MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 26 juillet 2010 

BigNews:  Le Tour de France 2010 ... L'Espagnol Alberto Contador (Astana) a gagné son troisième Tdf

L'Edito: « Maassak', Enfin une marque de vêtement gasy qui ose !»   ( ...  )

1. Prix des carburants : Des concessions inconcevables (nouvelles) ( ...  )

2. Eric Tselatra : Un concert très attendu par ses fans le 30 juillet ( moov) ( ...  )

3. Madagascar : la société civile unifiée pour la conférence nationale (afriscoop) ( ...  )

4. Joachim Chissano : Etonné par la mémoire courte de certains (tribune) ( ...  )

5. Présidence de la HAT: Détournements de 7,5 milliards (lagazette)( ...  )

6. Les réprobations de l'ambassadeur  (jeuneafrique) ( ...  )

7. Finances Publiques: ADESM, ça sent le roussi (nouvelles) ( ...  )

8. Trafic de bois de rose : Le ministre Rajaonarison défend son directeur de Cabinet  (midi) ( ...  )

9. Mission d'information - Les sénateurs français à l’écoute (express) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...   

10. Madagascar: une île placée sous le signe de l'écotourisme (twc) ( ...  )

11. Gestion de la Transition: Rajoelina maintient sa feuille de route (nouvelles) ( ...  )

12. Sortie de crise : Fortes pressions internationales sur la HAT(midi) ( ...  )

13. Médiation : La société civile fait bloc (express) ( ...  )

14. Sortie de crise: Des partis politiques concoctent un accord  (nouvelles) ( ...  )

15. Ambassade d'Allemagne : Départ du Dr Wolfgang Moser (midi) ( ...  )

16. Prix des carburants : Un répit de courte durée (courrierdemada) ( ...  )

17. Médiation de sortie de crise : Joaquim Chissano revoit sa copie (express) ( ...  )

18. Sortie de crise: La Banque mondiale ne perd pas espoir (lagazette) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  21 juillet 10  >>  ( ...  )

*. Transition : Des enrichissements à la vitesse TGV (courrierdemada)  ( ...  )

26/07/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 807,05 Ar 
JPY 25,00 Ar 
USD 2 180,20 Ar 
ZAR 293,51 Ar 
GBY 3 359,80 Ar 
HKD 280,61 Ar 
CHF 2 085,12 Ar 
MUR 71,12 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2761 31/05 2614
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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Big News... Le Tour de France 2010 ... à 39" d'Andy,  Contador garde le maillot jaune

     L'Espagnol Alberto Contador (Astana) a gagné son troisième Tour de France cycliste à l'issue de la 20e étape (Longjumeau-Paris ), remportée sur les Champs-Elysées, à Paris, par le Britannique Mark Cavendish (HTC-Columbia). Contador devance sur le podium final le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank) et le Russe Denis Menchov (Rabobank)....

17éme étape : Le Luxembourgeois Andy Schleck (Saxo Bank) gagne l'étape du Tourmalet .

 et  endosse toujours  le maillot blanc, celui du meilleur jeune.

Andy Schleck en maillot jaune (13.07.2010) à l'issue de la 9e étape du Tour de France de Morzine-Avoriaz à Saint-Jean-de-Maurienne, et le transfert à Contador à l'issue de la 15ème étape.     Les infos sportives du monde en permanence  >>


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


« Maassak', enfin une marque de vêtement gasy qui ose !  »

     Sobika.com vous propose depuis toujours de découvrir des nouveaux talents avant tout le monde. C'est encore un vrai coup de coeur que nous vous proposons en la personne de Patricia HR Andriamoratsiresy, créatrice de la marque Maasak ! 

   Enfin de l'originalité dans le prêt à porter malagasy, et rock n'roll en plus !! 

       Enfin une marque de vêtement gasy qui ose ! Loin des marques styles baobab ou gasy style hip hop, la Marque Maasak ose la sensibilité malgache dans un esprit rock n'roll avec un talent de création certain. Vous secouez le tout et vous avez la première marque à l'esprit rebelle mais créatif ! Nous avons rencontré sa créatrice à Paris pendant son passage. Entretien avec une forte tête Patricia HR Andriamoratsiresy, créatrice de la nouvelle marque Maasak.
      -"Maassak ", c'est un nom qui intrigue. Qu’est ce qui se cache derrière cette appellation ?

      -Maassak vient du mot malgache « mahasaky » qui littéralement veut dire « celui qui ose ». C ‘est avant tout un état d’esprit : oser te battre pour les choses auxquelles tu croies, oser courir après tes rêves, oser affirmer haut et fort tes idées. Ce discours peut sembler très idéaliste mais dans la vie ; c’est ce qui permet à chacun d’entre nous d’avancer.

      - Tu penses que cet état d’esprit fait défaut dans la société actuelle ? 

      - Dans la société malgache, oui. Quoi qu’on dise, c’est une société où

 le politiquement correct est très présent. Le poids de la société est si fort qu’il peut devenir inhibant. Nous pensons qu’il faut avoir le courage de se lever, de prendre des risques, de se battre pour ses convictions. C’est ce qui nous a amené à nous lancer dans cette aventure. 

     Avoir notre marque à nous, c’était un rêve. Nous avons décidé de nous battre pour qu’elle prenne vie. 

    - Justement, parlez-nous du style Maassak et de ce que vous proposez ?       ... Lire la suite Cliquez-ici
        
                             Niry de Sobika.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Niry a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Les Nouvelles 26/07/2010
PRIX DES CARBURANTS : Des concessions inconcevables - Rafr. 
Les compagnies pétrolières ne peuvent supporter davantage les marges imposées par L'Etat car le volume des manques à gagner et des pertes se chiffre à des milliards d'ariary.
Ces compagnies ont certes perdu une bataille dans le bras de fer pour la baisse des prix des carburants, mais leur guerre n'est pas terminée pour autant. Ces compagnies pétrolières en ont assez des concessions inconcevables. En effet, elles ne peuvent pas passer outre le marché international.
Actuellement, le prix du baril de pétrole brut avoisine les 79 dollars. Certes, cela n'a rien à voir avec le prix du 14 juillet 2008 où le baril a atteint le maximum de 145,95 dollars. Mais il est important de souligner que malgré ces diverses fluctuations des prix du pétrole, ces compagnies pétrolières ont toujours veillé à ce que la population malgache ne soit pas sanctionnée par l'inflation pétrolière.
Après avoir subi moult variations des prix du brut et fait bon nombre de sacrifices, ces compagnies pétrolières, dont certaines affichent des pertes allant jusqu'à 300 000 euros par mois, ont discuté avec l'Office malgache des hydrocarbures (OMH) sur une revue à la hausse inévitable des prix. Ainsi, si la bataille a certes été gagnée par l'Etat pour la revue à la baisse des prix des carburants à la pompe la vraie guerre, c'est-à-dire une hausse pour éviter que ces compagnies ne coulent, serait donc inévitable durant ou après la transition.
La GRT double la mise
D'autant plus que Galana raffinerie terminal (GRT) n'arrange pas la situation en doublant le coût du droit de passage, de 18 à 36 dollars le baril. Apparemment, cette raffinerie aurait eu l'aval de cette procédure en haut lieu. Sachant que le prix des carburants engendre des réactions en chaîne, les transporteurs n'ont pas attendu longtemps pour appliquer leurs revendications qui datent de 2008. Et qui dit transport, dit également vie quotidienne des ménages.
Mais ces compagnies pétrolières devraient-elles donc travailler à perte ? En effet, voici déjà plus d'un an qu'elles se plient aux quatre volontés de l'Etat, essayent de préserver la population et de garder un semblant de taux d'inflation, afin que la Grande île ne sombre pas davantage dans le gouffre ! L'Etat ne serait-il donc pas en mesure de sortir le fameux décret déjà concocté il y a quelques semaines et que la Haute cour constitutionnel (HCC) ne rejetterait probablement pas ? En effet, si ces compagnies pétrolières n'avaient pas baissé leurs prix, l'Etat serait resté ferme en promulguant une ordonnance pour sanctionner, d'une part, ces compagnies pétrolières, et d'autre part, pour les forcer à régulariser leurs prix à leur détriment.
Il faudrait tout de même penser aux intérêts de tous. Le pays est certes en crise mais les sociétés le sont plus encore. Dans ce sens, si ces compagnies pétrolières coulent, l'Etat se verra-t-il à nouveau refaire les erreurs du passé ?


moov.mg 25/07/2010

Eric Tselatra : Un concert très attendu par ses fans le 30 juillet 
Il est arrivé à Tana un peu avant la célébration de la fête du cinquantenaire de l'indépendance. 

Eric Tselatra a retrouvé avec joie les nombreux amis qu'il avait laissés lors de son départ pour la France, il y a cinq ans. Le rocker qu'il est leur devait bien un retour sur scène. Comme nous l'avions annoncé, il y a quelque temps, son premier spectacle aura lieu à l'Espace Mon Goûter, vendredi 30 juillet. Et le bouche à oreille ayant fonctionné, la salle devrait être trop petite pour contenir tous les admirateurs de l'artiste. Malgré sa longue absence, l'artiste a toujours été présent grâce à la diffusion de ses clips comme « Rainay ô ! » ou « Niova ianao ». Il est toujours un rocker évangélique, mais il est aussi, et il ne faut pas l'oublier, un adepte du « Heavy metal ». Et il va donc faire parler la foudre pour ces retrouvailles très attendues. Il aura à ses côtés ses potes qui l'ont accompagné dans le temps. Poune et ses camarades d'antan sont toujours aussi passionnés que lui. Les billets de ce concert sont déjà en vente. 
Patrice RABE

Tselatra © http://razafimahazo.free.fr/


afriscoop.com 25/07/2010
Madagascar : la société civile unifiée pour la conférence nationale
La Coordination nationale des Organisations de la Société Civile (Cnosc) de Madagascar a vu le jour vendredi, en regroupant désormais la Coalition des organisations des sociétés civiles (Cosc), l’Alliance des organisations des sociétés civiles ainsi que le Comité national d’observation des élections.
La Coordination nationale des Organisations de la Société Civile sera chargée d’organiser la conférence nationale et les ateliers préparatoires y afférents.
"La Cnosc se fixe comme objectifs d’assumer la médiation pour une sortie de crise consensuelle et de jeter les bases de la refondation de la République à travers un processus de larges consultations au niveau des régions, puis au niveau national et la mise en oeuvre de la réconciliation nationale", a lancé Noro Andriamamonjy, membre de l’Alliance des organisations des sociétés civiles en lisant une déclaration solennelle de la Cnosc.
"La Cnosc, soucieuse de redorer l’image de la Nation malgache dans la restauration des valeurs, est résolue à capitaliser les acquis issus des négociations tant sur le plan national qu’international", a-t-il affirmé.
Cette unité des organisations de la société civile a été l’une des conditions posées par les mouvances de l’opposition notamment la mouvance de l’ancien président Marc Ravalomanana, pour leurs participations à la conférence nationale et les ateliers préparatoires. Un appel a été lancé par ces organisations de la société civile à l’endroit de l’ensemble de la Communauté internationale pour un accompagnement de cette initiative. (Xinhua)


tribune Mada 25/07/2010
Joachim Chissano : Etonné par la mémoire courte de certains - par Bill 
Réagissant ce vendredi 23 juillet au Carlton à des questions des journalistes, le médiateur Joachim Chissano n’a pu s’empêcher d’exprimer son étonnement et sa surprise en lisant la Une d’un organe de la presse écrite quotidienne qui disait qu’il « revoit sa copie ». L’ancien président mozambicain a alors déploré la mémoire courte de certains et encore une fois réitéré que sa mission est demeurée la même depuis toujours.

 Il n’a pas à donner des solutions ni à imposer quoi que ce soit mais à aider les protagonistes à dialoguer et à rapprocher des points de vue pour trouver la solution de sortie de crise. La mission que lui a confiée la SADC est jusqu’à présent la même, dit-il. Et le communiqué du 20 juin 2009 de la SADC est clair car il stipule que le processus de résolution de la crise ne peut qu’être malgache et entre Malgaches, rappelle-t-il. Pour dire qu’il n’a pas revu ni à revoir sa copie mais que toutes les missions qu’il entreprend observent ce principe. Autrement dit, faire comprendre que Joachim Chissano a changé son fusil d’épaule est faux sinon suspect, car il n’y a rien de nouveau dans sa conduite de la médiation.
Est-ce à dire que l’audience d’une heure qu’il a accordée au ministre de la Haute autorité de transition (HAT) en charge des Affaires étrangères, Hyppolite Rarison Ramaroson, a tourné autour du même sujet ? Après avoir été reçu par l’ancien président mozambicain, le ministre Hyppolite Rarison Ramaroson a en effet laissé croire qu’il a réussi à convaincre le médiateur de laisser les Malgaches entre eux chercher la solution de sortie de crise. Il a même suggéré que la communauté internationale serait prête à aider le processus malgacho-malgache en cours car celui-ci serait sur la bonne voie.
Joachim Chissano déclare qu’il veut contacter tout le monde pour comprendre le processus actuellement mis en œuvre et voir comment appuyer le processus de dialogue pour la sortie de crise. A ce propos, il aimerait aussi avoir l’opinion des journalistes, ceux-ci faisant partie intégrante de la société civile.
« J’attendrai son retour »
Joachim Chissano a reçu en audience ce vendredi 23 juillet à l’hôtel Carlton, le ministre de la HAT en charge de la Diplomatie mais auparavant il aurait accueilli les chancelleries étrangères installées dans la capitale. Le médiateur dans la crise malgache a demandé à être reçu par le président de la HAT mais comme ce dernier avait d’autres chats à fouetter ou d’autres missions plus importantes à accomplir à Mahajanga (voir article par ailleurs), la rencontre n’a pu avoir lieu. Les commentaires soupçonnent des inaugurations dans la capitale du Boeny, dont celle d’une station Viva ? Quoi qu’il en soit, l’ancien président mozambicain n’entend pas en démordre, il attendra son retour dans la capitale, laisse-t-il entendre.
Les réceptacles de l’autorité traditionnelle, les « Ampanjaka », ont aussi demandé à être reçu par Joachim Chissano pour lui faire part de leur souhait d’être pris en compte dans le processus de résolution de la crise, car ils sont les détenteurs de la sagesse et d’une autorité morale dans la société. L’ensemble de la société civile elle aussi et les femmes légalistes ont eu des entretiens avec le médiateur.
Pour celui-ci, la journée de samedi sera consacrée à la rencontre des entités politiques.


lagazette-dgi.com 24/07/2010
Présidence de la HAT: Détournements de 7,5 milliards  - Lambo T. et Sa
Des détournements de fonds d’une valeur totale de 7,5 milliards de Fmg ont été découverts à la présidence de la HAT. Du moins, de fortes présomptions de vol ont conduit au limogeage du directeur administratif et financier (DAF) de la présidence, Yves Dafy. Bien que son successeur n’ait pas été encore nommé, la passation avec les services de la Présidence s’est faite, hier après-midi même. 
Ce limogeage fait certainement suite à l’enquête sollicitée par Andry Rajoelina auprès du Bianco. Le secrétaire général de la Présidence, Haja Resampa, et le DAF figurent parmi les principales personnalités convoquées à la villa « La Piscine » d’Ambohibao.

Yves Dafy figure pourtant parmi les hommes de confiance du président de la HAT pour avoir été déjà DAF de la commune urbaine d’Antananarivo du temps où Andry Rajoelina était maire. Une source digne de foi indique que ce dernier a voulu donner une dernière chance à M. Dafy en lui accordant 2 semaines pour justifier la disparition de 7,5 milliards Fmg sinon de rembourser la somme détournée. Le délai ayant expiré sans que le concerné ait pu s’exécuter, la décision tombe.
Selon les sources proches du dossier, Yves Dafy ne pouvait d’ailleurs rien faire pour la simple et bonne raison que les fonds auraient été versés au bénéfice direct de la propriétaire d’un complexe hôtelier situé à Ivato et du gérant d’une station-service à Andohatapenaka.
L’arnaque a pu se faire par le truchement de l’utilisation des fonds spéciaux du président connus populairement sous l’appellation « caisse noire ». Prévus dans la loi de Finances quoique le montant inscrit n’atteint pas les 7,5 milliards mais dont le dépassement est autorisé sous peine de régularisation dans le budget de l’année prochaine, ces fonds ne nécessitent pratiquement aucun justificatif 

pour leur utilisation.
Reste pourtant à savoir si le DAF avait les pleins pouvoirs pour le déblocage de ces fonds. Théoriquement, il n’est qu’un exécutant des ordres venant directement du Chef de l’Etat sinon du secrétaire général qui s’occupe de tout ce qui est administratif et financier pour le fonctionnement de la présidence. Haja Resampa n’aurait-il rien vu ? Serait-il incompétent ou complice sinon les deux à la fois ?
Toujours est-il que Andry Rajoelina semble bien décidé à procéder un assainissement. Lui-même avait reconnu dans un de ses précédents débats télévisés des malversations perpétrées par des ministres et de hauts fonctionnaires de l’Etat. La mesure qu’il avait prise était d’exiger son autorisation personnelle pour tout engagement de crédit supérieur à un milliard Fmg. L’opinion réclamait des têtes. Ce qui est, en partie, chose faite aujourd’hui et d’autres personnalités de son entourage direct pourraient subir le même sort. Encore qu’il ne suffit pas de limoger mais surtout de présenter les voleurs devant la Justice pour rendre l’assainissement crédible et redonner confiance de tout un peuple à celui qui avait incarné le changement.
En tout cas, en s’attaquant en priorité à son entourage direct, Andry Rajoelina veut sans doute donner un avertissement fort à tous les dignitaires du régime de Transition qui profitent de la situation pour remplir leurs poches. S’agit-il d’une préparation de l’opinion avant le discours télévisé tant attendu de dimanche prochain ?
D’aucuns espèrent que celui qui a déclaré ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle, ne s’arrête pas au simple stade de l’avertissement. Qu’il agisse pour de bon en prenant les sanctions qui s’imposent. On parle surtout du trafic de bois de rose qui ternit plus que jamais l’image de la transition en général et d’Andry Rajoelina en particulier. Jusqu’à aujourd’hui, les gros bonnets du trafic n’ont jamais été inquiétés parce qu’ils sont protégés. En haut lieu évidemment. Un décret pris en conseil des Ministres, en mars dernier, interdisant désormais la coupe et l’exportation de cette essence précieuse est par exemple balayé par un simple coup de téléphone ou une obscure autorisation spéciale. Si un décret n’est pas respecté par de hauts responsables eux-mêmes, pourquoi ne les dénonce-t-on pas et les remplacer ? Andry Rajoelina n’a pas une échéance électorale à affronter. Il a à la limite une carrière politique à gérer dans le moyen terme s’il veut postuler à la Magistrature suprême dans 5 ans. Il ne doit hésiter à s’affranchir des opportunistes pour le moins véreux. Le pays dispose suffisamment de compétences honnêtes et ayant les reins solides pour achever au mieux la transition, c’est-à-dire mettre le pays dans une situation valable pour permettre aux dirigeants de la prochaine régime d’œuvrer aussitôt au développement. Que les barons de la transition le sachent !


Jeune Afrique.com 23/07/2010
Les réprobations de l'ambassadeur - Par Rémi Carayol 

Y aurait-il de l’eau dans le gaz entre la France et le régime de transition ? Les spéculations vont bon train à Madagascar depuis le 14 juillet. Ce jour-là, deux événements attirent l’attention. À Paris, le défilé des troupes africaines se déroule en l’absence d’Andry Rajoelina, qui n’a pas été invité. Quelques heures plus tard, à Antananarivo, Jean-Marc Châtaigner, l’ambassadeur français, profite d’une cérémonie pour lâcher plusieurs saillies.

Tout le monde en prend pour son grade : les opposants et, plus surprenant, le régime de transition. L’ambassadeur en appelle à « la transparence des finances publiques », au « refus de toute corruption », au respect de la liberté de la presse… Il réclame la dissolution « des milices paramilitaires » – dont la plus active est celle d’Alain Ramaroson, l’un des membres les plus influents de la Haute Autorité de la transition (HAT) – ainsi que celle de la Force d’intervention spéciale (FIS). Cet escadron, sorte de garde présidentielle créée de toutes pièces après la chute de Marc Ravalomanana, s’est distingué par ses méthodes expéditives.
Si officiellement le Quai d’Orsay s’en défend, en « off », les diplomates français et les médiateurs internationaux ne s’en cachent pas : depuis sa prise de pouvoir, Rajoelina a toujours été soutenu par Paris – et plus particulièrement par l’Élysée, le dossier étant géré par le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant, et par le conseiller Afrique de Nicolas Sarkozy, André Parant. À Tana, plusieurs conseillers de Rajoelina jouent les courroies de transmission, parmi lesquels l’homme d’affaires franco-malgache Patrick Leloup, proche de Robert Bourgi, conseiller de Nicolas Sarkozy.
La déclaration de Jean-Marc Châtaigner ne marque pas pour autant un revirement de la position française. Dans son discours, le diplomate soutient la tactique de Rajoelina – des élections le plus tôt possible, sans attendre la constitution d’un gouvernement de consensus ni 

Jean-Marc Chataignier et Andry Rajoelina, le 19 mars 2009 à Antananarivo. © AFP 

même une nouvelle médiation internationale – et salue sa « décision exemplaire et courageuse » de ne pas se présenter à la présidentielle, une idée qui lui a été très fortement soufflée par Paris.
Ses attaques visent plutôt une partie de l’entourage présidentiel, ces hommes et ces femmes que les diplomates du Quai d’Orsay appellent « les jusqu’au-boutistes », accusés d’enfermer le jeune président dans une posture radicale et d’être à l’origine des arrestations de journalistes et d’opposants qui ternissent l’image du régime. Pas évident que l’Élysée soit sur la même longueur d’onde…


Les Nouvelles 23/07/2010
FINANCES PUBLIQUES : ADESM, ça sent le roussi - Tsiry Andrianina 
Un projet de décret concocté par la présidence de la Haute autorité de l'Etat (HAT) circule actuellement, portant sur la prochaine mise en place d'une agence pour le développement économique et social de Madagascar (Adesm).
Du moment qu'on évoque le développement du pays, il n'y a rien de mal à cela. D'ailleurs, c'est le souhait de toute la population, d'autant plus que la conjoncture l'exige après les longs mois de crise politique vécus par le pays. Mais l'ombre au tableau est que la création de cette agence semble revêtir certaines intentions peu catholiques de ses initiateurs. Ça sent plutôt le roussi.
A la lecture de la note de présentation du projet, l'Adesm aura pour principale mission la planification et l'exécution stratégique des grands projets pour améliorer le bien-être de la population. Elle sera responsable de la facilitation de la croissance soutenue de Madagascar. Ce projet avait déjà été initié sous le régime présidé par l'ancien président Marc Ravalomanana. Ce dernier a, par la suite, dans le cadre d'un remaniement de son gouvernement, mis en place une vice-primature chargée des grands projets économiques.
Les attributions et les compétences de cette vice-primature, couvraient pratiquement tous les projets de développement prévus au niveau des différents ministères. Concrètement, tous les financements prévus pour la mise en œuvre de ces projets ont été directement gérés par cette vice-primature sans que les autres ministères concernés aient pu y faire opposition.
Un nouvel «enrichissement» ?
Le même scénario semble se profiler actuellement à travers la création de cette agence. On peut, plus ou moins, deviner l'initiateur principal du projet. Il donne l'impression de vouloir récidiver tout en nourrissant l'espoir d'un nouvel « enrichissement » sur les vraisemblables et non pas d'éventuelles commissions qu'il percevrait lors des passations des marchés en vue de l'exécution des projets.
Toutefois, il est aussi tentant d'avancer que beaucoup des aspects techniques et même politiques de ce projet risquent d'échapper à l'appréciation du président de la HAT Andry Rajoelina. Ses compétences en la matière semblent manifestement limitées. Une année seulement de présidence ne peut suffire pour être averti de tous les rouages économiques et politiques de la vie nationale et des agissements de ses entourages. Mais c'est aussi le défaut d'avoir plusieurs conseillers spéciaux et on sait d'avance que, outre les vrais conseils qu'ils peuvent prodiguer, ils sont pour la plupart de beaux parleurs avec la langue parfois fourchue.
De l'EDBM à l'ADESM
Pendant la deuxième République, une situation similaire s'était déjà produite, ayant abouti à l'éclatement en deux du parti dominant au pouvoir. Bon nombre des financements obtenus ou alloués aux projets de développement étaient directement gérés par le ministre des Finances de l'époque. Un expert en la matière qui avait sans doute pensé que Didier Ratsiraka n'allait pas contrôler sa gestion.
C'est aussi ce qui s'est passé avec Marc Ravalomanana et son vice-premier ministre des affaires économiques. Sauf erreur, ce dernier a été à l'origine de la création de l'actuelle « Economic development board of Madagascar » (Edbm) mais voudrait remettre la partie à travers cette Adesm.
La profonde différence entre les deux organismes est que l'Edbm était censé inciter les investisseurs et promouvoir les investissements pour le développement national. Mais l'Adesm semble se cantonner à la gestion des éventuels financements, notamment extérieurs, pour l'exécution de projets… sans intention aucune de se mobiliser pour des actions de recherche de financements de ceux-ci.
A cet égard, il faut dire que plusieurs financements sont déjà disponibles mais leur déblocage n'attend que la normalisation de la situation politique dans le pays. Une normalisation à laquelle les uns et les autres ont le devoir et l'obligation d'œuvrer au lieu d'attendre une « manne du ciel ». Car les bailleurs de fonds ne sont pas non plus dupes et ont toutes les compétences pour apprécier les réelles visées des gestionnaires de leurs financements.


Midi Mada 22/07/2010
Trafic de bois de rose : Le ministre Rajaonarison défend son directeur de Cabinet  - RAJAOFERA Eugène 
Un officier de la gendarmerie en poste dans la Région Atsinanana a révélé que le directeur de Cabnet du ministère de la Santé, le Pr Amady, est impliqué dans le trafic de bois de rose qui continue de faire ravage dans la partie est de la Grande Ile. Le ministre de la Santé, le Général Rajaonarison Pascal Jacques, était monté au créneau hier pour disculper le numéro Deux de son département. « Je connais le professeur Amady. 

C’est une diffamation d’affirmer qu’il est derrière le trafic de bois de rose à Madagascar. », a persisté le général de Division Rajaonarison Pascal Jacques. Avant de laisser entendre : « Puisque c’est une affirmation non fondée, je ne vois pas pourquoi je dois remplacer mon directeur de Cabinet. » Le Pr Amady 

est un éminent cardiologue qui enseigne en même temps à l’université d’Antananarivo. Il a été nommé directeur de Cabinet au ministère de la Santé du temps du vice-Premier ministre, le Pr Alain Tehindrazanarivelo.
Preuves irréfutables.

 Citer des noms sans avoir des preuves tangibles et irréfutables est un risque dans une affaire délicate comme celle relative au trafic de bois de rose. Si on n’est pas en possession de ces preuves irréfutables, on risque tout le temps d’être accusé de diffamation ou de dénonciation calomnieuse. Ces derniers temps, on véhicule ou l'on fait véhiculer dans la presse que des hautes personnalités se trouvent derrière le massacre et l’exportation illicite de nos bois de rose. Des journaux affirment sans citer jusqu’ici des noms, que des 

officiers de l’Armée, de la Police nationale et de la Gendarmerie sont également impliqués dans l’affaire juteuse qui rend milliardaires les trafiquants. Ces derniers temps, notamment après la saisie aux Comores des 300 tonnes de bois de rose transportés par le Bateau Soavina III, le président de la HAT, Andry Rajoelina, est sollicité de révéler les noms des hautes personnalités de son régime qui fondent leur fortune sur le trafic illicite de bois de rose. Le chef de la Région Analanjirofo, Saina Michel, a lancé un appel pour que les « cerveaux » du trafic soient sévèrement sanctionnés.
Devoir citoyen.

 L’opposition s’y met également. Est-ce un péché pour le Pr Zafy d’interpeller les autorités en place sur le massacre dont est victime l’environnement malgache ? « C’est un devoir citoyen de revendiquer la transparence sur ce massacre. », a précisé vendredi dernier devant la presse au Carlton le Pr Zafy Albert qui a lancé un appel au « Raiamandreny » Andry Rajoelina à prendre ses responsabilités et prouver qu’il n’est pas complice. Jusqu’ici, aucun procès n’a eu lieu sur le trafic des bois de rose à Madagascar alors que plusieurs centaines de tonnes de produits illicites sont déjà interceptées. Le « Task Force » aurait failli à sa mission, à en croire le nouveau ministre de l’Environnement, le Gal Herilanto Raveloarison qui envisage de mettre en place une autre structure permettant de lutter efficacement contre le trafic. En tout cas, les regards sont braqués sur Ambohitsorohitra. Andry Rajoelina osera-t-il mener un « Ampamoaka » sur cette affaire qui implique des personnalités de son régime ?


Express Mada 22/07/2010
Mission d'information - Les sénateurs français à l’écoute - Fano Rakotondrazaka 
Les dirigeants de la société civile et les responsables politiques, ont exprimé devant les sénateurs français leurs visions 
Jean Faure, Jacqueline Panis, Jean Pierre Plancade et André Vantomme sont en mission d'information à Madagascar depuis dimanche. Ces quatre sénateurs français se renseignent et constatent de visu la situation sur place. Après les audiences avec les dirigeants de la société civile lundi, ils ont rencontré hier les responsables politiques tant au pouvoir que dans l'opposition. 
Le Premier ministre, Albert Camille Vital, a profité de la visite de courtoisie des parlementaires français au palais d'État de Mahazoarivo pour exprimer l'avancement du processus de résolution de crise dans la Grande île. Il a fait allusion à l'organisation du dialogue national, précédé des dialogues préliminaires au niveau des 119 districts. « La Haute autorité de la transition (HAT) souhaite accélérer le passage de la transition. La prise de responsabilité des “ Raiamandreny mijoro ” traduit cette volonté de rendre effective la solution malgacho-malgache qui est du reste, actuellement, en bonne voie », a-t-il soutenu. Un message qui aurait été adressé notamment à l'ambassadeur de France, Jean Marc Chataigner, qui a conduit la délégation parlementaire à Mahazoarivo, en réponse à ses « paroles blessantes » lors de la célébration de la Fête nationale française à la résidence de France le 14 juillet.
Visions contradictoires 
De leur côté, les opposants au régime de la HAT ont donné leur version. Fetison Rakoto Andrianirina de la mouvance Ravalomanana a confié, à l'issue du rendez-vous à la résidence de France à Ivandry, que les sénateurs français avaient, auparavant, une vision un peu erronée de la chose. Selon lui, les parlementaires ont, au début, essayé de convaincre les pro-Ravalomanana d'adhérer à la démarche actuelle. 
« Nous avons dû leur démontrer l'aspect unilatéraliste de la démarche en question », a-t-il affirmé. 
Régis Manoro, de la mouvance Zafy a soulevé la similitude entre la mission parlementaire française et celles des émissaires de la Communauté de développement d'Afrique Australe (SADC) ainsi que des députés ACP-UE. La formation a donc mis à la disposition des sénateurs français, le même memorandum qu'elle avait remis aux autres missions. « La mission parlementaire française nous avait dit qu'elle dresserait un rapport à l'intention de l'Exécutif , habilité à prendre toute responsabilité éventuelle sur le cas Madagascar », a-t-il déclaré à l'issue d'une rencontre de presque deux heures.


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thewebconsulting.com 26/07/2010
Madagascar: une île placée sous le signe de l'écotourisme
Considérée comme un véritable sanctuaire de la nature, cette terre d'aventures, à la croisée de l'Asie et de l'Afrique, est riche de mystères. Madagascar est une île fascinante pour les voyageurs qui veulent prendre le temps de découvrir la nature dans toute sa splendeur. Ceux qui sont à la recherche d'authenticité seront séduits par la population composée de 18 ethnies et d'une mosaique de métissages culturels. Grâce à l'ensemble de ces atouts, l'île continent est le paradis de l'écotourisme.

Découvrir l'écotourisme dans une réserve de Madagascar
Sur les Hautes Terres de Madagascar, la réserve Ialatsara (au bord de la RN7, à 84 km après Ambositra sur la route du Sud) est un coin de paradis qui fait le bonheur des lémuriens et de nombreux autres animaux, plus curieux les uns que les autres, mais aussi des visiteurs qui ne se lassent par d’observer cette nature luxuriante. 
Toutes les infrastructures d’hébergements et de restauration se fondent si bien dans le décor que l’on se croit revenu à la vie sauvage. La réserve Ialatsara a été entièrement aménagée à l’aide de toile et de bois, pour mieux se perdre entre cimes des arbres et devenir un site écotouristique par excellence. 

L'ecoshop: une vitrine des parcs nationaux de Madagascar
Le premier ecoshop a été inauguré le mois dernier à la gare de Soarano à Antananarivo. C’est Madagascar National Parks, l’association qui assure la gestion durable de la majorité des réserves naturelles de l’île, qui est à l’origine de ce nouveau concept. Il a pour but de mettre en valeur et d’offrir une meilleure visibilité aux espaces protégées de Madagascar. Ce premier écoshop propose toutes sortes d’articles : brochures, tee-shirt, guides, cartes de circuits, cartes postales... Il assure aussi depuis peu le rôle de vente de tickets d’accès aux Parcs Nationaux.
La diversité de Madagascar en photos
Le photographe, Patrick Blanche - passionné depuis son enfance pour le reportage de voyage - a sillonné la Grande Ile à maintes reprises. Il a su partager la vie simple et discrète des peuples malgaches, écouter leurs récits qui livrent des secrets étonnants et des anecdotes inoubliables. 150 photographies pour le plaisir des yeux qui laissent sans voix et vous invitent au voyage. 
« Madagascar, L'île continent », Patrick Blanche, édition Georges Naef, 2009.
Lancement du label "tourisme durable"
Connue pour son engagement à défendre une éthique de développement touristique durable, l'ONG Acting for Life vient de mettre en place le label « Tourisme Durable ». Il vise à promouvoir les petits opérateurs touristiques qui proposent un service à visage humain et soucieux de l'environnement. 
36 opérateurs touristiques ont été évalués sur le terrain pour prétendre à cette distinction honorifique. Les noms des établissements hôteliers de la région Vakinakaratra qui bénéficieront du label seront connus au cours de l'été. 
L'appellation contribuera à renforcer le positionnement de la destination sur le créneau de l'écotourisme à l'international. Elle répondra ainsi aux nouvelles attentes de la clientèle étrangère. 
L'edenlodge: le premier hôtel solaire du monde
Situé sur une île à 30 min de Nosy Be et associant à merveille le luxe à l'écotourisme, l'Eden Lodge est le seul établissement au monde à fonctionner entièrement à l'énergie solaire. 
L'hôtel dont la décoration utilise des matériaux locaux, plonge ses hôtes dans une atmosphère zen et apaisante. Ce petit paradis à la vue surprenante est le meilleur coin pour passer une lune de miel à admirer le coucher du soleil loin de la foule. 
Les familles sont aussi les bienvenues grâce à l'offre promotionnelle qui propose une gratuité totale pour les enfants en pension complète, tout au long de l'année 2010, pour tout séjour de 3 nuits minimum. La plage juste devant l'hôtel fera le bonheur des petits et des grands. www.edenlodge.net 
Saha Forest Camp: immersion totale en pleine nature
Ce lodge forestier est situé dans la commune d'Anjozorobe à 2 heures de la capitale malgache, en plein coeur d'une forêt tropicale regorgeant d'animaux plus originaux les uns que les autres et d'une végétation aux couleurs vives. Géré intégralement dans une logique écotouristique et parfaitement intégré dans son environnement naturel et humain, le Saha Forest Camp ne fait de concession ni sur le confort ni sur la qualité de ses services. www.sahaforestcamp.mg 
Office National du Tourisme de Madagascar (ONTM) en France 
c/o Interface Tourism 
Renseignements au 01 53 25 51 00 ou madagascar@interfacetourism.com 
Site Internet de l’ONTM : www.madagascar-tourisme.com


Les Nouvelles 26/07/2010
GESTION DE LA TRANSITION : Rajoelina maintient sa feuille de route -  Miadana Andriamaro
La sortie de crise et la gestion de la Transition ont été au centre des interventions d'Andry Rajoelina, dans le cadre d'une conférence de presse radiotélévisée diffusée hier depuis Mahajanga. (Photo : Andry Rajoelina et les journalistes, au cours du dernier briefing avant l'émission).
Conformément à la feuille de route qu'il a annoncée le 12 mai, Andry Rajoelina a réitéré son souhait de mettre fin au régime de Transition en décembre. C'est ce qu'il a annoncé hier au cours d'une conférence de presse radiotélévisée diffusée hier depuis Mahajanga

Depuis cette intervention du 12 mai, Andry Rajoelina s'est fait plutôt discret pour ne réapparaître qu'à travers cette émission spéciale. Cette émission aura été une occasion pour les confrères des régions et la population visitée de lui poser directement les questions qui leur tenaient à cœur, concernant la marche des affaires nationales.
Andry Rajoelina a commencé par une mise au point concernant la nouvelle feuille de route de la transition vers la 4è République. Il a ainsi conforté ses déclarations à ce sujet, entre autres, sa décision de ne pas être candidat aux élections. Les dates des différentes élections seront désormais décidées par les participants du dialogue national. Ce, après les dialogues préliminaires qui seront organisés prochainement sous l'égide des «Raiamandreny mijoro» et de la coordination des organisations de la société civile, en collaboration également avec la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).

Les élections le plus tôt possible
Andry Rajoelina note, par rapport à son souhait de terminer la Transition cette année, qu'en l'état actuel des choses, la meilleure solution à la crise serait d'aller le plus vite possible aux élections. Le processus est déjà en cours et semble faire son chemin au niveau des médiateurs du groupe international de contact (GIC) ainsi qu'au niveau de l'ensemble de la communauté internationale. Ces derniers estiment d'ailleurs que la solution à la crise doit effectivement émaner des Malgaches eux-mêmes.
Mais pour Andry Rajoelina, le problème actuel est strictement politique et n'a rien d'une une crise. Il affirme que «jusqu'ici, l'Etat arrive à honorer ses obligations et responsabilités afférentes à la gestion des affaires nationales malgré l'absence des aides internationales».
Des remontrances aux pétroliers
Andry Rajoelina n'a pas manqué d'interpeller les opérateurs pétroliers. Il leur a intimé de tenir compte des réalités actuelles au lieu de penser à des décisions qui, toujours selon Andry Rajoelina, risquent d'aggraver l'inflation et déstabiliser le pouvoir. «Nous comprenons le souci des opérateurs pétroliers, mais ils ne peuvent pas se permettre de fixer des tarifs qui pourraient favoriser l'inflation. L'Etat reste ouvert à toutes négociations mais en l'occurrence, il n'est absolument pas question de faire primer des intérêts particuliers sur ceux de la population ou de la nation…».
En revenant sur les débats politiques, Rajoelina a indiqué que la réconciliation nationale revendiquée avec insistance ces derniers temps devrait être incluse parmi les sujets des «Dinika santatra» et du débat national. D'après lui, ces rencontres seraient les mieux indiquées et habilitées à se prononcer sur le sujet.
Après avoir renvoyé la balle aux législateurs à propos de l'amnistie des condamnés politiques, Andry Rajoelina voudrait maintenant la passer aux participants des «Dinika santatra» et du dialogue national. Ce, notamment en ce qui concerne les possibilités pour les intéressés de se porter candidats aux élections. Dans ce sillage, il fait remarquer que les guéguerres en présence concernent surtout les politiques qui ont besoin d'être réconciliés, tandis que la population n'a rien à y voir. Il lance donc un appel aux politiques de tous bords qui aspirent à prendre le pouvoir afin qu'ils se présentent aux élections, «car c'est la seule voie qui pourrait décider de leur crédibilité ou non…»
Non à l'impunité
Un autre sujet d'actualité brûlante dans le pays a été évoqué hier : l'affaire des bois de rose où l'on assiste à tous genres de manœuvres, légales ou illicites. Car d'un côté, le pouvoir annonce le renforcement des mesures qu'il a adoptées lors d'un précédent conseil des ministres. Tandis que de l'autre côté, les trafics et exploitations illicites de ces bois précieux ne sont pas encore près de se terminer. Pour la simple raison qu'il y aurait, selon encore Andry Rajoelina, des complices à tous les niveaux qui favoriseraient ces opérations illicites. Raison pour laquelle il a déclaré prendre des mesures allant dans le renforcement de la lutte contre l'impunité.
Ordre a été donné expressément à tous les départements concernés d'agir dans ce sens.
Pour Andry Rajoelina, les trafics en tous genres… soutenus en plus par des actes de corruption sont assimilables à des détournements de deniers publics passibles de sévères sanctions. «Mais il ne doit pas y avoir deux poids deux mesures», a-t-il laissé entendre.


Midi Mada 25/07/2010
Sortie de crise : Fortes pressions internationales sur la HAT - RAJAOFERA Eugène
Le médiateur Joaquim Chissano était hier à sa première journée de sa mission sur le sol malgache. C’était une journée marathon car après avoir eu un long entretien au Carlton avec le ministre des Affaires Etrangères de la HAT, le vice-amiral Hyppolite Ramaroson, il a reçu la délégation de la coordination nationale des organisations de la société civile composée de Velompanahy Aristide, José Rakotomavo, Noro Andriamamonjiarison, Serge Zafimahova, Lalao Randriamampionona, Ernest Razafindraibe et Voahangy Raveloson.

Après ces rencontres, Joaquim Chissano a tenu une réunion avec des diplomates en poste à Madagascar, dont le chargé d’Affaires des Etats-Unis Eric Stromayer et Mokgheti Manaisa de l’Afrique du Sud. Un autre rendez-vous diplomatique s’est tenu hier à l’ambassade de l’Afrique du Sud à Ankorondrano entre le médiateur et des représentants diplomatiques, dont entre autre l’ambassadeur de France Jean Marc Châtaigner.
Consensus

Parallèlement aux consultations du Carlton, l’Union africaine se prépare à se pencher sur la crise malgache durant son 15e Sommet auquel a été invité l’ancien président Marc Ravalomanana. A la veille de ce Sommet, le président de la Commission de l’Union Jean Ping a déclaré sur RFI que la neutralité de Andry Rajoelina qui a démissionné de la présidence de sa mouvance et qui a annoncé qu’il ne se présentera pas aux prochaines présidentielles ne suffit pas. « Il faut trouver le consensus pour mener à bien la transition vers une nouvelle République. », a-t-il martelé. Cette déclaration de Jean Ping intervient à quelques jours seulement de celles des 

parlementaires ACP-UE et de la diplomatie mauricienne où ils revendiquaient la libération des détenus politiques et le retour des exilés pour un vrai climat d’apaisement facilitant la mise en place d’une transition acceptée par tous. Tout cela exerce des fortes pressions sur la HAT qui a intérêt à ne plus tarder à mettre en place une transition consensuelle et inclusive. 
Espoir. 

En fait, c’est l’espoir qui s’est dégagé des consultations effectuées jusqu’ici par Joaquim Chissano. Lalao Randriamampionona a eue hier avec la CNOSC, à l’issu de la rencontre que Joaquim Chissano, a déclaré : « le médiateur est prêt à soutenir nos efforts. » En marge de la conférence de presse que la délégation du groupe d’amitié franco-malgache au Sénat français a organisée hier au Colbert, l’ambassadeur de France Jean Marc Châtaigner a indiqué : « Il y a une lueur d’espoir. Mais, c’est comme une fleur au milieu d’un désert qui risque de s’abîmer si on ne prend pas soin d’elle. » Par contre, le ministre des Affaires Etrangères de la HAT n’a pas voulu faire trop de commentaires à l’issu de son entretien avec Joaquim Chissano. « Je l’ai rencontré en tant que ministre et acteur principal de la crise depuis le 17 mars 2009 et non en tant que membre d’une mouvance. Ce que je peux vous dire, c’est que le président Chissano est partant pour le processus malgacho-malgache. », s’est-il contenté de souligner.


Express Mada 24/07/2010
Médiation : La société civile fait bloc - Fano Rakotondrazaka
La Coalition, l'Alliance des organisations de la société civile et le KMF/ CNOE assureront la médiation pour la sortie de crise.
Aristide Velompanahy et José Rakotomavo, de la Coalition des organisations de la société civile (OSC) ainsi que Lalao Randriamampionona, Noro Ramamonjiarisoa et Serge Zafimahova de l'Alliance des OSC se sont mis côte à côte sur le même banc avec Ernest Razafindraibe du Comité national d'observation des élections (KMF/ CNOE). Ils ont officialisé hier leur collaboration au sein d'une nouvelle structure dénommée Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) en vue de la résolution de la crise. Ils vont jouer la médiation entre les forces antagonistes suite aux évènements politiques de 2009. 
Larges consultations 
Une cérémonie solennelle de signature de la déclaration commune sur l'accord de partenariat en vue d'une solution consensuelle à la crise, s'est tenue hier à l'hôtel restaurant Astauria à Antanimena. À cette occasion, Noro Ramamonjiarisoa, lors de sa prise de parole a avancé que la CNOSC accomplit sa mission à travers un processus de larges consultations au niveau des régions, puis au niveau national et la mise en œuvre de la réconciliation nationale. Elle fait allusion à la tenue des conférences régionales et nationale comme avaient confié des indiscrétions, avant-hier. « L'organisation des dinika santatra initiée par la Coalition et les Raiamandreny mijoro se poursuivra sous la responsabilité de cette dernière, les résultats alimenteront le processus unitaire », a-t-elle précisé. 
De son côté, Lalao Randriamampionona a manifesté la détermination des signataires de la déclaration « à avancer jusqu'au bout ». Une manière de rassurer l'opinion, sur l'aboutissement de la démarche de la société civile. La promesse de la présidente de la Plate-forme nationale des organisations de la société civile de Madagascar (PFNOSCM) a été appuyée par Aristide Velompanahy, un des dirigeants de la Coalition. « Nous sommes confiants que l'objectif sera atteint, même si notre mission n'est pas facile », a avancé ce dernier. 
Un appel a été lancé hier, surtout à l'endroit de la classe politique pour un retour aux négociations « en vue de discussions franches et sincères pour un accord réaliste ».

Encadré: La Cnosc tiendra compte des efforts fournis précédemment en termes de recherche de sortie de crise, notamment des assises régionales, des teny ifampirana, des négociations entamées par les dirigeants d'église et la communauté internationale et même du Dinika santatra lequel sera organisé à partir de mercredi. Dans ce sens, la coordination essaie de tenir compte des soucis des uns et des autres pour que toutes les entités participent aux initiatives qui seront prises dans le cadre de la recherche d'une issue à la crise.
Les accords de Maputo et l'acte additionnel d'Addis Abeba ne seront pas écartés, pour que les trois mouvances ne soient plus réticentes à poursuivre les discussions franches et sincères. De même, le Dinika santatra sera maintenu afin de recueillir les idées des acteurs locaux ( nouvelles)


Les Nouvelles 24/07/2010
SORTIE DE CRISE : Des partis politiques concoctent un accord - Miadana Andriamaro
Après avoir adopté un manifeste des partis politiques, les signataires de cet acte s'apprêtent à conclure un accord destiné à mettre fin au conflit et à la gestion de la crise. Leur mine réjouie permet de croire à un aboutissement heureux de leur démarche qui s'inscrit aussi dans le cadre d'une participation aux rencontres prévues pour débattre des solutions et moyens de sortir de cette crise.
Des partis politiques se mobilisent pour apporter leur contribution au processus de sortie de crise. Dans le cadre d'un conclave qu'ils prévoient de tenir à partir d'aujourd'hui, ils se préparent à conclure un accord politique sur la résolution du conflit et la gestion de la crise.

Réunis pendant plusieurs jours au cours d'une concertation, ces partis politiques (une trentaine, toutes tendances confondues) ont adopté un manifeste dont les grandes orientations ont été présentées hier, lors d'une conférence de presse à Ambohidahy.
Par ce manifeste qu'ils ont soumis aux organisations de la société civile, ils déclarent, entre autres, que les origines de la crise étant particulièrement politiques, la solution devrait aussi être politique, avec un important rôle pour les partis.
Des sociétés civiles neutres et impartiales
Leur porte-parole, Benjamina Ramanantsoa du «Mientana ho an'ny demokrasia eto Madagasikara» (MDM ou Mouvement pour la démocratie à Madagascar), a expliqué : «… Les partis politiques signataires du manifeste sont conscients et convaincus des origines fondamentalement politiques des crises, notamment de celle actuelle. Ils estiment que la meilleure solution de la présente crise n'est que politique. Ainsi, les partis politiques veulent également  s'assurer dans l'organisation des

des rencontres qui auront lieu incessamment, de la neutralité, de l'impartialité et de l'objectivité des sociétés civiles, organisatrices…».
Ces partis politiques sont tous partants pour participer à toutes les rencontres prévues pour débattre de la sortie de crise. Mais ils souhaitent que les responsabilités des uns et des autres soient clarifiées. Benjamina Ramanantsoa ajoute à cet égard : «En toute légitimité, d'une part, afin de mieux répondre aux exigences précitées et d'autre part, afin de permettre aux sociétés civiles de mieux remplir leur rôle de modérateur et d'interpellation des politiques, les partis politiques demandent formellement aux membres des sociétés civiles organisatrices des futures rencontres de consigner par écrit, dans une déclaration officielle et publique, les engagements suivants : les membres de société civile ne prendront part, sous quelque forme que ce soit, ni aux institutions de la Transition ni à aucune des élections prévues dans la mise en place des institutions de la future 4è République ; les membres de la société civile renoncent à véhiculer et influer toutes idées politiques ; les membres de la société civile vont prendre toutes les dispositions de façon à ce que les partis politiques soient majoritairement représentés à tous les niveaux des rencontres…».
En contrepartie de ces engagements requis aux sociétés civiles, les partis politiques s'engagent à leur tour à s'entendre sur l'accord politique précité, marquant la sortie et la fin de la crise.
Gare aux tacles !
Les conférenciers ont également parlé de réconciliation nationale. Une première manifestation de celle-ci s'est déjà concrétisée à travers cet espace de concertation où des responsables politiques de tous bords ont convenu d'amorcer un dialogue constructif pour la sortie de crise. Outre les journées bloquées qu'ils vont tenir, les conférenciers prévoient encore l'organisation de journées récréatives pour marquer cette réconciliation. Celles-ci seront organisées vers la mi-octobre où des rencontres sportives… notamment des matches de football, seront à l'honneur.
L'initiative est effectivement louable de la part de ces politiques qui, pour une fois, feront taire leurs ambitions et autres guéguerres. Mais, gare aussi aux «tacles» et autres coups interdits car il pourrait y avoir des esprits malveillants !
Les signataires du manifeste des partis politiques
Ame, Ampela manao politika, Antso-mami, Arema, Avi, Fihavanantsika, Farimbona, Glm, Hpm-Fidem, Hasin'i Madagasikara, Iray ny malagasy, Leader Fanilo, Madagasikarantsika, Mafi, Mamafisoa, Mami, Matsilo, Mcdm, Mdm, Mts, Rpm, Tgv et Tim. 


Midi Mada 23/07/2010
Ambassade d'Allemagne : Départ du Dr Wolfgang Moser - RAJAOFERA Eugène
L'ambassadeur d'Allemagne à Madagascar, le Dr Wolfgang Moser, a quitté mardi dernier la Grande île. Selon un communiqué de l'ambassade d'Allemagne, ce diplomate est arrivé au terme de sa mission d'une durée de quatre ans à Madagascar. 

Le Dr Wolfgang Moser a rejoint le Cambodge où il assumera la direction de l'ambassade de la République fédérale d'Allemagne à Phnom Penh. Le Dr Wolfgang Moser est le deuxième diplomate qui a quitté la Grande île en pleine crise politique, après SEM Niels Marquardt des Etats-Unis. Deux ambassades sont ainsi actuellement dirigés par des chargés d'Affaires. Une situation qui ne changera qu'après la résolution de la crise à Madagascar. Car logiquement, les Etats-Unis et l'Allemagne, en se conformant à la position de la communauté internationale, ne vont pas nommer leurs ambassadeurs auprès d’un Etat dont ils ne reconnaissent pas le régime.


courrierdemada.com 23/07/2010
Prix des carburants : Un répit de courte durée -  Bonaventure 
Les compagnies pétrolières ont convaincu l'OMH ce mercredi 21 juillet, de procéder à une nouvelle augmentation des prix dont l'ampleur n'a pas encore été définie.
On n'a donc eu droit qu'à un répit de très courte durée dans ce bras de fer entre l'Etat et les pétroliers. Ces derniers évoquent de grosses pertes sur le marché interne qu'ils veulent à tout prix compenser.

Une des sociétés a ainsi perdu 300 000 euros par mois depuis mars 2009. Son PDG a toutefois laissé faire, voulant peut-être préserver l'avenir en spéculant sur un nouveau créneau.
Des marges considérables en amont
Actuellement, les analystes et observateurs du secteur estiment que des informations concernant la formation et la structure des prix sont incomplètes du fait que la marge en amont (c'est-à-dire l'écart entre le cours pratiqué pour Madagascar et les cours mondiaux) est trop importante et fait l'objet d'une surfacturation. Ce fait atteste que, globalement, les compagnies ne sont pas aussi mal loties qu'on le pense et sont toujours bé-néficiaires.
En sus, la GRT (Galana Raffinerie Terminal) va aussi réviser le coût du droit de passage, en allant du simple au double, de 18 à 36 dollars, (elle aurait eu l'aval en très haut lieu) alors que cela aurait pu être d'une négociation à la baisse, cette rubrique influant sur l'évolution des prix.
De par ces facteurs, certains transporteurs bien informés n'ont donc fait qu'anticiper la hausse, en augmentant leurs tarifs sous le couvert d'un motif de réajustement, mais surtout afin d'amortir le futur choc dans quelques jours ou semaines. En tout cas, les belles déclarations de la HAT volent en éclat et comme on l'a annoncé dans une récente édition, cela permettra de remettre en selle l'ordonnance pour la fixation des prix du carburant qui, curieusement, a eu un avis de non-objection par la HCC. On s'acheminera de nouveau vers l'idée de base : désigner un opérateur (déjà connu par les proches du dossier) pour avoir le monopole des importations avec toutes les conséquences prévisibles : si un semblant d'appels d'offres existe, c'est pour maquiller la procédure d'attribution, peut-être par le biais de cette nouvelle Agence ADESM ou l'OMH ou un autre organisme, qui sait !!! . 

De nouvelles hausses de prix à la pompe sont attendues.

En tout cas, d'aucuns soupçonnent beaucoup de bluff et de cinéma au détriment des intérêts de la Nation dans ce contexte, ainsi qu'une flagrante complicité de certaines hautes autorités dans cette affaire. La suite de l'histoire nous le dira.
Quoi qu'il en soit, cette politique portera ses fruits pour que la transition dure encore quelques mois, voire quelques années !


Express Mada 23/07/2010
Médiation de sortie de crise : Joaquim Chissano revoit sa copie - Iloniaina Alain 
L'ancien président mozambicain est disposé à s'ouvrir à toutes les solutions de crise, sans se focaliser sur les accords de Maputo et d'Addis-Abeba.
Ça sent l'effervescence.

 Joaquim Chissano, médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) laisse entendre qu'il y a possibilité de redistribuer les cartes dans sa stratégie de médiation. De leur côté, les acteurs politiques se positionnent en fonction de cette évolution de la situation. 
«Je ne suis pas venu avec un schéma préétabli», a soutenu Joaquim Chissano, hier à l'hôtel Carlton. Quelques heures après son arrivée, l'ancien président mozambicain trace sa «feuille de route» pour les quatre ou cinq jours qu'il passera dans la Grande île. 

Il confirme son intention de ne pas relancer l'application stricte des accords de Maputo et d'Addis-Abeba, mais se défend pourtant de l'idée de tout remettre à plat. «On ne repart pas à zéro parce qu'actuellement, beaucoup de travail a été fait», tempère-t-il. «Nous allons discuter sur la base de ce qui existe, chercher comment l'améliorer, le faire marcher, voire le transformer, mais on ne repart pas à zéro», poursuit-il. 
Le médiateur de la SADC affirme cependant son intention de ne pas exclure toutes les pistes possibles de sortie de crise. «Il faut le demander à votre peuple. C'est le peuple qui décide pour trouver la meilleure solution», répond-il concernant l'organisation du dialogue national, annoncé comme une solution malgacho-malgache soutenue par une partie des acteurs politiques. 
Aussi Joaquim Chissano assure-t-il qu'il est dans une position d’«écoute» et d'«offre de bons offices». Il compte effectuer un nouveau tour d'horizon du paysage politique, laissant entendre qu'une nouvelle donne existe. «Nous allons davantage évaluer les forces actuelles en présence , cueillir toutes les informations pour déterminer quelle est la meilleure manière qui permet au médiateur d'aider à trouver la solution», indique-t-il.
Classe politique sensible 
L'arrivée de Joaquim Chissano ne laisse pas insensibles les acteurs politiques qui tentent de se positionner. Le choix de Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de la transition (HAT), de s'exprimer sur les affaires nationales dimanche n'est pas fortuit. 

Joachim Chissano ne baisse pas les bras.  « Je ne viens pas avec un schéma établi » dit-il. « Et on ne repart pas de zéro. Du travail a été fait tant à l’extérieur qu’à l’intérieur », poursuit-il. 

La présence effective du médiateur de la SADC suscite ainsi une attente dans les états-majors politiques. «En tant qu'ancien président et ancien ministre des Affaires étrangères d'un pays qui vient de sortir d'une crise, je pense qu'il choisira le bon côté des choses», analyse Benjamina Ramanantsoa, président de la commission des relations internationales au niveau de la HAT. 
Il met en exergue le dialogue national organisé par la société civile comme étant la solution idoine. «Si la médiation internationale est cohérente avec ses déclarations, elle doit appuyer le processus malgacho-malgache. Maintenant, toutes les conditions sont réunies pour ce faire», vante-t-il, tout en sollicitant la caution de la communauté internationale pour appuyer la démarche. 
Cependant, les mouvances des trois anciens présidents, du moins le camp d'Albert Zafy, restent convaincus du maintien strict des accords de Maputo et d'Addis-Abeba comme voie de salut pour sortir de la crise. «Ce sont les cadres légaux de discussions», insiste Emmanuel Rakotovahiny. Ce dernier encourage même le médiateur de la SADC à «prendre une décision» à l'issue de son séjour à Madagascar, «dans cette tentative de la dernière chance».

Encadré: Pour leur cas, les femmes légalistes, dirigées par Ihanta Randriamandranto, ont sollicitéé le médiateur sur la mise en place d'un organe international qui assurera la supervision et le suivi de la situation à Madagascar. «Cet organe servira en outre de référence pour la communauté internationale sur la réalité à Madagascar», a-t-elle expliqué. 


Lagazette-dgi.com 22/07/2010
Sortie de crise: La Banque mondiale ne perd pas espoir  - Sa
La Banque mondiale n’est pas une organisation politique comme l’Union européenne, l’Union africaine ou encore la SADC. La précision paraîtra incongrue pour ceux nombreux qui comprennent les rouages de cette institution financière mais aussi l’ensemble de la population malgache qui bénéficie depuis des aides consistantes de cette dernière. 

Cette précision s’avère cependant nécessaire pour comprendre pourquoi la Banque s’intéresse de près à l’évolution de la situation politique malgache et surtout qu’elle dise « ne pas perdre espoir que le pays puisse avancer rapidement vers une solution de la crise politique ». 

Cette phrase est notamment contenue dans un communiqué de presse diffusé hier sur la clôture de l’exercice fiscal 2010 de la Banque qui en dépit d’une allocation record de 11,5 milliards de dollars pour l’Afrique, n’a guère bénéficié à Madagascar pour les raisons que l’on sait. Et malgré la poursuite des activités de cette institution. N’en déplaise à ceux qui se félicitent de la suspension des aides des bailleurs de fonds, la Banque a « continué les décaissements de plusieurs opérations déjà existantes, pour leur caractère humanitaire et leur impact direct auprès des populations les plus pauvres ». « Ces projets sont le HIV/SIDA, la Nutrition, la Sécurité alimentaire (FID), l’Environnement, le Développent Rural (PSDR), le projet Bassins Versants et Périmètres Irrigues (BVPI), le Transport rural (APL II), une composante du projet Pôles Intégrés de Croissance (PIC) et le fonds ACGF pour la micro-finance ».
La Banque mondiale n’est pas la seule à avoir adopté cette attitude. L’Union européenne et d’autres partenaires bi et multilatéraux ont également poursuivi leurs aides. Le récent rapport économique de la Banque chiffre d’ailleurs à 390 millions de dollars le montant des aides extérieures reçues l’année dernière même si ces financements n’ont pas transité par le circuit officiel étatique. 

Cette année, rien n’indique que ces financements vont se poursuivre, du moins si le pays et le secteur social et humanitaire peuvent espérer recevoir au moins le même niveau en dépit des déclarations sur le souci de préserver la situation sociale et humaine à Madagascar. Sur le plan budgétaire en tout cas, le régime de Transition a déjà fait une croix sur les aides internationales estimées pourtant à 308 milliards ariary, soit environ 15 % des recettes de l’Etat. D’ailleurs, ce constat a, entre autres, conduit à la décision de réduction budgétaire par le conseil des Ministres d’hier.
D’après le communiqué dudit conseil, les finances de l’Etat sont cependant encore assez solides pour pouvoir payer les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités qui ne sont pas touchés par cette réduction touchant principalement les frais divers de gestion (téléphone, électricité, carburants, déplacements, consommables informatiques…). C’est peut-être pour répondre à Marc Ravalomanana qui dans ses interventions téléphoniques à la modeste assistance de Magro Behoririka, avait annoncé la banqueroute de l’Etat.
Il n’empêche que si jusqu’à la fin de l’année, le ministre des Finances rassure sur la situation des finances publiques, la suite reste problématique. Sinon inquiétante. Andry Rajoelina qui a décidé de ne pas se présenter à l’élection présidentielle, ne veut-il donc rien savoir de ce qu’il adviendra après son départ ? 
Sous forme d’interpellation, cette question permet en fait de comprendre la position de la Banque mondiale. Celle-ci rappelle que durant le cycle tri-annuel (2008-2011) qui se termine en juillet 2011, Madagascar « s’était vu allouer à titre indicatif 600 millions de dollars ». « Jusqu’à présent, Madagascar n’a pu obtenir que 85 millions de USD pour des projets approuvés avant la crise ». Alors que « les règles générales définies par les pays contributeurs de l’IDA (association internationale pour le développement qui fait partie du groupe de la Banque mondiale) stipulent que les financements disponibles qui ne pourront pas être utilisés avant la fin du cycle, devront être progressivement réalloués à d’autres pays bénéficiaires de l’IDA ». En plus clair, les 500 millions de dollars non attribués à Madagascar vont être alloués à d’autres 

CRÉDIT IDA 15 : 500 millions USD seront débloqués si…
La Banque mondiale a récemment clôturé son année fiscale 2010 (qui va de juillet 2009 à juin 2010). Le bilan met en exergue un nouveau record de cette institution financière internationale en termes d'engagements, surtout pour la région Afrique. Mais Madagascar n'a pu participer à cet essor pour cause de crise politique.
Madagascar dispose encore d'une année pour pouvoir espérer profiter de plus de 500 millions de dollars pour financer des projets stratégiques, à condition cependant que la crise actuelle soit résolue. Et le plus vite sera le mieux . ( Nouvelles)

pays.
Le principe est le même pour l’Union européenne dont certains financements destinés initialement à Madagascar ont été d’ailleurs affectés à d’autres pays, à cause de la crise politique.
Bref, la crise politique a empêché l’allocation de centaines de millions de dollars pour le pays. Mais l’absence d’une sortie de crise rapide sera encore plus grave. Actuellement, les négociations sur le prochain budget tri-annuel de l’IDA sont en cours. Ces négociations vont définir le volume indicatif des aides à attribuer à Madagascar. Le communiqué de presse précise pourtant que « la détérioration des indicateurs de performance de Madagascar et notamment ceux portant sur la gouvernance risque de réduire la part des fonds IDA futurs auxquels le pays pourrait aspirer ».
En résumé, l’après Andry Rajoelina reste hypothétique en matière d’allocations financières de la Banque mondiale. On pourrait dire que l’espoir de la Banque de voir une résolution de la crise relève du point de vue d’un simple banquier qui prête et soucieux de ses crédits. L’Union européenne qui est notre principal donateur avec ses subventions, est cependant dans la même ligne.
L’espoir annoncé de la Banque mondiale sur une solution rapide à la crise, ne serait donc qu’un appel à tous les acteurs politiques. Une interpellation générale sur les enjeux économiques et l’avenir de Madagascar. Récemment, la Banque mondiale a d’ailleurs publié un document qui pourrait servir d’agenda aux dirigeants du prochain régime. On ne peut prédire de l’usage de ce document et de tous les autres publiés sur Madagascar. Qu’on ne dise pourtant pas qu’en espérant une rapide sortie de crise, la Banque mondiale roule pour untel ou untel. Même si à une période récente, on avait reproché à cette institution de servir les intérêts du Chef de l’Etat.

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