MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 05 septembre 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « Notes de Voyages d'Accra (Ghana) ! … »   ( ...  )

1. Humanitaire: Le Secours populaire affrète un container pour Madagascar (midilibre) ( ...  )

2. Majunga : Flambée des prix des PPN (courriermada) ( ...  )

3. CNOSC- SADC : Reconnaissance internationale dans 45 jours  (midi) ( ...  )

4. Un nouvel agent chimique très prometteur contre le paludisme (moov) ( ...  )

5. Cancer : Les betteraves préviennent et peuvent guérir du cancer (midi) ( ...  )

6.Mada célèbre pour la 8ème année la Journée Africaine de la médecine traditionnelle (xinhua) ( ...  )
7.Navim Ramgoolam : "Situation effroyable à Madagascar" (courriermada) ( ...  )

8. la sortie de crise s’éloigne - La condamnation de M. Ra8 exacerbe les tensions (afrik) ( ...  )

9. Rentrée scolaire : Beaucoup d'élèves ne répondront pas présents... (midi) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...     

10. L'Afrique du Sud met en doute la condamnation de l'ex-président malgache (xinhua) ( ...  )

11. Accord politique de Vontovorona : 346 nominations avant le 13 septembre (midi)  ( ...  )

12. Polémique autour du "Pactole" de la présidence (Nouvelles) ( ...  )

13. Au Conseil d'Etat ce jour : Recours de Tiko contre la ministre Christine Razanamahasoa(midi)  ( ...  )
14.Procès « La Gazette »: Grande victoire pour la presse (lagazette)  ( ... )

15. A. tgv réaffirme la tenue de la conférence nationale malgache du 13 au 18 sept (apanews)  ( ...  )

16. l'ancien chef d'Etat Marc Ravalomanana condamné par la justice (xinhua) ( ...  )

17. La conférence nationale noyée dans la confusion (nouvelles) ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  30 aout 10  >>  ( ...  )

*. Madagascar : exportation en baisse pendant la crise politique (xinhua)  ( ...  )

05/09/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 581,79 Ar 
JPY 23,82 Ar 
USD 2 010,99 Ar 
ZAR 278,57 Ar 
GBY 3 099,24 Ar 
HKD 258,75 Ar 
CHF 1 980,00 Ar 
MUR 71,12 Ar
 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/08 2565 31/07 2841
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« Notes de Voyages d'Accra (Ghana) ! …»

       Un mois déjà, à la dernière Coupe du Monde de football en afrique du sud le Ghana rentre dans l'histoire. En affrontant l'Uruguay en quarts de finale de la Coupe du Monde 2010 , le Guana était la première sélection africaine à atteindre le dernier carré dans un Mondial de football.

      Alors que les supporteurs des 'Black 

Stars' croyaient aussi à une chance de voir une équipe africaine accéder, pour la première fois, aux demi- finales du Mondial, le match Ghana/Uruguay s'est soldé  par une défaite du Ghana (1-1 et 2 tirs au but contre 4 après prolongation).

      Jai visité le Ghana en mai 2003, pour représenter Madagascar, lors d’un atelier technique international.
      Comme nous avons eu des problèmes d’organiser au mieux les vols que je devais prendre, j’ai dû arriver 7 jours avant les autres participants, mais c’était assez instructif.
      Dès que je suis montée dans l’avion de J B à Accra, l’ambiance était bruyante.

    Au fait, j’ai partagé l’avion avec l’équipe nationale de football de Ghana qui rentrait après un match victorieux (je me rappelle plus lequel !).
       Arrivé à l’aéroport, avec le vent chaud dans le visage, j’avais eu un petit peur car tellement les gens partout criaient, chantaient, et je me sentais toute petite.
La formalité pour l’obtention du visa n’était pas compliqué, je pu l’avoir après 5 mn d’attente.
      Arrivé à l’hôtel, tout le personnel était en train de regarder la transmission en direct de cette arrivée de leur équipe nationale, quelle ambiance !!
       Le lendemain de mon arrivé, je suis allée au service de l’immigration pour savoir s’il n’y a pas de malgaches qui habitent à Accra. Malheureusement pour moi, le seul malgache enregistré dans ce service travaillait à plus de 400 km, à la frontière, dans un parc national.

    J’étais logé dans un des plus grand hôtel d’Accra, mais le seul employé qui parlait français (avec beaucoup de difficulté) était le cuisinier, mais m’a sauvé des riz huilés et épicés. C’est seulement deux jours avant de rentrer 

que j’ai fait la connaissance d’une épouse d’un ministre qui parlait très très bien le français et qui a profité de ma présence pour la pratiquer à son aise.   

     Partout où je vais, à la banque, au   ... Lire la suite  Cliquez-ici
    
       Emma RAZAFITSEHENO d'Antananarivo

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma  a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


midilibre.com 05/09/2010
Humanitaire: Le Secours populaire affrète un container pour Madagascar

Bien implantée à Madagascar où, depuis quelques années, elle s'associe aux autochtones et à d'autres associations humanitaires hexagonales, pour mener à bien différents projets d'aide au développement, la section locale du Secours populaire français s'active depuis plusieurs mois pour réunir du matériel

pédagogique et médical, dont une quinzaine de fauteuils roulants, destinés aux Malgaches frappés de poliomyélite.
Au terme de plusieurs semaines de recherche, les bénévoles du Villefranchois sont ainsi parvenus à remplir un containerde 5m 3 de matériel.
Il sera distribué sur place via « Les Enfants de Mada », une association caritative bordelaise. L'un de ses représentants était dernièrement à Villefranche pour réceptionner le container chargé de matériel. Celui-ci devait ensuite être acheminé jusqu'à Bordeaux par la route, avant de rejoindre la caled'un navire en partance pour l'île de l'océan Indien.
qu'il ralliera début novembre. Un long voyage financé grâce à l'organisation d'un vide-greniers à Bannac, qui avait permis au secours populaire de réunir les 700 € nécessairesau recouvrement des frais d'expédition du container.

Enfin, des bénévoles du Secours populaire villefranchois seront présents sur place en novembre aux côtés de leurs homologues de l'association bordelaise pour réceptionner la marchandise et commencer la distribution. RB 


courriermada.com 05/09/2010

Majunga : Flambée des prix des PPN -  Herizo A. 
Les produits abondent au marché mais le portefeuille ne suit pas à Mahajanga.

La province de Majunga connaît désormais un essor considérable qui est principalement dû à l'effervescence du secteur touristique. En effet, cette région de Madagascar fait partie des destinations favorites des touristes nationaux, particulièrement en cette période de vacances.
De ce fait, les produits ont également connu une hausse. Selon les chiffres recueillis, une augmentation de près de 100 % sur les Produits de Première Nécessité (PPN) a été enregistrée ces dix dernières années. A l'exemple du riz, le kilo est actuellement à partir de 1 400 Ar à Majunga contre 1 200 Ar en Mars 2008 et 500 Ar en Mars 1998 soit près de 140% de hausse. Il en est de même pour l'huile, dont le litre se vend aujourd'hui à partir de 5 200 Ar contre 5 000 Ar en Mars 2008 et 1 380 Ar en Mars 1998 soit près de 363% de hausse. Selon les commerçants, les crises politiques de 2002 et de 2009 ont particulièrement accentué la cherté de la vie à Majunga. Toutefois, ces derniers de mentionner que l'arrivée croissante des touristes, nationaux ou internationaux a également favorisé la hausse des prix. Toujours selon les propos recueillis, les produits deviennent encore plus chers vers la période de vacances.
Face à cette augmentation, l'on a noté une baisse du pouvoir d'achat avec une moyenne de - 350%.

La Flambée des prix des PPN (produits de première nécessité) est dûe à l'effervescence du secteur touristique


Midi Mada 04/09/2010
CNOSC- SADC : Reconnaissance internationale dans 45 jours - RAJAOFERA Eugène 
Au terme d'une mission d'une semaine dans la Grande Ile, la délégation de la SADC conduite par le Dr Leonardo Simao, a quitté le pays dans la discrétion totale. De l'autre côté, la CNOSC « recule pour mieux sauter ». « Nous préparons nos stratégies pour pouvoir entamer la deuxième phase de la médiation. », a expliqué l'un de ses membres, avant de préciser: « Nous tenons depuis quelques jours des réunions à huis clos. Nous organisons des réunions informelles en vue de la reprise de notre médiation. » A bien entendre notre interlocuteur, la reprise des négociations entre les protagonistes de la crise aurait lieu la semaine prochaine.

En fait, la CNOSC n'a pas jeté l'éponge malgré le forcing des partis politiques de l'UDR, de l'Escopol et des « autres sensibilités » qui ont pris des décisions auxquelles les trois mouvances n'ont pas adhéré.
Hypothèses. 

Malgré ces décisions dont certaines sont immédiatement applicables, la CNOSC maintient ses hypothèses qu'elle projette dans son projet de feuille de route. Pour les Velompanahy Aristide, José Rakotomavo, Rasolo André, Lalao Randriamampionona, Serge Zafimahova, Noro Andriamamonjiarison, Ernest Razafindraibe et Voahangy Rakotoson, il est essentiel de s'entendre d'abord sur un cadre juridique consensuel. « Consensualité ne signifie pas unanimité au niveau des résultats ». précise un membre de la Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile, avant d'ajouter: « Ce cadre juridique consensuel menant vers l'élaboration d'une feuille de route claire devrait être établi la semaine prochaine. Après, on aura environ 15 jours pour convoquer une Conférence nationale. 15 jours ou 20 jours après la Conférence nationale, le GIC se réunirait à Abbis-Abeba pour convaincre les partenaires internationaux pour le retour de la reconnaissance internationale. Au plus tard donc, nous aurons la reconnaissance internationale vers mi-octobre. »

 Avant ou après? 

Jusqu'ici, seule la médiation menée par la CNOSC, en partenariat avec la SADC, bénéficie de la caution internationale. La communauté internationale mise sur cette médiation malgré les couacs méthodologiques constatés pendant « Vontovorona 1 ». Le Premier ministre mauricien Ravim Ramgoolam a confirmé cette vérité lors de son intervention depuis Paris à la RFI. Par ailleurs, si la délégation de la SADC, conduite par le Dr Leonardo Simao, a quitté le pays, c'est pour préparer une mission importante qui serait présidée par le médiateur Joaquim Chissano. « le président Chissano n'attend que notre signal. Il viendra dès que les préparatifs en vue de la deuxième phase de la médiation seront mis en place. », confie un membre de la Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile. Désormais, la question se pose: la validation finale par le président de la HAT, Andry Rajoelina, des décisions prises avant-hier à Vontovorona entre les partis politiques, aura-t-elle lieu avant ou après la venue du médiateur Chissano qui assisterait à la reprise de la médiation? En tout cas, la reprise de la médiation nationale et internationale conjointement menée par la CNOSC et la SADC risquerait de remettre en cause l'accord politique de Vontovorona.


moov.mg 03/09/2010
Un nouvel agent chimique très prometteur contre le paludisme - AFP
La découverte d'un composant chimique efficace chez des souris ouvre potentiellement la voie au développement d'un nouveau traitement contre le paludisme, qui tue encore près d'un million de personnes dans le monde tous les ans, selon des travaux dévoilés jeudi.
Cet agent chimique, baptisé "spiroindolone NITD609", pourrait, avec une dose unique, détruire les parasites du paludisme dans le sang, précise le Dr Elizabeth Winzeler, du Scripps Research Institute, un institut privé de recherche de Californie (ouest).

Selon elle, les premiers essais cliniques humains pourraient débuter dès la fin de l'année.
Le Dr Winzeler est l'une des principales co-auteurs de cette étude publiée dans la revue américaine Science du 3 septembre.
"Nous avons été enthousiasmés par le potentiel du NITD609 révélé dans les premières séries d'expériences en éprouvette", a-t-elle dit dans un communiqué.
"Notre enthousiasme a été encore plus grand après avoir testé, avec nos collègues de l'Institut tropical suisse, cet agent sur des souris à qui on avait inoculé le paludisme", poursuit-elle.
Normalement, les rongeurs infectés avec le Plasmodium berghei, le parasite du paludisme chez les souris, meurent en une semaine. Mais une seule dose importante de NITD609 a guéri cinq souris infectées tandis qu'une dose plus faible n'a été efficace que pour la moitié de six autres.
Les chercheurs ont comparé l'efficacité de ce nouvel agent chimique avec d'autres anti-paludéens existants. Ils ont conclu que le NITD609 était de loin le plus efficace même si ses effets n'ont pas été aussi rapides que ceux de l'artémisinine, meilleur traitement actuel contre le paludisme.
D'autres tests de laboratoire ont également montré que le NITD609, découvert après que ces chercheurs eurent 

Un pathologiste fait des échantillons de sang à l'hôpital King Edward de Bombay le 4 août 2010

 © AFP

passé au crible 12.000 agents chimiques, n'était pas toxique pour une variété de cellules humaines. Ces infectiologues ont en outre pu déterminer que les parasites du paludisme développaient une résistance à ce nouvel agent chimique en modifiant un seul de leurs gènes. Cette découverte permettra de mettre au point un test capable de détecter rapidement une résistance du parasite si ce composant chimique finit par être autorisé pour traiter les humains.
"Il n'y pas eu de nouveau traitement anti-paludéen développé depuis plus de dix ans, lorsque l'artémisinine --dérivé d'une plante chinoise-- a commencé à être largement utilisée", constate Anthony Fauci, directeur de l'Institut américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), qui a financé une partie de cette recherche commencée en 2007.
De plus, "la résistance grandissante à l'artémisinine du Plasmodium falciparum --parasite responsable du paludisme chez l'homme-- rend encore plus nécessaire le développement de nouvelles thérapies anti-paludéennes", ajoute-t-il dans un communiqué.
Tout en soulignant "les progrès importants", le Dr Fauci relève que la maladie fait encore près d'un million de morts chaque année sur les quelque 247 millions de cas dénombrés.
Ce nouveau composant chimique "paraît cibler une protéine du parasite qui n'est visée par aucun des anti-paludéens existants et est aussi doté de plusieurs autres caractéristiques souhaitables", explique le Dr Fauci.
Il note également que cette recherche est "un exemple de collaboration réussie entre des chercheurs du gouvernement fédéral et du secteur privé."
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a contribué au développement de ce nouvel agent.
Outre le gouvernement américain, ces travaux ont aussi été financés par Novartis et le Wellcome Trust, institution caritative britannique.


Midi Mada 03/09/2010
Cancer : Les betteraves préviennent et peuvent guérir du cancer - Anjara Rasoanaivo 
La semaine consacrée à la médecine traditionnelle redore le blason de tous les tradipraticiens. Hier, une série de conférences s'est tenue dans la salle de conférence du Plan à Anosy où les divers intervenants ont présenté l'historique des associations de tradipraticiens, mais aussi de leurs métiers. 

En marge de ces conférences, les médecins traditionnels défendent leurs pratiques en rappelant que les fruits et légumes naturels sont les meilleurs alliés de la bonne santé.

Betteraves.

  Les betteraves, personne n'aime. C'est bon lorsque cuites à la vapeur, ces racines sont mélangées à un peu de carottes et de pommes de terre. A servir très frais en entrée! Mais les betteraves cachent bien plus de vertus qu'une simple entrée goûteuse. En fait, cette racine peut guérir du cancer. « Elle peut guérir du cancer, de l'anémie, de la spasmophylie et elle est très bonne pour la mémoire. Si et seulement si on la consomme crue » souligne le Dr Volahanta Edith Rakotoniaina. « La betterave contient de la radioactivité qui lutte contre les cellules cancéreuses. Selon le degré de la maladie, le traitement, sous forme de jus de betteraves, peut varier de 3 mois à près de 1 an. Mais lorsque la tumeur ou le cancer est plus avancé, le traitement est associé à la fangothérapie, un traitement à base d'argile » ajoute le médecin. Malgré tout, il faut consulter un médecin traditionnel pour tout traitement.
D'autres légumes aussi. 

Les betteraves ne sont pas les seuls légumes à apporter de bonnes choses à la santé. Certains tradipraticiens proposent 

également la poudre de bois de rose qui peut guérir de la cysticercose ou de la migraine chronique. Pour cela, il vaut mieux approcher le médecin traditionnel qui donnera les doses nécessaires pour guérir. En tout cas, c'est une poudre à diluer dans un grand verre d'eau à prendre une ou deux fois par jour pour prévenir les malaises. Le pissenlit, quant à lui, peut guérir de la sinusite. Pour cela, il est nécessaire de suivre un traitement de 1 mois par inhalation. Les graines de courges peuvent prévenir le cancer de la prostate. Les hommes sont invités à les mâcher toute la journée. Un principe actif est délivré et permet de protéger la personne. D'autres légumes ont d'autres vertus, à condition de savoir les consommer.


Xinhuanet.com 02/09/2010
Madagascar célèbre pour la huitième année la Journée Africaine de la médecine traditionnelle - Xinhua

La journée du 31 août est décrétée en 2000 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme la journée africaine de la médecine traditionnelle et Madagascar la célèbre mardi pour la huitième année, sous le thème «décennie de la médecine traditionnelle, progrès réalisés».

A Madagascar, la pratique de la médecine traditionnelle est encore très prospère malgré l'abondance de la médecine conventionnelle, comme l'a annoncé l'OMS, « 80% de la population des pays d'Afrique dont Madagascar dépend de la médecine traditionnelle qui garde toujours sa valeur pour les soins de santé primaire »
Le président de l'association nationale des tradipraticiens ou praticiens de la médecine traditionnelle de Madagascar (ANTM), Désiré Ramavozatovo, a indiqué que « la médecine traditionnelle tient un rôle important dans la vie quotidienne de la population surtout dans les zones les plus reculées de la grande île, du fait de la cherté de la médecine moderne qui est une barrière à l'accès aux soins de santé primaires dans les centres de santé et hôpitaux publics ». Il a même affirmé que leur centre de soins reçoit environ 60 personnes par jour pour les traitements de maladie et 5 à 10 personnes pour les consultations.
Le nombre des tradipraticiens malgaches compte aux environs de 50.000 sur tout le territoire nationale mais seulement 1900 sont membres inscrits. Ils englobent les matrones pour l'accouchement traditionnel, les thérapeutes traditionnels qui ont hérité du savoir dans la même 

famille, ou celui ou celle qui opte pour la thérapie traditionnelle. Les spécialistes de la brûlure, de la circoncision, du massage de la contusion et de l'entorse ainsi que de la fracture sont également classés dans cette médecine.
A Madagascar, la célébration se fera jusqu'à vendredi et diverses manifestations sont prévues dont des conseils gratuits, des conférences débat axés sur la «Décennie de la médecine traditionnelle : reconnaissance, promotion et valorisation de la médecine traditionnelle malgache» et la «Décennie de la médecine traditionnelle : la production locale de médicaments traditionnels à Madagascar» et les «Formations et recherches sur la pharmacopée et la médecine traditionnelle de 2001 à 2010 : réalités et perspectives».


courrierdemada.com 02/09/2010
Navim Ramgoolam : "Situation effroyable à Madagascar" Fano Rafilipo 
Sur le perron de l'Elysée à l'issue d'une entretien avec le président français Nicolas Sarkozy dans le cadre du bicentenaire de la Bataille du Grand Port opposant du 23 au 28 août 1810 une flotte française à une flotte britannique, le Premier ministre mauricien Navin Ramgoolam a évoqué avec la presse la crise malgache. Il n'a pas caché sa déception.

Le Premier ministre mauricien a déclaré que "la situation de Madagascar est effroyable" et d'un commun accord avec le chef de file de l'équipe conjointe de médiation internationale, Joachim Chissano, il n'a constaté aucune évolution dans la résolution de la crise. Raison pour laquelle il a discuté avec le numéro un français de la mise en place d'une antenne permanente de la SADC à Madagascar.
Pour calmer la réticence de certains membres de la Communauté qui prônaient une réduction du coût de fonctionnement de l'organisation, le Premier ministre mauricien a mis à la disposition de la SADC son Ambassade à Antananarivo. Cette antenne pourra suivre de près l'évolution du processus de sortie de crise à Madagascar.
Et lui de constater amèrement qu'à chaque fois que le président Joachim Chissano tourne le dos, les acteurs changent d'avis. Il a déclaré en outre que la démarche de la CNOSC (Coordination nationale des Organisations de la Société Civile), c'est-à-dire la médiation en vue d'une solution malgacho-malgache, est intéressante et doit être prise en compte. Les propositions doivent être écoutées par l'ensemble des acteurs.
Unicité
Cette déclaration sur le perron de l'Elysée du Premier ministre mauricien et non moins président de la COI (Commission de l'Océan Indien) confirme l'unicité de la position de la France, de la SADC et du Groupe International de Contact sur la 

Le PM mauricien Ramgoolam et non moins président de la COI. (Photo d'archives)

crise malgache. Encore une fois, le reniement des accords de Maputo a coûté cher.
Les politiciens malgaches sont-ils sérieux ? La remarque comme quoi on change à chaque fois ou tout le temps d'avis est une honte. A qui cette flèche est-elle d'ailleurs destinée ?


afrik.com 31/08/2010
la sortie de crise s’éloigne - La condamnation de M. Ravalomanana exacerbe les tensions - Maxime Serignac
Expédiée en deux jours de procès, la condamnation de Marc Ravalomanana risque de constituer un nouvel obstacle aux tentatives de sortir l’île de plus d’un an et demi de crise politique. M. Ravalomanana, qui vit en exil en Afrique du Sud depuis son éviction du pouvoir par Andry Rajoelina en mars 2009, a été condamné samedi par contumace par la cour criminelle ordinaire d’Antananarivo pour son rôle dans la tuerie du 7 février 2009.
« Un verdict stupide et ridicule ». C’est ainsi que Marc Ravalomanana, a qualifié samedi le dénouement de son procès sur la tuerie du 7 février 2009. Ce jour-là, la garde présidentielle avait tiré sans sommation sur une foule qui se dirigeait vers le palais abritant les bureaux du président Ravalomanana, dans le centre de la capitale, pour y porter le Premier Ministre désigné par Andry Rajoelina. Ce drame avait fait 30 morts et une centaine de blessés.
Condamné aux travaux forcés à perpétuité, l’ancien président malgache a dénoncé un procès politique qui a pour but de « l’empêcher de (se) présenter à la prochaine présidentielle » et de « troubler les pourparlers en cours en ce moment à Madagascar ». Pour Fetison Andrianirina, chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, ce jugement va « compliquer la résolution de la crise ».
Avis partagé par un diplomate occidental, qui, notant la rapidité du procès, confiait sous couvert d’anonymat dimanche à l’AFP : « Je suis perplexe sur le télescopage entre ce procès, qui mérite une enquête approfondie, et les réunions politiques sur la gestion de la transition ». Pour manifester leur désapprobation par rapport à la condamnation de M. Ravalomanana, les trois mouvances de l’opposition, menées par les trois anciens présidents Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana, ont promis de boycotter les concertations qui se poursuivent ce lundi dans la capitale malgache. Une action politique initiée il y a quinze jours par Andry Rajoelina afin d’essayer de sortir de la crise politique que connait le pays depuis un an et demie.
Marc Ravalomanana en appelle à la communauté internationale
Les initiateurs de cette tribune de dialogue ont d’ores et déjà indiqué que la table ronde se poursuivra avec ou sans la présence de l’opposition. La condamnation de Marc Ravolomanana semble ainsi illustrer ce qui apparaît dès lors comme un simulacre de concertation, qui ne prend pas en compte l’opposition. De plus, ce procès, que les trois mouvances voulaient voir suspendu durant les négociations entre les différents partis, ne semble pas avoir été mené de la manière la plus juste qu’il soit : une durée éclair de deux jours et une nuit, absence des avocats des accusés, vision unilatérale du drame - certains observateurs (notamment Ndimby A. dans un éditorial de Madagascar-Tribune) pensent que les personnes (dont Andry Rajoelina) qui ont initié le mouvement de foule vers le palais du président pour le soulever ont également leur part de responsabilité dans le drame. Autant d’éléments qui ont fait dire à l’issue du procès à l’avocate de l’ex-président, Me Razafimanantsoa, qu’il y avait une « violation flagrante des droits de la défense ».
Interrogé par Reuters samedi, Marc Ravalomanana en appelle à la communauté internationale d’intervenir dans la crise. « Ces accusations devraient être déclarées nulles et non avenues. C’est l’œuvre d’un régime qui abuse de sa position pour mener des vendettas politiques. Je demande à la communauté internationale de condamner cette situation et d’intervenir dans cette crise », a-t-il déclaré.
La sortie de crise politique promise par Andry Rajoelina n’est pas prête de se profiler. Bien au contraire, en essayant de museler ses adversaires, le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT), ne fait qu’exacerber les tensions entre les différents partis malgaches.

encadré: selon Mme Lalao Randriamampionona de la CNOSC, on ne peut pas parler d’inclusivité sans la participation des trois mouvances aux négociations. Autrement dit, le dialogue politique de Vontovorona n’a pas sa raison d’être sans la présence des mouvances Ravalomanana, Ratsiraka et Zafy.


Midi Mada 31/08/2010
Rentrée scolaire : Beaucoup d'élèves ne répondront pas présents... - Hanitra R. 
La prochaine rentrée scolaire reste encore incertaine pour nombre d'élèves, rien que dans la capitale. En effet, les frais liés à la préparation de la rentrée des classes sont hors de portée de nombreux parents, lesquels n'ont d'autres choix que de renoncer à scolariser leurs enfants. 

Sachant que chaque enfant nécessite un minimum de Ar 50.000 pour pouvoir retrouver le chemin de l'école cette année, le problème devient d'autant plus compliqué lorsque le nombre d'enfants dans les familles, est pluriel.
La baisse du niveau de vie et du pouvoir d'achat de la population, continue d'avoir des impacts désastreux sur le quotidien de celle-ci. L'éducation est ainsi reléguée au second plan, la nourriture et la survie étant devenues la priorité des priorités des ménages les plus en difficulté. En croisant les doigts pour qu'ils ne connaissent pas de problèmes de santé. En cas de maladie plus sérieuse que les simples rhumes et petits ennuis, en effet, ils n'ont plus aucune solution que d'emprunter. Ce qui ouvre la voie au cycle infernal de l'endettement.

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Xinhuanet.com 05/09/2010
L'Afrique du Sud met en doute la condamnation de l'ex-président malgache  - JOHANNESBURG (Xinhua)

L'Afrique du Sud a pour la première fois donné un signe de sa position à l'égard du gouvernement malgache.

Selon le journal sud-africain Business Day de vendredi, le ministre sud-africain des Relations internationales Maite Nkoana- Mashabane a mis en doute la procédure judiciaire qui a abouti la semaine dernière à la condamnation de l'ex-président malgache Marc Ravalomanana à la prison à vie.
Ce journal indique que cette déclaration est le signe le plus clair jusqu'à présent montrant que l'Afrique du Sud ne reconnaît pas la légitimité du gouvernement malgache actuel dirigé par Andry Rajoelina.
"L'issue de cette affaire ne doit pas être considéré isolément des événements politiques à Madagascar", a déclaré M. Nkoana- Mashabane. "Je ne pense pas que des jugements par contumace aideront à résoudre les problèmes à Madagascar".
Le directeur sud-africain de l'Institute for Global Dialogue sud-africain, a déclaré à Business Day qu'il était "très clair que cette procédure judiciaire est entachée par le contexte politique" à Madagascar.
"Ce jugement n'est peut-être pas purement politique mais l'idée même de faire appel à un tribunal pour régler une affaire politique pose problème", a dit M. Zondi.
Tom Wheeler, du South African Institute of International Affairs, a dit n'être "pas surpris" par les propos de M. Nkoana- Mashabane.
L'Afrique du Sud et l'ex-président mozambicain Joaquim Chissano "ont investi beaucoup d'efforts pour résoudre la situation politique dans ce pays", mais en vain, a estimé M. Wheeler.
M. Chissano a été nommé par la Communauté de développement d' Afrique australe (SADC) pour résoudre l'impasse politique entre les factions soutenant respectivement les présidents Ravalomanana et Rajoelina.
M. Ravalomanana a été condamné à la prison à perpétuité pour avoir, selon les chefs d'inculpation, ordonné aux soldats de réprimer une manifestation à Madagascar en mars de l'an dernier alors qu'il était toujours président.

Encadré: Extradition

Le journaliste Loyiso Langeni affirme que Madagascar n’a pas conclu des accords d’extradition avec le gouvernement sud-africain. Une manière de faire comprendre que malgré cette condamnation de Marc Ravalomanana, ce dernier ne peut pas faire l’objet d’extradition pour être écroué à Antanimora ou à Tsiafahy
Tout ceci fait croire que Ravalomanana n’est pas un indésirable en Afrique du Sud.  Recueillis par RAJAOFERA Eugène (Midi)

Procès du 07 février : L’Afrique du Sud défend Ravalomanana : La condamnation à des peines de travaux forcés à perpétuité de l’ancien président Marc Ravalomanana, sur le dossier relatif à la tuerie du 07 février, commence à faire réagir la communauté internationale.
le ministre des Relations internationales et de Coopération sud-africain, Maite Nkoana-Mashabane, condamne la condamnation. « On ne peut pas dissocier cette condamnation de la situation politique à Madagascar. », 
« Je ne pense pas que ce jugement prononcé en l’absence de l’intéressé aide à résoudre les problèmes à Madagascar.
cette déclaration signifie que l’Afrique du Sud ne reconnaît pas les autorités de fait dirigées par Andry Rajoelina
Par ailleurs, Tom Wheeler, expert en politique étrangère à l’Institut sud-africain des Affaires internationales, s’est dit ne pas être surpris par le verdict. « En le condamnant à une peine de prison à perpétuité, c’est juste un moyen pour neutraliser l’homme (Marc Ravalomanana). », fait-il remarquer. (Midi)


Midi Mada 03/09/2010
Accord politique de Vontovorona : 346 nominations avant le 13 septembre - RAJAOFERA Eugène 
L’UDR et l’Escopol ont tranché hier sur les exigences du président de la HAT, Andry Rajoelina, relatives à la réduction du nombre des membres du Conseil Supérieur de la transition et la suppression des 5 postes de vice-premier ministres. Les partis politiques de ces deux organisations, réunis hier à Vontovorona, ont décidé d’un commun accord de changer l’appellation du Congrès de la transition en Assemblée nationale de la transition et du Conseil Supérieur de la transition (CST) en Sénat de la transition

Les 178 partis politiques de l’UDR et de l’Escopol ont maintenu à 256 le nombre des membres de l’Assemblée nationale. Par contre, suite à l’exigence du locataire d’Ambohitsorohitra qui se soucie des moyens de la transition pour payer les titulaires de nombreux postes à pourvoir dans la transition, Vontovorona a réduit de 125 à 90 le nombre des membres du Sénat de la Transition alors que Andry Rajoelina a proposé 65 membres.
Opportunité. 

Au total, avec 32 membres du gouvernement, 256 pour l’Assemblée nationale et 90 pour le Sénat, 387 sièges seront disponibles dans les trois grandes Institutions de la transition. On a décidé hier à Vontovorona que les membres de l’Assemblée nationale et du Sénat de la transition seront tous nommés avant la conférence nationale, prévue, après report, se tenir du 13 au 18 septembre. L’opportunité de ces nominations a divisé hier les assidus de l’espace 

« Les Hérons ». Certains pensaient qu’il serait mieux de procéder à ces nominations après la conférence nationale pour qu’on puisse avoir l’onction ou la bénédiction de celle-ci. D’autres, après une longue traversée de désert, ne voulaient rien savoir que les « seza ».

44 membres. 

Quant à l’exigence de Andry Rajoelina sur la proposition de 5 vice primatures, Vontovorona s’y est soumis. D’autres décisions ont été également prises. En effet, le Comité National de Réconciliation (CNR) sera composé de 44 membres. La HCC est maintenue avec sa composition actuelle jusqu’à la mise en place de la IVè République. Et le nombre des représentants des partis politiques au sein de la CENI sera à augmenter à 12, contre 7 actuellement. Désormais, la question se pose : avec les difficultés financières auxquelles la transition est actuellement confrontée, comment payer ces nouveaux dirigeants du pays sans les financements des bailleurs de fonds étrangers ? En tout cas, les décisions prises hier à Vontovorona seront signées ce jour.


Les Nouvelles 03/09/2010
PRESIDENCE HAT: Polémique autour du budget - Tsiry Andrianina 
En raison de la politique d'austérité adoptée par l'exécutif de la haute autorité de la Transition (HAT), l'environnement général des dépenses publiques sera désormais marqué par une baisse généralisée. Or, le budget de la présidence a été quasiment quadruplé, ce qui a alimenté les débats depuis l'adoption du projet de loi de finances rectificative au cours du conseil des ministres de mercredi…

En effet, selon la loi de finances rectificative, le budget de la présidence s'élève dorénavant à quelque 265 milliards d'ariary contre les 65 milliards d'ariary initialement prévus, alors que les dépenses d'investissement des ministères ont été revues à la baisse. Entre autres celles des ministères des Finances et du budget et des Travaux publics et de la météorologie qui ont été respectivement amputées d'environ 138 milliards et 182 milliards d'ariary.
Mais, là encore, quelques institutions font exception. Il s'agit du Sénat, équivalant à l'actuelle HAT (augmentation d'un peu moins de 3 milliards d'ariary), ainsi que des ministères de la Défense nationale (un peu moins de 7 milliards d'ariary) et de la Sécurité intérieure (1,3 milliard d'ariary).
« Aucune retouche aux budgets de fonctionnement »
En marge de la cérémonie de pose de première pierre du « théâtre et centre d'exposition d'Antsonjombe », le président de la HAT , Andry Rajoelina a effectivement reconnu que « Le budget rectificatif est de 516 milliards d'ariary, soit une baisse de 44% par rapport au niveau initial ».

Mais, d'après lui, si les mesures d'austérité touchent plus les dépenses d'investissements des ministères et autres institutions, leur budget de fonctionnement n'a pas été touché, ce qui devrait avoir pour effet de faire marcher normalement la machine administrative.
Par ailleurs, il souligne qu'en réalité, le budget de la présidence a aussi diminué de l'ordre de 50%. Car, « 50% de ce budget de la présidence de la HAT sera destiné à des actions touchant directement la vie de la population dont la construction de centres hospitaliers, de prisons, de stades… ». A l'instar de celui d'Antsonjombe qui, a-t-il révélé, sera construit en partie grâce aux 100 millions de dollars investis par les Chinois dans l'exploitation de Soalala.
Andry Rajoelina d'expliquer que la présidence se chargera de les gérer sous forme de « Fonds d'appui dans la réalisation, de concert avec les ministères, de tous les projets du régime actuel ».

Encadré: Budget rectificatif : Le gros morceau à la Présidence de la HAT - Navalona R. (Midi)
Dans ce projet d’Ordonnance, seuls les moyens des deux institutions, à savoir, la Présidence de la HAT et le Sénat et de deux ministères, la Défense Nationale et la Sécurité Intérieure, sont révisés à la hausse. En effet, une augmentation de plus de 210 milliards d’Ariary a été accordée par rapport à leurs crédits initiaux. Mais le plus gros morceau appartient à la Présidence de la HAT avec une valeur de plus de 199 milliards d’Ariary. Vient ensuite, le ministère des Forces Armées qui a vu son budget renfloué aux environs de 7 milliards d’Ariary.
Quant aux autres ministères et institutions telles la Primature, la HCC et l’Assemblée Nationale, la politique d’austérité est effective. Les moyens mis à leur disposition sont révisés à la baisse pour un montant d’à peu près 833 milliards d’Ariary. Les budgets des ministères des Travaux Publics et des Finances sont amputés d’une grande portion par rapport à leurs crédits initiaux, s’élevant respectivement à plus de 182 milliards d’Ariary et de 138 milliards d’Ariary. Viennent ensuite les ministères de l’Agriculture et de l’Education Nationale avec des crédits respectifs diminués de 72 milliards d’Ariary, soit un peu moins de la moitié par rapport à son budget initial, et de 66 milliards d’Ariary. Pourtant, ce sont les secteurs clés pour le développement du pays. L’Etat doit toujours s’engager à réaliser des travaux de construction, de réhabilitation et d’entretien des routes pour assurer une libre circulation des biens et des personnes. Booster l’agriculture doit aussi être une priorité pour éviter la dépendance du pays en matière d’importations de produits alimentaires. Même le budget de la Gendarmerie est révisé à la baisse alors que les actes de banditisme sont en recrudescence surtout dans les zones reculées.


Midi Mada 02/09/2010
Au Conseil d'Etat ce jour : Recours de Tiko contre la ministre Christine Razanamahasoa - R. O 
« Pour des raisons susceptibles de compromettre l'ordre public, j'ai l'honneur de vous prier de faire suspendre l'exécution de l'ordonnance n°113 du 07 juillet 2010 de Madame le Premier Président de la Cour d'Appel d'Antananarivo jusqu'à nouvel ordre ». 

C'est la teneur de la lettre en date du 12 août 2010 adressée par la ministre de la Justice, Christine Razanamahasoa au Procureur Général près la Cour d'Appel (PGCA) de Toamasina. Lequel l'a transmis à son tour à l'huissier de justice concerné « pour exécution de l'ordre donné ».
Recours. 

L'ordonnance autorisant la réouverture de la minoterie Mana, de Tiko Oil Products et de Tiko Oil Plants n'a pu ainsi être exécutée. Les avocats de Tiko qui ont fait le déplacement à Toamasina de déposer alors, une fois de retour à Tana, un recours en annulation – assorti d'une demande de sursis à exécution – de l'ordre de suspension donné par la ministre de la Justice. Le Conseil d'Etat se prononcera ce jour sur la demande de sursis à exécution, à moins que l'affaire - figurant dans le rôle d'audience de ce jour – ne soit reportée sine die, comme c'était déjà le cas pour le premier recours contre la première mesure de suspension prise le 28 mai 2010 par la même ministre sur le même dossier. Et pour les mêmes raisons d'ordre public.
Urgence. 

Un éventuel renvoi sine die pourrait être interprété, à tort ou à raison, comme un déni de justice, du moins à une manoeuvre dilatoire. Au risque d'aggraver « le sort des employés – et leurs familles avec - qui sont en chômage technique depuis janvier 2009 », tel que l'a souligné le premier juge. Et ce, après avoir articulé que « l'extrême urgence est justifiée parce que les produits réquisitionnés (de l'huile et de la farine) sont périssables et parce que les pillages qui continuent, mettent en cause l'existence même des sociétés requérantes ». Reste à savoir si le Conseil d'Etat présidé par Max Ramilison qui a d'ailleurs fait l'objet d'une procédure de récusation, sera du même AVIs.


lagazette-dgi.com 02/09/2010
Procès « La Gazette »: Grande victoire pour la presse - Salomon Ravelontsalama (Sa)
«La Gazette de la Grande Ile» a perdu, hier, son procès contre Mamy Ravatomanga, mais la presse malgache est sortie victorieuse de cette épreuve. En effet, le tribunal correctionnel a rendu son verdict dans le procès intenté par le multimilliardaire contre notre journal : les prévenus sont déclarés coupables et condamnés à payer 200 000 Ar d’amende et 1 Ar de dommages-intérêts... 

Aucune peine d’emprisonnement n’a été donc prononcée par la juge, en dépit du réquisitoire du plaignant qui avait demandé l’emprisonnement de nos confrères et 1 Ar de dommages-intérêts. Et malgré la mise en branle de la puissante machine judiciaire qui, dès les enquêtes préliminaires, avait ordonné l’arrestation de Lola Rasoamaharo, Rocco Rasoanaivo et Lambo Tahiry. Déférés dare-dare au Parquet, nos collaborateurs échappent une nouvelle fois la prison en obtenant une liberté provisoire. Hier, la décision du tribunal leur autorise désormais de ranger les couvertures et autres matériels achetés et/ou offerts par des amis devant le risque quasi-certain d’un séjour carcéral. Ils pourraient bien allouer ces biens aux organisations caritatives s’occupant des détenus. En aucun cas, ils n’ont pas à les garder pour une éventuelle peine d’emprisonnement. Car plus jamais, aucun journaliste malgache ne sera emprisonné pour un délit de presse si on ne renie par le fait que le verdict d’hier fera jurisprudence à Madagascar.
C’est de cela qu’on peut parler de victoire de la presse malgache. Depuis la libéralisation politique de 1991, on a vainement tenté de remanier la loi n° 90-031 du 21 décembre 1990 portant code de la communication qui prévoit des peines d’emprisonnement pour les journalistes. Malgré les pressions des organisations internationales, l’appui des bailleurs de fonds et le souhait des professionnels locaux, les régimes successifs ont toujours usé de divers subterfuges pour empêcher la finalisation et l’adoption de ce code qui devrait enlever pour de bon les peines d’emprisonnement et adapter les amendes suivant la gravité du délit. Les dispositions actuelles constituent le socle de la politique de la terreur des dirigeants politiques à l’endroit des journalistes pour que ces derniers se tiennent à carreau.
En mai 2005, la puissante Association Mondiale des Journaux (AMJ) avait d’ailleurs dénoncé le système à travers une lettre officielle envoyée à Marc Ravalomanana avec copie à Kofi Annan et Koïchiro Matsuura, alors SG de l’ONU et DG de l’Unesco respectivement, et une interpellation de notre  ambassade à Paris. Cette initiative fait suite aux harcèlements judiciaires contre « La Gazette » qui est membre de l’AMJ. La présentation de notre situation auprès du 

siège de l’association a décidé cette dernière de requérir un cabinet d’avocats britannique qui a formulé la lettre et initié toutes les démarches nécessaires. A part le cas de « La Gazette », l’AMJ a demandé énergiquement la dépénalisation du délit de presse à Madagascar. C’est la raison de l’ampliation de la lettre aux institutions onusiennes qui recommandent la dépénalisation des délits de presse en vertu de la liberté de la presse inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Depuis, le code de la communication n’a pas été remanié si les enquêtes policières et les procédures judiciaires contre votre journal se sont estompées. Du moins, jusqu’à ces derniers mois où on se fait de nouveau traîner devant les tribunaux parce qu’un opérateur s’estime diffamé pour avoir été cité dans un article de « La Lettre de l’Océan Indien » que nous avons repris, et rapportant un projet de participation dans une entreprise pétrolière, ou qu’un autre s’insurge d’avoir été cité parmi les 25 exportateurs listés dans le rapport de l’Université de Missouri comme les trafiquants de bois de rose. Dans le premier cas, le plaignant, Mamy Ravatomanga, a obtenu la condamnation de notre directeur de publication, Lola Rasoamaharo, à 1 mois d’emprisonnement ferme. Dans le second cas, l’auteur de ces lignes a été relaxé purement et simplement dans le procès intenté par Eugène Sam Som Miock.
Hier, « La Gazette » a été condamnée à une amende et au franc symbolique même si l’article incriminé comme diffamatoire a été sourcé auprès du directeur général du Bianco. Aussi, avons-nous décidé de faire appel du verdict. Cette réaction ne remet toutefois pas en cause notre grande satisfaction pour la presse malgache de la décision de la juge qui constitue une dépénalisation de fait du délit de presse. On doit même féliciter cette magistrate d’avoir osé braver le refus des politiques tout en répondant aux aspirations de tout un monde, les journalistes eux-mêmes, les épris de liberté de la presse et les vrais démocrates qui depuis 20 ans, voient les multiples tentatives de dépénalisation du délit de presse se perdre dans les tiroirs des gouvernants.


apanews.net 31/08/2010

Andry Rajoelina réaffirme la tenue de la conférence nationale malgache du 13 au 18 septembre 
Le président de la Haute autorité de Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, a réitéré dimanche soir, lors d’un débat télévisé, la tenue de la conférence nationale du 13 au 18 septembre à Antananarivo.
Cette annonce survient au lendemain de la condamnation par contumace, aux travaux forcés à perpétuité, de l’ancien président malgache Marc Ravalomanana, reconnu coupable d’avoir donné directement les ordres à la garde présidentielle de tirer sur des manifestants, le 17 février 2009, faisant une trentaine de morts et plus d’une centaine de blessés.
Sur les 19 accusés, 14 ont été condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Le directeur de la sécurité présidentielle, le général Raoelina, les colonels Serge Ralamboarison, Jadifara et Ambroise Razanakoto, le capitaine René Berthin, le gendarme de deuxième classe Lidy Fikisy, le caporal Jeanot Fatima, l’Adjudant Kotokely Manahira…sont accusés d’être parmi les tireurs embusqués à l’intérieur du palais présidentiel et les bâtiments publics aux alentours.
Par ailleurs, le colonel Richard Randrianarimanana, le comissaire Nambonona Rakotovao et le directeur de la sécurité de la Haute Cour constitutionnelle, Ralitera Randrianandraina, ont tous écopé une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis. Seul Odilon Parfait Razafindraoizy a été relaxé au bénéfice du doute.
A la demande des victimes, la Cour criminelle ordinaire a condamné les accusés à payer aux familles des personnes décédées une somme de 20 millions Ariary (1 euro=2 566 Ariary) et 10 millions d’Ariary pour les blessés, à titre de dommages et intérêts.
Sitôt après le prononcé du verdict, l’ancien locataire d’Ambohitsorohitra, Marc Ravalomanana, a vivement réagi par le biais de ses avocats, déclarant qu’il ne fera pas de pourvoi en cassation.
De son côté, le ministère de la Justice a fait savoir qu’un mandat d’arrêt international sera lancé contre Marc Ravalomanana et une demande d’extradition sera également formulée auprès des autorités sud-africaines. Mais, il n’existe pas de protocole d’accord entre Pretoria et Antananarivo, une manière de dire que cette procédure judiciaire pourrait rencontrer des problèmes.
Aux yeux de Marc Ravalomanana, « ce verdict est stupide, ridicule et revêt un caractère politique visant à l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle ».
Il demande ainsi à la communauté internationale de condamner le régime de transition et de poursuivre l’application de sanctions ciblées à l’encontre de ses dirigeants. 
Encadré: Andry Rajoelina a déclaré haut et fort, dimanche soir, qu'il était contre un système d'Etat Fédéral. "C'est prématuré" a-t-il renchéri. Il aura donc un projet de constitution à soumettre en son nom personnel. 


Xinhuanet.com 31/08/2010
Madagascar : l'ancien chef d'Etat Marc Ravalomanana condamné par la justice - Xinhua

Le verdict de l'affaire de tuerie du 7 février a été rendu par la cour criminelle malgache samedi dernier, condamnant l'ancien président Marc Ravalomanana à des travaux forcés à perpétuité, a confirmé à Xinhua lundi son avocat Maître Hanta Razafimanantsoa.
Selon Maître Razafimanantsoa, la cour criminelle a condamné avec l'ancien chef d'Etat ses chefs de sécurité, le général Jean Heriniaina Raoelina et le colonel Ralamboarison Anatole Marie Serge.
Interrogé sur sa réaction, le président de la Haute Autorité de Transition (HAT), Andry Rajoelina, a affirmé l'indépendance de la justice. "Tout le monde doit se soumettre à l'indépendance de la justice à Madagascar".
"Tout chef d'Etat devrait savoir tirer une leçon qu'il ne peut pas utiliser les armes contre la population", a dit Rajoelina en continuant, "ce verdict ne devrait pas faire obstacle à la mise en place des institutions menant vers la quatrième république".
Pour le camp des accusés, le chef de la mouvance Ravalomanana à Madagascar, Fetison Rakoto Andrianirina, a indiqué à Xinhua que c'est un arrêt qui n'a d'importance. "Nous n'accordons aucune importance particulière, Ravalomanana lui-même a déjà dit qu'il n'accorde aucune légitimité dans ce procès. De toute façon, on ne va pas demander de casser cet arrêt".
"Vu le déroulement du procès, la procédure n'a jamais été respectée par ce tribunal. Donc ce qui justifie que c'est un procès monté de toutes pièces pour exclure Marc Ravalomanana de processus d'abord du retour à l'ordre constitutionnel et aussi de son retour à Madagascar", a dit Fetison.
Selon Fetison, ce verdict va compliquer davantage la reprise de la négociation. "Pour la mouvance Ravalomanana, ce n'est pas seulement la mise en place des institutions de la transition qui importe. Pour nous il y a la crise, il y a eu des crises cycliques à Madagascar. Il va falloir d'abord revoir les causes de la crise avant de mettre en place la transition. Sinon, on risquerait de faire revivre la résolution des précédentes crises que nous avons vécues."
"Il est plus qu'important aujourd'hui de restaurer un climat d'apaisement d'abord parce qu'on ne peut pas négocier dans la pression. Il faut le réinstaurer en respectant les accords signés à Maputo en août 2009, puis nous sommes disposés sous l'égide de la communauté internationale et de la société civile, de discuter avec les partis en face", a-t-il conclu.
Les accords de Maputo, signés par les anciens présidents et Rajoelina mais refusé par ce dernier quelques jours après, demande le retour de Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka à Madagascar. Ces deux s'exilent actuellement à l'étranger.


Les Nouvelles 31/08/2010

La conférence nationale noyée dans la confusion - Dossier réalisé par Mialisoa Randriamampianina 
Alors que l'on prévoit de tenir la conférence nationale ce mois de septembre, il semble que les mécanismes et les raisons d'être de celle-ci échappent aux simples citoyens. Des questions sans réponses perdurent et la confiance n'est pas au rendez-vous.
Qui fait quoi ? Et pourquoi ? Que sait-on et qu'est-on censé savoir ? Comment cela fonctionne et comment s'assurer que cela soit souveraine? 

Ces questions ont été abordées le 25 août dernier à l'amphithéâtre du Degs de l'université d'Antananarivo, qui a fait salle comble à l'occasion du « Focus conférence nationale », organisée par la Frierdrich Ebert Stiftung et le Youth leadership training program (Yltp).
Les interrogations les plus basiques et les plus légitimes persistent sur le mécanisme d'« une » conférence nationale alors même que l'on prévoit, ce septembre, d'organiser « la » conférence nationale. « Une conférence nationale peut-être efficace si tout le monde s'y applique et si on accorde de l'importance aux préparatifs » explique Mamy Rakotoarizaka, consultant et modérateur professionnel invité à Ankatso pour expliquer les mécanismes liés à la préparation d'une conférence.

Neutralité des organisateurs
Evidemment, ces préparatifs tiennent compte des moyens techniques et matériels mais aussi de la pertinence de choix des ressources humaines. Chevronné de l'encadrement des réunions, Mamy Rakotoarizaka recommande par exemple « le recours à des modérateurs et des rapporteurs professionnels capables de rafraîchir la fièvre des participants » et de « mettre de côté leurs penchants politiques et convictions personnelles dans leur rapport ». Un souci qui n'est pas sans rappeler l'importance d'une neutralité dans l'organisation. Dans l'assistance, l'on évoque par exemple la nécessité de savoir « débusquer les intentions», ce qui est révélateur d'un climat de méfiance.
Pour le bon déroulement d'une conférence, Rakotoarizaka défend l'importance pour le modérateur d'adopter « une méthodologie adaptée aux participants, qui doit tenir compte de l'existence d'intérêts différents, de niveaux d'instruction différents, de culture et d'origines divers. Il faut que le modérateur sache tenir compte de ces distinctions, tout en sachant les faire ressortir ». Qui a la maîtrise de cette méthodologie ? En tout cas, ce n'est pas la société civile, de l'avis de l'assistance qui, à plusieurs reprises, a réitéré une interrogation symptomatique d'incertitude : « Comment faire confiance à la société civile pour l'organisation d'une conférence nationale ? »
D'un point de vue procédurier et technique, Ketakandriana Rafitoson, politologue et membre de la Sefafi interpelle sur la difficile gestion de cette neutralité : « Il n'y a pas, à proprement parler, de mécanisme écrit ou intégré de contrôle de l'organisation de telles conférences. C'est l'un des problèmes de la Transition , au contraire d'une République où il existe un contrôle réciproque entre le législatif et l'exécutif. »

Représentativité
Le même souci persiste pour ce qui est de la représentativité des participants, l'une des conditions garantes de la réussite d'une conférence. Du côté de la Coordination des organisations de la société civile et du KMF/Cnoe, Hery Rambeloson affirme que « Les préparatifs sont en cours pour la sélection des délégués de la prochaine conférence », sans plus de précision.
Blanche Richard qui préside le comité de sauvegarde de la refondation authentique de la nation (CSRAN) explique que la conférence organisée par son entité a vu la participation de « citoyens proposés et élus par les fokontany, les districts, les régions ainsi que par leurs organisations et associations respectives ». Cette même conférence a été suivie par d'autres rencontres organisées par d'autres entités, situation qui laisse penser que la souveraineté de la première n'a pas été pleinement admise. Une situation qui, au lieu de refléter une démocratie, installe la confusion, comme le témoigne une intervenante applaudie par l'assistance : « Dinika Santatra, conférence, forum, dialogue, assise, concertation… C'est une foule de terminologies que personne n'arrive à distinguer. Et maintenant, on a aussi une foule d'organisations diverses : alliance, plateforme, coalition, coordination… Finalement, qui peut dire qu'il sait vraiment ce qu'il se passe actuellement ? »
Au milieu de cette confusion, d'autres interrogations perdurent quant à la contribution des participants. Lanto Randriamanantena, membre du réseau des jeunes travailleurs se demande si « Les propositions des participants concordent réellement avec celles des adhérents de leurs organisations d'origine (…), c'est assez difficile, car cela n'est pas évoqué au préalable au sein de ces organisations ». Certains maillons incontournables de la société malgache ont par exemple souffert de cette faille, comme c'est le cas des travailleurs. Lucien Razafindraibe, secrétaire général du syndicat maritime malgache affirme :

 « J'attire l'attention des responsables des médiations tant au niveau national qu'international de se pencher vraiment sur la prise en compte des travailleurs… Dans un pays où le travailleur ne peut s'exprimer librement (…) et est réduit au rôle de simple spectateur, aucune stabilité viable ne saurait être envisagée. »
Ainsi, les questions et les incompréhensions sont de plus en plus nombreuses chez les citoyens, dans la perspective d'une sortie de crise qui se fait attendre, comme Godot.
Qui sait quoi ? Que sait-on ?
Une conférence nationale est un regroupement d'idées, de projets et de résolutions des forces citoyennes et un débat commun en vue de préparer une nouvelle étape de la vie nationale. Pour qu'elle soit authentique et efficace, une conférence nationale doit réussir à rassembler des points de vue différents, des tendances distinctes et des personnes de tous horizons. Mais pour qu'elle soit utile, ses participants et surtout ses bénéficiaires que sont les citoyens doivent être éclairés avant, pendant et après la conférence : des informations en main, des débats transparents, des aboutissements clairs et des intentions évidentes.
Avant la tenue d'une conférence nationale, ces conditions doivent être réunies. Certes, l'on parle de moyens humains, financiers et techniques. Mais aussi des informations, nécessaires à la compréhension du débat et des solutions communes.
A quelques semaines d'une conférence nationale, il est légitime de se poser ces questions : qui sait quoi et que sait-on ? Au-delà du cercle politique, le simple citoyen est de moins en moins tenu informé. Moins il est éclairé sur les tenants et aboutissants de ces débats, moins ceux-ci ont valeur d'inclusion. Une mission d'information préalable, autre que celle des médias, ne serait pas un excès de zèle. Dans la préparation de cette conférence, l'on devrait nécessairement se concentrer sur une campagne massive d'informations, d'explications et de tribunes ouvertes. Certes, c'est un travail titanesque que le temps ne permet forcément pas, mais une information en apnée est extrêmement dangereuse : à terme, ce sera une adhésion fragile de la population, des bases précaires pour une nouvelle République, un décalage inquiétant entre les instances de décision et les citoyens gouvernés.
1992 Un forum, entre échec et réussite
Madagascar a déjà une jurisprudence en matière de conférence nationale. Il y a eu le « Zaikabe » de 1972 et le forum national du 22 au 31 mars 1992. Ce forum avait pour mission « d'élaborer une proposition de Constitution, un projet de loi sur les élections et des propositions de relance économique, sociale, culturelle et en matière d'éducation », rappelle Jean-Aimé Raveloson, sociologue. Les débats ont porté sur plusieurs points : « Un Etat unitaire ou fédéraliste, un régime parlementaire ou présidentiel, la mise en place ou non d'un Sénat et, enfin la possibilité pour le président en exercice Didier Ratsiraka de se présenter aux élections », résume Raveloson.
Malgré l'âpreté des discussions et la situation instable il y a eu conflits et mort d'homme au cours de ce forum , une mouture de la Constitution a été validée presque à l'unanimité, les fédéralistes s'étant abstenus de vote : un Etat unitaire, une décentralisation effective et un régime parlementaire ont été adoptés. Un comité ad hoc, a décidé des grandes lignes du texte fondamental. Il a été accepté par le gouvernement de la transition puis voté par voie de référendum en août 1992.
Faisant son bilan sur ce forum, Toavina Ralambomahay, journaliste consultant explique : « Il a été une réussite par rapport aux objectifs fixés comme la formulation d'un projet de Constitution. Mais il a été un échec, si l'on tient compte de la méprise du président Didier Ratsiraka à l'égard de cette démarche qu'il qualifiait de « foire ». Par la suite, la Constitution a été modifiée par Albert Zafy qui a changé le mode de nomination du premier ministre. Puis Ratsiraka, réélu en 1997, a instauré les provinces autonomes. Marc Ravalomanana, devenu président a aussi fait une révision constitutionnelle ». Aujourd'hui, Madagascar se dirige vers une nouvelle République et attend donc sa nouvelle Constitution.
Silence radio
Ce forum de 1992 a été un échec médiatique. La télévision et la radio nationales n'ont pas fait leur mission d'information. « Les médias publics n'ont pas rapporté le déroulement des débats et tout ce qui s'est passé au cours du forum national. À part l'affrontement qui a fait un mort, c'était à peine si les médias privés ont parlé de l'évènement. Ainsi, en ville comme à la campagne, la population n'a pas eu l'occasion de suivre les faits. Il n'y a eu aucun éclaircissement en dehors du forum national. Il n'y a pas eu débat, ni échanges d'idée. La population ne se sentait pas concernée. Elle n'a pas eu l'impression que l'on avait besoin de son opinion », déplore Jean-Aimé Raveloson.
« Comment faire confiance à la société civile pour organiser une conférence nationale ? »

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