MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 06 juin 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: «  Anakao... un paradis terrestre... »       ( ...  )

1. La loi de finances 2010 rectifiée pour l'exploration de fer par Wisco (chineinfo) ( ...  )

2. Madagascar : 79 containers de bois de rose prêts à exporter (xinhua) ( ...  )

3. L'Union européenne va suspendre son aide au développement à Madagascar (rfi) ( ...  )

4. Tourisme: la société Madarail remet en marche le train reliant Moramanga et Vohidiala ( xinhua) ( ...  )

5. Pretoria II: Chissano réunit son staff (midi) ( ...  )

6. Démission d'Horst Köhler : Vers l'isolement de Madagascar ?  (nouvelles) ( ...  )

7. Fête nationale française : La participation de Rajoelina en question (express)  ( ...  )

8. Sommet Afrique-France : représentation de l'Afrique au Conseil de Sécurité de l'ONU (xinhua) ( ...  )

9. Crise malgache : Jacob Zuma incontournable (midi) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...     

10. Non au régime parlementaire (nouvelles) ( ...  )

11. le MAE de la HAT minimise l'impact des sanctions de l'UE (xinhua) ( ...  )

12. Diplomatie : « Reconnaissance du Vatican » (midi) ( ...  )

13. Madagascar a beaucoup perdu (orange) ( ...  )

14. SEM. Niels Marquardt: « De plus en plus d'Ambassadeurs vont partir » ( ...  )

15. Mada : le CSR-AN contre la décision de la HAT concernant sa dissolution (xinhua)  ( ...  )

16. Union européenne : Feuille de route de la HAT « inacceptable » (midi)  ( ...  )

17. IVe République : 4 femmes présidentiables (midi)  ( ...  )

18. Madagascar • Une nation au bout du rouleau (nosintsika)  ( ...  )

19. Ankorondrano : Suspension de la fermeture de Magro ! (midi)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  01 juin 10  >>  ( ...  )

*.De Liverpool à Madagascar, le retour aux sources d'une chanteuse... (lavoixdunord) ( ...  )

06/06/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 628,83 Ar 
JPY 23,14 Ar 
USD 2 142,64 Ar 
ZAR 276,06 Ar 
GBY 3 120.97 Ar 
HKD 274,96 Ar 
CHF 1 853,66 Ar 
MUR 65,50 Ar r 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/4 2702 31/05 2614
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


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*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>

 

...         Les infos sportives du monde en permanence  >>


« Anakao... un paradis terrestre...   »

    Un village de Madagascar qui possède deux biodiversités exceptionnelles, marine et terrestre.

     La localité d'Anakao est située près du Tropique du Capricorne, à environ 38 Km de Tuléar. Installée au-delà de la baie de Saint-Augustin, il s'agit du village de pêcheurs Vezo le plus connu de la région.

     Anakao, cette contrée aux paysages sauvages et pittoresques, a tout pour séduire.  

Au large du canal de Mozambique, Anakao est marquée par une découverte historique qui date de 1995.

     En effet, c'est dans ses eaux que des pêcheurs ont trouvé un spécimen de cœlacanthe, unique au monde. C'est un poisson préhistorique rare qui est aujourd'hui exposé au musée océanographique de Tuléar.

        La ville est née à l'origine de la jonction de villages semi-sédentaires de pêcheurs Vezo et s'est largement étendue au fil des années. Elle fut une escale obligée des pêcheurs du Sud durant leurs campagnes de pêche. La migration d'une partie des peuples des régions Masikoro, Mahafaly et Imerina ont donné naissance à une population cosmopolite chaleureuse aux traditions plus ou moins insolites. Toutefois, il est important de respecter les us et coutumes locaux.

     Les paysages y sont d'une beauté intense. Au soleil couchant, les pirogues Vezo reviennent de la pêche et s'alignent sur la plage. La vue

  qu'offrent ces pirogues peintes de rouge, de bleu, de vert et de noir sous un ciel orangé est digne d'une carte postale. En plein jour, les eaux propres et translucides du lagon invitent à une baignade agréable. Le lagon est également un aquarium géant à explorer absolument.  

Anakao une destination de première importance pour le surf et le kite surf

     Le site est idéal pour une séance de plongée ou de snorkelling, pour partir à la découverte des trésors d'une mer tropicale. Ici, végétations marines et poissons multicolores cohabitent dans un splendide décor turquoise. La plage arbore un charme plutôt  ... Lire la suite Cliquez-ici
           Sitraka de madagascar-hotels-online.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Sitraka a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Chine-informations.com 05/06/2010
Madagascar : la loi de finances 2010 sera rectifiée pour l'exploration de fer accordée à un consortium chinois
Les dirigeants de la Haute Autorité de Transition (HAT), présidée par Andry Rajoelina, vont rectifier bientôt la loi de finances 2010 suite à l'exploration de fer accordée à un consortium chinois, a-t-on appris vendredi auprès du ministère des Finances et du Budget (MFB).

Grâce à l'argent apporté au trésor malgache par le consortium chinois Wuhan iron and steel corporation (Wisco), autorisé à exploiter le fer à Soalala, une commune rurale située sur la côte ouest de Madagascar, la loi de finance 2010 à Madagascar sera rectifiée, a révélé Vonintsalama Andriambololona, secrétaire générale du MFB, ajoutant que la loi de finance rectifiée pourra intervenir au plus tôt à partir de mois de juillet.
La responsable a précisé que les 100 millions de dollars déjà versés par le consortium chinois dans la caisse de l'Etat malgache, ne peuvent être utilisables sans autorisation légale à partir de la loi de finances.
L'administration malgache ne peut pas débloquer ces argents déposés à la Banque Centrale, sans la Loi de Finances rectificative, a expliqué Vonintsalama Andriambololona.

Pour ce projet sidérurgique à Madagascar, Wisco financera environ 2 milliards de dollars pendant la phase d'exploration, prévue jusqu'en 2012, et s'engage à créer jusqu'à 100.000 postes d'emploi pour les Malgaches, en attendant la décision du gouvernement malgache sur sa participation.
En contrepartie, l'Etat malgache recevra environ 228 millions de dollars de redevances et 600 millions de dollars par an à titre d'impôts sur les bénéfices. Il négociera ses intérêts, à son niveau de participation dans le capital, ainsi que les parts dans le partage de production.
La production de fer concentré est prévue d'ici à 2014, et les investissements supplémentaires seront évalués par la suite. Wisco projette de transformer le fer sur place pour donner de la valeur ajoutée à Madagascar.
Alors que les dirigeants de la HAT sont très fiers qu'ils aient trouvé ce financement au moment où les financements internationaux pour les projets de développement du pays sont suspendus, les adversaires politiques de Rajoelina se plaignent que la HAT ne devrait pas s'engager à ce genre de projet à long terme.
Pourtant, en réalité, l'appel d'offre à ce projet a été déjà lancé en 2008 par le bureau du cadastre minier au sein du ministère des Mines et des Hydrocarbures du régime de l'ancien président Marc Ravalomanana.
Selon Vonintsalama Andriambololona, la préparation des élections, prévues par la HAT pour ce deuxième semestre de l'année 2010, est une autre raison de la rectification de la loi de finances malgache.


xinhuanet.com 05/06/2010
Madagascar : 79 containers de bois de rose prêts à exporter - Xinhua

Un total de 79 containers de bois de rose sont prêts à exporter vendredi, du port de Toamasina, à l'est de Madagascar par un navire étranger, a-t-on appris vendredi d'une source bien informée du port concerné.
Mardi soir, les containers remplis de bois de rose ont été plombés par les douaniers afin d'être transférés jeudi dans la zone de stockage des containers à embarquer. D'après cette même source et selon un quotidien local, Midi Madagascar, d'autres quantités de bois de rose, environ 1500 containers, restent également stockés dans la cour de cet opérateur.
Il est à noter que cet envoi est la deuxième du genre ces derniers mois car, il y avait 63 containers de bois de rose bloqués au port de Toamasina mais, suite à la décision du tribunal pris en appel, ils ont été embarqués, les considérant comme exploitation légale.
Rappelons que Madagascar dispose d'une grande superficie de bois de rose qui se trouve dans les régions du nord-est du pays, et exceptionnellement dans le parc national de Masoala, dans le nord-ouest, inscrit au patrimoine mondial. Le bois de rose est classé par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) dans la catégorie des espèces en voie de disparition et donc très protégé. Il n'est pas seulement un bois précieux utilisé en fabrication de meubles mais il possède également de nombreuses vertus différentes et utilisé en parfumerie, l'aromathérapie et en médecine.
Selon le dernier rapport du Global Witness et de l'EIA, publié en novembre 2009, le commerce illégal de bois de rose et d'ébènes représentait une valeur pouvant atteindre jusqu'à 460 000 dollars américains par jour.


rfi.fr 04/06/2010
L'Union européenne va suspendre son aide au développement à Madagascar 

L'UE a décidé jeudi 3 juin de suspendre son aide au développement à Madagascar, en raison de l'absence de progrès démocratiques depuis l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina en mars 2009. 

Cette décision a fait l'objet d'un accord de principe des ambassadeurs de l'UE mais elle ne sera formellement avalisée que lundi 7 juin. La mesure n'affecte cependant pas l'action humanitaire européenne dans ce pays. Les mesures décidées resteront en vigueur pendant douze mois.
Avec notre bureau de Bruxelles,
L’Union européenne avait poursuivi au-delà des trois mois réglementaires ses consultations avec Madagascar, ouvertes en juillet dernier, car elle voulait laisser le temps aux autorités de facto de mettre en œuvre les accords signés à Maputo avec les différents groupes politiques.
Aujourd’hui, non seulement ces accords ne sont pas mis en œuvre, mais le régime Rajoelina a lancé un processus de transition unilatérale, contraire à tout esprit d’ouverture et de dialogue. « C’est inacceptable », soulignent les Européens qui s’apprêtent à prendre une décision forte.
Les Vingt-Sept ont préparé une liste de sanctions. Elles seront officiellement adoptées le lundi 7 juin. Ces mesures comprennent la coupure de l’aide budgétaire européenne au gouvernement malgache et l’arrêt de tout nouveau financement au titre du 10e FED (Fonds européen de développement).
Seule l’aide humanitaire sera poursuivie. Les sanctions sont prévues pour une durée de douze mois et ne seront levées qu’après un retour à l’ordre constitutionnel et un compromis négocié entre toutes les parties pour sortir de la crise. 

La crise que traverse Madagascar depuis l'année dernière a déjà des conséquences catastrophiques.

Le Conseil de l'Union européenne.Par RFI 

 Selon l'OCDE et la Banque africaine de développement, le taux de croissance du Produit intérieur brut a été négatif en 2009 (-4,5%). Et le gel des aides à un pays très dépendant des financements extérieurs réduit d'autant plus les persectives de rebond de l'économie. 


Xinhuanet.com 04/06/2010
Tourisme : la société Madarail remet en marche le train reliant Moramanga et Vohidiala - Xinhua

La société privée Madarail qui a repris l'entreprise nationalisée exploitant le réseau ferroviaire à Madagascar, remet en marche le train reliant Moramanga et Vohidiala, deux villes, respectivement à 115km et 247 km au nord est d'Antananarivo, la capitale de Madagascar, ce mercredi.
Ce train qui comporte 4 wagons de deuxième classe et 2 autres wagons fourgons, peut transporter environ 400 voyageurs avec 288 places assises, a expliqué Parfait Ratsitoson, chef de division de la société.
Des mesures strictes ont été prises pour maintenir le bon accueil des clients voyageurs et le service du train notamment le respect des places assises et l'heure de départ d'un point à l' autre.
Le trajet de 132 km se fera en 4heures et 25minutes à peu près et aucun arrêt n'est prévu en cours de route. Le train part de Moramanga les mercredis et les vendredis à 12 h 30 précises. Il arrivera à la gare de Vohidiala à 16 h 55. Le retour s'effectuera respectivement le jeudi et le samedi à 7 h du matin. Le train entrera en gare de Moramanga à 11 h 25, a annoncé le responsable.
Concernant le coût, c'est moins cher qu'en voiture car il était prévu que le trajet de Moramanga à Vohidiala est à 7 000Ariary ( environ 3,5 dollars) et chaque voyageur à droit à 50 kilos de bagages, l'excédent est à payer selon le poids.
Cette initiative est à louer par les personnes utilisatrices de cette partie de route reliant Antananarivo à Ambatondrazaka, la ville, grenier de riz de Madagascar car, depuis le départ de l' entreprise Ho Hup en 2006, qui était en charge de la réfection de la route secondaire reliant Moramanga – Vohidiala sur la Route Nationale 44, aucune suite n'a été prévue concernant la continuité de ce projet et les riverains ont été obligés de prendre les minibus pour y accéder, un trajet qui prend à peu près 6 heures en période d'hiver et jusqu'à 8 heures en période de pluie. 


Midi Mada 04/06/2010
Pretoria II : Chissano réunit son staff - RAJAOFERA Eugène 
Le médiateur Joaquim Chissano relance le dialogue entre les quatre mouvances après le tête-à-tête que le président français, Nicolas Sarkozy, a eu avec son homologue sud-africain, Jacob Zuma, en marge du Sommet Afrique-France de Nice. 

D'après une source digne de foi, l'ancien président du Mozambique, fort du soutien de la communauté internationale en général et du président sud-africain Jacob Zuma en particulier, se trouve actuellement à Pretoria (Afrique du Sud) pour préparer avec son staff la poursuite du dialogue en vue de trouver une sortie de crise consensuelle et inclusive. Les chefs de file des 4 mouvances recevraient bientôt l'invitation y afférente. A qui le médiateur Joaquim Chissano adressera-t-il l'invitation du chef de file de la mouvance Rajoelina? A rappeler que Andry Rajoelina, lors de sa dernière déclaration à la Nation, a mis une croix sur Pretoria et a annoncé qu'il n'est plus désormais chef de mouvance, mais un « ray amandreny ».
4 mouvances : Prochaine rencontre à Maurice? - Dominique R.
Comme à l'accoutumée, les partisans des 3 mouvances se sont donné rendez-vous, hier, au Magro Behoririka. Les différents intervenants ont axé leur discours sur le retour de Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka, le dialogue national et la suite des négociations. 

Selon Camille Mektoub, c'est à l'île Maurice que pourrait se faire la prochaine rencontre entre les 4 mouvances.
De son côté le Dr Armand reste perplexe quant au résultat des travaux du comité consultatif constitutionnel. « Les malgaches ont essayé toutes les Constitutions possibles et imaginables mais ils en sont toujours restés au même point », a-t-il concédé. Le pasteur Edouard a clôturé les différents discours en insistant sur le retour de Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka, avant le 26 juin. Ce membre de la mouvance Zafy d'insister aussi sur la tenue de la réconciliation nationale.


Les Nouvelles 03/06/2010
Démission d'Horst Köhler : Vers l'isolement de Madagascar ? - Nasolo R. 
La démission «avec effet immédiat» du président allemand, Horst Köhler, a été une véritable surprise pour beaucoup, en Allemagne comme dans le reste du monde et sonne comme la perte d'un autre partenaire pour la Grande île qui, a priori, s'isole de plus en plus du reste du monde.
En effet, force est de constater que c'est une personnalité proche de Madagascar qui, partant, a rapproché les deux pays car considéré comme un «ami», sinon un allié depuis qu'il a accédé à la magistrature suprême de la République fédérale d'Allemagne en 2004.
Pour preuve, citons les multiples déplacements effectués par l'ancien président malgache au pays de Goëthe.
Mais le point d'orgue de cette «amitié» aura sans doute été la visite du président allemand en avril 2006. A l'occasion, un traité pour «L'encouragement et la protection mutuelle» entre les deux pays a même été signé par Marcel Ranjeva, alors ministre des Affaires étrangères et son homologue allemand, Georg Boomgaarden.
Une autre «amitié extérieure» perdue
Avec cette démission, Madagascar perd une autre «amitié extérieure» dans ce contexte où beaucoup d'autres partenaires rechignent à apporter leurs appuis, attendant que la situation s'éclaircisse quelque peu. C'est notamment le cas de la Banque mondiale, des Etats-Unis, du FMI ou encore de l'Union européenne qui compte de grandes puissances comme la France ou encore... l'Allemagne.
Dans une plus large mesure, le pire serait-il encore à venir pour l'île ? La question vient à se poser dans la mesure où l'UE doit encore livrer sa décision finale sur sa coopération avec Madagascar. Et il n'est guère certain que le nouveau président qui sera élu dans les 30 prochains jours dispose de la même vision que son prédécesseur.
Des motifs «peu convaincants»
En tout cas, ayant pour origine les déclarations d'Horst Köhler sur les interventions militaires allemandes en Afghanistan – qu'il aurait liées avec les intérêts économiques de son pays – et les critiques acerbes qui s'en sont suivies, cette démission s'annonce comme un coup dur notamment pour la chancelière Angela Merkel qui vient donc de perdre un membre très influent de son parti, le chrétien-démocrate CDU.
A noter que le poste de président allemand est essentiellement honorifique mais sa signature est nécessaire pour promulguer les lois. Quelques jours après l'annonce, des observateurs se déclarent peu convaincus des motifs invoqués pour justifier sa décision et voient en celle-ci un «ras-le-bol» de Horst Köhler.
Rapports de force
Quoi qu'il en soit, les impacts de cette défection risquent également de se faire ressentir pour Marc Ravalomanana qui se retrouve délesté d'un soutien de taille.
Au cours de son mandat, celui-ci aura également réussi à faire venir Jacques Chirac à Madagascar, lequel lui avait aussi assuré son amitié. Mais, tout comme Horst Köhler, l'ancien président français s'est retiré de la vie politique.
Que reste-t-il donc comme «appuis» dans cette crise où les rapports de force se ressentent beaucoup plus au niveau des «affinités» avec les pays et organismes étrangers ? Visiblement, les trois mouvances et, particulièrement Marc Ravalomanana auraient celui de l'Afrique du Sud qui vient de peser de tout son poids lors du récent sommet Afrique – France, de la SADC et de l'Union africaine.
Pour sa part, Andry Rajoelina aurait, selon des observateurs, le «soutien» de la France et, sans doute, d'opérateurs chinois qui viennent de manifester leur volonté d'exploiter le gisement de fer de Soalala.


Express Mada 03/06/2010
Fête nationale française : La participation de Rajoelina en question - Iloniaina Alain
La présence du président de la HAT en France dépendra de plusieurs facteurs, alors que les militaires invités se préparent.
Après Nice, Paris. Un point d'interrogation concerne l'invitation puis la participation ou non de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT) à la célébration de la Fête nationale française du 14 juillet et le cinquantenaire de l'indépendance des anciennes colonies françaises en Afrique. L'évolution de la situation sur le terrain dans les prochaines semaines sera déterminante après le revers subi lors du Sommet France-Afrique il y a quelques jours. 
«Pour l'instant, ce sont les militaires qui ont reçu leur invitation pour qu'ils se préparent pour le mieux. Pour ce qui est des autorités politiques, c'est encore trop tôt pour en parler. La règle diplomatique veut que l'invitation arrive une vingtaine de jours avant le rendez-vous», esquive une source autorisée auprès du ministère des Affaires étrangères. 
Les autorités françaises choisissent également la prudence sur le sujet. «À l'heure où l'on parle, il n'y a encore rien de définitif. Tout dépendra de l'évolution de la situation», soutient une source au courant du dossier au niveau de l'ambassade de France. 
La tendance à la participation de l'homme fort de la transition à la Fête nationale française s'est pourtant dessinée il y a un mois. Jacques Toubon, secrétaire général du cinquantenaire des indépendances africaines et responsable des préparatifs de l'événement, a été claire dans sa déclaration. «Le choix qui a été fait, c’est de lancer des invitations à tous les chefs d’État, y compris à ceux avec lesquels nos relations ne sont pas, je dirai au mieux (...) y compris le président de la Transition Monsieur Rajoelina», a-t-il soutenu sur les ondes de Radio France internationale (RFI) au mois d'avril. 
Situation compliquée
Mais le couac niçois est passé par là.

 « La France aurait bien aimé inviter Andry Rajoelina, mais l’Afrique du Sud ne le voulait pas, et la France n’a pas voulu se priver de l’Afrique du Sud ", a chuchoté une source diplomatique rapportée par RFI en marge du Sommet France-Afrique.
La situation reste ainsi compliquée et l'enjeu est à la fois énorme et symbolique à cause du cinquantaire des indépendances des pays africains, anciennes colonies françaises. Au-délà de la différence des contextes, l'évolution de la situation politique sur le terrain pèsera dans la balance. 
Les résultats du dialogue national pourrait être un élément déterminant. La HAT en quête d'une reconnaissance cherche à se défaire de l'étiquette unilatéraliste qui colle sur elle. Andry Rajoelina confie l'organisation du dialogue national à une entité annoncée comme tierce au bras de fer politique après son refus de rencontrer les autres chefs de file des mouvances. Il met en place un gouvernement neutre et technique pendant que les mouvances des trois anciens présidents jouent l'attentisme. 
Au niveau international, les actions de lobbying entrent également en jeu. Il en est de même des résultats de la médiation de Joaquim Chissano, médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique australe (Sadc).
De leur côté, la France et l'Afrique du Sud affirment avoir vu leur position se rapprocher. «Je crois pouvoir dire, mais M. Zuma, président sud-africain, le dira lui-même, que les positions entre la Sadc, l’Afrique du Sud et la France se sont extrêmement rapprochées», a soutenu le président français en Côte d'Azur et rapporté par RFI. En tout cas, la question reste posée si après le revers de Nice, les autorités de transition répondront favorablement à une éventuelle invitation au détriment d'une forme de reconnaissance. 
Encadré : Préparatifs militaires 
Une quarantaine d'éléments militaires triés sur le volet préparent le défilé du 14 juillet à l'occasion de la Fête nationale française et le cinquantenaire de l'indépendance des pays africains, anciennes colonies françaises. 
Les éléments sélectionnés s'entraînent tous les jours du côté du Régiment de transmissions et de service depuis une dizaine de jours. Des coopérants français apportent leur appui dans la formation, surtout concernant les connaissances générales autour de l'événement. 
Entre-temps, les autorités s'organisent pour la fourniture de matériels comme les tenues.


Xinhuanet.com 02/06/2010
Sommet Afrique-France : Sarkozy appelle à la représentation de l'Afrique au Conseil de Sécurité de l'ONU - NICE (France) 31 mai (Xinhua)

Lors de son allocution inaugurale du 25ème sommet Afrique-France ouvert ce matin dans la ville française de Nice, le président français Nicolas Sarkozy a 

souhaité une réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU afin d'y faire représenter le continent Africain.

S'exprimant sur le thème de la « place de l'Afrique dans la gouvernance mondiale », qui figure au programme des discussions à huis clos avec les chefs d'Etat Africains, Nicolas Sarkozy a regretté que l'Afrique « n'occupe pas toute la place qui lui revient». « Il ne peut y avoir de double discours, ni d'hypocrisie » à ce sujet; a dit le président Français. Selon lui, « Aucun des grands problèmes auxquels notre monde est confronté ne peut être appréhendé sans la participation active de l'Afrique ».
« Il est anormal que l'Afrique ne compte aucun membre permanent au Conseil de Sécurité », a-t-il affirmé, très applaudi par l'assistance, en souhaitant une « réforme » de l'institution. 

Encadré: 
Outre la représentation du continent au Conseil de Sécurité de l'ONU, les deux chefs d'Etat , le président sud-africain Jacob Zuma et son homologue français Nicolas Sarkozy , ont passé en revue les sujets sensibles de l'heure sur le continent africain, notamment la crise à Madagascar et le report des élections en Côte d'Ivoire, selon de "bonnes sources" auxquelles font référence des observateurs.


Midi Mada 02/06/2010
Crise malgache : Jacob Zuma incontournable - RAJAOFERA Eugène
Alors qu'une coalition des organisations de la société civile prépare la « conférence nationale » du 14 au 17 juin, le président français, Nicolas Sarkozy, a reçu en déjeuner lundi dernier à Nice son homologue sud-africain, Jacob Zuma. La crise malgache aurait été abordée durant le tête-à-tête. A en croire un diplomate français, la France est tenue de se référer à la position de l'Afrique du Sud sur la crise à Madagascar car elle ne veut pas se priver de cette dernière. La relance du dialogue entre les 4 mouvances, qui confirmerait la médiation de Joaquim Chissano, serait alors envisageable après le sommet Afrique-France. A noter que durant son tête-à-tête avec le président Jacob Zuma, Nicolas Sarkozy a été assisté par Bernard Kouchner, Claude Guéant et André Parent, 3 personnalités françaises qui maîtrisent sur le bout des doigts le dossier Madagascar.
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Les Nouvelles 06/06/2010
Non au régime parlementaire - Nasolo R. 
Invité, hier lors de la célébration de la première année d'existence du parti vert Hasin'i Madagasikara dirigé par Saraha Georget Rabeharisoa, Roland Ratsiraka s'est démarqué de la HAT.
D'après lui, le pouvoir tente de mettre en place un régime parlementaire et les propositions avancées dans le cadre de la nouvelle Constitution consacreraient Andry Rajoelina en tant que premier ministre. «Tout cela ne me convient pas. Seules des négociations entre Malgaches peuvent résoudre la crise», a-t-il déclaré. Mais, pour lui également, «Si les positions des acteurs politiques malgaches sont ainsi, il n'est pas étonnant que l'Union européenne décide de suspendre son aide».
En tout cas, malgré son arrivée récente sur l'échiquier politique qui a été célébrée hier en son siège à Ivato, Hasin'i Madagasikara entend se distinguer par son dynamisme.
Ainsi, dans le cadre de la célébration de son premier anniversaire, le parti a présenté son projet de société détaillant les grandes lignes des actions qui, de son point de vue, doivent être mises en oeuvre afin d'atteindre son principal objectif : «bâtir un Etat démocratique, prospère et respectueux de l'environnement, des droits de l'homme et des libertés fondamentales».
Concrètement, la vision du parti réside dans l'émergence d'une nouvelle société grâce à l'intégration de l'écologie dans toutes les dimensions des politiques de développement.
Autre signe de cette vivacité également, le Hasin'i Madagasikara se déclare prêt à participer à toutes les prochaines élections et, d'ailleurs, le parti est maintenant bien implanté dans chacune des 22 régions.
A noter que la célébration d'hier a vu la participation de personnalités politiques de tout bord telles que Vaovao Benjamin, Roland Ratsiraka, Ny Hasina Andriamanjato, ou encore Fetison Rakoto Andrianirina.


xinhuanet.com 05/06/2010
Le chef de la diplomatie de transition malgache minimise l'impact d'éventuelles sanctions de l'UE - Xinhua

La décision de l'Union européenne (UE) de suspendre l'aide au développement à Madagascar ne devrait pas poser trop de problèmes, a estimé le ministre des Affaires étrangères de transition malgache, vendredi, dans son bureau à Anosy, au centre-ville d'Antananarivo, la capitale de Madagascar.
Le vice-amiral d'escadre Hippolyte Rarison Ramaroson a laissé entendre que la politique extérieure du gouvernement malgache pourrait suivre une nouvelle orientation.
"On va avancer et comme le dit le proverbe malgache, on ne devrait pas être comme l'insecte qui meurt sous un seul arbre'', a-t-il affirmé, évoquant d'éventuelles ouvertures vers d'autres pays.
"La sanction de l'UE serait prévisible étant donné que c'est déjà stipulé dans l'accord de Cotonou", a poursuivi le ministre, faisant remarquer que ceci aurait pu avoir lieu en novembre 2009, mais il y a eu encore un report et que la sanction ne touchera pas le domaine humanitaire.
En ce qui concerne les projets de développements comme la réfection des routes, on trouvera bien d'autres sources de financement ailleurs'', a souligné Hippolyte Rarison Ramaroson, minimisant quelque peu la décision des 27 ambassadeurs de l'UE. 

Encadré: Une confirmation des sanctions européennes contre Madagascar remet sur le tapis les questions sur la suite des APE.
Qu'en est-il des relations commerciales avec Madagascar si l'Europe décide en définitif de le sanctionner ? Cette question de la plus haute importance n'a pas encore reçu de réponse à l'heure actuelle. Jusqu'ici, elle n'a jamais été évoquée dans les communiqués et déclarations de l'Union européenne.
Pourtant outre la suspension des aides financières, ce domaine touche aussi de près l'économie de la Grande île. Celle-ci exporte de nombreux produits vers des pays européens pour ne citer que la crevette, la vanille et le litchi.


Midi Mada 05/06/2010
Diplomatie : « Reconnaissance du Vatican » - Davis R
Le nouveau Nonce Apostolique, SEM Eugène Martin Nugent, a présenté la copie figurée de ses lettres de créance auprès du ministre des Affaires Etrangères, le Vice-amiral d’Escadre Ramaroson Rarison Hyppolite hier.

 A noter que ce nouveau représentant du Vatican succède à SEM Augustin Kassuja qui a quitté la Grande île il y a quelques mois de cela. A l’issue de la cérémonie, le ministre des Affaires Etrangères malgache a indiqué: « Pour moi, cette présentation des lettres de créance signifie une reconnaissance du Vatican vis-à-vis du régime transitoire actuel ». D’après les explications, le nouveau Nonce Apostolique présentera ses lettres de créance auprès du président de la HAT, Andry Rajoelina, très prochainement. Et ce, certainement après le nouvel Ambassadeur de Turquie, SEM Ecrumünd Ahmet Enc, qui a déjà présenté ses lettres de créance à Anosy le 12 mai dernier.


orange.mg 05/06/2010
Madagascar a beaucoup perdu" - Nasolo R 
Avec le transfert de pouvoir opéré en mars 2009, considéré par les Etats-Unis comme anticonstitutionnel, Madagascar a beaucoup perdu dans sa coopération avec le gouvernement américain. C'est le constat qui s'impose à l'issue d'une interview réalisée, hier avec l'ambassadeur américain, Niels Marquardt, qui est arrivé au terme de sa mission.
Selon l'ambassadeur, en ce qui concerne l'Agoa, «Il y a déséquilibre dans les échanges car le marché américain est très important pour la production malgache. Celui-ci est très vaste. En 2009, Madagascar a exporté pour une valeur de 350 millions de dollars. Cela fait du textile la première industrie de transformation malgache. C'est très important pour Madagascar». 
Mais, selon l'ambassadeur, «Aux Etats-Unis, si l'on n'importe pas les jeans ou chemises malgaches, on va les importer de Bangladesh ou de Chine. C'est le phénomène de remplacement de sources. La perte de l'Agoa est grave», a-t-il estimé. 
683 millions de dollars perdus 
Une autre grande perte réside dans le programme Millenium challenge account (MCA). Celui-ci s'étalait sur 5 ans et valait 110 millions de dollars. Il concernait principalement 3 domaines : le foncier, la réforme financière au sein de la Banque centrale et le marketing auprès des agriculteurs dans les six régions où le MCA était présent. «Sur les 110 millions, près de 90 millions ont été dépensés, investis. Le programme était donc presque fini, on peut constater les acquis sur les guichets fonciers». 
Mais Niels Marquardt de noter que Madagascar a été le premier pays au monde à bénéficier du MCA. «Il est aussi le premier à solliciter une 2e phase et le gouvernement visait un financement de 683 millions de dollars sur 4 ou 5 ans. Mais c'est perdu. Car il faut le comprendre, le MCA est vraiment pour les pays en tête de place en termes de démocratie, de marché libre, d'investissements publics». 
Les Etats-Unis : principal bailleur humanitaire 
En tout cas, l'ambassadeur américain souligne que les Etats-Unis ont «coupé tout ce qui n'est pas humanitaire et renforcé ce qui l'est. Dans ce cadre, ils sont parvenus à être le principal bailleur de fonds à Madagascar avec un programme qui vaut, cette année, 81 millions de dollars pour l'Usaid (aide alimentaire, réponse aux catastrophes naturelles)». 
«Nous avons un programme très fort pour cette année 2010 mais aussi des perspectives de continuer à ce niveau et même plus dans l'avenir. La mauvaise nouvelle, c'est que les besoins humanitaires à Madagascar ne cessent d'augmenter», a-t-il fait remarquer. 
Cette année également, 63 millions de dollars sont consacrés à la santé dont la moitié pour la lutte contre le paludisme. 
Quoi qu'il en soit, le gouvernement américain reste dans sa logique qui consiste en la promotion d'une solution consensuelle, inclusive et pérenne pour la crise malgache. «La coopération a déjà été ajustée par rapport au fait qu'il n'y ait pas de régime légitime. Ça va être réglé une fois un régime légitime établi», a-t-il martelé. 
Dans ce cadre, Niels Marquardt considère : «Nous sommes à un moment où tous les pays amis de Madagascar sont unis dans leur volonté d'appuyer la démarche de la SADC , du président Chissano. C'est ce que j'ai compris dans les déclarations qui ont été faites à Nice. Je ne peux que saluer cette unicité d'efforts. Cela n'empêche pas que les Malgaches puissent arriver, eux-mêmes, à régler cette crise», a-t-il souhaité. 
A noter que le successeur de l'ambassadeur Niels Marquardt ne sera autre que le 1er conseiller Eric Stromayer. Il assumera cependant la fonction de chargé d'affaires ad interim. «C'est directement lié à la situation à Madagascar : comme il n'y a pas de gouvernement légitime, on ne peut ni demander l'agrément ni présenter des lettres de créance», a expliqué Niels Marquardt. 
«Evidemment, passer d'un ambassadeur à un chargé d'affaires signifie que les relations ne sont plus au même niveau qu'avant. Mais c'est provisoire et cela ne change en rien les programmes menés à Madagascar», a-t-il noté. 


Midi Mada 05/06/2010
SEM. Niels Marquardt ambassadeur des Etats-Unis : « De plus en plus d'Ambassadeurs vont partir » 
Au terme d'une mission de 3 ans, l'ambassadeur américain, SEM Niels Marquardt, va quitter définitivement Madagascar ce week-end. Après des vacances en famille aux Etats-Unis, il rejoindra son nouveau poste à Sydney au mois d'août. Avant son départ, il nous a accordé hier, une ultime interview en sa résidence sise à la Villa Philadelphie.
- Midi : Quels plus beaux et mauvais souvenirs garderiez-vous de Madagascar ?
SEM Niels Marquardt : « Le plus mauvais souvenir, ce fut le 17 mars 2009 à l'Episcopat. En fait, ce n'était pas tellement les événements d'Antanimena, mais le fait qu'il y ait eu un coup d'Etat tel que l'a confirmé le gouvernement des Etats-Unis. Cela a commencé le 8 mars avec le CAPSAT. Sans oublier la destitution par la force du ministre de la Défense de l'époque ainsi que les menaces et pressions qui ont poussé Marc Ravalomanana à faire ce qu'il a fait. Au soir du 17 mars, tout était perdu : le MCA, l'AGOA, l'aide militaire... Je savais que le gouvernement américain allait couper beaucoup de choses. Privant les Malgaches d'un soutien important. La suspension du programme environnemental m'a particulièrement brisé le coeur. Il y a eu également l'évacuation d'une partie du personnel de l'ambassade. C'était un moment triste, mais prévisible après le coup d'Etat. Si l'Union Européenne fait ce qu'on pense qu'elle va faire, les conséquences seront plus lourdes ».

- Midi : Et à part le 17 mars ?
N.M : « Malgré la déception du 17 mars, je me réjouis de la continuité de l'ensemble des programmes humanitaires. L'aide en faveur des victimes des catastrophes naturelles, des sans-abri... a été même renforcée. Pour ne citer que le programme Salohy dans 21 districts qui s'élève à 85 millions de dollars pour les 5 ans dont 17 millions de dollars cette année. Les besoins humanitaires à Madagascar sont sans cesse grandissants. 63 millions de dollars sont consacrés à la Santé, dont la moitié pour la lutte contre le paludisme. Cela ne se voit pas, mais ses incidences sont réelles. Les Etats-Unis figurent parmi les acteurs les plus importants dans le domaine de la Santé à Madagascar. Si les gens ne sont pas en bonne santé, on ne peut rien faire ».
- Midi : On parle de lutte d'influences entre les Etats-Unis et la France à Madagascar
N. M. : « Je pense que tous les pays amis de Madagascar sont unis. C'est ce que j'ai compris à travers la récente 

déclaration de Nice. Evidemment, cela n'empêche pas les Malgaches de trouver eux-mêmes une sortie de crise. Je souhaite d'ailleurs qu'ils y parviennent, même si j'ai des doutes sans l'accompagnement de la communauté internationale ».
- Midi : Est-ce que votre successeur est déjà nommé ?
N. M. : « Pour l'instant, je n'ai pas de successeur. C'est l'actuel Premier Conseiller qui assumera les fonctions de Chargé d'Affaires. Comme il n'y a pas de gouvernement légitime à Madagascar, on ne peut pas demander d'agrément pour un nouvel Ambassadeur ni présenter des lettres de créance ».
- Midi : La coopération entre les deux pays ne risque-t-elle pas d'en souffrir ?
N. M. : « La coopération a été déjà ajustée. Elle n'est plus au même niveau qu'auparavant car il n'y a pas de gouvernement légitime ».
- Midi : Toujours est-il que la représentation malgache à Washington reste au niveau d'ambassadeur
N. M. : « Madagascar n'est pas en mesure de remplacer son Ambassadeur à Washington. S'il rappelle celui actuellement en poste, il ne pourra pas en nommer un autre. De plus en plus d'Ambassadeurs vont partir sans pouvoir être remplacés ».
- Midi : N'auriez-vous pas souhaité voir la fin de la crise à Madagascar ?
N. M. : « Effectivement, j'aurais voulu voir le rétablissement de la démocratie à Madagascar. Je n'ai d'ailleurs eu de cesse d'oeuvrer dans ce sens. Il ne se passait de jour sans que j'y aie réfléchi. On a encouragé tout le monde à aller dans le bon sens, à un retour aux normes acceptées par la communauté internationale ».
- Midi : Quelles sont ces normes ?
N. M. : « Ce sont notamment l'inclusivité et la consensualité. Toute initiative unilatérale est à exclure. D'ailleurs, on avait dit la même chose à Marc Ravalomanana. Dès janvier 2009, on lui avait fait savoir que la voie unilatérale ne marchera pas pour régler la crise et aujourd'hui, on ne change pas d'avis ».
- Midi : A propos de Ravalomanana, d'aucuns vous considèrent comme son conseiller
N. M. : « Ce qui est un peu triste dans certains comportements politique et journalistique, c'est qu'à force de répéter des choses qui ne sont pas vraies, on pense qu'elles vont le devenir ».
- Midi : Est-ce que vous visez vous-même certaines personnes ?
N. M. : « Je ne dénonce pas des hommes mais des comportements. C'est mon gouvernement qui m'a envoyé à Pretoria où je ne me suis même pas entretenu avec Ravalomanana ».
- Midi : D'après vous, y aura-t-il un Pretoria II ?
N. M. : « La volonté de la communauté internationale reste ferme. Nous sommes là pour vous accompagner et non pour nous imposer ».
- Midi : Avez-vous effectué des visites d'adieu auprès des autorités en place ?
N. M. : « Depuis le 17 janvier 2009, je n'ai visité aucun ministère. J'ai été invité à voir Andry Rajoelina à Ambohitsorohitra ou à Iavoloha ou encore chez lui, mais sur le plan formel, il n'y a pas eu de relations avec ce gouvernement de fait ».
- Midi: A votre avis, le blocage se situe où ?
N. M. : « Les 3 mouvances ont toujours réaffirmé leur volonté de poursuivre les négociations, contrairement à la HAT. De toute façon, le blocage se situe à plusieurs niveaux ».
- Midi : Que pensez-vous de ce qui est arrivé à Radio Fahazavana et à ses journalistes ?
N. M. : « Les libertés d'expression, de réunion et de la presse sont garanties par la Constitution malgache. Ces droits fondamentaux sont la base même de la démocratie ».
- Midi : Les actions des pasteurs FJKM s'inscrivent-elles dans ce cadre ?
N. M. : « Tout citoyen malgache jouit de ses droits fondamentaux. Puisque vous parlez des pasteurs, je crains que les tirs et les explosions du 20 mai dernier - entendus depuis ma résidence - ne viennent à se répéter. Et pour cause, il y a une volonté de s'exprimer de la part des Malgaches, qui ne peut pas et ne doit pas être éteinte ».
- Midi : La Constitution américaine pourrait-elle être une source d'inspiration pour ceux qui élaborent actuellement la loi fondamentale de la IVe République ?
N. M. : « Il nous a fallu beaucoup de temps pour rédiger notre Constitution qui n'a été signée qu'en 1787 soit 11 ans après l'indépendance de 1776. Ce qui fait la force de notre Constitution, c'est l'équilibre entre les Institutions. Le Président n'est pas au-dessus de la loi. Il y a équilibre entre l'Exécutif, le Congrès et le Judiciaire ».
- Midi : Quelle forme d'Etat et quel type de régime estimez-vous adaptés à Madagascar ?
N. M. : « C'est un débat pour et entre les Malgaches. Libre à eux de s'inspirer de ce qui se fait dans d'autres pays (Etats-Unis, Allemagne...), l'essentiel est de rédiger une Constitution qui répond aux besoins des Malgaches et non de copier tout simplement ce qui se passe ailleurs. C'est un grand travail et je vous souhaite plein succès. En tout cas, l'élaboration de la Constitution doit se faire d'une manière consensuelle, sinon ça ne marchera pas. Idem pour le dialogue national ».
Propos recueillis par R. O


Xinhuanet.com 04/06/2010
Madagascar : le CSR-AN contre la décision de la HAT concernant sa dissolution - Xinhua

Le Comité de suivi de l'exécution des résolutions des assises nationales d'Ivato (CSR-AN) , présidé par Blanche Nirina Richard, a déclaré lors d'une conférence de presse tenue mercredi à Antananarivo, capitale de Madagascar, qu'il est contre la décision de la HAT concernant sa dissolution.
Blanche Nirina Richard, la coordonnatrice nationale de ce comité, a annoncé "qu'ils ne se laisseront pas faire suite aux dernières décisions prises par la HAT", faisant surtout référence à l'attribution à l'Association "Ray aman-dreny mijoro" dénommée, les "aînés" ainsi que la Coalition des sociétés civiles, l'organisation de la prochaine conférence nationale par la HAT.
C'est ainsi qu'elle a annoncé la mise en place d'un autre comité pour la sauvegarde et la refondation authentique de la nation. "Nous exigeons la tenue d'une vraie conférence nationale. Un rendez-vous préparé et organisé d'une façon consensuel sans exclusion et que toutes les forces vives de la nation seront conviées", a avancé Blanche Nirina Richard.
Aucun calendrier n'est cependant révélé quant à la tenue de cette importante réunion. Blanche Nirina Richard a souligné, cependant, que pour qu'une telle initiative soit acceptée par tous, il faut consulter et convaincre les forces politiques notamment les quatre mouvances dans la perspective d'une résolution définitive de la crise actuelle.
Prochainement, Blanche Nirina Richard et son équipe vont essayer de contacter les trois mouvances des anciens présidents, Albert Zafy, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, ainsi que la HAT dirigée par Andry Rajoelina.
Ce nouveau CSR-AN affirme déjà leur non-adhésion au processus de sortie de crise mené par les "ray aman-dreny mijoro" et la Coalition des sociétés civiles en vue d'une conférence nationale prévue du 14 au 17 juin, tout en remettant en cause la crédibilité de ces entités.
Il est à noter que l'ancien CSR-AN, avec ses 23 coordonnateurs, a été mis en place vers le mois de mars 2009 par la HAT pour organiser les conférences régionales ainsi qu'à une éventuelle conférence nationale. Ces diverses réunions devaient aboutir à une résolution qui statuera sur la nouvelle constitution et l'avènement à la IV ème République. Le 21 mai dernier, un arrêté gouvernemental a été pris par la HAT afin de dissoudre, d'une façon indirecte ce comité.
encadré: 

Le Comité consultatif constitutionnel (CCC), entité mise en place par la Haute autorité de transition (HAT), n'a reçu aucune proposition constitutionnelle des trois mouvances conduites par les anciens chefs d'Etat malgaches Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy.
"Il faut dire que c'est encore, une fois de plus, une décision unilatérale des tenants du pouvoir et qui plus est, organisé dans la précipitation'', a renchérit le professeur Ange Andrianarisoa, ancien président de l'Assemblée nationale (mouvance Ratsiraka)


Midi Mada 04/06/2010
Union européenne : Feuille de route de la HAT « inacceptable » -RAJAOFERA Eugène
Enième revers diplomatique pour la HAT. L'Union européenne, à l'issue d'une réunion de ses ministres des Affaires Intérieures tenue à Luxembourg, a décidé de suspendre son aide au développement pour Madagascar.

 Ce verdict de l'Union européenne dont fait partie la France, le pays accusé de tous les maux dans la résolution de la crise malgache, était attendu depuis longtemps. Reprenant une partie du texte adopté hier à Luxembourg, une dépêche de l'AFP souligne que « aucun consensus n'a été dégagé concernant la mise en oeuvre des accords politiques que les mouvances politiques du pays avaient signé l'année dernière. Par contre, les autorités de fait ont unilatéralement annoncé une feuille de route pour la transition ». Une feuille de route jugée « inacceptable » par l'Union européenne, selon toujours le texte d'après l'AFP.
Appui budgétaire. Les mesures prises par les ministres des Affaires Intérieures de 27 pays membres de l'Union européenne ont pour effet immédiat de suspendre tout appui budgétaire accordé à la Grande île, ainsi que l'affectation de nouveaux moyens financiers au titre du 10e FED. En revanche, ces mesures n'affectent pas l'aide humanitaire et d'urgence ni certains projets dont bénéficie directement la population. L'impact de ces décisions de l'Union européenne est néfaste pour 

l'économie nationale. Et ce bien que la HAT vienne de signer avec la société chinoise Wisco un contrat d'exploration sur le gisement de fer de Soalala, lui rapportant une somme s'élevant jusqu'à 100 millions de Dollars.
Transfert par la force. 

Sans utiliser la qualification « coup d'Etat », l'Union européenne considère que « le transfert par la force du pouvoir survenu à Madagascar le 17 mars 2009 constitue une violation flagrante de la démocratie et de l'Etat de droit. » « La partie malgache n'a pas formulé de propositions satisfaisante » au cours des consultations avec l'UE, déplore le texte adopté hier à Luxembourg. En tout cas, l'Union européenne rejette la feuille de route récemment présentée par Andry Rajoelina. Une feuille de route dont la mise en oeuvre implique la tenue d'une « conférence nationale » actuellement concoctée par le Collectif des organisations de la société civile agissant sous l'autorité morale des « olo-be Miray » et l'élaboration d'un projet de Constitution de la IVe République dont les préparatifs consistant à recueillir les différentes propositions sont confiés au Comité Consultatif Constitutionnel.


Midi Mada 03/06/2010
IVe République : 4 femmes présidentiables - RAJAOFERA Eugène
L'association des femmes responsables dirigée par l'ancienne parlementaire, Ramampy Lechat Marie Zenaïde, plaide pour que les femmes soient représentées avec une proportion non négligeable dans les instances de prise de décision de l'Etat. En attendant que le vœu de l'ancienne députée d'Ambalavao devienne réalité, force est de constater que des femmes bougent en vue des prochaines échéances électorales, en particulier des prochaines présidentielles. Après la déclaration de Andry Rajoelina de ne pas se présenter, une partie de l'opinion était braquée sur son épouse, Mialy Rajoelina. 

Cette opinion croit que cette dernière pourrait être alignée par l'actuel locataire d'Ambohitsorohitra aux prochaines présidentielles. Mialy Rajoelina a une longueur d'avance sur les autres car elle a déjà pu sillonner l'île avec son époux. Reste à savoir si Mialy Rajoelina a le gabarit.
Basculement. 

Bien que le Leader Fanilo soit représenté au sein de la HAT par des membres de son bureau national, pour ne citer que Razafimily Constant et Jean Max Rakotomamonjy, il a basculé dans l'opposition

depuis le départ de Nathalie Rabe du gouvernement de Camille Vital. Désormais, ce parti fondé par Herizo Razafimahaleo n'a aucun représentant dans le gouvernement. Mme Nathalie Rabe l'a confirmé lors de la passation de service qu'elle a effectuée avec le nouveau ministre de la Communication. « J'ai dit au moment où j'étais encore dans le gouvernement que je ne serai pas candidate à n'importe quelle élection. Mais, à partir du moment où je ne suis plus membre du gouvernement, je peux me présenter aux élections. », a-t-elle indiqué en marge de cette passation. Actuellement, des bruits circulent que cette ancienne patronne de la Communication pourrait défendre les couleurs du Leader Fanilo aux prochaines présidentielles.
Liberia. 

Par ailleurs, deux autres femmes soignent leur image dans l'échiquier politique national. La présidente nationale du parti Vert Hasin'i Madagasikara, Saraha Rabeharisoa, à travers les actions qu'elle entreprend soit dans le domaine social, économique et environnemental, semble préparer le terrain. Essayant d'éviter de verser dans l'extrémisme, Saraha Rabeharisoa s'efforce d'incarner l'image d'un rassembleur dans l'objectif peut-être de pouvoir puiser son électorat dans diverses tendances politiques existantes. En une année de son existence, le parti Hasin'i Madagasikara est représenté dans tous les districts de l'île. Yvette Sylla, l'épouse de feu Jacques Sylla, ancien Premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, figure parmi les femmes politiques ayant l'ambition d'aller plus loin. Elle a créé son parti politique, dénommé « Madagasikara Vaovao » en début de mois de mai. Yvette Sylla serait plus proche des catholiques à travers la « Plate-forme des Acteurs Non-Etatiques Catholiques » (PANEC) dont elle est la présidente. Bref, ce n'est pas les femmes capables de diriger un pays comme Ellen Johnson Searleaf du Liberia qui manquent à Madagascar.


Nosintsika 03/06/2010
MADAGASCAR • Une nation au bout du rouleau  - Barry Bearak- The New York Times
Sanctionné par la communauté internationale, le régime de la Haute Autorité de transition s’enfonce dans les intrigues politico-militaires et la corruption alors que la population souffre chaque jour davantage.
Il y a quelques semaines, 22 personnes – parmi lesquelles cinq officiers – avaient projeté d’assassiner le Premier ministre. Leur complot a été déjoué avant d’avoir pu être mené à bien. Peut-être tout cela n’était-il qu’une mise en scène, du “cinéma”, comme certains l’affirment. “Non, non, c’était réel”, assure le Premier ministre, Camille Vital. “Ils voulaient m’assassiner. Nous le savons. Ils ont avoué.” Le Premier ministre est lui-même général de brigade. Il se penche au-dessus de son grand bureau comme s’il avait quelque chose à nous confier. “Je dors avec un revolver sous mon oreiller et aussi une grenade, chuchote-t-il. J’aurais aimé qu’ils viennent. Je leur aurais donné une bonne leçon.” Antananarivo, la capitale, est particulièrement fébrile ces derniers temps. Des rumeurs circulent dans les rues pavées qui sillonnent ses collines pittoresques. Il paraît que l’armée est en train de s’entretenir avec les gendarmes ; on a entendu dire qu’ils projettent de s’emparer du pouvoir cette semaine ou la semaine prochaine ; c’est un tel qui prendra les rênes… 
Depuis plus d’un an déjà, Madagascar est un pays renégat qui s’efforce de s’attirer à nouveau les bonnes grâces de la communauté internationale. En mars 2009, l’île a été le théâtre d’un coup d’Etat. Des militaires se sont mutinés et Marc Ravalomanana, le président deux fois élu, a été contraint à l’exil. C’est le maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, qui a été porté au pouvoir en tant que président de la Haute Autorité de transition (HAT). Il était ravi, à 33 ans, de bénéficier d’une telle aubaine. 
Des dizaines de milliers de salariés licenciés 
Pour les observateurs internationaux, c’était une terrible récidive, le quatrième coup d’Etat africain en huit mois. Des médiateurs n’ont pas tardé à intervenir pour tenter de négocier un virage vers des élections démocratiques. Rajoelina et les trois anciens présidents Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy – à peine réconciliés de leurs vieilles inimitiés – se sont rencontrés à Maputo (à deux reprises), à Addis-Abeba et à Pretoria. Il y a eu des accords, des serrements de main, puis ç’a été la rupture [le président de la HAT rejette les accords de partage du pouvoir qu’il a signés]. Le 12 mai, Andry Rajoelina a annoncé unilatéralement qu’un référendum constitutionnel se tiendrait au mois d’août, des législatives en septembre et, en novembre, une élection présidentielle à laquelle il ne se présenterait pas. Mais, avant cela, il avait déjà proposé plusieurs scrutins, qu’il avait repoussés, annulés, reprogrammés ou différés. Pendant ce temps, le gouvernement, qui vaut ce qu’il vaut, va à vau-l’eau. Andry Rajoelina ne semble plus contrôler grand-chose, beaucoup de ses ministres ne le respectent pas et certains ne se rendent plus aux réunions du Conseil. “Je ne crois pas qu’il y ait vraiment quelqu’un aux commandes”, commente l’ambassadeur des Etats-Unis, R. Niels Marquardt. “C’est un peu la loi de la jungle.” 
Les affaires de corruption rivalisent avec les rumeurs de coup d’Etat. “Le jeune président n’a pas beaucoup d’autorité, et les ministres – certains, en tout cas –, qui ne savent pas jusqu’à quand ils seront là, courent après l’argent tant qu’ils en ont la possibilité”, explique Ramilison Guilot, un ancien journaliste aujourd’hui ministre adjoint des Télécommunications. Les Malgaches, comme la plupart des populations, aiment les mythes, et leur ancien président Ravalomanana, leur en a semble-t-il, légué un. La légende veut que cet homme, qui a développé son commerce au point de devenir le roi de l’industrie laitière de l’île, vendait à l’origine des yaourts sur le porte-bagage d’une bicyclette. C’est un vrai conte de fées, mais il s’est avéré qu’il n’avait fait tout ce chemin que pour mieux piétiner la concurrence. Après son élection à la présidence, son entreprise, le groupe Tiko, s’est lancée dans le BTP, la radio et la télévision, la culture du riz et une dizaine d’autres secteurs. 
Il faut reconnaître à sa décharge que tout en monopolisant des pans de l’économie, il a fait reculer le taux de pauvreté du pays. L’île est devenue l’un des bénéficiaires favoris des donateurs internationaux. Des capitaux ont été fournis pour financer des routes et d’autres éléments d’infrastructure. La moitié du budget national venait de l’étranger. 
Mais, après le coup d’Etat, Madagascar a été considérée comme un paria. L’aide humanitaire a continué d’affluer, mais les autres fonds ont été suspendus. Le nouveau gouvernement a été sanctionné et les 20 millions d’habitants de l’île ont été victimes de dommages collatéraux. Il y a peu de temps encore, les entreprises de confection représentaient une importante source d’emplois pour l’île, notamment grâce à l’exonération de taxes consentie par les Etats-Unis [dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), une loi soutenant les économies africaines libérales]. Mais, au mois de janvier, ce statut spécial lui a été retiré, à la suite des atteintes portées à la démocratie. Plusieurs dizaines de milliers de salariés ont été licenciés. “Ils nous ont juste dit d’arrêter et de rentrer chez nous”, raconte Ravololonjatovo Ariane Nirina, une mère célibataire qui a trois jeunes enfants à charge. Chaque jour, cette femme se joint aux centaines de chômeurs qui attendent devant une autre usine de textile. Il arrive qu’on les embauche pour deux ou trois jours. “Rien ne redeviendra normal tant que nos politiciens ne prendront pas de décisions”, ajoute-t-elle. 
Des poupées inanimées dans des lits trop grands 
Les entreprises, qui tournent au ralenti, sont désespérément vides. L’une d’elles, MKLEN International, produisait 35 000 jeans par jour, selon son directeur, Suresh Sakhrani. La production était destinée à des distributeurs comme Wal-Mart et J. C. Penney. Fabriqués pour des Américains, les jeans étaient vieillis par sablage, salis par pulvérisation de potassium et parsemés de paillettes pour faire chic. “Nous comptions 4 500 employés”, indique Suresh Sakhrani. “Aujourd’hui, nous n’en avons plus que 500 et ils vont probablement devoir bientôt partir.” 
Il n’est pas difficile de trouver des victimes de cette économie en décrépitude. Dans le plus grand hôpital de la ville, le service pour les enfants atteints de malnutrition aiguë fournit toujours du lait thérapeutique mais ne délivre plus d’antibiotiques ni de tests de diagnostic rapide. Des enfants en bas âge aux jambes maigres comme des allumettes sont étendus telles des poupées inanimées dans des lits trop grands pour eux. “Parfois, même si nous essayons de les en dissuader, certains parents emportent furtivement leur enfant pour qu’il meure chez eux”, explique le Dr Raobijaona Honoré. “Cela leur revient moins cher. Un enfant vivant peut rentrer chez lui en bus. Un enfant mort a besoin d’une voiture ou d’un taxi.”
http://www.courrierinternational.com/article/2010/05/27/une-nation-au-bout-du-rouleau 


Midi Mada 02/06/2010
Ankorondrano : Suspension de la fermeture de Magro ! - R. O
Comme nous l'avions écrit hier, la ministre de la Justice Razanamahasoa Christine a demandé au Procureur général près la Cour d'Appel d'Antananarivo de faire suspendre par l'huissier requis, l'exécution de l'ordonnance n°67 du 14 avril 2010 rendue par le Premier Président de la Cour d'Appel d'Antananarivo (PPCA) dans l'affaire Etat malagasy (Ministère du Commerce) contre Société Tiko et autres.

Erreur. 

En réalité, il y a erreur d'ordonnance car celle portant le n°67 se rapporte à l'affaire opposant la Chambre de Commerce de Tana à Tiko et à travers laquelle le PPCA de Tana a jugé « mal fondé » l'appel interjeté par le second qui a demandé le sursis à exécution provisoire de son expulsion de Magro. Si on suit donc à la lettre (c'est le cas de le dire), la demande de suspension d'exécution de ladite ordonnance, Tiko – et les 3 mouvances avec - devrait pouvoir revenir au Magro . Et ce, « pour des raisons d'ordre public », comme le souligne Razanamahasoa Christine dans sa lettre en date du 28 mai 2010.
Exécution. 

De tout ce qui précède, il semble bien que la ministre de la Justice se soit trompée d'ordonnance. En effet, elle voulait visiblement viser l'ordonnance n° 9567 du 02 novembre 2009 qui a donné gain de cause à Tiko, en ordonnant la cessation des voies de fait, l'enlèvement des scellages et cadenas posés par les autorités de fait. L'ordonnance a aussi autorisé le libre accès des responsables de la société dans l'enceinte de Tiko aux fins de procéder à l'inventaire des biens et à l'état des lieux. Par contre, l'accès a été interdit à toute personne pouvant entraver le fonctionnement de la société. L'ordonnance 

en question a aussi enjoint de faire la compensation entre la somme réclamée par l'Etat malagasy et les produits réquisitionnés et/ou volés. And last but not least, il a été ordonné l'exécution sur minute de la décision.
Danger. 

Forts de cette décision, les avocats de Tiko ont voulu la faire exécuter le vendredi 28 mai 2010 (la lettre de la ministre a été envoyée à la même date) à Toamasina, mais le Procureur général près la Cour d'Appel de cette ville, « suite aux instructions reçues », a adressé un télégramme lettre officielle (TLO) au président de la Chambre nationale des huissiers de justice et commissaires-priseurs de Madagascar aux fins de suspension d'exécution de l'ordonnance n°9567. Laquelle n'a pu être exécutée par Tiko qui voulait sécuriser son site à Toamasina afin de préserver les consommateurs d'un grave danger. Et pour cause, l'huile brute en vrac entreposée dans ses magasins ou ce qu'il en reste, fait l'objet de vols. L'huile brute - déjà périmée – est embouteillée et cachetée par les voleurs, au détriment des consommateurs qui s'exposent à de sérieux risques d'intoxication. Les raisons d'ordre public priment-elles sur les raisons de santé publique ?

Encadré: Un boomerang, ça peut faire mal

 Faire de la politique du bon côté du pouvoir est payant. D'abord, une ou deux voitures de fonction, un quota à sept chiffres de carburant, un logement décent et des gens de maisons à la disposition, sans parler des indemnités de ceci et de cela en sus des émoluments mirobolants. Et cerise sur le gâteau, ce pouvoir extraordinaire de faire exécuter un ordre au quart de tour à ses administrés. Bref, le paradis sur terre.
Etre du mauvais côté, c'est exposer son flanc à une brochette de harcèlements et au final à l'emprisonnement. Vivre avec les poux, les cafards, les punaises, au milieu des truands et autres racailles. Survivre avec un bol quotidien de manioc et d'eau fraîche… Il faut avoir des ressources pour ne pas finir ses derniers jours en enfer. (Les Nouvelles 02/06/2010)

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