... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
(
...
)

|
« Droits de l'homme à géométrie variable...
»
|
Les droits de l'homme et du citoyen sont connus de tous, mais sont-ils toujours respectés?
... et pourquoi ne le sont-ils pas ? ... et au bénéfice de qui la procédure est-elle appliquée ?
"les droits de l'homme sont des normes internationales, qui doivent concerner tous les pays et tous les peuples"
Si les droits de l'homme étaient respectés, il n'y aurait pas besoin d'une commission européenne des droits de l'homme, pas besoin de Halde en France, pas besoin de commission de
|
|
droit de la personne au Canada (et ne parlons pas des pays unanimement reconnus comme bafouant les droits de l'homme)
Il y a toujours volonté et intérêt économique vers les grands pays
comme la chine,
les pays africain sont les petits enfants du monde . Il y a toujours
2
poids et 2 mesures .
Le passage de la flamme olympique à Paris, le 7 avril, restera dans l'histoire des Jeux. Des manifestants ont voulu "dire" leur désaccord avec ce que la Chine, organisatrice des Jeux de 2008, fait au Tibet, depuis le 14 mars.
À partir d'une manifestation à Lhassa, troubles et répression se sont étendus à la province du Sichuan, faisant 80 morts, d'après le Parlement des Tibétains en exil.
Ces événements ont fait l'ouverture des journaux télévisés durant plusieurs jours. Opposants tibétains, invités politiques et autres, ont clamé leur indignation.
Pas étonnant alors que la flamme ait, avant de s'éteindre, mis le feu à Paris !
De tels actes de violences servent-ils réellement la cause des Tibétains ? Des commentateurs ont posé la question. Permettez-moi d'en oser une autre.
|
|
Pourquoi la centaine de victimes des émeutes qui ont secoué Yaoundé et d'autres villes du Cameroun du 14 au 28 février 2008, n'ont-elles eu droit qu'à des entrefilets dans la presse écrite et sur le net ? Rien sur les télés. Aucun commentaire de la classe politique.
Faudra-t-il attendre d'hypothétiques Jeux Olympiques en Afrique pour que situations et agissements inhumains qui font souffrir des milliers d'Africains soient vus et traités par l'opinion publique comme contraires aux Droits de l'homme?
...
Lire la
suite Cliquez-ici
Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains
|
|
|
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Père Lucien a répondu à notre appel
pour publier des Editos maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
...
Lister
tous les Editos
Afriscoop.com 06/10/10
Madagascar : grève générale illimitée au port de Toamasina
Les employés du port de Toamasina, le plus grand port de Madagascar situé à l’est du pays, entament une grève générale illimitée à partir de lundi.
Dans le communiqué rendu public lundi par les grévistes, les employés de la Chambre de commerce de Toamasina, de la Société de Manutention des
Marchandises conventionnelles
(Smmc), de Madagascar international conteneurs terminal services Ltd.
(Mictsl), et des dockers dans ce port demandent d’annuler le service de Mictsl et de le transférer à la chambre de commerce.
L’exploitation du terminal à conteneurs dans le port de Toamasina est mise en concession à la société Mictsl depuis 2005, tandis que la manutention des marchandises conventionnelles est assurée par la Smmc depuis 2008.
Les employés de ces entreprises font la grève depuis le 22 septembre dernier pour protester contre les licenciements abusifs pratiqués contre le personnel depuis plusieurs mois.
Les impacts néfastes de cette grève au niveau de l’économie sont lourds, selon un fonctionnaire du port qui a requis l’anonymat. Il a indiqué que des bateaux qui ont prévu de faire escale à
Toamasina, y ont renoncé pour peur de cette grève.
Les grévistes ont déjà rencontré les dirigeants du port de
Toamasina, mais c’est en vain, le Premier ministre de la Haute Autorité de Transition
(HAT) malgache, le Général Camille Vital, est également déjà descendu sur le lieu, mais il n’a pas pu résoudre le problème. Les grévistes exigent l’intervention du président de la
HAT, Andry Rajoelina. (Xinhua) |
 |
Encadré:
Qu'on le veuille ou non, les impacts de cette grève au niveau de l'économie du pays sont lourds de conséquences. Le moins qu'on puisse dire est que les navires prévus faire escale à Toamasina y renonceront appréhendant les conséquences néfastes de cette grève. C'est une épine que le pouvoir de Transition devra se défaire dans les plus brefs délais.
Et pour corser encore plus la situation, les transporteurs routiers jettent de l'huile sur le feu en menaçant de faire la grève et de bloquer la RN 2 si cette affaire n'est pas débloquée dans les 48 heures. La situation est des plus tendues dans le grand port du pays. ( Les Nouvelles - Ranaivo Lala Honoré )
Midi Mada 06/10/2010
Devises : De faux billets de 200 et 500 Euros circulent à Madagascar
- Navalona R.
Il n’y a pas que les billets de banque malgaches qui sont falsifiés à Madagascar. En effet, de faux billets de 200 et 500 Euros circulent également chez nous, a alerté le SAMIFIN (Service des Renseignements Financiers).
Un propriétaire de magasin d’appareils électro-ménagers dans la Capitale s’est fait déjà tromper par un ressortissant étranger. Les faux billets de 200 et 500 Euros que ce dernier a présentés, n’ont pas pu être dissociés des vrais au niveau de la nature du papier, de la texture et du filigrane, selon les explications de la victime. Elle ne les a découverts qu’après l’utilisation d’un détecteur de fausse monnaie. Il s’avère ensuite difficile d’identifier le faussaire, faute de traçabilité en matière de transaction commerciale. En fait, la délivrance d’une facture par le commerçant doit être obligatoire pour tout paiement tandis que l’identité d’un acheteur doit être relevée même pour une vente au comptant, selon les procédures normales. Par ailleurs, le SAMIFIN a conseillé tout citoyen ayant des activités liées aux devises de ne jamais procéder à des opérations de changes en dehors des institutions agréées pour éviter de se faire avoir car le cas de blanchiment d’argent cité ci-dessus n’est pas un acte isolé.
Les Nouvelles 04/10/2010
MAGISTRATS : 4 autres jours de grève à partir d'aujourd'hui
- Nasolo R.
La tension risque encore de monter d'un cran dans le bras-de-fer qui oppose le ministère de la Justice et le syndicat des magistrats de Madagascar.
Et pour cause, contre vents et marées et malgré les récentes déclarations de la ministre de tutelle, les magistrats maintiennent leur calendrier d'actions et prévoient, à partir d'aujourd'hui, d'observer les quatre autres jours de grève prévus initialement.
« Tant que nos revendications ne seront pas satisfaites, la grève continue, d'autant que la voie des négociations est désormais épuisée », ont fait savoir les membres du bureau du SMM, samedi lors d'une conférence de presse tenue au tribunal
d'Anosy.
Eux d'indiquer que la procédure requise a été respectée, en ce sens que le droit de grève est admis par les différents textes ( la Constitution et l'ordonnance n°2005-005 du 22 mars 2006 relative au statut de la magistrature) et qu'ils ont, au préalable, annoncé leur résolution de grève tenue du 27 au 29 septembre par voie de presse. Ce, conformément à l'article 11 du statut général des fonctionnaires qui dispose que « Le droit de grève est reconnu aux fonctionnaires pour défendre leurs intérêts professionnels collectifs et à effectuer dans le cadre du respect de la législation en vigueur, sous réserve de l'obligation d'un délai de préavis de 48 heures ».
De même, selon les magistrats, « Il ne peut être soulevé qu'il y a une interruption de la continuité du service public ni nuisance aux besoins fondamentaux de la nation, ni une atteinte à la sécurité des personnes et des biens, en ce que les magistrats ont repris le travail le 30 septembre ».
Le syndicat d'annoncer même que « l'exercice du droit de grève continuera indéfiniment dans le strict respect de la loi en cas de réticence du ministère de la Justice ». Car, « les ressources nécessaires pour satisfaire les revendications des magistrats sont déjà inscrites au niveau du budget depuis 2008 et dans le budget rectificatif 2010 du département, ce qui ne justifie en aucun cas le manque de moyens invoqué ».
Encadré: La ministre menace de sévir
Ce vendredi, la ministre de la Justice est sorti de ses gongs et menace les magistrats de réquisition à titre personnel et de sanctions disciplinaires. Elle a brandi des articles de la constitution (article 33) et du statut particulier des magistrats (article 12) pour démontrer l’illégalité de cette grève des magistrats et ne s’est pas empêchée au nom des justiciables et des besoins fondamentaux de la Nation, d’intimer l’arrêt de la grève avant toutes négociations. Car, dit-elle, la réclamation qu’elle trouve légitime, mais qu’elle considère comme ne respectant pas les lois en vigueur, doit se faire par voie de négociations.
Si on devait écouter les magistrats en grève, la ministre feint vraisemblablement d’oublier que les négociations ont été déjà conduites et que le président de la HAT leur a promis de les reprendre après les festivités du 26 juin dernier ; aujourd’hui, nous sommes au mois d’octobre signifient les magistrats. Le président du SMM en tout cas est ferme : le mouvement de grève graduée a été décidé en assemblée générale et il sera observé la semaine prochaine. En arrivera-t-on donc à des prises de corps la semaine prochaine pour faire excécuter ces menaces de la ministre ?
Quoi qu’il en soit, dans son communiqué, la ministre Christine Razanamahasoa avoue que le moment n’est pas du tout opportun pour revendiquer la jouissance des indemnités à la fonction de juger car l’État n’a pas l’argent pour ce faire.
(Bill- Tribune)
afriquehebdo.com 02/10/2010
Médiation:Léonardo Simao est arrivé à Madagascar
- By Toma - Manohisoa
Après un léger retard d’une journée, l’émissaire du médiateur de la Sadc, Léonardo Simao, a atterri à Madagascar hier en début d’après-midi.
A son arrivée à Ivato, il a annoncé que ce n’est que dans la Grande île que la délégation et lui vont déterminer le programme durant leur séjour, lequel va durer une semaine environ. Au cours d’un mini point de presse qu’il a accordé hier au Carlton, Léonardo Simao a précisé : « il s’agit d’une mission de suivi. Je suis venu pour me mettre au courant et dans les détails de la situation à Madagascar. Il est donc trop tôt pour moi de faire des commentaires sur les actualités ».
Léornardo Simao, rencontrera les membres de la Sadc à Madagascar ainsi que les membres de la communauté internationale pour déterminer le programme de son séjour dans la Grande île. Néanmoins, cet émissaire de Joaquim Chissano n’a pas marqué si la Sadc poursuit son soutien aux initiatives de la Coordination nationale des organisations de la société civile pour la tenue d’une conférence nationale.
Pour ce qui est de la sollicitation du ministère des Affaires étrangères malgache pour le soutien aux initiatives d’organiser des élections, Léonardo Simao a annoncé qu’il n’est pas au courant de cette sollicitation.
Xinhuanet.com 01/10/2010
Madagascar : risque de diminution de la production de litchis cette année
- Xinhua
Une diminution de la production de litchis risque de se produire cette année en raison de la disparition des abeilles responsables de la fécondation de cet arbre fruitier, a rapporté jeudi le journal Express de Madagascar.
Un acarien nommé "Varroa" mine la population des abeilles et se propage dans les zones de production de litchis notamment au nord et au sud de
Toamasina, la ville à l’est de la grande île et première productrice de ce fruit.
A cet effet, la pollinisation et la fécondation des litchis seraient mises en péril et à long terme, toute la campagne de 2010-2011 risque de subir les conséquences. Déjà, l’année dernière, Madagascar n’a exporté que 19.750 tonnes alors que pendant l’année précédente, elle était de 23.950 tonnes.
Si cet acarien persiste encore, Madagascar ne pourrait pas exporter une quantité suffisante pour les périodes de fin d’année vers
l’Europe, et le prix risque de chuter car la qualité ne serait pas aussi la même. |

|
Tribune Mada 01/10/2010
Médiation internationale
: Une mission difficile ou impossible - par Bill
À cœur vaillant, rien n’est impossible, dit-on, mais au rythme des déclarations des uns et des autres et de la vitesse à laquelle les autorités en place veulent conduire le processus malgacho-malgache, il semble que la situation est irréversible. Une tentative de médiation dans le sens des accords refusés et reniés par le président de la Haute autorité de transition (HAT), Andry Rajoelina, est plus que délicate, voire impossible.
Les gouvernants ont établi et annoncé un calendrier électoral. Les seules incertitudes dans la mise en œuvre de ce processus sont la non publication officielle du projet à soumettre à référendum, le délai trop court imparti à la sensibilisation pour le référendum, le délai trop court également donné aux citoyens pour prendre connaissance du projet de constitution. Le côté organisationnel du scrutin est un autre souci et non des moindres. En dépit de sa bonne volonté, le Comité électoral national indépendant (CENI) apparaît encore balbutiant, d’autant qu’il aura aussi à inaugurer l’usage du bulletin unique. Tout ceci ne rassure pas, surtout devant les réticences à admettre le processus d’une partie de la classe politique, en l’occurrence les trois mouvances. Ces trois mouvances ont déjà déclaré que toutes élections décidées et organisées de « manière unilatérale » telles celles qui se préparent aujourd’hui, sont nulles et non avenues.
Ceci ne présage rien de bon quant aux résultats car ils seront toujours contestés. Et ils constitueront le ferment d’une autre crise à venir. Déjà que Lalatiana Ravololomanana a qualifié la conférence nationale du 13 au 18 septembre dernier de « cinéma », pour signifier que les trois mouvances et leurs partisans n’ont pas été parmi les acteurs et sont donc non concernés par le processus malgacho-malgache réclamé par l’autre camp.
Mais toutes les parties reconnaissent que seules des élections libres, démocratiques, organisées consensuellement et décidées de manière inclusive constituent une garantie de sortie de crise et de reconnaissance internationale.
Selon certains chefs politiques qui ne cessent de chercher discrètement la voie médiane en raison de l’absurdité des positions extrêmes, pourquoi est-ce que la communauté internationale et la CENI ne se concerteraient-elles pas pour préparer et organiser ensemble les élections ; indépendamment ou non du calendrier établi lors de la conférence nationale, mais avec le consentement des parties en conflit. Car finalement, il s’agit encore une fois d’un problème de légitimité ?
afriscoop.net 30/09/2010
Madagascar : diverses revendications s’intensifient contre la HAT
- Xinhua
Diverses revendications s’intensifient depuis le début de la semaine contre la Haute Autorité de Transition (HAT), dirigée par Andry Nirina
Rajoelina.
Le syndicat des magistrats de Madagascar fait de grèves pendant trois jours depuis lundi pour revendiquer leurs indemnités liées à la fonction de juger et celles portant sur la grille salariale des nouveaux magistrats et greffiers.
"Nous demandons que la HAT paye notre salaire. Nous demandons également qu’elle signe le décret d’application déjà inscrit dans le budget national depuis 2007", a indiqué le président du syndicat des magistrats de Madagascar, Marius Arnaud Auguste.
Selon le président du syndicat des magistrats, la plupart des magistrats de toutes les juridictions du pays ont massivement participé aux grèves.
Pourtant, un haut fonctionnaire au sein du ministère de la Justice, Mme Juliette Rahelivololona, a dit que la grève n’a pas été suivie par tous. Elle a révélé que les salaires des grévistes n’ont jamais été coupés jusqu’ici.
Un reporter de Xinhua a remarqué mardi que les bureaux des juges ont été fermés, au palais de Justice dans la capitale, tandis que les audiences qui devaient se tenir dans les tribunaux de première instance ont été reportées à sine die.
Les deuxièmes revendications se trouvent à l’université d’
Antananarivo.
Le personnel administratif et technique de l’ université ainsi que les membres du syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur ont décidé de presser la HAT à payer leur salaire et le reste de leur budget de fonctionnement. Des étudiants ont renforcé également les grèves de leurs enseignants.
Le vice-président de l’université d’Antananarivo, Jean-Eric Rakotoarisoa, a dit que le paiement du salaire d’un agent de l’Etat ne devrait pas poser de problème aux dirigeants car c’est un droit qu’il doit recevoir.
Les salles de classes et bureaux sont fermées, soit à l’ université
d’Antananarivo, qui se situe pas très loin du centre ville, soit à l’école supérieure polytechnique d’Antananarivo, qui se situe à une dizaine de kilomètres du centre ville.
D’autres revendications se trouvent à l’endroit des journalistes de la Radio Fahazavana, une radio contre la HAT. Ils revendiquent la réouverture de cette radio pour qu’ils puissent nourrir leur famille. Cette radio a été fermée tandis que ses journalistes ont été emprisonnés par la HAT le 20 mai dernier pour incitation à l’émeute et atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat. Ces journalistes ont été libérés le 8 septembre dernier.
Suite à ces diverses revendications, le président de la HAT, Andry Nirina Rajoelina, essaie de faire preuve que le pouvoir de transition travaille en promettant de construire des routes et infrastructures sportives dans les provinces.
Midi Mada 30/09/10
Tortues radiées : Les collectes illicites
- Navalona R
La tortue radiée est une espèce « tabou » pour le village de Mahafaly à Toliara. C’est pourquoi, la population locale s’engage à la protéger. Mais les collectes illicites de cette espèce endémique de Madagascar, qui plus est, menacée de disparition, continuent pourtant.
Tout récemment, 48 tortues radiées dont 47 vivantes de moins de 10 ans et une femelle déjà transformée en viande cuite ont été saisies sur le campement des braconniers poursuivis à 5km au Nord-Ouest du village de Lavavolo. Ces animaux vivants ont été attachés par des ficelles en écorce de bois et sont emballés dans des sacs en fonction de leur taille.
Crime contre la tribu Mahafaly.
Notons qu’une équipe mixte de six civile représentant le VOI-MIAHI, Madagascar National Parks (MNP), Madagascar Biodiversity Partenrship (MBP) et Turtle Survival Alliance (TSA) ainsi que des gendarmes d’Itampolo ont fait la poursuite. Comme résultat, deux des braconniers ont été capturés après des tentatives de fuite et de riposte avec une arme blanche tandis que le plus malin s’est évadé, a-t-on appris de source bien informée. Ils disposent de provisions dont du riz, du café et du tabac, leur permettant de passer une bonne dizaine de jours au campement. Le maire de la commune rurale d’Itampolo a réitéré l’importance de la collaboration entre les différents partenaires pour lutter contre ce trafic illicite. D’autant plus, cet acte constitue un crime contre la tribu Mahafaly en portant des injures au « Fady », a-t-il conclu.
|
|
Ceci devrait bien vous intéresser. Sinon, excusez-nous si tel n'est pas le
cas / Terrain de 900m2 à Ambodivoanjo Ivandry
(Plein Centre Ville Antananarivo) / - Quartier résidentiel, calme
/ - Bord de route / - Accès total (voitures légères et camions)
/ - Prêt à bâtir, type sol solide / - Eau/Electricité à proximité
/ - Bien sécurisé / - titré et borné (papiers complets et en règle)
/ en plus, contact propriétaire direct, SANS Intermédiaire.
/ Prix du lot de 900m2 non morcelable: 477.000.000Ar (2.385.000.000Fmg) soit 530.000Ar le mètre carré.
Contact : Andry R. +261.34.41.595.58
bonjour,
je serais interesser pour un terrain à tamatave ou une maison à vendre. A meilleur prix.
Attente de votre réponse. de m'informer en cas de
disponibilité ou non.
Contact : Andriamihaja
Etant dans le domaine de location de voiture depuis bientôt 6 ans, nous proposons location de véhicule mini-bus et 4*4 dans tout Madagascar: circuit ordinaire ou circuit personnalisé.
Etudie toutes propositions .
Contact : Andosantatra
|
La
Recette du jour

"Koban-dravina"
Comment
faire un "Koban-dravina" ?
(
... )
|
|
|
Xinhuanet.com 06/10/2010
La population de Madagascar atteint 21 millions d'habitants
- ANTANANARIVO, (Xinhua)
Madagascar atteint 21 millions d'habitants, selon les dernières informations auprès de l'Institut National des Statistiques (INSTAT) au sein du ministère de l'économie.
Le nombre exact de la population de la Grande Ile est de 21.795. 978, selon les données de l'INSTAT rendues publiques lundi.
D'après l'INSTAT, la population de Madagascar atteindrait 43 millions d'habitants en 2038 avec le taux annuel de croissance démographique de 2,8%.
Madagascar se situe dans l'ouest de l'Océan Indien avec une superficie d'environ 600 000 km2.
courrierdemada.com
Vital - Simao : Positions inconciliables
L'atmosphère a été visiblement tendue lors de la rencontre entre le Premier ministre de la HAT, le général Albert Camille Vital, et l'émissaire de la SADC, le Dr. Leonardo Simao, au palais de Mahazoarivo. Le chef du gouvernement a expliqué à son hôte qu'il n'est plus question d'une conférence nationale bis. "Madagascar est souverain et la solution des urnes est une solution qui découle de la rencontre malgacho-malgache (ndlr : conférence nationale du 13 au 18 septembre)", a-t-il signifié à l'émissaire de la SADC qui est à Madagascar depuis quelques jours pour tenter de relancer les négociations. Pour sa part, le Dr Leonardo Simao a fait comprendre que sa visite au Palais de Mahazoarivo répondait à un souci de respect du protocole de courtoisie diplomatique. L'émissaire de la SADC de poursuivre que des pourparlers respectant les règles d'une réelle inclusivité, seront organisés, avec ou sans le consentement de la
HAT.
Pour rappel, "la nouvelle inclusivité" regroupant les partis et groupuscules pro-HAT qui ont signé l'accord politique d'Ivato le 13 août 2010 n'a pas convaincu la communauté internationale. Les opposants des trois mouvances dont notamment les partisans de Marc Ravalomanana, ancien président et principal protagoniste de la crise 2009-2010, ont boycotté le processus organisé unilatéralement par la HAT. La SADC et la communauté internationale exigent une sortie de crise dans laquelle s'impliquent toutes les parties prenantes de la crise politique.
MadaPlus
04/10/2010
Joel RANDRIAMANDRANTO : Jacaranda / Air Madagascar :"c’est une affaire privée..."
- interview 23/03/2010
Rencontre avec Joel RANDRIAMANDRANTO, président du Conseil Administratif de l’Office National du Tourisme Malgache
(ONTM), sur le stand du Mondial à Paris qui s’est déroulé du 19 au 21 mars 2010 à Paris, Porte de Versailles.
- Comment se porte le tourisme malgache ?
Mieux qu’au premier trimestre 2009, la crise nous a fait beaucoup de tort. Le chiffre a diminué de 50 % l’an dernier par rapport à 2008 qui a été une très bonne année (400 000 visiteurs). Aujourd’hui fort heureusement on sent la reprise, vous voyez d’ailleurs que notre stand ne désemplit pas, Madagascar intéresse le public (Voir photos reportages >>> galerie photos).
- Quelles sont les mesures que vous avez prises pour aider le tourisme lors de cette crise politique ?
D'abord, il faut noter que l’ONTM n’a cessé de limiter les répercussions de la crise sur le tourisme à Madagascar. Nous avons entre autres sensibilisé toutes les ambassades au pays pour qu’ils rassurent leurs ressortissants et les incitent à venir visiter notre pays où finalement dans d’autres régions et provinces tout se passait bien. Dès avril 2009 d’ailleurs, la majorité des ambassades ont autorisé leurs compatriotes à venir.
Par ailleurs, nous sommes également allés voir les professionnels pour leur expliquer qu’il faut maintenir la destination Madagascar. Nous avons réussi puisque dès octobre 2009, la reprise s’est faite, les professionnels ont repris la vente de la destination Madagascar…
Tourisme à Madagascar : « on sent la reprise… »
- La crise n’est pas terminée, que fait l’ONTM ? |

|
Nous continuons d’êtres présents sur tous les principaux salons du tourisme international* *(l’ONTM a participé au BIT de Milan, à
l’ITB (Bourse internationale) de Berlin, au Mondial du Tourisme à Paris là où nous l’avons rencontré.)
- Pour rester dans cette incitation à visiter Madagascar, est-ce que le visa gratuit est maintenu ?
Oui le visa reste gratuit pour tous séjours de moins d’un mois.
Certains amis étrangers partis à Madagascar se sont plaints de se faire racketter une fois arrivés à
Ivato, car on leur demande de payer tout de même leur visa, qu’en dites-vous ?
Effectivement au tout début de cette initiative il y eut quelques incidents avec la politique tendue de l’époque, mais aujourd’hui les choses sont rétablies et d’ailleurs cette mention est marquée à l’arrivée donc il n’y a plus lieu de diverger.
Concernant la critique des agence de voyages en France sur la pratique de l’ONTM :
« ces agences savent très bien la règle… »
- Voilà qui est clair. Mais dites-nous monsieur le Président, l’ONTM donc représente Madagascar dans les salons internationaux comme celui-ci. Des agences de voyages malgaches en France cependant se plaignent de ne pas faire partie de cette structure et trouvent injuste de ne pas bénéficier des subventions, que leur répondez-vous ?
D’abord les TO qui sont là payent une partie de leur voyage ce n’est pas totalement gratuit.
Ensuite, ces agences savent très bien la règle pour être présent avec l’ONTM : il faut être réceptif à Madagascar et il faut être membre de l’ONTM. Pour chaque manifestation, nous faisons un appel aux membres qui répondent s’ils veulent y participer.
Je rappelle entre autres que l’ONTM est une association privée reconnue d’utilité publique, l’Etat lui a confié la représentation de Madagascar dans des manifestations internationales. Je tiens également à signaler que lors de ma première année de mandat, je me suis battu pour que les agences vendeurs de la destination Madagascar en France soient présents lors des salons internationaux avec l’ONTM, il s’avère qu’une seule de ces agences a répondu présent ! Vu le résultat, l’année précédente le Conseil n’a pas renouvelé l’expérience.
- Pouvez-vous nous dire de quoi sont composés les membres du conseil de l’ONTM ?
Le Conseil est composé de tous les offices de tourismes régionaux et des secteurs de tourisme par filière sont représentés. Ici vous avez les ONTM de plusieurs régions de Madagascar, ils sont là pour promouvoir leurs régions respectives et il y a la présence également de Tour Opérateur (TO).
- Monsieur RANDRIAMANDRANTO vous êtes également président de l’Agence de voyage Jacaranda de Madagascar en France. Depuis quelques jours il circule un article** embarrassant
(voir sur
www.tananews.com/.../air-madagascar-a-depose-plainte-contre-jacaranda-de-madagascar) sur la dette que votre agence Jacaranda doit à la compagnie Air Madagascar. Qu’en dites-vous ?
C’est une affaire strictement privée entre deux entreprises privées. Je ne suis là que pour présenter l’ONTM et faire la promotion de Madagascar…
Une longue discussion s’en est suivie mais M.Joel RANDRIAMANDRANTO n’a pas voulu, malgré notre insistance, s’exprimer davantage sur le sujet qu’il a tout de même qualifié de piteux…
Propos reccueillis par Vola RASOAMANANA.
tribune Mada 03/10/2010
Dr Leonardo Simao
.Finalement incontournable ?
- par Bill
Petit à petit, les parties malgaches accourent. Résidant au Carlton, l’équipe de médiation de la SADC conduite par le Dr Leonardo Siamo a installé son quartier général au Colbert Antaninarenina où elle a accueilli les parties malgaches en conflit. Dans l’après-midi de ce vendredi 1er octobre, les têtes pensantes de l’Espace de concertation politique
(ESCOPOL) sont venues rencontrer la délégation de la SADC. Les entretiens et discussions ont duré près de deux heures.
Les propos du Dr Simao, qui a répondu aux questions des journalistes après les rencontres, font croire que les initiatives et les points de vues sont encourageants et à beaucoup d’égards les démarches entreprises traduisent les bonnes intentions pour sortir de la crise. Le Dr Siamo a même déclaré que les deux initiatives de
l’ESCOPOL, et de la CNOSC (Coordination nationale des organisations de société civile) qu’il avait rencontrée dans la matinée de ce même vendredi, sont complémentaires. La CNOSC a été la première pour la partie malgache à rencontrer cette mission de médiation de la
SADC.
Pour le Dr Simao, il s’agit d’écouter et de prendre connaissance des processus et des initiatives qui ont été prises et qui sont en cours. S’il reconnaît que toutes les parties sont en train de déployer des efforts pour trouver des solutions, il refuse cependant les accusations d’accointance avec la
CNOSC. Les dirigeants de la CNOSC demeurent confiants dans un retour de toutes les parties malgaches à la table des négociations sans indiquer de date car, selon André
Rasolo, il faut donner le temps au temps, pour dire que la date n’est pas importante mais plutôt la satisfaction de certaines conditions pour mettre en œuvre cette entreprise.
Les « Raiamandreny mijoro » eux non plus n’ont pas été indifférents à cette arrivée de la mission de la
SADC. Ils ont aussi fait la déplacement au Colbert auprès du Dr Simao qui était assisté de l’ambassadeur sud-africain et du chargé d’affaires de l’île Maurice. Il reste apparemment donc comme groupes politiques qui manquent au rendez-vous,
l’UDR (Union des démocrates républicains), Les AS (Les Autres Sensibilités) et les trois mouvances. Jusqu’à quand feront-ils
|
 |
la fine bouche ?
Tribune Mada 03/10/2010
Réflexion : Sur le fihavanana
- Lucius
Le Malgache contemporain croit foncièrement que la singularité qui le différencie des autres nations est le
fihavanana. Mais lorsqu’on lui demande de le définir, il est à court d’arguments. Il tombe dans les propos selon lesquels le mot n’a pas d’équivalent en langue étrangère et il préfére avancer des valeurs qui s’y rapprochent telles que « solidarité, concorde, pacifisme, amitié, ... ». Oui ! il y a des banalités comme telle présentes dans l’île que l’on voudrait tout simplement magnifier.
L’intelligence, faculté d’adaptation à une situation donnée, est la plus poussée chez l’être humain. De par cet avantage, l’homme a pris l’ascendant sur le reste des créatures de la nature. L’intelligence est en fait au nombre de trois : conceptuelle, pratique et sociale. La première est la capacité de l’esprit d’évoluer en abstraction, l’intelligence pratique la droiture à la réalisation des tâches, et la dernière la faculté de retourner en avantage la cohabitation en société.
L’exacerbation du fihavanana comme idiosyncrasie des habitants de Madagascar paraît toute récente. On ne l’a jamais entendu être instrumentalisé de la sorte lors de la période coloniale, ni pendant le XIXe siècle malgache, pas plus qu’auparavant. Bien que terme proprement malgache, jamais on n’y a tellement recouru qu’à l’époque actuelle. Il semble que sa fréquence d’utilisation relève de la nouvelle cohabitation nationale qui s’impose depuis le retour de l’indépendance. En effet, la période post-indépendance est un défi à la cohabitation des soi-disant « dix-huit ethnies » en raison de la « politique des races » cultivée par l’administration coloniale et le traumatisme des conquêtes
merina, brutales durant ses dernières phases. Le vivre ensemble à Madagascar après les péripéties de l’histoire requiert un génie particulier.
Le fihavanana est l’expression malgache de l’intelligence sociale, par défi de l’évolution de son histoire. Il est une culture du consensus qui est loin cependant d’être un patrimoine typiquement malgache. En effet, alors que Madagascar n’était pas encore peuplé, le Grec Aristote enseignait déjà que « la vertu est le juste milieu entre les extrêmes », maxime qui résume ce qu’est la culture du consensus. Et certainement qu’elle a été présente chez les autres grandes civilisations nous ayant précédées, le plus ancien site archéologique du pays remonte à peine à 406
ap. JC (Andavakoera, dans la partie
|

Lire
L'Edito de MadaVôvô:
« Ny Fihavanana no tian-ko lazaina !!!... »
Cliquez-ici
>> |
L’intelligence, faculté d’adaptation à une situation donnée, est la plus poussée chez l’être humain. De par cet avantage, l’homme a pris l’ascendant sur le reste des créatures de la nature. L’intelligence est en fait au nombre de trois : conceptuelle, pratique et sociale. La première est la capacité de l’esprit d’évoluer en abstraction, l’intelligence pratique la droiture à la réalisation des tâches, et la dernière la faculté de retourner en avantage la cohabitation en société.
L’exacerbation du fihavanana comme idiosyncrasie des habitants de Madagascar paraît toute récente. On ne l’a jamais entendu être instrumentalisé de la sorte lors de la période coloniale, ni pendant le XIXe siècle malgache, pas plus qu’auparavant. Bien que terme proprement malgache, jamais on n’y a tellement recouru qu’à l’époque actuelle. Il semble que sa fréquence d’utilisation relève de la nouvelle cohabitation nationale qui s’impose depuis le retour de l’indépendance. En effet, la période post-indépendance est un défi à la cohabitation des soi-disant « dix-huit ethnies » en raison de la « politique des races » cultivée par l’administration coloniale et le traumatisme des conquêtes
merina, brutales durant ses dernières phases. Le vivre ensemble à Madagascar après les péripéties de l’histoire requiert un génie particulier.
Le fihavanana est l’expression malgache de l’intelligence sociale, par défi de l’évolution de son histoire. Il est une culture du consensus qui est loin cependant d’être un patrimoine typiquement malgache. En effet, alors que Madagascar n’était pas encore peuplé, le Grec Aristote enseignait déjà que « la vertu est le juste milieu entre les extrêmes », maxime qui résume ce qu’est la culture du consensus. Et certainement qu’elle a été présente chez les autres grandes civilisations nous ayant précédées, le plus ancien site archéologique du pays remonte à peine à 406
ap. JC (Andavakoera, dans la partie septentrionale). Les Malgaches ne sont donc pas si exceptionnels tels qu’ils se croient ; cette erreur d’auto-jugement est à mettre sur le compte de l’insularité. Le
fihavanana, que l’opinion publique de la Grande île s’évertue à qualifier comme tempérament qui singularise les habitants de Madagascar, n’est que de l’intelligence sociale, soit une forme de prédisposition biologique. Il est ainsi naturel, au même titre que boire, manger ou se vêtir.
Des peuples en sont venus à l’extase en ayant cru qu’ils constituaient des nations élues de par la croyance en des exceptionnalités dont ils seraient les détenteurs. Le IIIe Reich qui croyait que la race germanique avait été conçue pour être le maître du monde, le Japon militariste qui prétendait simultanément être le « peuple du soleil » et donc devait dominer le reste du monde. Lorsqu’on exacerbe à l’extrême ce à quoi on est convaincu d’être unique, on tombe dans les dérives du fanatisme dont le lot qui l’accompagne est l’intolérance et le mépris de l’autre. À force de se replier sur soi-même en se référant sans cesse au fihavanana nous prenons le risque de nous considérer comme le nombril du monde. Un challenge d’ordre économique et social s’impose avant de courir le monde.
Midi Mada 01/10/2010
Appui aux élections de la HAT : Démenti de l'Afrique du Sud
- RAJAOFERA Eugène
Le Département des Relations Internationales et de la Coopération du gouvernement sud-africain met fin aux fausses informations véhiculées sur la rencontre de son ministre des Affaires Etrangères, Maite Nkoana-Mashabane, avec son homologue malgache, le Vice-amiral d'Escadre Hyppolite Ramaroson, en marge de la 65e Assemblée générale de l'ONU à New
York.
Dans sa lettre en date du 25 septembre 2010, M. Saul Kgomotso
Molobi, directeur en chef de la diplomatie publique, précise que la rencontre s'est tenue dans les couloirs du siège de l'ONU à New York. Contrairement à l'affirmation selon laquelle Maite Nkoana-Mashabane s'est entretenue avec le ministre Hyppolite Ramaroson dans l'un des prestigieux salons des
Nations-Unies. L'occasion a permis dans un premier temps au ministre des Relations Internationales et de la Coopération de l'Afrique du Sud d'exprimer à son homologue malgache son appréciation sur la décision de ce dernier de se retirer volontairement deux fois de la liste des orateurs à la tribune de l'ONU.
Feuille de route.
Selon la lettre du département des Relations Internationales et de la Coopération du gouvernement sud-africain, Mme Maite Nkoana-Mashabane a réitéré au vice-amiral d'Escadre Hyppolite
Ramaroson, que « la demande de sanctions de la SADC et de l'Union africaine contre les autorités de facto de Madagascar n'est pas pour punir le peuple malgache, mais vise à aider le pays à avancer plus vite vers l'ordre constitutionnel et la normalité ». L'occasion a également permis au
|
 |
chef de la diplomatie sud-africaine de confirmer la position de son pays sur la crise malgache en rappelant qu' il n'y a pas de
raccourci pour résoudre la crise à Madagascar et qu'on devrait privilégier la feuille de route tracée par les parties malgaches avec la SADC et l'Union africaine. Mme Maite Nkoana-Mashabane a par ailleurs rappelé au ministre Hyppolite Ramaroson « la décision de la SADC d'ouvrir un bureau à Madagascar pour faciliter la médiation de la SADC et la liaison avec les efforts de médiation locale sur le terrain ». Elle a encouragé la délégation de Madagascar de tirer pleinement parti de ce bureau et d'en faire un usage efficace.
« Avancer plus vite ».
En fait, la lettre du Département des Relations Internationales et de la Coopération du gouvernement sud-africain est une lettre de mise au point face aux fausses informations véhiculées sur la rencontre de son ministre des Affaires Etrangères avec son homologue malgache. Durant cette brève rencontre, parce qu'elle s'est déroulée dans les couloirs du siège de l'ONU à New York, il n'a jamais été question de la promesse de l'Afrique du Sud d'aider Madagascar dans l'organisation des élections unilatéralement programmées par la HAT. Le ministre Nkoana Mashabane a encouragé la HAT à « avancer plus vite vers l'ordre constitutionnel» certes, mais elle n'a pas dit que la HAT a pris le bon chemin en fixant unilatéralement ses calendriers électoraux. L'Afrique du Sud, par le biais de son chef de la diplomatie, voudrait signifier à la HAT que la médiation de la SADC continue pour trouver la solution consensuelle et inclusive à la crise. L'installation d'un bureau de liaison à Madagascar s'inscrit dans cette démarche.
afriscoop.net 30/09/2010
Madagascar : Rajoelina pourrait rester au pouvoir jusqu’à l’ avènement de la IVème République
Le président de la Haute Autorité de Transition
(HAT) de Madagascar, Andry Rajoelina, pourrait rester au pouvoir jusqu’au serment du nouveau président de la IVème République si le projet de Constitution qui sera soumis à référendum le 17 novembre prochain est adopté.
L’article 168 de ce texte constitutionnel prévoit que "jusqu’à l’investiture du nouveau président de la République, Andry Nirina Rajoelina continue d’exercer, en sa qualité de président de la
HAT, les fonctions de Chef de
l’Etat".
Comme la date de la prochaine élection présidentielle n’est pas mentionnée dans cette disposition transitoire de la future Constitution, Andry Rajoelina pourrait très bien rester indéfiniment à la tête de la
HAT.
Un politicien influent auprès de la HAT a toutefois tenu à rappeler que "l’accord politique d’Ivato qui a été avalisé par la dernière conférence nationale a déjà prévu pour le 4 mai 2011 la date des présidentielles".
"C’est juste une disposition prise pour éviter les fausses interprétations comme c’était le cas lors de l’accord de Maputo et l’acte additionnel
d’Addis-Abéba", a-t-il expliqué.
Le texte constitutionnel comporte 169 articles et devrait être adopté en Conseil des ministres ce mercredi. La future Constitution prévoit plusieurs balises pour prévenir l’abus de pouvoir de l’exécutif et est marquée par le retour en force des provinces autonomes, lesquelles étaient supprimées lors de la révision constitutionnelle de 2007.
Le projet de Constitution vient d’être proposé aux termes de la conférence nationale qui s’est tenu du 13 au 18 septembre dernier à Antananarivo, la capitale de Madagascar.
(Xinhua)
Les Nouvelles 30/09/2010
RESOLUTION DE LA CRISE
: Maurice pour l'initiative de la CNOSC - Nasolo R..
Les autorités mauriciennes continuent d'être interpellées par la situation qui prévaut à Madagascar.
Au cours de son intervention, mardi à New York, à la tribune des Nations unies, durant le 65e sommet de l'organisation, le ministre mauricien des Affaires étrangères, Arvin Boolell a souligné son « appui à l'initiative de la coordination nationale des organisations de la société civile malgache d'organiser un dialogue national pour résoudre la crise ».
D'ailleurs, lui de rappeler que « Maurice a offert sa contribution à la mise en place d'un bureau de liaison de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) pour appuyer ce dialogue ».
Ce qui est effectivement le cas puisque le ministre a déjà soulevé la question lors du 30e sommet de la SADC qui s'est tenu en août en Namibie et de celui du
Comesa, organisé au début de ce mois.
Arvin Boolell a même proposé de mettre à la disposition de ce bureau un délégué de l'ambassade mauricienne en poste à Antananarivo et souligné que « Les officiers de liaison devront être neutres, au-delà de tout soupçon, pour qu'il n'y ait pas de perception d'ingérence» dans la médiation ou le processus électoral».
|