MadaVôvô 2012

Les Titres de MadaVôvô du 06 avril 2012  

BigNews:   "Le Sport est Roi ... " 

L'Edito:  «  Histoire ...Taloha fahagola ilay tanindrazako. »       ( ... )

1. Air Madagascar reste sur la liste noire (express )   ( ...  )

2. Election présidentielle : Rajoelina - Ravalomanana : duel possible (midi)  ( ...  )

3. Crédit bail d’Airbus : Une autre violation de la Feuille de route (midi)  ( ...  )

4.  OIF : Madagascar est encore suspendu (newsmada)  ( ...  )

5. Solo Chuck-Hen-Shun, Le seul pilote malgache de Emirates (express)  ( ...  )

6. Marc Ravalomanana, « Je n’ai pas besoin d’amnistie » (express)  ( ...  )

7.Madagascar : le projet de loi d’amnistie à discuter au parlement  (afriscoop)  ( ...  )

*. No Comment... No Comment...  

8. Madagascar : pour que vivent les jumeaux de Mananjary (pressAfrik)  ( ...  )

9. Elections : Pas cette année ? (lagazette)  ( ...  )

10. Serge Zafimahova et les contrats miniers ( tribune)  ( ...  )

11. Élections cette année : Les normes internationales bafouées (midi)  ( ...  )

12. Madagascar : 65e anniversaire de l'insurrection (afrik)  ( ...  )

13. Juan de Nova, du gaz dans l’eau entre Madagascar et la France… (tribune)  ( ...  )

... Le précédent MadaVôvô  28 mars  >>  ( ...  )

*. Alternance démocratique au Sénégal - La honte pour les politiciens malgaches  (laverité) ( ...  )

*. Madagascar demande des experts de l'ONU pour tenir des élections cette année (romandie) ( ...  )

06/04/2012

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

1 Ar = 5 FMG

cours moyens en Ar

Euro (EUR) 2 752,70 
Dollar Americain (USD) 2 089,84 
Livre Sterling (GBP) 3 312,81 
Franc Suisse (CHF) 2 271,07 
Rand South Africa (ZAR) 265,97 
Japan Yen (JPY) 25,51 
Dollar Canadien (CAD) 2 093,61

Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2899 31/03 2805
13/09/08 min:2290 26/10/09 max:3032

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...  ( ...   )


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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>


 « Histoire ...Taloha fahagola ilay tanindrazako. » 

  Hafatra kely :" Mba tsapan'ny Malagasy amin'izao fotoana izao ve ny mety ho fiainany raha tsy nisy ny 29 mars 1947? dia mba misy na dia sombiny aza « sitraka » noho ilay rà latsaka ho ahy ? ho anao? ho antsika? Ve ao anatin’ny tsirairay amin’izao fotoana izao ? aiza ilay « hambo » sy ilay « rehareha » fa tena mendrika ilay tolona nahafaty ireo tia tanindrazana ho 

an’ny taranaka malagasy tsy ankanavaka ? aiza ka roa taona misesy amin'ity izao dia tsena be omen’ny fanjakana alalana ara-dalàna no hihazakazahan’ny maro amin’ny andron’ny 29 mars! izay tokoa ilay "Iarivo mandroso!" sa ilay « Iarivo miha-very fanahy maha-tia tanindrazana » ?"     

          Taloha fahagola ilay tanindrazako

                       Feno haravona, kalo sy ny dihy

                       Taloha fahagola ilay tanindrazako

                       Feno voninahitra, hasambarana, hatsaram-panahy

                       Taloha fahagola ilay tanindrazako

                       Feno olon-kendry mahay sy Ray aman-dReny

                       Taloha fahagola ilay tanindrazako

                        Feno voankazo, vary sy hazan-drano koa

                        Taloha fahagola ilay tanindrazako 

                        Feno loko maron’ny fahatsoran’ny fiainana.  

       Taloha fahagola ilay tanindrazako

           Feno fahankalana, ratram-po sy fahavalo

           Taloha fahagola ilay tanindrazako

           Feno mpamadika, mpialona sy olon-dratsy

           Taloha fahagola ilay tanindrazako

           Feno loko mena, mainty ho fisaonana

           Taloha fahagola ilay tanindrazako

           Feno gogogogo, kiaka sy ranomaso      ... Cliquez-ici  

Emma RAZAFITSEHENO (Antananarivo Madagascar)

La "pacification" malgache de 1947 avait fait 89 000 morts

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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Emma a  répondu à notre appel  pour publier des Editos maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos  


Express mada 04/04/2012
Transport aérien : Air Madagascar reste sur la liste noire - Mahefa Rakotomalala

La commission de l'Union européenne a réactualisé la liste des compagnies aériennes faisant l'objet de restriction de vol en Europe. Air Madagascar y figure toujours.
Statu-quo pour Air Mada­gascar, qui figure toujours parmi les compagnies ayant fait l'objet d'une restriction d'exploitation dans le ciel européen, appelé aussi liste B. La commission de l'Union européenne a adopté, hier, à Bruxelles la 19e mise à jour de cette liste, depuis sa mise en place en 2005.
La prochaine mise à jour n'est attendue que vers le mois de septembre de cette année. En attendant, le Boeing 767-300 qui assure les vols longs courriers vers l'Asie ne peut pas encore assurer les vols Antananarivo-Paris. La situation pourra également influer sur le transfert total des opérations d'exploitation des futurs nouveaux Airbus 340, dont le premier devrait normalement rejoindre la flotte d'Air Mada­gascar la semaine prochaine.
Les nouveaux Airbus assureront les vols Antanana­rivo- Paris sous les couleurs d'Air Madagascar. « Par contre, l'équipage sera encore français. Le transfert sera progressif jusqu'à ce que la compagnie 

L’Airbus A340, future acquisition d’Air Madagascar (Photo fournie)

sorte définitivement de la liste B de l'Union européenne », précise une source proche du dossier.
Officiellement, ce sont deux Boeing 767-300 loués par Air Madagascar qui sont frappés par cette mesure de restriction. Un de ces deux appareils a déjà été rendu à son propriétaire, et l'autre continue toujours d'assurer les vols vers Bangkok et l'Asie. Les autres appareils comme les Boeing 737 ou les ATR ne sont pas frappés par cette interdiction et peuvent donc, si Air Mada­gascar décide d'effectuer des escales, assurer des vols vers l'Europe.
Alternative
Les futurs nouveaux Airbus ne figurent pas non plus sur la liste des restrictions. L'arrivée de ces appareils sous les couleurs d'Air Madagascar devrait donc normalement marquer le retour à la normale de la situation de la compagnie nationale en Europe. Mais rien ne semble encore acquis, et l'exploitation de l'avion avec des équipages français a également soulevé des débats. Est-ce à cause de la formation que les équipages malgaches devront encore suivre Ou bien Air France aurait-il encore refusé de confier ses appareils aux Malgaches Aucune réponse à ces questions n'a pour l'instant été avancée par les responsables concernés.
Un autre technicien proche du milieu de l'autorité de navigation aérienne civile malgache évoque des problèmes techniques de fond, pour expliquer la présence d'Air Madagascar sur la liste B. Des problèmes liés au décalage de la gestion du secteur aérien malgache par rapport aux normes internationales. Cela concerne des points comme la réglementation sur la maintenance et la réparation des aéronefs par exemple, ou la sûreté des aéroports. Ces analyses remettent en cause le rôle de l'Aviation civile de Madagascar (ACM).


Midi Mada 03/04/2012
Election présidentielle : Rajoelina - Ravalomanana : duel possible  - RAJAOFERA Eugène
Qui a peur de qui ? La vérité sera connue dans 11 mois.
On a jusqu’ici enregistré 5 déclarations de candidature aux présidentielles. Celle de Saraha Georget Rabeharisoa (parti Vert Hasin’i Madagasikara), de Pierrot Rajaonarivelo (MDM), de Roland Ratsiraka (MTS), de Monja Roindefo (Monima) et de Rajemison Rakotomaharo (Mamafisoa). 

Sur ces 5 candidats déclarés, seul Pierrot Rajaonarivelo, l’actuel ministre des Affaires Etrangères, a besoin d’amnistie car il a été condamné pour détournement de deniers publics par le régime Ravalomanana. Le président national du MDM aura l’amnistie parce que le détournement de deniers publics ne fait pas partie des faits non amnistiables selon le projet de loi qui sera soumis au Parlement à partir de demain.
Déclaration de non-candidature. 

Par contre, on n’a enregistré jusqu’ici qu’une seule déclaration de non-candidature aux futures présidentielles, celle de Andry Rajoelina. Le locataire d’Ambohitsorohitra a fait cette déclaration en mai 2010. On n’a enregistré jusqu’ici aucune contre-déclaration. Ses actions ne permettent pas cependant d’y croire. Le lancement des grands projets de construction en cette période de crise y est pour quelque chose. Par contre, son pressenti adversaire de taille Marc Ravalomanana ne s’est pas encore officiellement prononcé sur sa candidature. Bien que le secrétaire général du TIM, Mamy Rakotoarivelo, ait déclaré lors du reboisement organisé à Imerinkasinina par l’ancien parti majoritaire que le combat que mène actuellement la mouvance Ravalomanana vise non seulement le retour au pays de l’exilé de l’Afrique du Sud, mais également et surtout son retour au pouvoir.
Coups bas. 

Tous les coups bas sont permis pour disqualifier ou affaiblir les adversaires redoutables. C’est le cas actuellement de Marc Ravalomanana dont la cote de popularité ne cesse de monter en flèche au fur et à mesure que la crise se prolonge. On fait tout actuellement pour que l’ancien président ne puisse pas bénéficier de l’amnistie. La HAT a réussi son coup bas devant le manque de fermeté de la SADC. Car condamné par une juridiction incompétente pour complicité de meurtre (sur l’affaire 7 février), le projet de loi d’amnistie qui sera présenté au Parlement demain exclut du bénéfice de l’amnistie les auteurs des « violations graves des droits de l’homme et des libertés fondamentales » dont le meurtre.
Duel de vérité.

 Qui a peur de qui ? On se pose la question devant le bras de fer qui oppose depuis janvier 2009 le président de la République de l’époque, Marc Ravalomanana, et le maire d’Antananarivo, Andry Nirina Rajoelina. Il n’y a qu’une seule possibilité pour mesurer la force de l’un et de l’autre : les élections. Disqualifier l’un pour favoriser l’autre ne fera qu’aggraver la crise. On s’achemine vers ce schéma si on va adopter une loi d’amnistie pour empêcher l’ancien président Marc Ravalomanana de se présenter aux élections auxquelles Andry Rajoelina sera candidat. La communauté internationale a le devoir d’aider Madagascar à organiser des élections justes, crédibles et surtout démocratiques. Des élections démocratiques n’acceptent pas toute forme d’exclusion.


Midi Mada 01/04/2012
Crédit bail d’Airbus : Une autre violation de la Feuille de route - R.Edmond
L’utilisation de l’Airbus A 340 – 300 sera-t-elle profitable ou dommageable pour Air Madagascar ? Les débats continuent sur cette question, mais l’on verra ce qui va se passer, une fois l’appareil en fonction. 

Mais une autre question ne manque pas de nourrir la polémique : La violation de la Feuille de route, dont Andry Rajoelina n’est pas à sa première expérience.
Ladite Feuille de route stipule, en effet, que les autorités de transition n’ont pas le droit d’engager le pays sur le long terme. Or, dans le contrat de leasing qu’il va passer avec Air France, l’Etat malgache qui est l’actionnaire majoritaire de la compagnie nationale aérienne, est engagé pour une période de 6 ans. Faut-il en effet rappeler que l’appareil sera loué sur un délai de 6 ans et qu’Air Madagascar ne deviendra propriétaire qu’une fois cette période écoulée.
A cet effet, les difficultés pourraient survenir au cas où le pouvoir normal qui surviendrait après la transition viendrait à remettre en cause cette acquisition. A moins, évidemment, que le Président de la Transition Andry Rajoelina ne veuille prolonger la transition au-delà de ce délai de 6 ans.


Newsmada.com 01/04/2012
OIF : Madagascar est encore suspendu - Miadana Andriamaro
La 83e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) qui s’est réunie hier à Paris (France) a conforté la suspension de Madagascar de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Toutefois, le CPF annonce prendre acte des «avancées significatives survenues avec l’installation des institutions de la Transition, ainsi que l’établissement de l’encadrement juridique du processus électoral et la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante de la Transition (Cenit)». Par ailleurs, le Conseil «demande au secrétaire général de la Francophonie de renforcer, à cette étape déterminante de la sortie de crise, les mesures d’accompagnement de la mise en œuvre de la feuille de route, en particulier celles qui concernent le processus électoral de sortie de crise, mais aussi celles relatives à la mise en place du dispositif le plus approprié en matière d’amnistie, d’apaisement politique et de réconciliation nationale».

Ce qu’il faut dire est qu’en dépit des apparences de ces derniers temps, notamment depuis la visite officielle du président de la Transition, Andry Rajoelina, en France en décembre dernier, et au cours de laquelle il a été reçu en audience par le secrétaire général de l’OIF, Abdoud Diouf, au siège de l’organisation, la reconnaissance du pouvoir de Transition par l’OIF, mais d’ailleurs aussi par l’ensemble de la communauté internationale, reste encore suspendue à la réalisation de toutes les étapes prévues dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route de sortie de crise. Outre la mise en place du gouvernement de transition d’union nationale et l’élargissement des autres institutions de la Transition, l’autre grande étape «finale» (si c’est le cas de le dire) de cette mise en œuvre de la feuille de route est l’organisation des élections qui marqueront la fin de la Transition et surtout le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays ainsi que le recouvrement de sa place dans le concert des nations.
Double mission
Tout cela a été évoqué lors de cette rencontre à Paris, le 6 décembre dernier, entre Abdou Diouf et Andry Rajoelina. Entre autres déclarations, le SG de l’OIF avait indiqué à cette occasion : «… Une mission d’évaluation de l’OIF sera à Madagascar en février 2012 pour constater de visu l’état réel des préparatifs électoraux menés sur place. Et dès ce mi-décembre, des experts de l’OIF seront également à 

Madagascar pour contribuer au bon fonctionnement desdits préparatifs électoraux… L’OIF est et sera toujours aux côtés de Madagascar pour le soutenir dans ce processus de sortie de crise».
Pour ce qui est desdits experts de l’OIF, on rappelle qu’ils viennent d’effectuer une double mission dans le pays, du 6 au 9 mars dernier. La première a trait au suivi et au contrôle internationaux de la mise en œuvre de la feuille de route… tel que recommandé par le paragraphe 39 de cette feuille de route, tandis que la seconde a porté sur une contribution aux travaux préparatoires concernant le projet de loi d’amnistie. Le chef de cette délégation d’experts de l’OIF, Edem Kodjo a toutefois précisé : «Nous avons été mandatés par l’Organisation internationale de la Francophonie pour venir à Madagascar afin d’avoir des contacts avec les autorités de la Transition, les membres du gouvernement, les partis politiques et la société civile pour évaluer l’état d’avancement de la mise en œuvre de la feuille de route… Tout comme vous, nous avons hâte de voir les élections se tenir. Notre passage va contribuer dans ce sens, je le pense. A l’issue de cette évaluation, un rapport sera remis au Conseil permanent de la Francophonie qui se prononcera ensuite sur la levée des mesures spécifiques de suspension de Madagascar de l’organisation et éventuellement sur la contribution de l’OIF à l’appui du processus de sortie de crise, lequel devrait assurer une transition sans heurt débouchant sur des élections crédibles, justes et transparentes…».
Calendrier électoral
Malheureusement, cette suspension de Madagascar de l’OIF n’a pas encore été levée. Lors de cette rencontre de Paris, Andry Rajoelina a fortement sollicité son interlocuteur pour une intervention de l’OIF auprès des différentes instances internationales concernées, notamment de l’Union africaine par le biais de son Conseil de paix et de sécurité qui allait se réunir le 8 décembre, en vue de la levée des sanctions décidées contre Madagascar. Le président de la Transition avait également manifesté son souhait de voir l’OIF annuler la suspension de Madagascar au sein de l’organisation .
Par cette même occasion, Andry Rajoelina a encore annoncé son souhait de la tenue d’élections crédibles, démocratiques et transparentes «dès le mois de mai 2012 selon les dispositions du code électoral malgache. Car il faut absolument mettre un terme à la Transition par la voie des urnes où le peuple malgache pourra s’exprimer et trancher quant à l’avenir qu’il compte tracer pour Madagascar». Ces derniers jours et à plusieurs reprises, Andry Rajoelina a encore réitéré ce souhait. Sauf qu’une élection au mois de mai prochain ne semble pas encore possible… vu l’autre grande étape qui reste à parachever, à savoir l’adoption de la loi d’amnistie par le Parlement de la Transition, lequel est de nouveau convoqué en session extraordinaire à cet effet, à partir de mardi prochain.
Cette nouvelle session parlementaire s’annonce déjà chargée car, outre la loi d’amnistie, il y aura vraisemblablement d’autres projets de textes concernant les mesures d‘apaisement recommandées par la feuille de route. Et, vu le délai imparti, les 12 jours prévus pourraient ne pas suffire pour expédier toutes ces lois. Ce n’est qu’après que la Cenit et les experts internationaux des Nations unies pourront penser à l’établissement d’un projet de calendrier électoral.
A noter que, outre cette confirmation de la suspension de Madagascar de l’OIF, le CPF a également décidé de suspendre le Mali… jusqu’à nouvel ordre, pour les raisons que l’on sait.


Express Mada 30/03/2012
Solo Chuck-Hen-Shun, Le seul pilote malgache de Emirates - Judicaëlle Saraléa
Travaillant pour Emirates depuis une année et demie, l'ancien étudiant de l'université d'Antananarivo est le seul pilote malgache qui travaille pour cette compagnie de renommé mondiale. Il semble y avoir trouvé son bonheur.

Je suis Malgache ! C’est avec cette phrase que Solo Chuck-Hen-Shun s’est présenté aux journalistes venus de l’Océan Indien, lundi, au siège de Emirates à Dubai. Âgé de 36 ans, et fière de son identité, il est le seul Malgache parmi les 3000 pilotes de la compagnie aérienne . Simple, souriant et plein d’humour, c’est toujours avec la même fierté qu’il raconte son parcours. « J’ai étudié les maths-physique à l’université d’Antananarivo avant de devenir un élève pilote. J’ai, par la suite, travaillé pour Air Madagascar, pendant six ans. Mais il me fallait plus de stabilité, alors je suis parti pour le Koweit ».
A l’époque de son départ, la compagnie nationale avait beaucoup plus de pilotes que d’avion. Mais, de toute façon, « je suis resté en contact avec mes collègues de Madagascar ». Il a ainsi travaillé, pendant deux ans, au Koweit. Et plus tard, il a décidé de travailler pour l’empire « Emirates Airline ». « Il y a toujours des recrutements en ligne. Alors, j’ai postulé et me voici », indique-t-il. Il est aujourd’hui, sous contrat de travail à durée indéterminée où il doit faire 85 heures de vol par mois, tout en bénéficiant des avantages attribués aux autres pilotes de Emirates.
Les pilotes sont logés dans des villas. Leur facture en eau et électricité est payé jusqu’à un certain niveau. Les frais de scolarités et le transport sont également aux frais de la compagnie et chaque année, la famille a droit à un ticket pour rentrer dans leurs pays respectifs. Pour sa part, Solo
Chuck-Hen-Shun n'attend pas ses tickets payés par Emirates pour revenir au pays. « Je rentrerai la

semaine prochaine », indique-t-il. Mais le pilote est, avant tout, un père de famille. Et ce statut qui a le plus influencé son choix. « Je suis un papa de trois enfants de 7, 8 et 9 ans et le nombre de vol qui m’est attribué me permet de passer beaucoup plus de temps avec ma famille ».
Une chose qui est loin de déplaire à son épouse, Vola Randrianasolo. « On a une vie de famille beaucoup plus normale. Cette semaine, par exemple, on l’a avec nous durant quatre jours d’affilée ». Père de famille, un pilote respecté par ses paires, Solo Chuck-Hen-Shun, semble ainsi avoir trouvé son bonheur chez Emirates.


Express Mada 30/03/2012
Marc Ravalomanana, « Je n’ai pas besoin d’amnistie » - Iloniaina Alain
Le camp de l’ancien président Marc Ravalomanana avance ses pions en vue de l’adoption du projet de loi d’amnistie au Parlement. Mamy Rakotoarivelo apporte des précisions.
L’ancien président Marc Ravalo­manana contre-attaque.

 Il veut afficher sa sérénité après l’adoption par le gouvernement du projet de loi d’amnistie, présageant d'une autre paire de manches pour faire voter le texte au Parlement.
« J’ai toujours dit que je n’ai pas besoin d’une amnistie (...) Seuls ceux qui ont pris le pouvoir d’une manière inique, en ont besoin », a-t-il déclaré par téléphone, mercredi, au cours du rassemblement quotidien de ses partisans à Behoririka. « La justice qui m’a jugée, a été incompétente », a-t-il réitéré.
Marc Ravalomanana s'est manifesté après une période de discrétion. Il a expliqué cette attitude « pour éviter de m’ingérer dans vos travaux [d’élaboration du projet de loi d’amnistie] », a-t-il précisé. Sa déclaration est intervenue après l’adoption par le conseil du gouvernement puis par le conseil des ministres du projet de loi d’amnistie. Ce texte, soumis au Parlement à partir du 3 avril, exclut les infractions telles que le meurtre et l’assassinat, ce qui toucherait Marc Ravalomanana à cause de l’« affaire du 7 février ».
Le chef de file de la mouvance qui porte son nom ne s'est pas contenté de se défendre, mais a contre-attaqué. « Je remercie les dirigeants d'avoir opté pour une amnistie générale car les familles des détenus souffrent. Il ne faut plus tergiverser et avancer dans l’application de la Feuille de route, surtout dans l’application de l’article 20 », a-t-il demandé, faisant référence aux dispositions du document censé régir la sortie de crise qui stipule le « retour sans condition » des exilés politiques. « Je suis content car nous devrons rentrer à Madagascar », a-t-il ajouté.
Résistance aux assauts
À l’allure où vont les choses, les débats qui se tiendront au Parlement risquent d’être âpres compte tenu de la position des uns et des autres sur l’amnistie. Une source au fait du dossier a laissé entendre que « cette loi ne passera pas comme une lettre à la poste et nécessitera des discussions claires ».
Mamy Rakotoarivelo, président du Congrès et chef de délégation de la mouvance Ravalomanana, a apporté d’autres détails sur la position de son camp. « Nous nous demandons qui ont besoin de l’amnistie. Qui avaient donné l’ordre de faire tuer les gens le 7 février en les envoyant devant le palais présidentiel Qui étaient les responsables du lundi noir » Au passage, il a démenti une autre source gouvernementale qui a indiqué que les ministres issus du rang de sa mouvance ont été « acculés » dans l’élaboration du projet de loi d’amnistie. « Ils sont restés sereins », a-t-il précisé.
La mouvance Ravaloma­nana met plusieurs fers au feu pour résister aux assauts des partisans de Andry Rajoe­lina, président de la Transi­tion, qui tentent d'éliminer politi­quement l’ancien chef de l'état. Elle entend également remettre sur la table ce qu'on entend par « violation grave des droits de l’Homme », selon le projet de loi. « Nous avons discuté avec des juristes qui ont des expériences internationales. Selon la jurisprudence, le terme « grave » dans le principe de violation des droits de l’Homme suppose que l’acte de violation a un caractère répétitif », a souligné Mamy Rakotoarivelo.
De leur côté, les partisans de Andry Rajoelina brandissent un des leurs arguments pour faire passer le texte dans les deux chambres. « Cette fois-ci, nous disposons d’un texte sur l’amnistie qui respecte les normes internationales, ce qui n’a jamais été le cas », a soutenu Lanto Rakotomavo, vice-présidente du Conseil supérieur de la transition et secrétaire nationale du parti Tanora malaGasy Vonona.
Lanto Rakotomavo a déjà planté le décor pour encadrer les futures discussions au Parlement. Elle a mis en avant un projet de texte censé s’inspirer des propositions de l’équipe juridique mandatée par la Communauté de développement de l’Afri­que australe, en matière de respect des standards internationaux. L’idée d’éviter toute velléité de charcuter le texte n’est pas exclue derrière sa déclaration.


afriscoop.com 29/03/2012
Madagascar : le projet de loi d’amnistie à discuter au parlement - ANTANANARIVO, 28 mars (Xinhua)

Le projet de loi d’amnistie pour la réconciliation nationale sera discuté lors de la prochaine session extraordinaire du parlement de la transition qui se tiendra à partir du mardi 3 avril prochain, apprend-on du communiqué de la présidence de la transition, reçu mercredi.
Après avoir été adopté en Conseil du gouvernement puis en conseil des ministres mardi soir, le projet de loi d’amnistie pour la réconciliation nationale sera soumis au Congrès de la transition (CT) et au Conseil supérieur de la transition (CST) à partir de mardi prochain avec le projet de Loi portant Code d’ éthique et de bonne conduite politique pendant la Transition.
D’après le communiqué de la présidence de la transition, ce projet de Loi sur l’amnistie dont le Mémorandum n’a pas encore fait l’objet de publication officielle et publique, comporte 16 articles et prévoit entre autres la période concernée par l’ amnistie, l’amnistie large et de plein droit, l’amnistie sur requête, les faits non amnistiables ainsi que les effets de l’ amnistie.
La transition a tenu à préciser que « l ’amnistie ne signifie pas faiblesse et ne doit en aucun cas favoriser la culture d’ impunité. C’est pourquoi elle connaît des limites qu’imposent la protection de la société et de son patrimoine ainsi que les Résolutions de l’Organisation des NationsUnies et les Conventions internationales, auxquelles Madagascar a adhéré, qui disposent que les violations graves des droits de l’Homme et des libertés fondamentales ne sont pas amnistiables ».
Notons que la Loi d’amnistie est prévue dans la feuille de route pour la sortie de crise malgache signée le 17 septembre dernier.
Dans son article 20, il est stipulé que « la Haute Autorité deTransition (HAT) devra fournir la sécurité à tous les exilés malgaches rapatriés. La HAT devra développer et promulguer d’ urgence les instruments juridiques nécessaires, y compris une loi d’amnistie, afin d’assurer la liberté politique de tous les citoyens malgaches dans le processus inclusif de transition, débouchant sur la tenue d’élections libres, justes et crédibles ».
Rappelons que Madagascar est tombée dans la crise politique depuis décembre 2008. La tenue des élections conditionnée par la réalisation de différents points essentiels dans la vie politique du pays, entre autres, l’adoption de cette loi d’amnistie, est prévue dans la feuille de route pour la sortie de crisemalgache.

Encadré: 

Le projet de loi "prévoit l’amnistie large et de plein droit si les infractions, liées aux événements politiques, se sont produites entre 2002 et 2009", indique le communiqué.

Le bénéfice de l’amnistie pourra être accordé, sur requête auprès du Conseil du Fampihavanana Malagasy, pour certaines catégories de personnes n’ayant pas pu bénéficier de l’amnistie large et de plein droit.

Parallèlement, le conseil des ministres a adopté un projet de loi portant Code d’éthique et de bonne conduite politique pendant la transition afin d’"oeuvrer pour la sauvegarde de la paix, de la concorde sociale et de l’unité nationale", est-il indiqué dans le communiqué. Madagascar est plongée dans une grave crise politique depuis fin 2008 et le renversement de Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina en mars 2009.


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pressafrik.com 03/04/2012
Madagascar : pour que vivent les jumeaux de Mananjary - Source: RFI
Là-bas on l'appelle « le tabou des jumeaux ». A Madagascar, des délégués des Nations unies (PNUD et UNICEF) reviennent d'une mission dans le sud-est de l'île. Le but : éradiquer un fléau dans la région de Mananjary, l'abandon des jumeaux à la naissance, considérés là-bas comme une malédiction. Les mères refusant d'abandonner leurs jumeaux sont bannies de la société. Les jumeaux quant à eux, s'ils ne sont pas adoptés, c'est souvent la mort qui les attend. Des moeurs bien ancrées dans les mentalités dans cette région.

A Mananjary, il y a 1,2 jumeaux pour 100 naissances. C'est le taux le plus bas de Madagascar. La raison ? Selon les Nations unies, les populations cachent les naissances de jumeaux, personne ne sait ce qu'ils deviennent.
D'où vient cette malédiction qui pèse sur les jumeaux de Mananjary ? D'une série de mythes fondateurs du village comme celui-ci, comme le raconte Fatma Samoura, coordinatrice des Nations unies à Madagascar : « Il y avait un chef qui venait du Yémen et qui a épousé successivement trois femmes. Ils ont mis au monde des jumeaux qui sont décédées à la suite de l'accouchement. Les ancêtres auraient fait le serment que plus jamais des jumeaux ne seront autorisés à survivre. »
La mission des Nations unies à Mananjary visait d'abord à convaincre les rois de cette région de lever la malédiction qui pèse sur les jumeaux. Mais comment convaincre un peuple d'abandonner ses traditions ancestrales ? « Il y a eu d'abord un film qui a été projeté, sur d'autres pratiques néfastes comme l'excision des filles en Afrique de l'Ouest. On leur a également présenté des cas de pays comme le Bénin où c'est le contraire. Les parents adorent les jumeaux et la communauté les considère même comme des êtres bénéfiques », explique Fatma Samoura.

A Mananjary, les représentants internationaux n'ont pas encore réussi à convaincre les chefs locaux d'abandonner leurs coutumes. Pourtant, à 100 km de là, un village est montré en exemple. Fanivelona a aboli de lui-même la tradition en 1982, et 45 jumeaux y sont nés depuis sans qu'aucune malédiction n'ait frappé ce village.


lagazette-dgi.com 02/04/2012
Elections : Pas cette année ? - Lambo T.
Qu’ils soient diplomates en poste à Antananarivo ou politiques malgaches, tous reconnaissent que la Grande Ile a pris un sérieux retard dans la mise en œuvre de la feuille de route, entraînant le bouleversement du calendrier électoral. Au moins une élection devait se tenir avant la fin de cette année. En effet, la communauté internationale espérait avec la signature de la feuille de route au mois de septembre de l’année dernière à Ivato que des élections vont se tenir rapidement pour rétablir la normalité constitutionnelle. Mais, d’un diplomate en poste à Antananarivo, on a appris que les Nations Unies rencontrent une certaine difficulté à rassembler à nouveau l’équipe d’une dizaine d’experts électoraux.
Prévue arrivée au mois de février dernier, l’équipe d’experts des Nations Unies chargée de mener des évaluations de la capacité du pays à organiser d’élections crédibles et à déterminer de concert avec la CENI la date des élections. Mais, le retard pris pour la mise en place de la commission électorale nationale indépendante (CENI) et de l’adoption de la loi d’amnistie, est aussi accentué par la position inflexible du comité ministériel de la Troïka (de la SADC) dirigé par le sud-africain Marius Fransman à s’opposer à l’arriver des experts des Nations Unies avant l’adoption de la loi d’amnistie.
Face à ces blocages tant au niveau national qu’international, les Nations Unies ont préféré déployer leurs experts auprès des pays africains dont le calendrier électoral est déjà plus ou moins fixé, comme au Mali (perturbé par le putsch des officiers subalternes), au Sénégal (terminé la semaine dernière), au Sierra Leone, en Angola, en Côte d’Ivoire, … . L’arrivée des experts des Nations Unies dépendrait donc de la disponibilité de ces derniers, ainsi le calendrier électoral malgache ne pourrait voir le jour qu’au mois de mai ou au mois de juin prochain.
Ce n’est qu’après l’évaluation de la capacité de Madagascar à organiser des élections que l’on peut définir un calendrier électoral à partir des besoins techniques et financiers. C’est en effet à partir des résultats de l’enquête de la mission d’experts des Nations Unies que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le gouvernement malgache adresseront aux différents bailleurs de fonds comme l’Union européenne, l’OIF, le COI, … les demandes de soutien financier pour organiser des élections.
Remarquons que les experts des Nations Unies prendront au moins un mois pour évaluer la capacité de Madagascar à tenir des élections. Et si la première recommandation d’un expert des Nations Unies de passage l’année dernière sur la nécessité d’un délai de onze mois pour préparer les élections est toujours de rigueur, on n’aura pas d’élections avant le mois de mai 2012.
Sur le plan législatif, la tenue d’élections cette année est aussi hypothétique car la convocation des électeurs devrait être publiée 90 jours avant la date du scrutin. C'est-à-dire que la convocation des électeurs devrait être publiée au plus tard au mois de juillet si l’on veut tenir des élections avant la fin du mois de novembre de cette année. Car il faut tenir compte aussi de la période des pluies du mois d’octobre au mois d’avril, la loi électorale interdit en effet la tenue d’élections durant cette période.
Pour garder une certaine crédibilité aux élections pour sortir de la crise, la CENI et le gouvernement malgache, avec le concours des Nations Unies, n’auront plus qu’à choisir à tenir les élections à partir du mois de mai 2012. D’ailleurs, des diplomates tels que le deuxième conseiller de l’ambassade de France pense que les élections pourront n’avoir lieu que l’année prochaine.
On devrait donc se préparer à prolonger encore une fois de plus le mandat du régime de transition, malgré la volonté d’Andry Rajoelina de l’écourter. Et ce, à la grande joie des arrivistes et opportunistes du Congrès de la Transition.


Tribune Mada 02/04/2012
Serge Zafimahova et les contrats miniers - Recueilli par Bill 
Un grain de sable dans le mécanisme
Ce vendredi 30 mars au Trano Gasy Ambatomena, Serge Zafimahova du Centre Développement Ethique (CDE) lève un voile sur les pratiques malsaines des dirigeants en matière de transactions de nos gisements miniers. Cet ancien conseiller spécial de l’ancien président Zafy Albert et non moins ancien responsable au sein du Comité de privatisation, a même taxé des dirigeants de faire du racket direct si pour d’autres il les accuse de spéculations outrageuses. Et puis quand au niveau international l’unité de compte est le million de dollars, on ne peut qu’être offensé par l’avidité de ceux qui sont incriminés.
L’exemple du gisement de charbon de la Sakoa a été cité. 

La partie malgache a créé une société offshore dont la fonction est présentée comme de la consultance. Ce bureau de consultance est rémunéré à 12 millions de dollars. Les 8 millions de dollars seront payés selon le contrat, aussitôt que la société contractante – une société thaïlandaise–, obtient le permis d’exploitation. Serge Zafimahova affirme que vendredi 23 mars dernier, cette licence d’exploitation lui a été délivrée. Les 4 millions de dollars restants seront payés au fur et à mesure de l’acquisition de franchise à l’importation des matériels et équipements d’exploitation et autres privilèges dont des concessions foncières.
Autre exemple cité par le conférencier : le cas de la Vuna Energy qui est une société offshore au Royaume Uni. À ce propos, les personnalités malgaches sont entrées depuis quelques mois dans une guerre des commissions car à la clé se trouverait quelque chose comme 25 millions de dollars au mois sinon 50.
Le conférencier affirme également qu’un autre permis d’exploitation a déjà été signé mais la compagnie bénéficiaire ne l’a pas encore en main. Qu’est-ce à dire ? Pendant ce temps, la société Mainland dont les permis d’exploration ont été suspendus a déjà, en trois mois seulement, exporté 140 camions de minerai d’ilménite de l’Analanjirofo.
Lors de cette rencontre avec la presse exclusivement, le CDE, par son conférencier, Serge Zafimahova, n’a pas hésité à déclarer que les autorités mentent quand elles disent que jusqu’ici, aucune proposition de partage de production n’a été faite en matière de gisement minier et que l’État ne doit compter que les redevances et ristournes ; ces autorités perçoivent des commissions, martèle-t-il. Partout ailleurs, dans le domaine minier, le partage de production est apparemment la règle laisse-t-il entendre ; c’est le taux qui diffère selon les produits et la fermeté des États concernés, mais le minimum est de 25% pour l’État soutient-il. Le Bureau des cadastres miniers (BCMM) est taxé de juge et partie dans le processus de délivrance des permis ; l’OMNIS non plus n’a pas été épargné.
En tout cas, la société WISCO qui s’est engagée dans le fer de Soalala en versant déjà les 100 millions de dollars est prête, selon Serge Zafimahova, pour le partage de production ou pour la participation au capital. Pour dire que les majors sont respectueux des règles et de la bonne gouvernance tandis que les autres sont apparemment des faucons qui se fourvoient dans la corruption et la compromission. En tout cas, la mine d’informations livrées par Serge Zafimahova et le CDE sont de nature à éveiller les organes de lutte contre la corruption et les crimes financiers (Bianco et Samifin).


Midi Mada 01/04/2012
Élections cette année : Les normes internationales bafouées - RAJAOFERA Eugène
Andry Rajoelina tente de bafouer les normes internationales en projetant d’organiser les élections cette année.
On a appris à l’issue d’une rencontre que le ministre de l’Environnement Joseph Randriamiarisoa a eue à Paris avec le responsable de la direction Afrique du Quai d’Orsay, que la France a déjà alloué 1,2 millions d’Euro pour la préparation des élections à Madagascar. Par ailleurs, le président Andry Rajoelina a récemment déclaré que les élections seront organisées cette année. On sent derrière ces différentes déclarations une tentative de bafouer les normes internationales en matière d’élections. D’après les Nations Unies, ces normes internationales imposent un délai de préparation d’au moins 11 mois à partir de la mise en place de la dernière Institution de la Transition pour la tenue d’élections crédibles et démocratiques. Or, la HAT évoque la nécessité de se conformer aux normes internationales quand il s’agit d’exclure l’ancien président Marc Ravalomanana du bénéfice de l’amnistie. En effet, les pro-Rajoelina brandissent l’article 5 du projet de loi d’amnistie où les « autres violations des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales » figurent parmi les faits non amnistiables.
60 jours.

 Les explications du chef de délégation de la mouvance Ravalomanana sont claires là-dessus: « Supposons que le président Marc Ravalomanana ait commis des violations graves des Droits de l’Homme. Mais il faut comprendre que dans le terme « graves », il y a répétition des faits. Ce qui n’a pas été le cas. Par ailleurs, quand on parle d’un meurtre auquel la HAT fait allusion en accusant le président Marc Ravalomanana sur la tuerie du 7 février, il y a toujours préméditation. Ce qui n’a pas été également le cas. Le 7 février 2009 à Ambohitsorohitra, la HAT a poussé les gens à franchir une zone rouge. La garde présidentielle a été obligée de réagir au nom du principe de légitime défense. » En tout cas, pour bon nombre d’observateurs, tenir des élections cette année, dont les Législatives en premier, c’est inéluctablement s’acheminer vers une nouvelle crise politique. Normalement, le délai de 11 mois ne peut courir qu’après la mise en place du CFM (Comité du Fampihavanana Malagasy), dernière institution de la Transition.
Appel. 

Du côté de la CENIT, elle dispose de 60 jours à partir de la date de prestation de serment de sa présidente Béatrice Atallah pour fixer avec les Nations Unies les calendriers électoraux. En respectant donc le délai de 11 mois, les calendriers électoraux seront publiés début juin. Si le CFM est mis en place dans ce délai, la première consultation populaire se tiendra en mai 2013. En tout cas, on se demande si la CENIT de Béatrice Atallah adhère au projet unilatéral de Andry Rajoelina d’organiser coûte que coûte des élections cette année. Un projet unilatéral qui ne peut se réaliser sans l’appui logistique, technique et financier de la communauté internationale. C’est pourquoi la présidente de la CENIT, Béatrice Atallah, ne cesse de lancer un appel aux bailleurs de fonds dont les Etats-Unis, l’Allemagne, la Confédération suisse, la France, le Norvège, l’Union européenne et la SADC à faire preuve de bonne volonté pour faire marcher le processus électoral.


Afrik.com  30/03/2012

Madagascar : 65e anniversaire de l'insurrection
Les Malgaches célèbrent ce jeudi le 65e anniversaire de l'insurrection du 29 mars 1947. 
Ce jour-là éclatait une insurrection dans la colonie française de Madagascar. Celle-ci a provoqué des milliers de victimes.
89 000 morts malgaches sur la grande Ile. C’était en 1947 à Madagascar. Une insurrection méconnue de l’histoire coloniale française. Que s’est-il exactement passé ? Tout commence le 29 mars 1947, dans la nuit de samedi à dimanche, où des camps de gendarmeries sont attaqués par des Malgaches à Moramanga, à Manakara ainsi que dans le Bas-Faraony. S’ensuit une rébellion longue de 21 mois qui se soldera en une liquidation, et des insurgés et du seul parti malgache membre de l’assemblée.
A lire : La "pacification" malgache de 1947 avait fait 89 000 morts    
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La "pacification" malgache de 1947 avait fait 89 000 morts

89 000 morts à Madagascar au cours de la répression coloniale française en 1947-1948. Bilan officiel d’une des pages les plus noires de l’histoire de l’Ile Rouge et l’une des plus méconnues. Une révolte de 21 mois étouffée dans le sang qui, 48 ans plus tard, reste toujours l’objet d’études de la part des historiens. Retour sur ces sombres événements.

Massacre colonial français : retour sur un sanglant silence
89 000 morts malgaches sur la grande Ile. C’était en 1947 à Madagascar. Une insurrection méconnue de l’histoire coloniale française. Que s’est-il exactement passé ? Tout commence le 29 mars 1947, dans la nuit de samedi à dimanche, où des camps de gendarmeries sont attaqués par des Malgaches à Moramanga, à Manakara ainsi que dans le Bas-Faraony. S’ensuit une rébellion longue de 21 mois qui se soldera en une liquidation, et des insurgés et du seul parti malgache membre de l’assemblée. Pourtant les circonstances et les instigateurs exacts de l’insurrection font aujourd’hui encore l’objet de doutes de la part des chercheurs, qui planchent sur cette période noire de l’histoire de Madagascar.
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Tribune Mada 29/03/2012
Juan de Nova, du gaz dans l’eau entre Madagascar et la France… par Pitchboule (agoravox) 
1. S’il demeure, depuis le début de la crise malgache en 2009, une interrogation c’est bien celle-ci : quels sont les enjeux de la France pour qu’elle se soit impliquée avec autant d’acharnement et de constance dans cette crise. La question de Juan de Nova, cet îlot ide 5 km² au milieu de l’Océan Indien offre une réponse possible à cette question.
2. Les Îles Éparses, dont Juan de Nova, ont fait très tôt l’objet d’une volonté d’appropriation par la France. Ce chapelet d’îles ancrées à l’intérieur du Canal de Mozambique, sur « l’autoroute du pétrole », à mi-chemin entre l’Afrique et Madagascar présente un intérêt géostratégique certain. L’instauration en 1982 par la convention de Montego Bay du principe de Zone Économique Exclusive (ZEE) qui étendait à 200 milles de ses côtes la compétence d’un pays a en outre développé des enjeux économiques cruciaux.
3. Ces territoires, dépendances administratives de la Grande Ile rattachées en 1896 à la France qui déclarait colonie française « Madagascar et les îles qui en dépendent »,. auraient dû être restituées à Madagascar à la proclamation de son indépendance le 26 juin 1960. Bien au contraire, le décret du 1er Avril 1960, promulgué in extremis par l’État français détachait les éparses du territoire de la « République autonome de Madagascar » pour les placer sous l’autorité du ministre de la France d’outre-mer.

4. Cette annexion n’a été tardivement remise en cause par Madagascar qu’en 1973, date où Ratsiraka évoquera pour la première fois le problème de la souveraineté malgache sur les Éparses.
5. En 1979, des résolutions adoptées respectivement par l’OUA et le groupe des non-alignés, puis par l’organe plénier de l’ONU demandaient sous forme de recommandations à la France, mise là à l’index par la Communauté Internationale, de restituer à Madagascar ces îles séparées arbitrairement, ou tout au moins d’engager des négociations en vue de leur réintégration.
6. On ne reparlera de cette question de l’avenir des Îles éparses qu’en 1999 lors du sommet de la Commission de l’Océan indien qui décidait d’envisager la cogestion des îles de Tromelin et des Éparses par la France, Madagascar et Maurice. Cette proposition se conclut par un premier accord entre Maurice et la France en 2010.
7. L’intérêt des opérateurs pétroliers pour l’exploration et les ressources offshore de la zone s’éveille suite à la publication en 2003 d’un rapport de Rusk Bertagne Associates & TGS-nopec « Petroleum Geology and Geophysics of the Mozambique Channel », rapport qui s’appuie par ailleurs sur l’exploitation exclusive de données sismiques produites par des organismes de recherche français jusque là ignorées par les pétroliers. Cet intérêt s’éveille d’autant plus que les techniques de prospection et exploitation offshore en eaux profondes et très profondes sont désormais maîtrisées.
8. Juan de Nova s’avère se situer très exactement au milieu de cette zone du canal du Mozambique, qui intéresse tous les riverains parce qu’elle est envisagée comme une nouvelle « Mer du Nord ». Ses potentialités en termes de ressources pétrolières et gazières en eaux profondes seraient prouvées à l’Est par les champs de Bemolanga/Tsimiroro et Manambolo, à l’Ouest par la présence de champs de gaz naturels géants récemment découverts au large du Mozambique et de la Tanzanie et au Sud Ouest par les champs de gaz en exploitation de Pande & Temane au Mozambique.

9. Juan de Nova, une des Îles Éparses, possession française contestée par Madagascar, a fait l’objet en décembre 2008 de l’octroi par le gouvernement français de permis exclusifs d’exploration OffShore et de production sur deux blocs dénommés respectivement « Juan de Nova EST – JDNE » et « Juan de Nova Maritime Profond - JDNMP ».
10. Un permis d’exploration sur un bloc « Belo Profond » qui jouxte très exactement le bloc JDNMP est accordé par l’OMNIS et le gouvernement malgache aux opérateurs pétroliers de JDNMP.
11. Une idée était communément admise : les programmes d’exploration de Juan de Nova étayaient l’hypothèse d’un intérêt majeur de la France pour les champs de pétrole de Bemolanga. Mais si Total, au bout de trois 3 ans d’exploration, décide d’abandonner aussi « facilement » le projet Bemolanga, l’enjeu de la France n’est-il pas plutôt Juan de Nova, territoire affirmé français, dont les potentialités en énergies fossiles peuvent faire de la France un futur membre de l’OPEP ?
12. Le Décret N° 78-146 du 3 février 1978 portant création d’une zone économique au large des côtes des îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India énonçait : « la zone économique […] s’étend, au large des côtes des îles Tromelin, Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India depuis la limite des eaux territoriales jusqu’à 188 miles marins au-delà de cette limite, sous réserve d’accords de délimitation avec les États voisins. »
13. Madagascar créera sa propre ZEE de 200 miles en 1985. Le code pétrolier malgache de 1996 y fait ainsi référence : « Art.6- Au sens du présent Code, on entend par […] : « territoire de la République de Madagascar », le territoire terrestre, le plateau continental, la zone économique exclusive, les mers territoriales, tels qu’ils sont définis par la loi et les conventions internationales expressément ratifiées ».
14. À 150 kms des côtes malgaches, Juan de Nova devrait être naturellement intégré dans la ZEE des 200 miles de Madagascar. Les ZEE françaises et malgaches sont ainsi, dans le principe, en SUPERPOSITION TOTALE. Cette question de la délimitation des zones françaises et malgache est donc essentielle.
15. Si en 2005 un accord a été établi entre la France et Madagascar à propos de la Réunion et de la délimitation des ZEE respectives malgache et française, rien n’a été fait quant aux Îles Éparses. Faute de négociation et de délimitation des limites des ZEE respectives, ou à la rigueur en l’absence d’un accord de cogestion, personne n’est propriétaire de rien.
16. Faute de détermination des limites de compétences territoriales de la France et de Madagascar sur cette zone, on peut dès lors s’interroger sur la légalité et la légitimité des concessions et permis accordés aux opérateurs pétroliers opérant sur cette zone de litige.
17. Sans un accord et une négociation, entre les États français et malgache en particulier, ces énormes ressources en énergies fossiles, si elles existent, ne sont pas exploitables.
Développement, cartes et références dans le document joint.


laverité.mg 28/03/2012
Alternance démocratique au Sénégal - La honte pour les politiciens malgaches - par Hery Mampionona 
Le Sénégal vient de réussir une énième alternance pacifique au pouvoir et dans la pure tradition démocratique. Le président (en exercice s’il vous plaît) s’est fait battre après deux tours de scrutin - ce qui témoigne de l’âpreté de la confrontation - et, sans attendre la proclamation officielle des résultats, s’est empressé de féliciter son challenger, s’abstenant de crier à la fraude comme le font systématiquement les candidats malheureux africains aux présidentielles.
Madagascar de son côté, après 3 ans de Transition, se débat toujours dans une situation peu reluisante et a toutes les peines du monde à organiser ne serait-ce qu’une seule élection, mis à part le référendum constitutionnel dont la validité, par ailleurs, ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique.
Et dire qu’au lendemain de l’Indépendance, la Grande Île s’enorgueillit d’être dans le peloton de tête des pays francophones, si ce n’est d’Afrique et ce, grâce à son potentiel humain dont les compétences étaient reconnues dans tout le Continent noir, voire
...Suite MadaVôvô du  28 mars  >>  ( ...  )


Midi Mada 27/03/2012
Sondage électoral à Tana : Marc Ravalomanana devance Andry Rajoelina - R. O
La déclaration de Andry Rajoelina comme quoi il n’a pas peur de la réélection de Marc Ravalomanana remet sur le tapis, un sondage réalisé récemment à Tana et dont les résultats valent ce qu’ils valent.
Questions. 

S’il a éludé presque toutes les questions gênantes posées par les téléspectateurs à travers Onitiana Realy ou directement par cette dernière, Andry Rajoelina a par contre reconnu que c’est bel et bien lui qui avait donné l’instruction de fermer l’aéroport d’Ivato au vol d’Air Links en provenance d’Afrique du Sud. Ce qui a amené l’autre question de savoir si le tombeur de Marc Ravalomanana en mars 2009 a peur de la réélection de l’ancien Président en exil. « Pourquoi aurais-je peur d’un homme que j’ai déjà battu en 2007 ? », a répondu celui qui ...Suite MadaVôvô du  28 mars  >>  ( ...  )

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