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Les Titres de MadaVôvô du 31 octobre 2010  

BigNews:  Le Sport est Roi...

L'Edito: « Le prix de la Femme Entrepreneur de l’année 2010 pour Madagascar »    ( ...  )

1. Trafic de bois de rose : Des autorités mises en cause (express)  ( ...  )

2. Madagascar : la lutte contre la corruption recule (afriscoop)  ( ...  )

3. Grande brade-riz (jeuneafrique)  ( ...  )

4. "Tsena Mora". Certains produits déjà revendus (moov)  ( ...  )

5. SADC : Vers la remise en cause de l'appartenance de Madagascar (midi)  ( ...  )

6. Bordeaux: Remise des attestations de fin de stage à des médecins de Madagascar  (tribune)  ( ...  )

7. début de la 9ème édition de la semaine de la santé de la mère et de l'enfant (xinhua)  ( ...  )

8. Mgr Odon Razanakolona: Candidat cardinal... oublié (lagazette)( ...  )

9. "Les coups d'Etat et Francophonie sont désormais incompatibles" (Romandie) ( ...  )

*. No Comment.... No Comment...

10. FMI : Départ définitif de Pierre van den Boogaerd (midi)  ( ...  )

11. Diplomatie : La France gênée aux entournures (courrierdemada)  ( ...  )

12. Communales du 20 décembre : Les maires reviennent à la charge (express)  ( ...  )

13. « Affaire Verdon » : Roindefo Monja s'explique (nouvelles)  ( ...  )

14. CNOSC: Son rapport secret… (gazette)  ( ...  )

15. Meetings en province : Deux ex-Premiers ministres bougent (Express)  ( ...  )

16. Didier, Tantely et Pierrot: Un triumvirat qui fait peur (laGazette)   ( ...  )

17. Médiation de la CNOSC : Andry Rajoelina n’ira pas à Nosy-Be (courriermada)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  23 oct 10  >>  ( ...  )

*. Etudiants malagasy au Maroc. « Nous vivons dans la misère ! » (moov) ( ...  )

*. Mahmoud Ahmadinejad veut il notre uranium ? (sobika) ( ... )

31/10/2010

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ar

Euro 2 764,17 Ar 
JPY 24,73 Ar 
USD 1 997,35 Ar 
ZAR 286,05 Ar 
GBY 3 182,58 Ar 
HKD 257,54 Ar 
CHF 2 020,28 Ar 
MUR 71,12 Ar

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
31/08 2565 30/09 2720
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 

 


« Le prix de la Femme Entrepreneur de l’année 2010 pour Madagascar »

       Michelle s'est vue décerner le 5 octobre 2009 à Genève le prix de la femme entrepreneure de l'année 2010.

      Discours de Michelle Ranaivoson à la remise du prix « Femme Entrepreneur de l’année 2010 »

       Il y a beaucoup d’émotions qui se mélangent en 

moi à cet instant. J’éprouve beaucoup de fierté de recevoir ce prix. Je ressens aussi beaucoup d’encouragement et de volonté de persévérer dans mes projets.

Mais j’aimerais surtout vous exprimer ma profonde   reconnaissance.

     Je tiens à remercier en premier lieu Madame la Conseillère nationale d’honorer cette cérémonie de sa présence. 
      Merci aussi à toutes les personnes qui ont pris part à la mise sur pied de cet événement, aux Responsables du Club des Femmes Entrepreneurs, en particulier à Anne-Sophie Sperisen qui avait été désignée femme entrepreneur de l’année 2005 et qui est ma marraine pour cet événement. Merci pour l’organisation impeccable de cette manifestation.     Merci aux sponsors et aux partenaires du Club des Femmes Entrepreneurs. 
      Aux nombreux proches et amis que je vois dans l’assistance, merci de tout cœur pour votre présence qui est pour moi un vif témoignage d’estime et de soutien. 
     Merci à toutes celles et ceux qui avaient cru depuis le début à mon projet d’Institut Supérieur de la Communication, des Affaires et du Management.  Beaucoup d’autres étaient sceptiques lorsque mon mari et moi, nous nous sommes lancés dans ce projet. Avant l’ISCAM, il n’existait aucune école supérieure de commerce privée à Madagascar. Nous n’avions pas de point de repère ,mais nous avions tout de même décidé de nous lancer. 

    Enfin, un grand merci à nos nombreux amis de Suisse, ainsi qu’aux ONG, entreprises et autorités publiques de ce pays modèle. Nous avons reçu beaucoup de soutiens et de précieux conseils de leur part et je sais qu’ils vont continuer à jouer un rôle important dans la concrétisation des nouveaux projets que nous sommes en train de lancer. 

             Je tiens à partager ce prix avec ma famille. Il vient récompenser les efforts de dizaines et de dizaines de personnes qui ne sont pas là aujourd’hui, et qui se trouvent à plus de 10'000 kilomètres de Genève. En cet instant, j’ai une pensée particulière pour toutes celles et ceux qui ont fait, font et continuent à faire la vie de notre Institut, nos partenaires et collaborateurs, étudiants, enseignants et ... Lire la suite Cliquez-ici

Henri Ranaivoson (Rz2 à Genève - Suisse)

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Henri a répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Express Mada 31/10/2010
Trafic de bois de rose : Des autorités mises en cause - Judicaëlle Saraléa
Un rapport sur le commerce de bois de rose a été lancé à Nagoya, Japon. Il implique de hauts fonctionnaires malgaches.

L'honnêteté de certains hauts fonctionnaires est remise en cause. Environmental investigation agency (EIA) et Global Witness ont procédé au lancement du rapport révélant les dessous du trafic de bois de rose malgache. C'était lors de la 10 e Conférence des parties à la Convention sur la biodiversité biologique à Nagoya, Japon, le 26 octobre 2010. Le rapport indique que la perpétuation du commerce illégal de bois de rose a été facilitée par l'implication de certaines autorités publiques malgaches, et la faiblesse de l'application des lois par le gouvernement de Transition du pays.
D'Est en Ouest
« Nous saluons les dernières indications du gouvernement malgache. Cependant, les expériences passées ont montré que de telles mesures sont souvent sapées par l’octroi d’exonérations exceptionnelles et une mise en œuvre faible », a declaré Reiner Tegtmeyer, de Global Witness. Le nouveau rapport stipule également que l'importation chinoise de bois de rose malgache aurait commencé il y a plus de 600 ans. 
Apparemment, certains gros acheteurs sont des entreprises d'Etat. Beaucoup de ceux qui proviennent du secteur privé sont financés, directement ou non, par ce type d'entreprise. La plupart des acheteurs revendent par la suite le bois à des usines de meuble et à des grossistes qui les transforment en produits finis, vendus à des prix exorbitants.

Le bois de rose continue de soulever des polémiques.

Selon Alexander von Bismarck, de l'EIA, « En Chine, les bois de rose malgaches se vendent à un million de dollars la pièce alors que moins de 0.1% des bénéfices parvient à la population ». Il a ajouté que « la réaction de la Chine sera cruciale pour la biodiversité de Madagascar. Elle a la posssibilité d'aider à l'élimination du commerce de bois illégal et de protéger la biodiversité ».
Des mobiliers en bois de rose malgache sont également vendus sur le marché américain et européen. « Les pièces sont importées de Chine et coûtent très cher. Les revendeurs ciblent comme clients les immigrants et les expatriés chinois ainsi que les passionnés d'artisanat d'Extrême-Orient », évoque le rapport. Il rajoute que « les revendeurs aux États-Unis, mais aussi en Europe, affirment en général ne pas connaître l'origine du bois ».


afriscoop.com 30/10/2010
Madagascar : la lutte contre la corruption recule - (Xinhua)
La lutte contre la corruption recule à Madagascar par rapport aux deux dernières années, estime Transparency international, en se référant à l’indice de perception de la corruption (IPC) 2010.

"Sur la base de l’IPC 2010, Madagascar se trouve actuellement à la 123è place dans le classement des 178 pays du monde. Elle a obtenu 2,6 points cette année 2010 contre 3 points en 2009 et 3,4 en 2008", a indiqué le président de Transparency international-Initiative Madagascar, Dominique Rakotomalala.
La cause évidente de ce recul de Madagascar est la crise politique qui perdure dans le pays depuis décembre 2008, a-t-il exprimé.
Dominique Rakotomalala a fait savoir que le point attribué à Madagascar a été établi suite aux recherches effectuées entre janvier 2009 et septembre 2010 auprès de l’administration publique et des politiciens par des partenaires de Madagascar.
Le directeur du bureau indépendant anti-corruption (Bianco), Faly Rabetrano, a expliqué que les tops cinq des services publics les plus corrompus à Madagascar sont la collectivité décentralisée, la gendarmerie, la police, la justice et le service du domaine.
Dominique Rakotomalala a affirmé que la publication de l’IPC devrait encourager le gouvernement malgache à améliorer sa lutter contre la corruption dans le pays. "En effet, l’existence de démocratie, 

l’éradication de la pauvreté et le développement durable des investissements et du commerce dépendent directement de la maîtrise de corruption", a-t-il souligné.
"La corruption reste toujours un problème sérieux dans le monde car 75% des 178 pays ont un IPC inférieur à 5 points donc une corruption très élevée", a-t-il conclu.
L’IPC 2010 indique que le Niger et le Zimbabwe ont les mêmes points que Madagascar, tandis que les Comores, la Côte d’Ivoire et le Kenya suivent derrière avec 2,1 points.


Jeuneafrique.com 30/10/2010
Grande brade-riz  -  Rémi Carayol 
La Haute Autorité de transition malgache instaure la vente de produits alimentaires de premières nécessité à prix réduits. Une opération à destination des plus pauvres, pour pallier la hausse du chômage et la dégradation de la situation économique sur l'île.

Dans l’entourage d’Andry Rajoelina, on préfère la comparaison avec les Restos du cœur. Mais, chez certains entrepreneurs, c’est au douloureux souvenir des boutiques subventionnées mises en place par Ratsiraka dans les années 1970 que l’on se réfère.
Le 23 octobre, Madagascar devait renouer avec la vente, dans des boutiques d’État, de produits de première nécessité à prix cassés. Le kilo de riz y sera vendu 500 ariarys (0,18 euro), contre plus de 1 000 sur le marché. Quatorze autres produits, dont l’huile alimentaire et le savon, y seront également distribués.
Annoncée le 20 octobre par le président de la Haute Autorité de transition (HAT), l’opération sera testée dans les quartiers défavorisés de la capitale avant d’être étendue à l’ensemble du pays. Mais tout le monde ne pourra pas en bénéficier. « L’objectif consiste à soulager la souffrance de ceux qui gagnent le moins », a déclaré Rajoelina. Seuls les foyers les plus pauvres (entre 250 000 et 500 000 familles) auront accès aux points de vente, qui ouvriront deux fois par semaine.
Cet interventionnisme est plutôt bien accueilli. « Bonne nouvelle : le prix du riz ne cessait d’augmenter [+ 5 % par mois cette année, contre + 2 % en 2009, NDLR] », s’exclame une assistante sociale. Les gros commerçants aussi sont ravis : l’État devrait leur acheter ces produits au prix de vente actuel, exonéré de la TVA. « Que le gouvernement s’occupe des plus démunis, c’est bien, mais est-ce la meilleure solution ? » nuance Hery Ranaivosoa, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM).
Pour Rajoelina, il s’agit de prendre en compte la dégradation de la situation économique et la hausse du chômage. L’opposition, elle, veut y voir une manœuvre politique à l’approche du référendum constitutionnel, prévu le 17 novembre. 


Midi Mada 30/10/2010
SADC : Vers la remise en cause de l'appartenance de Madagascar- R. O 
« Tout traité d'appartenance de Madagascar à une organisation d'intégration régionale doit être soumis à une consultation populaire par voie d'élection ». Telle est la teneur de l' article 137, alinéa 5 du projet de Constitution de la Quatrième République. Force est de constater que ces dispositions semblent avoir été rédigées particulièrement contre la SADC, même si cette dernière n'est pas expressément désignée. Si le OUI l'emporte au soir du 17 novembre 2010, l'appartenance de la Grande Ile au SADC risque d'être remise en cause.


Xinhuanet.com 30/10/2010
Madagascar : le ministre de la Défense avertit les militaires du "dérangement" des politiciens - Xinhua

Le ministre malgache de la Défense, Rakotoarimasy Lucien, a averti ses éléments pour ne pas accepter le dérangement des politiciens, a rapporté jeudi les médias locaux.
"Nous avons toujours été instrumentalisés et sacrifiés. Nos hommes croupissent en prison, tandis que les hommes politiques discutent après", a dit Rakotoarimasy Lucien, cité par les médias malgaches.
Rakotoarimasy Lucien, nommé ministre de la Défense le 23 mai 2010, a révélé que "des hommes politiques, des civils, mais également des militaires, tentent de diviser les forces armées, mais les forces armées malgaches restent unies".
"Nous sommes les derniers remparts. Personne n' a intérêt à diviser l' armée, comme personne n' a intérêt pour un coup d' état", a-t-il ajouté.

Ce ministre a déclaré que c' est seulement "une prévention". "Il faut toujours être vigilant. Nous n' attendons pas que les choses arrivent, pour réagir", a-t-il dit.

"Tsena Mora". Certains produits déjà revendus
 Certains bénéficiaires des "Tsena Mora" dans les arrondissements, ont déjà tenté de revendre les produits achetés à bas prix auprès de ces points de vente. 
En effet, ces produits de première nécessité ont déjà été proposés à des épiciers de quartiers à des prix légèrement plus bas que leur prix normal. "Les revendeurs se débarrassent des sachets de riz et de sucre, aux couleurs de "Tsena Mora" bleu et orange et nous les proposent en vrac, au kilo: Ar 900 pour un kilo de riz et Ar 1900 pour le sucre. Comme la quantité que chaque ménage peut acheter aux "tsena mora" est limitée, plusieurs familles s'associent pour revendre leurs "rations" et en tirer de petits bénéfices. Cela s'était passé l'après-midi même de l'ouverture du point de vente. Bien sûr, nous nous sommes abstenus d'acheter leurs produits, mais d'autres n'ont pas hésité", commente une épicière des 67Ha. 
Les "tsena mora" ont été sources de bien des ennuis mercredi dernier, les responsables de ces points de vente ont été vite débordés et els mécontentements ont fusé de partout chez les bénéficiaires. De leur côté, le grand désordre qui a régné autour de ces points de vente a perturbé la circulation dans les quartiers où sont situés des "Tsena Mora", comme c'était le cas avant-hier à Antetezanafovoany, théâtre d'un embouteillage monstre.  ( Hanitra R.    moov.mg)

Rakotoarimasy Lucien a averti ses éléments suite aux rumeurs qui circulent dans le pays ces derniers mois disant que des officiers généraux concocte de prendre le pouvoir à Madagascar. Certains officiers généraux comme l' ancien ministre de la Défense de la Haute Autorité de Transition (HAT), le Général Noël Rakotonandrasana, ont déclaré récemment qu' ils sont prêts à prendre le pouvoir si leurs frères d' armes sont prêts à leur supporter. Ce dernier a été limogé le 7 avril 2010 pour avoir concocté "une réunion douteuse aux sein des forces armées".

Un expert malgache en science politique a fait savoir que la division de l' armée se démarque toujours dans le pays à chaque crise politique qu' a vécu Madagascar. "La grande île a vécu toujours une crise politique à chaque changement de pouvoir".
"Madagascar a vécu une crise politique en 1972 entre la succession du premier président malgache, Philibert Tsiranana, arrivé au pouvoir en 1960 et Ratsiraka, arrivé au pouvoir en 1975. Entre 1991 et 1993, quand Ratsiraka et l' ancien président Albert Zafy se sont succédé, il y a eu une crise politique dans le pays. Zafy a dirigé Madagascar pendant trois ans mais il a été empêché par le parlement pour ingérence. Ratsiraka a regagné la présidence en 1997, mais pour l' enlever de son siège, une crise politique a secoué le pays en 2001 et 2002, ce qui a permis à Marc Ravalomanana d' arriver au pouvoir. Ce dernier a démissionné le 17 mars 2009, après avoir été lâché par les forces armées", a-t-il dit.
Depuis décembre 2008, Madagascar souffre dans une crise politique, qui a opposé Ravalomanana et Rajoelina au début. Mais actuellement, les trois anciens présidents Ratsiraka, Ravalomanana et Zafy ont uni leur force pour enlever Rajoelina du pouvoir.


Tribune Mada 30/10/2010

Université Victor Segalen (Bordeaux) : Remise des attestations de fin de stage à des médecins de Madagascar 

Après une année de stage pratique au sein de plusieurs services hospitaliers publics français, la remise des Attestations de formation spécialisée (AFS) et les Attestations de formation spécialisée approfondies (AFSA) aux médecins spécialistes étrangers, s’était déroulée ce mercredi 27 octobre 2010 à l’Université Bordeaux Victor Segalen sous la présidence du Professeur Manuel Tunon de Lara.
Dans leurs discours, les Chefs de clinique et les Chefs de services hospitaliers ont beaucoup apprécié le professionnalisme de nos compatriotes et comptent sur ces derniers pour contribuer activement à l’amélioration des soins à Madagascar et à la formation des futurs internes.
Notons que pour cette session 2009-2010, ils étaient 28 médecins spécialistes malgaches et 10 en 2010-2011 dans la nouvelle réglementation à savoir le Diplôme de formation médicale spécialisée (DFMS) et le Diplôme de formation médicale spécialisée approfondie (DFMSA).
À l’issue de cette formation, tous ces professionnels de santé rentreront au pays pour exercer leur métier au service du peuple malgache et des établissements hospitaliers de la Grande Île.


Xinhuanet.com 27/10/2010
Madagascar : début de la 9ème édition de la semaine de la santé de la mère et de l'enfant - Xinhua

La neuvième édition de la semaine de la Santé de la Mère et de l'Enfant (SSME), une campagne sanitaire biannuelle pour réduire la morbidité infantile à Madagascar, a commencé lundi dans toute l'île et va continuer jusqu'au vendredi le 29 octobre.
Les mères et les nouveau-nés auront gratuitement, pendant la SSME, qui est organisée directement par le ministère de la Santé, des prestations de services sanitaires comme la distribution de vitamine A pour des enfants de 6 à 59 mois et des femmes qui viennent d'accoucher avant 8 semaines.
Durant la SSME, d'autres prestations sont également offertes telles que la vaccination anti-tétanique et la consultation prénatale pour les femmes enceintes, ainsi que la distribution de vermifuges pour les enfants de 12 à 55 mois.
L'objectif de la SSME est de réduire le taux de mortalité néonatale et maternelle à Madagascar avant, pendant et après l' accouchement, car selon les statistiques officielles fournies par la présidence, le taux de mortalité infantile recensé cette année 2010 est de 52,84‰.
Un sage femme travaillant dans l'hôpital Befelatanana, un centre d'accouchement à Antananarivo, capitale de Madagascar, a dit que le motif de la morbidité infantile dans le pays est la carence en vitamine tandis que l'infrastructure inadéquate reste la cause éminente de la mortalité maternelle pendant ou avant l' accouchement.
Selon une étude sur l'évaluation de la disponibilité et la qualité des soins obstétricaux et néonataux d'urgence 

Les agences spécialisées des Nations unies se disent préoccupées par la détérioration du système de santé à Madagascar.

menée par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), Madagascar obtient seulement 22 formations sanitaires, dont 19 sont complets et les restes sont de base, alors que le pays en a besoin 194.


LaGazette-dgi.com 26/10/2010
Mgr Odon Razanakolona: Candidat cardinal... oublié - Adelson RAZAFY
Beaucoup de commentaires, chuchotés dans divers cercles, après la nomination, jeudi, de 24 nouveaux cardinaux par le pape Benoît XVI. Les observateurs ont notamment remarqué le fait suivant : Mgr Odon Razanakolona, archevêque d’Antananarivo, ne figure pas (une fois de plus) dans la liste des « lauréats ». L’étonnement est d’autant plus grand que l’archevêque aurait dû être créé cardinal depuis 2005, mais manque à l’appel année après année.

En décembre 2005, en effet, alors qu’il était évêque d’Ambanja, Mgr Odon Razanakolona a été nommé archevêque d’Antananarivo et a généralement été présenté comme le « futur cardinal ». Cette année-là en fait, le cardinal Armand Razafindratandra avait atteint ses 80 ans et devenait un cardinal « non électeur », c’est-à-dire qu’en conclave, il n’avait pas le droit de voter lors des élections pour la désignation du nouveau pape. La nomination du nouvel archevêque d’Antananarivo (60 ans à l’époque) était perçue comme une gratification faite au catholicisme malgache (le cardinal « électeur » était aussi éligible aux fonctions de pape), et préparait le terrain à la création du nouveau cardinal.
Comme l’élévation au rang de cardinal se fait attendre depuis cinq ans, on s’est dit qu’il y avait anguille sous roche. Depuis toujours, en effet, dans l’année même de sa nomination à la cathédrale d’Andohalo, l’archevêque d’Antananarivo était créé cardinal, comme Mgr Victor Razafimahatratra en 1976, et Mgr Armand Razafindratandra en 1994. A quoi attribuer le retard dans la nomination de Mgr Odon Razanakolona ?
Du temps de Marc Ravalomanana, on pensait que le Vatican n’a pas voulu nommer cardinal un archevêque qui entretenait des relations quasi-conflictuelles avec le chef d’Etat en place. Mgr Odon Razanakolona n’a pas voulu prolonger les liens privilégiés entre le chef de l’Eglise catholique et l’ex-PDG de Tiko, et avait ostensiblement pris ses distances vis-à-vis de Marc Ravalomanana. Ce qui a profondément irrité ce dernier. Pour ne pas donner l’impression de prendre parti dans le conflit, semble-t-il, le Vatican n’a pas élevé l’archevêque au rang de cardinal.
Lors de la crise de 2009, on peut reprocher à l’archevêque l’échec de la médiation du FFKM, alors qu’il était le président de cette dernière instance. L’intercession s’est d’ailleurs terminée par le « coup d’Etat » du 17 mars au sein même de l’Episcopat catholique d’Antanimena, événement qui ne donne pas la meilleure image de l’Eglise catholique. Lors des péripéties de 2009 d’ailleurs, certains ont cru comprendre que Mgr Odon Razanakolona avait penché du côté du catholique Andry Rajoelina, présenté comme un « putschiste ». Ces événements ont conduit à la ruine du FFKM, entité œcuménique qui avait les  faveurs du Vatican (l’œcuménisme étant une des directives du concile de Vatican II), et à la 

brouille entre Mgr Odon Razanakolona et les trois autres chefs d’Eglise. Ces derniers font grief au prélat catholique de n’avoir rien fait pour tirer le pasteur Lala Rasendrahasina, chef de l’Eglise FJKM, des griffes des officiers agressifs à l’Episcopat d’Antanimena. Mais aussi de manifester un soutien trop affirmé au « putschiste ».
Enfin, on reproche à Mgr Odon Razanakolona de n’avoir pas fait montre de vigilance dans l’affaire LOC (Liaison Office and Consulting), énorme scandale financier dans lequel, apparemment, la hiérarchie catholique a parrainé un bureau d’études en BTP (Bâtiment et Travaux Publics) qui a escroqué de nombreuses paroisses.
En tout cas, le Vatican choisit généralement une fête du calendrier catholique pour la cérémonie de création des nouveaux cardinaux. Ce sera le 21 novembre, lors du dimanche du Christ Roi pour les 24 nommés la semaine dernière. Ou le 24 mars, lors de la fête de l’Annonciation pour le dernier événement du même type. Pour l’archevêque d’Antananarivo, espérons que ce ne sera pas pour la… Saint-Glinglin.


cyberpresse.com 24/10/10
Abdou Diouf réélu à la tête de la Francophonie - Agence France-Presse
Le Sénégalais Abdou Diouf, 75 ans, a été réélu samedi secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, par les chefs d'État et de gouvernement réunis en sommet à Montreux (Suisse), a-t-on appris auprès de l'OIF.
L'ancien président sénégalais, qui occupe ce poste depuis huit ans et seul candidat en lice, a été élu à l'unanimité pour un nouveau mandat de quatre ans, selon cette source.

En lui réaffirmant son soutien samedi, le président français Nicolas Sarkozy a salué «son autorité sur la scène mondiale».
Trente-huit chefs d'État et de gouvernement sont réunis de samedi à dimanche à Montreux pour le 13e sommet de l'OIF.
L'Organisation de la Francophonie, qui fête cette année ses 40 ans, regroupe 56 États et gouvernements membres et 14 pays observateurs. Elle dispose d'un budget d'environ 80 millions d'euros, dont le premier contributeur est la France (à près de 40%).
Le français est parlé par 220 millions de personnes, selon le dernier rapport de l'OIF, ce qui en fait la 9e langue mondiale.
Outre son action en faveur de la promotion de la langue française et de l'éducation, l'OIF mène aussi une action plus politique de défense des droits de l'homme et de l'État de droit. 
Dans ce cadre, elle assure des médiations dans les conflits, aide à l'organisation d'élections et condamne les coups d'État. Elle peut prononcer la suspension de certains membres: c'est le cas de la Guinée et de Madagascar.
L'écrivaine française d'origine camerounaise Calixthe Beyala avait annoncé vouloir succéder à M. Diouf mais sa candidature n'avait pas été retenue, puisqu'elle n'était soutenue par aucun pays.

Encadré: 

- "Les coups d'Etat et Francophonie sont désormais incompatibles" - ats
- Berne La présidente de la Confédération Doris Leuthard a donné samedi le coup d'envoi du XIIIe sommet de la Francophonie à Montreux (VD). Elle appelé les quelques 60 délégations présentes à avoir "le courage de prendre des engagements forts, concrets, mesurables". 
voir la Video Cliquez-ici

- Sommet de la Francophonie: les dirigeants de Madagascar n'étaient pas invités - tsr.ch - 
Extrait :  voir la
Video Cliquez-ici

Sommet de la Francophonie: les dirigeants de Madagascar n'étaient pas invités 23 octobre 2010, 19:30 Lors de son discours au Sommet de la Francophonie, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a eu des mots fermes concernant les Etats francophones non démocratiques. (romandie.com)

Abdou Diouf a été réélu secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie. -Photo: Reuters

la présidente de la Confédération Doris Leuthard  Video Cliquez-ici

- une approche plus proactive: En sa capacité de président en exercice de la Commission de l’océan Indien, Navin Ramgoolam a invité les participants au Sommet à faire de la lutte contre la piraterie, une priorité, et en abordant la situation à Madagascar, le Premier ministre mauricien a fait un appel pour une approche plus proactive afin de permettre le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans la Grande île.
Il aussi annoncé que les organisations civiles malgaches seront invités à Maurice par la COI pour des discussions sur la situation. (lexpress.mu)

- Le Congo, candidat malheureux face à Madagascar pour 2009, s’est vu attribuer l’organisation du prochain sommet de l’OIF en 2012


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Midi Mada 30/10/2010
FMI : Départ définitif de Pierre van den Boogaerd  - R.Edmond
Pierre van den Boogaerd, le représentant résident du FMI, quitte Madagascar ce jour. Un départ définitif puisque Pierre van den Boogaerd arrive au terme de sa mission de quatre ans à Madagascar. « Je pars avec un grand regret », nous a déclaré hier, Pierre van den Boogaerd, lors d’un entretien téléphonique.
Marasme
Un regret dû principalement à la situation de marasme économique parcouru actuellement par la Grande Ile. « J’aurais aimé partir, à un moment où Madagascar connaît une situation économique plus encourageante », ajoute celui qui a connu pas moins de quatre ministres des Finances et du Budget durant ses quatre années de mission à Madagascar, dont l’économie a connu des hauts et des bas. Des hauts jusqu’en 2008 où l’on a enregistré un taux de croissance de plus de 7%. Des bas pendant les deux dernières années de transition où la croissance est descendue en dessous de zéro. Interrogé justement sur le bilan de ses quatre années de mission, Pierre van den Boogaerd s’est abstenu de faire des commentaires. « Compte tenu de la situation, je préfère me taire », ajoute celui qui, pour le moment, n’aura pas encore de successeur à Antsahavola.
Tâches techniques
En effet, comme le régime transitoire qui persiste dans son unilatéralisme n’a pas encore la reconnaissance internationale, les bailleurs de fonds multi ou bilatéraux dont les représentants sont partis ne s’empressent pas à nommer un successeur. Ainsi, pour le FMI, le bureau de la représentation à Madagascar reste ouvert, mais n’assure que des tâches purement techniques. Et c’est bien dommage puisque durant ces deux années de crise, Madagascar a déjà perdu des centaines de millions de dollars de financement. Pour en revenir à Pierre van den Boogaerd, le milieu économique qui a connu les efforts que cet homme a réalisés pour le développement de Madagascar, regrette qu’il parte ainsi pratiquement en catimini. Dans d’autres circonstances, il aurait été décoré. Et c’est dommage puisque les autorités de fait non reconnues par les partenaires internationaux, ne peuvent même pas lui faire cet honneur.


courrierdemada.com 30/10/2010
DIPLOMATIE : La France gênée aux entournures
A force de souffler le chaud et le froid, la France est pointée du doigt par ses pairs de la communauté internationale pour avoir été clémente envers le régime de Andry Rajoelina.

La France est soupçonnée d'avoir phagocyté les accords de Maputo en ayant incité en coulisse le régime de Andry Rajoelina à durcir les négociations et à adopter une position unilatérale, selon une note confidentielle rédigée à Johannesburg par l'Union Européenne le 21 octobre 2010 après la visite à Madagascar des émissaires de l'ONU qui ont réitéré leur confiance. Seule couleur originale, Chissano cèderait sa place au Dr Simao pour la suite du programme. Donc on ne s'attendra pas à une reconnaissance internationale si la HAT persiste dans cette voie considérée comme sans issue. Ce n'est pas la visite de quelques parlementaires français inconnus du bataillon qui va influencer quoi que ce soit pour, semble-t-il, "aider" le peuple malgache. Pour beaucoup, ce n'est qu'une opération de communication d'Yvette Sylla pour se remettre en selle après l'échec de sa formation ''MAMAN'' qui n'a pas été retenue pour siéger dans le CT et le CST.
Aujourd'hui le nouveau virage pris par Nicolas Sarkozy a fait que la réalité géopolitique de la région a fini par admettre le rôle prépondérant de l'Afrique du sud et de la SADC et que Paris ne peut plus se permettre de se mettre à dos ce groupe de pays où ses intérêts sont de plus en plus importants, tout comme l'Union Européenne d'ailleurs.
Le realpolitik a pris son bonhomme de chemin et se répercute dans la nouvelle donne politique Malgache en faisant émerger des acteurs plus expérimentés (Raymond Ranjeva et Tantely Andrianarivo etc...) qui sont devenus les hôtes des différentes chancelleries étrangères afin qu'ils puissent donner un autre point de vue sur la situation malgache .Ce sont donc les 4 mouvances, et notamment celles d' Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana, qui font les frais de toutes ces opérations de charme, faute de personnel compétent, charismatique, ainsi que d'un programme crédible. Leur guerre personnelle sans fin a fini par lasser leurs interlocuteurs nationaux et internationaux. Marc 

L'ambassadeur français à Madagascar, Jean Marc Châtaigner. (Photo d'Archives)

 Ravalomanana se trompe lourdement s'il croit qu'il a en sa possession un instrument de  lobbying à travers le GTT, son minable organisation mystificatrice . Il est de même pour le régime de la HAT qui n'arrive pas à convaincre les bailleurs de fonds et autres partenaires à part des États douteux, pouvant être réputés de connivence avec la mafia terroriste (IRAN, Pakistan ...)


Express Mada 30/10/2010
Communales du 20 décembre : Les maires reviennent à la charge - Fano Rakotondrazaka
Les maires élus persistent et signent. Ils vont de nouveau se mobiliser pour contester la tenue des communales.

L'Association des maires de Madagascar va procéder au plan B dans sa contestation contre les communales du 20 décembre.

 Son président, Guy Maxime Ralaiseheno, a annoncé hier le passage à la prochaine étape du mouvement pour mardi. Une déclaration qu'il a faite à l'Espace Pistis à Ankaraobato, en présence de six membres de bureau de la nouvelle structure nationale.
Guy Maxime Ralaiseheno a voulu entretenir le suspense en tenant, pour le moment, secrète la forme de la manifestation que son association va effectuer prochainement. 
Des anomalies 
« Nous ne déposerons aucune candidature aux élections des maires du 20 décembre. Nous ne démissionnerons pas, non plus, de nos fonctions », a-t-il avancé hier. Une position qui pourrait s'analyser comme une abstention à la course à leur propre succession. Pour le maire de la commune d'Ankaraobato, la mise à l'écart des maires élus par le biais de leur démission constitue « une sorte de coup d'État ».
En fait, l'Association des maires de Madagascar a dénoncé la manière avec laquelle les élections communales se préparent. Elle a pointé du doigt la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui, d'après Guy Maxime Ralaiseheno, n'est pas encore capable d'organiser indépendamment les élections. « On s'était mis d'accord à Ivato que les élections ne devraient se tenir en période de pluie. Mais ce n'est pas le cas actuellement », a-t-il soulevé, entre autres. 

Guy Maxime Ralaiseheno, président de l’association des maires, n’en démord pas.

Au début, ces maires avaient réagi contre la mesure d'obligation de démission décidée par le gouvernement à l'encontre des maires candidats en vue de la réglementation des élections communales. Ils ont tenu une assemblée générale à l'Espace Salohy à Iavoloha le 13 au 15 octobre pour déterminer les moyens de pression appropriés en faveur de la mise en disponibilité de ces prétendants à une autre mandat aux mairies. La résolution de cette grande réunion a fait l'objet d'un document de travail de l'Association des maires de Madagascar. Environ 900 maires ont apposé leur signature en bas de l'écrit. 
Joint au téléphone, un collaborateur de Guy Maxime Ralaiseheno a confié hier que le programme de mardi va se réaliser dans la légalité. Il a voulu rassurer l'opinion sur la sincérité de la démarche. 


Les Nouvelles 30/10/2010
« AFFAIRE VERDON » : Roindefo Monja s'explique - Miadana Andriamaro
Le référendum constitutionnel prévu le 17 novembre prochain et l'affaire « Philippe Verdon » ont été les principaux sujets évoqués hier par l'ancien premier ministre Roindefo Monja, lors d'une conférence de presse qu'il a donnée en son domicile à Antsakaviro.
Il a ainsi réitéré que le référendum envisagé ne constitue aucunement la solution à la crise qui continue de perdurer dans le pays. « Nous avons lutté pour le changement mais telles que les choses se présentent actuellement, la réalisation de ce changement relève plutôt de l'utopie…Pour nous, le plus important est d'abord de trouver la solution adéquate à la crise. Ce ne sont pas des élections précipitées qui vont ramener la sérénité dans le pays ou améliorer les conditions de vie de la population… ». En fait, Roindefo Monja a rappelé les explications qu'il avait déjà faites lors de ses récentes visites régionales.
Concernant l'affaire « Philippe Verdon », il y voit une sorte de reprise des harcèlements dont ses proches et lui avaient déjà fait l'objet quelque mois plus tôt. Il explique : « A l'époque où j'étais premier ministre, j'avais demandé à examiner tous les dossiers concernant Philippe Verdon. J'ai pu constater qu'aucune charge n'est mentionnée pour justifier une mesure d'interdiction d'entrée à Madagascar. J'ai alors ordonné aux ministres concernés de lever cette interdiction et j'ai, moi-même signé l'acte y afférent. Philippe Verdon était à sa quatrième venue à Madagascar et il était là depuis mai 2009. S'il était réellement un mercenaire comme on le prétend, pourquoi alors cela n'a pas été consigné par les différentes responsables qui l'ont enquêté. Car, ni la gendarmerie, ni la brigade criminelle, ni la police économique ni le procureur de la République n'ont pu établir la véracité d'un tel mercenariat.
« Je m'étonne surtout de l'empressement des dirigeants actuels à vouloir ignorer ou abroger toutes les décisions que j'ai prises. Où est alors la continuité de l'Etat dans cela ? Plus, pourquoi on ne parle pas de l'affaire des faux bons du trésor alors qu'il s'agit des deniers publics ? Il devrait y avoir une transparence totale en ce qui concerne la gestion des finances publiques. Si tous les responsables concernés ne veulent pas faire cette transparence, ce sera le peuple qui va le faire car il est le seul détenteur du pouvoir. Et cela fait partie des changements pour lesquels nous avons lutté en 2009… »


LaGazette.com 28/10/2010
CNOSC: Son rapport secret… - Adelson RAZAFY
Le rapport « confidentiel » de la Cnosc (Coordination nationale des Organisations de Société civile), adressé à Joaquim Chissano nous est tombé entre les mains. Notre curiosité fut d’autant plus aiguisée que ce document, daté du 16 octobre, la Cnosc l’a envoyé aux ambassades et organismes internationaux, basés dans la capitale, mais aussi à l’étranger à l’intention de la Sadc, de l’Union africaine, de la COI, de l’Union européenne, etc. En tout cas, lecture faite, ce fut plutôt la déception. Le document est frappé du sceau « confidentiel » alors que rien dans son contenu ne justifie un tel classement. En effet, il n’y a rien de bien précis sur les intentions de la Cnosc, et par ailleurs, il n’y a pas de dénigrement systématique du régime de transition et de son processus « unilatéral ».
Par contre, nous avons été surpris par l’excellent niveau de l’analyse de la conjoncture faite par la Cnosc. Il faut dire que comparativement, les dirigeants de la Cnosc, qui sont généralement des cadres et intellectuels de haut vol, sont plus qualifiés que ceux des Ray aman-dReny Mijoro, lesquels sont surtout des notabilités dotées d’un certain rayonnement.
La Cnosc perçoit de façon correcte la réalité actuelle, y compris ses propres… faiblesses comme l’insuffisance de ses moyens techniques et financiers, le non accès à la radio et à la télévision nationales, ou l’engagement mitigé de la communauté internationale en sa faveur. Commentaires pertinents également sur la conjoncture, comme l’appauvrissement accentué de la population dont l’une des conséquences est la non inscription de milliers d’enfants dans les écoles, ou comme l’indifférence de la population à l’endroit du référendum du 17 novembre, ou comme la montée de la contestation avec la multiplication des grèves et mouvements sociaux. Une révélation : le rejet du GIC (Groupe de Contact International) par les autorités de la transition lors des derniers entretiens entre Andry Rajoelina et les représentants de la Sadc, conduits par Leonardo Simao. Puis une conclusion plutôt prétentieuse : « En l’état actuel de la situation, seule la Cnosc, avec un appui effectif de la médiation internationale, est encore en mesure de dénouer cette crise » ( ?).
Sur ses projets, la Cnosc est plutôt laconique car manque d’objectifs précis, d’autant que ceux-ci dépendent surtout de la disposition des acteurs politiques. Que peut-elle, en effet, si le régime ne veut plus s’asseoir autour d’une table ? A ce qu’il semble, l’entité est surtout dans l’expectative et attend un appui effectif (technique et financier) de la part de la communauté internationale… On saluera néanmoins la Cnosc sur un point : sa persévérance dans la volonté de réunir toutes les mouvances autour d’une table. C’est là la voie la mieux appropriée si on veut sortir le pays des crises à répétition.
Le processus engagé actuellement par le régime de transition a un côté par trop personnel et égocentrique et va se heurter tôt ou tard à un mur. Car s’il a rassemblé des politiques (alléchés surtout par les sièges, les soldes et indemnités), il n’a pas l’adhésion populaire. Qu’est-ce qui peut actuellement remettre en selle la Cnosc ? Soit une victoire du « non » au référendum, soit aussi un taux de participation « insignifiant » qui met en évidence le rejet du processus par la population. Le régime de transition pourrait alors abandonner son unilatéralisme et se rapprocher de la Cnosc pour sortir de l’impasse.
Voilà la seule bouée de sauvetage pour cette coalition de société civile qui n’a pas su saisir sa chance en août dernier à Vontovorona. Si on interrogeait la Cnosc sur l’utilité de ce référendum, elle répondrait… oui.


Express Mada 26/10/2010
Meetings en province : Deux ex-Premiers ministres bougent
Monja Roindefo devant une foule attentive à son discours, samedi à Toamasina.
Le processus électoral fait l'objet des critiques de Tantely Andrianarivo et de Monja Roindefo. Les deux personnalités auraient manifesté leurs ambitions.
Tantely Andrianarivo s'est rendu dans la cité des fleurs tandis que Monja Roindefo a rejoint le Grand port, samedi. Sans conclure aucune stratégie commune, les deux anciens Premiers ministres mènent chacun une offensive de charme en province depuis la semaine dernière. Ils ont remis en question la démarche de résolution de crise adoptée par le régime dans leur discours devant les partisans.

Arrivé récemment au pays après un exil de sept ans en France, le dernier Premier ministre de l'amiral Didier Ratsiraka a poursuivi sa tournée à Mahajanga, après une descente dans sa circonscription d'origine à Ambositra. Une occasion pendant laquelle il a manifesté sa réserve sur la voie de sortie de crise tracée par le pouvoir. « Le processus ainsi que le calendrier électoral ont besoin de réflexion. Quatre élections sont programmées pendant une période de six mois durant laquelle quatre mois sont pluviaux », a-t-il déclaré samedi lors du meeting à la place Banja Toalaza à Mangarivotra Mahajanga.
Sur le plan économique, Tantely Andrianarivo a constaté un développement à deux vitesses dans la Grande île.
Meeting interdit
Il a distingué dans cette optique la capitale des autres provinces et le monde rural des villes. « Il faut examiner le cas de Mahajanga », a-t-il affirmé en soulevant les potentialités économiques de la région.
Quelques temps avant la réunion publique, la place Banja Toalaza était encore interdite au meeting de Tantely Andrianarivo. L'autorité locale a voulu interdire toute manifestation politique en faveur de propagandes en vue du référendum du 17 novembre. Mais suite aux brèves échauffourées entre les forces de l'ordre et les partisans de l'ancien Premier ministre, ces derniers ont pu franchir l'endroit. À l'image de ce qui s'est passé à Ambositra, il y a une semaine, un cortège d'une centaine de véhicules a suivi la voiture de Tantely Andrianarivo dans les rues de la ville de Mahajanga.
À Toamasina, Monja Roindefo a rencontré ses partisans au bord de la mer du côté du restaurant « Bateau ivre ». Devant une immense foule, le président du parti Mouvement national pour l'indépendance de Madagascar (Monima), a exprimé sa détermination à conduire le vrai changement à Madagascar. Il cite Napoléon Bonaparte, s’adressant à ses soldats. « Si j'avance suivez-moi, si je recule tuez-moi et si je meurs, pleurez-moi ». Comme à Mahajanga, il a dénoncé le prochain référendum constitutionnel « qui n'apportera aucun changement réel et durable pour la nation malgache ». Ainsi, il a appelé les Malgaches au blocage de ce scrutin.

Encadré: un sérieux mouvement pour le « Non » au référendum du 17 novembre.

 - Après le « Otrik’afo » de Rajaonah Andrianjaka, « Manajary Vahoaka », une formation politique de Harotsilavo Rakotoson, fera voter pour le « Non » au référendum du 17 novembre. (Midi)

- Pierrot Rajaonarivelo, a  réitéré son souhait pour un report du référendum constitutionnel du 17 novembre prochain et des communales du 20 décembre.


La Gazette-dgi.com 25/10/2010
Didier, Tantely et Pierrot: Un triumvirat qui fait peur 
Après l’annonce du MDM, un parti créé par Pierrot Rajaonarivelo, selon laquelle il demande le report de date du référendum, beaucoup de ses partisans s’étonnent, sinon s’inquiètent. D’autant plus que cette déclaration intervient avec l’arrivée de l’ancien Premier ministre, Tantely Andrianarivo. Est-ce une coïncidence ? 
En effet, l’on soupçonne une sorte de « deal » entre M. Rajaonarivelo et l’ex-Premier ministre, dans le but précis de torpiller le projet du pouvoir en place de sortir de la crise. Pire : ces deux personnes sont accusées d’être de mèche avec l’amiral Ratsiraka. Et de revenir ainsi au pouvoir. Vu que la mouvance Ravalomanana n’a plus la cote auprès de la population. 
Il revient à Andry Rajoelina de faire en sorte que la situation ne puisse lui échapper. Car les anciens dirigeants tentent de revenir en force… Surtout que ceux-ci disposent des moyens financiers énormes. Bref, un triumvirat qui semble, sournoisement, se préparer à prendre la relève de la Transition. L’heure est grave. 
Néanmoins, on croit savoir que Pierrot Rajaonarivelo n’est pas du tout enthousiaste à participer à un quelconque coup de force, visant à renverser Andry Rajoelina… 


courrierdemada.com 24/10/10
Andry Rajoelina : "La médiation à Nosy Be, c'est du tourisme" - Manjakahery Tsiresena
"Que ceux qui veulent faire du tourisme y aillent" c'est ce qu'a répondu hier, le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) face à la question de la prochaine médiation sur la crise politique malgache. Une deuxième médiation après celle de Vontovorona et qui va se tenir à Nosy be, semble-t-il. Après la cérémonie de lancement officiel du "Tsena Mora", au gymnase couvert de Mahamasina, le locataire d'Ambohitsorohitra a accepté de répondre aux questions de la presse. "Je suis toujours disposé à parler avec les journalistes" a-t-il dit. Interview.

Question : - Que pensez-vous de la médiation qui va se tenir à Anosibe ?
Réponse : "Que ceux qui ont envie de faire du tourisme y aillent. Pour moi c'est du tourisme. Je n'ai pas envie de faire du tourisme en ce moment."
- Qu'avez-vous à dire sur le passage de la délégation des Nations Unies à Madagascar ?
"Quand vous parlez de la délégation de l'ONU, il y a des recommandations de la communauté internationale. C'est la collaboration de tout le monde. Maintenant, il y a les deux institutions de la transition. Pour moi, il y a une évolution qui conduit vers un progrès."
- Lors de la conférence nationale, il a été question de création de gouvernement d'union nationale. Quand est-ce que ce gouvernement va voir le jour ?
"Pour le gouvernement d'union nationale, nous avons besoin d'un climat d'apaisement. Je pense que ce gouvernement ne peut voir le jour qu'après le référendum."
Qu'en est-il de l'amnistie ?
"Nous avons maintenant les deux parlements. La transition est une gestion collégiale, c'est aux deux parlements d'examiner cette amnistie."
Est-ce que le projet "Tsena Mora" va encore exister après la transition ?
"Il s'agit d'un projet permanent et pérenne. Il est censé survivre au-delà de la période de transition. Il s'agit d'une société d'Etat."

Il n'y aura plus de médiation, selon Andry Rajoelina. (Photo : Présidence)

Est-ce que vous avez d'autres projets en dehors de ce " tsena mora " ?
"Il y a aussi un projet pour permettre aux malgaches d'acquérir des maisons à bas prix. Et un autre pour faire d'Antananarivo une capitale moderne."

Une sécurité renforcée à Mahamasina - 
Apparemment, la sécurité du locataire d'Ambohitsoro-hitra a été renforcée. Hier, lors du lancement officiel du projet "Tsena mora" auquel il a assisté, plusieurs militaires fortement armés ont été postés autour du stade. A l'intérieur du Gymnase également, le service de sécurité a été très strict avec des fouilles corporelles de toutes les personnes qui y entraient. Des éléments de la sécurité présidentielle se sont déguisés en simples civils et se sont mêlés à la foule.
c'est un site Internet proche du régime actuel qui a permis d'expliquer ce renforcement de sécurité. Selon ce site "des recrutements de militaires se déroulent actuellement en France pour fomenter des troubles à Madagascar. Depuis des jours, les bruits sur l'existence d'une grande opération de déstabilisation à mener à Madagascar mais qui se préparerait de l'extérieur courent, ils se font de plus en plus persistants parce que les langues commencent à se délier, surtout celles de ceux qui ont été approchés pour participer à ce projet macabre".
GTT
Le site proche de la HAT pointe du doigt le groupe GTT, partisan du président déchu Marc Ravalomanana. Le site accuse certains membres du GTT de faire un recrutement d'anciens militaires malgaches en France. Un recrutement fait dans le but de renverser le président de la HAT selon l'affirmation du site partisan de la HAT.
Selon ce site toujours : "le recrutement se fait surtout dans la partie sud de l'hexagone, à Toulouse et à Bordeaux, mais apparemment, les recruteurs ont du mal à convaincre nos ex-militaires compatriotes, qui ne veulent visiblement pas être associés à de tels actes au pays, raison pour laquelle les membres du GTT ont recours à des militaires étrangers, mais dont la physionomie du visage leur ferait ressembler à des Malgaches pour tenter de parvenir à leurs fins, ces derniers seraient plus enthousiastes à répondre à l'appel".
Ce même site relève aussi que des membres du GTT sont déjà présents à Madagascar pour jouer le rôle de précurseurs, mais des sources auprès de certains éléments des forces de l'ordre laissent sous-entendre qu'ils sont déjà repérés. En tout cas, cela explique pourquoi la sécurité du président de la HAT a été renforcée lors du lancement officiel du "Tsena Mora" hier au gymnase couvert de Mahamasina.


Midi Mada 23/10/10
Médiation de la CNOSC : Andry Rajoelina n’ira pas à Nosy-Be - Davis R 
« Ceux qui veulent partir à Nosy-Be pour faire du tourisme peuvent y aller mais pour ma part, je dois me concentrer sur la réalisation des œuvres sociales pour le bien de la population… En tout cas, pour le moment, je n’ai pas besoin de prendre des vacances ». C’est la réaction du président de la HAT, Andry Rajoelina, à propos de la médiation politique dirigée par la CNOSC, prévue se tenir à Nosy-Be prochainement. Une manière à lui de faire savoir qu’il ne compte plus participer à la reprise du dialogue entre les quatre mouvances.

 D’après le numéro Un d’Ambohitsorohitra, le processus actuellement en cours est représentatif de la consensualité et de l’inclusivité, puisque toutes les formations politiques sont représentées dans les différentes Institutions. Pour ce qui est de la mise en place du Gouvernement d’union nationale décidée lors de la conférence nationale, le président de la HAT de déclarer : « Elle aura lieu après le référendum constitutionnel ». Et lui de lancer au passage un appel au calme. « Pour l’instant, nous avons besoin d’un climat apaisé », a-t-il soutenu.
Loi d’amnistie.

 En ce qui concerne les questions relatives à l’amnistie des détenus politiques, le président Andry Rajoelina de déclarer : « Le Parlement que nous venons de mettre en place se chargera de l’adoption de la loi d’amnistie ». Outre le projet « Tsena mora » dont la présentation officielle s’est tenue hier au Gymnase de Mahamasina, le numéro Un d’Ambohitsorohitra a également annoncé hier la réalisation prochaine d’autres projets tels que la construction de logements qui seront vendus à des prix très bas et la construction de nouvelles infrastructures modernes pour la ville d’Antananarivo. Du riz à 2500 Fmg le kilo, de l’huile alimentaire à 5000 Fmg le litre, du sucre à 5000 Fmg, ce sont entre autres, les produits concernés par le « Tsena mora » et dont le coup d’envoi est prévu ce jour au niveau des six arrondissements de la capitale. Les points de vente s’ouvriront tous les mercredis et samedis. Les « Zokiolona » auront également droit à s’approvisionner chaque lundi. Toujours dans le cadre de la réalisation de ce projet, le numéro Un d’Ambohitsorohitra prévoit d’effectuer des déplacements dans les différentes régions de la Grande Ile dans les jours qui viennent.

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