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Sommaire Madavôvô: 18 octobre 2004

1. Une Soirée "ARF-GasyKanto"(TetezamitaKely)

2. Finie la paperasserie administrative au sein du ministère de la Fonction publique - Paris (Madagate)

3. La relance de l'économie est engagée.(Express)

4. 3ème Anniversaire de Sobika.com... Espace Agora... Salles combles (Sobika)

5. Serge Zafimahova: Ce soir sur Ravinala (La Gazette)

6. ENERGIE    Le vent produira l'électricité d'Antsiranana (TIM France)

7. No Comment.... No Comment...

8. Akamasoa, 15 ans d’action humanitaire : l’hôpital et le stade, des symboles forts (Wanadoo.mg)

9. BIANCO -  Un salaire de 2000 dollars pour le DG (Midi Mada)

10. Madagascar : Accélération des recherches pétrolières(Sobika)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

TetezamitaKely 18 octobre 2004

Une Soirée "ARF-GasyKanto"

L'Edito : Pour saluer la rentrée . L'Association des Rainizafimanga en France et à l'Etranger (ARF) vous invite tous, ses ami(e)s , à sa Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004. Une grande soirée avec un orchestre sous la direction du grand LAPE et d'un DJ Gasy. À vous d'entrer en piste en vous laissant entraîner par les musiques des années 70 jusqu'à aujourd'hui: de la valse au tango en passant par les rythmes salegy et basesa et les chansons romantiques, il y en aura pour tous les goûts! Hâtez-vous! Réservez vos tables (seulement 300 places sont disponibles) La soirée GasyKanto, une autre façon de célébrer en partageant souvenirs et anecdotes avec les Tapaka sy Namana.

Au programme, une pléiade d'animations inédites, Soirée dansante, Sakafo gasy, Défilé de Modes d'Antan et d'Aujourd'hui et autres surprises. Dans une ambiance conviviale et inédite les "Tapaka sy Namana" vont pouvoir se Rencontrer, Partager , se Retrouver et faire la Fête  ensemble. tous les détails sur www.rainizafimanga.com

Une belle soirée de réjouissances pour vous!

Madamaki & TetezamitaKely

Madagate.com  18/10/2004

Finie la paperasserie administrative au sein du ministère de la Fonction publique - Paris 
Le ministère de la Fonction publique, du travail et des lois sociales mettra en place de nouveaux matériels informatiques pour régulariser le personnel de l’Etat. La continuité de services dans tout le pays sera assurée tant dans la fonction publique que privée.
Finie la paperasserie administrative au sein du ministère de la Fonction publique, du travail et des lois sociales. Le système d’information sur la gestion du personnel de l’Etat sera mis en place d’ici décembre. Tous les départements du Minfop seront reliés par des réseaux internes, composés de 60 ordinateurs et dotés de logiciels administratifs. Ils faciliteront les tâches au niveau du ministère. Le personnel sera assisté par cinq techniciens.
" Nous avançons vers une réforme globale du département, déclare le ministre Jean Théodore Ranjivason. Notre effort se focalise sur l’accélération des procédures administratives, surtout en matière de communication ". Le ministère pilotera ce nouveau système, les installations dans les autres provinces seront achevées au plus tard en juin 2005. 
A partir de cette date, la gestion du personnel de l’Etat dans toute l’Ile sera suivie de près et dans les moindres détails. " Nos antennes dans les provinces seront reliées quotidiennement, assure le ministre, ce qui éliminera sans doute les failles au sein du ministère de la Fonction publique, du Travail de et des lois sociales et des agents de l’Etat.
Il sera aussi question d’accélérer les dossiers administratifs. " Les avancements seront traités en priorité, explique Velo Jérôme, directeur de l’informatisation et information. Les logiciels faciliteront toutes ces tâches ".
Un guichet unique
Le secteur privé bénéficiera aussi de ce système d’information sur la gestion du personnel. " Les procédures sont en cours d’élaboration, ajoute le ministre. On ne veut exclure personne, car tous les secteurs sont concernés par le développement rapide et durable ".
Le ministère de la Fonction publique, du travail et des lois sociales a mis en place un guichet unique assurant les tâches conformément aux règles administratives et ce, en attendant la mise en place de ce système informatisé. " Pour l’instant, le travail se fait à la chaîne, précise le ministre, afin de faciliter et d’accélérer la signature de tous les documents qui nous sont adressés ". 
Le ministère procèdera à la formation des fonctionnaires sur l’utilisation et la maintenance des outils informatiques au début de l’année prochaine. 
Fanja Saholiarisoa

Express Mada 16 octobre 2004

Situation économique : La relance de l'économie est engagée. Le président du Groupement des entreprises de Madagascar, Gaston Ramenason, confirme cette réalité.
"Je ne partage pas le pessimisme ambiant sur le bilan économique de cette année 2004. Le redémarrage de l'économie, entamé dès juillet 2002, se poursuit et le secteur privé s'y est engagé devant le président de la République le 4 juin en présence des représentants des institutions financières internationales", a-t-il déclaré.
Gaston Ramenason insiste aussi sur le fait que "c'est la relance de la demande et de la consommation qui a boosté les importations et non pas la détaxation des produits importés. Maintenant, il est de notre devoir de donner une nouvelle impulsion à la production par des mesures incitatives pour les investissements mesures que nous espérons transparaître dans le budget 2005".
Se référant à des chiffres de l'Instat, il a aussi révélé que "les exportations ont commencé à diminuer dès 2001 pour stagner par la suite. Ensuite, les importations ont augmenté de façon significative, marquant la relance de l'économie après le processus de mise en faillite des entreprises en 2002. La conjonction de ces deux courbes explique le déséquilibre monétaire qui s'est fait au détriment du Fmg. Bien avant la mise en vigueur de la détaxation au troisième trimestre 2003, les importations ont connu une nette augmentation".
Voilà des éclaircissements qui peuvent relancer la polémique sur la détaxation.
E.R.

Sobika.Com   15/10/2004

3ème Anniversaire de Sobika.com... Espace Agora... Salles combles

Edito Sobika: La nuit Sobika du 9 octobre Vous étiez près de 1000 personnes à avoir répondu présents à la 3ème édition des Nuits Sobika, merci d'être venus si nombreux pour cet anniversaire. Bilan des 2 ambiances : la partie orchestre a tenu toutes ses promesses avec une ambiance malagasy au top à en juger par les commentaires reçus et la piste qui n'a jamais désemplie ! Bravo au groupe Gasy Music pour leur superbe prestation et aux invités surprises : Njila, et Jobily Weber ! Le cadre convivial et raffiné y était également sans doute pour beaucoup !  Côté DJ, l'ambiance était bizarrement moins festive voire limite underground ! Sans compter les conséquences de l'abus de JB sur le respect des personnes et des lieux (on se passer de vous citer les détails)

Quoi qu'il en soit le concept handao handihy handao hifaly a été respecté: tu rentres - tu danses !!   Nous remercions nos partenaires officiels : Air Madagascar, Wanadoo.mg, Madagascar Magazine, le quotidien les Nouvelles, radio RDJ et l'association TERA LFT ! Merci également à l'Espace Agora pour leur patience et leur aide. Big up à tout le staff Sobika et tous ceux qui nous ont aidé à préparer cette édition : Fanja, Dinas, Eric, Andrianina, Yala, Nina, Célia, Nirina, Laetitia, Thomas, Manga, Johary, l'équipe du buffet, Jean Marie et Monique de la boucherie de Cachan, et Mihaja !!! :-) Allez trève de commentaires on vous laisse voir le tout en image grâce à Johary Ramanoelina  notre reporter pour cette soirée !!    Photo Kikou (Rajaofera) prise par Johary Ramanoelina (Rasamoely Rainizafimanga)    Reportage Photos  Cliquez ici >>

La Gazette  14/10/2004

Serge Zafimahova: Ce soir sur Ravinala
Serge Zafimahova, ancien directeur de cabinet du Pr Zafy Albert et actuel dirigeant du groupement CDE sera ce soir l’invité de radio-télévision Ravinala. L’émission sera certainement très suivie car l’homme est un debater de choc qui s’exprime sans détours. On l’attendra notamment sur le terrain de la privatisation où il excelle, mais également sur d’autres questions où il aura son mot à dire, comme le passage du président de la Banque mondiale ou la situation économique qui prévaut dans l’île. L’émission sera diffusée en simultanée sur la chaîne TV et les ondes radio de Ravinala. Les auditeurs pourront lui poser des questions par téléphone dans la seconde partie de la séance. 

TIM France  15/10/2004

ENERGIE    Le vent produira l'électricité d'Antsiranana 
Source L'Express de Madagascar 
Les problèmes de Madagascar en matière de production d'énergie pourraient être solutionné par les énergies renouvelables. La production d'énergie éolienne est en cours de finalisation dans la région d'Antsiranana.
Le Varatraza sera exploité pour fournir de l'électricité à la ville d'Antsiranana. Dans région nord de l'île, dans la proche banlieue d'Antsiranana, un projet concernant la mise en place d'un système d'exploitation de l'énergie éolienne est en cours. Avec le Varatraza, l'Alizé, l'alimentation en électricité est assurée à longueur d'année. Les études relatives à la faisabilité du projet ont été faites et il ne reste plus que la réalisation, prévue pour la période 2005/2006. L'énergie produite sera raccordée au réseau de la Jirama pour venir en aide aux centrales thermiques déjà existantes. La consommation moyenne de la ville d'Antsiranana est de 7 Mégawatts. Le 1,25 mégawatt qui sera fourni par les cinq éoliennes de 0.25 mégawatt viendra en complement à la production. Sur le plan des investissements, la mise en place de la ferme éolienne d'Antsiranana coûtera 2,5 millions Usd. " L'exploitation de l'énergie éolienne est rentable si l'on tient compte du peu d'entretien qu'elle nécessite ", remarque Rakotomanga Georges, directeur technique de l'Hydelec. Cette dernière est l'entreprise qui assurera la réalisation du projet. 
L'énergie hydraulique reste la plus onéreuse en investissement. L'éolienne vient en troisième place après la thermique. Cependant, la production d'énergie via les centrales hydrauliques est très performante, l'éolienne et la thermique sont de performances plus ou moins identiques. 
Energie renouvelable 
L'énergie éolienne provient des alternateurs entraînés par de grandes hélices. Elle nécessite un vent constant et stable. C'est une utilisation du vent pour la production d'énergie. L'énergie renouvelable reste une alternative de choix face au coût du pétrole sur le marché mondial. Les centrales thermiques, qui utilisent une quantité importante de pétrole, engagent en plus un entretien minutieux. Par rapport à l'énergie thermique produit par de gigantesques générateurs, l'énergie éolienne ne nécessite qu'un minimum d'entretien. 
Le bois est la principale source d'énergie utilisée par une grande partie des ménages malgaches pour satisfaire leurs besoins quotidiens. C'est la raison pour laquelle le ministère en charge de l'énergie se propose d'accélérer la substitution de l'énergie bois par d'autres sources telles que la solaire, l'éolienne, la biomasse, l'hydroélectricité et le gaz butane. Actuellement, plus de 85% des foyers malgaches utilisent le bois comme combustible principal, autant que 77% de la population n'ont pas accès à l'électricité. 
Madagascar est un réservoir immense de ressources renouvelables. Le potentiel hydraulique du pays est de l'ordre de 7800 mégawatts, mais seuls environ 129 mégawatts sont exploités. Presque toutes les régions du pays ont plus de 2800 heures d'ensoleillement annuel, une source illimitée d'énergie.

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Wanadoo.mg   18/10/2004

Akamasoa, 15 ans d’action humanitaire : l’hôpital et le stade, des symboles forts
Un combat sans relâche contre l’exclusion, pour la dignité humaine et en faveur des plus démunis. Ce combat, le Père Pedro Opeka l’a commencé il y a quinze ans, et c’est aujourd’hui celui de ceux qui adhèrent aux valeurs de l’Association Humanitaire « Akamasoa » et qui le font fonctionner. 
Hier, le 17 octobre, journée mondiale du refus de la misère, a été aussi celle de la célébration de l’anniversaire d’Akamasoa. L’inauguration de l’hôpital et du stade Saint Pierre dans la cité Akamasoa a notamment marqué cette journée. 
Environ 1,3 milliards de nos francs et des travaux qui ont duré 18 mois, ont été nécessaires pour la construction et l’équipement de l’actuel hôpital sis au village de Manantenasoa. Le secteur sanitaire étant l’une des activités de l’Association Akamasoa, ce centre de santé représente un symbole fort de l’œuvre humanitaire qui couvre aujourd’hui des centaines de milliers de personnes, adultes et enfants. 
Ce centre de santé, composé de divers services (maternité, dispensaires, dentisterie, centre de diagnostic et de traitement, pharmacie et service social), propose aussi bien l’éducation sanitaire que des soins et des prises en charge diverses ainsi que les hospitalisations en cas de besoin. Les principaux objectifs étant de promouvoir la santé des exclus défavorisés et démunis. Il s’agit ainsi de lutte contre la malnutrition et les maladies infectieuses, mais également de prise en charge des malades mis en observation ou évacués vers des centres plus équipés. 
Hanitra R.    ©Midi-Madagasikara 

Midi Mada 16/10/2004

BIANCO -  Un salaire de 2000 dollars pour le DG
Selon le nouveau Directeur, Officier de Gendarmerie et ancien Directeur du cabinet militaire du Président de la République, le nombre des éléments du Bianco est de 84, « mais d’ici 2007, et avec l’installation des branches du Bianco dans les provinces, ce nombre atteindra aisément les 1000 », a expliqué le premier responsable. Une fois que son directeur adjoint et ses collaborateurs proches seront désignés, le Directeur général du Bianco prêtera serment, et pourra commencer à travailler, c’est-à-dire traquer les actes de corruption, par les doléances des victimes ou par des investigations directes, et de transmettre les informations à la chaîne pénale anti-corruption, qui s’occupera de la répression. 
Bodo A. 
Selon le nouveau Directeur, Officier de Gendarmerie et ancien Directeur du cabinet militaire du Président de la République, le nombre des éléments du Bianco est de 84, « mais d’ici 2007, et avec l’installation des branches du Bianco dans les provinces, ce nombre atteindra aisément les 1000 », a expliqué le premier responsable. Une fois que son directeur adjoint et ses collaborateurs proches seront désignés, le Directeur général du Bianco prêtera serment, et pourra commencer à travailler, c’est-à-dire traquer les actes de corruption, par les doléances des victimes ou par des investigations directes, et de transmettre les informations à la chaîne pénale anti-corruption, qui s’occupera de la répression. 
Doléances 
Jusqu’à maintenant, 80 doléances ont été reçues par le Bianco dont certaines ne relèvent pas de sa compétence. Les locaux du Bianco sont sis à Ambohibao, là où se trouvaient les bureaux de l’ancien DGIDIE, mais les doléances pourront être déposées à Antaninarenina, où une salle a été réservée, au-dessus des bureaux du CSLCC. En ce qui concerne les relations entre ces deux entités, le Conseil supérieur de lutte contre la corruption s’occupera plus d’élaborer des stratégies, et le Bianco de les exécuter. Les membres du CSLCC joueront plus le rôle de « sages », et ceux du Bianco de « baroudeurs », selon les plaisanteries d’un membre de ce bureau. Trois principaux volets seront exploités pour mener à bien la mission confiée au Bianco, le volet éducation, qui vise le grand public, le volet prévention, pour les grands systèmes et le volet investigation, confié à la chaîne pénale anti-corruption. En tout cas, le budget octroyé pour la mission du Bianco est très conséquent, car l’investissement direct pour les actions atteint 25 milliards, l’équivalent de quelque 2 millions de dollars. « Il ne faut cependant pas s’attendre à ce que les choses se fassent trop vite, car même pour un pays comme Hong Kong, la lutte contre la corruption n’a été menée à bien qu’au bout de 10 ans », a expliqué le nouveau Directeur général du Bianco. En tout cas, il est dans la place et les choses sérieuses vont commencer. 
Chefs de Région : Une première évaluation fin février 2005
Forte présence des ingénieurs et des administrateurs civils dans l’Exécutif régional 
Le test pour les 22 Chefs de Région commence dès le mois de septembre. Le Président de la République l’avait dit : ils feront l’objet d’une évaluation durant leurs 6 premiers mois de fonction. C’est dire que la première évaluation sera donc effectuée dès fin février 2005. Il semble que le salaire définitif de ces chefs de Région sera fixé après cette période de test. 
Val A. 
Respect des procédures
Le dynamisme, la perspicacité, la créativité, la capacité d’écoute et de sensibiliser, l’effort personnel, la capacité d’agir, tels sont les critères d’évaluation. Car, effectivement, eu égard à l’importance de leur poste, les chefs de Région ne seront pas considérés comme on avait considéré les Préfets et les Sous-Préfets. Ce sont des petits Premiers ministres qui devraient savoir planifier, coordonner, et même s’imposer selon les besoins de leur circonscription respective. La responsabilité du Chef de Région est très vaste car, sur délégation de pouvoir du Comité régional, il peut initier ou développer des coopérations interrégionales, initier ou développer des coopérations décentralisées dans le respect des procédures légales et réglementaires, et enfin, passer et signer des conventions ou des contrats au nom et au titre de la Collectivité.
Planificateurs
Les Chefs de Région ne travailleront pas seuls. Ils seront secondés par les trois hauts responsables régionaux dont la liste vient d’être publiée par l’Etat. A voir la liste de près, nombreux sont des administrateurs civils dont les principales compétences à prouver est l’administration d’une collectivité. On note également dans cette liste fournie à la presse une forte présence d’ingénieurs et de juristes, sinon de planificateurs. Leur succès ou leur échec ne saurait être personnel car tout est ainsi lié. Seule différence, on accorde beaucoup plus d’attention au Chef lequel s’expose en premier lieu aux critères d’évaluation.
Champ libre
Dans le fonctionnement global de la Région, le Chef de Région fait quand même face à un Comité régional qui sera son premier « contrôleur ». Ce Comité tranchera, par exemple, en délibérant sur toutes les affaires qui intéressent et concernent la Collectivité, dont, entre autres, les taux des droits et taxes perçus directement au profit de la Région, les emprunts, la gestion du patrimoine propre de la Région, l’identification des axes stratégiques prioritaires en matière de développement en considération des priorités locales, régionales et nationales, la détermination de la politique et du schéma de développement de la Région, l’aménagement du territoire, le budget et le compte administratif de la Région, ainsi que le renforcement des ressources des Communes. En tout cas, le Chef de Région n’aura pas forcément le champ libre. Il devra bénéficier d’une majorité significative au sein du Comité régional pour s’assurer d’une « bonne » marge de manœuvre. La prospection commence dès aujourd’hui…

SOBIKA  11/10/2004

Madagascar : Accélération des recherches pétrolières 
source : CLICANOO
Les recherches pétrolières se sont accélérées ces derniers mois à Madagascar, en raison notamment de la hausse du brut, a-t-on appris auprès de l’Office malgache des mines et des industries stratégiques (Omnis).
“Depuis la hausse du prix du baril, plusieurs compagnies pétrolières étrangères ont signé dernièrement des contrats de recherche de pétrole à Madagascar”, a déclaré Antananarivo Ignace Randrianasolo, directeur des hydrocarbures à l’Omnis, rattaché au ministère de l’Energie et des Mines.
“DES INDICES À PLUSIEURS ENDROITS”
La côte ouest de Madagascar a fait l’objet depuis quarante ans de recherches pétrolières qui n’ont jamais abouti. “Dans le passé, on a trouvé des indices de pétrole à plusieurs endroits, tant à terre qu’en mer, mais sans savoir la quantité disponible», a ajouté M. Randrianasolo.
Mais l’augmentation du prix du brut et les récents progrès techniques ont relancé la prospection, essentiellement en mer, à l’ouest de la Grande Île, et dans les terres de l’ouest de Madagascar.
Au large de Mahajanga (ouest), la société américaine Vanco, associée aux compagnies américaine Exxon Mobil (n° 1 mondial) et norvégienne Norsk Hydro, est la plus avancée dans ses recherches. “Si tout va bien, nous commencerons les forages en 2006”, selon la représentante de Vanco à Madagascar, Marcelle Dané. 
En août 2004, la société d’origine mauricienne Vuna Energy Ltd, associée à une compagnie pétrolière chinoise, a signé avec l’Omnis un contrat pour pousser ses recherches à terre, entre les villes de Morondava et de Mahajanga (côte ouest). 
A la même période, la compagnie pétrolière anglaise Sterling Energy a signé le même type de contrat pour des recherches en mer au large du port d’Antsiranana (ex-Diego-Suarez, au nord). 
Enfin, les compagnies Statoil (n° 1 norvégien) et Exxon Mobil sont en contact avec l’Omnis pour lancer des recherches sur d’autres blocs en mer.

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