulé chez Air Madagascar. Berend Bruns : 2003 a été une très bonne année pour Air Madagascar. Vous savez, quand on part d'une situation désastreuse comme ce fut le cas d' Air Madagascar, tout ce que vous entreprenez pour y remédier connaît un succès. Ceci étant, en 2003 Air Madagascar a bouclé son exercice sur des résultats positifs dépassant les projections préétablies. Au stade actuel, je ne peux vous indiquer des chiffres exacts, officiels et définitifs là-dessus dans la mesure où ils devront être audités comme l'exigent les procédures légales. Au cours de la réunion des créanciers, nous avons misé sur un bénéfice de 3 millions de dollars avec un taux de change de 6 500 Fmg pour le dollar. Finalement le résultat dépasserait les 5 millions de dollars. Maintenant, nous nous attelons à renforcer ce qui a été mis en place, à consolider nos acquis. Express de Madagascar : 2003 a été marquée par le retour d'Air Madagascar avec ses propres couleurs sur le réseau intérieur. Quelles sont les perspectives à court et moyen terme Berend Bruns : Effectivement Air Madagascar a pu acquérir un Boeing 767-300 le 1er mai 2003 pour desservir les lignes internationales après avoir été contrainte de passer par des contrats de leasing. Et octobre 2003 la compagnie a obtenu la restitution de la certification JAR-145 confirmant sa mise aux normes aéronautiques internationales en matière de maintenance, c'est une certification délivrée par les autorités de l'aviation civile européenne. Pour Air Madagascar, la sécurité n'est pas négociable et rien n'est laissé au hasard dans la préparation d'un vol par des techniciens de maintenance et de l'équipage pour que tout se passe dans les meilleures conditions. À propos des projets à venir, Air Madagascar aura son second boeing 767-300 qui va lui permettre d'ouvrir deux nouvelles liaisons, l'une vers Bangkok à partir du 31 mai, l'autre à destination de Milan dès le début du mois de juin. Le 20 juin une autre fréquence s'ajoutera aux deux vols hebdomadaires vers Paris et au mois de juillet Air Madagascar assurera la liaison directe Milan - Nosy-Be. L'arrivée de ce second boeing 767-300 servira les 2 vols respectifs par semaine pour Milan et Bangkok mais il contribuera à optimiser la rotation des avions de notre flotte. Ce programme d'été d'Air Madagascar, c'est le terme au sein de l'IATA, a été présenté le 27 mars dernier. Et dans une optique de faire bénéficier le tourisme des retombées positives de ces ouvertures à de nouveaux horizons, Air Madagascar fera en sorte que chaque vol long courrier arrivant à Ivato ait une correspondance vers Nosy-Be. En tout, au mois de juin, Air Madagascar proposera 9 vols long courrier par semaine. Actuellement nous concentrons nos efforts pour la réussite de l'ouverture des nouvelles destinations. Par exemple, l'ambassade thaïlandaise en Afrique du Sud, enverra un de ses employés pour traiter les dossiers de demande de visa. Express de Madagascar : Air Madagascar ne délaisse pas pour autant les réseaux intérieur et régional. Berend Bruns : Bien évidemment nous accordons une attention tout aussi importante à nos clients des vols domestiques et régionaux. Ainsi on a modifié le programme des vols de manière à ce que chaque jour, les grandes villes du pays soient reliées à la capitale. Mahajanga et Toamasina bénéficient de deux fréquences au quotidien. Sur le plan régional, nous nous félicitons de la réouverture de la ligne vers Moroni via Mahajanga qui s'ajoute aux nouvelles liaisons à partir de Fort-Dauphin, de Nosy-Be vers La Réunion avec une option pour Toliara et Antsiranana. Je tiens à signaler que Air Madagascar étudie dès maintenant les possibilités de renforcer sa flotte par l'acquisition d'autres appareils. Aucune décision n'a encore été prise. En tout cas, les conclusions de l'étude seront soumises à l'appréciation du gouvernement. Express de Madagascar : Durant cette période de redressement est-ce que Air Madagascar était obligée de procéder à une compression du personnel. Berend Bruns : Aucun employé n'a été licencié depuis le début des opérations de réhabilitation. Par contre ceux qui étaient partis à la retraite n'ont pas été remplacés. Avec les perspectives à venir, Air Madagascar embauchera prochainement des pilotes, des hôtesses et stewards. Mais aussi des personnes pour s'occuper du nouveau système d'information que nous installons pour mieux servir nos clients


MIDI MADA 16 avril 2004
L’équivalent de 1000 milliards de FMG en devises retenu par des spéculateurs selon le Questeur de l’A.N, Raharinaivo Andrianatoandro
Les devises se font rares. Et c’est ce qui explique en grande partie l’énorme perte de compétitivité de la monnaie nationale où sur le MID l’euro s’achète encore à 12.000 Fmg. Le Questeur de l’Assemblée Nationale, le Député Raharinaivo Andrianatoandro, qui est par ailleurs un ancien banquier pour avoir travaillé pendant 20 ans à la BTM, nous a expliqué hier, juste avant son départ pour une mission à Paris, que ce phénomène s’explique par une rétention de devises par quelques grands exportateurs. 
Edmond R.
Selon Raharinaivo Andrianatoandro, l’équivalent de plus de 1000 milliards de Fmg de devises est actuellement retenu par ces spéculateurs qui, compte tenu de la libéralisation des changes, peuvent mettre librement leurs devises, en dépôt dans les banques primaires.
Coup monté
Ces 1000 milliards de Fmg représentant 1/20ème du budget national pour 2004, on imagine les conséquences néfastes que cette rétention de devises entraînent sur l’économie nationale. Car il s’agit bien d’une rétention de devises. « Quelques grands exportateurs spéculateurs, au lieu de les brasser sur le MID, gardent sciemment leurs devises sur leur compte bancaire », a expliqué Raharinaivo Andrianatoandro en ajoutant que « pour faire leurs achats ces mêmes spéculateurs achètent des devises sur le MID et augmentent ainsi la demande». Du coup, malgré les interventions répétées de la Banque Centrale, l’offre reste toujours largement inférieure à la demande. Pour Raharinaivo Andrianatoandro, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un « coup monté » par les spéculateurs qui cherchent à tout prix à faire augmenter le cours des devises ».
Peu scupuleux
Mais la spéculation ne s’arrête pas au niveau de la rétention des devises puisque ces opérateurs peu scrupuleux, sont également des importateurs qui spéculent . « Nous savons qu’avec les devises achetées sur le MID, ils ont importé beaucoup de marchandises et les ont également retenues en vue de les vendre à des prix très élevés , une fois que le cours stagnerait à plus de 10.000 Fmg l’euro. Et quand on sait qu’ils ont acheté à 8000 Fmg l’euro, ils feront automatiquement des super bénéfices sur la vente de ces produits importés ». D’ailleurs, l’on assiste actuellement à l’écoulement de ces marchandises à des prix référencés sur les cours actuels des devises. Il en est ainsi par exemple des matériaux de construction dont les prix ont augmenté actuellement de plus de 40%.
Sanctions
Face à cette situation le gouvernement semble éprouver des difficultés à réagir. On rappelle la conférence de presse tenue conjointement par le vice-Premier ministre Zazah Ramandimbiarison et le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Radavidson Andriamparany, au cours de laquelle ces deux personnalités ont interpellé les spéculateurs. Un appel qui n’a visiblement pas été suivi puisque le Fmg continue encore actuellement sa descente par rapport à l’euro. Hier encore l’euro affichait un taux maximum de 12.000 Fmg. Selon Raharinaivo Andrianatoandro, sur le plan de la réglementation, le gouvernement ne peut vraiment pas faire beaucoup de chose puisque la libéralisation des changes permet aux détenteurs de devises de les gérer librement. Malheureusement les spéculations que font ces opérateurs économiques font très mal à l’économie malgache, et partant à un peuple qui continue de vivre dans la misère. Peut-être qu’il est maintenant temps de prendre des sanctions contre les spéculateurs.


Sobika.com 14/04/2004

Interview de Ndretsa Ralison, vice président de TIM France

"Le net est maintenant un outil incontournable, on peut véhiculer n’importe quoi, soyez donc vigilants, responsables dans vos comportements et propos." 

Bonjour Mr Ralison. Pouvez vous vous présenter ?
Tout d’abord, je tiens à dire bonjour à tous les internautes de Sobika et remercier le webmaster pour cette interview. A cet égard, je rends hommage à nos compatriotes sinistrés par les deux cyclones « Elita et Gafilo ». En ce qui me concerne, je suis le Vice Président de Tiako-i-Madagasikara France ( TIM France ) depuis la dernière assemblée générale qui s’est tenue à Paris au début de cette année 2004 et enfin, je suis en France depuis 27 ans. (Je m’excuse auprès des internautes qui apprécient comme moi notre belle langue de m’exprimer dans une autre langue, les questions me sont posées en langue française, que je me dois de respecter ).

TIM est il la voix du President en France ou y a til une liberte de manoeuvre dans vos tendance et critiques. Quelle est la finalité du TIM
France ?
Le Président de la République de Madagascar Monsieur Marc Ravalomanana est le Président de tous les Malgaches, sa fonction ne lui permet pas de soutenir un parti quelque qu’il soit, TIM France y compris. 

TIM France quant à lui, est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 qu’on appelle également La loi Waldeck-Rousseau. L’association a son Président, en la personne de Monsieur.Fanantenadrainy Ratsimbazafy et pour répondre à vos questions, il n’y a pas d’ambiguïté, TIM France est libre, nous avons la totale confiance de Madagascar dans nos démarches.
Vous avez organisez dernièrement une conférence débat ( Jeudi 08 avril ) .De quoi etait question lors de cette conférence ?
Je suis heureux de constater que les Malgaches expatriés sont très animés concernant leur pays, cela prouve une fois de plus, que tout le monde s’intéresse au développement de Madagascar. Cette conférence, c’est une manière pour Tim France d’informer les Malgaches, notamment sur les rumeurs qui circulent sur le net, c’est aussi une forme d’éducation envers nos compatriotes.
Ces rumeurs viennent de l'opposition. Pourquoi ne pas faire un debat direct avec l'opposition si celle ci était d'accord ?
Tout d’abord, pour qu’on puisse trouver de l’intérêt dans un débat, il faudrait une opposition dont les démarches sont constructives pour l’avenir du Pays. Il nous faudrait des interlocuteurs capables d’apporter quelque chose d’autres que des rumeurs, le pays ne se gère pas de cette manière.
CRN, Assidu, Andriamanjato...Pourquoi le climat politique est il si nefaste ?...Quelle est la reponse du TIM face aux attaques politiques
répétées ?
En fait, le climat politique n’est pas si néfaste que cela. Je dois vous préciser qu’à Madagascar, je dis bien Madagascar et non à Antananarivo uniquement, quand on parle de ces personnes que vous citez dans votre question, on vous tourne le dos. Les Malgaches ont compris et continuent à faire confiance en la volonté du Président de la République Marc Ravalomanana de maintenir le développement de Madagascar. 
Globalement aujourd'hui, comment jugez vous la politique gouvernementale depuis son arrivée au pouvoir ?
Le Président de la République de Madagacar Marc Ravalomanana a donné des directives, l’ensemble de celles-ci sont formalisées dans le DSRP ( Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté ). Jusqu’à aujourd’hui, les bailleurs de fonds sont présents, ils nous font confiance, ainsi les échéances de décaissement sont conformes aux calendriers.
Parallèlement des mouvements naissent . Le LIEN est il un mouvement d'opposition ou de soutient ou quoi d'autre ? Quelle est votre position sur ce mouvement satellite ?
Je n’ai aucun commentaire à faire sur ce sujet, le Président de la République de Madagascar Marc Ravalomanana a déjà apporté une réponse claire et précise par la voix de l’Ambassadeur de la République de Madagascar en France, SEM Jean Pierre Razafy Andriamihaingo dont Sobika en a fait une large publication.
150 partis, plus des mouvements de toutes sortes...N'est ce pas trop d'obstacles pour une democratie naissante ?
Justement, il n’y a jamais eu autant de partis politiques à Madagascar, ce qui prouve que la démocratie règne dans notre Pays. Toutefois, une réflexion est actuellement menée à réduire ce nombre pléthorique de partis pour la réglementation et le financement.
On a vu dernièrement, Marc Ravalomanana répondre aux attaques. Cette fermete affichait par Ravalomanana puis par le porte parole n'arrive t elle pas un peu tard ?
Vous savez, il n’est jamais trop tard en politique, « misy fotoanany daholo ny zava-drehetra » ( Ndlr "Il y a un temps pour toute chose"), donc s’il s’est manifesté aujourd’hui, c’est qu’il a estimé qu’il était temps de le faire.
On a le sentiment que la politique economique fait du surplace et qu'elle fait l'unanimité des operateurs contre elle . Alors pourquoi faire une politique qui suscite tant de defiance ?
C’est tout à fait normal.Pourquoi tant de défiance ? Parce que beaucoup d’intérêts sont remis en cause. 
Personnellement, connaissez vous le president ? S'appuie t il sur vous pour sa politique en France ?
Bien sur, le Président de la République de Madagascar connaît l’existence de TIM France. On participe activement sur le programme de développement de Madagascar et on sait ce qu’on a à faire.
Un dernier message pour ceux qui nous lisent ?
Le net est maintenant un outil incontournable, on peut véhiculer n’importe quoi, soyez donc vigilants, responsables dans vos comportements et propos. Le Président de la République de Madagascar Marc Ravalomanana a décidé de prendre en main la réussite de notre Pays depuis son élection en décembre 2002, cette réussite est en marche, n’ayez crainte ! Vive la République de Madagascar.
Propos recueillis par Niry . Voir le site de TIM France :
http://wwwtim-madagascar.net
Réagissez dans le forum !


WANADOO.mg 15/04/2004

Société : démantèlement d’un réseau de trafic d’enfants
La police des mœurs vient d’arrêter huit personnes pour séquestration et rapts d’enfants. Suite à des plaintes de parents, la police a mené une enquête et 11 enfants volés ont pu être retrouvés à Mahazoarivo, un quartier de la capitale. Ces enfants sont tenus dans une maison gérée par une femme âgée. Elle les accueille et s’occupe d’eux jusqu’à la fin du processus d’adoption.
En fin, la police a découvert que ce trafic d’enfants se divise en deux réseaux, l’un pour l’enlèvement et l’autre pour la séquestration. Pour les rapts, la méthode consiste à repérer des femmes célibataires mais enceintes. Les trafiquants profitent de leur situation souvent précaire et difficile et les convainc de leur confier de plein gré le nouveau-né. Puis, l’autre réseau s’occupe de trouver une autre mère et des faux papiers auprès d’un sage-femme avec l’objectif d’avoir un certificat de naissance permettant d’établir un état civil à l’enfant. Parmi les enfants retrouvés par la police, trois ont déjà retrouvé leur mère biologique. 

Ce trafic rapporte à ses initiateurs dans les 800 euros par enfant (1€=12.000fmg). 300 sur les 800 euros sont pour le centre d’adoption qui est l’un des initiateurs du trafic et 300 euros pour la maison d’accueil de Mahazoarivo. Le reste se partage entre les autres complices. Les trafiquants reçoivent aussi de l’argent des futurs adoptants qui envoient un fonds conséquent pour les procédures d’adoption. 
On avance aussi que des hautes personnalités du pays seraient impliquées dans cette affaire de trafic d’enfants. Le trafic aurait aussi des ramifications internationales. D’ores et déjà, une fausse évacuation sanitaire d’un enfant vers la Réunion fait partie d’un dossier dont le Parquet du tribunal de la Réunion s’occupe. 
©MATERA


Par Serge Zafimahova[2]

PRIVATISATION : UN PROJET SUSPECT AU PAYS DES DEROGATIONS

Autant hier[3] qu’aujourd’hui[4], l’idée de vouloir réduire la loi n° 96-011 du 03 août 1996 sur la privatisation, en une simple loi d’orientation, n’est pas nouvelle. Par le passé, l’Exécutif voulait faire adopter le projet de loi n° 035/97 du 29 août 1997 pour amender ladite loi mais le texte a été rejeté par l’Assemblée Nationale. Le pouvoir d’alors s’est abstenu de faire repasser le projet de loi quand la motion de censure de décembre 1997 contre le Premier ministre[5] était fondée sur les magouilles des privatisations. Dès juin 2002, le nouveau pouvoir a aussi montré son empressement à modifier les textes sur la privatisation[6]. Aussi, l’adoption, sur proposition du Gouvernement, du projet de loi n° 052/2003 le 19 décembre 2003 par l’Assemblée Nationale n’est pas un fait surprenant. Curieux, des députés disent n’être pas au courant de l’existence même du texte officiellement adopté. L’adoption en catimini du projet de loi 052, en pleine polémique sur la détaxation entre le pouvoir et le patronat, est une notion curieuse de la transparence et de la sainteté prônées. Le mensonge, la mystification et la diversion comme mode de gestion des affaires de l’État expliquent les états d’âme cyclothymiques du patronat, plus particulièrement le SIM, vis-à-vis du pouvoir. Contrairement à la complaisance du Représentant sortant de la Banque Mondiale (BM), celui du FMI dit sans ambages « quelle est la crédibilité d’un gouvernement qui prend des engagements et qui ne les respecte pas ? »[7]. Le FMI pose parmi ses conditionnalités les privatisations de Hasyma (coton), de la Sirama[8] (sucre), de la Jirama[9] (eau/électricité), à prendre en considération à la revue de portefeuille avec le FMI en juillet 2004. ...   suite klikeo eto

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23 Avril 2004


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