Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 11 octobre 2004

1. 3ème Anniversaire de Sobika.com... Espace Agora... Salles combles(Madamaki)

2. Productivité agricole stagnante : Neuf millions de Malgaches victimes de la faim (Tribune)

3. L'automne s'annonce culturelle avec des couleurs malgaches (Echos du Capricorne)

4. Hôpital de Befelatanana/pédiatrie : sauver la vie à des enfants atteints de DRA (wanadoo.mg)

5. «Affaires 2002» Les «exilés volontaires» dans l'expectative (Madagate) 

6. Les réalités dans les foyers malgaches (Tim France)

7. No Comment.... No Comment...

8.  Entre Total et la mairie de Tana: Question à un milliard ! (La Gazette)

9. INTERVIEW DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES MARCEL RANJEVA (Sobika)

 

 

COURS DES CHANGES

06/10//04

EURO(cmax) 12 850 FMG 
EURO(cmin) 12 480 FMG 
EURO(cmp) 12 713 FMG 
USD 10 500 FMG 
GBP 18 388,17 FMG 
CHF 8 152,37 FMG 
JPY 92,77 FMG 
ZAR 1 586,11 FMG 
HKD 1 320,01 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages  (vus sur Les Petites Annonces>> ) : 

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... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Madamaki.Com   11/10/2004

3ème Anniversaire de Sobika.com... Espace Agora... Salles combles

Edito Madamaki :

Hipoka olona tanteraka i Chinagora, nifanitsa- kitro ny gasin'Andafy
Elaela ve no tsy nisy alim-pandihizana teto Parisy? 
sa ny “Gazety an-tranokala” no tena mamin’ny Gasin’Andafy?
Izany no fanontaniana mipetraka raha nahita ireo olona maro be tonga tao amin’ny alin’ ny “gazety an-tranokala sobika.com”, tsy latsaky ny arivo tokoa mantsy ny isan’ny olona tonga nikorana tao amin’ny trano malalak’I Chinagora tetsy Alfortville ny sabotsy teo.
Miala satroka eo anoloan’i Niry sy Sarah izahay fa vitsy ny mpikarakara lanonana mahavita zavatra ohatr’ireny, ny soa fianatra ê!
Tanteraka ara-bakiteny ny tanjona nokendren’ny sobika dia ny hoe: "alina ho an’ny rehetra", voalohany tokoa angamba no nahitana Malagasy tanora, vantony, ary zoky olona niara-nifaly toy ireny teto Parisy. 
Gasy music? Salons Agora? DJ gasy? Tsy nisy azo nokihanina.
Hamaranana ny fitantarana dia miarahaba an’i sobika izahay tratry ny fety ary dia ho ela velona anie ny fanaovan-gazety an-tranokala. 
Nônô an'i madama akia ! 
                    - Reportage Photos  Cliquez ici >>


Tribune de Mada 07 octobre 2004

Productivité agricole stagnante : Neuf millions de Malgaches victimes de la faim 
Neuf millions de personnes encore victimes de la faim, 6 personnes sur 10 ne mangeant pas encore correctement, trop d'enfants ne parvenant pas à l'âge adulte, trop d'adultes ne développant pas entièrement leurs capacités potentielles aussi bien physiques qu'intellectuelles, 84% de la population rurale reste pauvre et la pauvreté ne cesse d'augmenter de 1% par an : ce sont parmi les conséquences citées par le représentant de la FAO, Martin Smith, d'une production agricole stagnante à Madagascar depuis des années.
Alors que le secteur agricole emploie plus de 70% de la population active. Sur les 2,5 millions d'ha actuellement cultivés par 12 millions de personnes, le rendement rizicole, restant faible et constant, tourne autour de 2t/ha ces dernières 30 années. 
L'insécurité alimentaire est ainsi une réalité à Madagascar. Devant ces faits, Madagascar doit tout d'abord augmenter à tout prix sa production de riz. Et pour sa propre consommation et pour l'exportation sachant que Madagascar va ravitailler d'autres pays, selon le ministre du MAEP, Harison Randriamanana. En outre, la population doit changer son habitude alimentaire. Avec sa potentialité agricole considérable et sa richesse en biodiversité, les Malgaches possèdent plusieurs sources d'aliments nutritifs mais seulement, soit elles sont méconnues ou mal exploitées, soit l'habitude ne permet pas de les manger. 
Ainsi, selon des études, la population des Hautes terres centrales sont malnutris par rapport à celle du Sud, sachant que la première ne mange que du riz accompagné de quelque chose, qui en général laisse à désirer ( pouvant être réduit au sel), alors que la population du sud prend des aliments variés, plus riche en nutriments ( riz, ignames, sorgho, maïs, poisson et viande...).Et le ministre de rappeler que nous avons différents légumes, différentes tubercules, différentes sources de calories qui peuvent bien remplacer le riz, à l'exemple de l'igname. Une population en constante expansion comme la nôtre, selon le représentant de la FAO, demande une agriculture intensifiée pour offrir davantage de nourriture, mais aussi une agriculture qui tient compte de la biodiversité et de la préservation de l'environnement. Car jusqu'ici, nos pratiques culturales, caractérisées par le défrichement de la forêt, les feux de brousse et le «tavy», n'ont fait que détruire d'une façon irréversible la biodiversité et les ressources naturelles tout en entraînant une baisse de productivité agricole, une malnutrition, une insécurité alimentaire. 


Echos du Capricorne  08 octobre 2004

Lettre d’information culturelle des Echos du Capricorne
Salama jiaby,

L'automne s'annonce culturelle avec des couleurs malgaches dans cette partie de l'hémisphère.
Une pièce inspirée d'une oeuvre de Raharimanana, jouée entre autres par la troupe malgache JOHARY est à l'affiche au Théâtre de l'Épée de Bois à la Cartoucherie les 11 et 12 octobre prochains.
Tandis qu'à l'occasion de la sortie de l'album 'ANGIDINA' du groupe Malagasy Trio, le groupe 'Tony Rabeson quarte in' jouera dans un haut lieu du jazz de Paris, le Duc des Lombards le 13 octobre.
Zoom sur ces deux évènements.

* 3 représentations théâtrales de Farce(s) au théâtre de l'Épée de Bois. Le texte "La femme, la dinde, les deux compères et la bouteille" de Raharimanana, mise en scène par Raphaël Simonet et Robin Frédéric  est joué sous le titre Farce(s) par la compagnie du Théâtre Les Bambous (Ile de la Réunion) et la compagnie Johary de Madagascar au théâtre de L'Épée de Bois.
Voici ce qu'on peut lire sur cette pièce :
"A Madagascar, le fait d’avoir faim, de monter une combine pour dérober quelque chose à manger est une situation tout à fait banale, qui se renouvelle chaque jour, pour beaucoup de gens. En France, cette même situation tend à se développer.
A Madagascar, à la Réunion, le sacré ancestral, et la religion sont omniprésents. En France, ils sont en perte de vitesse. Mais, partout les prêtres peuvent avoir de forts désirs sexuels. Entuber quelqu’un semble universel. Se faire entuber nous arrive à tous. Les conflits, les jalousies, les tromperies, les rivalités entre hommes et femmes semblent universels.
Etre contraint de se faire mettre cocu par son « supérieur » est désagréable… Faire cocu son «supérieur» peut être très jouissif. Coucher avec quelqu’un par nécessité se produit partout.
En France, on peut se faire agresser. A Madagascar, se faire battre, prendre des coups est tout à fait possible, surtout si l’on est presque un esclave. L’humiliation, la dignité sont universelles."Après une tournée à la Réunion et en France (ce week-end à Vaux-en-Velin), ces représentations au théâtre de l'Épée de Bois
s'inscrivent dans le cadre du Festival " Au delà des mers " qui se déroule du 5 au 17 octobre. Ce festival présente un travail de création artistique de cinq compagnies insulaires de la Guadeloupe, de la Martinique, de Cuba, de l'Ile de la Réunion et de Madagascar avec quatre metteurs en scène et auteurs contemporains.

Informations pratiques :

Par la compagnie du Théâtre Les Bambous (Ile de la Réunion) et la compagnie Johary (Madagascar) au théâtre de l'Épée de Bois - Cartoucherie de Vincennes les 11 et 12 octobre : Farce(s) 
Une pièce contemporaine écrit par Raharimanana sous le titre original "La femme, la dinde, les deux compères et la bouteille"
Mise en scène : Raphaël Simonet et Robin Frédéric 
Avec : Georgette Elise, Didier Ibao, Rola Gamana, Florian Goetz, Henri Randrianierenana
Lundi 11 octobre à 16h et 21h  et Mardi 12 octobre à 18h30
Location : 01 48 08 39 74 (du mardi au samedi de 12h à 19h), par email à theatreepeedebois@yahoo.fr
 Festival " Au delà des mers " du 5 au 17 octobre :
* * * * EL VENERABLE Texte et mise en scène de Eugenio Hernandez Espinosa par la Cie Siyaj (Guadeloupe) et la Cie Teatro Caribeño (Cuba)
* * * * CIRCUIT FERMÉ Texte et mise en scène de Yoshvani Medina par La Cie du Théâtre SI (Martinique)
* * * * FARCE(S) Texte de Raharimanana et mise en scène de Raphaël Simonet et Robin Frédéric par le Théâtre Les Bambous (Ile de la Réunion) et la Cie Johary (Madagascar) en coproduction avec le Théâtre du Lac (Rhône-Alpes)
Prix des places : Plein tarifs : 18€ Tarif réduit : 13€ (spectateurs Épée de Bois, étudiants, demandeurs d'emploi, carte Vermeil, groupe de plus de 10 personnes) Groupes scolaires : 9€
Plein tarif :  1er spectacle : 18€ - 2ème spectacle : 13€, 3ème spectacle : 9 €
Tarif réduit : 1er spectacle: 13€ - 2ème et 3ème spectacle : 9€
Cartoucherie - Théâtre de l'Epée de Bois - Salle II
Route du Champ de Manœuvre - Paris 12 ème 
Métro : Château de Vincennes. Sortir en tête de ligne puis prendre le bus 112, arrêt Cartoucherie.

* Concert pour la sortie de l'album Angidina du Malagasy Trio au Duc des Lombards

Mauvaise nouvelle, le trio formé par Tony Rabeson, Dimitri Dourantonis et Héry Chauvin n'existe plus,
mais bonne nouvelle un nouveau groupe 'Tony Rabeson quarte in' composé par 
Tony Rabeson (batterie), Dimitri Dourantonis (Guitare), Olivier Bogé (saxophone) et Mathias Allamane (contrebasse) est né et
pourra continuer la route musicale colorée de la culture malgache.
Voici ce qu'on peut lire sur cet album Angidina qui constituera le fond du répertoire du groupe 'Tony Rabeson quarte in' :
" Dans cet album, Ils décident d’enfanter une musique qui soit le reflet d’eux-mêmes : empreinte de la richesse des terres d’Afrique et colorée par l’exil d’une vie. L’inspiration traditionnelle se retrouve donc dans chacun des morceaux de cet album. La pulsation résolument ternaire du salegy et les mélodies malgaches sont omniprésentes. Et pourtant nous sommes loin d’un album traditionnel. Les trois musiciens ont réussi à trouver un subtil équilibre entre leurs origines, leurs parcours musicaux et leurs influences, à l’instar des trois morceaux tirés du répertoire traditionnel (ô i ô, Afindrafindrao, Mangina Zaza) qui n’ont pas échappé à cette volonté de métissage."
Ce concert sera donc intéressant à plus d'un titre pour apprécier la richesse apportée par les instruments 'acoustiques' et
l'ambiance créée par les nouveaux membres...

Informations pratiques :

Concert "Tony Rabeson Quarte in " avec Tony Rabeson (batterie), Dimitri Dourantonis (Guitare), Olivier Bogé (saxophone), Mathias Allamane (contrebasse)
le mercredi 13 octobre à 21heures au Duc des Lombards pour la sortie de l'album ANGIDINA. Tarif : 19 euros
Duc des Lombards : 42 rue des Lombards, RER Châtelet-les-Halles
Site internet du groupe : www.malagasyproject.com

Culturellement votre,

Echos du Capricorne

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Lettre d'informations Echos du Capricorne 
Frequence Paris Plurielle 106.3 FM
Mercredi 20h30 à 21h30 (direct)
Jeudi 11h à 12h (rediffusion)
site : www.echoscapricorne.fr.st
Abonnement / desabonnement 
Ecrire à : cjbenoit@club-internet.fr


Wanadoo.mg  06 octobre 2004

Hôpital de Befelatanana/pédiatrie : sauver la vie à des enfants atteints de détresse respiratoire aiguë
Les enfants atteints de détresse respiratoire aiguë ou souffrant de maladies pulmonaires sous diverses formes seront les bénéficiaires des nouveaux matériels offerts hier matin au service de pédiatrie de l’hôpital de Befelatanana (aujourd’hui appelé HJRB ou Hôpital Joseph Raseta Befelatanana) par l’ambassade britannique. 
Un don qui consiste en l’installation d’une extension du réseau de distribution par canalisation de fluides médico-oxygène, mais également en l’achat de trois aspirateurs de mucosité manuels – ce matériel est d’une grande utilité aux enfants reçus aux urgences - et enfin en l’achat de deux pousses seringues électriques. 
Ces nouveaux équipements et installations d’une valeur de 106 millions de fmg, permettront au service de pédiatrie de cet hôpital d’améliorer la qualité de ses services et surtout de sauver la vie de beaucoup d’enfants. L’an dernier, quelque 4500 enfants de 0 à 15 ans ont été hospitalisés dans ce service de pédiatrie qui compte 150 lits, si le HJRB tout entier en compte 505. 
94 pour mille 
Dans l’état actuel des choses, Madagascar figure parmi les pays où le taux de mortalité infantile reste assez préoccupant. En 2003, ce taux, concernant les enfants de moins de 5 ans, était de 94 pour mille et 58 pour mille s’agissant d’une tranche d’âge plus étendue. « La réduction de ce taux de mortalité infantile figure parmi les priorités actuelles en matière de santé », devait rappeler le ministre de la Santé et du Planning Familial, Jean Louis Robinson lors de la cérémonie de remise officielle des nouveaux équipements au HJRB hier. 
Des priorités qui sont, somme toute au même niveau que de nombreuses autres, si l’on considère l’état lamentable dans lequel se trouvait, il y a encore plusieurs années, le système et les infrastructures sanitaires à Madagascar. Redresser la barre ne sera pas chose aisée. « Il pourrait prendre un temps de surmonter la mauvaise gestion et le manque d’investissements du passé », avait alors précisé au cours de la même cérémonie, l’ambassadeur de Grande Bretagne Brian Donaldson qui n’a pas mâché ses mots pour dénoncer certaines manœuvres destinées à « ternir l’image et la réputation de Madagascar à l’étranger ». 
Des efforts qui « sabotent le progrès déjà fait », déplorait-il, tout en reconnaissant que si « tout n’est pas parfait et qu’après 30 années gaspillées, beaucoup reste à faire », l’espoir est permis : « Partout où je vais à Madagascar, je constate des développements positifs et de vrais progrès » (sic). 
Hanitra R.
©Midi-Madagasikara 


Madagate.com 02/10/2004

«Affaires 2002» Les «exilés volontaires» dans l'expectative - Paris 
Deux ans après la crise post-électorale, la situation reste inchangée, surtout dans le milieu juridico-politique. A preuve, les partisans de l'ancien régime sont encore et toujours persécutés et harcelés. Ces derniers temps, on assiste à des perquisitions et des arrestations d'hommes et de femmes considerés comme pro-Ratsiraka. Et ceux qui ont la chance de s'exiler, notamment en France, n'osent pas s'aventurer à rentrer dans le pays de peur d'être arrêtés dès leur descente de l'avion. Comme le cas de l'ancien secrétaire d'Etat à la Sécurité publique Azaly Ben Marofo ainsi que son fils. Au départ, aucune charge n'a été retenue contre eux, c'était seulement quelques jours après leur garde à vue qu'ils étaient notifiés de leurs motifs d'inculpation. Du jamais vu ! Des Rossy, Lalatiana Ravololomanana, Rajaonarison Zo Lalaina, Rina Rakotomanga... hésitent à retourner au pays tant que leur sécurité ainsi que celle de leur famille ne sont pas en sécurité. En réalité, ils sont toujours sous la menace d'éventuels harcèlements, voire d'arrestations en foulant la terre malgache bien que leur situation d'exilé n'est pas tellement reluisante. Une manière de dire que les exilés de l'"affaires 2002" sont toujours dans une situation délicate. Les autorités devraient statuer sur leur cas pour que leurs inquiètudes se dissipent. 
Au fond, on doit reconnaître que ces "exilés volontaires" sont des ressources potentielles qui sont quelque peu écartées de fait ou ignorées dans la lutte pour le développement que le pays entier souhaite conduire. Des observateurs affirment que pour les rassurer et pour qu'ils puissent apporter leur savoir-faire dans le combat commun contre l'ennemi commun qu'est la pauvreté. Seule une amnistie, mettant en même temps un terme judiciaire aux "affaires 2002", dissipera tout malentendu et rétablira la confiance entre chaque citoyen. Plus besoin de réconciliation en quelque sorte du moment que cette amnistie serait adoptée car elle ne peut alors que signifier une sorte de pacte citoyenne entre les deux anciens camps protagonistes. Aux députés d'œuvrer dans ce sens souhaité par la lutte contre l'ennemi commun qu'est, encore une fois, la pauvreté. 
[ Posté par : http://www.madagascar-tribune.com/ 


TIM France 02/10/2004

Les réalités dans les foyers malgaches 
Source Les Nouvelles 
La répartition spatiale de la population malgache est jusqu'à ce jour très inégale. En effet, 81% vivent en milieu rural, contre seulement 19% en milieu urbain. Selon le dernier recensement, on a pu dénombré 2.502.859 ménages : 77% dans les campagnes, 28% dans la capitale et 9% à Antsiranana. Plus de femmes comme « Chef de famille ».
Le cas se présente notamment dans les provinces qu'à Antananarivo soit 27% contre 17%. La raison la plus fréquemment invoquée est soit le veuvage, soit l'ordre culturel. Dans les milieux urbains,les locations sont majoritaires. 81,2% des familles sont propriétaires de leurs lieux de résidence et 11,81% les louent. Ce fait est dû à l'insuffisance des logements, à laquelle s'ajoute le coût élevé des constructions qui ne laisse aux citadins d'autre choix que de louer. La majeure partie des foyers témoigne une « médiocrité de confort ». Si le surpeuplement des logements est assez modéré, le manque de confort dénote une condition de vie difficile. 7 sur 10 maisons ont des toits en matière végétale et seulement un quart ont des toits en tôle. Plus du quart des murs sont construits avec ces mêmes matières, surtout dans les campagnes. Les autres matières utilisées dans les grandes villes ne représentent qu'une proportion peu importante. 
En outre, en moyenne, le dimension des pièces occupées par logement est de 1,9m2 néanmoins, 3 ménages sur 5 ne possèdent qu'une pièce, à raison de 14,5m2 (contre 31m2 en moyenne). De plus, ils ne possèdent pas, le plus souvent, d'installations sanitaires ni parfois même, de lieux d'aisance. À cela s'ajoute la consommation d'électricité ne représentant que 9%. Dans les campagnes, 56 % de la population utilisent l'eau des rivières, des sources, des lacs qui est parfois douteuse, tandis que le quart des citadins utilisent les robinets publics. 
Tout cela témoigne d'une grande pauvreté, et justement dans le cadre de leur aide au développement des pays en difficultés, les Nations Unies consacrent la journée du 4 Octobre à celle de l'habitat. D'ailleurs, le gouvernement malgache essaie de travailler, de manière exhaustive, pour l'amélioration des conditions des habitats surtout dans le milieu rural.


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

La Gazette 06/10/2004

Franck Raharison 
Entre Total et la mairie de Tana: Question à un milliard !
Total Madagascar et la commune d’Antananarivo 
réagissent vivement à notre article (« La Gazette » du 1er octobre) sur la façon dont le terrain, situé à Ambodivona, a été acquis par cette société pétrolière. Elles ont ainsi 
publié un droit de réponse, après s’être concertées. En tout cas, des zones d’ombre semblent exister dans cette affaire qui fait jaser d’ailleurs certaines compagnies pétrolières concurrentes. Soulignons que Total ne cesse, ces derniers temps, de défrayer, partout dans le monde, la chronique. Rappel des titres.
Quand il s’agit de Total, on se perd toujours en conjectures, tant cette compagnie pétrolière est connue, voire célèbre, pour ses nombreux scandales financiers, en France et ailleurs. Rappelons ces pots de vin distribués, ici et là, notamment à des hommes politiques, afin de rafler des marchés et pouvoir tranquillement opérer, etc. Sans parler des blanchiments d’argent et autres marées noires provoquées par le bateau Erika, appartenant à Total. Signalons particulièrement les malversations perpétrées par l’ancien PDG de Total, devenue par la suite Total-Elf-Fina, Loïk Le Floch-Prigent, qui lui ont valu des années d’emprisonnement. D’ailleurs, il vient de bénéficier, au mois de septembre 2004, d’une réduction de peine, pour raison de santé. 
Pire, le 29 septembre dernier, la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) a perquisitionné le siège de Total, situé à Courbevoie (Hauts-de-Seine), sur commission rogatoire du juge Philippe Courroye, pour 
« blanchiment d’argent »… Après cette perquisition, les policiers ont placé en garde à vue un responsable financier de Total, Gilbert Covhines. Auparavant, le 22 septembre 2004, le juge Courroye a déjà mis en examen deux anciens cadres de Total, MM. Rambaud et Tournier, pour « complicité d’abus de biens sociaux ». 
De quoi s’agit-il exactement ? Selon des enquêtes menées par deux quotidiens français, « Le Monde » et « Libération », publiées respectivement le 30 septembre et le 3 octobre 2004, les autorités judiciaires ont constaté 
« des mouvements de fonds suspects entre la société Total, sa filiale aux Bermudes, Total International Limited (TIL), et une société suisse, Teliac SA (…). Total, via TIL, aurait fait transiter plusieurs millions de dollars sur des comptes ouverts à Genève, au nom de Teliac SA. Cette société virait ensuite ces fonds sur des comptes offshore, ouverts dans des paradis fiscaux comme les îles Caïman, les Bermudes, l’île Maurice ainsi que Lichtenstein ou Luxembourg. Les bénéficiaires des sommes détournées seraient des dirigeants – ou des personnes susceptibles de les influencer – des pays dans lesquels le groupe pétrolier a des intérêts » (sic). Selon le journal « Libération », un ancien directeur de Total a notamment déclaré au juge Courroye : « Si nous n’avions pas payé, nous n’aurions pas eu de pétrole brut ». Bonjour la corruption ! Toute ressemblance avec le terrain d’Ambodivona est fortuite. 
Il y a peut-être un rapport lointain entre notre article du 1er octobre 2004, portant sur l’acquisition par Total d’un terrain, sis à Ambodivona, et ce droit de réponse du groupe pétrolier ainsi que celui de la mairie d’Antananarivo (lire ci-après). Selon nos informations, la commune de la capitale n’aurait pas voulu réagir à l’article en question, mais c’est Total qui aurait beaucoup insisté… En tout cas, le public n’a pas été informé, par voie de presse, du projet. En outre, le milliard versé par Total à la commune de Tana, n’est pas destiné, jusqu’à preuve du contraire, au paiement de la redevance du bail emphytéotique, mais au… FAR (Fanarenana Antananarivo Renivohitra), une levée de fonds pour le développement de la capitale (voir fac-similé, ci-dessous). Un tel détournement de destination est contraire à l’orthodoxie financière… 
Ce milliard serait, en réalité, un don, un cadeau, qui n’a rien à voir avec un quelconque paiement du bail. Est-ce un geste (humanitaire ?) en vue d’obtenir les bonnes grâces de la mairie ? Puisque Total semble disposer des milliards dans ses coffres, on attend donc à ce qu’elle fasse, dans ses stations, un autre 
« geste de générosité » à l’endroit des automobilistes. 
A toutes fins utiles, nous reprenons la une de « Midi Madagasikara » du 25 septembre 2004 : « Corruption sous forme de cadeaux, 6 mois à 5 ans de prison et jusqu’à 50 millions fmg 
d’amende ». A bon entendeur salut ! 


Sobika.com 02/10/2004

INTERVIEW DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES MARCEL RANJEVA
Après l'intervention du Président Marc Ravalomanana à la tribune de l'ONU, le Ministre des Affaires Etrangères Marcel RANJEVA a été l'invité spécial de la Radio des Nations Unies pour un tour d'horizon de la diplomatie malgache et des actualités nationales. Ce reportage était diffusé sur le site Internet de la Radio des nations Unies le 29 septembre.

Par Jérôme Longué, Chef par Intérim du Service en Français de la Radio des Nations Unies, Transcription de l'Interview 
Jérôme Longué (JL): Monsieur le Ministre, Bonjour.
Marcel Ranjeva (MR): Bonjour, Mr Longué.
JL : Monsieur le Ministre; Madagascar en la personne de son Président, Marc Ravalomanana a parlé à l'Assemblée Générale lors de ce débat général de la 59éme session de l'Assemblée Générale. Beaucoup de points ont été abordés par le Président malgache, certains très importants sur lesquels nous allons revenir. Plus particulièrement, le Président a parlé des problèmes qui occultent parfois les points positifs rencontrés sur la scène internationale. Plus particulièrement sur cette première question, d'après vous, aujourd'hui quelles sont les points les plus occultés qui sont finalement les points de réussite sur la scène internationale ?
MR : Je voudrais tout d'abord préciser que l'Assemblée Générale de l'ONU est une occasion unique pour renforcer le multilatéralisme, d'une part, et pour discuter de la nécessite des reformes institutionnelles, d'autre part. Cette 59ème session a été surtout très attendue puisque comme nous le savons, le 

Secrétaire Général de l'ONU avait désigné un comité qui devait examiner des problèmes très importants, relatifs aux menaces et aux défis à relever concernant la paix et la sécurité.
Pour répondre plus précisément à votre question, les points occultés sont peut-être nombreux, mais ce sont les problèmes qui sont mis en exergue pour qu'ils soient discutés en profondeur. Il en est des reformes institutionnelles de l'ONU, et du Conseil de Sécurité plus particulièrement ; et cette année, nous avons eu deux réunions majeures : la faim et la pauvreté, et ensuite, où en est-on avec les objectifs du Millénaire. Actuellement, les bonnes volontés se manifestent mais elles sont encore insuffisantes et les chiffres qui ont été avancés sont très inquiétants puisque l'année prochaine, il va falloir prendre une décision majeure pour atteindre les Objectifs du Millénaire avec l'horizon 2015. En plus, il faut reconnaître que beaucoup de progrès et de réflexions ont été faits concernant le terrorisme, les problèmes humanitaires, les problèmes économiques, et - l'Etat de droit. La liste n'est pas exhaustive, mais nous profitons de notre présence au sein de l'Assemblée Générale de l'ONU pour voir les problèmes bilatéraux, les problèmes multilatéraux parce que, comme tout le monde le sait, la mondialisation est maintenant un phénomène général quelque soit le problème abordé, que ce soit le terrorisme, le commerce etc.…Il y a toujours cette connotation mondiale qui inquiète tout le monde puisque chacun doit s'y retrouver.
JL : On a parlé de beaucoup de problèmes abordés par le Président de Madagascar. Si on revient notamment sur la reforme des Nations Unies, le Président a abordé la question en déclarant qu'il est grand temps que l'Afrique ait un siège permanent. Par rapport à cette question, quelles sont les positions de votre Gouvernement plus précisément ?
MR : Oui, le Président a même cité des pays qui devraient faire partie du Conseil de Sécurité, et puis il a dit que l'Afrique devrait avoir sa place. Il a cité également des pays qui font des actions perceptibles au niveau du Conseil de Sécurité tels que l'Allemagne, le Japon, le Brésil et l'Inde. Je pense que ces reformes doivent être un processus continu, qui ne se limitent pas uniquement au niveau du Conseil de Sécurité ; et ce processus comprendrait la redynamisation de l'Assemblée Générale, le renforcement du Conseil économique et  social, et, comme j'ai dit tout à 

 l'heure, l'extension du Conseil de Sécurité et la reforme de ses méthodes de travail puisque le but est de rendre l'ONU plus apte à répondre aux problèmes des pays en développement qui constituent la majorité des membres. D'autre part, n'oublions pas que la Déclaration du Millénaire a réaffirmé l'engagement des Etats-membres à restructurer en profondeur le Conseil de Sécurité. Nous pensons que cette extension doit concerner les pays membres permanents et non permanents pour prendre en compte les aspirations des uns et des autres.
JL : Vous parlez également du Sommet du Millénaire. Par rapport à la conférence l'année prochaine qui examinera cinq ans après l'application et la mise en œuvre des engagements pris en 2000. Le Président malgache est aussi intervenu plus particulièrement sur l'action contre la faim et la pauvreté, quels sont les grands points de cette intervention, et surtout en quoi reflète-t-elle la dynamique que veut impulser Madagascar ?
MR : Le Président a fait une intervention pour dire que la faim entraîne la pauvreté et les pauvres ont faim. A partir de cette dialectique, il a été dit également que deux raisons principales entraînent ces problèmes : d'une part, il y a le manque de financement, et d'autre part, il y a le manque de volonté politique pour dégager ces financements. D'où la nécessité de faire preuve d'imagination pour trouver de nouvelles sources de financement puisqu'il a été dit également que le monde sans solidarité ne peut être un monde humain. En ce qui concerne Madagascar, des pistes ont été tracées concernant plus particulièrement l'alliance PPP (Partenariat Publique Prive). Nous avons créé un cadre attrayant tel que l'Etat de droit, la démocratie et la lutte contre la corruption pour attirer les investissements directs étrangers. Dans le même ordre d'idée, nous avons initié une résolution que l' ECOSOC adoptait en faveur d'une alliance des Nations Unies entre les organismes publiques et prives pour le développement rural, Madagascar a été désigné comme le premier pays pilote et nous sommes heureux que les Nations Unies s'orientent de plus en plus dans cette voie.
JL : D'autres questions abordées ont été aussi les questions régionales avec la spécificité de Madagascar et des autres Etats de la région. Je pense plus particulièrement à la conférence qui se tiendra bientôt à l'île Maurice concernant les petits Etats insulaires. Madagascar, la Grande Ile, est également confrontée à ces problèmes et notamment ceux liés aux catastrophes naturels ou à l'isolement avec également l'augmentation du prix du pétrole ou le problème d'accès à l'ouverture des marchés. Sur toutes ces questions, quelles sont les propositions de Madagascar ?
MR : Précisons tout de suite que Madagascar pratique une diplomatie du plus proche au plus loin en terme concentrique. Nous consacrons beaucoup de notre énergie pour l'intégration de Madagascar dans sa région naturelle, à savoir l'Océan indien, l'Afrique orientale et australe et la partie occidentale de l'Océan indien, et il faut donner à Madagascar la place qu'elle mérite de par sa taille et sa position géographique. Nous présiderons l'année prochaine la Commission de l'Océan Indien (COI), nous sommes membre aspirant à la SADEC, et, quant à la COMESA, nous adhérons à tous les niveaux.
Concernant les petits Etats insulaires en développement, nous sommes une grande île et admis comme co-observateurs mais nous partageons les mêmes problèmes comme la fragilité de l'écosystème marin et la précarité de la population qui vit de la pêche. Autrement dit, à propos des questions régionales nous essayons de définir la place stratégique de Madagascar puisque l'on a toujours tendance à dire que l'on est à l'écart des grands axes maritimes etc... Or Madagascar est le seul pays afro-asiatique au monde, plutôt de se trouver à l'écart, pourquoi ne pas tout faire pour que Madagascar soit un tremplin d'échange commerciale et une plate forme également pour le commerce ? Mais tout cela est une vision du futur. Encore faut-il avoir des idées pour pouvoir définir une stratégie de l'avenir.
JL : Le Président Ravalomanana a également parlé des responsabilités partagées, les responsabilités certes des Africains, les responsabilités de Madagascar mais aussi du reste de la communauté internationale et particulièrement celles des pays riches. Il a parlé notamment de la levée du poids de la dette qui est un gros fardeau pour un bon nombre de pays en Afrique notamment. Concernant toutes ces questions de solidarité et de responsabilités partagées, est ce que Madagascar aujourd'hui entend mener une politique volontariste en la matière ?
MR : Oui, puisque les problèmes doivent être résolus sur le plan intérieur avant d'aller chercher d'autres solutions à l'extérieur. Madagascar entretient actuellement de très bonnes relations avec les différents bailleurs de fonds et nous avons atteint le point de décision en ce qui concerne l'Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés en 2000 avec une réduction de dettes de 50%, et après l'adoption du Document stratégique pour la réduction de la pauvreté en 2003, nous avons mis en œuvre la politique fixée par l'objectif du Millénaire et si tout se passe bien, nous attendons une réduction d'au moins 90% du stock. Effectivement, comme j'ai rappelé au début de notre émission, la première priorité des pays en développement est l'éradication de la pauvreté et je pense que les Nations Unies et la communauté internationale devraient y accorder un attention particulière ,et je saisis cette occasion pour remercier tous les pays qui se penchent sur les mesures nécessaires afin d'atteindre les objectifs du Millénaire car je pense que les huit objectifs du Millénaire doivent être considérés sur le même plan d'égalité pour le partenariat international. Puisqu'on aborde le sujet économique, il faut parler aussi de la protection de l'environnement car il est nécessaire de fournir de nouvelles ressources et de transférer les technologies environnementales fiables et on encourage tout le monde. Madagascar est partie prenante concernant l'intégration de l'environnement dans tous les programmes de développement. Autrement dit, il y une forte prise de conscience tant au niveau des pays riches qu'au niveau des pays pauvres pour défendre notre planète.
JL : Ca nous amène à une question d'actualité, et justement quand on voit la situation en Haïti. Votre pays subit également si souvent ces catastrophes naturelles. Haïti en a récemment connu certaines qui sont dramatiques. Qu'est ce que cette vous inspire actualité et est ce qu'il y a une solidarité entre les pays insulaires ? 
MR : Pas uniquement entre les pays insulaires mais aussi avec la communauté internationale, tous sont concernés. Concernant le problème haïtien, nous connaissons ces problèmes de cyclone tous les ans mais je pense que chaque gouvernement est le premier responsable de la gestion des urgences humanitaires qui surviennent sur le territoire et l'intervention des agences internationales ne survient qu'à la demande des gouvernements. Nous avons constaté là que les réponses étaient très rapides car les principes qui régissent l'assistance humanitaire forment la base de la coopération avec la communauté internationale.
JL : En début d'interview, vous rappeliez l'attachement de votre pays au multilatéralisme. Vous parliez également de la réforme du Conseil, de la réforme des institutions des Nations Unies, vous aviez également abordé le problème de la pauvreté et du sommet du Millénaire. Est-ce qu'aujourd'hui Madagascar, par rapport aux interventions des Nations Unies, justement à travers ses agences spécialisées tant en terme de développement que de problèmes humanitaires et écologiques, est satisfaite de cette intervention ?
MR : Je pense qu'il appartient à la population de répondre. Actuellement, nous constatons qu'il y a une convergence de points de vue perceptible par tous concernant les programmes et les réalisations puisque c'est le pays qui établit les documents de base avalisés par les instances internationales et non pas l'inverse. Je vous ai dit que notre préoccupation est la lutte contre la pauvreté et les résultats sont palpables. L'une des premières préoccupations de la population et du gouvernement malgache était la réhabilitation des infrastructures et c'est la première fois que de très gros investissements ont été débloqués et il serait possible très bientôt de relier les chefs lieu de province de la Grande île. Une fois la circulation établie, les gens peuvent circuler et pourront ainsi mieux se connaître et mieux s'entraider. Il en est de même pour les produits qui peuvent être complémentaires dans la grande île.
JL : S'agissant maintenant d'une autre question par rapport à la paix et à la sécurité internationale et en matière de maintien de la paix, là également Madagascar fait entendre sa voix. Sur cette question d'opérations de maintien de la paix et de missions d'observation des Nations Unies notamment sur le continent africain, quelle est la position de Madagascar ?
MR : Malheureusement, nous remarquons, comme tout le monde que les conflits continuels en Afrique, que ce soit dans les régions des grands lacs ou en Afrique de l'ouest et récemment au Soudan, représentent un défi pour la capacité du système des Nations Unies. Et ces situations ont malheureusement provoqué une importante augmentation des envois de troupe de l'ONU. Actuellement, vous savez que l'Union Africaine joue un rôle constructif dans la recherche de solution à ces crises puisque c'est la première fois que le Conseil de paix et de sécurité a été mis en place, ainsi que la mise en œuvre d'une brigade spéciale. Autrement dit, l'Afrique entend prendre en main son destin et un détachement a été envoyé à Darfour. Nous, le Gouvernement et la population malgache, apprécions le rôle de l'ONU et de l'Union africaine dans ces opérations de maintien de la paix d'autant que les responsabilités dans ces genres d'opération sont devenues plus grandes puisque maintenant, il ne s'agit pas seulement d'opérations militaires mais on a inclus également l'ordre, la loi, le contrôle des civils, le droit de l'Homme et même la surveillance des activités électorales et judiciaires. Je pense que nous sommes dans la bonne voie et Madagascar partage l'avis des Nations Unies et de l'Union africaine dans cette recherche de la paix. 
JL : Est-ce que Madagascar est prêt à jouer un rôle plus actif notamment en terme de contribution de troupes au sein de l'Union africaine et ses opérations de maintien de la paix ?
MR : Nous sommes membres de l'Union africaine, nous sommes membres des Nations Unies, et nous constatons le rôle accru des organisations régionales et sous régionales sous forme de mandat et de responsabilité. Ce rôle accru mérite d'être salué et Madagascar participe à toutes les conférences d'Etat-Major et à toutes les manœuvres qu'ils ont programmées.
JL : Autre question par rapport à la relation entre la paix et le développement, Madagascar a connu des troubles il y a plusieurs années maintenant. Aujourd'hui peut-on parler de stabilité, peut-on parler véritablement de retour à la normale ?
MR : On peut parler de retour à la normale puisque toutes les institutions sont en place et comme dans tous pays démocratiques, il y a les partis d'opposition et la liberté d'expression existe à Madagascar. Nous sommes actuellement en train de mettre en place les chefs de région pour rapprocher l'Administration de la population et les prochaines échéances électorales se passeront dans trois ans. Donc, théoriquement les uns et les autres se rapprochent pour vraiment s'occuper du développement des régions puisque c'est un tournant décisif dans la lutte contre la pauvreté, et c'est un défi permanent pour gagner cette lutte.
JL : Dernière question concernant les sessions de l'Assemblée générale, on s'était retrouvé l'année dernière et on se retrouvera sûrement l'année prochaine, qu'est ce qui s'était passé et quels sont pour vous les progrès qui sont les plus significatifs et surtout qu'est ce que vous attendez par rapport à l'année prochaine ?
MR : Il y a toujours un sujet d'actualité et c'est le terrorisme. A chaque session, que ce soit ici ou ailleurs, ce sujet devient incontournable. Dieu merci, il n'y a jamais eu d'action terroriste à Madagascar mais la mondialisation étant, le terrorisme ne connaît pas de frontière d'autant que deux pays voisins de Madagascar ont été le théâtre de ces actions meurtrières. Nous pensons ainsi qu'il y a toujours ce risque d'extension et ce risque ne doit pas être minimisé. Nous avons le devoir de marcher la main dans la main avec le concert des Nations dans la lutte contre le terrorisme : c'est la raison pour laquelle nous avons signé toutes les conventions internationales relatives à la lutte contre le terrorisme tant au niveau de l'ONU que de l'Union africaine puisque nous pensons qu'il ne doit pas y avoir d'exception que ce soit idéologique, politique et religieuse pour lutter contre le terrorisme, et l'approche doit être mondiale et continue et ne doit pas être sélective ni de courte durée. Ensuite, il y a eu les deux rencontres importantes que j'ai mentionnées tout à l'heure, l'action contre la faim et la pauvreté, et également la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour une mondialisation équitable. Je pense ainsi que cette session a été très importante en vue du 60ème anniversaire des Nations Unies l'an prochain, parce que des décisions majeures doivent être prises. 
JL : Monsieur le Ministre, merci
MR : Je vous remercie infiniment Monsieur Longué.

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