MadaVôvô 2009

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Les Titres de MadaVôvô du 26 juin 2009  

BigNews:  Michael Jackson est décédé à Los Angeles ... 

L'Edito: « Mon père, ce héros ...  »    ( ...  )

1. Crise politique à Madagascar: par où la sortie? (avmaroc) ( ...  )

2. La terre des ancêtres arrachée à Madagascar crée des emplois au Canada (temoignage) ( ...  )

3. sable titanifère: Un premier bateau en provenance de Madagascar (soreltracyregion) ( ...  )

4. Fête de l'indépendance : Les diplomates boudent la cérémonie (express) ( ...  )

5. Trois lémuriens du zoo de Besançon en partance pour Madagascar (tele-animaux) ( ...  )

6. Une semaine décisive ?  (nouvelles) ( ...  )

7. L'Afrique australe appelle les parties à une solution négociée (Jeune afrique) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment... 

8. Un 26 Juin très particulier ! (sobika) ( ...  )

9. Sortir de la crise malgache, par Jean Bothorel (lemonde)  ( ...  )

10. Ambassade malgache à Paris : Une « opération commando » (midi) ( ...  )

11. Antso ho an'ny ankolafin-kery eto amin'ny firenena (sefafi)  ( ...  )

12. Instabilité politique : L’UNICEF, au secours des enfants et des jeunes (tribune) ( ...  )

13. Les dirigeants d'Afrique australe se penchent sur la crise malgache (france24)  ( ...  )

14. Prix de l’essence à la pompe : Hausse de 400 Ar contre 20 Ar (tribune)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  20  juin 09  >>   ( ...  )

*. Carburants : Forte hausse des prix à la pompe (midi) ( ... )

26/06/2009

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.715.29 Ar 
USD 1.932.31 Ar 
GBP 3.191.99 Ar 
CHF 1.776.10. Ar 
JPY 20.26 Ar 
ZAR 238.26 Ar 
HKD 249.34 Ar    
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/05 2702 30/04 2754
13/09/08 min:2290 09/05/09 max:2807

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Michael Jackson est décédé à Los Angeles ...   - LOS ANGELES, 25 juin (Xinhua) 

Le star du pop américain Michael Jackson est décédé jeudi après-midi dans un hôpital de Los Angeles à la suite d'une crise cardiaque, à l'âge de 50 ans, rapporte le journal Los Angeles Times.

Le "roi du pop" a été conduit au Centre médical UCLA en raison de l'arrêt cardiaque, depuis sa résidence dans la banlieue de Los Angeles, selon le site internet du journal qui cite des officiels.
Pourtant, la chaîne CNN a rapporté que ses journalistes ne pouvaient confirmer que Jackson était dans un coma. 

Le Roi de la POP américain Michael Jackson


Emeute à Mada: Les Echos de nos correspondants

Le Dossier  ( ... )

*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

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« Mon père, ce héros ...  »

   Il y a une quarantaine d'années, les seuls moyens de lutte contre le feu étaient les troupes au sol.

De nos jours à la fois pompiers, marins et pilotes... Les aviateurs des "Canadair" et des "Trackers" sont les héros qui nous protègent.

" Quand j'étais petit je faisais ce que mon père voulait. Maintenant il faut que je fasse ce que mon fils veut. Mon problème 

est de savoir quand enfin je pourrais faire ce que je veux ! 

    Un père
    Un père, c'est une vigie qui scrute l'horizon avant vous pour vous laisser la voie la plus libre possible.
    Un père c'est une tempête, qui, pour vous protéger, de celles qu'il ignore et dont il a peur, vous 

assomme de  coup de vent pour vous tanner la peau, le cœur, les sentiments.

     Un père c'est aussi une vague, une vague muette et violente, violente par son mutisme parfois, une vague d'amour qui vous transporte et vous éclabousse de ses faiblesses, si touchantes qu'elles émerveillent.

     Un père, c'est un "avant nous" que l'on vénère d'abord et contre qui l'on se bat, ensuite, pour être enfin un homme. 
   
Un père, c'est un père. Un homme parfois, souvent, dépassé par l'amour qu'il peut vous porter et qui, parce qu'il ne sait pas forcément 

quoi en faire, le dépense comme il peut. 

      Pour moi c'était en silences. Pour d'autres, c'est en crânements, en "je suis le plus beau" ou "le plus puissant", en "je suis là", en "ne fais pas", en "comment peux-tu" ou en "je t'aime" tout simplement. Tous ces mots, souffles ou absences, veulent dire la même chose, il suffit d'en comprendre le sens et l'on sourit ensuite, chaque fois qu'un râle vient remplacer une caresse. 

     Un père c'est beaucoup de nous, en cautionnement ou en réaction, un père c'est un étalon,  qui  vous permet de vous trouver, de vous situer, de devenir libre si l'on accepte de le tuer... pour mieux le retrouver.    

      Il faut être sans pitié pour aimer son père comme personne, lorsque l'on naît garçon, pour ne pas se laisser mourir dans la simple et seule continuité.

L'aviateur de Canadair Claude Valliamé au pied de son Tracker... . De son poste de vigie, Il surveille et nous protège.

    Un père, chez moi on l'appelle Le père et c'est l'homme que je respecte le plus au monde. Je sais que je peux être bon depuis que je j'ai lu dans ses yeux que chaque seconde il faisait ce qu'il pouvait pour être le meilleur, sans concessions. 

    Mon père c'est un homme, pas un Dieu, et c'est le seul être au monde qui me fait croire en ce que je suis, en ce vers quoi je tends... être un père, un homme, au moins aussi droit, généreux et grand.

               Saint Amand de Nantes        ... Lire la suite Cliquez-ici

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Saint Amand a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


avmaroc.com 26/06/2009     Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Crise politique à Madagascar: par où la sortie? - ANTANANARIVO (AFP)

Négociations régime-opposition au point mort, isolement international du nouveau pouvoir: aucun scénario de sortie de crise ne se profile à Madagascar trois mois après l'éviction du président Marc Ravalomanana par l'ex-maire de la capitale Andry Rajoelina. 

Toutes les parties impliquées dans la recherche d'une sortie de crise se disent prêtes à reprendre les négociations suspendues le 16 juin, mais campent sur des positions inconciliables. 
La Haute autorité de transition (HAT) de M. Rajoelina entend organiser - avec un mois de retard, du 30 juin au 3 juillet - des "Conférences régionales", prélude à une Conférence nationale chargée de préparer la tenue d'une élection présidentielle en octobre 2010. 
Mais cet unique plan de sortie de crise n'est reconnu ni par les partisans de M. Ravalomanana et ceux des autres anciens chefs de l'Etat, ni par la communauté internationale, qui exige "un retour à l'ordre constitutionnel". 
Jusqu'à présent, les délégués aux pourparlers de MM. Rajoelina et Ravalomanana, ainsi que ceux des anciens présidents Didier Ratsiraka et Albert Zafy, ont élaboré une simple ébauche de "charte de transition". Mais les clauses essentielles de cette charte -- amnistie, organisation des institutions de la transition -- restent en suspens. 
Le cas de Marc Ravalomanana, condamné à 4 ans de prison le 3 juin, semble insoluble, la HAT souhaitant l'écarter définitivement de la course au pouvoir. "L'essentiel, c'est le retour physique de Marc Ravalomanana, et qu'il puisse être candidat aux élections", rappelle à l'AFP Raharinaivo Andrianatoandro, représentant de M. Ravalomanana. 
"La question est de savoir si celui qui a commis des actes criminels et qui a pillé les richesses du pays peut se présenter aux élections", a rétorqué Andry Rajoelina lors d'une interview sur RFI (Radio France Internationale). Dans ce dialogue de sourds, de nombreux observateurs doutent de la possibilité d'un accord rapide, alors que la suspension de l'aide internationale fragilise un peu plus l'économie malgache. 

Rassemblement de partisans de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana, le 15 avril 2009 à Antananarivo (© AFP/Archives - Grégoire Pourtier)

Lors d'un sommet extraordinaire le 20 juin, la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC), dont Madagascar est suspendue, a appelé une nouvelle fois au dialogue, fermant la porte à une potentielle action militaire que Marc Ravalomanana proposait pour reprendre le pouvoir. 
Cette hypothèse laissait planer l'incertitude sur la stabilité du pays, alors que les partisans du président évincé, actuellement en exil en Afrique du Sud, espéraient son retour avant le 26 juin, jour de la fête nationale. 
"Beaucoup de militants pensent que laisser la fête nationale entre les mains de la HAT est un sacrilège", assure Alain Andriamiseza, un des chefs de file du "mouvement légaliste" pro-Ravalomanana. "Une frange de nos militants se radicalise dangereusement", prévient-il. Pour parer à cette menace potentielle, le gouvernement a déployé un plan "Vigie Mada" visant à sécuriser le pays. 
La SADC a également nommé comme émissaire l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano, un choix salué par toutes les parties. Pour l'émissaire des Nations unies Tiébilé Dramé, impliqué dans la médiation depuis février, cette nomination pourrait permettre d'organiser une rencontre entre MM. Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy, vraisemblablement dans un pays tiers. 
"L'idée qui fait son chemin est de porter les questions restantes au niveau des chefs de file", explique-t-il. 


temoignages.re 26/06/2009
35.000 tonnes de sable titanifère - La terre des ancêtres arrachée à Madagascar crée des emplois au Canada - Manuel MARCHAL 
Dans son édition d’hier, "Témoignages" a annoncé qu’un premier chargement de sable titanifère en provenance de Madagascar a été déchargé au Canada. La transformation de cette partie de la terre des ancêtres va créer des emplois à des milliers de kilomètres, et pas à Madagascar.
Le 11 juin dernier, un bateau chargé de 35.000 tonnes de sable titanifère a commencé à décharger sa cargaison dans un port canadien. C’est comme si 1.000 camions avait arraché une part de la terre des ancêtres pour la traiter quelques milliers de kilomètres plus loin comme une vulgaire marchandise.
Cette terre sur laquelle se sont succédé des générations de Malgaches, dont à n’en pas douter des ancêtres de Réunionnais, n’est plus à sa place.
Et elle va servir à fabriquer des colorants très demandés dans toutes les industries où il est nécessaire d’utiliser des couleurs : peinture, plastique, papier, tissus, caoutchouc…
Pour atténuer l’impact de ce pillage, une mesure qui aurait pu être prise aurait été la construction à Madagascar des infrastructures nécessaires à la transformation de la terre des ancêtres en un produit à haute valeur ajoutée. Cela n’a pas été le cas. Si 150 millions d’euros ont été investis dans une industrie de transformation, ils l’ont été bien loin de Madagascar. Cette usine est en effet implantée au Canada, et la transformation de cette partie de la terre malgache va créer des emplois loin de Madagascar.
On est bien là dans la poursuite de la logique de la colonisation, qui consiste à piller les richesses de pays au profit d’autres pays. Et cette fois, ce pillage prend une dimension hautement symbolique. C’est carrément la terre qui est exportée par bateau.
M.M.


soreltracyregion.net 25/06/2009

Un premier bateau en provenance de Madagascar- Sébastien Lacroix 

20 Juin 2009 - Depuis le temps qu’on l’attendait, un premier bateau contenant 35000 tonnes de sable titanifère en provenance du Madagascar, le M/V Federal Elbe, a accosté au quai de Rio Tinto, Fer et Titane (RTFT), le 11 juin dernier. 

Pour accueillir ce premier navire océanique à Sorel-Tracy, et les autres qui suivront, des investissements de l’ordre de 240 millions de dollars ont été nécessaires. 
Annoncé en 2005 et entamé au début de 2008, après avoir été soumis au Bureau d’Audience Publique en Environnement (BAPE), le projet a nécessité l’agrandissement du quai sur plus de 200 mètres, l’ajout d’une troisième tour portuaire, la construction de dômes d’entreposage et l’optimisation de la capacité de l’usine de Réduction du complexe métallurgique de Sorel-Tracy. D’ici la fin de l’année, RTFT prévoit traiter 120000 tonnes de ce nouveau minerai malgache dans le but de produire une nouvelle scorie ayant une concentration de 90% en bioxyde de titane (TiO2), un produit utilisé notamment pour l’industrie du pigment.

Un premier navire océanique transportant 35000 tonnes de sable titanifère a accosté à Sorel-Tracy.- Photo: Simond Ménard


Express Mada 25/06/2009
Fête de l'indépendance : Les diplomates boudent la cérémonie - Fano Rakotondrazaka
D’un commun accord, l’ensemble du corps diplomatique sera absent de la cérémonie officielle du 26 juin. L’opposition fera de même.
Les membres du corps diplomatique réunis à la Nonciature à Ivandry, mardi, forment un bloc. Ils ne répondront pas à l'invitation de la Haute autorité de la transition (HAT), pour la cérémonie officielle de célébration de la fête de l'Indépendance de Madagascar, au stade de Mahamasina.
Des différentes sources ont confié, hier, que cette position est commune pour les représentations diplomatiques dans la Grande île. « La communauté internationale ne reconnaît pas l'autorité de fait de la HAT », a indiqué un responsable auprès d'une ambassade. 
Quant aux légalistes
Jean Claude Boidin, chef de la délégation de la Commission européenne, avait avancé, lors de sa dernière rencontre avec la presse, que l'Union européenne ne reconnaît pas la HAT. Elle va bouder la cérémonie du 26 juin, comme elle l'avait fait lors de l'investiture de Andry Rajoelina, au stade de Mahamasina le 21 mars. 
Dans le milieu politique, les partisans d’Albert Zafy ne se rendront pas non plus au rendez-vous officiel. Ils organiseront une célébration parallèle à la villa Elisabeth, à Ivandry, à partir de 9 heures. « Tant que la convention de mise en place de la Transition n'est pas encore signée, aucun pouvoir n'est encore effectif. Tout le monde est donc libre de fêter, à sa manière, l'anniversaire de l'indépendance », a expliqué le membre du Comité pour la réconciliation 
nationale (CRN), Tabera Randriamanantsoa, hier. 
De son côté Fetison Andrianirina, de la mouvance Marc Ravalomanana, avait expliqué la position des « légalistes », lors d'une conférence de presse au Carlton à Anosy, la semaine dernière. « Les légalistes ne rejoindront pas Mahamasina, même s'ils sont conviés à la cérémonie. L'actuel régime n'est pas encore reconnu par tout le monde », avait-il soutenu en présence de ses collègues pro-Ravalomanana. 
Face à la situation, le vice-président de la HAT, Hary Naivo Rasamoelina, s'est montré tolérant envers la communauté internationale. La HAT, dit-il, ne se désolidarise pas de la scène internationale malgré tout. Il a surtout critiqué les 
autres tendances politiques. « Certains oublient que la présente lutte populaire consiste à mettre en place la démocratie et à promouvoir les droits humains », a-t-il affirmé, hier.


tele-animaux.com 24/06/2009 

Trois lémuriens du zoo de Besançon en partance pour Madagascar - BESANÇON,(AFP)

Trois lémuriens du Jardin zoologique du Muséum de Besançon, qui possède une collection mondialement connue, ont quitté mardi la capitale franc-comtoise pour rejoindre Madagascar, leur pays d'origine où ils sont menacés, a-t-on appris auprès du Jardin zoologique.

Masaola, une femelle maki catta -une espèce de lémurien de Madagascar de couleur grise, à tête blanche et à la queue rayée noir et blanc - âgée de 10 ans, et ses deux filles Zety et Manja, respectivement âgées de quatre et un ans et toutes deux nées en captivité à Besançon, sont parties mardi du Jardin zoologique pour l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, où elles embarqueront mercredi matin dans un vol Air France à destination d'Antananarivo, la capitale malgache, a indiqué la même source.
Les trois femelles seront accueillies au zoo du Tsimbazaza à Antananarivo et au Lemur's Park, non loin de la capitale, qui pourront ainsi relancer la reproduction de ces animaux sans avoir recours à de nouvelles captures, a indiqué le Jardin zoologique.
"L'intérêt de présenter des lémuriens en captivité à Madagascar est de sensibiliser les Malgaches et les touristes, qui ne peuvent pas les voir dans la nature, à leur protection et à celle de la nature en général" sur l'île, a indiqué le muséum de Besançon dans un communiqué.
Selon le Jardin zoologique de Besançon, le maki catta est une espèce de lémurien assez répandue en captivité -plus de 1.500 individus en Europe- mais comme la plupart des espèces malgaches, il reste menacé dans son pays d'origine.

En voiture jusqu’à Roissy, puis en avion jusqu’à Madagascar... Masoala, 10 ans, et ses deux filles, Zetty et Manja nées à Besançon les 17 mars 2005 et le 3 juillet 2008 vont retrouver le pays d’origine de leurs aînés.

Depuis les années 1980, l'importation de lémuriens a cessé et la plupart se sont bien reproduits en captivité, a-t-il ajouté.
Le Jardin zoologique de Besançon possède cinq espèces de lémuriens, dont deux sont particulièrement rares et sont présentes dans seulement six zoos dans le monde, les grands hapalémurs et les propithèques couronnés.
as/tj/lln


Les Nouvelles 22/06/2009
Une semaine décisive ? - Nasolo R.
La semaine qui commence peut s'avérer décisive dans cette crise politique qui n'aura que trop duré. Tous les indices laissent augurer que cela pourrait très bien être le cas. 
La commémoration du 49e anniversaire de l'indépendance sera le point d'orgue de cette semaine. En attendant, bien que nous n'en soyons qu'au stade des préparatifs, elle s'annonce fortement teintée de politique. En effet, la question du lever de drapeau et celle d'adhérer à la célébration restent toujours au cœur d'une bataille entre les partisans de la Hat et des militants légalistes. Sur fond de tension, due en l'occurrence à une psychose née des découvertes de bombes artisanales chez Leader Price et du côté d'Ankorondrano, ainsi qu'aux jets de grenades lacrymogènes intervenant, depuis le début de l'année, pour casser les meetings, l'on saura durant les prochains jours s'il y aura deux cérémonies parallèles dans le cadre de la fête nationale. Ce qui serait bien malheureux, mais constituerait également une première dans les annales de la République. Où ira donc ce pays si le peu de stabilité dont il jouissait depuis son indépendance est chaque fois malmenée par les crises politiques et que le terrorisme commence aussi à s'y inviter ? 
Mais, en outre, les pressions s'accentuent également pour réclamer la reprise du dialogue politique. Beaucoup voient en celui-ci la meilleure porte de sortie pour mettre fin à cette situation houleuse, dont l'Union européenne qui ne jure que par l'accord de Cotonou, lequel impose aux pays signataires le respect de la démocratie, des droits de l'homme et de l'Etat de droit. En vue d'un dialogue prévu début juillet, le pouvoir en place devrait établir une feuille de route qui inclurait toutes les mouvances politiques. A vrai dire donc, les premiers contacts, pour ne pas dire les bases de ce processus, devraient déjà être établis, mais la semaine qui naît devrait livrer les réponses aux interrogations que tout un chacun se pose sur les dispositions que vont prendre (ou non) la Hat dans ce sens. Chez les nationaux, les menaces de nouvelles manifestations de rues se multiplient pour réclamer un retour sur la table des négociations. 
Ailleurs, on se déclare en pleins préparatifs de l'accueil de Marc Ravalomanana et, dans cette optique, les discours prononcés semblent de plus en plus déterminés. 
Somme toute, rien n'a visiblement propension à calmer le jeu, alors même qu'au-delà de ce mois de juin qui tirera bientôt à sa fin viendra la période des examens de fin d'année scolaire. 
Ainsi, si cette semaine se révèle, aux premiers abords, décisive, chaque camp politique devra, pour ce qui le concerne, prendre une décision… au mieux de l'intérêt de la population. 


Jeuneafrique.com 21/06/2009 
L'Afrique australe appelle les parties à une solution négociée

Des dirigeants d'Afrique australe, réunis samedi à Johannesburg lors d'un sommet consacré à la crise politique à Madagascar, ont appelé les parties à "s'engager à une résolution négociée pacifique", quatre jours après la suspension des pourparlers intermalgaches. 

Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) "a appelé toutes les parties à s'engager à une résolution négociée pacifique et à s'abstenir de recourir à des solutions violentes (. . . ) qui pourraient saper les efforts en cours pour ramener l'ordre constitutionnel", selon le communiqué final publié dimanche.
Au terme d'un sommet de douze heures qui a réuni cinq chefs d'Etat sur les 15 pays membres de l'organisation, le bloc régional a décidé de "promouvoir activement le dialogue" à Madagascar notamment entre le nouvel homme fort du pays, Andry Rajoelina, et le camp du président Marc Ravalomanana contraint de quitter le pouvoir le 17 mars.
Lors de son précédent sommet consacré à Madagascar, fin mars, la SADC avait envisagé de recourir à d'"autres options", sous-entendu notamment militaires, au cas où M.arc Ravalomanana ne reprenait pas ses fonctions. La SADC avait aussi suspendu la Grande-Ile de ses instances.
Changement de cap
Les Nations unies ont "salué" dimanche "le changement de cap de la SADC et le soutien qu'elle a décidé d'apporter au processus politique". "La SADC a pris beaucoup de bonnes décisions", a encore dit l'émissaire de l'ONU à Madagascar, Tiébilé Dramé, présent à Johannesburg en marge du sommet.
L'entourage de Marc Ravalomanana a refusé de faire le moindre commentaire sur les décisions prises par la SADC, qui apparaissent comme un revers pour lui.

Contrairement à ce qui avait été annoncé, Ravalomanana n'a pas assisté au sommet    © AFP

Le 10 juin, il avait en effet estimé que "toutes les options, y compris une intervention militaire", devaient être étudiées pour "restaurer l'état de droit" dans son pays. Deux jours plus tôt, le Marché commun d'Afrique du Sud et de l'Est (Comesa), qui rassemble 20 pays, avait évoqué la possibilité d'une "intervention militaire" sur la Grande-Ile.
Erratum
Contrairement à ce qui avait été annoncé par son entourage et le ministère sud-africain des Affaires étrangères, M. Ravalomanana, qui vit actuellement en exil en Afrique du Sud, ne s'est pas exprimé au sommet samedi, selon une source proche du président évincé.
Il a toutefois eu des entretiens bilatéraux informels avec des participants au sommet, dont les chefs de l'Etat zimbabwéen Robert Mugabe et tanzanien Jakaya Kikwete, selon la même source.
La SADC a par ailleurs nommé l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano à la tête d'une délégation chargée de "mener et coordonner le dialogue entre toutes les parties à Madagascar", selon le communiqué final du sommet.
Charte de transition
Cette réunion extraordinaire avait été convoquée quatre jours après la suspension des négociations auxquelles participent notamment des représentants de MM. Ravalomanana et Rajoelina.
Ces pourparlers, menés sous médiation internationale, visent à trouver un accord sur une "charte de transition". Mais ils ont achoppé notamment sur le sort du président évincé et sur la répartition des postes dans un gouvernement de consensus.
Dimanche, l'émissaire de l'ONU a expliqué que la prochaine étape était d'amener les dirigeants de chaque camp à participer personnellement aux négociations. "Il y a déjà un accord sur le principe" de la part des protagonistes, a affirmé M. Dramé, sans pouvoir préciser la date de ces discussions qui devraient avoir lieu en dehors de Madagascar.


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2009 2009

Sobika.com 26/06/2009
Un 26 Juin très particulier !
Tout d'abord, souhaitons une bonne fête de l'indépendance à tous les malgaches du monde entier. 

C'est en souvenir de ceux qui se sont battus pour Madagascar qu'il faut avoir une pensée toute particulière. Souhaitons par ailleurs comme l'a dit Barack Obama que la démocratie retrouve ses droits à Madagascar, c'est à dire une élection au plus vite d'un président et des représentants du peuple aux assemblées. La Démocratie ne s'installera que lorsque le peuple choisira. Reste que ce 26 Juin 2009 sera l'un des 26 juin les plus particuliers de l'histoire du pays. Une situation institutionnelle rocambolesque, une situation économique très difficile et une société malgache à Tana dont les repères ont volé en éclats. A l'heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas le contenu du discours de Andry Rajoelina, ni celui de Marc Ravalomanana mais ce que nous voulons entendre ce sont des messages de paix, de réconciliation et des certitudes pour des élections rapides. On ne veut pas savoir qui a tort ou qui a raison, on ne veut pas savoir qui est le bon ou qui est le méchant, on ne veut pas entendre chacun précher pour sa paroisse. Comme tous les malgaches, on veut que la situation s'arrange et que des propositions concrêtes aillent dans ce sens. C'est ce qu'attendent les malgaches : de la compassion, de la main tendue, de l'humilité. Si c'est pour faire des discours où chacun campe sur ses conditions pour dire qu'il est l'homme qu'il faut pour le pays, ça ne convaincra personne

Encadré: 

- 26/06/2009 Madagascar célèbre aujourd’hui ses 49 ans d’indépendance. Plusieurs manifestations et déclarations sont prévus ce jour

- 25/06/09 :

- Perquisition au domicile du responsable de la Radio Fahazavana ( radio légaliste ). L'épouse a été conduite au centre militaire de sécurité d'Ambohibao

- Manifestations de malgaches actuellement sous la bannière GTT Amerika à New York devant le siège de l'ONU pour protester contre la Hat et la venue de la délègation malgache aux Nations unies

- La FAT a donné l'ordre d'arrêter les leaders du mouvement légaliste d'Ankorondrano. Actuellement 5 leader dont le député Mémé connu sou le nom de Yves Aimé ROKOTOARISON, vient d'être arrêté
- Message du Président Barack Obama au people Malagasy à l’occasion du 26 Juin

Au peuple Malagasy:
Au nom du peuple Américain, je tiens à vous exprimer mes vives félicitations en ce moment où vous célébrez votre Fête Nationale du 26 juin.
Les Etats-Unis espèrent voir le jour où Madagascar peut célébrer de nouveau non seulement son indépendance mais aussi la démocratie.
Avec mes sincères salutations,
Barack Obama


Lemonde.fr 26/06/2009
Sortir de la crise malgache, par Jean Bothorel 
Que se passe-t-il à Madagascar, déstabilisée par les événements des cinq derniers mois ? La question vaut d'être posée, puisque le sort de la Grande Ile, qui vit toujours dans l'incertitude, est loin d'être réglé et, apparemment, n'intéresse plus les médias de l'Hexagone. Le départ à l'étranger du président Marc Ravalomanana, écarté manu militari, puis exilé par Andry Rajoelina, avait, comme on sait, provoqué une vague de répression sanglante et décapité l'opposition. Depuis quelques semaines, les tensions dans la rue semblent s'atténuer, mais un retour à la violence est toujours possible.
En effet, le Capsat, ce groupe de militaires impliqué début mars dans la mutinerie d'une partie de l'armée et depuis lors dans toutes sortes d'arrestations arbitraires, a vu son influence renforcée par la nomination de son premier responsable au poste de ministre de la défense de la Haute Autorité de la transition (HAT). S'ajoute à cela le risque, à court terme, d'une catastrophe économique et sociale, dont les premiers signes se manifestent déjà, avec l'effondrement de la monnaie locale, la flambée des prix, le délabrement rapide des infrastructures et les atteintes aux libertés d'opinion.
Dans un tel contexte, la position de la France pour aider l'Etat malgache à sortir de l'impasse où il se trouve est loin d'être évidente. En fait, la crise du pouvoir dans l'île illustre, une fois de plus, notre difficulté à établir des relations équilibrées avec nos anciennes colonies, surtout avec les pays de la "Françafrique", néologisme ô combien péjoratif en Afrique. Pour tout dire, Madagascar est plus qu'une illustration, c'est un cas d'école. Au fil des années, nos relations diplomatiques avec Antananarivo ont été de plus en plus ambiguës, et la situation actuelle vient d'en apporter une nouvelle preuve. En effet, Nicolas Sarkozy a condamné le renversement de Marc Ravalomanana, affirmant qu'il s'agissait d'un "coup d'Etat". Il n'a pas été entendu : beaucoup de Malgaches sont convaincus que les autorités françaises ne sont pas étrangères à ce "coup d'Etat", et il ne sera pas facile de les persuader du contraire.
Or on voit mal le but qu'aurait voulu poursuivre Paris en fomentant cette opération, qui se solde par un véritable gâchis. D'aucuns expliquent que la politique d'émancipation à l'égard de la France qu'a menée, dès 2002, Ravalomanana aurait irrité nos dirigeants et contrarié certains intérêts. C'est probable. Est-ce suffisant pour organiser un coup d'Etat en s'appuyant sur une personnalité aussi fragile, inexpérimentée et manipulable que celle d'Andry Rajoelina ? Il est permis d'en douter, sauf à penser que nos responsables chargés de Madagascar jouent avec l'absurde.
Il convient aussi de rappeler que la politique de Ravalomanana n'était pas dirigée contre la France. Elle procédait, en priorité, d'un choix tactique et, après tout, légitime : en diversifiant ses partenaires économiques, il savait qu'il avait le soutien de ses concitoyens. Si son comportement mégalomaniaque et affairiste au profit de son entreprise Tiko a ensuite entaché son image et contrarié de nombreux intérêts, il n'en est pas moins vrai que sa volonté d'autonomie, d'indépendance, répondait à un désir profond des Malgaches.
RESPECTER CETTE SOUVERAINETÉ
Devant ce constat, si la France veut jouer un rôle dans le processus de sortie de crise, elle se doit à la fois de respecter cette souveraineté et de relever au moins deux défis. Le premier défi est institutionnel. D'une part, Marc Ravalomanana, encore reconnu, est un président en exil et sans pouvoir. D'autre part, Andry Rajoelina est le chef d'une Haute Autorité de la transition qui ne dispose d'aucune confiance et ne maîtrise pas l'administration d'Etat. En clair, ni Ravalomanana et ses fidèles supporteurs ni Rajoelina, isolé, n'ont la capacité d'organiser dans un minimum de sérénité l'élection présidentielle. Ce n'est pas non plus le Groupe international de contact (GIC) récemment créé à l'initiative de l'ONU qui réalisera un quelconque consensus : aucun de ces "sages" n'appartient à la société civile ou à un parti politiquement neutre, et la plupart sont de farouches opposants à Ravalomanana.
Le second défi est ethnicoreligieux. Depuis l'indépendance, en 1960, l'idée que le chef de l'Etat soit "côtier", catholique et diplômé des universités françaises prévalait. L'élection de Marc Ravalomanana fut une révolution : il est merina - habitant des hauts plateaux - protestant, et n'a pas fait d'études supérieures chez nous. Il ne faudrait pas que sa destitution ravive les conflits ethniques et religieux. Or l'attitude de la hiérarchie catholique malgache avant et pendant le coup d'Etat est très équivoque. Pourquoi l'archevêque d'Antananarivo a-t-il oeuvré contre Ravalomanana ? Pourquoi a-t-il gardé un silence piteux, sinon complice, face aux exactions du Capsat ? Quel a été le comportement du nonce apostolique ?
La France pourra-t-elle s'impliquer dans l'élaboration d'un scénario de sortie de crise ? Ce serait l'occasion de renouer avec cette diplomatie oubliée des "bons offices", comme on disait jadis, une diplomatie de conciliation, de médiation, soucieuse de la souveraineté des uns et des autres. Une diplomatie aux antipodes du "droit d'ingérence", ce concept flou, dont on ne cesse de mesurer les limites en Afghanistan, par exemple. 
Jean Bothorel est journaliste et écrivain. 


Midi Mada 25/06/2009
Ambassade malgache à Paris : Une « opération commando »  - RAJAOFERA Eugène
« Pour célébrer notre indépendance, le GTT vous donne RDV ce vendredi 26 juin au « TROCADERO SUR LE PARVIS DES DROITS DE L'HOMME » de 13h à 15h. De ce point là, nous rallierons une destination surprise. » 

Ce message est visible depuis hier sur le site web du « Gasy Tia Tanindrazana », qui a fait parler de lui depuis un certain temps à l'ambassade malgache de Paris. Cet appel du GTT laisse présager que de nouveaux affrontements, après ceux du 17 juin dernier, risquent de se produire à l'ambassade de Madagascar à Paris, où une cérémonie officielle de la célébration de la fête nationale serait organisée, mais on ne sais pas par qui. Est-ce par Hélian Ralison, le Chargé d'affaires nommé par Elyett Rasendratrirofo, ministre des Affaires Etrangères de Marc Ravalomanana, ou celui de la HAT, Nicolas Rakotondrasoa ? En tout cas, une « opération Commando » aurait été effectuée hier à l'ambassade malgache à Paris. Selon la version du GTT, deux « Vazaha », deux africains, deux maghrébins, trois ex-RESEP en provenance de Madagascar et un élément du CAPSAT ont débarqué, avec deux chiens d'attaque, à l'ambassade pour mener cette opération. La même version rapporte que cette opération a échoué. Après l'opération, la police française était venue sur place constater les dégâts. Depuis hier, seules les personnes accréditées à l'ambassade peuvent y mettre les pieds. Une autre source affirme cependant que les hommes de la HAT assurent depuis la nuit du mardi le contrôle des locaux de l'ambassade, du premier au huitième étage. Demain, l'ambassade malgache à Paris risque de nouveau d'être le théâtre de nouvelles échauffourées entre GTT et TGV.


Communiqué SEFAFI 25/06/2009

ANTSO HO AN’NY ANKOLAFIN-KERY ETO AMIN’NY FIRENENA 

Tsy voalohany ary enga anie ka tsy ho fara fanairana ity ataon’ny SeFaFi, izay ao anatin’ny Firaisa-monin’ny Olompirenena ity, fa irina mbola ho maro ny olompirenena tsara sitra-po hihika sy hiantsoantso fa : 

MILA VONJY I MADAGASIKARA !

LATSAKA ANATY HITSOKA NY TANINDRAZANA !

SEMPOTRA NY VAHOAKA ! 

Eo am-pelatananareo mpanao politika ny ain’ity Firenena ity, dia ianareo ankolafin-kery na « mouvances » efatra, notsongaina tao anatin’ny maro izay mba mahefa ihany koa. Fa ianareo no nomem-boninahitra, nametrahana fitokisana fa hahita vahaolana haingana hivoahana amin’izao krizy izao.

Koa manamafy ny efa voalaza ombieny ombieny  izahay hoe : AOKA RE TSY NY TOMBON-TSOA MANOKANA, TSY NY FIAROVAN-TENA, TSY NY HAMBOM-PO DISO TOERANA  NO SANATRIA HANAOVANA SORONA NY FIRENENA !    ... Lire la suite du doc ici  >>   ( ...  )

Pour un retour à la sagesse politique 

Un pouvoir a été renversé, un autre l’a remplacé. Madagascar est malheureusement coutumier de ce phénomène depuis la fin de la Première République en 1972. En attendant le jugement de l’histoire, qui échappera aux polémiques intéressées du moment, les faits donnent à réfléchir sur leur déroulement et leurs conséquences.

Un changement de pouvoir n’est pas seulement une affaire de légalité. La légalité ou la légitimité peuvent être sujets à débats, comme la constitutionnalité ou l’anti-constitutionnalité de certaines procédures. Ces querelles sont récurrentes, elles éclatent aussi bien à l’occasion d’alternances hors normes que pendant l’exercice normal d’un mandat présidentiel. Là n’est pas le fond du problème. ... Lire la suite du doc ici  >>   ( ...  )


Tribune Mada 24/06/2009
Instabilité politique : L’UNICEF, au secours des enfants et des jeunes - Recueilli par Bill
L’instabilité politique et la crise socio-économique laissent les jeunes et les enfants sans repères. C’est l’appel lancé par l’UNICEF qui a rendu public les résultats d’une évaluation qualitative de l’impact de l’instabilité politique et la crise socioéconomique sur les enfants et les jeunes dans la région Analamanga. Ce rapport a été présenté ce mardi 23 juin et il s’intitule « La boîte de Pandore, les jeunes se trouvent à la croisée des chemins ».
Conduite au mois d’avril et mai 2009 auprès de plus de 12 800 enfants et jeunes âgés entre 8 et 25 ans de la région Analamanga, cette évaluation dépeint en détail les effets de la crise sociopolitique sur le quotidien des jeunes, l’impact sur leurs statuts émotionnel, psychologique, social et éducatif ainsi que les séquelles sur les valeurs auxquelles ils se sont traditionnellement attachés. Cette étude propose différentes pistes d’interventions compte tenu des expériences vécues par les enfants et les jeunes au long de la crise, dans le but de prévenir les risques de violence face auxquels ils restent exposés.
Des enfants impliqués malgré eux
« C’est une évaluation rapide que l’UNICEF a réalisée avec les partenaires. Elle regorge les perceptions partagées par les jeunes et nous servira de point de référence pour nourrir le débat, avec l’ensemble des obligataires comme les familles, les communautés, les autorités à tous les niveaux, la société civile, les medias et la communauté internationale. L’objectif est de trouver ensemble quelles sont les solutions et les services appropriés pour un environnement digne d’eux », a déclaré Bruno Maes, Représentant de l’UNICEF à Madagascar, lors de cette séance de présentation.
Dans l’ensemble, les résultats de cette étude indique que les jeunes et les enfants ont été impliqués dans la crise politique sur fonds d’incompréhension, d’incertitude, de violence, de perte de repères et par la force de la pression de la pauvreté. La crise a mis à l’épreuve certaines valeurs et perceptions sociales traditionnelles, telles que le Fihavanana.
Les divergences d’opinions politiques ont brisé la cohésion au niveau communautaire et ont cédé la place à un nouveau moyen d’expression qu’est la violence. Selon les jeunes, les interdits de la société traditionnelle sont soudainement acceptables, les valeurs morales ayant subitement disparu dans le courant des émeutes de la rue. « L’une des conséquences à long terme de cette crise est la difficulté pour les jeunes de discerner ce qui est « bien » et ce qui est « mal », ce qui est « vrai » et ce qui est « faux », les valeurs étant radicalement altérées par les récents événements », indique l’évaluation.
Avenir incertain
Les jeunes ont fait part d’une crainte générale de divisions au niveau communautaire et de la détérioration rapide des mécanismes traditionnels de protection et de survie. Ces derniers ont perdu confiance à ceux qui les ont - par le passé - offert assistance, car selon eux, les valeurs de solidarité et de respect, prêchées par les parents, les enseignants, les autorités et les leaders communautaires, ont été soudainement rejetées. Les jeunes ont rapporté un accroissement progressif de la violence entre les jeunes eux-mêmes. Selon eux, le stress et l’anxiété nourris par la crise, renforcés par les difficultés pour les familles de répondre à leurs besoins essentiels sont également à l’origine de l’augmentation des violences intrafamiliales, dont les enfants et les jeunes sont les premières victimes. Les jeunes ont des sentiments mitigés par rapport à leur avenir. Ils indiquent que leur avenir demeure incertain et non protégé.
Les jeunes ont appris pendant les émeutes et les pillages qu’il existe une faiblesse par rapport au système dans l’application de la loi. Les jeunes estiment que les revenus de la famille ont diminué en moyenne de moitié ou de deux tiers, avec un impact direct sur l’état nutritionnel, la fréquentation scolaire et l’environnement protecteur des enfants les plus jeunes.
La plupart des jeunes se sont plaints d’avoir été forcés à interrompre leurs études pour aider aux tâches ménagères et supprimer les dépenses scolaires. Ces enfants étaient utilisés pour des travaux domestiques ou directement envoyés pour trouver un emploi quotidien afin de contribuer aux revenus de la famille. Les jeunes ont signalé un sentiment d’abandon et d’isolement. Ils se sont plaints du manque d’espaces spécifiques pour eux et de services adaptés à leur âge. La crise a accentué ce sentiment d’être entre l’enfance et l’âge adulte, le sentiment que « personne ne fait attention à eux ».
« Ignorer ces signaux équivaut à délibérément faire fi des leçons des épisodes tragiques de l’histoire africaine. Les troubles politiques et la crise socioéconomique aggravés par la violence et les abus, ont laissé des traces dans l‘esprit et dans le développement psychologique des jeunes. Les expériences négatives de la crise exposent les jeunes à des risques à long terme et à un doute permanent qu’ils ne deviennent agressifs. Il est possible d’inverser cette tendance, mais cela nécessitera des actions immédiates et audacieuses », a poursuivi M. Maes.
Des médias pour la paix et les droits
C’est dans ce cadre que l’évaluation propose des interventions urgentes, interpellant l’ensemble des obligataires. Elles visent (1) à réduire l’exposition des jeunes à la violence, (2) à fournir une réponse immédiate aux préoccupations des jeunes, (3) à mettre à leur disposition des services personnalisés et adaptés à leur âge, (4) à promouvoir des valeurs de paix et de réconciliation et (5) à accroître la participation positive des jeunes en tant qu’agents pour le changement social positif.
En marge de la présentation officielle des résultats de cette évaluation, l’UNICEF a procédé ce mardi 23 juin, au lancement officiel du concours « Médias pour la paix et les droits de l’enfant », ouvert à l’ensemble des organes de presse travaillant dans la ville d’Antananarivo. Ce concours se fixe pour objectifs de forger la réconciliation par un journalisme responsable, éthique et moral et d’encourager les médias à participer et contribuer à la protection et la promotion des droits de l’enfant.


france24.com 22/06/2009

Les dirigeants d'Afrique australe se penchent sur la crise malgache - AFP

Un sommet extraordinaire de chefs d'Etat de l'Afrique australe s'est ouvert samedi à Johannesburg pour tenter de trouver une issue à la crise politique à Madagascar, après la suspension de négociations sous l'égide de la communauté internationale, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le président évincé de Madagascar, Marc Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud, doit s'exprimer à l'occasion de ce sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), a-t-on appris auprès de son entourage. Il est arrivé dans la matinée au centre de conférences où se tient la réunion extraordinaire d'une journée.
En revanche, le nouvel homme fort de la Grande-Ile, Andry Rajoelina, n'a pas été invité.
Parmi les 15 pays membres de la SADC, les présidents sud-africain Jacob Zuma, zimbabwéen Robert Mugabe, namibien Hifikepunye Pohamba et tanzanien Jakaya Kikwete, ainsi que le roi du Swaziland Mswati III ont fait le déplacement pour ce sommet dans la capitale économique sud-africaine.
"Nous regrettons la situation politique et sécuritaire à Madagascar", a déclaré à l'ouverture de la réunion M. Zuma, dont le pays préside actuellement la SADC.
"Nous pensons qu'on parviendra à la paix (à Madagascar) si toutes les parties impliquées dans le conflit sont engagées dans le processus", a-t-il insisté.
"Il est crucial qu'il y ait un dialogue politique qui inclut toutes les parties, un dialogue où toutes les parties et les intervenants puissent être partie prenante pour trouver une solution (...). Une solution à Madagascar devrait se dessiner à partir des principes constitutionnels et démocratiques", a-t-il encore dit.
Sous la pression de la rue, M. Ravalomanana a confié le pouvoir le 17 mars à un directoire militaire, qui l'a immédiatement transféré à M. Rajoelina, alors le principal opposant. 

Le sommet extraordinaire de la SADC intervient quatre jours après la suspension de négociations politiques, organisées depuis début avril sous l'égide de la communauté internationale et auxquelles participent notamment des représentants de MM. Rajoelina et Ravalomanana.

L'ex-président malgache Marc Ravalomanana (photo) et les dirigeants de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) doivent se rencontrer lors d'un sommet extraordinaire à Johannesburg. Andry Rajoelina n'a pas été convié.

Les questions autour de l'amnistie des condamnations à caractère politique et du sort du président évincé ont notamment freiné les débats.
La SADC, qui ne participe pas à ces négociations, a suspendu Madagascar de ses instances le 31 mars


Tribune Mada 22/06/2009
Prix de l’essence à la pompe : Hausse de 400 Ar contre 20 Ar - Recueilli par Bill 

Le prix de l’essence a augmenté ce vendredi 19 juin dans la nuit. La hausse tourne autour de 300 à 400 Ar. par litre.

 Par rapport à la baisse annoncée en grande pompe du mois de mars 2009, cette hausse est très importante et laisse à penser que, finalement, c’est la récupération des manques à gagner des quelques deux mois de vaches maigres des compagnies pétrolières et de l’État. Près de 40% du prix du carburant à la pompe sont constitués par les taxes et autres redevances affectées à l’Etat.
Au mois de mars, Andry Rajoelina a demandé aux sociétés de distribution de baisser les prix afin de soulager la population du fardeau assez lourd de coût de la vie. Une baisse de l’ordre de 20 Ar a été consentie pour l’essence, raconte un chauffeur de taxi. Aujourd’hui ce que craint ce chauffeur propriétaire, c’est la hausse généralisée des produits de première nécessité.

 

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