Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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05 nov 2004

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 05 Novembre 2004

1. L'Edito: Une Soirée "ARF-GasyKanto"(TetezamitaKely)

2. Le Gouvernement malgache réagit à la victoire de Georges Walker Bush (Express)

3. Le pire est à venir ! George W. Bush est réélu président des Etats-Unis (La Gazette)

4. Rumeurs de remaniement : SURENCHERE DE PREMIERS MINISTRABLES ! (Midi)

5. Le monde résigné George W. Bush pour 4 ans de plus (les Nouvelles)

6. Le budget 2005 à 19.249 milliards fmg marqué par une petite avancée sociale 5les Nouvelles)

7. No Comment.... No Comment...

8. L'amiral Didier Ratsiraka aura 68 ans (Madagate)

9. Les magouilles des hauts responsables de la sécurité dénoncées par les députés... (Midi)

10. Election présidentielle au Cameroun : « DES AVANCEES DEMOCRATIQUES...  (Midi)

11. Le budget 2005 à 19.249 milliards fmg marqué par une petite avancée sociale  (Sobika)

12. Retour de “Air Madagascar” à Pierrefonds de la Réunion(Sobika)

13. Loi de Finances pour 2005:Beaucoup de surprises ! (La Gazette)

14. Histoire: Didier Ignace Ratsiraka      68 ans hier (Tribune)

COURS DES CHANGES

05/11//04

EURO(cmax) 13 000 FMG 
EURO(cmin) 12 500 FMG 
EURO(cmp) 12 841 FMG 
USD 10 250 FMG 
GBP 18 502,06 FMG 
CHF 8 423,18 FMG 
JPY 94,34 FMG 
ZAR 1 643,25 FMG 
HKD 1 288,03 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         Cliquez >>

1)-Bonjour, je recherche un petite tortue  herman ou sulcata  male ou femelle agée au minimum de 1 an .  personnes sérieuses merci d'avance.              Contact: Amélie         email: ewyn@tele2.fr     

2)- Jeune fille de 24 ans cherche stage urgent pour la préparation de mémoire et pour avoir un bac+ 3 . Aux alentours de Tanà, Ambohibao, Talatamaty, Ivato, ou Antsirabe . Le stage concerne la comptabilité, aide comptable, ou secrétaire comptable . ce stage pourrait bien m' aider . 

       Contact: Miora      email: mioraherinivo@yahoo.fr             

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


TetezamitaKely

Une Soirée "ARF-GasyKanto"       J-1

L'Edito :

Pour saluer la rentrée . L'Association des Rainizafimanga en France et à l'Etranger (ARF) vous invite tous, ses ami(e)s , à sa Soirée "Cliquez ici... Tel: 06 13 66 04 63" du 06 novembre 2004.
Une grande soirée avec un orchestre sous la direction du grand LAPE et d'un DJ Gasy. À vous d'entrer en piste en vous laissant entraîner par les musiques des années 70 jusqu'à aujourd'hui: de la valse au tango en passant par les rythmes salegy et basesa et les chansons romantiques, il y en aura pour tous les goûts!
Hâtez-vous! Réservez vos tables (seulement 300 places sont disponibles)


La soirée GasyKanto, une autre façon de célébrer en partageant souvenirs et
anecdotes avec les Tapaka sy Namana.

Au programme, une pléiade d'animations inédites, Soirée dansante, Sakafo gasy, Défilé de Modes d'Antan et d'Aujourd'hui et autres surprises.
Dans une ambiance conviviale et inédite les "Tapaka sy Namana" vont pouvoir

se Rencontrer, Partager , se Retrouver et faire la Fête  ensemble.

tous les détails sur www.rainizafimanga.com

Une belle soirée de réjouissances pour vous!

Madamaki & TetezamitaKely


Express Mada 05 novembre 2004

Elections aux Etats-Unis 
Le Gouvernement malgache réagit à la victoire de Georges Walker Bush. Les élections américaines terminées, Marc Ravalomanana adresse, " en son nom et au nom du peuple malgache " un souhait de " plein succès au deuxième mandat de Georges Bush ". Dans une lettre de félicitation qu’il adresse au nouveau président américain, Marc Ravalomanana n’a pas manqué de citer les initiatives du gouvernement américain en faveur de l’Afrique en général, et de Madagascar en particulier. 
Le président Malgache a souligné " l’attachement de Bush à l’Afrique en renforçant la mise en œuvre de l’Agoa, le Millénium challenge account (Mca) ou la lutte contre le sida. 
Marc Ravalomanana a également affirmé l’apport du Mca " à la mise en place d’une base solide au développement, de la promotion de la bonne gouvernance et de l’Etat de droit et de l’éradication de la pauvreté ". 
Il déclare être " convaincu " du profit tiré de l’engagement de Georges Bush à gagner contre le terrorisme. 


La Gazette 04 novembre 2004

Le pire est à venir !
Comme il fallait le craindre, George W. Bush est réélu président des Etats-Unis. La déception est grande parmi les démocrates d’ici et d’ailleurs . 
Des américains, ainsi que le reste du monde devront donc supporter encore, quatre ans durant, la présence à la Maison Blanche de celui par qui la guerre en Irak est arrivée. Cette victoire de Bush, il faut le dire, met mal à l’aise les hommes et femmes qui croyaient que l’Amérique irait enfin basculer dans le camp de la paix. La réponse des électeurs américains est venue confirmer le contraire : l’escalade des conflits au Moyen et Extrême Orients va ainsi se poursuivre. 
Puisque le pire est arrivé, il faut désormais faire avec. Notons que sans cette sale et inutile guerre en Irak, le pétrole ne serait jamais à 50 dollars le baril. Concernant Madagascar, bien que le régime soit visiblement pro-Bush, le public, plutôt favorable à Kerry, peut toujours se consoler de ce que les USA lui donnent et proposent. En effet, que nous offrent-ils ? : l’AGOA et le Millenium Challenge Account. Des broutilles, voire une goutte d’eau dans cet océan de milliards de dollars, gaspillés par l’administration Bush, en vue de trouver des hypothétiques armes de destruction massive que détiendraient l’Irak… 
En tout cas, George W. Bush doit remercier Ben Laden d’avoir, en pleine campagne, donné un coup de main à sa réélection. Combien de morts civils faudrait-il pour que les Etats-Unis puissent comprendre que cette « croisade » qu’ils mènent hors de leurs frontières est désastreuse ? 


Midi Mada 04 novembre 2004

Rumeurs de remaniement : SURENCHERE DE PREMIERS MINISTRABLES !
Après l’atteinte du point d’achèvement, les rumeurs d’un remaniement gouvernemental sont loin de se terminer. Au contraire, les supputations et spéculations reprennent de plus belle. On assiste à une véritable surenchère de Premiers ministrables, entre autres et non des moindres, les généraux Sylvain Rabotoarison et Marcel Ranjeva qui ont fourbi leurs armes au sein du gouvernement, en tant que ministre de l’Environnement pour le premier, et ministre des Affaires Etrangères pour le second.
R.O. 
Avantage et/ou handicap
Le retour à la vie civile constitue à la fois un avantage et un handicap pour les deux généraux. C’est un avantage puisqu’il ne serait plus politiquement correct aujourd’hui, de mettre un militaire à la tête du gouvernement qui ne compte qu’un seul officier d’active, en la personne du ministre de la Défense. Seulement, le fait d’avoir été radié du contrôle des forces armées pourrait être également un handicap eu égard aux prérogatives du chef du gouvernement consacrées par la Constitution qui stipule qu’ « il (le PM) assure la sécurité publique et le maintien de l’ordre (… ) A cette fin, il dispose de toutes les forces chargées de la police, du maintien de l’ordre, de la sécurité intérieure et de la défense. Il préside le comité interministériel de la défense qui est chargé de la mise en œuvre de la politique générale de défense ; il dispose du secrétariat général de la défense. Il détermine par décret l’organisation et les attributions de ces organismes. Il supplée le président de la République, en cas d’absence, dans la présidence du Conseil supérieur de la défense nationale ». Compte tenu de ces attributions, les uns n’ont pas tout à fait tort, en avançant qu’un général retraité risque d’avoir moins d’autorité, quoique les autres n’aient pas non plus, entièrement raison, en se tablant sur l’expérience ainsi que sur l’esprit de discipline, de loyauté et de patriotisme, acquis au sein de la Grande Muette. 
Soutien
De toute façon, rien ne dit que le Premier ministre doit être un militaire (d’active ou admis à la retraite) comme c’était par 3 fois le cas sous la Deuxième République, ou un civil tel l’actuel locataire de Mahazoarivo, le 3ème homme de loi après feu Francisque Ravony et Norbert Ratsirahonana, à diriger le gouvernement. Mais rien ne dit non plus que le fauteuil de PM est l’apanage de tel ou tel corps. D’ailleurs, des hommes (et pourquoi pas des femmes) comme l’actuel vice-PM Zaza Ramandimbiarison, l’ancien ministre de l’Enseignement sous la Deuxième République, Velompanahy Aristide, et l’ex-D.G. du Port Autonome de Toamasina, Vony Roger, figurent aussi parmi les noms cités dans les salons comme successeurs potentiels de Jacques Sylla. Un fervent catholique dont l’un des soutiens majeurs, serait celui du cardinal dans un régime marqué visiblement par l’œcuménisme, car force est de constater que les chefs d’Institution sont issus des différentes confessions regroupées au sein du FFKM. Un système de quota qui a sans doute le mérite d’éviter les querelles de clocher. 
Les hautes autorités passibles de corruption,  même sans Haute Cour de Justice
« Personne n’est au-dessus de la loi ». C’est ce que les membres du Bureau indépendant de lutte contre la corruption ou Bianco ont déclaré hier, lors de la rencontre d’information qu’ils ont tenue à l’intention des responsables de presse, au Cite Ambatonakanga. Un discours maintes fois entendu, mais qui a toujours interpellé les observateurs politiques, surtout sur la poursuite des hautes autorités pour corruption. En effet, en l’absence de la Haute Cour de Justice, qui est la seule apte à juger les responsables ou chefs d’institution, tout un chacun s’est posé la question.
B. A. 
Il est donc établi, par les membres du Bianco, que toute poursuite à l’encontre de n’importe quel responsable pourra se faire, et que les procédures seront respectées, jusqu’à saisir le tribunal si nécessaire, qu’il s’agisse d’un responsable actuel ou d’un responsable de régimes antérieurs. Les membres du Bianco n’ont pas pris un cas concret pour illustrer leurs propos, mais ceux qui ont quelque chose à reprocher à un haut responsable pourront donc le dénoncer sans crainte auprès du Bianco. 
Pas signé 
Concernant le Président de la République, ce dernier n’a pas encore signé l’engagement pour la lutte contre la corruption, initié à Iavoloha lors du lancement de la campagne. « Cette signature n’a pas une valeur juridique, il s’agit d’un simple engagement, témoignant de la volonté de chacun de lutter contre la corruption. Le Président est libre de signer quand il veut, mais de toute manière, quand il a prêté serment, il avait déjà promis de respecter le droit et la Constitution, et c’est déjà une forme d’engagement », ont plaidé les membres du Bianco. La séance d’information d’hier a en tout cas permis d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement du Bianco. L’on a ainsi appris que le Directeur Général du Bianco sera en place durant 5 ans, un délai non renouvelable, et que seul le Président de la République a le pouvoir de le révoquer, en cas d’inconduite notoire. Le Directeur Général adjoint, quant à lui, est en place pour 3 ans renouvelables. Le DG n’est pas sous autorité des Procureurs Généraux, mais par contre, il est obligé de faire un compte rendu des activités annuelles du bureau au Président de la République et au Parlement. Le Bianco est également soumis à un contrôle annuel des comptes par la Cour des comptes, et il est suivi par le Conseil supérieur de lutte contre la corruption au niveau de la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption. 
Plainte 
En tout cas, personne ne peut faire l’objet d’une investigation que s’il y a plainte déposée auprès du Bianco. Pour les fonctionnaires uniquement, le cas d’enrichissement illicite peut également faire l’objet d’une investigation, qui peut aboutir à la poursuite et au jugement, si les mobiles s’avèrent fondés. Hier, les membres du Bianco ont tenu à insister sur la confidentialité des informations, dont la divulgation peut leur coûter de 5 à 10 ans de prison et 5 à 100 millions d’amende. Une mesure qui a interpellé les collègues journalistes, habitués à révéler des vérités cachées dans leurs articles, mais qui ne sont pas concernés tant que leurs informations ne nuisent pas à l’enquête en cours. Pour ce qui est de la chaîne pénale anti-corruption chargée de la poursuite judiciaire, celle-ci se limite pour l’instant à Antananarivo, vu que les membres qui la composent sont des magistrats choisis dans cette circonscription. Dans les provinces, les responsables des différentes circonscriptions sont impliqués d’office. En tout cas, la lutte contre la corruption est bel et bien engagée, et on a déjà des échos ici et là des résultats obtenus. L’essentiel, étant, bien entendu, que l’on fasse la vraie part des choses, et que l’on punisse sans discrimination. 


Les Nouvelles 04/11/2004

Le monde résigné George W. Bush pour 4 ans de plus 
John Kerry reconnaît sa défaite dans un appel téléphonique à George W. Bush

WASHINGTON . Le candidat démocrate John Kerry a appelé le président George W. Bush pour reconnaître sa défaite dans l'élection présidentielle, selon des informations de l'Associated Press.
Le sénateur du Massachusetts a appelé le locataire de la Maison Blanche peu après 11h, heure locale, (17h à Paris, 16hGMT), pour reconnaître sa défaite dans l'Etat de l'Ohio et au scrutin, a-t-on appris de deux sources proches du dossier. 
"Félicitations, Monsieur le président", a déclaré John Kerry lors de son entretien avec George W. Bush, un entretien qui a duré moins de cinq minutes, selon les mêmes sources (une républicaine, et une démocrate). 

La source démocrate a précisé que le président américain avait décrit son rival comme un adversaire coriace et honorable. Le sénateur du Massachusetts a expliqué à Bush que le pays était trop divisé. "Nous devons vraiment faire quelque chose", a ajouté le candidat démocrate, souligne-t-on de même source. 
John Kerry a appelé le président après avoir pesé pendant la nuit toutes les options envisageables, alors que Bush possédait une avance de 136.000 voix dans l'Ohio. Il pouvait soit abandonner, soit s'engager dans une longue bataille judiciaire semblable au chaos qui avait suivi le scrutin de 2000, et le décompte des voix en Floride. 
Le candidat démocrate doit s'exprimer vers 13h locales (18hGMT) sur le scrutin, et le président deux heures plus tard.
George Bush exhorte les Américains à s'unir
WASHINGTON -- George Bush a appelé mercredi les Américains à surmonter les divisions de ces derniers mois. "Quand nous nous unissons et que nous travaillons ensemble, il n'y a pas de limite à la grandeur de l'Amérique", a-t-il lancé à ses partisans réunis à Washington au soir de sa réélection pour quatre ans à la présidence des Etats-Unis. 
Appelant de ses voeux "un large soutien des Américains" à sa politique, le chef de la Maison Blanche a tendu la main aux 55 millions d'électeurs qui ont voté pour John Kerry (58 pour Bush) et a salué la campagne de son adversaire malheureux dans un discours largement axé, comme celui du démocrate un peu plus tôt à Boston, sur la réconciliation nationale. 
Afin "que nos enfants puissent vivre en liberté et en paix", "j'aurai besoin de votre soutien et je travaillerai pour l'obtenir. Je ferai de mon mieux pour accomplir mon devoir (...) Je ferai tout ce que je pourrai pour obtenir votre confiance", a-t-il lancé. 
George Bush a été accueilli par une foule en liesse qui les a longuement applaudis, lui, son épouse Laura Bush, leurs deux jumelles et le vice-président Dick Cheney. "Nous avons eu une longue nuit et une superbe nuit", leur a-t-il dit, tout sourire. 
Le chef de la Maison Blanche a salué la "force et le courage" avec lesquels les Etats-Unis avaient affronté les épreuves des quatre dernières années et particulièrement le terrorisme, estimant que le pays était "entré dans une saison d'espoir". "Notre nation s'est défendue et a servi la liberté du genre humain", a-t-il poursuivi, elle "a fait preuve de détermination et de patience dans une nouvelle sorte de guerre".
Hillary Clinton élue en 2008, selon les bookmakers britanniques
LONDRES. Après la défaite de John Kerry, les parieurs britanniques n'ont pas perdu de temps, et si l'on en croit les bookmakers britanniques, Hillary Clinton est leur favorite pour la prochaine présidentielle américaine en 2008. 
La société de pari Ladbrokes parie sur l'ancienne première dame des Etats-Unis à cinq contre un tandis que sa concurrente William Hill la place à six contre un. 
Les parieurs britanniques avaient donné George W. Bush gagnant, malgré une augmentation des paris à la dernière minute en faveur de son adversaire John Kerry. "Bush était favori pour l'ensemble de la course, sauf pendant quelques heures lorsque nous avons assisté à un énorme afflux tardif de paris sur Kerry", a indiqué un représentant de Ladbrokes. 
Pour 2008, Ladbrokes donne l'ancien maire de New York Rudolph Giuliani à 7/1 et John Edwards, le colistier de John Kerry, à 9/1. Parmi, les outsiders, on trouve Kerry lui-même et l'actuel vice-président Dick Cheney à 50/1. Le gouverneur de la Californie Arnold Schwarzenegger, qui n'est pas censé pouvoir se présenter car n'étant pas né aux Etats-Unis, est placé à 66/1. 
William Hill donne aussi Giuliani à 7/1, Edwards à 10/1, Kerry à 40/1 et Cheney ainsi que Schwarzenegger à 66/1. 
l
La Maison Blanche, présidence officielle et lieu de travail principal du Président des Etats-Unis
C'est un bâtiment blanc situé au 1600 Pennsylvania Avenue NW à Washington, DC. En tant que bureau du président, le terme Maison Blanche est souvent employé symboliquement pour désigner l'administration du président, comme dans la Maison Blanche a annoncé aujourd'hui une nouvelle initiative importante de santé. La Maison Blanche a été construite après la création du district de Colombia par la Loi du congrès de décembre 1790. Le président George Washington aida lui-même à choisir l'emplacement, avec l'urbaniste Pierre L'Enfant. L'architecte a été choisi en concurrence, parmi neuf propositions. James Hoban, un Irlandais-Américain, fut choisi et la construction commença par la pose de la pierre angulaire en octobre 1792. Le bâtiment qu'il a conçu a été calqué sur les premier et deuxième étages de Leinster House, un palais ducal de Dublin en Irlande et qui est maintenant le siège du parlement irlandais.
À l'origine, le bâtiment était appelé palais présidentiel ou manoir présidentiel. L'épouse du président Madison, Dolly Madison, l'appelait le Château du Président. Le nom manoir exécutif fut souvent employé dans des contextes officiels jusqu'à ce que le président Theodore Roosevelt établisse le nom formel en 1901 en mettant Maison Blanche sur son papier à lettres. John Adams fut le premier président à résider dans le bâtiment en 1800. En 1814, pendant la guerre de 1812, une grande partie de la ville brûla, et la Maison Blanche fut ravagée. Seuls les murs extérieurs restèrent debout, mais elle fut reconstruite. Les murs furent peints en blanc pour masquer les dégâts causés par la fumée.
La Maison Blanche fut encore attaquée le 16 août 1841 quand le président de l'époque, John Tyler, opposa son veto à un projet de loi concernant l'établissement de la deuxième banque des Etats-Unis. Le rassemblement devant la Maison Blanche de membres du parti libéral en colère tourna à l'émeute. Ce fut, et reste en 2003, la plus violente démonstration de force devant la Maison Blanche de toute l'histoire des Etats-Unis.
Avant George W. Bush, 16 présidents américains avaient été réélus
WASHINGTON . De George Washington, devenu en 1789 le premier président américain puis réélu en 1792, à George W. Bush, en passe d'être reconduit pour quatre ans, 17 présidents américains ont été réélus à l'issue de leur mandat. 
Le démocrate Franklin Delano, élu quatre fois de suite, est le recordman, avec douze ans passés à la Maison Blanche, entre son entrée en fonction en 1933 et son décès en avril 1945. 
Ce record ne devrait pas être égalé, puisque c'est sous le mandat de son successeur Harry Truman (devenu président à la mort de Roosevelt et réélu en 1950) que fut adopté le 22e amendement à la Constitution, qui interdit actuellement à un président d'assurer plus de deux mandats.
Voici la liste des présidents américains réélus : 

-WASHINGTON George (1789-1797) 
-JEFFERSON Thomas (1801-1809) 
-MADISON James (1809-1817) 
-MONROE James (1817-1825) 
-JACKSON Andrew (1829-1837) 
-GRANT Ulysses Simpson (1869-1877) 
-ROOSEVELT Theodore (1901-1909) 
-WILSON Woodrow (1913-1921) 
-COOLIDGE Calvin (1923-1929) 
-ROOSEVELT Franklin Delano (1933-1945) 
-TRUMAN Harry (1945-1953) 
-EISENHOWER Dwight David (1953-1961) 
-JOHNSON Lyndon Baines (1963-1969) 
-NIXON Richard Milhous (1969-1974) 
-REAGAN Ronald Wilson (1981-1989) 
-CLINTON William Jefferson (1993-2001) 
-BUSH George W. (élu en 2000, réélu en 2004)

Les Nouvelles 05/11/2004
Le budget 2005 à 19.249 milliards fmg marqué par une petite avancée sociale 
Premier budget établi en ariary, la Loi de finances 2005 s'équilibre à 3.849,8 milliards d’ariary ou 19.249 milliards fmg, soit en baisse de 1.751 milliards fmg par rapport à celle de cette année qui avait a supporté la fardeau de la dette. Avec 1.955 milliards fmg affectés à l'éducation nationale et 723 milliards à la santé, l'avancée sociale est significative mais très certainement pas suffisante. Avec plus de 2.000 milliards fmg essentiellement destinés aux investissements publics, le super-ministère de la vice-primature se taille la part du lion tandis que les forces armées se contentent de 540 milliards fmg 
Premier budget établi en ariary, la Loi de finances 2005 s'équilibre à 3.849,8 milliards d’ariary ou 19.249 milliards fmg, soit en baisse de 1.751 milliards fmg par rapport à celle de cette année qui avait a supporté la fardeau de la dette. Avec 1.955 milliards fmg affectés à l'éducation nationale et 723 milliards à la santé, l'avancée sociale est significative mais très certainement pas suffisante. Avec plus de 2.000 milliards fmg essentiellement destinés aux investissements publics, le super-ministère de la vice-primature se taille la part du lion tandis que les forces armées se contentent de 540 milliards fmg 
Le budget 2005 à 19.249 milliards fmg marqué par une petite avancée sociale 
<b>La loi de finances 2005 mise sur un taux d’inflation de 5%
Le point d’achèvement est d’ores et déjà atteint, mais ceci n’est pas une finalité, il ne constitue qu’une étape parmi tant d’autres. Dans ce cadre, le gouvernement s’apprête à relever le défi de réduire la pauvreté. En se souciant des grands équilibres économiques, le gouvernement tend à suivre sa logique de croissance à travers sa proposition de budget 2005.
Atteindre un taux de croissance économique soutenu d’au moins 7% est le principal objectif du projet de loi de finances 2005. Le gouvernement prévoit, pour ce faire, d’atteindre une variation de l’indice des prix à la consommation de 5% en glissement annuel, conformément au DSRP (Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté).
En 2005, l’accroissement des exportations totales pourrait s’élever à 23,7% en termes de DTS. Du coup, le déficit courant extérieur sera réduit à 7,7% du PIB contre 9,2% cette année. Et les importations devraient encore être amplifiées , en particulier celles des biens d’équipement dont les incitations fiscales resteront encore en vigueur jusqu’à la fin du mois d’août.
En substance, la consolidation des réformes déjà engagées, à savoir la rationalisation du système fiscal et douanier, la gestion des dépenses et la maîtrise du déficit public, sera la priorité de la politique fiscale et budgétaire 2005.
Dans la foulée, la gestion des finances publiques sera modernisée par l’utilisation du système intégré. Par ailleurs, l’objectif est d’atteindre un taux de pression fiscale de 11,8%. Pour ce faire, les droits de douane et la taxe d’importation seront fusionnés en une seule catégorie.
Pour en revenir à cette année, les résultats économiques ont été fortement influencés par les cyclones Elita et Gafilo, et la persistance de la hausse du prix du pétrole sur le marché international. Néanmoins, le taux de croissance économique est estimé à 5,3% pour l’exercice 2004, fruit de l’investissement tant public que privé dont le taux est passé de 17,9% à 23,7%.
Renaud Rianasoa Raharijaona 


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Madagate 04/11/2004

l'amiral Didier Ratsiraka aura 68 ans - Paris 
68 ans demain

Demain, l'amiral Didier Ratsiraka aura 68 ans. L'homme, en effet, est né le 4 novembre 1936 à Vatomandry, du temps où son père, commis de l'administration coloniale, y était en poste. 
Dans l'île, l'anniversaire n'aura guère de retentissement, car l'amiral, depuis son épopée génocidaire de 2002, n'est plus en odeur de sainteté. Même l'Arema, le parti qu'il a créé, ne se réclame plus de lui, préférant militer pour Pierrot Rajaonarivelo dont le passé est plus propre. Mais à Paris, où la plupart de ses parents et proches ont " migré ", l'amiral sera bien entouré demain. 
Didier Ratsiraka vit, en tout cas, un exil discret à Paris depuis son départ en catastrophe de l'île le 5 juillet 2002. Il ne reçoit pas de journaliste, n'accorde pas d'interview et ne fait pas de déclaration publique. Sa dernière apparition publique sur les médias date du 6 août 2003, au lendemain de son procès par contumace, au terme duquel il a été condamné à dix ans de travaux forcés et à un… million de Fmg d'amende. Sur TV5, sur CFI, sur LCI et tant d'autres chaînes audio-visuelles, il s'est répandu en imprécations et a pesté contre la " parodie de justice " et la " mascarade judiciaire " qui l'ont condamné. 
On se souvient qu'il avait annoncé ne pas reconnaître " le pouvoir illégitime de Marc Ravalomanana qui n'a pas obtenu la majorité requise à l'élection présidentielle ", et avait conclu que le procès avait pour but de le rendre inéligible. L'homme est tenu au devoir de réserve, mais ce jour-là apparemment, les autorités françaises avaient levé temporairement l'interdiction pour lui permettre de réagir à sa condamnation. 
Depuis, la chape de silence est retombée sur l'exilé, et lors de son passage dans l'île en août dernier, le président français Jacques Chirac avait énoncé les règles auxquelles l'amiral et ses compagnons sont soumis : "Les Malgaches de France sont tenus de se plier aux lois françaises. Ils doivent faire preuve de discrétion. La France ne peut accepter sur son territoire des gens qui agissent contre un pays avec lequel elle entretient des relations fraternelles ". 
Il est vrai que l'amiral et ses compagnons ne bénéficient, en général sur le territoire de l'Hexagone, que d'un titre de séjour renouvelable tous les six mois. Ils ont donc intérêt à faire profil bas et à se taire, de crainte d'être expulsés brutalement. L'équipe est pourtant de taille à se livrer à des menées subversives contre les gouvernants de l'île, à partir du sol français. Elle aurait pu tout au moins former un gouvernement en exil qui aurait gêné Ambohitsorohitra… 
Il reste à l'amiral un exil doré. En 1994-1996, lors de son premier exil parisien, il se perdait en jérémiades contre sa triste condition, se plaignant de l'exiguïté de son appartement et de la modicité de ses ressources. Rien de tel maintenant, car l'homme, échaudé par sa mésaventure de cette fois-là, a préparé une éventuelle retraite à Paris, faisant l'acquisition d'une résidence (dite Villa Madrid) dans un quartier huppé et plaçant des fonds en vue de la période des vaches maigres. On suppose qu'il coule à Paris des jours heureux, entouré des siens et loin du besoin. On voit d'ici cette émouvante… Seine. 
[ Posté par : www.lagazette-dgi.com


Midi Mada 05 novembre 2004

INSECURITE : Les magouilles des hauts responsables de la sécurité dénoncées par les députés   -    De hauts gradés de l’Armée seraient impliqués
Une commission plénière marathon hier à l’Assemblée nationale où les députés ont fait face aux membres du gouvernements concernés par la Sécurité publique et le maintien de l’ordre à Madagascar, notamment la Défense nationale, la Police nationale, la Justice, ainsi que l’Intérieur. La commission plénière comme son nom l’indique s’est déroulée à huis clos. A l’issue d’une telle réunion qui s’est avérée « chaude » selon des indiscrétions, nous avons interrogé quelques députés sur les tenants et aboutissants des débats entre les deux parties. 
Val A. 

« Les députés, toutes tendances confondues, sans considération politique, ont pu s’exprimer pour en quelque sorte, mettre les points sur les i, en matière d’insécurité. Que ce soit Tim ou autres, l’on a étalé aux yeux du gouvernement ce que les députés pensent de cette question tellement importante pour nous », a déclaré le Questeur Raharinaivo Andrianatoandro. Mais le clou de la rencontre aura été l’intervention du député de Sakaraha Betkou Aimé François, lequel a carrément impliqué dans les magouilles en matière de vol de bœufs dans la région Sud de Madagascar, de hauts responsables locaux de la sécurité publique. Pour lui, « l’OMC (Organe mixte de conception) n’est qu’une entité où l’on blanchit les coupables ». 
Plusieurs plaintes
Interrogé après la commission, cet élu issu du Tim nous a expliqué que « l’insécurité et la corruption vont de pair ». Résumant un peu son intervention au cours de cette commission plénière, le député s’est exprimé ainsi : « Il n’y a point de sécurité tant que les responsabilités et les missions de chaque entité concernée ne sont pas clairement définies. Malheureusement, les services déconcentrés en matière de sécurité publique sont devenus des abris pour les coupables. Les actions de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationale ne sont pas coordonnées. Une même affaire pourrait connaître plusieurs plaintes, la corruption étant, les coupables sont à la fin blanchis. Parfois même par l’OMC. De hauts gradés et de hauts responsables de ces unités étant impliqués dans les magouilles ». 
Dina
Le député Betkou Aimé François, en tant qu’ancien Sous-Préfet, poursuit que « les éléments de la Police nationale, ceux de la Gendarmerie et enfin ceux de l’Armée connaissent une discordance dans leur mission ». « Les uns empiètent sur la responsabilité des autres, leurs actions s’entremêlent pour ainsi créer le désordre. Prenons l’exemple d’une affaire de saphir. Alors qu’il existe déjà une unité sur place, l’on arrive encore à envoyer de Toliara un détachement, au lieu de renforcer cette unité. Autre exemple, l’application des Dina, où les responsables de la sécurité ayant perçu de l’une et de l’autre partie en conflit des largesses, blanchissent tout le monde à la fin. L’OMC devrait être une entité à même de régler ces affaires au lieu de devenir un abri et un lieu de blanchiment. Dans certains cas même, toujours dans le chapitre de vol de bœufs, l’on remarque tristement la présence en retrait de certains responsables militaires pour percevoir leur part, à l’issue de la vente de zébus », a-t-il révélé.
Réformes
En tout cas, tout a été dit au cours de cette commission plénière à l’Assemblée nationale. Les membres du gouvernement, eux, en accusant le coup, ont pris acte et ont promis de vérifier et d’entamer des réformes après avoir bien examiné l’ensemble du problème. A noter que certains élus ont demandé à ce qu’une telle rencontre puisse se dérouler en séance plénière, c’est-à-dire, en public, mais on se ravisa du fait de l’importance du sujet et des débats qui y seraient discutés. 
Election présidentielle au Cameroun : « DES AVANCEES DEMOCRATIQUES PAR RAPPORT A MADAGASCAR », rapporte Norbert Ratsirahonana
Outre les félicitations d’usage et les vœux de succès au cours de son second mandat à la Maison Blanche, l’ambassadeur itinérant Norbert Lala Ratsirahonana, souhaite « que le président réélu Georges W. Bush trouve des solutions au problème irakien et à la situation au Proche-Orient ». Il espère également « que le président américain va prendre d’autres mesures visant à intensifier les relations économiques entre les Etats-Unis et les pays en voie de développement comme Madagascar ».
R.O. 
Financement
Il, c’est évidemment Norbert Lala Ratsirahonana qui rentre d’une mission d’observation de l’élection présidentielle camerounaise. « On peut dire qu’il y a des avancées démocratiques au Cameroun par rapport à ce qui se passe à Madagascar », estime le président national de l’AVI. Et de rapporter que « l’impression des bulletins de vote des 16 candidats a été prise en charge par l’Etat qui a également octroyé à chacun d’eux, un financement pour la campagne électorale ». Par ailleurs, ajoute-t-il, « à part le président qui est désigné par l’Etat, les membres des bureaux de vote sont les représentants de chaque candidat ».
Médias publics
En matière de communication, Norbert Lala Ratsirahonana de souligner qu’ « une équipe de médias publics suit chaque candidat tout au long de la campagne. Ce qui n’est pas le cas chez nous ». Le « moramora malagasy » n’est pas non plus de mise dans le traitement du contentieux électoral, puisque « il faut statuer sur toutes les requêtes (au nombre de 16 dans le cas d’espèce) dans un délai de 15 jours maximum, jusqu’à la proclamation des résultats qui a consacré la victoire de Paul Biya crédité de 70% des suffrages exprimés ». Fait inconnu également chez nous, « l’existence de bureaux de vote dans les casernes ». « J’ai été parmi ceux qui ont observé le bureau de vote installé dans la caserne de la garde présidentielle où il y avait bel et bien, les bulletins de vote et les représentants des 16 candidats », raconte notre observateur qui était à son énième mission sur le continent africain. En soulignant au passage que « l’Observatoire National des Elections était représenté dans les 13.000 bureaux de vote répartis sur le territoire camerounais ». Ce qui n’est pas non plus le cas dans la Grande Ile où les observateurs réussissent rarement sinon jamais, à couvrir l’ensemble des bureaux de vote.


SOBIKA 05/11/04 

30 médecins chinois pour Madagascar    source : Xinhua
- Une équipe médicale formée de 30 docteurs et interpretes a quitté mardi Lanzhou, la capitale de la province du Gansu (nord-ouest), à destination de Madagascar pour une mission d'assistance médicale de deux ans. 
"Je suis confiant dans l'accomplissement de ma tâche", a dit Wang Hongwei, un chirurgien de l'hôpital populaire de la ville de Qingyang, en ajoutant: "nous avons étudié le français pendant 7 mois et reçu d'autres formations; Je crois qu'il y aurait des difficultés dans notre travail". 
Tous les membres de l'équipe sont originaires des établissements médicaux de la province du Gansu. 
Conformément à un accord signé entre les gouvernements chinois et malgache, mandaté par le ministère chinois de la Santé, la province du Gansu a envoyé 14 équipes médicale à Madagascar depuis 1975 , traitant 12,7 millions de patients malgaches et d'autres pays voisins. 
La 15ème équipe arrivera le 6 novembre à Tananarivo, la capitale malgache. Fin 
Retour de “Air Madagascar” à Pierrefonds de la Réunion
C’est aujourd’hui qu’Air Madagascar fera son retour à l’aéroport du Sud en proposant un vol hebdomadaire (le vendredi) sur Tananarive, au départ de Pierrefonds.
Air Madagascar revient à Pierrefonds avec des liaisons possibles vers la Grande-Île, mais aussi vers l’Asie. La compagnie malgache mise sur la diversification, en offrant des vols à destinations des provinces. Il est désormais possible pour les futurs voyageurs, et ce à des tarifs variables selon les saisons, de se rendre via Tananarive pour environ : Tamatave (681 euros), Sainte-Marie (622 euros), Majunga (684 euros), Nosy Bé, Diego Suarez, Tuléar, Sambava, ou encore Fort Dauphin (715 euros). De plus, les passagers ayant acheté leur billet à La Réunion bénéficient de réductions (20% en basse saison et 10% en haute saison) sur le tarif normal intérieur à Madagascar.
Cette nouvelle perspective sera un facteur important de développement du marché intérieur malgache.
Outre la desserte nationale, la compagnie propose également via Tananarive des connexions pour Bangkok et en partenariat avec la compagnie Thaï Airways, des tarifs spéciaux, permettant le rayonnement vers d’autres pays d’Asie : Pierrefonds/Bangkok via Tananarive : 796 euros en basse saison et 876 euros en haute saison.


La Gazette 05/11/2004

Loi de Finances pour 2005:Beaucoup de surprises !
Le budget n’est pas l’affaire de la population. C’est en quelque sorte la première conclusion que l’on peut tirer du projet de loi de Finances pour 2005. Après les consultations lors des états généraux des finances publiques et de la table-ronde avec le secteur privé, le projet définitif est presque devenu un document confidentiel. 
Rien, aucun détail ni même les grandes lignes n’ont été communiquées par le gouvernement contrairement au précédent régime qui avait pourtant l’habitude de faire avaler la couleuvre aux députés en fin de session mais livrait quand même au public l’ossature du budget sitôt sa formalisation. C’est comme si on voulait éviter à tout prix le débat sur ce que le contribuable doit encore payer et ce que le citoyen est en droit d’attendre de l’Etat. Contrairement à cette volonté d’exclusion du débat budgétaire, nous rapportons ci-après les premiers éléments d’analyse sur les éléments en notre possession. 
Le régime confirme son engagement devant le FMI : la détaxation ne sera plus poursuivie au-delà du 1er septembre 2005. Le projet de loi de Finances pour 2005 l’inscrit noir sur blanc en réaménageant la taxation des centaines d’articles qui sont encore exonérés de toute taxe. C’est l’une des plus grandes nouveautés de ce projet qui sitôt son adoption sera effectif au 1er janvier 2005 sauf pour la loi mais dont certaines dispositions ne sont applicables qu’au 1er septembre. 
C’est le cas par exemple de la baisse de la TVA qui passera de 20 % à 18 %. Une mesure qui ne manquera pas de réjouir le secteur privé dont le souhait est pour une fois pris en compte. Ce qui est tout à l’honneur du gouvernement et du partenariat public-privé. Par contre le taux de l’IBS (impôts sur le bénéfices des sociétés) reste au même niveau de 30 %. 
Le gouvernement a toutefois décidé différentes mesures pour inciter la création d’entreprise. Durant les deux premiers exercices, une société bénéficie par exemple de l’exonération d’IBS et du minimum de perception et d’une limitation à 50 % de l’impôt dû pour le troisième exercice. 
Pareillement, les droits d’enregistrement, d’apport et de bail ont été réduits pour faciliter la création d’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée, une nouvelle structure créée dans le nouveau droit des sociétés. Dans la même foulée, l’impôt sur les revenus des capitaux mobiliers (IRCM) passera de 30 % à 20 % pour les personnes physiques. 
L’autre surprise de ce projet de loi est le relèvement des salaires des fonctionnaires. Contrairement à l’avis du ministre des Finances mais conformément aux déclarations du vice-Premier ministre. Dans le projet de loi, les dépenses de solde sont prévues d’augmenter de 14,5 % hors IPPTE et 16, 5 % si on inclut les dépenses IPPTE (une formulation qui dénote l’absence de foi du régime sur l’atteinte du point d’achèvement contrairement aux discours lancés depuis le mois de mai, sinon le projet de loi de Finances ne devrait plus donner deux scenarii). Nos fonctionnaires ne doivent cependant pas d’attendre à un même taux d’ajustement de leurs salaires (le mot augmentation est incongrue compte tenu de l’inflation) : sur les 88,8 milliards d’ariary (443,9 milliards Fmg) dépenses de solde, il y a 11 milliards pour « le rattrapage et la résolution définitive de la solde des militaires et des gendarmes », 
9 milliards pour « le règlement de la part contributive de l’Etat aux caisses de retraite (CPR et CRCM) », « le renforcement des effectifs des secteurs prioritaires tels l’éducation, la santé, la sécurité, les finances, les organes de contrôle ou encore la lutte contre la corruption », « la prise en charge sur les crédits IPPTE des salaires des 15 000 instituteurs payés jusqu'alors par les associations des parents d’élèves ». Bref, si le principe du relèvement des salaires est acquis, le taux reste à savoir. 
Un relèvement des salaires risque toutefois d’être une illusion car le taux d’imposition reste exactement le même. Les bas salaires qui constituent la majorité dans le pays iront même décrier l’avantage accordé par l’Etat aux cadres dont le taux et le plafond de l’abattement pour frais professionnels ont été augmentés. 
Enfin, l’autre surprise de ce projet est la fusion du droit de douane et de la taxe d’importation. Cette disposition aura pour effet de réduire les coûts de revient des produits à l’importation. Une simplification fiscale qui est aussi un engagement tenu devant le FMI. 
La Primature supplante 
la Présidence 

Alors que le président de la République a annoncé sa décision de regrouper en son sein tous les projets, le budget qui lui est alloué est relativement faible. Du moins, il est largement inférieur à celui de la Primature qui s’attribue l’année prochaine quelque 432 milliards Fmg contre 340 milliards à la Présidence. Si, a priori, cette répartition est conforme à la Constitution qui confère au Premier ministre la véritable tâche de l’Exécutif, elle dénote toutefois une incohérence certaine entre la volonté présidentielle et la traduction budgétaire. 
Quoi qu’il en soit, les moyens alloués aux institutions ont subi une augmentation importante, de l’ordre de 92 %, passant de 462 milliards l’année dernière à… 889 milliards en 2005. Les premiers documents en notre possession, qu’un proche de Jacques Sylla a eu, hier dans la soirée, l’amabilité de nous offrir, ne montrent pas les destinations de tout ce pactole et ne permettent donc pas de porter un quelconque jugement. Toujours est-il que c’est sans doute la première fois, dans l’histoire de ce pays, que les moyens mis à la disposition des institutions a presque doublé. S’agit-il de la reconnaissance officielle de la gravité de l’inflation et de la dépréciation monétaire ? Ou encore ce doublement traduit-il la propension à consommer des institutions sitôt le point d’achèvement atteint ? 
La question est fondée quand on sait que le budget attribué aux ministères censés être les vrais acteurs sur le terrain, n’augmente que de 30 %, passant de 6 403 milliards Fmg cette année, à 8890 milliards en 2005. Pis, les crédits alloués aux secteurs supposés être prioritaires en termes d’allocation de ressources des économies de dettes que sont l’éducation et la santé, n’ont que faiblement augmenté par rapport aux autres. L’éducation n’a qu’un budget de 1 955 milliards contre 1 557 milliards l’année dernière, soit 25 % en plus, et la santé 720 milliards contre 531 milliards en 2004, soit une hausse de 35 %. Le budget octroyé à la santé est donc faible que celui de l’ensemble de la Présidence et de la Primature. 
PERSPECTIVES ECONOMIQUES ET FINANCIERES 2005 
Objectifs en matière de croissance économique et d'inflation 
Pour 2005, le but est d'atteindre un taux de croissance soutenue d'au moins 7%. Cette prévision table sur le regain d'activités suite aux investissements réalisés ou en cours de réalisation au niveau des trois secteurs de l'économie. 
Pour le secteur primaire, la hausse proviendrait du développement des activités de l'agriculture sous l'impulsion des mesures qui ont été entreprises, entre autres, la poursuite des réhabilitations des infrastructures agricoles (barrages, réseaux hydroagricoles) et la vulgarisation de techniques de production. 
Le secteur secondaire connaîtrait une certaine embellie grâce à la bonne performance attendue dans les Zones Franches Industrielles (ZFI). Le prolongement de l'AGOA ainsi que l'abolition des quotas sur les produits exportés sur le marché nord-américain, à compter du 1er Janvier 2005, y contribuerait pour beaucoup. Des améliorations significatives sont également escomptées dans d'autres branches telles que l'agro-industrie et les boissons. 
Au niveau du secteur tertiaire, la branche BTP poursuivra son essor en raison des investissements, tant publics que privés, dans le domaine des infrastructures. Les activités liées aux transports de marchandises ou de voyageurs, des Banques et du Commerce s'en trouveraient également favorisées. 
Suite à la mise en œuvre de politiques budgétaires et monétaires adéquates, l'inflation serait en baisse par rapport à l'année 2004. Conformément au DSRP, l'objectif est d'atteindre une variation de l'indice des prix à la consommation de 5% en glissement annuel. 
Prévision 
dans le secteur extérieur 
Les mesures destinées à promouvoir les exportations entraîneraient une reprise des produits traditionnels. Un fort dynamisme est attendu pour les entreprises franches. L'augmentation des exportations malgaches est estimée a 23,7% en terme de DTS. 
En 2005, les importations devraient encore être amplifiées par celles des biens d'équipement dont les incitations fiscales resteront encore en vigueur jusqu'à la fin du mois d'août 2005, permettant ainsi au secteur privé de poursuivre le renouvellement de ses moyens de production. L'accroissement des importations totales pourrait s'élever à 8% en termes de DTS. 
Le déficit courant extérieur sera réduit à 7,7% du PIB en 2005 contre 9,2% en 2004. 
Objectifs dans 
les finances publiques 
En 2005, la politique fiscale et budgétaire consiste en la consolidation des reformes déjà engagées depuis ces dernières années: la rationalisation du système fiscal et douanier, la meilleure gestion des dépenses et la maîtrise du déficit public. Par ailleurs, la gestion des finances publiques sera modernisée par l'utilisation du système intégré de gestion des finances publiques (SIGFP) “...” 
Source Projet loi de Finances pour 2005 
Le déficit budgétaire se creuse 
Alors que le gouvernement dit vouloir lutter contre l’inflation, le budget qu’il a confectionné encourage plutôt le contraire. Le tableau d’équilibre général de la loi de finances pour 2005 traduit, en effet, le creusement du déficit budgétaire qui est l’une des principales sources d’inflation. 
Le déficit passe de 1 193 milliards à 1 665 milliards. Quoique une différence de près de 500 milliards étant, ces chiffres ne traduisent pas réellement l’ampleur du déficit. Par rapport aux recettes budgétaires, le déficit prévu en 2005 est de 19,3 % contre 18,2 % cette année. L’explication est toute simple : les dépenses prévues au titre du budget général de l’Etat pour 2005 augmentent de 33,2 % (de 7 717 à 10 280 milliards) contre 32 % seulement pour les recettes (de 6 523 à 8 615 milliards). Soit une différence de 1 % qui est énorme quand on se base sur des milliers de milliards. 
Par ailleurs, l’atteinte du point d’achèvement n’a pas vraiment changé le profil de l’équilibre général qui est fixé au montant de 3 849,8 milliards ariary (19 249 milliards Fmg). Ce qui correspond à une diminution de près de 2 000 milliards Fmg, soit environ 10 % du montant d’équilibre de l’année dernière. Ce taux qui, soit dit en passant, coïncide étrangement avec celui des amputations budgétaires décidées en juillet en vue de contenir l’inflation et la dépréciation monétaire, est certes élevé mais quand on lit la totalité du tableau, on s’étonne qu’en plus du gonflement du budget général, les dettes extérieures ont augmenté. De 619 milliards Fmg cette année, les remboursements de dette extérieure à moyen et long terme sont prévus atteindre 190 milliards ariary (905 milliards Fmg) l’année prochaine. 
Visiblement, le point d’achèvement n’a donc pas… achevé le surpoids de la dette extérieure, bien au contraire. A moins que cela ne fasse suite à la dépréciation monétaire dont le premier fautif n’est autre que le gouvernement lui-même, à travers sa politique économique et monétaire (litre notre édition du 2 novembre 2004), ou la confection au pif du budget qui était cependant présenté à une mission conjointe de la Banque mondiale et de l’Union européenne. 


TRIBUNE  05/11/2004

Histoire: Didier Ignace Ratsiraka      68 ans hier 
Comme le temps passe vite, n'est-ce pas ? En effet, c'était hier, l'anniversaire de l'Amiral Didier Ignace Ratsiraka, né à Vatomandry (province de Toamasina), le 4 novembre 1936. Marié à Céline Marthe Velonjara depuis le 13 décembre 1963, ils ont quatre enfants : Olga, Sophie, Annick, Xavier, ainsi que trois petits-enfants : Cédric, Tiphanie et Yohan. Nostalgie, passéisme de notre part ? Soyez intelligents : qu'on le veuille ou non, Didier Ratsiraka fait partie de notre histoire commune. Mais peut-il être considéré comme un héros national ou...? Flash back.
1975 : la prise du pouvoir
Cinq mois après avoir été réélu, le président Philibert Tsiranana, suite à des grèves, manifestations et émeutes (avril-mai 1972), remet les pleins pouvoirs au général Gabriel Ramanantsoa. Dans son gouvernement, il y aura, entre autres : le Pr Zafy Albert, ministre de la Santé, le Colonel Richard Ratsimandrava, ministre de l'Intérieur, et le capitaine de corvette Didier Ratsiraka, ministre des Affaires étrangères qui, le 4 juin 1973 signe, à Paris, le nouvel accord général, des conventions et des dispositions de coopération révisées en janvier entre Madagascar et la France. Madagascar sort de la zone franc. En septembre de la même année, c'est le départ des forces françaises basées à Madagascar. Suite à une crise politique (25 janvier-1er février 1975), le général Ramanantsoa transmet tous ses pouvoirs au colonel Richard Ratsimandrava qui sera assasiné le 11 février. Le comité national de directoire militaire, présidé par le général Gilles Andriamahazo est ensuite créé. Tous les partis politiques sont suspendus. Le 15 juin 1975, c'est l'investiture du capitaine de frégate Didier Ratsiraka, "élu" chef de l'Etat et du gouvernement, et président du Conseil suprême de la révolution par le directoire militaire. Il n'y eut donc pas de suffrage universel. Le 28 août paraît le "Boky mena" ou Livre rouge, Charte de la révolution socialiste malgache. Le 21 décembre, référendum sur la Constitution de la IIè République (le "oui" a gagné) et le 30 décembre, promulgation de la nouvelle Constitution et proclamation de la République démocratique de Madagascar.
Les années de misère
Le 11 janvier, le Colonel Joël Rakomalala est nommé Premier ministre. Au mois de mars de cette année, c'est la création du parti "Antoky ny Revolisiona Malagasy" (Arema), formation présidentielle et, en avril, la création de la Direction générale de l'investigation et de la documentation (Dgid), police politique. Le 30 juillet, M Rakotomalala meurt dans un accident d'hélicoptère. Il est remplacé par Justin Rakotoniaina. Le 29 décembre, création du Front national pour la défense de la Révolution (Fndr) regroupant notamment l'Arema, le Monima, Vitm, le Mfm, le Vsm. Le 17 septembre 1976, Tananarive devient Antananarivo. De décembre 1976 à novembre 1982, la Grande île sera secouée par des émeutes, des affrontements interethniques entre Comoriens et Malgaches, des manifestations estudiantines fortement réprimées. Le 31 juillet 1977, Justin Rakotoniaina démissionne, et le lieutenant-colonel Désiré Rakotoarijaona le remplace au poste de Premier ministre. Le 7 novembre 1982, Didier Ratsiraka est "réélu" président de la république, face à Monja Jaona, président du parti Monima. Ce "second mandat" fera apparaître le phénomènes "4'mis", "risoriso" (marché noir), des années de misère, futurs "éléphants blancs" et sera jonché de violences contre la communauté indo-pakistanaise et de la répression sanglante contre les adeptes du Kung-fu, du 30 juillet au 1er août 1985, où Sifu Pierre Be périra, avec l'appui des séides du pouvoir, les Tts ("Tanora tonga saina) du camp Pochard de Soarano. Le 12 février 1988, Désiré Rakotoarijaona démissionne du poste de Premier ministre et le lieutenant-colonel Victor Ramahatra le remplace.
Le peuple comptait les heures...
Le 12 mars 1989, Didier Ratsiraka est "réélu" pour un 3ème mandat. Lors des élections législatives du 28 mai de la même année, il y aura 120 députés Arema sur un total de 137. En décembre, c'est le revirement, avec l'amendement de la Constitution pour permettre la libre formation des partis (multipartisme). Mais il était déjà trop tard pour ce pouvoir qui a sacrifié deux générations, au nom de la "Révolution", capitalisme d'Etat déguisé. Le 8 juillet 1991 commencera la grève générale illimitée, et l'opposition se regroupera sous le nom de "Comité des forces vives", avec Jean Rakotoarison "Voaibe" comme président, et le Pr Zafy Albert, Premier ministre de transition. Le 22 juillet 1991, l'Etat d'urgence est décrété. Le 8 août, Guy Willy Razanamasy est nommé Premier ministre. Le 10 août 1991, la "Marche de la liberté" sur le palais d'Iavoloha finira par un carnage jamais vu et jamais puni... Faire tomber le "Mur de Jéricho" était le mot d'ordre. Le 31 octobre, c'est la signature de l'accord entre toutes les forces politiques. Le Pr Zafy est nommé président de la Haute Autorité de l’Etat (Hae) pour une période de 18 mois. Le 19 août 1992, c'est l'adoption par référendum de la nouvelle Constitution. Le 10 février 1993, lors des élections présidentielles, Zafy Albert sort vainqueur de Didier Ratsiraka (66,74% contre 33,26%). Pour ce dernier, ce sera son départ pour un premier exil en France. Mais le règne du Pr sera de courte durée et tournera... court. Le 5 septembre 1996, La Haute cour constitutionnelle (Hcc) destitue le Président de la République (empêchement voté en juillet par l’assemblée Nationale) et nomme Norbert Lala Ratsirahonana, chef de l’Etat par intérim. A la suite des élections présidentielles de décembre 1996, L’Amiral Didier Ratsiraka est élu Président de la République pour la 4ème fois. Le 21 février, Pascal Rakotomavo est nommé Premier Ministre. Mais tout va encore aller de mal en pis, malgré la révision de la Constitution par référendum, le 5 mars 1998. Le peuple comptait les heures. 
Petit Larousse
Le 23 juillet 1998, Tantely Andrianarivo est nommé Premier ministre à son tour. Le 3 décembre 2000, ce sont les premières élections provinciales. Forte abstention pour l'élection des 336 conseillers qui devront élire les gouverneurs des six futures provinces autonomes.Victoire de l'Arema, sauf à Antananarivo. La suite, nous la connaissons tous. Horrible ! Elle restera à jamais gravée dans la mémoire du peuple malgache et du monde entier. Notre intention n'est pas non plus de remuer le couteau dans la plaie, mais d'écrire une page d'histoire de Madagascar. Question : à travers toutes ses années de règne quasiment sans partage, Didier Ratsiraka a-t-il laissé quelque chose d'impérissable pour les générations à venir ? Les politiciens et hommes du et de pouvoir présents et à venir tireront-ils une bonne leçon de cette frange de notre histoire commune ? Hier, nous avons ouvert un ancien Petit Larousse. A la lettre R., nous avons lu : "Ratsiraka (Didier), homme politique malgache. Officier de marine, il est président du Conseil suprême de la Révolution puis président de la République démocratique de Madagascar (1975-1993, réélu en 1996) ". C'est sa fierté, mais si son histoire dictionnairique semble s'arrêter là, celle de Madagascar continue et ne doit jamais être oubliée. Beaucoup de ses compagnons d'armes et de route s'en sont allés, plus ou moins mystérieusement. D'autres ont retourné leur veste. Dans son exil doré, Villa Madrid à Paris, à quoi peut bien songer cet homme de 68 ans dont l'avenir est de rester longtemps un bon pappy gâteau apolitique ? Etait-il mal entouré ? Son trop long règne l'a-t-il corrompu irréversiblement ? Quoi qu'il en soit et sans ironie, souhaitons un joyeux anniversaire et longue vie à cet homme d'Etat qui, sans nul doute, aura vraiment "marqué" l'histoire contemporaine de Madagascar de fin du second millénaire. 

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