LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", SSebastien a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Jeune Afrique.com 01/07/2009  Le Dossier des Echos des Emeutes nos correspondants  ( ... )
Le traumatisme de la jeunesse malgache : 

" Et vous, vous pourriez vivre ici ? Si je meurs, qui s’en souciera ? Je ne vis pas, de toute façon ", a lancé un sondé.
" Chaque fois que j’entends des tirs, mon cœur bat la chamade et je commence à trembler. Je pense à ce qui pourrait se passer, et à ce que je ferais si des membres de ma famille mouraient ", a commenté un autre. 
Désillusion
L’impasse actuelle entre Andry Rajoelina, ancien maire d’Antananarivo, et Marc Ravalomanana, président destitué, a commencé en janvier 2009, culminant par un changement de gouvernement condamné par la communauté internationale pour avoir été mis en place " à la manière d’un coup d’Etat ", selon cette dernière.
A la suite de cela, Marc Ravalomanana s’est exilé en Afrique du Sud. En dépit de pressions internationales de plus en plus fortes et de nombreuses tentatives de médiation, les parties rivales ne sont toujours pas parvenues à un arrangement. En attendant, les structures économiques et de gouvernance de Madagascar s’effondrent.
" C’est absurde. Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Où sont nos valeurs ? On ne peut pas se parler au lieu de s’entretuer ? ", a demandé un sondé.
" Idiots ! Vous nous avez mis dans une situation irréversible. Vous pensez que les jeunes qui se trouvaient devant les barricades se tiendront tranquilles à l’avenir ? Vous pensez qu’ils se soucieront d’aller voter, la prochaine fois ? Et pourquoi le feraient-ils ? ", s’est indigné un autre. 
Les chercheurs ont exploré les effets de la crise sociopolitique sur la vie des jeunes ; ses conséquences sur leur bien-être émotionnel, psychologique, social et éducatif, et ont mis en exergue l’érosion progressive des valeurs traditionnelles. 
Perte de repères
" [Les] résultats sont inquiétants parce qu’en plus d’une recrudescence de la violence, les jeunes expriment une division de plus en plus profonde au sein de la communauté et avec leurs pairs. Les expériences passées ont montré que la violence engendrait la violence, et si nous n’agissons pas tout de suite, il sera trop tard ", a averti Bruno Maes.
Selon le rapport, " la difficulté des jeunes à distinguer ce qui est "correct" de ce qui est "incorrect" fait partie des conséquences de la crise à long terme. Ce qui est "vrai" et ce qui est "faux", en tant que valeurs traditionnelles de base, a été radicalement modifié par les récents événements ".
Un des jeunes Malgaches interrogés a suggéré que " le peuple malgache était devenu agressif " et que " toute fraternité avait disparu, de même que tout effort de développement. Le "Fihavanana" [système de valeurs traditionnel] a disparu ".
" La vie de la rue a toujours été une vie de misère ; maintenant qu’on peut voler sans que personne ne dise rien, c’est mieux ", a noté un autre, plus cynique.
La perception que les jeunes ont de la crise renvoie ainsi à un affaiblissement des systèmes de justice et de maintien de l’ordre, porte ouverte à des dangers encore plus grands : l’instabilité du pays est en effet propice à un accès facile aux stupéfiants, à la traite des enfants, à la prostitution, à la maltraitance des enfants et à la formation de bandes de jeunes criminels, selon le rapport. 
Des jeunes investis, mais invisibles 
" Depuis quelques mois, les jeunes jouent un rôle clé dans la vie politique et sociale malgache : ils ont pris part aux manifestations de rue, aux violences, ont aidé à dresser les barrages routiers ; ils ont été victimes des violences et des crimes, et se sont vus privés de leur droit à l’éducation ", ont fait remarquer les auteurs du rapport.
Pourtant, les jeunes sont, semble-t-il, les grands oubliés des interventions humanitaires. " Ni enfants, ni adultes, ils sont dans une situation de flou, et sont les premiers à subir les conséquences de la violence et de l’agressivité ", toujours d’après le rapport.
Les adolescents ont également exprimé des sentiments mitigés concernant l’avenir : " Je pense que j’ai peur chaque jour, j’ai peur pour mon avenir… c’est une peur profonde qui ne peut être vue de l’extérieur ", a confié un des jeunes interrogés.
Le rapport propose que toutes les parties prenantes interviennent d’urgence pour veiller à ce que les jeunes soient moins exposés aux violences, en répondant immédiatement à leurs préoccupations, en leur offrant des services personnalisés, adaptés à leur âge, en promouvant des valeurs de paix et de réconciliation, et en les invitant à participer davantage à un changement social positif.
" Des expériences négatives de ce type exposent les jeunes à des risques à long terme et à la possibilité de devenir plus agressifs ", a noté Bruno Maes. " Il est possible d’inverser cette tendance ; toutefois, cela exigera des mesures immédiates et audacieuses ".

Tribune Mada 30/06/2009
Eau du Faraony : « L’eau n’est pas un produit d’exportation », selon le parti écologique - Recueilli par Bill 
« Le parti écologique, « Hasin’i Madagasikara », s’insurge contre le projet du gouvernement de la Haute Autorité de Transition (HAT) d’exploiter les eaux du fleuve Faraony dans la région de Manakara en vue de sa commercialisation et de son exportation vers l’Arabie Saoudite.

 L’eau est sacrée ; c’est un patrimoine national et c’est un produit non marchand. Le parti « Hasin’i Madagasikara » se lèvera contre quiconque tente de mettre en œuvre un tel projet ». Ce sont les points de vue et les convictions de la présidente du parti vert de Madagascar et qu’elle a partagé à la presse ce lundi 29 juin à Ivato. La présidente du parti vert n’a pas manqué de déplorer les conséquences néfastes d’une telle entreprise sur le plan écologique mais surtout humain pour les populations de la région. Dès lors elle réclame en ce contexte des assises régionales, qu’on inscrive dans la Constitution que l’eau est un patrimoine collectif et que c’est un produit non commercialisable, non marchand.

Express Mada 30/06/2009
Langue : Un mois pour consolider le malgache - Solofo Ranaivo
Juin est consacré par l’Académie malgache à la langue malgache, avec diverses activités au programme. Les travaux de préservation s'étalent sur toute l'année.

De grandes entreprises de télécommunication, comme Orange Madagascar et DTS, sollicitent même la collaboration de l'Académie dans la traduction en malgache des termes 
techniques de la télécommunication. 
Mais surtout, les sections de l’auguste aréopage se penchent sur les dictionnaires, «qui ne sont autres que des bilans des savoirs au cours des années, car ils renferment les recherches et les évolutions de la langue», comme Juliette Ratsimandrava le souligne.
Actuellement, on ne parle plus de «fiteny ofisialy» (langue officielle) pour mentionner le dialecte merina, mais plutôt de «fiteny fenitra» (langue standard).

Midi Mada 29/06/2009
Marchés : Envolée des prix des légumes ! - v.a. 
Les prix des légumes ont connu une hausse assez conséquente, ces derniers jours, sur les marchés de la capitale. Le kilo de haricot vert, par exemple, a atteint les 1 600 ariary, alors qu’il était proposé entre 1 000 et 1 200 ariary, il y a encore une semaine. «La tomate, la carotte, le concombre, le poivron… Bref, aucune variété de légumes et de ‘’anana’’ n’a été épargnée par cette envolée des prix », déplore une mère de famille. «J’ai déboursé aujourd’hui le double de mon budget habituel pour acheter la même quantité de légumes pour ma provision hebdomadaire », indique-t-elle. 
Pour les marchands de légumes, cette flambée des prix, ‘’ bien indépendante de leur volonté’’, est incontournable. Ils avancent au moins trois raisons pour se justifier : « La fête, l’hiver, et la dernière hausse des prix du carburant ». «Les marchandises se font rares puisque c’est l’hiver. Aussi, les grossistes ont-ils révisé leurs tarifs à la hausse. Mais ils profitent également de la période de fête pour faire un peu de surenchère. Par ailleurs, la récente augmentation des prix du carburant a aussi engendré une légère hausse des frais de transport pour les marchandises », explique Ra-Berthine, une marchande de légumes à Ambohimirary. « Ces différentes charges supplémentaires, nous sommes bien obligés de les répercuter sur les prix de nos marchandises. Toutefois, pour ne pas trop pénaliser les clients, qui ont aussi du mal à s’en sortir avec la conjoncture actuelle, nous avons dû réduire nos marges », poursuit-elle dans ses explications. Eh oui, les familles digèrent difficilement cette envolée des prix des légumes. 

Les Nouvelles 29/06/2009
LEGALISTES : Yves Aimé Rakotoarisoa libéré - Nasolo R.
Appréhendé jeudi dernier à sa sortie d'Ankorondrano par des éléments du CNME, puis emmené à Ambohibao, l'ancien député Yves Aimé Rakotoarisoa a recouvré sa liberté. 

Sous le coup d'une convocation pour enquête, le meneur du mouvement légaliste et membre de la mouvance Ravalomanana a été relâché samedi soir. Aucune enquête n'ayant, a-t-il relevé, finalement eu lieu, lui de s'interroger sur le motif de son arrestation et de s'étonner de ce qu'il vient de vivre en fin de semaine. Joint par téléphone, Yves Aimé Rakotoarisoa relate : «Je me le demande encore. On m'a tout simplement dit qu'il n'y avait aucun grief retenu contre ma personne et que j'étais libre». 
Le ton est, bien évidemment, monté au sein des légalistes pour dénoncer ce genre d'arrestation, qualifié d'«arbitraire». 
Il retrouvera donc sa place à Ankorondrano, mais également le micro afin de continuer d'informer et de motiver les troupes légalistes. Cela, souligne-t-il, parce que «la liberté d'opinion et d'expression fait partie des droits fondamentaux de chaque citoyen». 
L'on apprend également que l'épouse du responsable de la radio Fahazavana a aussi retrouvé la liberté, tandis qu'une perquisition a eu lieu hier dans les locaux de la station. 

Express Mada 29/06/2009
Sommet de Syrte : Ravalomanana au sommet de l'UA - Iloniaina Alain 
L’ancien chef de l’État Ravalomanana se déplace à Syrte en Libye, lors du Sommet de l’Union africaine, pour tenter d’arracher une déclaration en sa faveur.
L’ancien président Ravalomanana persévère. Son entourage annonce son déplacement pour le Sommet de l’Union africaine à Syrte, en Libye, du 1er au 3 juillet, pour évoquer le cas de Madagascar. Un autre bras de fer se profile à l’horizon et en coulisses, entre l’ancien chef de l’État et la Haute autorité de la transition (HAT). 
« Marc Ravalomanana, Président de la République, est arrivé à Syrte, en Libye, pour assister au 13e Sommet de l’Union africaine », a fait savoir un communiqué de l’équipe de l’ancien chef de l’État. La déclaration fait état de la volonté de l’ancien président de « travailler avec toutes les parties, pour le retour de la paix et trouver une solution à la crise malgache ». 
Ironie du sort, l’ancien chef de l’État se déplace pour assister au rendez-vous continental qu' il aurait pu organiser et dont il avait défendu, bec et ongles, la tenue à Antananarivo. Maintenant, il rallie Syrte pour défendre sa position politique, après son départ du pouvoir, au mois de mars. 
Marc Ravalomanana ne désespère pas pour chercher des appuis en Afrique, malgré le revers qu’il avait subi lors du Sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), à Sandton en Afrique du Sud, le 20 juin. 
Insistance
L’ancien chef de l’État avait œuvré pour obtenir une déclaration, en faveur de l’option militaire pour accompagner son retour au pays. Mais le bloc régional avait écarté l’intervention militaire, en privilégiant le dialogue pour trouver une issue à la situation actuelle. 
Une fois de plus, le bras de fer engagé entre Marc Ravalomanana et le régime de Transition, se déroule loin du pays. Interrogé sur le Sommet, Ny Hasina Andriamanjato, ministre des Affaires étrangères, a déclaré : « Nous sommes suspendus de l’Union africaine, aucun Malgache n’a le droit de nous y représenter », a rappelé le chef de la mission diplomatique. Il a quand même laissé entendre que le gouvernement de Transition ne restera pas les bras croisés. Il évoque un travail de couloir effectué par des fonctionnaires en marge du Sommet. 
Il reste, également, à évaluer l’impact du déplacement de Andry Rajoelina, président de la HAT chez le président libyen et président de l’Union africaine, le colonel Muammar El Kadhafi, lors de son premier déplacement officiel à l’extérieur, il y a quelques semaines.

lecourrierinternational.com 27/06/2009 
La Fête nationale fait le plein d'absents
Pour le quarante-neuvième anniversaire de l'indépendance de la république de Madagascar, la Fête nationale du 26 juin, présidée par le chef de la Haute Autorité de transition, Andry Rajoelina, reste fortement marquée par la crise politique qui dure depuis plusieurs mois. 

"D'un commun accord, l'ensemble du corps diplomatique sera absent de la cérémonie officielle", rapporte L'Express de Madagascar. C'est la conséquence directe de la non-reconnaissance du régime actuel par la communauté internationale. Le journal rappelle que les diplomates étrangers avaient déjà boycotté la cérémonie d'investiture d'Andry Rajoelina, le 21 mars dernier, à Antananarivo.
Dans la capitale malgache, c'est "la fête partout", annonce La Gazette de la Grande Ile dans son éditorial. "Malheureusement, sur le plan politique, ce n’est pas le cas. Les négociations de sortie de crise tournent court. Pis encore, des énergumènes tentent de créer une psychose dans la capitale, en voulant placer des bombes", souligne ce quotidien. Huit suspects ont été arrêtés par les forces de l'ordre.
"Le 26 juin 2009 sera placé sous le signe du 'fisaraham-bazana' ou de la division. A l'image de l'échiquier politique où chaque mouvance essaie de damer le pion à l'autre, au point d'organiser chacune de son côté, son '26 juin'. Ces cérémonies parallèles se tiennent presque à la même heure, dans le but inavoué de faire le plein chez soi ou le vide dans le camp adverse." C'est le cas des partisans des anciens présidents Albert Zafy et Marc Ravalomanana. Ce dernier est toujours en exil, tout comme son prédécesseur Didier Ratsiraka. Les deux hommes avaient promis leur retour pour la Fête nationale.

Express Mada 27/06/2009 
Villa Élisabeth : Albert Zafy se démarque 
Le Rassemblement des forces politiques et le Comité pour la réconciliation nationale ont fêté le 26 juin à part. - Fano Rakotondrazaka
La mouvance Albert Zafy, composée essentiellement du Rassemblement des forces politiques (HPM) et du Comité pour la réconciliation nationale a boudé la cérémonie officielle de célébration de la Fête nationale au stade de Mahamasina hier. Elle a organisé une manifestation parallèle à la villa Elisabeth, à Ivandry. Une occasion pour l'ancien président de la République de mettre noir sur blanc la position de sa formation devant la situation politique née de la crise dans le pays. 
Pour Albert Zafy, tant que la convention en vue de la charte de la Transition n'est pas signée, aucune force politique ne peut se mettre unilatéralement à la direction du régime transitoire.
Facteur bloquant
A travers son discours, il a critiqué la mise en place de la Haute autorité de la transistion « qui n'a pas de fondement, à défaut de Charte de la transition ». Un des facteurs bloquant le processus de négociation pour sortir la nation de la crise. « Je m'adresse au Capsat et à la Haute cour constitutionnelle. Vous êtes aussi responsables du blocage des négociations s'il est vrai que votre soutien à ce pouvoir est à l'origine de sa réticence au rapprochement », a-t-il lancé en présence, entre autres, de l'ex-Premier ministre Emmanuel Rakotovahiny, Régis Manoro Joseph Randriamiarisoa et Serge Radert, tous représentants de la mouvance Albert Zafy aux négociations au Carlton. 
Lors de sa prise de parole, Régis Manoro a déclaré que la mouvance Albert Zafy ne restera pas les bras croisés face au blocage du dialogue. « Cette présente réunion n'est qu'un commencement. Nous attendons les instructions du président Albert Zafy pour la suite », a-t-il annoncé. Ex-détenu politique, le colonel Rambeloson, des bérets rouges, en tenue militaire, était parmi l'assitance à la villa Elisabeth hier.

avmaroc.com 26/06/2009 
Crise politique à Madagascar: par où la sortie? - ANTANANARIVO (AFP)

Négociations régime-opposition au point mort, isolement international du nouveau pouvoir: aucun scénario de sortie de crise ne se profile à Madagascar trois mois après l'éviction du président Marc Ravalomanana par l'ex-maire de la capitale Andry Rajoelina. 

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Xinhuanet.com 01/07/2009

Yemenia Air : des corps et des débris trouvés au large des Comores - Xinhua

Les Nouvelles 01/07/2009

Le patrouilleur Atsantsa sur les lieux du drame - Mparany
Après une réunion qui s'est tenue hier, les autorités ont décidé d'envoyer le patrouilleur Atsantsa pour contribuer aux recherches des rescapés et des victimes du crash de l'avion Airbus de la compagnie nationale Yéménite, à proximité des côtes comoriennes. 
Pour participer aux recherches d'éventuels survivants et récupérer les corps des victimes, il a été décidé hier de dérouter le navire-patrouilleur Atsantsa du Centre de surveillance des pêches (CSP) sur la zone du crash. La décision a été prise à la suite d'une réunion entre les responsables du CSP et du commandement des forces navales. 
Avec ses quarante membres d'équipage, le bâtiment de 40 mètres est pourvu d'équipements de sauvetage. Hier, vers 17h, il naviguait au large du cap Saint-André. Il est prévu arriver sur les lieux du drame ce jour aux alentours de 15h. 
L'on sait que l'endroit où l'Airbus A-310 s'est écrasé se trouve dans notre zone de «Search and rescue» (SAR). «De ce fait, il est de notre responsabilité de prendre part aux recherches et sauvetages qui sont coordonnés par le centre d'informations et d'opérations maritimes de la forces navale (Ciomar). Nous travaillons étroitement avec l'Aviation civile de Madagascar et la marine française», a indiqué hier un haut responsable du Ciomar. 
De son côté, à la demande des autorités comoriennes, la France a dépêché d'importants moyens nautiques et aériens. Outre un transall de l'armée, deux bâtiments de la marine française, le Nivôse et la Rieuse qui ont navigué à proximité de Madagascar, ont également été déroutés sur l'endroit du crash. 
Jusqu'ici, on ignore s'il y a des passagers malgaches dans l'avion qui s'est abîmé dans la nuit de lundi à une dizaine de kilomètres des côtes comoriennes. 
A toutes fins utiles, des numéros de téléphone sont mis en place au centre de coordination à Moroni : 00.269.7634. (955), (956) ou (957) et à Madagascar : +261.32.07.075.71. 

Midi Mada 30/06/2009
Union africaine : Contre le monopole des élections par la HAT  - RAJAOFERA Eugène
Deux jours avant l’ouverture du 13e Sommet de l’Union africaine à Syrte (Lybie), Jean Ping, le président de la Commission de cette organisation politique continentale, a déclaré sur les ondes de la RFI que l’Union africaine est contre toute tentative de monopole des élections par la HAT.

 Il a, par ailleurs, laissé entendre que la non candidature de Marc Ravalomanana et de Andry Rajoelina à la prochaine élection présidentielle pourrait être une hypothèse à ne pas écarter. En fait, ces déclarations de Jean Ping confirment la position de la communauté internationale, représentée dans la recherche des solutions à la crise malgache par le groupe de contact international. Ce groupe de contact international qui vient d’avoir un nouveau médiateur, en la personne de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, condamne toute décision unilatérale de sortie de crise.
Créneau. En attendant la reprise des négociations, les regards des observateurs de la vie politique malgache sont actuellement braqués sur Syrte où se tiendra à partir du demain le 13e Sommet de l’Union africaine. Un Sommet auquel assistera l’ancien président Marc Ravalomanana. La HAT n’y sera pas représentée. Le Sommet en question était prévu se tenir à Antananarivo, mais la crise politique qui secoue le pays a obligé l’Organisation d’annuler ce rendez-vous également convoité par la HAT. En tout cas, le « dossier » Madagascar pourrait être examiné durant ce Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement d’Afrique. Une résolution sur la crise malgache pourrait en sortir. Reste à savoir si l’ancien président Marc Ravalomanana, qui a raté l’occasion à Johannesburg lors du Sommet extraordinaire de la SADC, obtiendra cette fois-ci le ralliement des participants à sa cause.

Tribune Mada 29/06/2009
Célébration du 26 juin dans la capitale : Pas comme d’habitude ! -  par Bill 
Le stade de Mahamasina a accueilli ce vendredi 26 juin la première partie des festivités prévues pour la célébration des 49 ans d’indépendance de Madagascar. La seconde partie s’est déroulée au Palais d’Etat d’Iavoloha avec musiques, chants et festins, sans oublier le discours de l’hôte.

Pendant ce temps, les tenants du pouvoir de transition ont encore continué ce jeudi 25 juin en fin d’après midi à effectuer des arrestations. A la clôture des rassemblements quotidiens des partisans de Marc Ravalomanana de chez Magro, l’ex-député élu dans la circonscription de Fort Dauphin, Yves Aimé alias député Mémé, qui animait le meeting, a été arrêté avec deux de ses gardes du corps, par des éléments en cagoule à Ankorondrano. Dans la soirée du même jour, on apprend des informations livrées par la radio Fahazavana, que l’épouse du directeur de cette station radio, a été, elle aussi arrêtée par les forces de l’ordre. Selon les partisans de la mouvance Marc Ravalomanana et la radio Fahazavana, les forces de l’ordre voulaient arrêter le directeur de cette station mais celui-ci n’était pas à son domicile lors de la perquisition.
Ces arrestations n’ont pas du tout empêché ni intimidé les partisans de Marc Ravalomanana de fêter à leur manière le 26 juin sur la place habituelle, chez Magro ce vendredi 26 juin 2009. Il en est de même des partisans du Pr. Albert Zafy qui s’étaient retrouvés à la Villa Elisabeth.
Une partie de la population et des forces politiques de la capitale n’a donc pas rejoint Mahamasina pour célébrer la fête nationale avec les forces de l’ordre, avec l’armée malgache et avec la HAT. La communauté internationale « officielle » non plus n’y était pas. Les chaises réservées aux invités spéciaux dont les ambassadeurs accrédités à Madagascar ont été vides. Mais la présence de « vazaha », étrangers blancs et noirs, à la tribune a frappé l’opinion. Outre les assistants techniques militaires, généralement français, des proches du régime de transition indiquent la présence qu’il y a des « envoyés spéciaux » français à la tribune.

moov.mg 29/06/2009
Voalaza ho mpikarama an’ady: Naiditra am-ponja ireo vazaha - niry ramanitra (gazetiko)
Afakomaly no niakatra teny amin’ny Fampanoavana amin’ny Fitsarana Ambaratonga Voalohany Anosy ireo teratany Tiorka, nosamborin’ny mpitandro filaminana avy amin’ny CNME Ambohibao satria voarohirohy no mpikarama an’ady ary saika hamono ny Filohan’ny HAT Andry Nirina Rajoelina.
Taorian’ny fakana am-bavany azy sy ny famotorana natao teny amin’ny Fitsarana, dia naiditra am-ponja vonjimaika izy telo mirahalahy. Mbola hisy ny fanadihadiana lalina mikasika azy ireo. Raha ny hoe fikasana hamono ny Filohan’ny HAT tokoa ny maha-voasoketa azy ireo, tafiditra amin’ny ady heloka be vava izany ka ilàna famotorana lalina. Tsy azo irotorotoana ny fitsarana azy ireo noho izany. Indrindra ihany koa fa vahiny izy ireo. Andrasana araka izany izay mety ho fivoaran’ity raharaha ity. 

Les Nouvelles 29/06/2009
FORCES ARMÉES : 30 000 Ar d'indemnités pour les militaires - Ra-Elia
Les militaires sont désormais assurés de jouir d'une indemnité de déplacement de 30.000 ariary par jour à chaque mission. L'annonce a été faite, samedi par le ministre des Forces armées, le colonel Noël Girardin Rakotonandrasana, dans les locaux du ministère de la Défense nationale. 
Le ministre a rappelé que les militaires ont droit à 48 heures de repos après les festivités du 26 juin. Il a remercié au passage tous les participants du défilé et le public de la parade malgré la tension qui prévalait, allusion certaine aux menaces des bombes déposées. 
Les peines de moins de 30 jours, arrêt de rigueur, ont été annulées, à l'exception des graves délits. Andry Rajoelina serait par ailleurs en train de négocier l'acquisition d'un avion cargo pour des opérations de droppage dans les endroits reculés. 

letemps.ch 28/06/2009
Afrique : «Madagascar est au bord d’une guerre civile» - Frédéric Koller 
Alors que les Malgaches fêtent le 49e anniversaire de leur indépendance, le pays reste divisé. Une avocate témoigne des violences du nouveau pouvoir qui instaure la terreur
La plus grande confusion règne à Antananarivo. Vendredi, à l’occasion du 49e anniversaire de l’indépendance, Madagascar était plus que jamais divisée en deux camps. D’un côté, Andry Rajoelina, président de la Haute Autorité de transition (HAT), de facto au pouvoir depuis le 17 mars, prononçait un discours devant plusieurs centaines d’invités au palais présidentiel situé à la périphérie de la capitale. De l’autre, les supporters de Marc Ravalomanana, le président élu poussé à la démission en début d’année par les manifestations de rue et l’armée, se réunissaient par milliers pour demander le retour de leur héros de son exil sud-africain. Pour ces derniers, qui se présentent comme le «mouvement légaliste», pas de doute: Ravalomanana a été victime d’un coup d’Etat.
Ex-disc jockey de 35 ans, surnommé TGV, Andry Rajoelina a appelé à la concorde nationale avec un nouveau processus de dialogue. On en est loin. TGV – dont le pouvoir n’est pas reconnu par la communauté internationale qui demande un «retour à l’ordre constitutionnel» – a promis un scrutin présidentiel pour octobre 2010. Entre-temps, il s’est toutefois assuré l’éviction de son ennemi politique: début juin, Marc Ravalomanana a été condamné par contumace à 4 ans de prison pour «conflits d’intérêts». «Jugement sans valeur» d’un pouvoir non reconnu, a aussitôt rétorqué l’intéressé. Sur l’île, ses partisans, confrontés à la répression, perdent patience. «Une frange de nos militants se radicalise dangereusement», a prévenu Alain Andriamiseza, un des chefs de file des pro-Ravalomanana.
«Madagascar est au bord de la guerre civile. Nous vivons dans une démocratie sauvage», explique Hanitriniaina Razafimanantsoa. Cette avocate malgache fait partie d’un collectif pour la défense de la légalité qui se présente comme apolitique. Elle a fait le déplacement de Genève pour lancer un appel à la communauté internationale. La situation qu’elle décrit est alarmante: l’anarchie gagne l’île, le niveau de vie chute, les libertés sont remises en question, les opposants et les entreprises étrangères sont victimes de pillages systématiques et organisés par le pouvoir. Depuis le mois de janvier, il y aurait eu des «centaines de morts» et les nouveaux services de sécurité du pays pratiqueraient la torture.

Midi Mada 27/06/2009
Magro : L’ancien député Yves Aimé et 10 autres légalistes arrêtés - RAJAOFERA Eugène
Il est le troisième meneur du mouvement légaliste à être arrêté, après Mamandafy Rakotonirina et Ihanta Randriamandrato. Il, c'est l'ancien député de Fort-Dauphin, Yves Aimé Rakotoarison, surnommé Mémé. 

L'arrestation a été effectuée jeudi dernier vers 17h30 au Q.G des légalistes, à Ankadivato par des éléments cagoulés du CNME. Trois autres personnes, dont deux de ses gardes du corps et une militante légaliste, ont été également appréhendées à la même heure et au même endroit. Les futurs locataires de Mantasoa ou d'Antanimora ont été immédiatement emmenés au siège du CNME, à Ambohibao. Après ces arrestations, les éléments du CNME ont effectué sans mandat selon des témoignages une perquisition au domicile du directeur de la Radio Fahazavana, Didier Ravoahangison. Ce dernier ayant été absent de chez lui au moment de la perquisition, la troupe des commandants Charles et Lylyson ont emmené avec eux sa femme. « Une prise d'otage », a dénoncé hier au Magro un légaliste qui a fait savoir que la libération de Mme Ravoahangison est conditionnée à la « reddition » de son époux à Ambihabao. Hier, 7 autres arrestations ont été effectuées dans les rangs des légalistes. Les forces de l'ordre ont lancé des grenades et ont tiré en l'air pour disperser les manifestants qui venaient de sortir du Magro pour rentrer chez eux.
Fureur. L'arrestation de Yves Aimé Rakotoarison a fait monter de plusieurs crans, hier, l'atmosphère au Magro Ankorondrano. Les manifestants qui ont réclamé de vive voix la libération de leur leader ont procédé aux « actions ». Ils ont essayé de bloquer la circulation des voitures devant leurs lieux de rassemblement. Il fallait l'intervention fréquente et musclée des forces de l'ordre pour éviter les dégâts. Furieux, ils scandent: « Avoay Memé! » (Libérez Mémé !). Un militaire français qui venait d'assister au défilé de Mahamasina a failli subir la fureur des manifestants. Un camion du SAMVA a également reçu des jets de pierre. En tout cas, l'atmosphère commence à être sulfureux au Magro, et ce depuis l'arrestation de Yves Aimé Rakotoarison. Quelques heures avant cette arrestation, alors que celui-ci transmettait aux manifestants depuis son portable une intervention téléphonique de « Dada », trois hélicoptères, qui figureraient parmi les nouvelles acquisitions de la HAT, ont survolé en permanence Ankorondrano. Aujourd'hui, Magro vivra une ambiance encore plus électrique qu'hier. Tout comme de nouvelles arrestations pourraient encore être possibles.

Express Mada 27/06/2009

Mahamasina : Une bombe dans un bac à ordures - Teholy Martin 
Quelques minutes après le défilé militaire, une bombe artisanale a explosé dans un bac à ordures placé près de la clôture du stade de Mahamasina. La détonation a fait vibrer les constructions à proximité.
Une forte détonation a terrorisé le quartier de Mahamasina et ses environs, hier. Une bombe artisanale a explosé dans un bac à ordures placé dans un coin de la clôture du stade municipal, du côté du marché. 
« Nous étions en plein repas quand l'explosion s'est produite. Située à 200 m du bac en question, notre maison a vibré, comme secouée par un séisme », raconte Vololona qui habite juste en face. L'attentat a eu lieu juste une demi-heure après le défilé militaire au stade de Mahamasina, à l'occasion de la fête de l'Indépendance. 
Quelques indices
Heureusement, cet attentat à la bombe n'a fait aucune victime. Un enfant de cinq ans, qui se trouvait près du bac à ordures, s'en est sorti sain et sauf malgré l'intensité de la déflagration. Une famille de sans-abri, composée de cinq membres et qui occupe la place où se trouve le bac, vient d'évacuer les lieux. « Les poseurs de bombe les auraient priés de décamper, avant de déguerpir eux-mêmes », suppose un commerçant.
Les gendarmes qui sont venus sur place ont constaté deux fissures sur l'une des parois du bac. Le mur de clôture du stade, nouvellement repeint, a également été endommagé. Pour le moment, aucun suspect n'a été arrêté. Pourtant, les forces de l'ordre ont relevé quelques indices pour identifier les poseurs de bombe. Considéré comme témoin oculaire, l'enfant chanceux a été aussitôt interrogé par les gendarmes. D'après lui, trois individus, dont une femme, ont débarqué sur les lieux. « Vêtu d'un pull-over jaune, les cheveux longs, l'un d'entre eux a glissé quelque chose dans le bac », ajoute-t-il.
Une marchande de rue installée sur le devant du marché de Mahamasina affirme avoir remarqué un minibus s'arrêter devant le bac à ordures. La bombe a explosé quelques secondes après le départ de la voiture qui a redémarré en trombe. Elle rapporte avoir vu une fumée noire se dégager du bac avant d'entendre deux détonations. 
Après le constat, les forces de l'ordre ont récupéré les débris de l'engin pour les besoins de l'enquête. Pour le moment, on n’a aucune information sur les caractéristiques de l'explosif.
Mouvement "Légaliste" : Yves Aimé Rakotoarison arrêté - Fano Rakotondrazaka
L'un des meneurs du mouvement « légaliste », Yves Aimé Rakotoarison, a été arrêté par les éléments de la CNME jeudi.
L'ancien vice-président de l'Assemblée nationale, sous l'ancien régime, Yves Aimé Rakotoarison, Mémé pour ses proches, n'a pas pu célébrer la fête de l'Indépendance en compagnie des pro-Ravalomanana au Magro à Ankorondrano. 
Des hommes cagoulés, en uniforme de la Commission nationale mixte d'enquête (CNME) ont mis la main sur lui jeudi à Antanimena, juste après le meeting des « légalistes ». Une femme, ainsi que deux gardes du corps ont été aussi arrêtés avec lui. 
Les éléments de la CNME ont ainsi encerclé la Peugeot 405 de ces partisans de Marc Ravalomanana au niveau d'Antanimena. L'arrestation s'est passée très vite. Les quatre personnes ont été immédiatement amenées au siège de la commission, à Ambohibao. 
En attendant la version de la CNME, une source officieuse a confié que Yves Aimé Rakotoarison est poursuivi pour incitation à la désobéissance civile. 
Cela à cause de son appel à l'endroit des manifestants du Magro en vue de la célébration du 26 juin à Ankorondrano.
Revendication continue
Un certain temps avant son arrestation, Mémé avait mis le public au courant du programme de célébration de la fête de l'Indépendance au Magro à partir de la scène du Magro même. Les feux d'artifice le soir, ainsi que la réunion au lieu habituel, avaient été annoncés. 
Christine Razanamahasoa, ministre de la Justice, n'a pas voulu se prononcer sur le cas de l'ancien parlementaire pour le moment. « Je n'ai pas encore reçu de rapport concernant l'arrestation de Yves Aimé Rakotoarison », a-t-elle soutenu hier lors d'un entretien. De son côté, Jean Louis Rakotoamboa, un des collaborateurs d'Yves Aimé Rakotoarison, a essayé d'encourager les manifestants du Magro, malgré tout. « Même si nous, dirigeants du mouvement, sommes successivement arrêtés, cela n'aura pas d'impact sur l'avancée de notre lutte », a-t-il soutenu hier au téléphone. Le président du parti Teza compte sur la solidarité des pro-Ravalomanana pour la continuité de la revendication du retour à l'ordre constitutionnel.

Sobika.com 26/06/2009
Un 26 Juin très particulier !
Tout d'abord, souhaitons une bonne fête de l'indépendance à tous les malgaches du monde entier. 

C'est en souvenir de ceux qui se sont battus pour Madagascar qu'il faut avoir une pensée toute particulière. Souhaitons par ailleurs comme l'a dit Barack Obama que la démocratie retrouve ses droits à Madagascar, c'est à dire une élection au plus vite d'un président et des représentants du peuple aux assemblées. La Démocratie ne s'installera que lorsque le peuple choisira. Reste que ce 26 Juin 2009 sera l'un des 26 juin les plus particuliers de l'histoire du pays. Une situation institutionnelle rocambolesque, une situation économique très difficile et une société malgache à Tana dont les repères ont volé en éclats. A l'heure où nous écrivons, nous ne connaissons pas le contenu du discours de Andry Rajoelina, ni celui de Marc Ravalomanana mais ce que nous voulons entendre ce sont des messages de paix, de réconciliation et des certitudes pour des élections rapides. On ne veut pas savoir qui a tort ou qui a raison, on ne veut pas savoir qui est le bon ou qui est le méchant, on ne veut pas entendre chacun précher pour sa paroisse. Comme tous les malgaches, on veut que la situation s'arrange et que des propositions concrêtes aillent dans ce sens. C'est ce qu'attendent les malgaches : de la compassion, de la main tendue, de l'humilité. Si c'est pour faire des discours où chacun campe sur ses conditions pour dire qu'il est l'homme qu'il faut pour le pays, ça ne convaincra personne Encadré:  - 26/06/2009 Madagascar célèbre aujourd’hui ses 49 ans d’indépendance. Plusieurs manifestations et déclarations sont prévus ce jour - 25/06/09 :... suite sur Madavôvô du 26  juin 09  >>   ( ...  )

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"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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