Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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27 oct 2004 

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 27 octobre 2004

1. L'Edito: Une Soirée "ARF-GasyKanto"(TetezamitaKely)

2. Soutien à Ra8, les forces armées rassurent (Express)

3. Monnaie : Mille soucis dus à l’Ariary(LaGazette)

4. La Banque Mondiale Approuve Un Crédit D’appui à La Réduction De La Pauvreté Et Un Crédit Supplementaire Au Fid/Fdc  (Worldbank)

5. Dedoublement de l'Administration (Madagate)

6. Réorganisation de l'Armée malagasy : Mieux vaut tard que jamais (Tribune)

7. No Comment.... No Comment...

8. Pety Rakotoniaina, "le pouvoir responsable des dérives ethniques qui apparaissent" (wanadoo.mg)

9. Le joyau touristique des Sept Lacs miné par la folie du saphir  (Les Nouvelles)

10. IMF And World Bank Support US$836 Million in Debt Service Relief for Madagascar (AllAfrica)

11. Effacement de dettes : le Canada inaugure le processus pour les dettes bilatérales (Wanadoo.mg)

12. Madagascar – Grande-Bretagne : 518 milliards de Fmg de dettes effacées sans condition (Midi Mada)

 

COURS DES CHANGES

26/10//04

EURO(cmax) 13 325 FMG 
EURO(cmin) 12 900 FMG 
EURO(cmp) 13 160 FMG 
USD 10 382 FMG 
GBP 18 966,64 FMG 
CHF 8 576,92 FMG 
JPY 96,63 FMG 
ZAR 1 687,50 FMG 
HKD 1 325,38 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         Cliquez >>

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2)- Ingénieur BTP, 39 ans, 15 ans d' expériences, cherche travail et/ou poste correspondant à son profil          Contact: ralambomiadana NDRIANA      email: jolirol@yahoo.fr

3)- Rija;un guide national à tous les touristes à destination de Madagascar la descente en pirogue sur le fleuve Tsiribihina, la visite de Tsingy de Bemaraha et location de voiture pour les circuits classics.
 Contact: RIJA Rakotoarivelo Arsène                email: rijatours@yahoo.com

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


TetezamitaKely 18 octobre 2004

Une Soirée "ARF-GasyKanto"

L'Edito :

Pour saluer la rentrée . L'Association des Rainizafimanga en France et à l'Etranger (ARF) vous invite tous, ses ami(e)s , à sa Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004.
Une grande soirée avec un orchestre sous la direction du grand LAPE et d'un DJ Gasy. À vous d'entrer en piste en vous laissant entraîner par les musiques des années 70 jusqu'à aujourd'hui: de la valse au tango en passant par les rythmes salegy et basesa et les chansons romantiques, il y en aura pour tous les goûts!
Hâtez-vous! Réservez vos tables (seulement 300 places sont disponibles)


La soirée GasyKanto, une autre façon de célébrer en partageant souvenirs et
anecdotes avec les Tapaka sy Namana.

Au programme, une pléiade d'animations inédites, Soirée dansante, Sakafo gasy, Défilé de Modes d'Antan et d'Aujourd'hui et autres surprises.
Dans une ambiance conviviale et inédite les "Tapaka sy Namana" vont pouvoir

se Rencontrer, Partager , se Retrouver et faire la Fête  ensemble.

tous les détails sur www.rainizafimanga.com

Une belle soirée de réjouissances pour vous!

Madamaki & TetezamitaKely


Express Mada 27/10/2004

SOUTIEN A RAVALOMANANA LES FORCES ARMEES RASSURENT 
La présence des généraux Raonenantsoamampianina et Randrianasolo aux côtés du général Petera Behajaina, hier à Soanierana, se veut un signe fort.

DEFENSE NATIONALE : LES FORCES ARMEES RASSURENT RAVALOMANANA
160 " grands responsables " des forces armées se sont réunis avec le général Petera Behajaina, ministre de la Défense nationale. Ils veulent montrer leur solidarité et leur obéissance à leur chef suprême
Le général Petera Behajaina, ministre de la Défense nationale en première ligne, le général Raonenantsoamampianina, chef de l’Etat-major général de l’armée, et le général Randrianasolo, commandant de la gendarmerie, l’assistaient , légèrement en arrière. Devant les journalistes, à travers cette image, les forces armées malgaches veulent montrer, non seulement qu’elles sont solidaires, mais qu’elles sont également prêtes à obéir aux ordres. Deux jours après la déclaration du Président de la République, chef suprême de l’armée, de la confiance qu’il accorde 

aux forces armées, ces dernières n’ont pas perdu du temps pour rassurer Marc Ravalomanana.

Deux jours après la déclaration du Président de la République, chef suprême de l’armée, de la confiance qu’il accorde aux forces armées, ces dernières n’ont pas perdu du temps pour rassurer Marc Ravalomanana. Dimanche, à la Chapelle militaire d’Ampahibe, le Président de la République a déclaré qu’il " fait confiance aux forces armées et que ces derniers arrivent à assurer leur mission malgré le manque de moyens ". Hier au Cercle Mess Soanierana, le ministre de la Défense Petera Behajaina n’a pas tardé à lui répondre : " Nous sommes maintenant unis et solidaires, le Président de la République peut nous faire confiance. Ses ordres seront exécutés sans aucun problème où qu’il se trouve ". 
A en croire le ministre de la Défense nationale, les plaies ouvertes par les événements de 2002 sont maintenant cicatrisées et ne laissent plus de trace. Après les élections présidentielles de 2002, l’armée était tiraillée entre les deux camps antagonistes. Après l’accession de Marc Ravalomanana au pouvoir, des grincements de dents se font entendre jusque dans les casernes militaires Ils se sont amplifiés par la série d’arrestations de certains officiers généraux. 
" Tout est maintenant oublié, les forces armées sont solidaires ", a-t-il poursuivi. 
L’APRES 2002 ET AUDIT
Pour montrer que l’exemple vient de lui, le ministre de la Défense nationale a dit avoir donner des consignes strictes en matière de nomination et de promotion : " la compétence doit primer et non plus l’appartenance à l’un ou à l’autre camp lors des événements de 2002 ". 
La " réconciliation " terminée, l’armée requinquée, le général Behajaina a assuré au Président de la République que sa confiance ne sera pas vaine. Les militaires demandent à leur chef suprême de les placer à leur vraie place. " Le Président de la République ne doit pas hésiter à nous donner des ordres. Nous les exécuterons, où qu’il se trouve, ici ou ailleurs ". 
Avant cette conférence de presse, le ministre de la Défense nationale a réuni près de 160 " grands responsables des forces armées de tout Madagascar ". Chefs d’état-major, directeurs du ministère, commandants des régions et circonscriptions militaires, avec les chefs de corps à Antananarivo ont débattu près de " 56 thèmes " pendant près de deux heures pour " rappeler notre mission ", selon la déclaration du général Petera Behajaina.
Actuellement, un audit est en cours pour analyser les structures de l’armée en vue de sa mission. Les experts français et l’équipe malgache chargés de cette tâche rendront leur rapport à la fin de ce mois. Devant ces " grands responsables " des forces armées, le général Petera Behajaina a voulu partager son principe " Personne n’est parfait, mais il faut savoir tirer des leçons de l’erreur pour ne plus y tomber ". 
Iloniana Alain


La Gazette  26/10/2004

Monnaie : Mille soucis dus à l’Ariary
Le basculement définitif à l'Ariary, prévu au 1er janvier 2005, s'opère dans une atmosphère plutôt agitée et qui prête le plus souvent à confusion. En clair, les avis des autorités monétaires et du grand public ne s’accordent pas sur la meilleure façon de s’y prendre. Probablement par peur d’être induit en erreur dans le nouveau système, tout le monde réclame, en fait, plus d'éclaircissements et de précisions. Malheureusement, les décideurs font la sourde oreille et n’entendent pas se rétracter, malgré les signes manifestes de lacunes dans le processus. 

En supposant que les ruraux aient déjà une certaine familiarité avec cette nouvelle unité, les autorités monétaires jugent inutile une campagne médiatique alors que même la Chambre de Commerce, qui rassemble la majorité des opérateurs, reconnaît formellement que les sensibilisations sont très insuffisantes. En tout et pour tout, 3 spots télévisés, 30 000 affiches et 100 000 dépliants pour en informer les 17 millions de Malgaches. 
Or, pas plus loin qu’au mois de mars dernier, dans le décret 2004/320, les responsables de la démonétisation eux-mêmes ont entrepris de modifier la disposition de l'article 5 du décret 2003/781 du 8 juillet 2003 relatif à la subdivision de l'Ariary, jugeant que celle-ci est encore assez floue. 

Si c’est le cas pour les grands spécialistes, que dire alors de la réaction des opérateurs au cas où des confusions surviendraient après la date fatidique du 1er janvier 2005. En tout cas, la démonétisation fut prise dans la précipitation. 
Aussi loin dans leurs pensées, les techniciens de la Banque Centrale de Madagascar estiment également qu’il n’y a pas lieu de faire la comparaison entre le passage à l’euro et le cas malgache. 

“On n'a pas les mêmes moyens et les résultats attendus sont différents”, ont – ils 

martelé avant d’ajouter qu’en réalité, si une grande sensibilisation est nécessaire, ce serait sans doute pour les citadins, encore minoritaires. 
Fort de ces constats, l’on ne s’étonne guère que ces autorités ont jugé inutile de rappeler au public que les anciens billets de 5 000 Ariary et 2 000 Ariary n'auront plus cours légal à partir du 1er décembre prochain. Certes, ce silence permettra d’éviter la panique, mais au fond ce manque de communication risque de porter atteinte à la sincérité de la politique monétaire. Quant à la question de savoir pourquoi la Banque Centrale continue à émettre ces billets en instance de retrait, les responsables sont formels : “Il y a encore des stocks et il est de notre intérêt de les écouler…”. 
Quoi qu’il en soit, à part les billets de 10 000 Ar, 5 000 Ar et 2 000 Ar, tous les anciens billets sont toujours valables, du moins jusqu’à leur remplacement. En effet, il a été prévu, dans le processus de démonétisation, de sortir de nouveaux billets de 1000 Ar, 200 Ar et 100 Ar. Et fort probablement, du fait de l’écart considérable entre les deux premières unités monétaires, le maintien du 500 Ar n’est pas à écarter. 
Techniquement donc, la mise en place de l’Ariary inquiète plus d’un et elle l’est davantage sur le plan pratique. En fait, contrairement aux inquiétudes des opérateurs, la Banque Centrale estime que la démonétisation en cours ne présente pas de risques inflationnistes, du moins théoriquement. De l’avis d’un opérateur économique, membre de la diaspora malgache en France, il y a de quoi s’inquiéter. De passage à Madagascar, ce dernier affirme qu’une poussée inflationniste est à craindre. Vraisemblablement, on pourrait accorder un crédit à cette déclaration étant donné que cet opérateur a assisté à l’avènement de l’euro. 
Dans un cadre plus restreint, autrement dit au niveau des entreprises, la situation est loin d’être reluisante. Les autorités monétaires ont beau expliquer que des dispositions ont été prises pour que le basculement à l’Ariary scripturale, y compris la compatibilité, s’effectue dans les meilleures conditions possibles pour les entreprises, il s’avère que mêmes les comptables les plus avertis éprouvent des 
difficultés pour ne parler que de l’arrondissement du décimal. Par ailleurs, à défaut d’une forte incitation de la part des instigateurs de la réforme, (le gouvernement, entre autres) ceux-ci sont réticents à se former... D’autant plus que le coût de formation s’élève entre 500 000 et 1 000 000 millions Fmg. 
Pour l’instant, peu de professionnels suivent la recommandation qui consiste à tenir simultanément une comptabilité en Ariary et en Fmg à partir de ce dernier trimestre de l’année. De plus, les textes réglementaires stipulent, noir sur blanc, que le double affichage des prix est obligatoire. Mais au cours d'une grande manifestation commerciale de référence pour toute la Grande Ile, "aucun prix n'est affiché en Ariary". 
En définitive, à deux mois de ce revirement monétaire stratégique, tout porte à croire que le processus de démonétisation se précipite à une allure insoutenable. Prenant une position de plus en plus radicale, l’Administration monétaire invite tout le monde à prendre le train en marche, avec les risques que cela comporte aussi bien au sens propre qu’au figuré. Oui, l’Ariary, aussi fortement déprécié soit-il, est en train de créer mille soucis. 


web.worldbank.org  20/07/2004
Madagascar: La Banque Mondiale Approuve Un Crédit D’appui à La Réduction De La Pauvreté Et Un Crédit Supplementaire Au Fid/Fdc 
Washington DC, le 20 Juillet 2004 - Le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale a examiné et approuvé aujourd’hui deux nouveaux crédits de l’IDA (Association Internationale pour le Développement) pour Madagascar, d’un montant de 125 million USD pour l’un et 50 million USD pour le second.
Le premier, dénommé CREDIT D’APPUI A LA REDUCTION DE LA PAUVRETÉ (CARP ou PRSC en anglais), s’élève à 125 millions de dollars dont 88 millions en don non remboursable et 37 millions de dollars en prêt à conditions douces.
Ce crédit aidera le Gouvernement de Madagascar à mettre en œuvre son Plan d’Actions Prioritaires pour 2004 dans le cadre de son Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté( DSRP) en matière de gouvernance, pour la réforme de la gestion budgétaire, la nouvelle loi organique sur les finances publiques, la réforme du trésor, le nouveau Code des Marchés Publics, la lutte contre la corruption et une meilleure adéquation du budget 2004 aux priorités de la réduction de la pauvreté.
Le crédit appuiera également la mise en œuvre du programme gouvernemental d’EDUCATION POUR TOUS et la réforme institutionnelle de la fourniture de service dans le domaine nutritionnel. Les mesures principales en matière d’éducation pour tous faciliteront l’accès à l’école, amélioreront la qualité de l’enseignement primaire, réduiront le coût de l’éducation pour les ménages pauvres, incluant la suppression totale ou partielle des frais de scolarité et la fourniture des matériels scolaires pour tous les élèves de l’enseignement primaire ainsi que le recrutement des enseignants, la réforme des programmes scolaires et le renforcement des capacités de gestion aussi bien à l’échelon central qu’à l’échelon décentralisé.
Ce CARP 1 soutiendra également les réformes de politique et des institutions en matière de nutrition, y compris le développement de la Politique Nationale de Nutrition. Ce crédit sera déboursé en une seule tranche.
La mise en oeuvre du DSRP se concrétise bien et le Gouvernement vient de présenter son premier rapport annuel d’avancement. La stratégie porte ses fruits.
L’économie a connu une croissance de près de 10% en 2003 à la sortie de la crise de 2002. Il y a également des signes encourageants en matière de gouvernance avec des impacts réels.
L’inscription scolaire qui était de 70% en 2002 atteint maintenant 82% tandis le programme routier démontre sa réussite avec la réhabilitation de 1800 kilomètres de routes, soit trois fois plus qu’en 2001.
Toutefois, Madagascar reste vulnérable aux chocs exogènes qui entravent la croissance et la réduction de la pauvreté. Ainsi, depuis début 2004 Madagascar a été frappé par deux cyclones successifs en moins de deux mois. Plus de 300000 personnes furent sans abris, plus de 300000 ha de terres agricoles (10%) du total, furent endommagées et plus de 4600 écoles et centres de santé furent abîmés ou détruits. Les exportations de vanille et de crevettes furent handicapés et la production de riz durement frappée.
La Banque Mondiale appuie les efforts de reconstruction et de réhabilitation à Madagascar en accordant ainsi un crédit supplémentaire de 50 millions de dollars au FID/ Fonds de Développement Communautaire.
Ces projets ont été approuvés par le Conseil d’Administration de la banque Mondiale alors que M. Marc Ravalomanana, Président de la République de Madagascar est actuellement à Washington où il a rencontré (mardi 20 juillet 2004) M. James Wolfensohn, Président de la Banque Mondiale.
* Le crédit est octroyé sous les termes standard de l’Association internationale du développement (IDA), avec un frais de service de 0,75 pour cent. La période de maturité du crédit est de 40 ans, y compris une période de grâce de 10 ans. 
Pour plus d’information sur le travail de la Banque mondiale à Madagascar, visitez:  http//worldbank.org/afr/mg


Madagate  26/10/2004

DEDOUBLEMENT DE L'ADMINISTRATION - 26/10/2004 @ 09h47 - Paris 
La Loi des Finances 2005 se prépare activement et fait l'objet de nombreuses consultations. Des conférences budgétaires sont organisées dans les différents ministères et des réunions informelles sont tenues avec les organisations patronales. 
L’allégement de la dette extérieure de Madagascar a permis de dégager 1,9 milliards de dollars. Et ces nouvelles ressources vont amener le Ministère des Finances et du Budget à repenser le budget 2005. 
Trois ministères seront vivement sollicités : le Ministère de la Santé, le Ministère de l'Education nationale et le Ministère des Travaux Publics. Les bailleurs de fonds ont accepté l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés à la seule condition que les fonds dégagés soient affectés à des projets de développement social, à l'éducation et aux travaux liés à la haute intensité de main d’œuvre ou HIMO. 
L'autre enjeu est également constitué par le financement des nouvelles régions. Il s'agit d'une question délicate dans la mesure où l'Etat est amené à créer de nouveaux chapitres budgétaires, ce qui signifie plus de dépenses. Et plus de dépenses, c'est la bête noire du FMI qui préconise bien au contraire l'austérité et la rigueur budgétaire. 
Le salaire annuel des seuls Chefs de régions s’élève à environ 5,2 milliards (sur la base de 20 millions de francs de salaire mensuel) ; or, il leur faut en plus un budget de fonctionnement, sans parler du salaire des directeurs généraux et des secrétaires généraux. Bref, selon les observateurs, les 22 régions engloutiront une bonne vingtaine de milliards rien que pour leur fonctionnement. 
En d'autres termes, plus de dépenses signifie plus de rentrées fiscales. C'est la seule logique pour le FMI qui, dès le départ, n'était pas d'accord avec la grande détaxation décidée par Ravalomanana en Juillet 2003. 
C'est en connaissance de cause que Ravalomanana entre en lice en annonçant que, désormais, il pilotera lui-même les projets de développement. Piloter suppose avoir le dernier mot sur la gestion des crédits alloués par les organismes internationaux ou par des privés. Et il entend associer les nouveaux Chefs de région dans cette initiative. 
Nous assistons actuellement à un dédoublement de l'administration. Avec des corps professionnels qui se sentent inutiles ou écartés. C'est le cas, par exemple, des Inspecteurs des Domaines, des administrateurs civils, des ingénieurs en génie civil et des travaux publics... 
Ce dédoublement n'est pas sans risques car l'administré ne saura plus à quelle porte frapper ni à qui se fier dans le traitement des dossiers. Par ailleurs, les conflits de compétence ne seront pas à écarter. Ni à minimiser. Et un beau jour, l'Etat se verra contraint d'organiser un séminaire ou un atelier (un de plus) pour dégripper la machine administrative. 
Posté par : www.matvonline.tv 


TRIBUNE DE MADA  26/10/2004

Réorganisation de l'Armée malagasy : Mieux vaut tard que jamais 
Presque tous les pays développés du monde dont les Etats-Unis, la Russie, la France et le Canada procèdent actuellement à l’élaboration des nouvelles stratégies militaires permettant à leurs armées de jouer leurs véritables rôles qui leur incombent en ce troisième millénaire : la préservation de l’Ordre public et le maintien de la paix sociale. Mais, qu’en est-il de l’Armée Malagasy, qui a célébré cette année le 44 ème anniversaire de sa création ?
D’après nos sources, les formats actuels de notre Armée date de 1975. Année où le Capitaine de Frégate Didier Ratsiraka avait accédé à la Magistrature Suprême du pays. Depuis cette année et jusqu’à présent, aucune réorganisation n’aurait été opérée au sein de cette vieille Armée Malagasy. Et ce alors que les missions qu’on lui assignait n’avaient cessé d’évoluer d’une époque à une autre. Et c’est pour cette raison, selon nos interlocuteurs, que notre Armée n’est plus actuellement en mesure d’assurer comme il faut ses véritables rôles. Sans parler bien sûr de l’absence d’une politique de défense réaliste et efficace et surtout de l’insuffisance des moyens mis à sa disposition.
Très probablement conscient de ces lacunes qui handicapaient l’Armée Malagasy, le ministère de la Défense Nationale a pris l’initiative d’organiser hier au CEMES Soanierana, une conférence sur la défense, qui a porté sur deux principaux thèmes dont le système de planification stratégique de la défense ; et la doctrine et la refondation des Armées. La conférence s’est déroulée en présence du ministre Behajaina Petera, du président de la commission de la Défense au niveau du Sénat, Jaotombo Ferdinand, du conseiller spécial du président de la République,le Général de corps d’Armée Guy Ratrimoarivony, des experts de l’Armée française qui sont en mission à Madagascar dans le cadre de l’Audit actuellement en cours au sein des Forces Armées ainsi que de nombreux officiers, officiers supérieurs et officiers généraux de l’Armée Malagasy.
En un mot, les explications données par les deux intervenants de la conférence ainsi que les débats qui s’en sont suivis ont permis de conclure que la réorganisation en profondeur de l’Armée malagasy s’impose. “Ce n’est pas parce que des menaces terroristes pèsent sur notre pays, ni même qu’un conflit interne existe à Madagascar et qu’il faut en conséquence l’intervention d’une Armée forte et puissante, qu’on organise cette conférence sur la défense, mais tout simplement parce qu’il est l’heure d’opérer une certaine réorganisation au sein de l’Armée.”, a déclaré le Lieutenant-Colonel Rakotonirina Richard, un des intervenants, lorsqu’il a été interrogé par les journalistes sur le pourquoi d’une telle conférence. Une manière pour lui de souligner que malgré l’événement 2002 qui avait incontestablement provoqué des fissures au sein de l’Armée Malagasy et la recrudescence de l’insécurité rurale et suburbaine, tout marche bien au sein de la grande famille de l’Armée et que la paix sociale règne à Madagascar.
Souhaitons que les résolutions de la conférence sur la défense d’hier ne restent pas lettre morte pour que Madagascar puisse désormais disposer d’une Armée forte et puissante, capable de protéger sa population et ses biens. D’ailleurs, la présence des experts français au cours de cette conférence n’y est pas pour rien. La France qui a toujours aidé techniquement, matériellement et financièrement les forces armées malagasy. Attendre et voir.


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Wanadoo.mg  27/10/2004

Pety Rakotoniaina, "le pouvoir responsable des dérives ethniques qui apparaissent"
De passage dans la capitale pour demander l'accélération de la procédure de mise en concession de la ligne de chemin de fer FCE (Fianarantsoa-Côte Est), le maire de Fianarantsoa, Pety Rakotoniaina, qui n'a rien perdu de sa verve, s'exprime sur les actualités politiques et économiques qui ont marqué ces derniers jours, l'atteinte du point d'achèvement et la constitution du club des 17, entre autres. 

Interview. Pety Rakotoniaina © dts 

Les Nouvelles - Madagascar vient d'atteindre le point d'achèvement. Qu'est ce que vous en pensez? 
Pety Rakotoniaina - Je voudrais d'abord féliciter l'Etat malgache et les dirigeants pour cela. Mais je tiens à préciser que le point d'achèvement n'est que la suite logique de ce qui a déjà été entamé sous l'ancien régime. C'est la continuité de l'Etat qui a permis l'atteinte de ce point. Nous avons obtenu le point de décision sous Tantely Andrianarivo en 2000. Depuis 1999, Tantely Andrianarivo a déjà réfléchi à l'annulation de nos dettes. Sans ce point de décision, le point d'achèvement n'aurait jamais été atteint. Maintenant, après le point d'achèvement, les gens attendent que l'argent coule à flot. Ils espèrent évidemment que la vie devienne moins difficile, que les prix baissent. On leur a prié d'être patient. On leur a promis tant de choses après ce fameux point ... 
- Alors qu'il n'en est rien? 
- Je n'ai pas dit cela. Je dis que maintenant, les gens espèrent que l'argent va couler à flot parce que les dettes sont annulées, maintenant, est-ce que cela se passera vraiment ainsi, c'est au gouvernement de s'en expliquer. Il doit expliquer au peuple ce qu'il en est réellement. Mais je pense que les explications qui ont été fournies n'ont pas suffi.

- Sur un tout autre sujet, que pensez-vous du club des 17?
- Je suis contre tout ce qui est discrimination, surtout ethnique. Mais je pense qu'il y a quand même une certaine responsabilité du gouvernement dans ces dérives. Il existe des localités dont le pouvoir s'occupe très peu, alors que d'autres sont très marginalisées. C'est ce qui entraîne généralement des frustrations puis des dérives chez certaines personnes.  

- Vous avez dit que Fianarantsoa est souvent le dernier à bénéficier des aides du pouvoir. Croyez-vous que les habitants de votre ville puissent verser dans les dérives dont vous parlez? 
- Fianarantsoa est la dernière ville dont le pouvoir s'occupe en matière d'infrastructures. Tenez, par exemple, pour la réhabilitation de la RN7, les travaux s'arrêtent juste à l'entrée de la ville que la route traverse. C'est à se demander pourquoi. Alors que dans la capitale, les anciennes routes sont réhabilitées, et de nouvelles routes sont ouvertes.
- Justement, avec les discriminations dont vous dites qu'ils sont victimes, pensez-vous que les Fianarois aillent aussi vers des dérives? 
- Dans tous les cas, il est clair que le gouvernement a des responsabilités dans l'existence des dérives ethniques ou tribales. Pour le cas de Fianarantsoa, je dis que la discrimination existe et que cette ville est l'une des plus mal loties. Pour dire que les habitants verseront dans des dérives, vous devez voir par vous-même, mais je peux dire que maintenant, ils souffrent réellement de cette situation et commencent à se poser des questions, surtout après ce qu'ils ont fait pour ce régime. C'était pratiquement la même chose que sous Didier Ratsiraka. Ce dernier, après que Fianarantsoa l'ait ramené au pouvoir, ne s'est plus du tout préoccupé de la province. 
Propos recueillis par Lova Rabary 
©Les Nouvelles 


Les Nouvelles 26/10/2004

Le joyau touristique des Sept Lacs miné par la folie du saphir 
Les Sept Lacs de Toliara envahis par les exploitants de saphir
Tuléar étouffe et cherche un nouveau souffle pour revigorer son tourisme, en phase de saturation. Une diversification du package touristique s’impose pour soutenir le boom du secteur. L’espoir de Toliara repose notamment sur les Sept Lacs, un site exceptionnel, pourtant en proie à l’envahissement des chercheurs de saphir qui y trouvent un nouvel eldorado.

Les Sept Lacs sacrés, sis à 27 km de Toliara, près d’Ambohimahavelona, constituent l’un des futurs axes touristiques du Grand Sud. Ce fut autrefois le lieu de bain des anciens souverains Masikoro. Ces lacs se superposant les uns aux autres sont bordés d’une forêt primaire où évoluent une dizaine d’oiseaux endémiques. L’élaboration des projets d’écolodge et d’infrastructures d’accueil, prévus démarrer en 2005, est actuellement en cours de finalisation.Une menace réelle plane pourtant sur ce site en chantier. Présumés par certains comme étant le nouvel Ilakaka, les Sept Lacs et leurs alentours subissent actuellement de sérieuses agressions depuis un mois maintenant. 

En l’espace de quelques jours, les Sept Lacs sont pollués et une quarantaine de trous creusés, certains jusqu’à 20 mètres de profondeur. Certes, quelques militaires ont été dépêchés sur place pour avertir verbalement ces exploitants. Mais, en l’absence d’une sommation expresse, ces occupants renoncent à quitter les lieux. Ce qui met actuellement en veilleuse tous les projets visant le développement de ce site touristique. Si cette situation perdure, les promoteurs redoutent non seulement la dégradation irréversible du site, mais également le désistement des bailleurs, des ONG (Organisations non gouvernementales) environnementales et surtout, des futurs touristes.
Toutes les démarches en vue de la reconnaissance du potentiel touristique et de la biodiversité des Sept Lacs risquent de tomber à l’eau. « Si ces exploitants sont là, c’est que les responsables de la Gélose (Gestion locale sécurisée) leur ont donné le feu vert », se plaint Alain Rajaona, vice-président de l’ORTU (Office régional de tourisme de Tuléar). Impuissants, les opérateurs touristiques lancent un appel à l’endroit des autorités pour une intervention d’urgence. Le gouvernement va-t-il rester les bras croisés devant une telle anarchie ? La question se pose. Futur site touristique ou pas, une intervention d’urgence s’impose avant que les Sept Lacs ne soient totalement envahis et n’échappent en quelques jours à tout contrôle de l’administration, à l’instar d’Ilakaka ou Asoamadilo. Sans compter les impacts de cette inertie au niveau de la sécurité de la région 
Le baobab, l’arbre rebelle d’Andavadoaka
L’on raconte que le baobab fut autrefois un arbre tellement orgueilleux vis-à-vis des autres végétaux et vis-à-vis de Dieu lui-même, que ce dernier décida de le punir. Il le prit, le retourna et le replanta à l’envers ... la couronne dans le sol et les racines ridiculement en l’air...
De nom scientifique « Adansonia », c'est un arbre majestueux ou monstrueux qui fait le renom d’Andavadoaka. Très lent dans sa croissance, le baobab ne germe qu'après deux ans, et n'atteint 50 cm de hauteur qu'après sept ans. Il peut vivre au-delà de 500 ans, voire beaucoup plus (2.000 ans). Au feuillage caduc, il peut atteindre 30 m de hauteur avec un tronc se renflant à cause de ses réserves d'eau. Il y a neuf espèces de baobab dans le monde. Les sept espèces, dont six endémiques sont présentes à Madagascar, et notamment à Toliara 
Selon l’ORTU, 45% des hôteliers de Toliara ne sont pas en règle vis-à-vis du fisc
A Toliara, la nature s’est livrée à des inventions pittoresques. Le Grand Sud attire près de 38% des touristes chaque année. Et pour cause, le charme du désert se mêle aux inventions fantaisistes de la nature. Du Massif d’Isalo au « croissant fertile » de Toliara (Andavadaoka, Ifaty et Anakao), l’on reconnaît le mélange démesuré de l’eau, de la terre et du feu qui offre à tout visiteur un spectacle extravagant et haut en couleurs.
De janvier à juin, 22.000 touristes ont été enregistrés sur cet axe. L’information émane du directeur exécutif de l’ORTU (Office régional de tourisme de Tuléar), Francis Ramanantsoa. Et l’affluence continue en cette période de haute saison, tous les grands hôtels affichent complet. L’ouverture de la ligne aérienne Saint-Denis-Fort Dauphin a été l’un des catalyseurs de ce boom au détriment de l’île de la Réunion dont le nombre de touristes aurait régressé de 12 à 15% depuis quelque temps.
A vrai dire, la ville de Toliara n’est qu’un carrefour. Les touristes, n’y passent que deux nuitées au maximum avant de prendre la direction du croissant fertile. « Même si ces touristes sont majoritairement de nationalité française ou allemande, l’on note au lendemain de la crise 2002 de plus en plus de touristes locaux qui constituent actuellement entre 10 et 20% de l’ensemble », estime Alain Rajaona, vice-président de l’ORTU.
Malgré ce dynamisme apparent, le tourisme serait en butte à une concurrence déloyale. « 45% des hôtels à Toliara sont informels et illicites. Le comble, c’est que leurs propriétaires se considèrent comme intouchables », déplore Alain Rajaona, se basant sur une enquête. « La démarche administrative pour la constitution d’un dossier d’ouverture est très lente et cela arrange les hôteliers informels », ajoute-t-il. Avec le soutien financier à hauteur de 120 millions par an de WWF (World wild fund) et l’appui du FSP (Fonds de solidarité populaire) de la Coopération française, l’ORTU ne va pas pour autant baisser les bras pour promouvoir un tourisme de qualité dans le Grand Sud 
Isalo, un monde titanesque sculpté par la nature
De grès et de granit, le massif majestueux de l'Isalo ne fait pas partie de la province de Tuléar, mais plutôt de celle de Fianarantsoa. Toujours est-il que c’est une zone d’investissement touristique comprise dans la destination Sud.
Situé entre Toliara et Ihosy, Isalo, d’une superficie de 81.000 ha, s’étend sur des centaines de kilomètres. Classé en pôle position n°1 en termes de visites touristiques en 2002, Isalo a une capacité d’hébergement dépassant les 1.600 lits.
La Fenêtre de l'Isalo donne sur un superbe parc où alternent plaines herbeuses et corniches de grès érodées par le vent et l'eau qui créent ainsi un relief tourmenté. La Piscine naturelle constitue, elle, une oasis qui détonne avec l’environnement semi désertique 
Anakao : à la découverte du village des pêcheurs et d’un beau lagon protégé
Accessible par bateau, Anakao est situé dans le Sud Ouest de Madagascar, à 40 km à vol d'oiseau au Sud de Toliara. Avec ses 300 mm de pluies par an, c'est l'endroit le plus sec de Madagascar. Connu également pour son village de pêcheurs traditionnels Vezo, Anakao possède un lagon protégé et entouré d’une barrière de corail aux eaux claires et translucides.
Il est ainsi considéré comme l'un des plus beaux sites de plongée. Les spécialistes affirment qu'Anakao, encore très peu exploré, est comparable aux sites de plongée de la Mer Rouge ou des Maldives avec ses fonds variant de 8 à 23 m de profondeur.
Sa flore et sa faune uniques forcent l'émerveillement des plongeurs. Sa faune sous-marine est variée selon chaque site : mérous, perroquets, raies, licornes, murènes, poissons lion, poissons feuille, thons, tortues, langoustes, requins, etc. Sa flore l’est également avec les madrépores, coraux de feu, coraux mous, etc 
Ifaty, le paradis des plongeurs
Situé à 24 km de Toliara, Ifaty, l’un des plus grands lagons du monde, regorge de plages naturellement dorées. Couleur souffre, couleur locale, ces plages bordent les eaux cristallines d’Ifaty qu’égayent poissons anges, poissons perroquets et bien d’autres espèces animales et végétales. Le tout dans un aquarium naturel entouré de fonds marins exceptionnels. Pour le plus grand plaisir des amateurs de plongée sous-marine ou de « snorkeling ». Le « bird watching » est un nouveau créneau touristique exploité par les opérateurs locaux, Ifaty abritant trois espèces d’oiseaux endémiques 
Reportage réalisé par Mamy Lalaina Razafindrakoto 


All Africa.com  21/10/2004

IMF And World Bank Support US$836 Million in Debt Service Relief for Madagascar
Washington, DC 
The World Bank's International Development Association (IDA) and the International Monetary Fund (IMF) have agreed that Madagascar has taken the necessary steps to reach its completion point under the enhanced Heavily Indebted Poor Countries (HIPC) Initiative. Madagascar is the 15th country to reach this point, joining Benin, Bolivia, Burkina Faso, Ethiopia, Ghana, Guyana, Mali, Mauritania, Mozambique, Nicaragua, Niger, Senegal, Tanzania, and Uganda.[1]
Total debt relief under the enhanced HIPC Initiative from all of Madagascar's creditors is expected to amount to US$1.9 billion in nominal terms. [2] This assistance is equivalent to US$836 million in net present value (NPV) terms.[3] In light of new information, the amount of debt relief calculated at the time of the decision point in December 2000 has been revised upward by US$22 million in NPV terms. Madagascar qualified under the export criterion and the debt relief was calculated to bring the NPV of debt-to-export ratio down to the HIPC threshold of 150 percent. The full delivery of HIPC assistance together with additional bilateral assistance will reduce the NPV of debt-to-exports ratio at completion point significantly to 137 percent.
Of the total HIPC relief of US$836 million in NPV terms, multilateral creditors will be expected to provide about US$362 million, Paris Club creditors about US$392 million, and non-Paris Club creditors and commercial creditors about US$82 million. The World Bank (IDA) will deliver its share of HIPC assistance by providing debt service relief amounting to US$444 million in nominal terms during 2001-2020. The IMF will deliver SDR 14.73 million (equivalent to US$19 million) in NPV terms on payments falling due to the IMF during 2001 to 2007. Most Paris Club creditors have also indicated that they will provide assistance beyond HIPC relief, estimated to present about US$612 million in end-2003 NPV terms.
Background
Since 1997, Madagascar has undertaken structural reforms, created a more favourable environment for private investment, and has taken steps to integrate into the world economy. These policies have improved macroeconomic stability and sustained growth. This was in sharp contrast to the preceding decades that were marked by economic decline.
Highly contested first round presidential elections in December 2001 triggered a political crisis in 2002 with severe economic and social consequences. GDP declined by nearly 13 percent and the poverty rate climbed from an estimated 69.6 percent in 2001 to 80.6 percent in 2002.
In July 2002, the new Government moved quickly to deal with the effects of the crisis, especially on the poor. The government implemented a poverty reduction strategy, that includes scaling up the roads program, expanding access to primary education, improving governance, and creating an enabling environment for the private sector. The economy rebounded with a real GDP growth of 9.8 percent in 2003. However, 2004 was marked by exogenous shocks--including two cyclones and a deterioration in the terms of trade--and a sharp depreciation of the currency. The authorities have taken corrective actions to maintain macroeconomic stability and are committed to containing inflation, accelerating the implementation of structural reforms, and diversifying the export base to boost exports and economic growth.
Steps Taken To Reach the Completion Point under the Enhanced HIPC Initiative
Upon reaching its decision point under the enhanced framework of the HIPC Initiative in December 2000, Madagascar committed to undertake reforms to reach completion point, which makes them eligible to receive irrevocable debt relief under the enhanced framework:
(i) Preparation of a full Poverty Reduction Strategy Paper (PRSP) through a participatory process and implementation of its recommendations for at least one year.[4]
(ii) Maintenance of macroeconomic stability through the satisfactory implementation of macroeconomic and structural policies supported by an IMF Poverty Reduction and Growth Facility (PRGF) program.
(iii) Governance and institutional reforms--especially in the area of tax administration--including lower tariff barriers, broadening the revenue base, simplifying the tax system, and the introduction of anti-corruption measures in the country's tax and customs department.
(iv) Achievement of key social objectives, particularly in the following sectors: health, education, and infrastructure.
The HIPC Initiative
In 1996, the World Bank and the IMF launched the HIPC Initiative to create a framework for all creditors, including multilateral creditors, to provide debt relief to the world's poorest and most heavily indebted countries, and thereby reduce the constraint on economic growth and poverty reduction imposed by the debt build-up in these countries. The Initiative was modified in 1999 to provide three key enhancements:
Deeper and Broader Relief. External debt thresholds were lowered from the original framework. As a result, more countries became eligible for debt relief and some countries became eligible for greater relief.
Faster Relief. A number of creditors began to provide interim debt relief immediately at the "decision point." Also, the new framework permitted countries to reach the "completion point" faster.
Stronger Link Between Debt Relief and Poverty Reduction. Freed resources were to be used to support poverty reduction strategies developed by national governments through a broad consultative process.
To date, 27 countries - two-thirds of the HIPCs - have reached their "decision points" and are receiving debt relief from all sources that will amount to more than $54 billion over time, and an average NPV stock-of-debt reduction of nearly two-thirds.
[1] The completion point under the enhanced HIPC Initiative is when creditors commit irrevocably to and fully deliver debt relief. The decision point, which precedes the completion point, is when debt relief is committed and begins on an interim and voluntary basis.
[2] Nominal terms means the actual dollar value of debt service forgiven over a period of time.
[3] The Net Present Value(NPV) of debt is the discounted sum of all future debt-service obligations(interest and principal). This measure takes into account the degree of concessionality of a country's debt stock. Whenever the interest rate on a loan is lower than the market rate, the resulting NPV of debt is smaller than its face value, with the difference reflecting the grant element.
[4] Poverty Reduction Strategy Papers (PRSP) describe a country's macroeconomic, structural and social policies and programs to promote growth and reduce poverty, as well as associated external financing needs. PRSPs are prepared by governments through a participatory process involving civil society and development partners, including the World Bank and the International Monetary Fund (IMF).


Wanadoo.mg 27/10/2004

Effacement de dettes : le Canada inaugure le processus pour les dettes bilatérales
Après l’effacement de la moitié de la dette extérieure de Madagascar par les bailleurs multilatéraux, le Canada inaugure l’effacement de la dette bilatérale. 
Il accorde un effacement de 1,1 milliard de dollars pour quelques pays africains dont Madagascar, et qui ont atteint le point d’achèvement. Il s’agit de l’étape dans l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (IPPTE) et qui se traduit par l’effacement d’une partie de la dette. 
Ce point d’achèvement devrait, en effet, se traduire par l’effacement de la dette contractée auprès des bailleurs bilatéraux. Le Canada est le premier à avoir fait ce geste et l’on attend la réunion du club de Paris et le club de Londres qui réunissent les pays riches créanciers. Ces bailleurs de fonds décideront du niveau d’effacement qu’ils vont accorder aux pays pauvres très endettés. 
Le geste du Canada a quelque peu étonné les observateurs économiques car ces derniers s’attendaient à ce que le premier effacement de la dette bilatérale vienne de la France, surtout pour les pays francophones. Et parmi les pays qui ont bénéficié du geste du Canada, plus de la moitié sont des pays francophones. En fait, certaines sources avancent que la France exigerait des conditions pas toujours économiques mais aussi politiques. A Madagascar par exemple, des rumeurs circulent sur des supposées pressions de la France sur le nouveau Premier ministre qui devrait remplacer l’actuel. Ces derniers temps en effet, des partis politiques réclament un remaniement du gouvernement et cette information circule jusque dans l’opinion publique. 
©MATERA 


Midi Mada  27/10/2004

Madagascar – Grande-Bretagne : 518 milliards de Fmg de dettes effacées sans condition 
Sans condition ! Le gouvernement britannique a confirmé son intention d’éponger tout le reste de la dette contractée avec Madagascar, s’élevant à £ 27 millions, soit l’équivalent de 518 milliards de nos francs. Ce sera effectif lors de la prochaine réunion du Club de Paris. 
Navalona R.

Par ailleurs, il a chaleureusement félicité le gouvernement malagasy d’avoir atteint le point d’achèvement, dans le cadre de l’IPPTE (Initiative renforcée pour les Pays Pauvres Très Endettés). Rappelons que près de la moitié de nos dettes, à hauteur de un peu moins de 2 milliards USD, consentis par la Banque Mondiale, ont été annulées, suite à la dernière réunion du Conseil d’Administration de cette institution financière. 
« Les décisions du FMI et de la Banque Mondiale sont de très bonnes nouvelles et un grand pas en avant dans un moment particulièrement difficile pour le peuple malagasy », a souligné l’Ambassadeur britannique à Madagascar, Brian Donaldson. La Grande-Bretagne reconnaît, par ailleurs, les énormes progrès réalisés par le pays depuis 2002, mais un long chemin reste à accomplir pour redorer l’image de Madagascar, en vue d’attirer des investisseurs potentiels étrangers. Certes, le pays dispose d’une ressource supplémentaire, par le biais de cet effacement de dettes, sans compter l’économie de devises, mais seule la hausse de la production permettra de réduire le coût de la vie. Cette nouvelle ressource devrait être mobilisée dans ce sens. Notons que le Canada a déjà accordé l’annulation de 1,1 milliard de dollars de dette de quelques pays africains ayant atteint le point d’achèvement, y compris Madagascar. Le Japon et l’Allemagne se sont également manifestés sur la même voie. Voilà l’effet d’entraînement de l’atteinte du point d’achèvement par Madagascar !

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