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Editos  de juin  2009 ... (6)   Cliquez-ici >>

- « Mardi Gras c'est Carnaval !... »   *906256-802144    28/06/2009  ( Sébastien VETZ de Paris - www.cebenscene.com)

- « Mon père, ce héros ... . »    *906256-0788    21/06/2009   (Saint Amand de Nantes ) 

- « Noho ny Fihavanana ve ???.. »   906255  16/06/2009  ( Tattum de tattum.canalblog.com )

- « Ny Fihavanana no tian-ko lazaina !!!... »   906254  12/06/2009  ( Armand Andriamahady - Bonneuil sur Marne - 94 )

- « Avy aiza marina ny Malagasy ?...   »     906253   09/06/2009 (Lemonja de Manila - Phillipine)   

- « Neny, ilay olo-mamiko indrindra...  »   *906252- 805176-0784   04/06/2009 ( Emma Razafitseheno de Tana)

L'Edito: : " Mardi Gras c'est Carnaval !..."   *906256-802144    28/06/2009

     Le Carnaval existe depuis plus de 2000 ans et a évolué au fil du temps

     Mardi gras est une fête d'origine catholique qui marque, en apothéose, la fin de la semaine des sept jours gras autrefois appelés jours charnels. Cette période pendant laquelle on festoyait précède le mercredi des Cendres marquant le début du Carême. De nombreux carnavals ont lieu le Mardi gras. En Europe, la baisse des pratiques religieuses d'abstinence durant le Carême a rendu les festivités des jours gras bien moins intenses. 

    Et c'est universel Aux États-Unis, à la Nouvelle-Orléans, Mardi gras est une fête très importante et réputée. ... à Madagascar, comme partout ailleurs dans le monde, on célèbre cette période durant lequel la gaieté et la tristesse alternent, jusqu'à la Pâques elle-même, jour d'espérance et d’allégresse. Pour la préparation de Pâques et pour se purifier, les Chrétiens observent un temps de jeûne et d'austérité de 40 jours, le Carême, en 

souvenir de la retraite de Jésus dans le désert. Par opposition à cette austérité, un jour d'abondance et de joie précède le début du carême : le Mardi-gras. 
      Les dates actuelles de cette fête sont les mardis 20 février en 2007, 5 février en 2008 et 24 février en 2009.    

 

 ... Le Dossier des Carnaval  cliquez ici  >>

Carnaval et festival de musique des Iles   cliquez ici  >>

... Le Carnaval dans le monde  click-here >>

« Les grands carnavals dans le monde : Carnaval Costumes extravagants, défilés dans les rues et traditions ancestrales »

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de Venise

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de Londres

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De Rio

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De Guadeloupe

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De Madagascar

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de l'Océan Indien

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Sebastien  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

Edito : "Mon père, ce héros ...  "   *   *906256-0788    21/06/2009

    Il y a une quarantaine d'années, les seuls moyens de lutte contre le feu étaient les troupes au sol.

De nos jours à la fois pompiers, marins et pilotes... Les aviateurs des "Canadair" et des "Trackers" sont les héros qui nous protègent.

" Quand j'étais petit je faisais ce que mon père voulait. Maintenant il faut que je fasse ce que mon fils veut. Mon problème est de savoir quand enfin je pourrais faire ce que je veux ! " [Sam Levenson] 

    Un père
    Un père, c'est une vigie qui scrute l'horizon avant vous pour vous laisser la voie la plus libre possible.
    Un père c'est une tempête, qui, pour vous protéger, de celles qu'il ignore et dont il a peur, vous 

assomme de  coup de vent pour vous tanner la peau, le cœur, les sentiments.

     Un père c'est aussi une vague, une vague muette et violente, violente par son mutisme parfois, une vague d'amour qui vous transporte et vous éclabousse de ses faiblesses, si touchantes qu'elles émerveillent.

     Un père, c'est un "avant nous" que l'on vénère d'abord et contre qui l'on se bat, ensuite, pour être enfin un homme. 
   
Un père, c'est un père. Un homme parfois, souvent, dépassé par l'amour qu'il peut vous porter et qui, parce qu'il ne sait pas forcément quoi en faire, le dépense comme il peut. Pour moi c'était en silences. Pour d'autres, c'est en crânements, en "je suis le plus beau" ou "le plus puissant", en "je suis là", en "ne fais pas", en "comment peux-tu" ou en "je t'aime" tout simplement. Tous ces mots, souffles ou absences, veulent dire la même chose, il suffit d'en comprendre le sens et l'on sourit ensuite, chaque fois qu'un râle vient remplacer une caresse.

L'aviateur de Canadair Claude Valliamé au pied de son Tracker... . De son poste de vigie, Il surveille et nous protège.

     Un père c'est beaucoup de nous, en cautionnement ou en réaction, un père c'est un étalon, qui  vous permet de vous trouver, de vous situer, de devenir libre si l'on accepte de le tuer... pour mieux le retrouver.    

Il faut être sans pitié pour aimer son père comme personne, lorsque l'on naît garçon, pour ne pas se laisser mourir dans la simple et seule continuité.

   Un père, chez moi on l'appelle Le père et c'est l'homme que je respecte le plus au monde. Je sais que je peux être bon depuis que je j'ai lu dans ses yeux que chaque seconde il faisait ce qu'il pouvait pour être le meilleur, sans concessions. 
    Mon père c'est un homme, pas un Dieu, et c'est le seul être au monde qui me fait croire en ce que je suis, en ce vers quoi je tends... être un père, un homme, au moins aussi droit, généreux et grand.   ... Le KDO spécial Fête des pères
Klikeo eto >>

Saint Amand de Nantes

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Canadair et Tracker dans la lutte contre le feu

                        ... Le dossier Fête des pères Klikeo eto >>

Contrairement aux Dash8 ou Tracker, les Canadair n'ont pas besoin de se poser car ils écopent sur un plan d'eau, mer, lac ou fleuve.

Amis randonneurs et tous ceux fréquentant les forêts n'oubliez pas les précautions élémentaires : ne pas fumer, ne pas faire de feu si minime soit-il. . Ne contribuez pas à la destruction de foyers (familiaux cette-fois ci), ne faites pas de veuves et d'orphelins, bref, soyez responsables de vos actes !

Photos envoyées par Un père... Claude Valliamé

Edito : « noho ny Fihavanana ve ??? ...  »      906255   16/06/2009

      Dans les temps anciens "Le Fihavanana" est pour le " Ntaolo" ( nos anciens ) et nos « ray-aman-dreny » une valeur, spécifique à notre culture Malgache. 

     Au temps ou nous vivons y a t-il " Fihavanana"  et " Fihavanana " ? « Le Fihavanana , diplomatie malgache ou hypocrisie  »...  

     Dans le dernier post de Kisifi " Veloma" de la blogosphère malagasy, j'ai souri à sa définition du fihavanana qui sonne familière sans être commune: 

     (...) " j'ai rapidement trouvé ça pénible cette manière merina de ne pas regarder son interlocuteur dans les yeux, de ne pas poser les questions qui fâchent, de ne jamais donner son avis, de ne jamais contester, de ne jamais râler, de choisir systématiquement le consensus le plus mou quand il faudrait trancher dans le vif au risque de mécontenter certains. Cette manière aussi de vivre pour et par sa famille élargie, en laissant le minimum de place pour le reste du monde.
     Ce comportement s'appelle, plus ou moins, le fihavanana.

     C'est un concept flou qui se manifeste sous différentes formes. Les réunions de famille du dimanche par exemple, où tout le monde se force à sourire à en avoir des crampes aux lèvres. Où tout le monde est censé venir, et tant pis pour ceux qui ont envie d'aller voir ailleurs. Où l'escroc de la famille, celui qui doit de l'argent à tout le monde, qui a engrossé une cousine et vendu la voiture que son neveu lui a prêté, ne sera jamais sermonné. Où on se dépêche de chanter tous ensemble, pour se rapprocher de l'illusion rêvée d'un choeur uniforme."
    
Elle ne m'offusque pas, ça m'amuse même, la trouvant raisonnablement emprunte de véracité. Pour bien des raisons fondées en ce qui me concerne, le "fihavanana" résonne en écho dans le néant du vide sidéral qu'il m'évoque, soit me fait grincer les oreilles soit encore me laisse perplexe, indifférente ou de glace... Bon, j'y ajouterai bien 

quelques pondérations, non pas pour défendre le pilier de la culture malagasy, mais basées sur le vécu et qu'il convient de mentionner. 
     En effet, il m'est bien arrivé de saluer ses hautes valeurs de solidarité, d'entraide et de cohésion familiale. Comme dans de nombreuses familles,  chacun son sort, il y a ceux qui réussissent avec ou sans éclat, ceux qui s'enlisent, ceux qui partent trop tôt, ceux meurtris par le destin, ceux qui font le tour du monde, et ceux qui peinent à boucler les fins de mois.    Dans ces situations, l'élan de soutien et de solidarité m'apparaît on ne peut plus naturel, partager même le peu qu'on a, rendre service, tendre la main, être présent. Et je suis bien plus confiante des efforts pour le fihavanana à Madagascar que dans les pays occidentaux par exemple. Cela est d'autant mieux lorsqu'on se soutient de notre vivant, regrettant parfois qu'il faille un départ pour nous faire réaliser que nous existons les uns les autres. Prendre soin des siens, les cocooner, les défendre, les protéger. 

   Et puis, il peut avoir enlisement du bien-fondé du fihavanana, emmuré dans l'antagonisme qui peut exister entre culture et développement. Là, je retrouve l'exaspération possible face aux non-dits, au manque de réactions et d'actions tout court, les éternels consensus "régressionistes" au nom du fihavanana qu'on se complaît à considérer comme du pacifisme. 

     Et puis, et puis, il peut aussi avoir détournement et perversion de toutes ces bonnes valeurs... 

     Enfant, j'en en ai retenu avant tout le respect des aînés, des raiamandreny (père, mère, grand-parents, oncles, tantes, etc..), exprimé de l'élocution au comportement, ou encore dans les us. Par exemple, je ne devais omettre le "tompoko", marque de politesse et de respect, envers chaque adulte, pour chaque "bonjour", "merci", "s'il vous plaît", "aurevoir", "pardon", etc... 
     J'ai bien fini par feinter la pratique en répondant tout bonnement en français à l'adolescence, qui heureusement s'ensuit de davantage de sagesse, car je reste convaincue de l'importance de cette éducation. Ceci dit, aujourd'hui, dans un contexte professionnel, associatif, ludique, ou personnel, si j'entends un Malagasy amorçant le sujet par une allusion à "en tant que raiamandreny", je me dis sans l'ombre d'un doute: "C'est mal barré..." On confond souvent âge, expériences et compétences. Et il n'existe pas nécessairement de lien entre ces 3 facteurs. 
     Et il y a la perversion de la solidarité, de l'amour, de l'amitié. Trop bon, trop con. Trop naïf = entubé. Vous portez une étiquette "grosse poire très naïve" à votre insu. Dans ces situations là, les repères me dépassent quelque peu. Qui est de votre famille, qui est proche ou d'un certain degré, qui prie tous les dimanches, qui part en pélerinage annuellement, qui n'est même pas baptisée (vous), qui brasse beaucoup au nom du

 fihavanana? Et qui vous entube donc, oubliant sur le moment l'existence même du Décalogue... 

    Pourtant, la gestion de ces situations m'amuse beaucoup parce que je ne respecte alors aucune règle du fihavanana dans pareil cas. Et ça fait évoluer le fihavanana... 

    « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré » (Albert Einstein) 
    Ce qui est formidable, lorsque vous êtes trop naïf (et donc entubé bien profond), c'est vous qui êtes discrédité avec soin. Vous êtes attendu pour la leçon de moral, allez, on va dire par votre grand-mère, une personne de grande sagesse et que vous respectez profondément. Vous souriez en écoutant ce qui vous est reproché, que votre entubeur s'est empressé de lui rapporter.
     Comme je lui ai alors dit: "Méfie-toi de ceux qui sont pressés de dire du mal des autres, avec ou sans tact." Bon, elle a moins compris quand j'ai ajouté: 'Méfie-toi des mails qui ne t'étaient pas destinés mais que tu reçois quand même. Plus exactement, du second expéditeur."
     Une seule solution possible pour désamorcer la situation: m'excuser.
    " M'excuser de quoi au juste?"
    " Tu dois t'excuser parce que tu l'as offensé en tenant tête, or il est ton aîné."
    " C'est formidable, je dois m'excuser alors que je me suis fait emplafonner?"
    " Ben... L'erreur est humaine, il faut savoir pardonner. Mais en attendant, c'est lui l'aîné..."
    "Et bien je rajoute une nouvelle règle depuis le jour de mes 18 ans: le respect mutuel. Entre adultes majeurs, sans considération de l'âge. Et je rajouterai, l'erreur est humaine, et le pardon divin. Je ne suis pas Dieu, pardi! Et ça m'arrange bien!"
Mon insolence n'est en rien une offense directe pour ma grand-mère, qui l'a bien compris d'ailleurs. 

   Ce qui est formidable, c'est que dans le fihavanana, on est persuadé que, mieux que les explications, le temps efface les plaies. Les jours, les semaines, les mois passent et un beau jour, on se réveille du pied droit, on s'accueille les bras ouverts, comme si de rien n'était, embrassons-nous jusqu'à la prochaine fois, enc...-nous puisque ce n'est pas la dernière fois...

    Mon refus de m'abaisser à ma condition de benjamine a valu des excuses de la personne réellement en défaut, non pas auprès de ma petite personne, mais de mes parents. Mieux que rien, et ce fut un grand pas pour le fihavanana!
    Ceci étant, je dois être une réincarnation d'un éléphant, je n'oublie jamais, sans pour autant nourrir de rancune (c'est trop gourmand en énergie), mais développant juste une indifférence qui ne me coûte absolument rien dans pareille situation. Ni joules, ni secondes, ni neurones.
    Oh quelle surprise d'apprendre, votre billet pour vacances ensoleillées en main, que l'on vous propose de fêter votre retour chez votre entubeur... 
    " Euh... Non merci sans façon, faut-il quand même que je remercie l'intention et l'attention, mais sans façon vraiment ."
   
Oh quelle surprise de recevoir ensuite une invitation pour le mariage de sa fille. Qui n'a pas grand-chose à voir dans l'histoire, si ce n'est la réaction défensive en 

contribuant à vous discréditer, réflexe que je qualifierai de normal. Votre adresse a été communiquée avec soin par votre mère... 
    " Et je suis supposée faire quoi?"
    " Venir au mariage ou lui répondre dans tous les cas."
    " Pas un Joyeux Noël, ni une Bonne Année, ni un merci, ni merde avec un grand M, et je suis conviée comme une fleur..."
    " Dans tous les cas, considère que tu as été invitée, donc que t'y répondes."
    J'ai laissé traîner... Puis il y a eu insistance. Je ne fais jamais rien par devoir, je m'y refuse obstinément. Cela me permet de rester en cohérence envers moi-même. Même si plus tard, un de mes actes me semble surprenant, j'ai ainsi la certitude de croire qu'au temps, mes actes et paroles sont ceux qui me correspondent le plus. Non au fihavanana-schyzophrène!
    Noël passé, ne me souvenant pas si j'avais déjà fait une BA en 2008, j'ai donné suite. Avec l'assurance que mon message a été sincère, tel que je le pensais au moment précis donc, que le faire-part vita malagasy est très joli, et quoi de plus que de souhaiter à de nouveaux mariés un bonheur durable. 
     Mais je n'appelle pas ça du fihavanana... Hmmm... Du réseau social? 

                                          Tattum de tattum.canalblog.com (L'odyssée de Tattum ) 

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Edito : «Ny Fihavanana no tian-ko lazaina !!!...  »       906254   12/06/2009

      « havako anie izy izay »...  Depuis les temps anciens " Le Fihavanana " est pour le " Ntaolo" ( nos anciens ) et nos « ray-aman-dreny » une valeur, spécifique à notre culture Malgache.

     Le Fihavanana est ce mot magique qui semble pouvoir résoudre les délicats problèmes que d’autres ressources et ingéniosités humaines ne sont pas parvenues à solutionner.

    Le mot Fihavanana fait penser à des mots-clés qui sont : problèmes, résoudre, solutions de compromis.
    En lui-même, il est composé des particules « fi » et « havana », que la règle grammaticale réunit pour donner fihavanana. 
   
En fait, il s’agit du parent : « havana ». Est havana la personne qui du fait du mariage, ou de l’association entre couples possède en elle les traces du sang originellement hérité d’un ancêtre de référence. De façon plus scientifique, les personnes mpihavana ont un ADN commun. Le havana n’est pas l’ami car ce dernier ne procède pas du sang commun. Il n’est pas issu de l’amour de deux êtres. Pour cela cet amour aura besoin aura besoin d’être concrétisé par un mariage entre eux. Il n’est pas le « ziva » que le mélange de sang artificiellement associé scelle par le serment. Mais du fait du sang commun qui coule dans des veines différentes, le « havana » est en réalité tout cela. 

     Le Havana étant ainsi défini, le Fihavanana par contre sort du lieu commun de la consanguinité et devient une vertu morale qui anime des personnes différentes. L’idée de Fihavanana engloge les vertus de la parenté, du mariage, de l’amitié et du ziva. Dès lors il y a harmonie dans le Fihavanana, il y a la paix aussi. Plus encore le Fihavanana est sacré. 

     Dès lors le Fihavanana est un outil de savoir-vivre car il oblige tous ceux qui sont mpihavana à rester dans le bon chemin du respect mutuel en pratiquant l’harmonie et la paix dans leurs relations sociales. C’est pour cela que le Fihavanana est tout indiqué pour servir à résoudre des situations de conflit, car devraient s’opérer à l’intérieur du Fihavanana le respect, l’harmonie et la paix. 

      Pour en finir voici quelques illustrations. 
     Dans l’exclamation
« havako anie izy izay » on sent l’attachement, le respect mutuel qui lie celle qui la prononce à celle pour qui elle est destinée. Un lien indéfectible les unit. 

     Dans « aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana » il y a cette idée du respect que l’argent ne pourrait détruire . 

    Enfin dans « vita fihavanana amin’Andriamanitra » c’est la Paix avec Dieu.

                                          Armand Andriamahady - Bonneuil sur Marne (94)


Tribune Mada 03/10/2010
Réflexion : Sur le fihavanana - Lucius 
Le Malgache contemporain croit foncièrement que la singularité qui le différencie des autres nations est le fihavanana. Mais lorsqu’on lui demande de le définir, il est à court d’arguments. Il tombe dans les propos selon lesquels le mot n’a pas d’équivalent en langue étrangère et il préfére avancer des valeurs qui s’y rapprochent telles que « solidarité, concorde, pacifisme, amitié, ... ». Oui ! il y a des banalités comme telle présentes dans l’île que l’on voudrait tout simplement magnifier.
L’intelligence, faculté d’adaptation à une situation donnée, est la plus poussée chez l’être humain. De par cet avantage, l’homme a pris l’ascendant sur le reste des créatures de la nature. L’intelligence est en fait au nombre de trois : conceptuelle, pratique et sociale. La première est la capacité de l’esprit d’évoluer en abstraction, l’intelligence pratique la droiture à la réalisation des tâches, et la dernière la faculté de retourner en avantage la cohabitation en société.
L’exacerbation du fihavanana comme idiosyncrasie des habitants de Madagascar paraît toute récente. On ne l’a jamais entendu être instrumentalisé de la sorte lors de la période coloniale, ni pendant le XIXe siècle malgache, pas plus qu’auparavant. Bien que terme proprement malgache, jamais on n’y a tellement recouru qu’à l’époque actuelle. Il semble que sa fréquence d’utilisation relève de la nouvelle cohabitation nationale qui s’impose depuis le retour de l’indépendance. En effet, la période post-indépendance est un défi à la cohabitation des soi-disant « dix-huit ethnies » en raison de la « politique des races » cultivée par l’administration coloniale et le traumatisme des conquêtes merina, brutales durant ses dernières phases. Le vivre ensemble à Madagascar après les péripéties de l’histoire requiert un génie particulier.
Le fihavanana est l’expression malgache de l’intelligence sociale, par défi de l’évolution de son histoire. Il est une culture du consensus qui est loin cependant d’être un patrimoine typiquement malgache. En effet, alors que Madagascar n’était pas encore peuplé, le Grec Aristote enseignait déjà que « la vertu est le juste milieu entre les extrêmes », maxime qui résume ce qu’est la culture du consensus. Et certainement qu’elle a été présente chez les autres grandes civilisations nous ayant précédées, le plus ancien site archéologique du pays remonte à peine à 406 ap. JC (Andavakoera, dans la partie septentrionale). Les Malgaches ne sont donc pas si exceptionnels tels qu’ils se croient ; cette erreur d’auto-jugement est à mettre sur le compte de l’insularité. Le fihavanana, que l’opinion publique de la Grande île s’évertue à qualifier comme tempérament qui singularise les habitants de Madagascar, n’est que de l’intelligence sociale, soit une forme de prédisposition biologique. Il est ainsi naturel, au même titre que boire, manger ou se vêtir.
Des peuples en sont venus à l’extase en ayant cru qu’ils constituaient des nations élues de par la croyance en des exceptionnalités dont ils seraient les détenteurs. Le IIIe Reich qui croyait que la race germanique avait été conçue pour être le maître du monde, le Japon militariste qui prétendait simultanément être le « peuple du soleil » et donc devait dominer le reste du monde. Lorsqu’on exacerbe à l’extrême ce à quoi on est convaincu d’être unique, on tombe dans les dérives du fanatisme dont le lot qui l’accompagne est l’intolérance et le mépris de l’autre. À force de se replier sur soi-même en se référant sans cesse au fihavanana nous prenons le risque de nous considérer comme le nombril du monde. Un challenge d’ordre économique et social s’impose avant de courir le monde.

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

Edito : "Avy aiza marina ny Malagasy ?... "   906253   09/06/2009

      Le peuple malgache est issu d’immigrations à travers les siècles aux origines diverses, d’Indonésie et du sud est asiatique, de l’Afrique du nord à l’Afrique noir, puis les colonisations européennes successives font de l'île un formidable bassins de cultures entremêlées. 

      Dear Serge, Faly aho fa namaly ahy haingana dia haingana ianao.
      Raha azoko tsara izany dia mipetraka any Frantsa ianao?
     
Izaho kosa indray tsy dia hoe "very aty an-tanin'olona" loatra akory, fa Malagasy tia 

tanindrazana ka tsy mionona amin'ny honohono fa mikaroka hatrany hoe "avy aiza marina ny Malagasy". Dia naleoko mihitsy nanainga tongotra nandeha aty am-potony."Avy any Malezia ny Razantsika", hoy ny Tantara sy Jeografia nampianarina anay fony kely; niampy indray koa ny fahalalako fony lehibebe aho ary nahalala fa ny "linguistes" sasantsasany milaza fa ny fitenin'ny olona ao Sumatra sy ao Borneo no tena betsaka itovizana amin'ny teny malagasy.  

       Tsy afaka mankany Sumatra na any Borneo aho, saingy nifanena tokoa olona avy any fony nianatra teny anglisy tao @ Ateneo Manila ary dia nahita fa dia Gasy napetraka izao mihitsy tokoa ry zalahy raha ny endrikendrika no jerena! Na dia eto Manila aza aho no mipetraka dia mba nanao "vacances" kely tany Iloilo, nosy any atsimotsimo any, dia nisakafo tao @na fianakaviana izay avy any Borneo ny fiavian-dry zareo. Izaho moa tonga dia manontany hoe inona no fiantsoanareo ny orana, ohatra. 

   Dia hoy ry zareo hoe "orang". (Fa tsy tononiny firy io "g" fara-teny io!) Ny fanajana eto Manila no tena nahavariana ahy: rehefa misaotra ny olona eto dia hoy izy hoe "Salamat po" (Vakio hoe "peau" teny frantsay io "po" io); koa inona moa izany fa tsy dia ilay fiarahabana any amintsika hoe "Salama, Tompoko o!"?
   
Nahavariana ahy araka izany ny "site" noforoninao. Voalohany, nanaitra ahy ny fomba fandaminana sy fanehoanao ny pejy voalohany fotsiny, ohatra, dia vaky vava aho nanao hoe "mba dadany indray izany! Tena olona mahafolaka "informatique" ilay ranamana ity!" Faharoa, koa satria izaho dia olona tena tsy mahafoy an'i Madagasikara sady saro-piaro an'io Nosy malalantsika io, dia novonjeko nojerena ny tena ankafiziko indrindra dia ny "fomba" izany
     Faly aho fa hitako tao ity "L'invocation sacree: joro 

 sihanaka" ity (<http://razafimalala.free.fr/Fomba/jorosihanaka.htm>). Mpianatr'i M. SAMBO Clement aho fony mbola tany Fianarantsoa... "Cousine" an'ny dadako niteraka ahy ny vadiny. Noho izany dia anabaviko i Miora Mpampionona nanoratra ity "L'Invocation Sacree" ity... Nomen'i M. Sambo Clement hotsaraiko io "Joro Soronandro sihanaka" io t@ izay, saingy tsy tafaveriko tany aminy ny fanitsiana izay nataoko. Izao, hitako aty @ web ity zavatra ity, nefa misy diso madinidinika ka raha azo atao dia ahitsio (na omeo ahy ny "contact" ahazoako an'i Miora na i Sambo Clement). Indro omeko anao ny "link" <http://razafimalala.free.fr/Fomba/jorosihanaka.htm>

     Nahafantarako zavatra be dia be ity "site" anao ity, Serge. Raha ny dikan-teny @ teny frantsay moa dia mampihomehy ny zavatra sasantsasany. Izany tokoa ny hoe "Traduire c'est trahir!" Ohatra fotsiny: aorian'ny fialan-tsiny dia hoy ny mpandika hoe "Les fautes etant levees, elles qui sont les cles de la bouches" [miala tsiny aloha fa tsy misy "accents" ny "keyboard" anay aty!] Voalohany indrindra aloha, "enlevees", angamba, no tsaratsara andikana azy fa tsy "levees"; mba hialana amin’ny manjavozavo (“ambigu”) Faharoa manaraka izany, ahoana koa izany "les fautes cles de la bouche" izany? "Les fautes s'enlevent par la bouche et la bouche seule en a la capacite" no tian-kolazaina eto fa tsy resaka "lakile" izany! (Evidemment, sens figure ny hoe "bouche" fa "par la parole" no tian-kambara!)
      Miala tsiny fa tsy manakiana an'i M. Sambo akory zaho 

                 – sanatrian’ny vava, fa ray aman-dreny hajaina izy 

                 - fa mba manolo-kevitra fotsiny. Nomeny hotsaraiko tokoa ity asa ity fony mbola tany Fianarantsoa, saingy tsy tafaveriko ny fanitsiana izay nataoko.
     
Rehefa avy nijery an'io ianao dia tohizantsika ihany ny resaka fa mety ho tena mpinamana tsara mihitsy isika.
      Nahafinaritra ahy ny namerenanao ny hoe "mijerijery aty Manila"... "Mijerijery" tokoa zaho aty ka asa na ho zaka ihany izany hoe mandao an'i Madagasikara izany! Toa tena tsy ho zaka izy ity koah! "Izay jerena mahavaky fo" hoy i Eric Manana izay. Aty vao tena hitako izany hakanton'i Gasikara izany! Mbola tsy misy ohatran'i Gasikara aloha e! Sady ny foko miraikitra amin'ny Tanindrazako... 
      Manahirana be, Ra-Serge, ny miresadresaka itony Hazary sy Hasina itony! Betsaka ny zavatra hitako tamin'io fa dia teny iray ihany no azoko hamintinana azy aloha androany hoe "masina" ny Malagasy! Mbola tsy hitanao izany Razako mitsodrano ahy izany (mitsangana amin'olona) rehefa handeha lavitra toa izao ataoko izao zaho! Mbola tsy hitanao izany tena atao hoe "joro" aminy izany fa tena hafa mihitsy! (Ity “joro soronandron”’ i Miora ity, manko, dia tsy ny Razana mitsangana no miteny azy ka izany no mahatonga azy io tsy dia feno loatra!) 
Mbola tsy voavakiko daholo ny "site" miresaka momba ny fomba malagasy, fa hatramin'izao dia mbola miaiky aho hoe "mistery lehibe" izy ity!
     Aleo aloha ajanona hatreo fa rehefa lasa tena namako i Serge dia azontsika tohizana ny fikarohana sy ny resaka fifampizarana (sharings), sa tsy izany? Maniry ihany koa aho mba hisy "version anglaise" ny "site" anao!   
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    Hoy Lemonja,
    Veloma o!
          

                                                                Lemonja de Manila ( Phillipine)

Qui suis-je?

Roddy Pierre RATSIMIOLAKA alias Lemonja 

       Il est né en 1967 au Nord-est de Madagascar, la Grande Ile rouge près de l’Afrique. 

       Il est le 4e d’une famille de 6 enfants, avec 2 frères et 3 sœurs. Bachelier en 1986. 

       Il enseigne alors les Sciences Naturelles, la Physique-Chimie et les Mathématiques.

       Il enseigne en même temps le malgache, le français et l’anglais au Collège assomptionniste « Michel Canone » qui en était à ses débuts ! Ses passions sont les études, la musique, le sport (football et arts martiaux), le jardinage et        la cuisine ! 

        Il envisage de rester aux Philippines.               ... Pour mieux me connaître Cliquez-ici 

[click sur ma photo, eo amin'ny sisiny indrindra ankavianao izay mamaky; mihangeza ilay sary, dia "click" indray, dia ho azonao ny "profil"] 

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Lemonja  a répondu à notre appel pour publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !   

Edito : "Neny, my dearest...  "         *906252- 805176-0784   04/06/2009

        La fête des mères 2009 c'est très bientôt, et ce jour des mamans tombe en en Amérique, en Italie, en Belgique et en Suisse le 10 mai 2009 , en France le 7 juin 2009 , et le dernier dimanche du mois de mai en Algérie et en Tunisie ... 

         The Mother's Day, this wonderful idea comes from ancient times, but it is only May 20, 1950 that the festival will be a law to institutionalize this day of May. This year we are celebrating is the 58th festival of mothers on May 25. So more than ever, happy holiday to all Moms of the world! 
      All mothers are usually very attentive to their children, but some mothers are much, much more than others. They are called « mères poules » or « les mères juives » because they… "convent" their children, they want to protect them from everything, keep them "under their wings." But children should also learn to cope alone to grow.

        Neny

My hand could write nothing but your obituary
My mind could writenothing but your service of worship
My pen forgeting all but your life’story

       Neny, my dearest
       In the best places in my heart
       Neny, whom I feared most
       Who developed my moral

Neny, who shared the happiness of my past 
Neny, whom no one can replace
With her advices and tenderness
Neny, the only one who never changed
In my heart until I’m gone

                              25 janoary 2003

      If there is a name we utter almost every day, is "Mom!" because she is there for us, our pain, our fears and our joys. She cries for us, pray for her children, who fit her life and create her troubles, but she is still there! And even when we are independent and have built our own way, she follows us, guides us and supports us!
          
Yes, she is always there for us! And even after her death, she is always in our hearts and in our mind when we face an obstacle, we close our eyes and we ask: "Mom, you who advised me so well, what should I do?" And this love she has left in our hearts helps us through this wonderful adventure: The life that Mom gave us! "   .... The dossier Mother's Day  Klick here >>>

 

                       Emma Razafintseheno  from Antsiranana   & Sebastien the Parisian

Traductions par l'Auteur

 Les Traductions :

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",  Emma & Sebastien  ont répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !  

 

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