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Les Editos  d'Armand Andriamahady ... (22)  

Teny mampieritreritra

            Tous les Editos d'Armand Andriamahady... Teny Mampiheritreritra.... >>

- « Ny Fihavanana no tian-ko lazaina !!!... »   906254  12/06/2009  ( Andriamahady Armand -  Bonneuil sur Marne )

- «  Attention zazavavin-drano, il y a séduction !.... »   806182  09/06/2008  ( Andriamahady Armand de Creteil )

- « Mitady ravin-ahitra...  »   804168  21/04/2008  ( Andriamahady Armand de Creteil)

- « Gasik'Arts a 7ans ! Fito isa-masina ? ...  »   804165 10/04/2008  ( Andriamahady Armand de Creteil)

- « La notion d'étranger et la culture traditionnelle...  »   803153  04/03/2008 ( Andriamahady Armand de Creteil)

- « Ny Ray aman-dreny…  »   802145  06/02/2008 ( Andriamahady Armand de Creteil)

- « Le mpamosavy : du folklore ou du sérieux ! ...   »   801139  15/01/2008 ( Andriamahady Armand de Creteil)

- « Quels crédits accordés à l’art divinatoire du Mpanandro et consorts ? ...  »   12127  10/12/2007 ( Andriamahady Armand de Créteil )

- «Mpisikidy, Mpanandro, Mpimasy, Ombiasy…leur pouvoir chez les Malgaches ?...» 12125  03/12/2007 ( Andriamahady Armand de Créteil )

- « Ny Anjara... Fatalisme et destinée ?... »     11116  06/11/2007 ( Andriamahady Armand de Créteil )

- « Une cause perdue d'avance… »     09107   24/09/2007 (Armand Andriamahady de Créteil)

- « Que dire de la corruption… gagnera-t-on jamais cette guerre ?… »     09105   10/09/2007 (Armand Andriamahady de Créteil)

- « La culture théâtrale malgache est-elle importée ?... »      0799  23/07/2007 (Armand Andriamahady de Créteil) 

- « Nos ancêtres, les « sans montre », vivaient avec le Fotoan-gasy… »   0792   29/06/2007 (Armand Andriamahady de Créteil)

- « On nous fait peur sans raison... ? ... »     0785    04/06/2007  (Armand Andriamahady de Créteil)

- « Réflexion sur le temps qui nous tue .... »     0777   07/05/2007 (Armand Andriamahady de Créteil)

- "Zanahary no mamelona ... "  0769   09/04/2007    (Armand Andriamahady de Créteil) 

- « La Légende du Vazimba ...  »    0757    22/02/2007    (Armand Andriamahady de Créteil)

- « Un seul est juste ! ... Ny teny nifanekena !... »     0747     15/01/2007    (Armand Andriamahady de Créteil )

- "Le Ala volon-jaza malagasy, revu et apprécié par un Malgache vivant à Paris... "    0638-   11/12/2006 (Armand Andriamahady - Créteil )

- "Se marier... "      0618- 18/08/2006   (Armand  - Créteil )

- « Vivre l'Instant Présent ... »        0614-  21/07/2006    ( Armand Andriamahady de Créteil )

Edito : «Ny Fihavanana no tian-ko lazaina !!!...  »       906254   12/06/2009

      « havako anie izy izay »...  Depuis les temps anciens " Le Fihavanana " est pour le " Ntaolo" ( nos anciens ) et nos « ray-aman-dreny » une valeur, spécifique à notre culture Malgache.

     Le Fihavanana est ce mot magique qui semble pouvoir résoudre les délicats problèmes que d’autres ressources et ingéniosités humaines ne sont pas parvenues à solutionner.

    Le mot Fihavanana fait penser à des mots-clés qui sont : problèmes, résoudre, solutions de compromis.
    En lui-même, il est composé des particules « fi » et « havana », que la règle grammaticale réunit pour donner fihavanana. 
   
En fait, il s’agit du parent : « havana ». Est havana la personne qui du fait du mariage, ou de l’association entre couples possède en elle les traces du sang originellement hérité d’un ancêtre de référence. De façon plus scientifique, les personnes mpihavana ont un ADN commun. Le havana n’est pas l’ami car ce dernier ne procède pas du sang commun. Il n’est pas issu de l’amour de deux êtres. Pour cela cet amour aura besoin aura besoin d’être concrétisé par un mariage entre eux. Il n’est pas le « ziva » que le mélange de sang artificiellement associé scelle par le serment. Mais du fait du sang commun qui coule dans des veines différentes, le « havana » est en réalité tout cela. 

     Le Havana étant ainsi défini, le Fihavanana par contre sort du lieu commun de la consanguinité et devient une vertu morale qui anime des personnes différentes. L’idée de Fihavanana engloge les vertus de la parenté, du mariage, de l’amitié et du ziva. Dès lors il y a harmonie dans le Fihavanana, il y a la paix aussi. Plus encore le Fihavanana est sacré. 

     Dès lors le Fihavanana est un outil de savoir-vivre car il oblige tous ceux qui sont mpihavana à rester dans le bon chemin du respect mutuel en pratiquant l’harmonie et la paix dans leurs relations sociales. C’est pour cela que le Fihavanana est tout indiqué pour servir à résoudre des situations de conflit, car devraient s’opérer à l’intérieur du Fihavanana le respect, l’harmonie et la paix. 

      Pour en finir voici quelques illustrations. 
     Dans l’exclamation
« havako anie izy izay » on sent l’attachement, le respect mutuel qui lie celle qui la prononce à celle pour qui elle est destinée. Un lien indéfectible les unit. 

     Dans « aleo very tsikalakalam-bola toy izay very tsikalakalam-pihavanana » il y a cette idée du respect que l’argent ne pourrait détruire . 

    Enfin dans « vita fihavanana amin’Andriamanitra » c’est la Paix avec Dieu.

                                          Andriamahady Armand - Bonneuil sur Marne (94)

... Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand  a répondu à notre appel de publier des Editos, maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance ! 

L'Edito : « Attention zazavavin-drano, il y a séduction !... »  806182  09/06/2008

      Sommes nous toujours attirés par le chant et la beauté des "sirènes" ?

      Parler du zazavavin-drano est assez aisé en ce sens que c’est un phénomène assez répandu sur tous les continents de la terre, mais aussi qui rend mal à l’aise car il sort bien entendu de l’ordinaire de l’homme.

     De l’antiquité grecque avec Himeropa la douce, Molpé le chant étrange ou Télès la parfaite, à l’actuelle Afrique avec Mami Watta la divinité de l’eau en passant par Victor Hugo qui parlait du roi des Auxcriniens, de certaines légendes qui racontent des histoires sur les tritons, sur Scylla la nymphe, sur la terrible aboyeuse en passant par Ulysse et ses sirènes…, on n’en finit pas de s’étonner de l’existence d’un monde hors du commun des hommes.

     On s’émerveille aussi de l’Atlante et de ses Atlantides, ces géants qui auraient vécu sur la terre. La Bible nous parle même des géants que les fils de Dieu auraient engendré avec les jolies filles des hommes qu’ils prenaient pour femmes.    

     En parlant cette fois du milieu malgache, les zazavavin-drano sont des faits répandus qu’un célèbre roman d’ Elisa Marine, la fille de l’eau , a fini par raconter, ou que le poète Dox dans Moron’ny farihy rêvait d’avoir comme amante : 

« isainako fitia amin’ny zazavavin-drano ». 

Tout récemment n’organisait-on pas un colloque sur les sirènes dans l’Océan Indien, pour parler des zazavavin-drano du fleuve Mananara ou de celui de la Matitanana et enfin dans les faits divers, cette rocambolesque histoire d’une femme de la Côte Est malgache qu’elles auraient englouti jusque dans leur domaine aquatique afin d’y venir pratiquer l’accouchement « d’un être » parmi elles mais qu’elles auraient remise vivante sur la terre ferme avec comme consigne de ne rien divulguer des choses qu’elle a vécues.
       On ne peut qu’avoir une idée personnelle sur ce phénomène du zazavavin-drano. La science n’admettrait pas une telle particularité ni la physique ni la métaphysique. Encore moins la philosophie.   

       Je reviens toujours au fait que ce monde est dichotomique et qu’ici bas, persistent le Bien et le Mal. Il y a le Monde de Dieu tel qu’il est décrit dans la Bible et le monde du Mal qui est aussi relaté dans la Bible et dont la caractéristique est d’être le contraire, l’opposé du monde divin. Ce qui est contre Dieu n’est pas de Dieu.
      
Réexaminons un peu le phénomène du zazavavin-drano, l’histoire de la femme accoucheuse de tout à l’heure. La Bible ne dit pas que le genre humain peut être englouti dans l’eau pendant cinq jours pour opérer un acte médical et revenir sur terre indemne, non plus qu’il peut disparaître et vivre dans un autre monde, sans aucun autre accoutrement, le monde des poissons en faisant fi du passage obligé de la mort et en revenir comme si de rien n’était en faisant abstraction de la putréfaction de la chair.
       Tout cela tend à faire croire qu’une autre puissance que celle de Dieu existe, ce qui est vraie selon la Bible et qu’elle fait des miracles. Il y a « séduction ».
                  Attention, il est écrit : « Si c’est nécessaire, dans les derniers jours, même les élus seront trompés  » 
.... suite Cliquez-ici

                                           Armand Andriamahady de Créteil

 

NDE: En fait, il ne s'agit pas de la séduction comme on en voit tous les jours entre un garçon et une fille. Le terme est plutôt dans sa conception biblique et signifie que le Mal tente le tout pour le tout pour enlever une personne du droit chemin que les commandements de Dieu embarrassent. C'est une compétition pour détourner les enfants de Dieu que nous sommes tous, de la voie conduisant vers la rédemption promise par Jésus Christ. Pour leur perte. Car le Diable sera à jamais jeté dans l'étang de feu de l'Apocalypse où il attire, dès à présent de nombreuses âmes. 

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L'Edito : «Mitady ravin-ahitra ...  »    804168  21/04/2008

      Betsaka ny zava-mitranga itovizana amin'ny aty Andafy fa ny olana dia miverina foana na dia lazaina fa tany mandroso aza ny aty Frantsa.
     Ny zavatra hitan’ny mpanoratra maha hafakely ny Malagasy dia isaky izay miresaka ny mitranga any Madagasikara dia toa maningana foana fa tsy mba toa ny ataon’ny sasany ny ataontsika Malagasy. Dia matetika no andrenesana hoe, izany no mampiavaka anay, indrindra moa raha sendra mba mahazo fotoana hiresahana amin’ny vahiny.

       - Ny mpanoratra dia mahita fa tsy misy zavatra firy mampiavaka ny Malagasy amin’ny fiainan’ny Frantsay, ohatra. Ny antony dia satria tena maro no fombafomba izay mora nalaintsika tahaka. Na fiakanjo, na fiseho, na fisainana.

Hafa mihitsy, ohatra ny vahoaka Thaïs, rehefa nasehon’ny documentaire –na télévision ny fivavahana arahany, ny sakafony, ny fomban-drazany amin’ny fandevenana, ny fampakaram-bady... Mila mipetraka aza ny fonontaniana hoe : fa inona moa, hafatsy ny tenin-drazana, no mampiavaka ny Malagasy. 

       Aty Frantsa, izao ohatra dia hitanao miavaka eny ny Afrikana, ny Arabo. Ary raha miantrano any amin-dry zareo hianao dia hoatry ny tsy aty Frantsa intsony fa hafa loatra ny ati-tranony hitanao, izay maha-izy azy.
      - Raha ny fiezahana amin’ny fiainam-pirenena indray, ny fampandrosoana izany, dia hita fa amin’ny ankapobeny mitovy ihany ny olana sedrain’ny tany mandroso sy ny mbola tsy mandroso. Satria olana mitovy ihany no itadiavana fanafodiny, ohatra ny karama, ny fandriam- pahalemana, ny fifidianana lazaina fa misy halatra, ny vidim-piainana, ny fampianarana.   

        - Eto amin’ny haàvon’ny farimpiainana kosa angamba dia misy be ny elanelan’ny mampiavaka. Manana fahefa-mividy avo lenta ny tany mandroso fa tsy ao aminy ny fahasambarana vokatry ny fananana zavatra tsara sy maro karazana. Samy manana ny vahoaka mahantrany ihany, samy manana ny tsy manan-trano ialofana ihany, samy manana ny mpitady ho hanina eny amin’ny poubelles ihany. Dia samy manana ihany koa ny mpanankarenany, ny mpanao hery setrany, ny mpivavaka sy ny tsy mino ihany koa.

         - Ny mpanoratra dia mihevitra tahaka ny olona maro koa fa tsy ny fananana ny zavatra maro sy tsara ary ny volabe no mitondra fiadanana. Samy tsy mahita fiadanana ny tsy mety voky tahaka ny aty amin’ny tany mandroso ary tsy mionona amin’ny ananany sy ny mihinana ambany foitra sy feno fitsiriritana ny zavatra fantatra fa tsy ho azo, any amin’ny tany mahantra.
        - Resaka hafa mihitsy raha ity fitadiavana fahasambarana ity. Tena marina moa izany !                   

 Armand Andriamahady de Creteil

(Traduction  L'Edito "Mitady ravin-ahitra ..."  par l'auteur(fr) et Haja Rakotoarison d'Emadex (gb ))

 Les Traductions :

 Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand sy Haja a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance! 

L'Edito : « Gasik'Arts a 7ans ! Fito isa-masina ? ...»   804165 10/04/2008

      Le 8 avril 2008, Gasik’Arts a fêté ses 7 années d’existence. Cela fait 7 ans que tous les dimanches, en direct, toute l'équipe de Gasik'Arts nous emmènent à Madagascar. 7 ans de complicité et de plaisirs partagés. 7 ans à d’émotions, de rires et de joie. ( hoy Marie-Jo  Klikeo eto)

      Bon anniversaire akia ry malala ... Bon anniversaire akia ry chérie ! - Ny Ainga

      D’où vient que le chiffre 7 était un chiffre sacré chez les anciens malgaches….
Le nombre 7 va nous ramener à l’origine de la culture malgache qui proviendrait elle-même de source 

malayo-polynésienne. Mais comme cette dernière dénomination englobe tout un amas de « provinces » d’Indonésie, il n’est pas facile de s’y retrouver tant elles comprennent un grand nombre d’entités : les îles Moluques, Java, kalimantan, la Papouasie…

      Si on se réfère au soi-disant apport arabe concrétisé par la pratique du Sorabe du temps d’une certaine royauté merina, il faudrait retenir les noms des 4 des 7 jours de la semaine qui ont une résonance arabe avec le mot « Al ». Pour les 3 restants on l’a plus ou moins radié car on ne dit pas Al-talata, Al-Jomâa, Al-Sebat, bien que ce soit là effectivement leur désignation en arabe.
       Un fait est certain, limitée à 7 jours, la semaine possède quelque chose de magique. Et entre magique et sacré, il n’y a qu’un pas vite franchi. Le magique et le sacré, ce sont presque les mêmes choses, à en croire nos « Ntaolo » . Ne dit-on pas : « ayez 7 filles et 7 garçons » pour bénir un couple nouvellement uni. On fait 7 fois le tour du tombeau après un retournement des morts. Il y aussi les « trano fito mian-dàlana » dans la cour du Palais de la Reine de Manjakamiadana…      

      Ceci étant, on peut s’étendre longuement sur la magie des nombres dont le nombre 7. Différentes sciences, cultures et pratiques mystiques ont leur explication spécifique qui forme une littérature vaste.
      Pour notre propos d’aujourd’hui, retenons quelques indications inspirées de la Bible pour qui il y a effectivement 7 jours de semaine, le premier étant le jour où le Christ a ressuscité et le 7 ème où Dieu s’est reposé de toutes les œuvres de sa Création. On parle du 7 ème Ciel même si l’unanimité parmi les théologiens n’est pas chose acquise, des 7 branches d’une lampe, des 7 Très-Saints assis autour du Trône de Dieu dans l’Apocalypse, d’une hydre à 7 cornes plus loin encore, les 7 merveilles du monde …
     Mais, l’Homme a reçu pouvoir de dominer sur toutes choses.. Ce ne sont pas elles qui le gouvernent. A moins qu’il ne le veuille autrement.
                                                                             Armand Andriamahady de Creteil

Notes: autres inteprétations du "7 isa masina"

       de M.

         1- période chrétienne (conversion de la Reine Ranavalona II au christianisme en 1869) : 7 = isa masina (influence chrétienne et universelle)
         2- de Ralambo (fin 16ème siècle - début 17ème siècle) à la période chrétienne :
                 - le chiffre 7 est utilisé en tant qu'unité cyclique suite à l'adoption du calendrier arabe (semaine de 7 jours au lieu de 5 jours) => cycle de 7 ans pour la circoncision collective (encore pratiquée chez les Antambahoaka mais était aussi pratiquée en Imerina), cycle de 7 ans pour le Fitampoha... En ce temps les années suivaient un cycle de 7 ans, chaque année portant le nom d'un jour de la semaine (année du lundi, année du mardi etc ... l'année du vendredi étant considérée comme une année forte, l'année du pouvoir royal...). Le chiffre 7 était considéré comme un symbole de plénitude car associé à un cycle. Une fois le cycle terminé, c'est le renouvellement pérpétuel. Plénitude => hanim-pito loha (varanga, etc ... je ne me rappelle pas des autres plats, il y a le kitoza peut-être)
               - par ailleurs, le statut d'Andriana était perdu au bout de 7 générations (un héritage culturel de l'Indonésie mais peut être sous influence Arabe également ?...) => trano fito miandalana correspondant au trano manara d'un Andriana tompo menakely + ceux des 6 générations suivantes. La 7ème génération doit nouer des alliances matrimoniales avec d'autres Andriana tompo menakely "mieux placés" (dans la hiérarchie des générations) pour préserver le statut des descendants, et/ou se faire adouber nouveau tompo menakely d'un autre vohitra par le Roi.
         3- Avant Ralambo, le chiffre 7 symbolisait la destruction, l'anéantissement => maizim-pito, alim-pito, im-pito mandifitr'olona etc....Mais c'est ausi le nombre de la conjuration => le chiffre 14 (= 2 fois 7) est utilisé dans les exorcismes et les charmes conjuratoires. Le miteraha 7 lahy, fito vavy représente en tout 14 enfants => pour conjurer le mauvais sort sur la descendance 

       Source du symbolisme de l'ancien temps (avant Ralambo) : Louis Mollet dans "La conception malgache du monde, du surnaturel et de l'homme en Imerina"

 

            - de F.
      Ny isa fito dia isa masina. 
      Talohan'ny fivavahana kristiana, ny malagasy dia efa nino an'Andriamanitra ("Aza ny lohasaha mangina no jerena fa Andriamanitra an-tampon'ny loha" hoy izy), efa nino ny Zanahary. Ny isa fito dia mampiseho fahafenoana ( alevina im-pito mandifotr'olona ). Maro ny malagasy antsoina hoe Mpito. Ny andRavalo moa dia ny isa valo no noraisiny : io indray dia resaka hafa !

 

      Ny fantatara dia nampiasana ny isa fito hilaza fahafenoana. 
      Ny isa iray izao dia tsy feno satria tondro tokana hono tsy mahazo hao, hazo tokana tsy mba ala.
            - Zaza fito tsy mahafehy trano : na dia feno aza mila mitandrina.
            - Avadiho im-pito ny lela vao miteny ...

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L'Edito : « Quelle catégorie de culture pour l'expatrié possédant la double nationalité ... »    803153   04/03/2008

     Vous voulez partir, étudier, travailler, vivre en France ou à l'étranger ? 

     Réussir à s’adapter à une nouvelle culture ne veut pas dire abandonner la sienne ou son sentiment d’appartenance à une nationalité. L’idéal est d’apprendre et de s’approprier la culture et les comportements des ressortissants de votre pays d’accueil, tout en conservant les vôtres.

     Le phénomène de la confrontation des cultures
      - la culture n'est pas une notion indépendante, elle est liée à un pays, à une terre. La terre d'accueil tend vers une politique d'assimilation qui aboutit à l'octroi de la nationalité. La nationalité offre des particularités qui correspondent à la culture du pays d'accueil, pour ne pas dire que celui-ci donne en échange sa culture. Est-il possible de rester soi-même, c'est à dire, être la personne qu'on était à l'arrivée dans le pays d'accueil, avec dans les bras et dans le porte-monnaie les possibilités données par la nouvelle nationalité. 
      - Le confort, les nouvelles traditions que l'on assimile avec le temps, les mariages font que les générations suivantes ne se reconnaissent que dans la culture de leur nouveau pays, celle de la terre de leur récente nationalité.
      - Si un jour, les générations nées dans le pays de la nouvelle nationalité rendent visite au pays des parents, c'est en étranger qu'elles y arrivent.

    La perte de l'Identité d'origine
    - Il y a toujours confrontation des civilisations. La plus forte finit par l'emporter immanquablement. Le déracinement, du fait d'un séjour prolongé dans un pays donné, a parmi ses nombreuses conséquences, l'abandon de sa propre culture, surtout si cette culture-là n'est pas riche et forte.
      - Qu'est-ce qu'une culture riche ? Est riche et forte celle qui va gagner la bataille de la confrontation. On en revient au point de départ.
       
N'apprend-on pas la naissance d'une culture universelle. 
      - Quand on vit avec des gens qui ont beaucoup voyagé et séjourné dans plusieurs pays, en fait, plus aucune culture ne tient une place de choix dans leur cœur et dans leur pensée. Ces personnes-là sont devenues autre chose que celle de l'origine. Elles sont à l'aise partout où elles sont. Il arrive même qu'elles sont indifférentes aux questions de culture, de traditions et de civilisation. Elles ont une culture universelle.
      - Pour la petite histoire, reprenons la légende de la tour de Babel de la Bible. Les hommes de la terre ne faisaient qu'un lorsqu'ils avaient une seule langue. Ils se mettaient d'accord pour construire une tour afin d'atteindre le ciel. Mais avec l'apparition de plusieurs langues, voulue par Dieu, ils se sont dispersés et leur rêve s'est évanoui avec leur désaccord. L'unique civilisation d'avant a fait place à plusieurs civilisations. S'il y a une civilisation universelle ce sera la conséquence de l'expérience d'une minorité de personnes mais ce ne sera jamais plus le fruit d'une entente générale.

Genèse 11:1-9 : la tour de Babel

 La légende de la Tour de Babel est à la base d'un récit biblique. Après la création du monde, tous les hommes se servaient de la même langue. Installés dans la vallée de Shinéar (qu'on situerait aujourd'hui en Irak), ils réussirent en cuisant la terre à façonner les premières briques, et décidèrent de tous s'installer au même endroit. Puis leur vint l'idée de construire une tour, qui monterait jusqu'aux cieux, afin de pouvoir loger toute l'humanité dans une seule et même cité. Mais le dieu Yahvé, craignant que cet édifice ne permettent ensuite aux hommes

de construire tous les projets les plus irréalisables, décida de leur compliquer sérieusement la tâche, en punition de leur vanité. Ainsi, dans la Genèse, Yahvé s'employa à disperser les hommes sur toute la surface de la Terre et de diversifier tous les peuples en leur donnant un langage propre. Aucune cohésion n'étant possible entre eux, et la Tour de Babel resta inachevée.

      On perd sa culture à force de se frotter avec la culture de son pays d'accueil. Les facteurs qui y contribuent sont l'obtention de sa nationalité, le phénomène d'assimilation, le déracinement. Quand deux cultures se font face, c'est la plus riche et la plus forte qui gagne le combat. Dans le meilleur des cas, on acquiert une autre culture que l'on nommera : culture universelle.

                                                             Armand Andriamahady de Creteil

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L'Edito : «  Ny Ray aman-dreny ! …  »     802145    06/02/2008

         Masoandro amam-bolana ny ray aman-dreny, hoy isika Malagasy

         ... un jour les enfants deviendront des parents !!! 

    Ray amandreny veut dire : les parents. Par extension ce sera aussi l’autorité, et Dieu lui-même.
D’une façon générale, chacun d’entre nous deviendra un jour parent de ses enfants. Alors nous devrons éduquer selon des valeurs admises ou non admises par la Société. Car nous vivons en société, dans une culture, une civilisation.      

       Au départ donc, il y a la Société et par voie de conséquence le problème de choix de sa ...société.
       L’Education peut être reçue, donnée et peut aussi être apprise. Une éducation complète englobe les deux volets. Des éducateurs, on va dire réformateurs, mettront l’accent sur le second volet : ce sera l’éducation de l’aléatoire, du libre arbitre presque instinctif.
     Ceci étant, les valeurs fondamentales à enseigner sont celles qui cadrent le mieux à la vie en société, au milieu ambiant : l’Amour qui comprend le respect, la responsabilité, l’obéissance ; la Dignité, le Bien et le Mal, Dieu ; le Devoir et…. beaucoup d’autres encore.
     
La famille qui est composée des parents et de leurs enfants ne peuvent vivre dans l’harmonie que s’ils respectent comme valeurs la plupart de celles-là. L’autre problème est donc celui de l’adoption des valeurs.
       Pourquoi des parents perdent le sens du devoir d’éducation et abandonnent pour ainsi dire leurs progénitures à l’éducation de 

l’aléatoire. Ce n’est certainement pas à cause des seules occupations quotidiennes devenues beaucoup trop contraignantes mais aussi parce qu’il y a aussi un peu sinon énormément de l’égoïsme, de l’individualisme triomphant et pourquoi pas de la démission des parents.    

     D’un autre côté, pourquoi des enfants n’ont plus aucun repère et se marginalisent. Ce n’est probablement pas uniquement la faute à la société violente et impersonnelle, où l’individu n’est pas considéré mais où l’individualisme est roi, mais aussi et parce qu’il y a un peu sinon énormément un déficit d’éducation, c’est à dire de cette éducation complète dont il était question au début de notre entretien.

     En parlant de l’Autorité, il faut bien admettre que l’Anarchie n’est pas la meilleure organisation qui soit. Mais la Liberté qui nous la fait adopter est le plus souvent mal comprise et pratiquée à tort et à travers.

      En parlant de Dieu, la tendance générale est à l’affranchissement à toute aliénation. Et quand on sait que Dieu est plutôt un concept invisible, le pas est vite franchi pour que tout un chacun s’installe dans l’athéisme afin de l’ignorer.
    
Un jour les enfants deviendront des parents, quel sort leur sera-t-il réservé par leurs descendants ?  Quand ce moment-là sera venu, eux-mêmes ne pourront mériter que ce que étant enfants, ils ont donné à leurs parents.. « Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina ».
      Le meilleur livre du monde, c’est à dire la Bible nous recommande : « Honore ton Père et ta Mère et tu vivras longtemps sur la Terre que Dieu t’a donnée, à toi et à tes descendants ».

                                                             ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.

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L'Edito : «Le mpamosavy : du folklore ou du sérieux ! ...»

    INHABITUEL. « mpamosavy mandeha alina aza misy mpahita » ( i.e Une sorcière qui se promène dans la nuit ne passe pas inaperçue ) affirme l’adage populaire. Le quartier d’Andraisoro a été le théâtre d’un tel… spectacle. 
    Quand une « sorcière » met Andraisoro en effervescence 
    A l’heure du laitier, hier, une femme est surprise par les riverains de ce quartier populeux en train d’escalader le mur de la maison d’un homme d’église. Complètement nue, les cheveux en bataille, il n’en fallait pas plus pour qu’elle soit vite qualifiée de…sorcière. 
(MadaVôvô du 14 nov 2007 )  ( ...

    Tsy mitovy ilay resaka mpamosavy any Dago sy aty Europe raha ny fijeriko azy e! Ny an-tsika matoa lasa mpamosavy dia mivoaka alina nohon'ny filalaovana fanafody gasy ny aty Europe dia toa karazana

tantara natao hampitahorana ny ankizy fotsiny fa tsy manana hery hafahafa toy ny any Dago  (forum)

      J’argumentais dans un de mes éditos que dans ce monde le bien et le mal coexistaient.
Chaque individu a le choix de pencher pour l’un ou l’autre. C’est pourquoi si peu nombreux sont ceux qui persistent dans le bien, beaucoup par contre, sont ceux qui ont vendu leur âme au mal.
      Le mpamosavy est spécifiquement un phénomène malgache. Il n’est pas certain que le mot sorcier convienne pour décrire son personnage. Ce n’est pas un article du folklore seulement, car en vérité, le mpamosavy est la personnification des forces des ténèbres.
      Le mpamosavy a vendu son âme au mal. Le fait est que la personne en question est inconsciemment enlevée la nuit dans son sommeil pour aller s’aventurer dans l’obscurité, dans les ténèbres. Elle n’est pas maîtresse de sa volonté et nu sans aucun vêtement, son corps est offert à tous vents, comme pour confirmer que plus rien d’elle ne lui appartient. Son aventure commence jusqu’à son retour au petit matin.
     Le mpamosavy lutte contre l’Innocence. Le fait est que le mpamosavy a comme cible de prédilection les bébés innocents qu’il séduit pour se les posséder par des attirails et pièges variés. Ardemment, il désire leur donner la mort. C’est la parodie de la lutte rapportée par la Bible, entre le Christ innocent et le diable tentateur qui veut la perte du fils de l’homme.    

 Le mpamosavy appartient au royaume des ténèbres. Le fait est que pendant sa sortie nocturne, le mpamosavy vit une aventure extraordinaire pendant laquelle son corps et son âme volent dans l’espace à l’aide d’un balai pour certains, sur le dos d’un animal pour d’autres. L’espace n’existe plus et des kilomètres d’itinéraires sont avalés à une vitesse incalculable. L’enchantement cesse dès qu’apparaît le soleil, source de lumière. Au début de la Création, Dieu avait terrassé les Ténèbres en créant la Lumière.  Le mpamosavy nargue le défunt. Le fait est que là où il y a un décès, là se rend le mpamosavy. Il veut s’accaparer du 

  801139  15/01/2008

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corps vaincu par la mort. Aussitôt l’enterrement accompli, il ira visiter le tombeau pour danser dessus et aux alentours.   

    C’est la parodie de la lutte que le Christ a remporté contre « l’aiguillon de la mort ». Sur le tombeau, le mpamosavy dira : eh ! toi le mort, relève-toi. Si le mort ne se relève pas, la résurrection aura bien lieu. La mort est bien vaincue car Jésus Christ a ressuscité.
   La Bible nous éclaire en ces termes : « Car, nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes ». Ephésiens 6 : 12
                                   
Alors, mpamosavy qui es-tu ?.... suite Cliquez-ici  

                                                                                  ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.

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L'Edito : «Quels crédits accordés à l’art divinatoire du Mpanandro et consorts ? ...  »    12127  10/12/2007

     L'expérience des calendriers nous permet de dire que les astrologues n'ont jamais inventé le moindre calendrier. Ils s'appuient donc sur ce qui existe. En l'occurrence, c'est sur un calendrier lunaire.

     On ne peut pas non plus ne pas noter à quel point la notion de destin est importante dans la vie du peuple Malgache. Ces destins, sous influence lunaire, vont fixer la personnalité de chacun, sa vie quotidienne et sa... destinée. 28 destins pour l'année mais aussi pour le mois (d'où le mois astrologique de 28 jours) et le jour vont marquer la voie quotidienne de tout individu.
     Même la construction des maisons traditionnelles malgaches est sous influence de ces 28 destins. Aux différentes positions de la Lune au cours de l'année sont associés les points cardinaux et les murs et angles de la maison (orientée Nord-Sud) sont une représentation en miniature de l'année lunaire.

       A notre connaissance, rien ne signale dans les recherches faites au sujet de la culture malgache, quel système les anciens, les ntaolo ont adopté pour désigner les mois de l’année. Car dans la mesure où l’énumération suivante est tirée du flirt des anciens Malgaches ayant appris le sorabe, avec la tradition arabe, rien n’est indiqué sur ce qui existait avant elle. A savoir : Alahamady, Adaoro, Adizaoza, Asorotany, Alahasaty, Asombola, Adimizana, Alakarabo, Alakaosy, Adijady, Adalo, Alohotsy.
      - Encore une fois, comme partout ailleurs chez les autres civilisations, qu’elles soient orientales, occidentales ou africaines, il y a une limite en-deça de laquelle il n’est pas facile de dire qu’une pratique est purement ou seulement de telle ou telle civilisation. Il y a toujours eu emprunt, un transfert qui a occasionné la copie, une version localisée : l’adaptation.
      - Mais si on dit souvent que le mpanandro a hérité d’une pratique arabe, encore faut-il savoir distinguer de quelle pratique s’agit-il. 

En matière d’astrologie, la civilisation arabe a, à la place des 

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constellations, des signes d’armes blanches telles que : Couteau, Poignard, Coutelas, Poignard arabe, Masse de fer, Massue paysanne, Hache, Chaîne, Epée, Lance, Fronde, Arc.  On sait que les Chinois ont des signes d’animaux : Souris ou Rat- Buffle ou Bœuf - Tigre - Lièvre ou Chat ou Lapin - Dragon ou Lézard - Serpent - Cheval - Chèvre ou Bouc ou Mouton - Singe - Coq ou Phénix - Chien - Cochon ou Sanglier ou Porc ou Ours.

       Comme le mpanandro est consulté sur tous les événements de la vie : naissance, constructions, mariages, affaires, etc.…il y a une expérience qu’il faudrait pouvoir faire soit par curiosité, soit par esprit critique, pourquoi pas. Serait-il possible un jour de consulter sur un même sujet de préoccupation : l’astrologue arabe, le chinois, une cartomancienne, une adepte du tarot et enfin le mpanandro. Quels seront les résultats de chaque consultation. 
        - La Bible est hostile à l’art divinatoire et aux oracles : " Il ne se trouvera chez toi personne pour faire passer par le feu, son fils ou sa fille ; interroger les oracles ; pratiquer l'incantation, la magie, les enchantements et les charmes ; recourir à la divination ou consulter les morts. Car tout homme qui fait cela est une abomination pour le SEIGNEUR…Tu seras entièrement attaché au SEIGNEUR TON DIEU. " (Deutéronome chapitre 18 verset 10 et suivants).
        Dans ce domaine donc tout est question de foi. 
        On y croit ou on n’y croit pas. 
        C’est à chacun de choisir son camp au risque de vendre son âme.
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L'Edito : «Mpisikidy, Mpanandro, Mpimasy, Ombiasy … leur pouvoir chez les Malgaches ?...  »     12125  03/12/2007

     Conditionnée par le caractère faste ou néfaste du moment où l'on entreprend une action, les devins jouent un rôle très important dans la vie des Malgaches. Le mpanandro est consulté à chaque événement important (mariage, enterrement, le famadihana ou retournement des morts, pose de la première pierre d’une construction, etc..). Le mpisikidy est un spécialiste de la géomancie, technique de divination à partir de figures tracées sur le sable. L'ombiasa a des pouvoirs plus étendus : c'est le gardien des connaissances rituelles et religieuses.

      Les difficultés, les évènements de la vie, le désir de réussir nous ont contraints à avoir recours à un pouvoir qui produit quelque chose de plus que de l’ordinaire : de l’extraordinaire, du sensationnel…. 
         Quand on repasse en revue les traditions et les coutumes des peuples, l’on constate que sur ce point de la recherche du remède miraculeux, il n’y a guère eu beaucoup de variations. En fait, des habitants de la Taïga russe, aux Inouïtes du Nord du Canada, en passant par les Pygmées de la forêt africaine tropicale, les Birmans, ou encore certains Malgaches, on se rend compte que tous ils ont trouvé des objets pris dans la nature pour en fabriquer leur talisman et, quand ils sentaient le besoin d’être plus spirituels, pratiqué l’invocation des esprits et des ancêtres…
       Aligner des graines de haricots ou des cailloux, agiter des branchages parfumés pour adresser des prières ou des demandes de bénédictions en faisant des signes cabalistiques pour prédire l’avenir d’un désespéré, ou encore faire le sacrifice d’un poulet, d’un lama pour en interpréter les viscères, ou même le sacrifice d’un innocent, un bébé pourquoi pas, pour bénéficier de la faveur d’un esprit bienfaiteur, c’est la pratique courante des shamans, des sorciers et des ombiasy. 

    On parodie les rites décrits dans la bible où on lit dans l’ancien testament que l’on faisait des sacrifices d’animaux et dans le nouveau testament, le sacrifice d’un Innocent, celui de Christ. Car il n’y a pas d’acte de pardon s’il n’y pas du sang versé. Et je ne parle pas des pratiques du satanisme.
        J’admets qu’un problème se pose. C’est celui-ci : comment se débarrasser des devins, des faiseurs d’oracle et autres féticheurs quand d’autre part, il est de notoriété qu’ une « certaine satisfaction » est enregistrée tout de même grâce à leur consultation. 
Voici un sujet de réflexion pour tout un chacun. Le fait qu’un être pourvu d’une intelligence exceptionnelle comme l’homme, puisse admettre dans son esprit que  

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des graines, des cailloux ou le fait d’invoquer l’esprit des morts puisse venir à son secours ou prédire son avenir, ou lui donner la faveur d’une jolie fille. Les objets de la nature, ou l’âme d’un mort qui est restée inefficace pendant sa vie terrestre produiraient-ils l’extraordinaire, le sensationnel.
       
Dans un monde dichotomique où sont le Bien et le Mal, il faudrait que ce « tout un chacun » qui réfléchit avec un cerveau supérieur, se dise l’espace d’un instant que si ce n’est pas Dieu qui agit, cela ne peut être que la force du Diable….
       Tant que l’obscurantisme prédomine parmi les gens, parmi les Malgaches, les kalanoro, les bilo et compagnie, gagneront de la place dans leur vie courante. Et ce n’est pas une spécificité typiquement malgache.
       « Tu n’auras d’autre Dieu que Jéhovah, qui t’a sorti des servitudes …. »     
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                                                                                  ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.

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L'Edito : « Ny Anjara... Fatalisme et destinée ?...  »    11116  06/11/2007

      Izay ny lahatra, izany no anjara, ...izay soa nomen'Andriamanitra, ...tsy hita e !
Est-ce une philosophie ou un signe de sous developpement ??? ...

     Etes-vous le type du Malgache fataliste ou le prototype de celui qui ne croit pas à la destinée ?
    Le Malgache, se définit-il de quelle manière pour qu’on puisse préjuger à son égard de fatalisme ou de fervent adepte de l’existence de la destinée.   

   Le Malgache de la souche malayo-polynésienne, arabe, africain et même européen n’est pas facile à décrypter. Originellement, il pratiquait les traditions de ses origines, un peu animiste, un peu bouddhiste, un peu islamiste, pour devenir franchement chrétien au milieu du XX ème siècle sur les hauts plateaux.

    Voici quelques uns de ses préceptes : « Andriamanitra tsy andrin’ny hafa, andrinay ihany » ; « Aza ny lohasaha mangina no jerena fa Andriamanitra an-tampon’ny loha » ; « Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina » ; « Ny tainomby mivadika aza manan-tompo »…
       Il y avait un Dieu et la pratique de la justice dans la vie en société était la règle. Il y avait aussi une destinée tracée donc par le Créateur de toute chose. De ce point de vue, effectivement, le Malgache de ce type est un fataliste, dans la mesure où tout était tracé d’avance par une main forte et dirigeante. Alors, cette personne là pouvait dire : « izay no efa lahatra, izay no anjara é ».
        Mais je pense que le christianisme de la Bible n’est pas pour la destinée, encore moins pour le fatalisme. 

Certes le Dieu de la Bible connaît tout d’un homme dès sa création. Car ce Dieu est éternel, c’est à dire qu’il était, qu’il est et qu’il sera. Mais ce Dieu a donné le libre choix à chaque homme créé. S’il y a une chose qui distingue le christianisme des autres religions c’est assurément ce don de la liberté.  

       Alors quel est le mécanisme pour que l’on puisse dire qu’une telle religion n’est ni pour la destinée ni pour le fatalisme ? Eh bien, c’est que le Dieu du Chrétien est constamment en quête d’un changement, d’un retour de l’égaré vers son Créateur, librement après avoir pris conscience de ses erreurs. Il y a une garantie de ce retour : c’est que le repenti sera accueilli tendrement par le Père qui guette constamment le 

retour de l’enfant prodigue, pour lui préparer une grande cérémonie de réception. Ce Dieu l’a même pardonné par le sang de son Fils, le Rédempteur. Il sera justifié par la Foi.

     Le Christianisme de la Bible ne prédestine pas l’individu, sinon son Dieu ne serait pas dans l’incertitude, tout le temps en train d’attendre 

le retour de l’égaré. C’est seulement après son retour que Dieu a un plan pour lui, pour sa vie. Mais ce dernier aura choisi librement de retourner auprès de Lui. C’est son choix. 
       Dans quel type de Malgache pouvons-nous être classé ? Dans celui du Malgache des traditions originelles ou dans celui du Christianisme de la Bible.           ...  Rubrique Réflexion Klikeo eto
>>  

                                                                                  ANDRIAMAHADY Armand de Créteil.

NdT

1)- « Andriamanitra tsy andrin'ny hafa, andrinay ihany » i.e Si certains ne croient pas en l'action de Dieu, nous autres, nous y croyons fermes. 
2)-« Aza ny lohasaha mangina no jerena fa Andriamanitra an-tampon'ny loha » i.e Ny vous fiez pas à la solitude de l'espace mais pensez à Dieu qui est dans les cieux.
3)-« Ny tody tsy misy fa ny atao no miverina » i.e Il n'y a pas de justice rémanente, on mérite ce que l'on a fait aux autres.
4)-« Ny tainomby mivadika aza manan-tompo »… i.e De la bouse de vache retournée indique que quelqu'un s'en est appropriée...
5)- « izay no efa lahatra, izay no anjara é ». i.e Ce qui nous arrive est l'oeuvre du destin, c'est ce que l'on mérite.

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L'Edito : "Une cause perdue d'avance ...   "      09107   24/09/2007

       Il n’y a pas de remède aux contradictions humaines qui favorisent la corruption….. " ny olombelona mihitsy no efa ratsy hatrany am-boalohany ka ny ady atao amin'ny firemana -kolikoly- dia ady tsy misy fandresena."
   Aujourd’hui, mon souci n’est pas de justifier en quoi que ce soit ni de la justice ni de l’opportunité de mener une lutte contre la corruption. D’autres l’ont fait à merveille avant moi, tandis qu’une multitude de gens bien intentionnées 

continueront à s’acharner encore et toujours sur cet animal hideux...

     Moi, je trouve que c’est une cause perdue d’avance. 

     Ne croyez pas cependant que je sois un ami assermenté de ce fléau. J’ai bien d’autres préoccupations plus attrayantes que de m’afficher devant ce sordide tableau, que la morale réprouve.
Car il s’agit bien d’une question de morale.

 

   Ce n’est pas une question de volonté de fer, ni de conviction à toute épreuve. Les financements les plus juteux pour la combattre seront perdus comme de la poussière qui se disperse dans le vent. Personne ne sait où elle va.
      Ce n’est pas la pauvreté seulement, ni la richesse uniquement qui conduit vers le chemin apparemment prometteur de ce miroir aux alouettes. Car ce n’est pas un secret de polichinelle que pauvres et riches sont attirés par ce miroir à des degrés différents.
     Le vol qui est cousin germain de la corruption a ceci de particulier qui le distingue de celle-là, qu’il peut être dicté par la pauvreté. De ce point de vue il est moins condamnable que son allié familial.
     La corruption que l’envie de paraître, la convoitise, l’amour de l’argent entretiennent dans le cœur des hommes a comme berceau natal, l’immoralité.

 Je ne pense pas que la religion puisse apporter un remède miraculeux à ce mal de tous les temps. Même si je pense que la religion s’occupe de la moralité. Parce qu’il est tout simplement difficile de guérir tous les maux qui minent le cœur des hommes, tel un cancer vicieux.     

   Car « c’est du cœur que viennent toutes les mauvaises pensées qui salissent les hommes…. »      ...  suite Klikeo eto >>

                          Armand Andriamahady de Créteil

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L'Edito : "Que dire de la corruption… gagnera-t-on jamais cette guerre ?  "

    " Révélée, la corruption financière peut être combattue et sanctionnée. La corruption des idées est plus insidieuse, plus subtile et, à ce titre, d'une dangerosité plus essentielle ". [Edwy Plenel]        09105   10/09/2007
   Heureusement que la corruption n’est pas exclusivement un mal malgache.

En effet, si la corruption est l'utilisation et l’abus de pouvoir à des fins privées, elle tient de la nature humaine et apparaît le plus souvent sous d’autres dénominations : les dessous de table, la fraude, l’extorsion, le favoritisme… Sa forme la plus détestable d’entre toutes est le détournement qui est le vol des ressources publiques par des fonctionnaires.

Les pays les moins corrompus sont : l’Islande, la Finlande, le Danemark… et les plus atteints par le mal seraient : le Turkménistan, le Bangladesh, le Tchad. 

Madagascar est au rang 97 sur un total de 158 pays…. 

  Les effets de la corruption sont considérables puisque « l’achat de personnes » responsables d’une prise de décision conduit toujours à un préjudice, soit sur les impôts (évasion fiscale, subventions), soit sur les marchés publics (favoritisme sans justification de compétence), soit sur les orientations politiques pour les anéantir ou pour les téléguider vers des intérêts non généraux (action antidémocratique du lobbying de groupes de pression), soit sur la justice (déni de justice). …

    La corruption fausse tout et sa généralisation est un véritable fléau pour le pays souffrant de cette pathologie. Le plus souvent il suit des chemins tortueux et ne connaît plus les fonctionnements républicains dignes de la démocratie. Elle mine la légitimité de cet Etat. C’est l’aventurisme et l’appauvrissement de la masse. 

Un tel mal qui est pire qu’un cancer, nécessite une volonté politique pour le détruire, des moyens pour y parvenir en dressant « des chiens de garde » là où c’est le plus vulnérable. La prise de conscience s’obtient difficilement quand la pauvreté s’ajoute aux causes, alors que les salaires des agents publics sont déjà insuffisants et subissent quelquefois des retards. 

    Des organismes bailleurs de fonds aident actuellement les pays pauvres à se structurer pour remporter de rares victoires mais le combat est celui de la pauvreté à laquelle tous les pays du monde devraient être solidairement engagés, pour une guerre sans merci.

 Qui a donc dit : « Vous aurez toujours des pauvres parmi vous….. ».  ... suite Klikeo eto >>

                              Armand Andriamahady de Créteil                                          

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Edito:«La culture théâtrale malgache est-elle importée?... » -  0799  23/07/2007

     Si on se réfère aux origines du théâtre qui selon l’histoire est né en Grèce, ce terme désignait le lieu (hémicycle) où le public observait un spectacle dédié au culte de Dionysos le dieu du vin et de la fête. Ce spectacle était alors composé de chants et de danses en l’honneur de ce Dieu. 

     Peu à peu, par le biais de ces rituels religieux, les Grecs s’adonnèrent à l’art oratoire, et le théâtre servit à véhiculer idées politiques et valeurs morales. Il prit donc un caractère instructif tout en restant un divertissement et devient un art littéraire à part entière qui subsiste jusqu'à nos jours. N’est ce pas également les caractéristiques du théâtre malgache : kabary, hira-gasy, un mélange de sacré et de profane ? 

    L’idée de parler de théâtre, de culture malgache en général est assez audacieuse vu que nombre de spécialistes se sont penchés sur ces questions. Notre souci n’est pas d’apporter un élément nouveau, fusse-t-il intéressant sur le sujet. Ce serait trop prétentieux de notre part. Néanmoins, nous estimons qu’il y a quelques constats à faire, le constat de l’homme de la rue.  Et justement sur le théâtre malgache qui comme chacun le sait est un genre voisin de l’opérette, qui a vraiment vu le jour après l’inauguration du théâtre municipal d’Ambatovinaky en 1899 et qui connut sa belle époque entre 1920 et 1930, il est permis de constater le vide en la matière durant les temps des royaumes. Les principaux développements des troupes de théâtre et opérettes se situent entre 1900-1950, avec les principaux acteurs populaires, telles les troupes Jeannette, Analamanga, Telonohorefy…
L’expression musicale a toujours existé, et il faut bien le dire avec une richesse considérable des genres. 
    On sait que des artistes malgaches ont été envoyés à Maurice et 

en Angleterre entre 1821-1822, que le premier piano est arrivé à Madagascar en 1824. Par contre, le Hira gasy par exemple, peut se targuer d’avoir connu des sources beaucoup plus anciennes avec pendant les royautés, les Mpihiran’ andriana puis le Hira tsangana.

     Ceci étant, force est de constater que l’originalité des kalon’ny fahiny par l’utilisation du contretemps, par l’expression originale du angola, et l’habillage des textes par les proverbes, et autres hainteny, n’est plus à démontrer.
La Culture est- elle encore, comme on le dit, ce qu’il nous reste quand on a fini par tout oublier …. !  .
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                       Armand Andriamahady - Bonneuil sur Marne (94)        

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Edito : "Nos ancêtres, les « sans montre », vivaient avec le Fotoan-gasy…" 0792    29/06/2007      

       Pour obtenir l'heure exacte en France et dans les autres pays du monde, appelez le 36 69 l'horloge parlante internationale .

Il faut 60 minutes pour faire une heure (quand la grande aiguille fait un tour de cadran, la petite aiguille avance d'une heure).
La grande aiguille indique toujours les minutes et la petite aiguille indique les heures.

   Quand on veut parler du Malgache-type, tel qu’il a évolué au cours de son histoire, il ne faut pas faire croire qu’il avait un parcours 

atypique, un cheminement original qui n’aurait rien à voir avec le parcours d’autres peuples qui ont évolué comme lui. En parlant du fotoan-gasy, qui est le fait de n’arriver jamais à l’heure, mais de prendre plaisir dans le retard, à le perpétuer comme si c’était l’élément vital de la vie, il ne faut pas penser exclusivement à cet individu du sol de Madagascar qui au 19 è siècle n’avait pas encore connaissance ni de la montre ni du cadran solaire.

   Il se situait déjà dans les 24 heures que contenait une journée, depuis le milieu de la nuit, en passant par les petits matins, la matinée, le jour, le midi, le jour déclinant, le soir, la nuit commençant, l’obscurité totale et le nouveau jour. Et pour ce faire, il se servait de la lune, des étoiles, des animaux de la basse-cour, du soleil, des réflexes du bétail rentrant, des sorties des oiseaux nocturnes, de leurs chants…
      En somme pour lui, c’était une affaire à régler avec la nature qui, pour la rendre encore plus importante, lui servait de repères. Alors l’environnement et lui ne faisaient qu’un, dans une intimité telle qu’ils étaient comme deux frères traversant une forêt : l’un était le secours de l’autre.
    Ceci étant, si le fotoan-gasy a persisté jusqu’à ce jour pour un certain nombre d’individus, ce n’est pas la faute « au sans montre » qui vivait en complicité avec la nature mais bien celle de l’homo sapiens inadapté à la civilisation de la « Technologie de l’Information et de la Communication », pour 

qui l’art de l’imitation et du mimétisme n’a jamais été qu’un vain mot.

            Alors, nous aurons raison de n’en vouloir qu’à nous-mêmes surtout si, à cause de paresse intellectuelle, nos habitudes ne riment pas avec notre temps actuel, une époque vivant aux rythmes de l’Horloge Atomique et de la démystification de l’Infiniment Grand et de l’Infiniment Petit.
Paresse quand tu nous tiens…!
     ... suite Klikeo eto >>            

                                    Armand Andriamahady de Créteil                                          

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Edito : "ON NOUS FAIT PEUR SANS RAISON... 0785    04/06/2007

       Raha tena logique rizareo scientifique, tsy tokony hatahotra ny momba ny ho avin'ny tany sy ny lanitra...

     "La souffrance est le plus puissant levier dont dispose la nature pour faire évoluer les consciences. Mais, il existe, vois-tu un principe inaléable, une loi infaillible, celle du parfait équilibre, qui empêchant le pire, sauver le monde de toute perdition. L'Univers est construit sur le principe de l'équilibre, une loi mathémathique qui maintient la création. Celle-ci est à l'oeuvre partout, de l'infiniment petit à l'infiniment grand."

             ( Extrait de Les Sutra du Parfait Bonheur - Pâvana )  

   Quand on revoit toutes les prophéties apocalyptiques que certains scientifiques prédisent sur l’avenir proche de la terre, on est simplement ahuri. On nous fait peur…
A cause des méfaits de l’homme, gaz, effet de serre, ozone, …Il parait que l’on n’attend plus que la survenance de catastrophes. Ni plus ni moins.

Je me demande si c’est sérieux, pour la raison que ces mêmes scientifiques nous décrivent, par exemple, comment après le big bang du début de toutes choses, des premières cellules se sont formées qui ont évolué pendant des millions, sinon des milliards d’années pour aboutir à ce que l’on connaît aujourd’hui. C'est-à-dire, l’existence de toutes choses par effet de processus cumulatifs : l’homme, les animaux, les plantes.

   En un mot, il y a LE GENIE DE LA NATURE qui sait créer des choses, qui les fait évoluer, qui les fait s’adapter à toutes situations anciennes ou nouvelles. De telle façon qu’un poisson, un certain cœlacanthe, par exemple, est sorti de l’eau, s’est mis à marcher, est devenu un singe, pour donner l’homme qu’on le connaît maintenant. C’est vous et moi quoi…
Un autre scientifique qui faisait un calcul de probabilités pour voir dans quelles mesures, en fait, cette longue évolution a pu se réaliser durant les milliards d’années, dit que cela revient à mettre un singe ordinaire devant une machine à écrire afin qu’il tape avec ses doigts n’importe quoi en se laissant guider par l’instinct, et que à force de taper, il en sorte quelquefois un mot. Dans la phase suivante, il arrive à rassembler des mots puis à faire des phrases avec, puis encore à les coordonner pour en faire des pages sensées. Après les pages sensées, il aboutit à la confection d’un roman qui tient, avec toutes les énigmes dont un tel chef d’œuvre a besoin pour être accepté comme tel.  

    Croyez-vous qu’il est opportun de nous faire peur avec des prophéties catastrophiques sur l’avenir de la terre, quand on examine ce genre de raisonnement à la gloire du GENIE DE LA NATURE.  Il suffit en effet, de faire confiance au génie, dont on sait par ailleurs, qu’il n’est pas encore décédé…
Car en effet, celui qui a commencé à partir de rien, c'est-à-dire, LE GENIE DE LA NATURE, pour aboutir en fait à l’état des choses actuelles, peut très bien agir de nouveau pour que mêmes si des catastrophes surgissent, il s’érige comme un « génie » et finira par tout résoudre.
Simpliste ? Non, logique et peut faire l’objet de réflexions de notre part….
    Ne nous faites pas peur quoi !….                 ... suite Klikeo eto
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Armand Andriamahady de Créteil 

                                         

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Edito : "Réflexion sur le temps qui nous tue ...  "     0777     07/05/2007

     Le temps, ne meurt pas... Il n'a ni commencement, ni fin... Il se mesure... comme un sablier, mais avant c'était avec la Lune... L'expression « tuer le temps » est significative. En fait, c'est le temps qui nous tue, car notre seul capital, celui qui est hélas physiquement non extensible, est le nombre de jours qu'il nous reste à vivre. Le seul moyen d'échapper à cette effroyable réalité est de dilater psychologiquement chaque heure, chaque minute. Pour cela, il faut enrichir chaque instant d'expériences (denses) bourrées de sens, d'émotion, de beauté, d'émerveillement. (Extrait de "Pépites")

   Le temps est une des dimensions qui gouvernent ce monde. C’est à la fois un sujet de la science, et une préoccupation philosophique.
Le temps c’est cet élément qui nous fait aimer la vitesse. La vitesse est-elle le chainon-clé qui constitue le temps et qui, une fois qu’elle a atteint celle de la lumière, nous fait basculer en dehors du temps pour surgir dans l’espace de l’Eternité. L’éternité c’est l’absence du temps.

 

     Le temps n’est effectif que dans le monde créé. Il sert à quoi, sinon à apprendre à mourir : il y a un début et une fin à toutes choses. Il y a un temps pour tout. « Ce que tu auras fait sans le temps, le temps ne te le pardonnera jamais ».
Un seul a connu le temps de ce monde et « l’anti-temps » qui est l’Eternité.
La Bible nous montre l’exemple du fils de Dieu qui s’est fait homme pour vivre dans le monde du temps et qui d’autre part est allé aux cieux éternels après une résurrection, qui est le passage obligé pour l’Eternité.
Est-ce qu’on ne découvrira jamais le moyen de vivre à 300.000 km à la seconde, à la vitesse de la lumière ? Car scientifiquement cette découverte permettrait, du coup, de rester au même point de départ, c'est-à-dire de ne pas vieillir.
Le remède contre le temps, c’est le problème de toujours de ce génie humain chercheur qui s’évertue aussi à trouver comment ce monde est apparu au commencement.
Or, on est bien loin de la vérité de la Bible quand elle nous enseigne que seule la résurrection permet de passer à l’Eternité et que ce monde a été créé par la Parole et non par un big bang hypothétique.
               Formidable, n’est-ce pas !...      suite Klikeo eto
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Armand Andriamahady de Créteil 

Le temps est un moment de l’éternité

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Edito : "Zanahary no mamelona... "       0769      09/04/2007 

     Parler de Zanahary c'est à la fois facile et difficile.

    Facile car c'est une intuition que de penser qu'il y a quelqu'un d'autre au-dessus de nous,
qu'il nous ait créés ou pas. Pour les ancêtres des Malgaches, c'est un Créateur. Le problème est que ce personnage est-il un Dieu, est-ce Dieu.
      Difficile car il faut bien reconnaître que les premiers missionnaires qui ont traduit la Bible n'ont pas utilisé le mot Zanahary pour parler du Dieu de la Bible. Il est vrai que le vocabulaire malgache possède deux autres noms : Andriananahary et Andriamanitra.
Le mot Zanahary figure dans un cantique ancien des protestants : Sambasamba Zanahary tamin'ny nampidinanao ny Zanakao... et c'est tout. C'est une tentative, mais timide. Elle ne sera plus renouvelée autre part, dans les cantiques et la Bible.

Andriananahary apparait lorsque dans un cantique protestant, on parle de la Trinité. Et pour le reste de la Bible et des cantiques, il y a Andriamanitra. Il est le seul Dieu, le vrai, non pas le dieu des païens.

 

    Je pense que Zanahary désigne le Créateur que tous les païens du monde évoquent, pour ne pas les empêcher de jouer au culte des ancêtres et autres pratiques animistes. Et les ancêtres des Malgaches n'ont pas échappé à la règle, eux qui évoquaient les esprits des morts et jonglaient avec leur talisman que d'autres cultures importées leur ont inculqué.
Je sais bien que Zanahary figure dans l'hymne national malgache, mais c'est parce qu' à l'époque du concours organisé pour l'occasion, l'Etat laïc a imposé que soit cité dans les paroles 3 ou 4 mots dont justement le Zanahary.
      Alors Zanahary no mamelona, c'est vrai et c'est faux. Zanahary a crée, mais est-il celui qui nourrit, qui protège, qui guide nos pas. Zanahary n'avait pas de commandements à faire respecter, il n'est pas le sauveur des pécheurs, terme nouveau du christianisme. Le Fils de Dieu, c'est la religion des Vazaha et la résurrection n'y pensons pas. Pour traduire ce dernier mot, les deux religions chrétiennes dominantes possèdent chacune leur vocabulaire.....
     Décidément, Zanahary c'est assurément le Dieu des païens !   
... Lire le Dossier Pâques Cliquez-ici >>

                                                                   Armand Andriamahady de Créteil 

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Edito : «La légende du Vazimba ... »    0757    22/02/2007 

       L'histoire vraie ou légendaire du Vazimba est une occasion pour porter une réflexion sur le peuple de Madagascar.

    Qu'en est-il resté de cette peuplade à la fois énigmatique, courageuse, intelligente mais qui semble néanmoins avoir disparu et pourquoi ?
Nous reconnaissons-nous, peuple actuel de l'île rouge, dans les traits de cet ancêtre pas si méprisable que ça, même si sa petite taille morphologique semble l'avoir relégué au rang des "minus".

Au XXI è siècle, le peuple de Madagascar s'est-il fait une beauté, une allure neuve qui le dispose à durer

dans le contexte de la mondialisation, des technologies de l'information et de la communication, de la course au développement,... d'un certain MAP ?

      Dans les notes du passé les Vazimba apparurent en Imerina au 12e - 14e siècle, reprirent progressivement leurs habitudes sédentaires pour découvrir les meilleurs sites où s'installer. "Ils essuyèrent les pires épreuves pour subsister sur une terre vierge, pays de marécages et de forêts". Bon nombre d'entre eux périrent, tels les "Vazimba very tantara", ceux dont l'histoire s'est perdue.

      Pour la crédulité populaire, le culte généralisé des Vazimba les avait transformés en forces invisibles, méchantes, réfugiées dans les endroits peu fréquentés, tels que les sources et les vallons, où il fallait les craindre et les satisfaire sous peine d'en être les victimes.

   Et si les vazimba étaient des Homo floresiensis ?

L’homo floresiensis aurait vécu sur l’île de Florès entre -95 000 et -12 000 ans environ. Il mesure environ 1 m pour 16 à 28 kg. Sa caractéristique principale est sa petite taille, mais aussi la celle réduite du cerveau. L’Homme de Florès aurait une capacité crânienne de moins de 400 cm3, soit un cerveau de la taille d’un pamplemousse ce qui le différencie des pygmés d’Afrique.

Homo floresiensis Cliquez-ici

    Ici et là, on peut lire les origines malayo-polynésienne et indonésienne des Malgaches. En outre, les malgaches possèdent aussi et surtout une tradition orale qui place les “Vazimba” comme les premiers habitants de l’île. Ces Vazimba sont-il des hommes de florès?

                         Armand ANDRIAMAHADY- Paris.                            ... Lire Le Dossier  Cliquez-ici

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Edito : «Un seul est juste ! ... Ny teny nifanekena !... »  0747     15/01/2007

    La parole donnée est une promesse qu'il faut tenir !
   
Donner est un élan de générosité. Par les temps qui courent, ce n'est pas une chose courante. Parce que l'égoïsme a fini par prendre le dessus dans la plupart de nos actes, qu'il a tôt fait de dicter toutes nos conduites, la plupart de nos actes.

   Une promesse, c'est aussi prendre un peu sur soi, sinon beaucoup car il s'agit de parier sur l'avenir. Non pas pour aujourd'hui, mais pour demain. Mais qui connaît l'avenir pour compter sur lui, sur cette vie qui n'est pas encore mais qui sera.

 

     Il faut tenir. C'est croire qu'on maîtrise quelque chose qui est entre ses mains. Ne pas lâcher mais persister dans l'acte de la préhension.
     Alors qu'en est-il de la parole donnée ? 
La parole ne vole-t-elle pas contrairement à ce qui est écrit. Une façon de dire que par nature elle s'en va, disparaît sans la certitude de pouvoir revenir. 
Mais il y a la mémoire. A cause d'elle on se souvient. Il y a aussi l'honneur, ce sentiment qui nous tient et qui nous différencie aussi des animaux; qui fait que l'on est engagé quoi qu'il arrive. 
     Le mot est sorti. Quoi qu'il arrive. C'est trop.

   Un seul est juste. L'homme n'est pas bâti pour faire des promesse et pour donner sa parole. Car il n'est pas juste. Cela est au-dessus de ses moyens. Ce n'est pas de sa faute.
     Dieu seul est juste. Il ne change pas. Hier, aujourd'hui et demain.

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                   Armand Andriamahady - Bonneuil sur Marne (94)

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L'Edito:« Le Ala volon-jaza malagasy, revu et apprécié par un Malgache vivant à Paris... »   0638- 11/12/2006

      L a cérémonie du ala volon-jaza selon la tradition se pratiquait surtout chez les éthnies des hauts plateaux. C’est une cérémonie au cours de laquelle, on coupait pour la première fois les cheveux du nouveau né. C’est bien évidemment un évènement et il était normal qu’un tel acte reçoive une certaine attention.

Car il faut bien le dire, quelque chose est enlevé, de nouveau sur l’enfant, après le cordon ombilical de la naissance. La différence est qu’il s’agit d’une matière qui n’a pas contribué à la vie. C’est une matière inerte.

      Différentes versions de la cérémonie sont décrites selon les sources.
Mais la constante est qu’il s’agit d’une première coupe des cheveux suivie d’un repas préparé avec soins, auquel sont invités les parents et amis. Le point fort de la cérémonie est bien entendu la coupe proprement dite avec un outil coupant qui n’était pas encore en fer, puis le moment où les femmes désirant obtenir un rejeton se bousculent pour s’attaquer au repas étalé sur un van.

      Certains ont voulu voir dans les instruments ayant servi à la cérémonie et dans beaucoup de faits et gestes des symboles et des expressions de nombre de valeurs morales de la tradition malgache.
Bien entendu, il ne peut en être autrement. Mais il faut aussi se rendre compte que chacun fonctionnait selon les moyens du bord. Les feuilles de bananier étaitent les assiettes d’antan, le van un outil préfigurant la cuvette de la cuisine, etc…
Certains points méritent néanmoins quelques remarques qui n’auraient pas existé à l’époque du premier ala volon-jaza. Elles sont issues de notre actuelle condition de vie, de notre environnement, de notre culture actuelle.

Est-il crédible que le nouveau né recevait son son nom personnel au moment du ala volon-jaza. Cela parait aléatoire quand on pense que le bébé a des cheveux véritablement dignes d’être coupés  

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  vers son 6 ou 7 è mois. D’autres pensent d’ailleurs que c’est seulement à la circoncision que le nom est donné. Un nom était indispensable pour désigner déjà le bébé à sa naissance, même si l’obligation d’enregistrement à l’état civil n’existait pas encore du temps des premières principautés. On sait que les petits noms étaient courants.

      Est-ce qu’on donnait au bébé du ala volon-jaza un peu du repas préparé où il y avait de la graisse de bosse de zébu, du miel, du poisson sec….Rien n’est moins sûr. Avant le 8 ou 9 è mois, bébé arrive à peine à avaler. En tout cas si on lui donnait quelque chose, il devait le sucer.
On voit bien que dans la cérémonie du ala volon-jaza ce sont les parents qui offrent à manger. Mais la tradition du cadeau provenant des personnes invitées existait-elle ? A notre connaissance, cela était possible. De toute façon on devait faire des souhaits de santé, de bonheur, de richesse. Ceci étant, aucune cérémonie du ala volon-jaza ne devait ressembler à une autre, de telle façon qu’on puisse évoquer une cérémonie standard ni en pays Merina ni en pays Betsileo….
Pour terminer, la cérémonie du ala volon-jaza n’était pas un fait véritablement marquant de la vie d’un enfant. D’autres cérémonies vont suivre pour qu’il vive sa vie d’homme, comme la circoncision ou les fiançailles….   ... Suite sur Fomba malagasy...
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                                                           Armand Andriamahady   

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L'Edito : "Se marier... "      0618- 18/08/2006

Le mariage lie deux personnes, lien qu'elles espèrent durer toute leur vie. Il y a incontestablement un besoin d'amitié, de sympathie, d'amour... dans tout être. Dieu nous a béni, en nous souhaitant la prospérité.

Le mariage n'est pas  à la mesure de la faiblesse de l'homme, même s'il est à la hauteur de sa noblesse. Ne renferme-t-il pas les éléments de sa propre destruction, parce que l'homme et la femme ne sont pas armés pour durer...

Qui peut venir au secours de l'être faible que nous sommes. Même si nous recherchons la compagnie humaine, force est de constater que celle-ci ne peut pas être fiable. L'avenir de l'homme n'est pas en 

l'homme, il est entre les mains de celui qui l'a créé... pour vivre l'Eternité, l'endroit où le mariage terrestre ne sera pas pris en compte..                                

                            Armand

Le Mariage

Vous êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours.
Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.
Oui, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu.
Mais laissez l'espace entrer au sein de votre union.
Et que les vents du ciel dansent entre vous.

Aimez-vous l'un l'autre, mais ne faites pas de l'amour une chaîne.
Laissez le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l'autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.

Mariage Rainizafimanga

Irintsoa et Tsimba se sont mariés

 le 26 août 2006   Cliquez-ici >>

                         Donnez vos coeurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.
                         Car seule la main de la Vie peut contenir vos coeurs.
                         Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
                         Car les piliers du temple se tiennent à distance,
                         Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre.

                                            Khalil Gibran  

                                                            extraits du "Prophète" recueillis par Mondy

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L'Edito : «Vivre l'instant Présent...»     0614-  21/07/2006 

     "En cette période où le futur peut sembler menaçant, on est tenté soit de se réfugier dans le passé, soit d'entamer une folle course vers l'avant".

     Plutôt philosophe et non épicurien.
     Car on a toujours un passé, un présent et un futur.
    
Sur le passé, on dit qu'on peut y puiser de l'expérience. Pour rectifier des tirs certainement. Mais à part cela, je ne vois pas quoi en faire de vraiment bien.
      Le passé ne nous concerne plus, dans la mesure où vivre avec n'est pas un facteur de progrès. Le 

passé peut nous lier à des poteaux.

      Le futur, on ne le maîtrise pas. C'est l'inconnu. Des projets on en fait, mais il faut compter avec   plusieurs paramètres.
      
Le Présent nous appartient. On en a conscience. Ce qui est présentement fait devient le passé. On ne vit que dans le présent. C'est "un moment" de vraie vie. Ni illusion, ni rêve. C'est un moment ultime, et la seule fois où on a la présence de Dieu.

                                                                Armand Andriamahady  de Créteil

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