MadaVôvô 2010

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Les Titres de MadaVôvô du 29 septembre 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « Akoho sy anamamy misy rony no laoka... Avy aiza marina ny Malagasy?»   ( ...  )

1. Tourisme à Madagascar : Pas de visa pour des séjours d’un mois (lexpress.mu) ( ...  )

2. Médiation Internationale: Controverses autour du bureau de liaison  (nouvelles) ( ...  )

3. Mayotte : le haut débit en 2011 (lexpress.mu) ( ...  )

4. Grève par-ci, grève par-là. Des barils de poudre en perspective (matin) ( ...  )

5. Madagascar et la SADC : Bataille à fleurets mouchetés à l’ONU (tribune) ( ...  )

6. Comment Andry Rajoelina joue la montre (jeuneafrique)  ( ...  )

7. La crise malgache en marge du sommet de l'Onu ?  (nouvelles)  ( ...  )

8. Résolutions d'Ivato : Silence de la communauté internationale (midi)  ( ...  )

9. Communales du 20 déc: Les maires d'Analamanga sont contre la démission (nouvelles)  ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...      

10. Exhumations. En forte augmentation cette saison dans le Vakinankaratra et l'Avaradrano (moov)  ( ...  )

11. La voiture "made in Madagascar" redémarre (rtlinfo)  ( ...  )

12. Madagascar : des voix commencent à s'élever contre l'amnistie sélective (xinhua)  ( ...  )

13. Madagascar : les magistrats prévoient une grève générale de trois jours (xinhua) ( ...  )

14. Conférence nationale : 9 milliards Fmg de dépenses (midi) ( ...  )

15. Insécurité: Le pays risque de s'embraser  (lagazette) ( ...  )

16. Andry Rajoelina : Fort dans l'événementiel… (courrier)  ( ...  )

17. Conseil Supérieur de la Magistrature : Des magistrats sont révoqués (nouvelles)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  22 sept 10  >>  ( ...  )

*. Un Malgache, un Togolais et cinq Français enlevés par un groupe armé (jeune afrique)  ( ...  )

29/09/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 703,71 Ar 
JPY 23,91 Ar 
USD 2 014,51 Ar 
ZAR 287,61 Ar 
GBY 3 190,98 Ar 
HKD 259,68 Ar 
CHF 2 049,66 Ar 
MUR 71,12 Ar 

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/08 2565 31/07 2841
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


« Akoho sy anamamy misy rony no laoka... Avy aiza marina ny Malagasy? »

Variana dia variana aho namaky ny artikla an'i Emma fony izy namangy an'i Ghana... Toa resiresy lahatra izy hoe "De Afrikana ihany ny Gasy kah!"
       Izaho koa saika hilaza izany ihany rehefa nihaona t@ namana Afrikana mipetraka aty Manila t@ roa herinandro lasa izay...Tsy hitako mihitsy t@
izay izay mahasamy hafa ny Afrikana @ Malagasy, na ny mahasamy hafa ny Malagasy @ Afrikana...  

      Nanao lamesa niaraka izahay satria io fihaonan'ny samy avy any Afrika monina eto Manila io dia nivavahana ho an'ny fanahin'ny maman'ny iray @ Afrikanina namana mipetraka aty (Tsy vitan'ny mipetraka aty ilay sakaiza fa manambady Filipianina mihitsy ary miasa ao @ IBM ilay Rangahy...) izay nodimandry vao tsy ela akory izay.
      Dia tsy hitako, hoy aho, izay mahasamy hafa ny Afrikana @ Gasy eh! Ny gadon-kira dia malagasy izao! Ny endrikendriky ny olona tao, dia Malagasy izao Araka ny tsapan'i Emma ihany hoe toa ny any Atsimo (Ampanihy moa no sary ao!) Fa na mankany Antsiranana ianao, na any Toamasina, dia mitovy eh!
      Fa sadaikatra kely ihany indray aho nony avy teo rehefa nijery tsara ny vadin'ny iray t@ Afrikanina namana teo! Indonezianina ilay madama...! De eh eh he: Malagasy tsotra izao ihany koa!!! Dia "Merina" izao eh! Dia io no  nampametra- panontaniana an'ilay nitondra anao an-taxi tao Accra, ry Emma, hoe : "Afrikanina ve ianao de fotsy sy tsotra volo sahala amin'izao?" Dia tsy nandoa vola moa izany ianao, ry zanak'Imerina, satria sadaikatra taminao ilay ranamana...

    
Fa izany eo ihany, fa mbola fanina bebe kokoa indray aho nony nanontaniako ny anaran'ny sotro @ teny koreanina (Miara-monina @na namana Koreanina iray, manko, ny tenako ato an-tranonay...) Dia

 nanontaniako an'ilery hoe "Inona, leitsy, no mba fiantsoanareo an'itony? (sady natoroko azy ny sotroko!) fa aminay Gasy dia "sotro" no anaran'itony!" Taitra dia taitra i Zandribe Koreanina satria "sotro" ihany koa no fiantsoan-dry zareo an'io!!!

Une  Recette malgache

cliquez-ici  >>

     Lasa dia lasa tany amin'ny "kelimaso" ("Kify maso" moa no tena filazanay azy Sihanaka) rehetra misy ao @ fianakavian'ny mamanay ny saiko avy teo: Koreanina ve sa Sinoa? Izaho tsy ... Lire la suite Cliquez-ici

Lemonja de Manila - Phillipine

(Traductions de  L'Edito en (fr & gb ) par  Eric Jaofera de Paris

et en ( Ger ) Par Angéline Ranaivoarinosy de Paris

 

 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Lemonja a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


lexpress.mu 29/09/2010
Tourisme à Madagascar : Pas de visa pour des séjours d’un mois - Source : Chine Nouvelle

Le ministère du Tourisme et de l''Artisanat a annulé le visa d’entrée pour les touristes qui séjournent dans la Grande Ile pendant un mois. Cette décision a été confirmée, lundi, à l’occasion de la journée mondiale du tourisme.

Madagascar avait commencé à célébrer cette journée depuis une semaine par un concours de jeu type « Questions pour un champion » dans le but de faire connaître l'histoire d'Antananarivo, la capitale de Madagascar, une série de conférences sur le secteur du tourisme, un salon de métiers du tourisme et de l'hôtellerie, une randonnée d'un village touristique.
Le secrétaire général du ministère du Tourisme et de l'Artisanat (du gouvernement de la transition malgache), RAOELINA Parfait, a indiqué que 180 000 touristes sont venus à Madagascar en 2010 (le 1er semestre), alors que le pays avait accueilli 380 000 pour les 12 mois de 2008. En 2009, en raison de la crise politique, Madagascar n'a enregistré que 160 000 arrivées touristiques. Néanmoins, Raoelina Parfait a estimé qu'il y aura 150 000 touristes dans les 6 mois à venir.
Ce haut fonctionnaire du tourisme n'a pas manqué d’évoquer les perspectives du marché chinois avec la redynamisation de la Maison du tourisme malgache en Chine. Objectif : attirer 130 000 visiteurs chinois à Madagascar. 
Par ailleurs, le tourisme national devra être développé, a-t- il affirmé, avant d’ajouter : « Les 20% des classes moyennes malgaches devraient pratiquer le tourisme national ».

Cet événement est placé cette année sous le thème « consécration de la biodiversité » et coïncide avec le 400 ème anniversaire de la ville d'Antananarivo ( photo).


Les Nouvelles 29/09/2010
MEDIATION INTERNATIONALE : Controverses autour du bureau de liaison - Nasolo R. 

Le projet de mise en place d'un bureau de liaison de la médiation internationale se retrouve actuellement au cœur d'une controverse.
En effet, s'il était prévu, au départ, qu'il s'agirait d'un office installé et dirigé par la SADC , les informations émanant du ministère des Affaires étrangères viennent le contredire.

Et pour cause, au cours d'une interview qu'il a accordée à une journaliste malgache en marge de la 65e assemblée générale de l'Onu à New-York, le ministre des Affaires étrangères, le vice-amiral Hippolyte Ramaroson Rarison, a fait part de « L'intention des Nations unies de mettre en place un bureau de liaison et de coordination à Madagascar ».
Dans cette optique, il a annoncé avoir rencontré plusieurs hautes personnalités, dont le sous-secrétaire général aux affaires politiques, Tayé-Brook Zerihoun.
La SADC , « out » ?
Si tel est effectivement le cas, l'on peut augurer le fait que la SADC soit « relevée de ses fonctions » de coordonnateur des services de médiation de l'équipe conjointe (composée de l'Onu, de l'Union africaine, de l'OIF et de la SADC ) et que les Nations unies prennent le relais.
Or, si l'on en croit les déclarations de la ministre des Relations internationales et de la coopération, publiées en fin de semaine sur le site du département, c'est la SADC qui compterait ouvrir un bureau à Madagascar afin de faciliter sa médiation et d'assurer la liaison avec les efforts de facilitation locale. Maite Nkoana-Mashabane a d'ailleurs encouragé les parties malgaches à « tirer pleinement parti de cet office et d'en faire un usage efficace ».
Par la même occasion, elle a réitéré qu' « Il n'y a pas de raccourci à la résolution de la crise malgache qui doit passer par la feuille de route de médiation tracée conjointement par la SADC et l'Union africaine ».
Et de souligner : « Les mesures prononcées par ces entités contre le régime en place n'a aucunement pour objectif de sanctionner le peuple mais vise plutôt à aider le pays à avancer plus rapidement vers l'ordre constitutionnel et à retrouver la normalité ».
Arrivée d'une délégation, ce jour
Dans tous les cas l'arrivée, ce jour, d'une délégation de la SADC pourra certainement mettre la lumière sur la question. De source bien informée, l'on apprend que celle-ci sera notamment composée de Nuño Tomaso (conseiller), de Gerson Sangiza (analyste) et de Leonardo Simão que d'aucuns pressentent d'ores et déjà comme celui qui dirigera le bureau de liaison si le projet se concrétise et émane effectivement de la SADC.
L'objet de la visite est d'effectuer un suivi des efforts de médiation et de procéder à un examen de la situation actuelle. Selon le ministère des Affaires étrangères, il s'agira de « poursuivre les consultations avec les différentes parties prenantes du processus malgacho-malgache en cours. A cet effet, ils ont prévu de rencontrer des membres de la HAT , le président de la HAT , ainsi que d'autres personnalités et groupes ».


lexpress.mu 27/09/2010
Mayotte : le haut débit en 2011 - Source : Les Nouvelles de Mayotte

Le consortium de câble sous-marin LION 2 a signé en fin de semaine le contrat de construction et de maintenance du câble qui reliera Mayotte au haut débit dès 2011. Ce projet permettra de prolonger le câble LION jusqu’au Kenya en connectant pour la première fois l’île Mayotte au réseau de câble sous marin. 
Sept opérateurs se sont alliés pour mettre sur la table les 60 millions d’euros nécessaires à la fabrication et à la pose du câble en fibre optique : Emtel Ltd, France Telecom SA, Mauritius Telecom Ltd, Orange Madagascar, Société Réunionaise de Radiotéléphonie, STOI Internet et Telkom Kenya Ltd. De son côté, l’État (la France) a offert aux opérateurs une défiscalisation représentant près de 10 millions d’euros.
Le câble LION 2 permettra aux habitants de Mayotte de bénéficier, dès la fin de l’année 2011, d’un débit potentiel maximal qui s’élèvera à 1,28 Tbps contre les 54 mégas bits seconde que l’on peut espérer avoir actuellement. Une vraie révolution qui permettra des avancées en matière économique, mais également en termes de formation ou dans le secteur de la santé. La condition préalable imposée par l’État au consortium en échange de son soutien réside dans l’assurance que les tarifs pratiqués par les opérateurs ne seront pas prohibitifs et qu’il n’y aura ni abus de position ni discrimination. 
L’objectif est de parvenir à proposer aux Mahorais des tarifs similaires à ceux qui sont pratiqués à La Réunion et qui démarrent à 20 euros pour un accès à internet haut débit. 
Concrètement, une fois le câble posé et relié à la station d’atterrissement de Kawéni, il suffira de s’équiper d’un modem pour avoir internet. Un réseau de fibres optiques parcourt déjà l’île et les téléphones fixes sont adaptés à la réception du haut débit, de plus, le wifi et la 3G voudront enfin dire quelque chose sur notre île. Autant dire que demain, la population mahoraise pourra bénéficier du même débit qu’à Paris ou à New York, pour un prix raisonnable, contre 10 % seulement de la population qui est aujourd’hui reliée à internet via un réseau bas débit et passablement onéreux. Le contrat qui lie les opérateurs téléphoniques du consortium prendra fin en 2037, la durée de vie du câble. Les travaux démarreront dans quelques jours pour une mise en service attendue fin 2011. 


Madagascar Matin 27/09/2010
Grève par-ci, grève par-là. Des barils de poudre en perspective - Recueillis par Boaza
Les problèmes à résoudre par le régime transitoire ne cessent de se multiplier. 
Après les médecins et les paramédicaux, le Personnel administratif et technique (PAT) de l’Université d’Antananarivo et le Syndicat des Magistrats de Madagascar prennent la relève. A compter de ce jour, ces deux entités tiendront une grève générale dans le but d’obtenir gain de cause dans leurs revendications respectives. 

Les membres du Personnel administratif et technique de l’Université d’Antananarivo reprennent leur grève à partir de ce jour. Environ 1700 employés en colère manifesteront leur mécontentement envers les tenants du pouvoir en fermant bureaux et salles de classe au campus d’Ankatso. Ils n’ont pas encore reçu leur salaire de ce mois-ci ; salaire qu’ils auraient dû toucher depuis une semaine déjà. Pire encore, cette grève du PAT pourrait provoquer des grèves en série. En effet, cette grève pourrait entrainer des conséquences désastreuses sur la continuité des cours. Au final, ce sont les examens des universitaires qui sont compromis. Bref, cette grève du PAT de l’Université d’Antananarivo va pousser à bout les universitaires pour qu’ils amplifient la grève originale. 
Mais du côté des magistrats, une grève générale, qui durera trois jours débutera ce jour non seulement du côté d’Anosy mais partout dans la Grande Ile. Les magistrats attendent des tenants du pouvoir la signature du décret d’application de leurs indemnités. Une fois le décret signé, ils reprendront immédiatement leur travail alors que dans le cas contraire, la grève de trois jours pourrait dégénérer en une grève à durée indéterminée. Espérons tout simplement qu’ils n’auront pas à leurs bottes les agents pénitentiaires qui font partie intégrante du ministère de la Justice. Avec ces bras-de-fer engagés ici et là, non seulement le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Justice, mais c’est l’exécutif tout entier qui a du pain sur la planche. En effet, ces barils de poudre pourraient exploser à tout moment, notamment en ce moment où le pays va entrer dans une période cruciale menant vers la IVème République : la campagne référendaire. De leur côté, les trois mouvances, dans leurs tournées, ont complètement changé de langage. 


Tribune Mada 25/09/2010
Madagascar et la SADC : Bataille à fleurets mouchetés à l’ONU  - Recueilli par Yann 
Malgré les invitations adressées officiellement à Madagascar pour les travaux de l’ONU se tenant à New York, les pays membres de la SADC continuent à contester la présence de la délégation conduite par le Ministre des affaires étrangères issu de la HAT, Hyppolite Ramaroson. La Namibie semble particulièrement en pointe dans le lobbying pour isoler la délégation malgache.
Celle-ci a répliqué en quittant ostensiblement la salle à chaque intervention des représentants des pays membres de la SADC au cours des discussions sur les objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Le président de l’assemblée générale de l’ONU, le suisse Joseph Deiss, était alors obligé de s’employer à désenvenimer la situation. Au cours d’une rencontre qu’il a organisé entre le ministre malgache et l’ambassadeur de la SADC à l’ONU, Hippolyte Ramaroson aurait à nouveau manifesté l’intention de Madagascar de quitter la SADC.
Joseph Deiss obtenait cependant une promesse des malgaches de ne pas provoquer d’incident. Dans une déclaration, il annonçait que Madagascar avait décidé « volontairement et souverainement » de ne pas prendre la parole lors du débat sur les OMD, et prenait acte du fait que le pays n’en adhérait pas moins à l’atteinte des dits objectifs.
Les contacts entre la SADC et Madagascar ne sont cependant pas rompus. On apprenait que ce Jeudi, Hippolyte Ramaroson et son homologue sud-africaine, Maite Nkoana Mashabane, se rencontraient.


Jeune afrique.com 24/09/2010
Comment Andry Rajoelina joue la montre

Le président du régime en place à Madagascar, Andry Rajoelina, tente d’imposer son schéma de sortie de crise en faisant fi des critiques de l’opposition mais aussi de la communauté internationale.
Depuis l’échec fin mai à Pretoria des dernières négociations avec les "trois mouvances" des anciens présidents Marc Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka, le régime avance ses pions, patiemment. Après avoir signé un accord politique le 13 août incluant plusieurs dizaines de partis politiques, il a réuni plus de 4.000 personnes la semaine dernière lors d'une Conférence nationale censée jeter les bases de la Quatrième République.
Arguant de la nécessité de limiter la durée de la transition politique, le régime a validé un calendrier prévoyant un référendum constitutionnel le 17 novembre, puis une présidentielle en mai 2011. Lundi, des municipales anticipées ont également été convoquées pour le 20 décembre.

Pour le politologue Franck Ramarosaona, il s’agit d’une stratégie pour se maintenir au pouvoir, puis y rester. "Si on peut organiser des municipales, pourquoi ne pas avoir fait une présidentielle avant la fin de l’année, comme cela avait été promis maintes fois?", s’interroge-t-il. "Il y a une volonté de prolonger la transition, et toutes les malversations qui vont avec", assène-t-il, rappelant notamment que de nombreux appels d’offres ont été lancés ces dernières semaines.
Rajoelina de nouveau dans la course de la présidentielle
M. Ramarasaona est aussi persuadé que M. Rajoelina sera candidat à la présidentielle en dépit de son engagement en mai de ne pas l'être. "Il se sent trahi par beaucoup de monde et même par la communauté internationale, donc il ne se sent pas obligé de respecter ses engagements. Il va y aller comme un kamikaze", prédit-il.
Alors que le médiateur Joaquim Chissano avait donné son approbation pour des négociations menées par la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC), et que plusieurs pays avait apporté un "appui technique et financier" à ses travaux, cette Coordination a été écartée du processus à la faveur de l’accord politique du 13 août.
Organisée par une nouvelle association réputée proche du pouvoir, la Conférence nationale a été jugée "insuffisamment impartiale et consensuelle" par le médiateur de la communauté internationale, et l’opposition en a dénoncé les "résolutions sur mesure". L’âge minimum du président a par exemple été abaissé de 40 à 35 ans, ce qui remet techniquement en course M. Rajoelina, 36 ans.
Émergence d'une troisième force
"Nous étions seulement invités pour la forme", a estimé Emmanuel Rakotovahiny, de la mouvance de M. Zafy, qui a boycotté l’événement. "La suite des évènements est plutôt nébuleuse", estime un diplomate sous couvert d'anonymat. "Le référendum constitutionnel pourrait avoir lieu puisque le pouvoir dit qu’il en a les moyens. Il risque cependant d’être qualifié d’unilatéral et il y aura un problème de crédibilité".
Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis fin 2008 et l’éviction de M. Ravalomanana le 17 mars 2009, au profit de M. Rajoelina, ex-maire d’Antananarivo.
M. Ramarasaona pour qui le régime actuel et les trois mouvances des anciens présidents sont tout autant responsables du statu quo, croit comme d'autres analystes à l’émergence d’une "troisième force" symbolisée par Raymond Ranjeva. Cet ancien recteur de l'université d'Antananarivo et ex-vice-président à la Cour internationale de justice de La Haye milite pour la mise en place d’une transition dirigée par des techniciens mais son schéma ne suscite guère l'engouement du personnel politique.

Andry Rajoelina à Pretoria (Afrique du Sud) le 29 avril 2010. © AFP 

Des portraits de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana lors d'une manifestation, le 26 juin 2010 à Antananarivo. © AFP


Les Nouvelles 24/09/2010
La crise malgache en marge du sommet de l'Onu ? - Nasolo R. 
La crise malgache et ses impacts sur la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement auraient-ils été examinés en marge de la réunion de haut niveau sur les OMD ?
Cela a été le cas si l'on se réfère aux informations livrées par le porte-parole du président de cette 65e assemblée générale des Nations unies.
Selon lui, le président de l'AG, Joseph Deiss, s'est entretenu avec le ministre malgache des Affaires étrangères, le vice-amiral Hippolyte Ramaroson Rarison, accompagné du représentant permanent de Madagascar auprès de l'Onu, Zina Andrianarivelo-Razafy.
En fait, « Le président a eu, au cours des deux derniers jours, des consultations au sujet des travaux de la réunion de haut niveau sur les objectifs du Millénaire pour le développement des Nations unies. Il a rencontré séparément, puis conjointement, des représentants des Etats membres de la communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), de l'Union africaine (UA), et les responsables de la délégation malgache », a-t-on fait savoir.
D'après la lettre d'invitation envoyée par le SG de l'Onu au président de la HAT , Andry Rajoelina, ce sommet constitue une occasion d'examiner les progrès accomplis et de reconstruire des partenariats en vue du sprint final visant à atteindre les OMD.
Visiblement, pour le cas de Madagascar, cet examen s'est donc fait avec les organisations auxquelles le pays appartient et qui sont impliquées dans la résolution de la crise.
Enfin, toujours à propos de la réunion de haut niveau, la délégation dirigée par le ministre Hippolyte Ramaroson Rarison a choisi de ne pas prendre la parole pendant les débats.


Midi Mada 24/09/2010
Résolutions d'Ivato : Silence de la communauté internationale - RAJAOFERA Eugène 
Le silence de la communauté internationale face aux résolutions de la conférence nationale et aux récentes décisions prises par le président de la HAT, 

Andry Rajoelina, intrigue bon nombre d'observateurs. Ni la SADC, à travers le médiateur Joaquim Chissano, ni le Quay d'Orsay, par le biais de son porte-parole, Bernard Valero, ne dit mot sur ces résolutions dont certaines bafouent le principe démocratique, pour ne citer que celle prévoyant le remplacement des maires par des PDS. 

Or, quelques jours avant le début de la conférence nationale d'Ivato, le Quay d'Orsay a salué l'initiative des « Raiamandreny Mijoro » en affirmant que cette conférence nationale doit contribuer à l'élaboration d'un consensus le plus large possible.
Incertitude. Par contre, en répondant par écrit à l'invitation de la HAT, le médiateur Joaqim Chissano a condamné la tenue de ladite conférence nationale qui n'est selon lui, ni inclusive, ni consensuelle, ni neutre. L'ancien président mozambicain a indirectement annoncé la tenue d'une véritable conférence nationale organisée par la CNOSC, en collaboration avec la SADC. Or, actuellement, à entendre Velompanahy Aristide, on a l'impression que la tenue de cette conférence nationale Bis est incertaine. La CNOSC a-t-elle renoncé à mener jusqu'au bout le processus face à une sorte de mise en garde lancée par le président de la HAT qui a qualifié d'acte de déstabilisation de l'opinion toute nouvelle initiative tendant vers l'organisation d'une nouvelle conférence nationale? En tout cas, force est de rappeler que la communauté internationale a boycotté la cérémonie d'ouverture de la conférence nationale d'Ivato. Chose curieuse, la France qui a encouragé l'initiative des « Raiamandreny Mijoro », n'a pas été représentée au CCI Ivato.


Les Nouvelles 23/09/2010
COMMUNALES DU 20 DECEMBRE : Les maires d'Analamanga sont contre la démission - Nasolo R. 
Les maires d'Analamanga se sont prononcés, hier au cours d'une assemblée générale extraordinaire, favorables à la tenue des élections communales anticipées du 20 décembre. En revanche, ils se déclarent contre le fait de démissionner et de se faire remplacer par des PDS et préconisent une mise en disponibilité des maires candidats au scrutin.
Au cours d'une assemblée générale extraordinaire organisée hier au restaurant Mon Goûter, l'association des maires de la région Analamanga s'est exprimée sur les communales du 20 décembre prochain et les modalités d'organisation posées par l'Exécutif.
Ces magistrats communaux de la région ont ainsi exprimé leur adhésion à la tenue de ce scrutin. «Nous ne craignons ni de nous présenter aux élections ni le verdict des urnes. Seulement, quelques modifications doivent être apportées au niveau des conditions dans lesquelles ces élections vont avoir lieu», a indiqué le président de l'association, Guy Maxime Rahariseheno.
A l'issue de débats quelque peu passionnés et d'un vote à main levée, la majorité a donc décidé qu'en préalable, il s'avère nécessaire d'établir un code électoral clair. Et, au lieu de la démission, deux mois avant le scrutin proprement dit, demandée aux maires en poste souhaitant se porter candidat, les membres de l'association proposent une mise à disponibilité. «Cette mesure est prévue par l'article 16 de l'ordonnance n°2007-001 du 8 octobre 2007 relative aux élections communales qui devrait être intégrée dans le code électoral», a fait savoir le maire d'Ankaraobato.
Ce texte concerne la mise en disponibilité des élus locaux à la veille de la campagne électorale, c'est-à-dire environ un mois avant l'élection. Une fois celle-ci terminée, ils reprennent normalement leurs fonctions et ce, jusqu'à ce que la passation soit faite.
En d'autres termes, pour les maires d'Analamanga, il n'est donc pas question d'installer des PDS à leur place.
Des voix discordantes
C'est justement le point de discorde entre les membres de l'association et les élus d'Ambohidratrimo qui en font pourtant partie.
Hier, au cours de la réunion, le maire d'Ambohidratrimo, Clovis Arthur, a insisté sur le fait que 25 maires du district n'étaient pas d'accord sur cette question de disponibilité.
«Nous nous sommes réunis ce matin (ndlr : hier) et nous sommes pour l'idée de la démission des maires qui veulent se présenter aux communales», a-t-il clamé.
Par contre, lui de soutenir la nécessité d'instaurer quelques balises, en l'occurrence le fait que cette démission ne devrait intervenir qu'un mois avant le scrutin qui doit, dans la mesure du possible, avoir effectivement lieu le 20 décembre et non souffrir d'un report. Les PDS nommés à la place des postulants aux communales seront également désignés sur proposition de ces derniers.
Ce sujet de la disponibilité ou de la démission des maires divise donc fortement les magistrats communaux d'Analamanga qui sont environ au nombre de 130. Et tandis que la première tendance est représentée par le président de l'association, Guy Maxime Rahariseheno, l'aile opposante est dirigée par son propre vice-président, le maire d'Ambohidratrimo, Clovis Arthur.


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moov.mg 29/09/2010
Exhumations. En forte augmentation cette saison dans le Vakinankaratra et l'Avaradrano - Hanitra R. 
 Au moins trois en une semaine dans un seul fokontany du Vakinankaratra où la coutume de l'exhumation, puisqu'il s'agit bien de cela, est particulièrement respectée. 

Le nombre peut aller jusqu'à huit en une semaine durant les mois d'août et septembre. Après plusieurs années de "relâchement" pour diverses raisons, les rites de l'exhumation semblent bien avoir retrouvé un regain d'intérêt auprès des grandes familles des Hautes Terres cette saison, si l'on en juge par le nombre de "famadihana", notamment dans l'Avaradrano et le Vakinankaratra. 
Apparement, la crise n'a pas eu raison de la volonté des familles d'honorer cette tradition malgache qu'un bon nombre de facteurs, dont notamment la religion, ont quelque peu tempéré. Et ce, malgré le coût du "famadihana" qui a, un moment freiné les enthousiasmes. En effet, l'exhumation se traduit en une dépense conséquente dont chaque ménage membre de la grande famille des défunts à exhumer devra s'acquitter. La tradition du grand repas offert aux "fokonolona" est la plus onéreuse, outre les dépenses pour l'animation des "hiragasy" et des fanfares. Le "famadihana" se fait environ tous les cinq ou sept ans, selon les familles...et les recommandations des astrologues. 
"Il est important pour ma famille et moi de procéder au famadihana, même si pour cela je dois m'endetter. Les ancêtres me les rendront", commente Ramanahadray qui vient de le faire pour son père et ses grands parents. On ne lui enlèvera pas de l'esprit l'idée selon laquelle ses ancêtres le béniront en "ne les oubliant pas" ! L'alcool

Le Famadihana ou l'exhumation des morts a lieu tous les 5 ou 7 ans selon les familles © DTS

coulait à flot tandis que les voisins et les "fokonolona" des villages voisins, près d'Antanifotsy ont eu droit à un "varibemanaka" où trois zébus et 90kg de viande de porc ont ravi des centaines de convives. 


rtinfo.be 27/09/2010
La voiture "made in Madagascar" redémarre - RTL Auto - Industrie

A Madagascar, un projet de réinsertion économique a redonné vie, 20 ans après, à la "marque au Zébu", une gamme de voitures rudimentaires et solides, source de fierté nationale et symbole à l'époque des ambitions du président Didier Ratsiraka. 
La Karenjy, lancée par le président Didier Ratsiraka en 1987, avait disparu quasiment du jour au lendemain en 1992, quand le régime politique avait été renversé. 

Laissé sur le carreau comme tous ses collègues, Elia Antsianiana avait dû alors abandonner son travail à l'usine. Depuis quelques mois, il tente avec d'autres anciens et le concours de l'association Relais Madagascar, une émanation d'Emmaüs, de faire revivre le mythe Karenjy, la voiture "vita malagasy", "Made in Madagascar". 
"On peut finir le travail qu'on avait commencé il y a déjà longtemps. Il y avait des véhicules qu'on n'avait même pas terminés", sourit Elia en astiquant une carrosserie vert pomme. 
Lorsque le vaste hangar installé à Fianarantsoa (410 km au sud d'Antananarivo) a été rouvert au début de l'année, les outils étaient encore presque sur les établis: ayant échappé aux pillages malgré deux crises politiques violentes (2002 et 2009), tout le matériel et la plupart des archives étaient encore utilisables. 
L'usine renfermait même "des véhicules en état de fonctionner, d'autres qui nécessitent seulement d'ajouter la carrosserie et d'autres encore à l'état initial, avec le moteur encore dans sa boîte", témoigne Clément Warnier, ingénieur français en charge du projet pour le Relais Madagascar. 
L'association s'est d'abord installée dans la Grande Ile pour développer une activité de friperie puis, avec les bénéfices, a pris le pari audacieux de relancer l'usine automobile pour créer des emplois et renforcer le tissu industriel de cette grande ville des hauts plateaux. 
Il faut aujourd'hui environ un mois à la quinzaine d'ouvriers pour sortir une voiture de l'usine, que ce soit le modèle tout terrain Mazana (La Robuste), le Iraka (le Messager), dont les moteurs sont à l'arrière, ou la plus classique Faoka (la Transporteuse). 
"Nous sommes heureux de voir nos voitures rouler partout, notre style est unique", témoigne avec émotion Gabriel, un autre ancien, désignant avec fierté une carrosserie effectivement des plus originales. 
"Ce sont des voitures très robustes, adaptées au terrain malgache pas toujours évident, avec une mécanique simple des années 80", détaille Clément Warnier. 
Bientôt, les moteurs de Renault 18 qui équipent actuellement les véhicules de la marque seront cependant tous écoulés et il faudra repenser toute la mécanique. 
"On va faire une étude économique pour voir si le projet est viable en créant de nouveaux partenariats", explique M. Warnier. 
De fait, l'initiative n'offre que peu de garantie, même si l'objectif est davantage social que commercial. 
"On a plus tendance à fêter un nouveau salarié qu'un nouveau client qui achète une voiture", rappelle le responsable, alors que le Relais, aujourd'hui deuxième employeur de la ville, a aussi mis en place toute une série de services pour ses salariés (mutuelle de santé, caisse de microcrédit). 
Pour le moment, alors que l'entreprise se fait discrète pour ne pas être débordée, seule une demi-douzaine de véhicules ont été vendus (de 4.800 à 6.800 euros), tous a des étrangers séduits par l'originalité du produit. 
Mais les ouvriers sont persuadés que les acheteurs malgaches vont bientôt affluer, "fierté nationale" oblige. 
Une fierté qui a culminé en 1989 pour le voyage de Jean-Paul II à Madagascar: c'est une Karenjy aménagée spécialement pour l'occasion qui lui servit de papamobile.


Xinhuanet.com 27/09/2010
Madagascar : des voix commencent à s'élever contre l'amnistie sélective - Xinhua

Des proches de l'ancien président malgache, Didier Ratsiraka, victimes de la crise post électorale de 2002, élèvent leur voix contre l'adoption de l' amnistie sélective lors de la dernière conférence nationale, qui s' est terminée le 18 septembre à Antananarivo, capitale de Madagascar.
En effet, la plupart des détenus et exilés politiques de l' événement de 2002 commencent à élever leur voix afin de contrecarrer cette mesure. Samedi dernier, au Motel Anosy, dans la capitale malgache, quelques représentants de ces détenus politiques conduits par le général Jean Emile Tsaranazy, un ancien ministre du règne de Didier Ratsiraka, ont annoncé qu'ils vont contre-attaquer face à cette résolution. Cela risque de faire tache d'huile au microcosme politique malgache.
« 85% des participants au débat, dans la commission réconciliation nationale et amnistie, ont approuvé la nécessité d' une amnistie générale. Proposée à la séance plénière, l'amnistie sélective a pris les dessus avec 85% des votes. C'est irréaliste et ne reflète pas les aspirations populaires pour vraiment sortir le pays de la crise », a avancé un exilé politique de quelques années en France, de retour dans le pays.
Nombreux sont les détenus politiques, de toute tendance, à ne pas bénéficier de cette amnistie sélective. Notamment ceux qui sont coupables de meurtre, de détournement de deniers publics, de corruption, ceux condamnés pour le crime de faux-monnayage ou encore pour association de malfaiteurs.
Bref, Marc Ravalomanana, le dernier chef d'Etat de la III ème République malgache lui-même condamné par la justice du régime transitoire actuel, risque de ne pas être le grand perdant de la dernière conférence nationale, en ce qui concerne l'amnistie. Il a déjà été exclu car la crise durant la période 2009/2010 n'a pas vu accorder une amnistie. Une longue liste de politiciens, prétendant même à la magistrature suprême du pays, serait disqualifiée de toutes les élections à venir.
Récemment, lors d'une conférence de presse organisée par les prétendants être les « autres sensibilités » du pays, Pety Rakotoniaina emprisonné durant le mandat de Ravalomanana pour détournement de deniers publics a déclaré que « contre vents et marées, il bénéficiera de cette amnistie, quelque soit sa forme ». Même credo pour Jean Eugène Voninahitsy, tous les deux membres de la direction collégiale de ces « autres sensibilités politiques», qui a été écroué à la grande maison de force de Tsiafahy.
Curieusement, qu'ils soient pro-Ratsiraka, pro-Ravalomanana ou même pro-Rajoelina, tous se disent victimes de décision politique, et se plaident non coupables face aux accusations dans lesquelles la justice leurs a été condamnées.
La liste, dit-on, est longue. On n'a pas évoqué le cas des Tantely Andrianarivo et Pierrot Rajaonarivelo, tous les deux anciens proches collaborateurs de l'amiral Didier Ratsiraka, lui- même encore en exil en France actuellement. Ils ont le droit de croire au revirement de la situation, s'ils tiennent en compte de la résolution sur le remplacement de tous les maires de la Grande Île durant la conférence nationale. Tout compte fait, c'est un climat d'apaisement qu'il faut réinstaurer dans le pays mais non pas une nouvelle crise. Mais dans le cas présent, l'amnistie sélective n'arrangera en rien la situation à gérer par l'actuel régime transitoire dirigé par Rajoelina. 


Xinhuanet.com 25/09/2010

Madagascar : les magistrats prévoient une grève générale de trois jours

L'assemblée générale du syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) a décide vendredi d'entame une grève générale de trois jours à partir de lundi prochain.

Les magistrats revendiquent le paiement de plusieurs sortes d'indemnités dont l'indemnité liée à la fonction de juger, qui selon eux est déjà prévu dans le budget actuel.
« On ne demande pas la lune puisque c'est déjà depuis plusieurs années que sont prévues dans les textes sans qu'on ait procédé à leur paiement. Pour l'instant on n'attend des autorités que la signature pour garantir le paiement de ces indemnités », a fait savoir Auguste Marius Arnaud, président du Syndicat des magistrats de Madagascar.
Les magistrats estiment qu'il y a une mauvaise foi manifeste de la part de l'exécutif dans le non-paiement de ces indemnités. Ils envisagent d'intensifier la grève si jamais leur revendication n'est pas satisfaite. « Nous sommes prêts à toute éventualité dont la coupure des salaires puisque nous estimons que c'est vraiment l'estime des magistrats qui est actuellement bafoué », a encore lancé le président du SMM.
La ministre de la Justice de la transition malgache, Christine Razanamahasoa, n'a pas encore voulu faire de commentaires sur cette menace de grève. Elle a simplement fait remarquer « qu'une majorité des magistrats des provinces n'ont été représenté que par des mandataires qui auraient pu voter suivant leurs propres guises ». 

Xinhua


Midi Mada 24/09/2010
Conférence nationale : 9 milliards Fmg de dépenses - Davis R 
Un peu moins de 9 milliards de Fmg, 8,970 milliards exactement. C'est le montant de la somme qui a servi à financer la conférence nationale. D'après le Pasteur Ramino Paul, président des Raiamandreny Mijoro, cet argent a été utilisé notamment pour élaborer les documents de travail, les frais de déplacement des participants et leurs hébergements, ainsi que les indemnités.

Faut-il rappeler que la conférence nationale a été financée entièrement par l'Etat. Reste à savoir si elle permettra de résoudre la crise politique qui prévaut dans le pays actuellement et de bénéficier de la reconnaissance internationale. Faut-il rappeler que le chef de file du GIC, Joaquim Chissano, a qualifié cette concertation d' « unilatérale ». En outre, la communauté internationale encourage la Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile d'organiser une conférence nationale bis après la médiation politique prévue se dérouler la semaine prochaine. Pour ce qui est de cette conférence nationale bis, le Pasteur Ramino Paul la considère comme « une tentative de la communauté internationale visant à diviser non seulement la CNOSC et la Coalition de la société civile, mais également le peuple malgache ». « Nous défendrons par tous nos moyens les résolutions de la conférence nationale », a-t-il soutenu.

Faut-il rappeler que la conférence nationale a été financée entièrement par l'Etat. Reste à savoir si elle permettra de résoudre la crise politique qui prévaut dans le pays actuellement et de bénéficier de la reconnaissance internationale. Faut-il rappeler que le chef de file du GIC, Joaquim Chissano, a qualifié cette concertation d' « unilatérale ». En outre, la communauté internationale encourage la Coordination Nationale des Organisations de la Société Civile d'organiser une conférence nationale bis après la médiation politique prévue se dérouler la semaine prochaine. Pour ce qui est de cette conférence nationale bis, le Pasteur Ramino Paul la considère comme « une tentative de la communauté internationale visant à diviser non seulement la CNOSC et la Coalition de la société civile, mais également le peuple malgache ». « Nous défendrons par tous nos moyens les résolutions de la conférence nationale », a-t-il soutenu.
Transparence. 

En effet, le document comportant les résolutions de cette concertation a été présenté à la presse hier à Ampefiloha. Un document de 13 pages comportant toutes les propositions recueillies lors des travaux de 

commissions qui se sont déroulés du 13 au 16 septembre et adoptés en séances plénières les 17 - 18 septembre. La mise en place d'un Etat unitaire décentralisé avec un régime mixte, le retour des ex-Faritany parmi les collectivités territoriales décentralisées, la mise en place des Institutions telles que l'Inspection Générale de la Justice, l'instauration immédiate du Comité National pour la Réconciliation composé, entre autres, des Raiamandreny Mijoro et d'autres entités. Ce sont notamment les grandes décisions prises au cours de la conférence nationale. A noter que des huissiers de Justice ont assisté aux séances plénières afin de garantir la transparence des votes. Selon toujours le Pasteur Ramino Paul, les Raiamandreny Mijoro poursuivront la médiation et le processus de réconciliation nationale pour résoudre la crise.


lagazette-gdi.com 24/09/2010
Insécurité: Le pays risque de s'embraser - Salomon Ravelontsalama 
A qui le tour ? En brousse comme dans la capitale et même sur les routes nationales, on se pose la même question tant aucune catégorie sociale ni professionnelle n'est épargnée par les attaques à mains armées. Les bandits ne ciblent plus que les grosses villas, le cordonnier de Mahavoky, les marchands ambulants d'Ambatofinandrahana, le taxi-brousse de Toamasina, le colonel fraîchement installé à Ankadikely Ilafy, le petit fermier d'Antsalova figurent parmi la liste des victimes, une liste trop longue. Là où il a de l'argent liquide ou du chiffre (lire un bien meuble sur lequel on peut tirer une certaine somme au recel), les brigands sévissent. A croire qu'ils ont un flair infaillible ! 
En réalité, ces attaques jouissent d'une complicité certaine. Par exemple, on affirme sans ambages que les marchands de province allant vers la capitale pour s'approvisionner, se font dépouiller de leur budget parce juste après le départ du taxi-brousse les transportant, quelqu'un signale les détrousseurs … par téléphone portable. Pareillement qui aurait pu savoir que le cordonnier avait réalisé ce jour-là un chiffre de 125 000 francs (un chiffre conséquent pour ce petit métier) si ce n'était un proche à lui ?

En tout cas, on accuse les forces de l'ordre (policiers, gendarmes, militaires) de ne pas faire correctement leur travail et parfois même d'être complices voire auteurs des braquages. En effet, on n'a constaté ni entendu un élément des forces de l'ordre se faire arrêter pour avoir fourni en armes les criminels alors que les kalachnikov, pistolets automatiques et autres armes de guerre sortent forcément d'un camp. Certes, il y eut les centaines de fusils que les réservistes de 2002 n'ont pas rendu à leur démobilisation à cause de la désorganisation totale des forces armées, une situation créée par le ralliement à Marc Ravalomanana des officiers qui étaient placés par l'Amiral Ratsiraka dans le garage de l'Inspection générale pour leur incompétence et/ou à la suite de manquements graves.
Ces armes éparpillées dans la nature ne peuvent cependant servir sans les cartouches alors que les kalachnikov ne sont pas comme les fusils de chasse. En brousse, on récupère systématiquement la douille des chevrotines pour la charger de poudre tirée des allumettes et de morceaux de clou pour avoir de nouveau des balles, certes moins performantes que les originales mais des balles à moindre coût et toujours aussi mortelles. Qui alimente donc les armes de guerre en munitions ? De quelle soute sortent les cartouches ? Qui en sont responsables ?
A l'allure où vont les choses, ces questions risquent de n'avoir aucune réponse comme celles posées légitimement depuis des années sur le pourquoi et le comment des vols d'ossements humains, ou encore sur les récents cas de trafic de bois de rose. Osons espérer qu'on est en tort de soupçonner la même logique politique qu'on retrouve dans le phénomène " dahalo ". Unanimement, les professionnels de la filière, des éléments des forces de l'ordre  eux-mêmes et des politiques affirment que si on éradique le vol de bovidés dans le sud et l'ouest du pays, il n'y aura plus de viande de bœuf sur les étals des bouchers d'Antananarivo (et des grandes villes) avec comme conséquence directe le renchérissement monstre des prix du poisson, de la volaille, des œufs et même des 

légumes. Ce qu'ont évité les dirigeants successifs malgré leur profession de foi à leur accession au pouvoir. Car en pillant honteusement le pays, ils risquent la colère de la population en lui privant en même temps son traditionnel " vary sy laoka " (riz et viande) alors que l'histoire a prouvé que quand la capitale gronde, le régime chancelle sinon tombe carrément.
Les attaques à mains armées ne peuvent cependant avoir la même hypothèse politique et économique que celle du phénomène " dahalo ". A moins que l'insécurité ne soit une occasion comme une autre de calmer les petits soldats et policiers qui en leur laissant louer des armes ou en fournissant des cartouches, ne seraient plus contre leurs supérieurs dont certains se sont enrichis d'une manière rapide qui en intégrant le pouvoir politique, qui en s'adonnant aux grosses affaires, qui en s'offrant des avancements scandaleux. Dans le cas actuel, on remarquera d'ailleurs que l'opération " coup de poings " décidée par le régime en place, il y a deux semaines de cela, n'a pas empêché la répétition d'attaques à mains armées dans la capitale. Un défi au pouvoir de transition ?
Toujours est-il que la population en a marre de l'insécurité quelle que soit son origine, déstabilisation politique et/ou conséquences de la crise économique. Elle aussi est frustrée de voir les membres de la HAT et du gouvernement dormir tranquillement tous les soirs sous la bonne garde des forces de l'ordre. De plus en plus de citoyens cherchent d'ailleurs à disposer d'une arme. Un besoin on ne peut légitime quand on ne se sent plus protégé par les hommes censés assurer la sécurité dans le pays. Une demande qui va nécessairement doper le trafic d'armes des camps militaires vers la population voire de l'extérieur, nos frontières étant ce qu'elles sont. Ce n'est pas l'argent du bois du rose qui manque. Celui qui veut absolument revenir au pays, à la tête du pouvoir évidemment, est assez fortuné pour financer éventuellement ce macabre scénario. Si les trafiquants de précieux trouveraient dans le KO du pays l'occasion inespérée pour continuer de piller nos forêts, les farouches partisans de Marc Ravalomanana ont depuis toujours souhaité la guerre à Madagascar en appelant les forces de la SADC à intervenir. En accusant directement Andry Rajoelina de vouloir un bain de sang, le discours prononcé dans le nord-est du pays, la semaine dernière, s'assimilerait-il à une préparation psychologique de la population au pire ?
En tout état de cause, un armement de la population est toujours dangereux. Il suffit d'un rien pour qu'untel tire sur un autre et la vengeance entraîne la spirale de violence jusqu'à l'imparable. Que font le gouvernement et les chefs militaires devant ce risque d'embrasement ?


Courrierdemada.com 24/09/2010

Andry Rajoelina : Fort dans l'événementiel… -  Fano Rafilipo 
Un véritable matraquage de spots publicitaires se fait actuellement autour de la prochaine visite du président de la HAT Andry Rajoelina dans la région du Menabe, samedi prochain (25 septembre), pour lancer les travaux de réhabilitation de l'axe routier entre Mahabo et Morondava. 

Comme si le but de l'opération est d'effacer les traces de l'ancien président Marc Ravalomanana qui a voulu que l'on se souvienne de lui comme le président "bâtisseur de routes".
Le pays vit en plein délire de l'événementiel et du populisme. Chassez le naturel, il revient au galop. Le régime de la HAT revient aux premières amours de son patron : la publicité occupe une place prépondérante dans la gestion des affaires nationales.
En tout cas, la population s'attend à ce que ce grand tapage sur les débuts de chantiers aboutisse réellement à des résultats concrets. Car les opérations tape à l'œil ont une durée de vie limitée et brutal sera le réveil de la population quand elle aura découvert le pot au rose et le mensonge

Amuser la galérie n'effraie pas le président de la HAT. (Photo Présidence)


Les Nouvelles 23/09/2010
CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MAGISTRATURE : Des magistrats sont révoqués - Recueillis par M.A. 
Les 16 et 17 septembre derniers, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a organisé un séminaire sur le thème « La pratique des finances publiques dans la gestion des carrières, de l'éthique et de la discipline des magistrats ». La réunion a été tenue à l'espace Dera de Tsiadana en partenariat avec le ministère de la Justice et celui des Finances et du budget ainsi que le service du contrôle financier.
Après ce séminaire, le CSM a tenu sa session ordinaire, les 20 et 21 septembre derniers. Des résolutions et décisions ont été adoptées à cette occasion.
En matière de gestion administrative des carrières des magistrats, le conseil a accepté 4 demandes de maintien en activité. En matière disciplinaire, deux conseils de discipline ont été tenus à l'issue desquels les décisions suivantes ont été prises ; la rétrogradation pour certains magistrats et la révocation sans suppression des droits à pension pour d'autres.
Par ailleurs, le conseil a validé la liste des magistrats membres des commissions électorales de district élaborée par un comité ad hoc de la dernière session du CSM.
A l'issue des travaux dudit séminaire, les résolutions suivantes ont été retenues : les prévisions budgétaires pour les affectations des magistrats devraient en premier lieu émaner du CSM et du ministère de la Justice avant d'être étudiées par le ministère des Finances et du budget (MFB); mettre en place un bureau de liaison dans les juridictions, servant d'interlocuteur des bureaux régionaux du MFB pour faciliter l'acheminement des dossiers des magistrats ; le MFB devrait recenser les facteurs de blocage relatifs au traitement des dossiers des magistrats.
Par ailleurs plusieurs propositions ont été émises, portant, entre autres, sur la centralisation à Antananarivo du traitement des décrets relatifs à la décision du CSM afin de réduire la durée de traitement des dossiers, l'organisation d'un atelier regroupant les organes de contrôle afin de résoudre les problèmes au niveau du contrôle de la gestion des finances publiques, la préparation d'une convention de partenariat entre le ministère de la Justice , le CSM et le MFB à travers la direction générale du Trésor afin de pallier les problèmes de mauvaise gouvernance et la formation des agents du MFB sur les détails techniques de la gestion de carrière des magistrats.

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