Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 30 octobre 2004

1. L'Edito: Une Soirée "ARF-GasyKanto"(TetezamitaKely)

2. 20 Généraux à la retraite : L’Armée se renouvelle (Midi)

3. Prix des carburants : La bombe infernale (La gazette)

4. No Comment.... No Comment...

5. PARIS : Le véhicule de Ratsiraka appréhendé par la police (Madagate)

6. Cour Suprême de Madagascar Prestation de serment du DG de BIANCO (Madagate)

7. Carburant : La hausse frappe de nouveau (Midi Mada)

8. Interview du ministre des Affaires Etrangères Marcel Ranjeva (Sobika)

COURS DES CHANGES

29/10//04

EURO(cmax) 13 250 FMG 
EURO(cmin) 12 900 FMG 
EURO(cmp) 13 112 FMG 
USD 10 296 FMG 
GBP 18 870,26 FMG 
CHF 8 553,44 FMG 
JPY 97,09 FMG 
ZAR 1 669,45 FMG 
HKD 1 324,91 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         Cliquez >>

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       Contact: Miora      email: mioraherinivo@yahoo.fr             

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


TetezamitaKely 18 octobre 2004

Une Soirée "ARF-GasyKanto"

L'Edito :

Pour saluer la rentrée . L'Association des Rainizafimanga en France et à l'Etranger (ARF) vous invite tous, ses ami(e)s , à sa Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004.
Une grande soirée avec un orchestre sous la direction du grand LAPE et d'un DJ Gasy. À vous d'entrer en piste en vous laissant entraîner par les musiques des années 70 jusqu'à aujourd'hui: de la valse au tango en passant par les rythmes salegy et basesa et les chansons romantiques, il y en aura pour tous les goûts!
Hâtez-vous! Réservez vos tables (seulement 300 places sont disponibles)


La soirée GasyKanto, une autre façon de célébrer en partageant souvenirs et
anecdotes avec les Tapaka sy Namana.

Au programme, une pléiade d'animations inédites, Soirée dansante, Sakafo gasy, Défilé de Modes d'Antan et d'Aujourd'hui et autres surprises.
Dans une ambiance conviviale et inédite les "Tapaka sy Namana" vont pouvoir

se Rencontrer, Partager , se Retrouver et faire la Fête  ensemble.

tous les détails sur www.rainizafimanga.com

Une belle soirée de réjouissances pour vous!

Madamaki & TetezamitaKely


Midi Mada 30 octobre 2004

20 Généraux à la retraite : L’Armée se renouvelle
20 grands noms de l’Armée, comme ceux des deux Généraux de Corps d’Armée Ranjeva Marcel et Ratrimoarivony Guy, ou encore les Généraux de division Mamizara Jules, Raveloarison Léon Claude, Razakarimanana Ferdinand, ainsi que 10 Généraux de Brigade et 1 Contre-Amiral étaient réunis hier au stade de Betongolo, à l’occasion de l’adieu aux armes en leur honneur, auquel le Président de la République, et non moins Chef suprême de l’Armée, avait assisté. Une cérémonie méritée, selon ce dernier, pour rendre publiquement hommage au travail accompli par ces hauts responsables.
Bodo A. 

« J’espère que vous serez des conseillers précieux, et que les Forces Armées resteront toujours un exemple pour la Nation », a déclaré Marc Ravalomanana. Pour le Gal Behajaina, ministre de la Défense Nationale, il avait insisté sur le fait que l’Armée était un creuset où ces Généraux avaient été éduqués. « Soyez des représentants et des défenseurs des Forces Armées au sein de la société », avait-il recommandé. « Le départ à la retraite n’est pas une fin en soi. Il s’agit d’un nouveau départ vers un nouvel horizon », a-t-il ajouté. Porte-parole de ses pairs, le Gal Marcel Ranjeva s’était rendu compte que le moment était venu de prendre la retraite « après que nous avons accompli notre devoir au sein des Forces Armées ».
E.R
« Nous promettons que nous serons toujours là, jour et nuit, dès que vous nous appellerez, pour servir la Nation », a-t-il déclaré à l’intention du Président de la République. Cette deuxième fournée de Généraux qui part à la retraite fait encore partie de la première génération d’officiers après l’indépendance. L’année dernière, 17 Généraux avaient également eu droit à un adieu aux armes, à la même place. Le Gal Marcel Ranjeva a, par la suite, déclaré qu’il avait eu un petit pincement au cœur, mais toutefois la fierté du devoir accompli a primé. « Mon meilleur souvenir au sein de l’Armée, c’était la remise de galons à Saint-Cyr, car je passais du statut d’élève à celui d’officier », a-t-il ajouté. Il est également connu pour être l’unique Malgache à avoir réussi à faire pousser une tulipe à Madagascar, et pour la suite, il envisage d’écrire ses mémoires. Tout le monde était persuadé que ces départs à la retraite des anciens favorisaient l’ascension des jeunes officiers, et redonnaient du sang neuf à l’Armée. Ce genre de cérémonie n’était plus de mise depuis quelques années, les départs à la retraite se faisant dans chaque foyer. La cérémonie d’hier redonne du lustre à l’Armée, et constitue une reconnaissance publique du devoir accompli par ces Généraux. Dorénavant, ces derniers porteront la mention E.R (en retraite) à côté de leur titre, mais l’on espère qu’ils resteront toujours verts, de corps et d’esprit !


La Gazette 29/10/2004

Prix des carburants : La bombe infernale

Inévitable, la hausse des prix des carburants est effective depuis hier. Shell et Galana ont ouvert le bal en changeant leurs tarifs à partir de minuit. Jovenna a pris le relais au lever du soleil. On croyait alors que la concurrence est enfin établie dans le secteur, car les prix de Total n’ont pas bougé, ce qui a provoqué une petite ruée vers son réseau de distribution. Mais l’illusion fut de courte durée, la multinationale a changé ses prix dans l’après-midi même. 

Ainsi, la hausse est à quelques dizaines de francs près, la même pour les quatre compagnies. Suivant les produits et les compagnies, elle est comprise entre 0,3 et 20 %. Mais les paysans qui utilisent le pétrole lampant, en guise d’éclairage, sont les plus frappés, puisque le prix accuse une hausse d’environ 20 %, en passant de 4 450 à 5 250 Fmg. Le supercarburant sans plomb qu’utilisent généralement les riches a subi une légère hausse de 200 Fmg par litre en moyenne, tandis que le gas-oil qui est le carburant le plus consommé dans le pays, coûte désormais 

1 000 Fmg plus cher à 7 700 Fmg et plus le litre. 
Cette fois-ci encore, c’est donc la masse laborieuse qui trinque. C’est quasiment elle seule qui utilise le pétrole lampant. C’est elle qui prend le bus et le taxi-brousse pour ses déplacements, ces moyens de transport fonctionnant au gas-oil. C’est elle qui consomme manioc, pomme de terre, patate douce, et autres marchandises transportées par camion de la brousse à la ville. 
Bref, tout reviendra plus cher, car les frais de transport vont nécessairement augmenter. Hier même, des transporteurs nous ont fait part de leur détermination d’augmenter leurs tarifs. “Nous avons maintenu nos tarifs après trois hausses successives, car l’Etat nous pressait mais il y avait eu aussi les commandos organisés par qui l’on sait. Cette fois-ci, nous n’accepterons plus, on aura aussi nos propres commandos pour nous protéger si cela s’avère nécessaire”, nous ont-ils déclaré en soulignant qu’une importante réunion se tiendra demain à la Tranompokonolona d’Isotry. En somme, une véritable mise en garde à l’endroit des zélateurs du pouvoir. 
On sera donc fixé ce week-end, sur les tarifs des transports. Mais ce dont on est d’ores et déjà sûr, est que cette nouvelle hausse des prix des carburants vient de déclencher une bombe inflationniste alors que le niveau des prix est déjà trop élevé. C’est sans doute la raison pour laquelle le taux d’inflation pour septembre n’est toujours pas publié officiellement alors qu’on est déjà en fin du mois suivant ; le chiffre a-t-il encore largement dépassé les 16,3 % (variation de janvier à août), affichant ainsi l’inefficacité des mesures prises par le gouvernement ? 
Toujours est-il que le ministre de l’Energie (qui n’aura sans doute plus le culot de dire encore qu’on paie l’essence moins chère à Madagascar par rapport à d’autres pays où le poids de la taxation est le triple de celui appliqué à Madagascar) ne doit pas avancer comme excuse la libéralisation totale du secteur pétrolier ou la hausse des cours du pétrole brut sur le marché international. 
D’une part, rien ne militait à anticiper cette libéralisation qui empêche toute emprise directe de l’Etat sur la fixation des prix : c’est la faute à l’Etat si les compagnies décident d’elles-mêmes leurs prix sans considération aucune de cibles privilégiées de consommateurs. On disait que cela susciterait la concurrence qui aurait des effets positifs sur les prix. Est-ce le cas ? Nos dirigeants qui sont censés savoir que gouverner c’est prévoir, peuvent-ils donner une réponse ? 
D’autre part, la flambée des cours n’explique pas à elle seule le niveau inaccessible des prix à la pompe chez nous. De janvier à septembre (les cours du mois dernier devant être forcément la référence pour la structure de prix), le prix du brent a augmenté de 38 % alors que la hausse de nos prix à la pompe est de 50 % en moyenne, plus de 90 % pour le pétrole lampant. La différence n’est ni plus ni moins que le fruit de la dépréciation de notre monnaie qui n’a rien à voir avec la guerre en Irak ou la chute des réserves pétrolières des Etats-Unis, la hausse de la consommation pétrolière en Chine à cause de la croissance, l’instabilité au Nigeria ou encore l’approche de la période hivernale au cours de laquelle la consommation de fioul pour le chauffage augmente dans l’hémisphère Nord, ces facteurs expliquant généralement la hausse des cours du pétrole brut sur le marché international. La chute du franc malgache traduit en fait l’échec de la politique économique du gouvernement et/ou de l’absence totale de confiance des opérateurs au gouvernement lui-même ou à sa politique. A voir l’enfer qu’a subi notre monnaie jusqu’en juin, on peut même dire que la hausse des prix à la pompe est modérée. Les compagnies pétrolières font-elles aussi du miracle comme le reste des entreprises et des ménages du pays, pour survivre ? 
Le gouvernement ne doit plus, en tout cas, miser sur cette faculté magique d’adaptation des agents économiques. Qui plus est, cette nouvelle hausse des prix des carburants est arrivée à un moment on ne peut plus inopportun pour le régime. Après que Jacques Sylla ait clamé haut et fort que son équipe a gagné le match de foot contre celle du Système des Nations à Madagascar dans la logique du point d’achèvement, c’est le cauchemar de l’or noir qui se réalise pour la population. Par ailleurs, la hausse intervient au moment où sur le marché international, la tendance s’est renversée avec une chute de 6 % en deux jours, ce qui est énorme. Bref, les “on a gagné” à tue-tête du Premier ministre et des membres du gouvernement risquent de n’être pris que comme de la démagogie face aux heurts et malheurs dans les ménages. 
Histoire de soigner son image dont personne n’a rien à cirer compte tenu des pires difficultés quotidiennes, le régime doit prendre des mesures correctives pour réduire les prix à la pompe. L’Etat doit par exemple supprimer soit la taxe sur les produits pétroliers, soit la TVA sur les produits pétroliers. Dans la loi de Finances pour 2004, elles “n’atteignent” respectivement que 256 et 186 milliards Fmg. Le superlatif est accentué face aux économies de dettes de 850 milliards Fmg annoncées par le vice-Premier ministre après l’atteinte du point d’achèvement. En supprimant par exemple la TVA, les prix à la pompe vont être réduits de 20 %, ce qui arrangerait tout le monde. Ce scénario représente 186 milliards, soit l’équivalent de notre proposition de hausse de 10 % des salaires des fonctionnaires (lire notre édition du mercredi 27 octobre 2004). Au lieu et à la place d’ajuster à ce taux les traitements des fonctionnaires dont est, de toute façon contre, le ministre des Finances, de peur de relancer l’inflation, le budget pourrait être réaffecté à la subvention des prix à la pompe des carburants soit par la suppression de la TVA, soit par une subvention directe tirée des économies de la dette. 
Cette solution est plus juste que le filet de sécurité dont le litre d’huile, la barre de savon et les quelques kilos de riz ne représente rien pour les bénéficiaires, ces derniers ne constituant pas de surcroît l’ensemble de la population qui a tout à gagner d’une subvention directe ou indirecte des prix des carburants. Celle-là même que l’équipe de Tantely Andrianarivo avait obtenue en 2000. A ce moment-là, Madagascar n’avait pas encore atteint le point de décision. Aujourd’hui, on a atteint le point d’achèvement, mais 
on n’a pas de solution. Inimaginable ! 


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Madagate 29/10/2004

PARIS : Le véhicule de Ratsiraka appréhendé par la police 
Selon une source bien informée de Paris, le véhicule de l’ancien président Didier Ratsiraka, une Mercedes immatriculée en plaque verte 500 CD 386, a été appréhendé par la police française, dans les environs de son domicile de Neuilly sur Seine, hier, jeudi 28 octobre 2004, vers 14 heures locales. 
Val A. 
Les officiers de la police française ont procédé aux contrôle et vérification d’usage et auraient constaté que le véhicule est en infraction par rapport à la situation de son propriétaire qui ne peut plus prétendre pouvoir bénéficier des droits et immunités réservés aux Chefs d’Etat en exercice. Généralement, dans des cas semblables, selon notre source, pour pouvoir réutiliser son véhicule, qui a été mise à la fourrière, son propriétaire est prié de se mettre en conformité à la législation douanière, car il devrait s’acquitter de la TVA qu’il n’aurait pas payé à l’achat, pour pouvoir espérer seulement récupérer une nouvelle carte grise et une nouvelle plaque minéralogique. A l’heure où nous mettons sous presse, notre source indique que l’ancien président de la République de Madagascar serait en train de négocier la levée de fourrière auprès des responsables français pour qu’il puisse réutiliser sa voiture.
D’ailleurs, l’on annonce également que des personnes qui ne font plus partie des diplomates ayant travaillé à l’Ambassade de Madagascar à Paris continuent d’utiliser sans justification les « plaques vertes ». Une liste de ces véhicules est entre les mains de la police française.
[ Posté par : www.midi-madagasikara.mg/ 
Cour Suprême de Madagascar Prestation de serment du DG de BIANCO - Paris 
Le décret 2004/944 du 11 octobre 2004 nomme le Directeur Général du Bianco, mais l'article n° 20 du décret 2004/030 stipule qu'il devra prêter serment devant la Cour Suprême de Madagascar avant sa prise de fonction. Ce qui fut chose faite hier, en présence du président du Sénat et de celui de l'Assemblée nationale, du Premier ministre, des ministres de la Justice et de la Défense ainsi que de plusieurs partenaires internationaux.
Le Directeur Général, René Ramarozatovo, est né le 12 juillet 1948. Il détient les diplômes de Maîtrise en droits publics et sciences politiques, en droits humanitaires, mais aussi celui délivré par le Centre culturel américain en 1990. Général de Division, il a fait sa formation à l'Académie militaire d'Antsirabe, à l'Ecole supérieure de la Gendarmerie de Moramanga, à l'Ecole supérieure de Guerre en France, également à l'Institut des Hautes Etudes en défense nationale. Tout récemment, avant d'être nommé DG de Bianco, il a été le DG de la Sécurité routière puis Directeur du Cabinet militaire du président de la République.
L'audience solennelle a été l'occasion de présenter - de nouveau - les rôles et fonctions du Bianco, c'est-à-dire ce que l'on attend de cette nouvelle institution vouée à façonner les affaires de la nation dont l'amélioration du standing de vie des Malgaches loin de la corruption. Les voici, pêle-mêle : recherches d'informations, enquêtes à partir des saisines des particuliers reçues au Bureau, recherches au sein des lois/règles et textes en vigueur tout ce qui se rapporte à la corruption ou ce qui a trait à la corruption, faire en sorte que la corruption soit abolie du moins maîtrisée, donner des conseils afférents, éducation des citoyens sur la stratégie de lutte contre le fléau, contrôle et détention des déclarations de patrimoine, appuyer les responsables de la Justice et travailler de concert avec les institutions de lutte contre la corruption.
Bianco en deux mots : confidentialité des dossiers et transparence.
[ Posté par : www.madagascar-tribune.com |


 

 

Midi Mada  29/10/2004

Carburant : La hausse frappe de nouveau
Après avoir résisté pendant quelques semaines, les prix du carburant ont finalement accusé une hausse. Une révision à la hausse prévisible, indique-t-on dans le milieu de la distribution pétrolière qui vit plus que jamais dans la vraie concurrence. Sauf l’essence tourisme, les prix des autres produits ont augmenté, avec une différence de tarifs selon les distributeurs.
Edmond R.
Ainsi, si le prix de l’essence ordinaire reste inchangé, le prix du supercarburant a connu une hausse puisque si l’ancien prix était de 9990, les nouveaux prix qui varient d’une station à une autre sont compris entre 10.150 Fmg et 10.300 Fmg, soit en moyenne une hausse de 2,6%. Quant au gas-oil, la hausse est d’environ 14% avec un ancien prix de 6770 Fmg le litre contre des nouveaux prix compris entre 7700 Fmg et 7770 Fmg. Enfin, c’est le pétrole lampant qui a connu la plus grande hausse de 20%, avec des nouveaux prix compris entre 5220 Fmg et 5300 Fmg., pour un ancien prix de 4450 Fmg.
Avec le prix du gas-oil qui a augmenté d’environ 14%, le milieu économique s’attend de nouveau à une remontée de l’inflation dans la mesure où les tarifs de transport des marchandises risquent d’augmenter. Par ailleurs, les transports en commun pourraient également connaître une hausse de ses tarifs. L’augmentation de 20% du prix du pétrole lampant pénalise également la majorité de la population, notamment les ruraux qui utilisent beaucoup ce produit pour l’éclairage. 
En tout cas, à travers, ces prix, l’on constate l’application effective de la libéralisation totale du secteur pétrolier.
Voici le tableau des nouveaux prix pour chaque distributeur :
Produits: Total; Shell; Galana; Jovenna
Super carburant
10.150 Fmg
10.300 Fmg
10.150 Fmg
10250 Fmg
Essence tourisme
9020 Fmg
8990 Fmg
8990 Fmg
8990 Fmg
Gas-Oil
7700 Fmg
7770 Fmg
7760 Fmg
7730 Fmg

Pétrole
5220 Fmg
5280 Fmg
5300 Fmg
5300 Fmg


Sobika 30/10/2004

INTERVIEW DU MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES MARCEL RANJEVA
Après l'intervention du Président Marc Ravalomanana à la tribune de l'ONU, le Ministre des Affaires Etrangères Marcel RANJEVA a été l'invité spécial de la Radio des Nations Unies pour un tour d'horizon de la diplomatie malgache et des actualités nationales. Ce reportage était diffusé sur le site Internet de la Radio des nations Unies le 29 septembre.

de Dà g : SEM Zina ANDRIANARIVELO-RAZAFY, ambassadeur permanent auprés des Nations Unies, Marce Ranjeva Ministre des Affaires Etrangères et Marc Ravalomanana, Président de la République de Madagascar 

Par Jérôme Longué, Chef par Intérim du Service en Français de la Radio des Nations Unies,  Transcription de l'Interview 
Jérôme Longué (JL): Monsieur le Ministre, Bonjour.
Marcel Ranjeva (MR): Bonjour, Mr Longué.
JL : Monsieur le Ministre; Madagascar en la personne de son Président, Marc Ravalomanana a parlé à l'Assemblée Générale lors de ce débat général de la 59éme session de l'Assemblée Générale. Beaucoup de points ont été abordés par le Président malgache, certains très importants sur lesquels nous allons revenir. Plus particulièrement, le Président a parlé des problèmes qui occultent parfois les points positifs rencontrés sur la scène internationale. Plus particulièrement sur cette première question, d'après vous, aujourd'hui quelles sont les points les plus occultés qui sont finalement les points de réussite sur la scène internationale ?

MR : Je voudrais tout d'abord préciser que l'Assemblée Générale de l'ONU est une occasion unique pour renforcer le multilatéralisme, d'une part, et pour discuter de la nécessite des reformes institutionnelles, d'autre part. Cette 59ème session a été surtout très attendue puisque comme nous le savons, le Secrétaire Général de l'ONU avait désigné un comité qui devait examiner des problèmes très importants, relatifs aux menaces et aux défis à relever concernant la paix et la sécurité.

Pour répondre plus précisément à votre question, les points occultés sont peut-être nombreux, mais ce sont les problèmes qui 

 sont mis en exergue pour qu'ils soient discutés en profondeur. Il en est des reformes institutionnelles de l'ONU, et du Conseil de Sécurité plus particulièrement ; et cette année, nous avons eu deux réunions majeures : la faim et la pauvreté, et ensuite, où en est-on avec les objectifs du Millénaire. Actuellement, les bonnes volontés se manifestent mais elles sont encore insuffisantes et les chiffres qui ont été avancés sont très inquiétants puisque l'année prochaine, il va falloir prendre une décision majeure pour atteindre les Objectifs du Millénaire avec l'horizon 2015. En plus, il faut reconnaître que beaucoup de progrès et de réflexions ont été faits concernant le terrorisme, les problèmes humanitaires, les problèmes économiques, et - l'Etat de droit. La liste n'est pas exhaustive, mais nous profitons de notre présence au sein de l'Assemblée Générale de l'ONU pour voir les problèmes bilatéraux, les problèmes multilatéraux parce que, comme tout le monde le sait, la mondialisation est maintenant un phénomène général quelque soit le problème abordé, que ce soit le terrorisme, le commerce etc.…Il y a toujours cette connotation mondiale qui inquiète tout le monde puisque chacun doit s'y retrouver.
JL : On a parlé de beaucoup de problèmes abordés par le Président de Madagascar. Si on revient notamment sur la reforme des Nations Unies, le Président a abordé la question en déclarant qu'il est grand temps que l'Afrique ait un siège permanent. Par rapport à cette question, quelles sont les positions de votre Gouvernement plus précisément ?
MR : Oui, le Président a même cité des pays qui devraient faire partie du Conseil de Sécurité, et puis il a dit que l'Afrique devrait avoir sa place. Il a cité également des pays qui font des actions perceptibles au niveau du Conseil de Sécurité tels que l'Allemagne, le Japon, le Brésil et l'Inde. Je pense que ces reformes doivent être un processus continu, qui ne se limitent pas uniquement au niveau du Conseil de Sécurité ; et ce processus comprendrait la redynamisation de l'Assemblée Générale, le renforcement du Conseil économique et social, et, comme j'ai dit tout à l'heure, l'extension du Conseil de Sécurité et la reforme de ses méthodes de travail puisque le but est de rendre l'ONU plus apte à répondre aux problèmes des pays en développement qui constituent la majorité des membres. D'autre part, n'oublions pas que la Déclaration du Millénaire a réaffirmé l'engagement des Etats-membres à restructurer en profondeur le Conseil de Sécurité. Nous pensons que cette extension doit concerner les pays membres permanents et non permanents pour prendre en compte les aspirations des uns et des autres.
JL : Vous parlez également du Sommet du Millénaire. Par rapport à la conférence l'année prochaine qui examinera cinq ans après l'application et la mise en œuvre des engagements pris en 2000. Le Président malgache est aussi intervenu plus particulièrement sur l'action contre la faim et la pauvreté, quels sont les grands points de cette intervention, et surtout en quoi reflète-t-elle la dynamique que veut impulser Madagascar ?
MR : Le Président a fait une intervention pour dire que la faim entraîne la pauvreté et les pauvres ont faim. A partir de cette dialectique, il a été dit également que deux raisons principales entraînent ces problèmes : d'une part, il y a le manque de financement, et d'autre part, il y a le manque de volonté politique pour dégager ces financements. D'où la nécessité de faire preuve d'imagination pour trouver de nouvelles sources de financement puisqu'il a été dit également que le monde sans solidarité ne peut être un monde humain. En ce qui concerne Madagascar, des pistes ont été tracées concernant plus particulièrement l'alliance PPP (Partenariat Publique Prive). Nous avons créé un cadre attrayant tel que l'Etat de droit, la démocratie et la lutte contre la corruption pour attirer les investissements directs étrangers. Dans le même ordre d'idée, nous avons initié une résolution que l' ECOSOC adoptait en faveur d'une alliance des Nations Unies entre les organismes publiques et prives pour le développement rural, Madagascar a été désigné comme le premier pays pilote et nous sommes heureux que les Nations Unies s'orientent de plus en plus dans cette voie.
JL : D'autres questions abordées ont été aussi les questions régionales avec la spécificité de Madagascar et des autres Etats de la région. Je pense plus particulièrement à la conférence qui se tiendra bientôt à l'île Maurice concernant les petits Etats insulaires. Madagascar, la Grande Ile, est également confrontée à ces problèmes et notamment ceux liés aux catastrophes naturels ou à l'isolement avec également l'augmentation du prix du pétrole ou le problème d'accès à l'ouverture des marchés. Sur toutes ces questions, quelles sont les propositions de Madagascar ?
MR : Précisons tout de suite que Madagascar pratique une diplomatie du plus proche au plus loin en terme concentrique. Nous consacrons beaucoup de notre énergie pour l'intégration de Madagascar dans sa région naturelle, à savoir l'Océan indien, l'Afrique orientale et australe et la partie occidentale de l'Océan indien, et il faut donner à Madagascar la place qu'elle mérite de par sa taille et sa position géographique. Nous présiderons l'année prochaine la Commission de l'Océan Indien (COI), nous sommes membre aspirant à la SADEC, et, quant à la COMESA, nous adhérons à tous les niveaux.
Concernant les petits Etats insulaires en développement, nous sommes une grande île et admis comme co-observateurs mais nous partageons les mêmes problèmes comme la fragilité de l'écosystème marin et la précarité de la population qui vit de la pêche. Autrement dit, à propos des questions régionales nous essayons de définir la place stratégique de Madagascar puisque l'on a toujours tendance à dire que l'on est à l'écart des grands axes maritimes etc... Or Madagascar est le seul pays afro-asiatique au monde, plutôt de se trouver à l'écart, pourquoi ne pas tout faire pour que Madagascar soit un tremplin d'échange commerciale et une plate forme également pour le commerce ? Mais tout cela est une vision du futur. Encore faut-il avoir des idées pour pouvoir définir une stratégie de l'avenir.
JL : Le Président Ravalomanana a également parlé des responsabilités partagées, les responsabilités certes des Africains, les responsabilités de Madagascar mais aussi du reste de la communauté internationale et particulièrement celles des pays riches. Il a parlé notamment de la levée du poids de la dette qui est un gros fardeau pour un bon nombre de pays en Afrique notamment. Concernant toutes ces questions de solidarité et de responsabilités partagées, est ce que Madagascar aujourd'hui entend mener une politique volontariste en la matière ?
MR : Oui, puisque les problèmes doivent être résolus sur le plan intérieur avant d'aller chercher d'autres solutions à l'extérieur. Madagascar entretient actuellement de très bonnes relations avec les différents bailleurs de fonds et nous avons atteint le point de décision en ce qui concerne l'Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés en 2000 avec une réduction de dettes de 50%, et après l'adoption du Document stratégique pour la réduction de la pauvreté en 2003, nous avons mis en œuvre la politique fixée par l'objectif du Millénaire et si tout se passe bien, nous attendons une réduction d'au moins 90% du stock. Effectivement, comme j'ai rappelé au début de notre émission, la première priorité des pays en développement est l'éradication de la pauvreté et je pense que les Nations Unies et la communauté internationale devraient y accorder un attention particulière ,et je saisis cette occasion pour remercier tous les pays qui se penchent sur les mesures nécessaires afin d'atteindre les objectifs du Millénaire car je pense que les huit objectifs du Millénaire doivent être considérés sur le même plan d'égalité pour le partenariat international. Puisqu'on aborde le sujet économique, il faut parler aussi de la protection de l'environnement car il est nécessaire de fournir de nouvelles ressources et de transférer les technologies environnementales fiables et on encourage tout le monde. Madagascar est partie prenante concernant l'intégration de l'environnement dans tous les programmes de développement. Autrement dit, il y une forte prise de conscience tant au niveau des pays riches qu'au niveau des pays pauvres pour défendre notre planète.
JL : Ca nous amène à une question d'actualité, et justement quand on voit la situation en Haïti. Votre pays subit également si souvent ces catastrophes naturelles. Haïti en a récemment connu certaines qui sont dramatiques. Qu'est ce que cette vous inspire actualité et est ce qu'il y a une solidarité entre les pays insulaires ? 
MR : Pas uniquement entre les pays insulaires mais aussi avec la communauté internationale, tous sont concernés. Concernant le problème haïtien, nous connaissons ces problèmes de cyclone tous les ans mais je pense que chaque gouvernement est le premier responsable de la gestion des urgences humanitaires qui surviennent sur le territoire et l'intervention des agences internationales ne survient qu'à la demande des gouvernements. Nous avons constaté là que les réponses étaient très rapides car les principes qui régissent l'assistance humanitaire forment la base de la coopération avec la communauté internationale.
JL : En début d'interview, vous rappeliez l'attachement de votre pays au multilatéralisme. Vous parliez également de la réforme du Conseil, de la réforme des institutions des Nations Unies, vous aviez également abordé le problème de la pauvreté et du sommet du Millénaire. Est-ce qu'aujourd'hui Madagascar, par rapport aux interventions des Nations Unies, justement à travers ses agences spécialisées tant en terme de développement que de problèmes humanitaires et écologiques, est satisfaite de cette intervention ?
MR : Je pense qu'il appartient à la population de répondre. Actuellement, nous constatons qu'il y a une convergence de points de vue perceptible par tous concernant les programmes et les réalisations puisque c'est le pays qui établit les documents de base avalisés par les instances internationales et non pas l'inverse. Je vous ai dit que notre préoccupation est la lutte contre la pauvreté et les résultats sont palpables. L'une des premières préoccupations de la population et du gouvernement malgache était la réhabilitation des infrastructures et c'est la première fois que de très gros investissements ont été débloqués et il serait possible très bientôt de relier les chefs lieu de province de la Grande île. Une fois la circulation établie, les gens peuvent circuler et pourront ainsi mieux se connaître et mieux s'entraider. Il en est de même pour les produits qui peuvent être complémentaires dans la grande île.
JL : S'agissant maintenant d'une autre question par rapport à la paix et à la sécurité internationale et en matière de maintien de la paix, là également Madagascar fait entendre sa voix. Sur cette question d'opérations de maintien de la paix et de missions d'observation des Nations Unies notamment sur le continent africain, quelle est la position de Madagascar ?
MR : Malheureusement, nous remarquons, comme tout le monde que les conflits continuels en Afrique, que ce soit dans les régions des grands lacs ou en Afrique de l'ouest et récemment au Soudan, représentent un défi pour la capacité du système des Nations Unies. Et ces situations ont malheureusement provoqué une importante augmentation des envois de troupe de l'ONU. Actuellement, vous savez que l'Union Africaine joue un rôle constructif dans la recherche de solution à ces crises puisque c'est la première fois que le Conseil de paix et de sécurité a été mis en place, ainsi que la mise en œuvre d'une brigade spéciale. Autrement dit, l'Afrique entend prendre en main son destin et un détachement a été envoyé à Darfour. Nous, le Gouvernement et la population malgache, apprécions le rôle de l'ONU et de l'Union africaine dans ces opérations de maintien de la paix d'autant que les responsabilités dans ces genres d'opération sont devenues plus grandes puisque maintenant, il ne s'agit pas seulement d'opérations militaires mais on a inclus également l'ordre, la loi, le contrôle des civils, le droit de l'Homme et même la surveillance des activités électorales et judiciaires. Je pense que nous sommes dans la bonne voie et Madagascar partage l'avis des Nations Unies et de l'Union africaine dans cette recherche de la paix. 
JL : Est-ce que Madagascar est prêt à jouer un rôle plus actif notamment en terme de contribution de troupes au sein de l'Union africaine et ses opérations de maintien de la paix ?
MR : Nous sommes membres de l'Union africaine, nous sommes membres des Nations Unies, et nous constatons le rôle accru des organisations régionales et sous régionales sous forme de mandat et de responsabilité. Ce rôle accru mérite d'être salué et Madagascar participe à toutes les conférences d'Etat-Major et à toutes les manœuvres qu'ils ont programmées.
JL : Autre question par rapport à la relation entre la paix et le développement, Madagascar a connu des troubles il y a plusieurs années maintenant. Aujourd'hui peut-on parler de stabilité, peut-on parler véritablement de retour à la normale ?
MR : On peut parler de retour à la normale puisque toutes les institutions sont en place et comme dans tous pays démocratiques, il y a les partis d'opposition et la liberté d'expression existe à Madagascar. Nous sommes actuellement en train de mettre en place les chefs de région pour rapprocher l'Administration de la population et les prochaines échéances électorales se passeront dans trois ans. Donc, théoriquement les uns et les autres se rapprochent pour vraiment s'occuper du développement des régions puisque c'est un tournant décisif dans la lutte contre la pauvreté, et c'est un défi permanent pour gagner cette lutte.
JL : Dernière question concernant les sessions de l'Assemblée générale, on s'était retrouvé l'année dernière et on se retrouvera sûrement l'année prochaine, qu'est ce qui s'était passé et quels sont pour vous les progrès qui sont les plus significatifs et surtout qu'est ce que vous attendez par rapport à l'année prochaine ?
MR : Il y a toujours un sujet d'actualité et c'est le terrorisme. A chaque session, que ce soit ici ou ailleurs, ce sujet devient incontournable. Dieu merci, il n'y a jamais eu d'action terroriste à Madagascar mais la mondialisation étant, le terrorisme ne connaît pas de frontière d'autant que deux pays voisins de Madagascar ont été le théâtre de ces actions meurtrières. Nous pensons ainsi qu'il y a toujours ce risque d'extension et ce risque ne doit pas être minimisé. Nous avons le devoir de marcher la main dans la main avec le concert des Nations dans la lutte contre le terrorisme : c'est la raison pour laquelle nous avons signé toutes les conventions internationales relatives à la lutte contre le terrorisme tant au niveau de l'ONU que de l'Union africaine puisque nous pensons qu'il ne doit pas y avoir d'exception que ce soit idéologique, politique et religieuse pour lutter contre le terrorisme, et l'approche doit être mondiale et continue et ne doit pas être sélective ni de courte durée. Ensuite, il y a eu les deux rencontres importantes que j'ai mentionnées tout à l'heure, l'action contre la faim et la pauvreté, et également la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour une mondialisation équitable. Je pense ainsi que cette session a été très importante en vue du 60ème anniversaire des Nations Unies l'an prochain, parce que des décisions majeures doivent être prises. 
JL : Monsieur le Ministre, merci
MR : Je vous remercie Monsieur Longué.
Source: Repermad US

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