Madavôvô 2004  

L'Année 2004 c'est l'année des Ouvertures..  ;   Le 26 Juin 2003   l'ARF a soufflé ses 3 bougies...

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent

Sommaire Madavôvô: 11 Décembre 2004

1. Inauguration du Consulat malgache (Madamaki)

2. TROIS MINISTRES LIMOGES  (Madagate)

3. REMANIEMENT - RAVALOMANANA S'EXPLIQUE (Madagate)
4. ENSEIGNANTS EN GRÈVE - LE MINISTRE SORT DE SES GONDS(Express)

5. FIBRE OPTIQUE - MADAGASCAR COUVERT À 80%  (Tribune)

6. Approvisionnement - 19 000 tonnes de riz sont arrivées (Nosintsika)

7. No Comment.... No Comment...

8. "De nouveaux ministres pour de nouveaux défis" (Wanadoo.mg)

9. Selon Manandafy Rakotonirina:Le risque d’un Etat-Tiko (La Gazette)

10. Un espoir pour le rapatriement des fonds transférés à l'étranger (Midi)

11. Crise d'oxygène à l'Hôpital Danger pour les patients : Un beau geste de SOAM  (Les Nouvelles)

COURS DES CHANGES

09/12//04

EURO(cmax) 12 900 FMG 
EURO(cmin) 12 000 FMG 
EURO(cmp) 12 635 FMG 
USD 9 650 FMG 
GBP 17 999 FMG 
CHF 8 093,63 FMG 
JPY 89,50 FMG 
ZAR 1 589,92 FMG 
HKD 1 199,33 FMG 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Derniers Messages de nos Petites Annonces         Cliquez >> : 

1)- je suis à la recherche de 2 tortues herman et ce depuis des années.j'espère que par ce site, mon désir se réalisera.    contact: Safis Basile    email: basile.safis@wanadoo.fr

2)- Zanatany désire rentrer en contact avec une personne habitant Nosy Be , et qui pourrait faire des recherches pour  elle à la mairie de Hell-Ville ou à la paroisse de cette même ville. Je donnerai tous les éléments permettant la recherche à toute personne qui prendra contact avec moi et que je remercie par avance.  Cordialement .               contact: Maillot-Haguet  email: denise.maillot-haguet@wanadoo.fr
2)- je dois me débarrasser de mes tortues hermann car j'ai du résider en appartement et je possède les parents et les tortues petites .Les grosses je les vends 100 euros pièce et les petites 30 euros pièce.

Me contacter soit par email ou tel au 0660109097.Merci

    contact: deveze brigitte E-mail:    devezeb@aol.com

3)-adopterais tortue herman adulte femelle .merci pour mes enfants 

Contact: Foures            email: marc.foures@wanadoo.fr

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


Madamaki 11 dec 2004

Inauguration du Consulat malgache
Madagascar n’avait plus de représentation diplomatique à La Réunion depuis deux ans. Ce vide n’existe plus. Un nouveau Consulat malgache a été inauguré hier. C’est Léa Ravololondratavy qui a été nommée consule.
Situé rue Joseph-Ouvrier à Saint-Denis, le Consulat de Madagascar a été inauguré hier en présence de nombreuses personnalités. Léa Ravololondratavy, la consule, est arrivée à La Réunion il y a dix jours. Diplomate de carrière, elle a travaillé longtemps au Ministère des affaires étrangères où elle occupait le poste de directrice du personnel, avant d’être nommée conseillère de l’ambassade de Madagascar à Washington. La consule avoue de ne pas avoir de regrets de renoncer à Washington pour La Réunion. "Ici, mes responsabilités seront tout autre. Je serai la première responsable d’un poste consulaire tandis que là-bas, j’étais l’adjointe de l’ambassadeur", déclare-t-elle.
Ses priorités, annonce-t-elle, sont de renforcer les relations de coopération entre les deux îles, notamment dans les secteurs économiques et culturels. Consciente du fait qu’il existe une importante population malgache à La Réunion (entre 7.000 et 10.000 ressortissants), dont beaucoup d’étudiants, l’une des priorités de Léa Ravololondratavy sera de "demander aux autorités concernées un assouplissement des formalités pour l’obtention des visas et titres de séjour". Elle compte en ce sens rencontrer le préfet, Dominique Vian. 
Interrogée au sujet de Marie-Naoisa Zaranony, l’étudiante malgache, contrainte de se cacher pour éviter l’expulsion - la Préfecture affirme avoir constaté des irrégularités au niveau de ses pièces d’identité -, Léa Ravololondratavy déclare qu’elle n’est pas au courant de cette affaire et doit disposer davantage d’informations pour se prononcer. 
Rappelons qu’il existait déjà auparavant un Consulat de la Grande Ile dans le département, mais que l’ancien gouvernement malgache avait pris la décision il y a deux ans de le fermer. C’est suite à la visite du président malgache Marc Ravalomanana l’année dernière que l’idée de rouvrir cette structure a été formulée. Avec le nouveau régime malgache, s’est créée une politique d’ouverture entre Madagascar et La Réunion, notamment avec la restructuration d’Air Madagascar et les nouvelles liaisons aériennes.
[ Source : temoignages.re] 


Madagate 10 dec 2004

TROIS MINISTRES LIMOGES -- Paris - Edition du 09.12.2004
Jacquit Rabarison s'en va. Il est remplacé par Olivier Donnat Andriamahefaparany, un de ces technocrates qui gravitent autour de Ravalomanana et qui occupait auparavant le poste de Secretaire Général de la Commune d'Antananarivo. Bref, le nouveau Ministre de l'Energie et des Mines est un proche du maire de Tana, Patrick Ramiaramanana, lui-même Président du Conseil d'Administration de la Jirama. Sa tâche sera de mener à terme la privatisation de cette société, fortement critiquée ces derniers temps par les usagers. 
Le Gouvernement a procédé à un remaniement technique. Un vieux de la vieille, ancien Directeur Général de Telma mais sans poste depuis la privatisation de cette société d’état, a été nommé Ministre des PTT et de la Communication. Sa mission sera certainement de finaliser le projet fibre optique, avec une grande question également : saura-t-il s'y prendre pour gérer le milieu des médias ? Le Code de la Communication n'est pas encore publié, toujours remisé qu’il est jusqu'à présent dans les tiroirs de l'Assemblée Nationale. 
Eniavisoa rend également son tablier : cet ancien Secrétaire d'Etat à la Décentralisation est remplacé par Jean Angelin Randrianarison, un des responsables du Programme de Gouvernance et de Développement Institutionnel auparavant. L'enjeu est la régionalisation de Madagascar, car ce Ministère est appelé à donner une âme à ce redécoupage administratif. Ce que, apparemment, Eniavisoa n'a pas réussi. 
Le sixième gouvernement de Sylla est encore un appel du pied aux non- politiques. Mais les observateurs notent un autre tour de clé de verrouillage. Le départ de Mahazaka Clermont Gervais à la tête des PTT et de la Communication devrait mettre un terme à tout ce qui sentait le précédent régime dans ce gouvernement. 
Pour appeler un chat un chat, il s'agit tout simplement d'un limogeage. Le secteur de l'énergie et des mines n'a jamais été un modèle de sainteté et de compétence : hausse mal gérée du prix des carburants, adjudication du marché de gestion de la Jirama (attribuée en principe à la société allemande Lahmeyer, impliquée dans une grosse affaire de corruption en Afrique Australe), coupures intempestives de courant. A noter que Jacquit Rabarison a été remplacé par un ancien... d'Allemagne. 
Dans tous les cas, l'opinion a été surprise. Elle s'attendait à voir d'autres noms. Notamment ceux des responsables qui gèrent le problème du riz. 
[ Posté par : www.matvonline.tv 
REMANIEMENT - RAVALOMANANA S'EXPLIQUE - Paris 
Hier à Ambohitsorohitra, premier conseil de ministres pour les trois nouveaux de l’équipe, Bruno Andriantavison, Olivier Donat Andriamahefaparany et Jean Angelin Randrianarison (de g à dr).
GOUVERNEMENT : Trois nouveaux ministres pour des objectifs très précis.
Le président de la République souhaite donner une nouvelle impulsion au gouvernement. Les trois nominations ont été assorties de missions bien précises.
“Il est temps pour apporter du renouveau”. Avec les trois changements dans le gouvernement de Jacques Sylla, Marc Ravalomanana souhaite apporter du sang neuf à son action politique.
Missions précises
Au cours du premier conseil de ministres de ce gouvernement remanié, le président a énuméré les missions spécifiques assignées à ces trois nouveaux membres.Si Olivier Donat Andriamahefaparany, à l’Energie et aux mines et Jean Angelin Randrianarison, à la Décentralisation et au développement régional et des communes auront de nouvelles missions, Andriantavison Bruno Ramaroson aux Télécommunications, postes et communication, lui, se trouve dans la droite ligne de la continuité de son prédécesseur. 
Le ministre de l’Energie et des mines, Olivier Donat Andriamahefaparany a pour tâche essentielle de “faire baisser le prix de l’énergie”. A l’heure actuelle, Madagascar fait partie des pays qui pratiquent un tarif élevé de l’énergie ce qui handicape du coup la compétitivité de notre économie. A court terme, ce technicien en énergies renouvelables devra finaliser au plus vite l’attribution du contrat de gestion privé de la société d’exploitation des eaux et électricité (Jirama) et gérer les tensions sociales qui en découlent. 
Jean Angelin Randrianarison, secrétaire d’Etat chargé de la Décentralisation, du développement régional et des communes aura également beaucoup à faire. Il devra mettre en place “la bonne gouvernance dans les régions”. Mais il aura du pain sur la planche. Dans le contexte un peu spécial de la mise en place des régions, son prédécesseur “a réussi à installer les institutions des régions”, selon l’explication du président de la République. 
Année faste
Contrairement aux deux premiers, Andriantavison Bruno Ramaroson, en charge des Télécommunications, des postes et de la communication se trouve dans la continuité. Homme du sérail, cet ancien directeur général de la société de télécommunication Telma succède à Mahazaka Clermont Gervais. Le polytechnicien de formation qu’il est aura pour tâche essentielle de “mettre en place les fibres optiques sous-marines et continuer dans la couverture des réseaux de télécommunications”. 
Le président Marc Ravalomanana a souligné que “les anciens ministres n’ont pas failli à leur mission”. Il n’a pas pour autant explicité si ces derniers n’avaient plus les capacités à faire face à ces nouveaux défis. 
Le chef d’Etat a également justifié son choix de garder certains ministres pourtant sous les feux de la critique ces derniers temps. “Cette vision est externe, pas celle en interne”, a -t-il commenté. A la tête de l’Exécutif, il déclare être en bonne position pour juger des performances du gouvernement. D’ailleurs, le président a qualifié de “faste” l’année 2004 au vu des réalisations gouvernementales, et ce “malgré les cyclones et les chocs extérieurs”.:
Iloniaina A.    

 Posté par : www.lexpressmada.co


EXPRESS DE MADA  10/12/2004

ENSEIGNANTS EN GRÈVE - LE MINISTRE SORT DE SES GONDS
Le ministre Haja Nirina Razafinjatovo apporte des explications.

La grève à Toliara qui a fait sortir le ministre de ses gonds.
L’Education nationale est en état d’alerte maximum. Le ministre Haja Nirina Razafinjatovo est tombé hier à bras raccourcis sur Claude Raharovoatra, un des leaders de l’Intersyndicale (FSF) qui semble avoir réussi à fermer toutes les écoles, lycées et collèges de Toliara pour 48 heures. Le mouvement n’est pas pris à la légère. Le ministre descendra ce jour sur Toliara après avoir tenu hier une conférence de presse. Une opération riz est prévue pour le personnel enseignant. Claude Raharovoatra, leader de la FSF, a déploré que le ministre ait versé dans des attaques d’ordre personnel et l’a accusé d’immixtion dans sa vie privée. Par ailleurs, l’on apprend que dès la soirée, l’établissement Sainte-Famille, Mahamasina, s’est rétracté et refusé d’héberger ce samedi, l’assemblée générale de la FSF qui prépare sur Tana, une grève de 48 heures lundi et mardi prochains. 
Selon Mme Rasoanirina, professeur de lycée et leader du Seltu (Syndicat des enseignants libres-penseurs de Tuléar), membre de la FSF, les établissements scolaires de Toliara ont fermé hier “à 100 %” suite à une grève du personnel enseignant. Elle a contredit les affirmations du ministre Razafinjatovo selon lesquelles, (le FSF) n’a pas réussi à convaincre beaucoup de monde.

 Néanmoins, le ministre a fait montre hier d’une certaine fébrilité et s’est lancé dans une attaque d’une rare virulence contre des “perturbateurs” et des “stipendiés” d’une cause politique. La conférence de presse a été qualifiée comme de “mauvais goût” par Claude Raharovoatra, qui n’a pas apprécié notamment que sa femme, fonctionnaire du ministère, ait été accusée de semeuse de troubles.
“Perturbation” 
Le ministre de l’Education nationale, a lancé un appel à tous les enseignants de ne pas perturber l’avenir des enfants pendant l’actuelle période des examens bimestriels. 
Il a expliqué qu’il ne peut répondre à une invitation au dialogue, “qui prend la forme d’un tract”. L’Intersyndicale accuse en effet le ministère de refuser d’écouter leurs revendications pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Elle avait déjà prévenu qu’elle ne restera pas les bras croisés. 
La FSF a lancé un mouvement de grève à Toliara pour une durée de 48 heures. Il est prévu se poursuivre dans les 5 autres provinces. Lundi prochain, Antananarivo prendrait le relais. Le ministre de l’Education nationale, Haja Nirina Razafinjatovo, qualifie la grève de “perturbation”. Il a prévenu que “toutes les mesures nécessaires seront prises”. Le ministre de l’Education nationale a expliqué toutes les initiatives prises pour améliorer l’enseignement public et privé. “Cette année, le ministère a recruté 1 900 élèves maîtres”. Ils ont déjà perçu leurs indemnités. Pour les enseignants payés par les parents d’élèves, l’Etat avait déjà remis à chacun une indemnité de 150 000 Fmg. 
Il a été annoncé hier, que “chaque enseignant de toutes les circonscriptions de Madagascar pourra bénéficier d’un quota de 50 kg de riz importé, cette semaine ”. 
A Toliara, 330 sacs de 50 kilos sont déjà disponibles et l’autorisation de ministère du Commerce est déjà en main. “Reste à attendre le jour de distribution”, révèle le chef de la Direction régionale. Après la grève, certainement. 
Vavah Rakotoarivonjy et Mamy Nohatrarivo 


TRIBUNE DE MADA   10/12/2004
FIBRE OPTIQUE - MADAGASCAR COUVERT À 80% -  Paris 
L’Internet et ses atouts seront plus accessibles aux Malgaches. Le réseau interne de la fibre optique est une voie pour y parvenir.
La haute technologie est à la portée des Malgaches. La mise en place du réseau national de fibre optique, plus communément appelé “Backbone national”, leur donnera la possibilité d’être en communication permanente, sécurisée et plus rapide avec les pays voisins. 
“Cette couverture à 80 % est réalisable”, a affirmé le directeur général des technologies de l’information et de la communication (Tic), “Son coût est estimé à environ 300 millions de dollars”. L’installation de ce réseau s’effectuera en trois étapes. 
La première étape sera marquée par l’implantation de la boucle marine autour de la Grande Ile. La deuxième étape consistera à brancher les 22 chefs-lieu de région avec la boucle marine. La connexion des grandes localités à fort potentiel économique se fera à la dernière étape. “Nous utiliserons, à cette étape du projet, la technologie Wimax qui nous permettra de couvrir 
80 % de la superficie totale de la Grande Ile”. 
Backbone national
Les tracés seront dictés à la fois par les besoins des opérateurs économiques et la politique de désenclavement du gouvernement.
Cette initiative d’intégrer la haute technologie répond aux besoins impératifs de réduire le fossé numérique qui sépare les pays pauvres comme Madagascar aux pays développés. Le désenclavement des régions de Madagascar s’inscrit dans le cadre de cette entreprise. 
La mise en place du réseau national doit être effectué avant l’entrée de la connexion par la fibre optique. “L’arrivée de la connexion à haut débit est inutile si les ramifications internes ne sont même pas prêtes”, explique le directeur général des Tic. 
La meilleure option adoptée jusqu’ à présent pour connecter Madagascar provient de Mtunzini, près de Durban en Afrique du Sud. Ce branchement coûtera, selon les techniciens, 50 millions de dollars. 
Les techniciens du ministère des Télécommunications, des postes et de la communication sont d’avis que la mise en place de ce réseau peut se réaliser avant début 2006. “Le backbone pourra être opérationnel vers la fin 2005”. 
Un paramètre conditionne, cependant, ce projet. Il semble qu’il y ait un conflit d’intérêts au sein des décideurs. Le gouvernement chinois, premier prestataire, est déjà prêt à financer la totalité des travaux. La Banque mondiale, également intéressée, est prête à financer le projet. Le gouvernement n’arrive pas à se décider sur celui qui subviendra aux dépenses engagées par la mise en place du backbone national. Le blocage est causé par le manque d’information au niveau des décideurs. 
Avantages palpables
Techniquement, la mise en place du réseau interne peut se faire en moins de douze mois. Il est alors urgent de commencer les travaux au mois de janvier 2005. Les avantages offerts par cette nouvelle technologie sont nombreux. Le coût de la communication en fibre optique sera réduit de 40 %, selon les estimations. La création d'un backbone national facilite l'installation de pourvoyeurs privés de services Internet et l'interconnexion de réseaux sécurisés Intranet. 
Le principal avantage reste le gain de temps. La coordination des travaux administratifs améliorera les services publics. Il y aura aussi une réduction importante des déplacements. :
Doda A.    [ Posté par : www.lexpressmada.com 


Nosintsika  06/12/2004

Approvisionnement - 19 000 tonnes de riz sont arrivées - lu dans l'express du 6/12/2004
Le chief of staff à la présidence de la République, Henri Ranaivoson a expliqué que "cet arrivage n'est qu'un début et que d'autres bateaux sont encore attendus".
D'ici la fin de l'année, il y aura au total une arrivée de 60 000 tonnes "sans faute" dont 25 000 entre le 12 et le 15 décembre, a assuré Henri Ranaivoson. Ce dernier est venu superviser cet arrivage, accompagné par Sahobisoa Andrianarison, ministre de l'Industrialisation, du commerce et du développement du secteur privé.
Selon l'organisation prévue par la présidence, les trois provinces les plus éloignées, à savoir Antsiranana, Mahajanga et Toliara seront les premières servies par cette première vague. A raison de 2 000 tonnes débarquées par jour, l'envoi des 19 000 tonnes vers leurs destinataires ne sera effectif que d'ici une dizaine de jours.
Ces 60 000 tonnes complètent l'importation de riz "facilitée par le gouvernement". Ce dernier prévoit aussi l'arrivée de près de 70 000 autres tonnes avant la fin de cette année.
Inonder de riz le marché
Devant l'ampleur du problème actuel posé par le riz, le président Marc Ravalomanana s'est engagé à régler cette question "avant les fêtes". Ce geste constitue "l'une des solutions" proposées par l'Etat, a déclaré Henri Ranaivoson. Face à la situation qui devient de plus en plus critique, les observateurs ont convenu que "inonder de riz le marché" est la solution.
Depuis quelques mois, cette denrée de base a commencé à disparaître des étals et son prix a pris une envolée spectaculaire. Le gouvernement a décidé de monter, avec quelques opérateurs, une opération d'importation de riz de la Thaïlande et du Pakistan, et qui doit être vendu à 3 500 Fmg le kilo.
La spirale négative ne s'est pas estompée. A cause de l'absence d'une couverture constante et totale du marché, le kilo du riz a atteint les 17 000 Fmg dans certaines villes comme à Sambava. On ne peut, en outre, occulter l'existence de tensions sociales, telle à Vangaindrano, ni les files quotidiennes des consommateurs auprès de divers points de distribution dans la Capitale.
Le gouvernement a déjà lancé une mise en garde contre les spéculateurs. L'émissaire de la présidence est allé jusqu'à évoquer "l'instrumentalisation politique" de cette denrée. Pour l'instant, le gouvernement reste discret sur le bilan des coups de filet qu'il a entrepris pour mettre fin à ces opérations calculatrices.
Le maintien du prix du kilo à 3 500 Fmg conseillé par le gouvernement, a également provoqué un casse-tête pour les différents responsables. Les marges bénéficiaires de 200 Fmg par kilo ne peuvent pas toujours couvrir les frais de transport et de la manutention. Sur ce point, le gouvernement a dû céder et accepter un prix supérieur à 3 500 Fmg à certains endroits de l'Ile.
Il a inclus dans sa démarche les autorités décentralisées et a sollicité la participation des autres entités, comme les forces armées, pour la distribution du riz. :
Iloniaina A.


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...Les 8 Familles et leurs vœux 2004

  (vu sur le site  www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

Wanadoo.mg 10/12/2004

"De nouveaux ministres pour de nouveaux défis", Marc Ravalomanana explique ses choix
Le mini-remaniement est plus technique que politique. Marc Ravalomanana a expliqué, hier, que c'est parce "nous avons de nouveaux défis à relever qu'il a dû être procédé à un réaménagement du gouvernement". Il précise que ce n'est pas du tout parce que les anciens n'ont pas accompli leurs tâches. Point par point, le président de la République a énuméré les grands objectifs du pouvoir dans les départements concernés. Des objectifs que les nouveaux auront l'obligation d'atteindre. En acceptant le poste, ils ont pris des responsabilités et des engagements qu'ils doivent respecter. 
"Les ministres remplacés ont bien fait leur travail mais nous avons de nouveaux défis à relever". Marc Ravalomanana, avant de présider le premier conseil de ministres du mois, a tenu à expliquer les raisons qui l'ont amené à procéder à un mini-remaniement. 
D'emblée, il a tenu à préciser que "ce n'est pas parce que les "anciens" n'ont pas la capacité". Au contraire. "Ils ont accompli jusqu'au bout les missions qui leur ont été confiées". Le président de la République a particulièrement cité l'exemple de Eniavisoa, l'ancien secrétaire d'Etat chargé de la Décentralisation, avec qui "il était agréable de travailler". "Il a mené à bien la mise en place du cadre institutionnel des régions". 
CHANGEMENT ET DEFIS 
"Mais il est temps de changer", "de nouveaux défis attendent les nouveaux ministres". Jean Angelin Randrianarison, le nouveau secrétaire d'Etat chargé de la Décentralisation, ancien directeur du bureau national du Projet de bonne gouvernance et de développement institutionnel (PGDI), se chargera de "décentraliser la bonne gouvernance". Ancien consultant du Pnud, "il coordonnera les actions économiques et les actions de développement dans les régions". 
Le nouveau ministre de l'Energie et des mines, Olivier Donat Andriamahefaparany aura "la responsabilité de faire baisser les prix de l'énergie". "Car c'est le coût élevé de notre énergie qui fait souvent hésiter les investisseurs". 
Et quand l'ancien disait, quelques jours plus tôt dans une interview publiée par L'Express de Madagascar, que "le défaut d'augmentation des tarifs empêche la Jirama d'investir" et qu'"une augmentation de ses tarifs est une des pistes" car "on ne peut pas faire de miracles", on aura en partie compris pourquoi il n'a plus été jugé "apte" à faire partie de l'équipe au pouvoir. Car la baisse des prix de l'énergie serait donc possible et le nouveau s'emploiera à la concrétiser. 
Bruno Ramaroson Andriatavison, nouveau ministre des Postes, des télécommunications et de la communication, s'est vu confier la tâche de mettre en place le réseau national de fibre optique, et d'assurer la couverture de toute l'île en téléphone. Ancien directeur général de Telma, l'homme a, selon le chef d'Etat, "de bonnes connaissances en matière de télécommunications", connaissances qui seront particulièrement utiles dans le domaine des télécommunications, secteur prioritaire des trois départements dont il s'occupe, donc. 
Lova Rabary 
©Les Nouvelles 


LA GAZETTE 10/12/2004
Franck Raharison 
Selon Manandafy Rakotonirina:Le risque d’un Etat-Tiko
Si le petit remaniement gouvernemental a mobilisé la classe politique, certains entendent cependant garder la tête froide, en réagissant avec modération, lucidité, sans passion. Vieux routier de la politique, Manandafy Rakotonirina, jadis chef d’orchestre de l’opposition, aujourd’hui proche, très proche du pouvoir, au point de figurer parmi les sherpas du président Ravalomanana, en fait partie. 
Ayant eu, à maintes reprises depuis la fin de la 
première République, l’occasion d’évoluer dans les hautes sphères du pouvoir, le patron du MFM a vendu ses idées à ceux qui allaient diriger le pays ( Ratsiraka, Zafy et maintenant Ravalo- 
manana), mais jamais son âme. Actuellement, il maintient toujours, en tant que conseiller spécial du chef de l’Etat, une position médiane vis-à-vis de celui qu’il sert... Ne se privant pas, de temps à autre, d’émettre des critiques. 
Hier, nous lui avons demandé ses impressions sur les derniers événements. L’homme, une bête politique, est, par réflexe, sur ses gardes ; sentant que c’est encore peut-être là un piège qu’on lui tend. Toutefois, rompu à ce genre d’exercice, Manandafy (on n’utilise souvent que son prénom) s’est exprimé sans fard, laissant transparaître qu’il est prêt à jouer le jeu. 

Concernant donc certains points saillants de l’actualité, relatifs notamment à cette détaxation dont vient encore de bénéficier Tiko, à travers l’importation d’huile brute, Manandafy déclare : « C’est la conséquence de l’inexistence de la loi sur la concurrence. Une carence qui ouvre la porte à tous les excès. A la différence de l’ancien régime où, par exemple, Sophie Ratsiraka pouvait aisément accaparer les biens d’autrui, et aussi user de sa position afin d’obtenir, ici et là, des passe-droits, Tiko agit sur des bases légales. Cette société n’est ni fictive ni en effraction devant la loi. Par contre, dans ses trop nombreuses actions commerciales, qui commencent à prendre de l’ampleur, Tiko, profitant parfois de l’aide des pouvoirs publics dans certaines opérations, vu le statut de son fondateur, n’est plus à l’abri des critiques. Ce que beaucoup constatent en ce moment, c’est que Tiko et l’Etat ne font plus qu’un. Une confusion qui, un jour, peut porter préjudice à l’un ou à l’autre... ». 
A propos du problème du riz, le président du MFM relève : « Il y eut maladresse quelque part ». « Quand ils ont fait augmenter le prix du paddy de 50%, pourquoi n’avoir pas accompagné ce mouvement par une hausse des salaires ? ». Mananda- 
fy, sans le dire ouvertement, fait sûrement allusion aux agissements de Magro qui, lors de ses collectes à Ambatondrazaka, Marovoay et ailleurs, faisait de la surenchère, d’où cette flambée du prix du riz. 
Par ailleurs, concernant le limogeage de trois ministres, décidé mardi soir par Marc Ravalomanana, il abandonne cette fois la piste politique : « Leur départ du gouvernement est purement technique. Deux grands dossiers attendent d’être traités et finalisés. Deux importants chantiers qui demandent à être accélérés. D’abord, les télécommunications, par le biais de la mise en place de « Back Bone ». Le Président 
veut voir à la place de Mahazaka Clermont, quelqu’un qui soit à même de maîtriser ce projet. Ensuite, la mise à l’écart du ministre de l’Energie et des Mines, étant donné que la Jirama aura bientôt une nouvelle gestion, confiée à des Allemands, cela requiert la venue d’un technicien capable d’y faire face. M. Ravalomanana a trouvé, en la personne de Olivier Donat Andriama- 
hefamparany, l’homme providentiel, d’autant plus que celui-ci a été formé en Allemagne ». 
Au sujet de ce troisième changement à la tête du secrétariat d’Etat chargé de la Régionalisation, Manandafy estime que 
« l’ancien titulaire n’a pas réussi à sortir le décret d’application afférent. Sans oublier ce problème non encore résolu avec les administrateurs civils. Faut-il rappeler que ce département manque cruellement de moyens financiers ? ». 


Midi Mada  10/12/2004

Madagascar et la Convention de Mérida sur la corruption
Un espoir pour le rapatriement des fonds transférés à l'étranger

Etape importante dans l'effort international pour combattre la corruption, la Convention des Nations-Unies en la matière, signée à Mérida, Mexique, le 9 décembre 2003, est le résultat de 3 années d'efforts par 129 pays pour agir contre la corruption au niveau mondial. La date du 9 décembre coïncidant avec la Journée internationale anti-corruption, une conférence-débat sur ce sujet s’est tenue hier à Anosy sous l’impulsion du Conseil Supérieur de Lutte Contre la Corruption (CSLCC). 
Nirina R. 

Cette convention établit de nouvelles normes et constitue un instrument multilatéral qui pose de manière contraignante le principe de la restitution des avoirs acquis illicitement, point essentiel pour les pays en développement où la grande corruption sape la richesse nationale, et le recouvrement des avoirs envoyés à l'étranger par des fonctionnaires corrompus.
Volonté politique
La convention de l'ONU prévoit ainsi l'instauration d'un système efficace d'assistance juridique mutuelle pour faciliter les poursuites judiciaires dans les cas de corruption transfrontaliers et remonter la piste de l'argent. Elle suscite également l'espoir que des fonds transférés à l'étranger par des chefs d'Etat pourront être restitués aux pays d'où ils ont été pillés et employés pour améliorer le bien-être du peuple. Si son succès exige une volonté politique, elle n’entrera en vigueur qu’après que 30 Etats l’auront ratifiée. Or, pour l’heure, il n’y a que 12 pays qui l’ont fait, dont aucun pays riche du Nord.
Mise en conformité
L’adhésion de Madagascar à cette convention signifie que les dispositions de cette convention mondiale font désormais partie intégrante de la législation malgache, et que les mesures législatives sont mises en conformité pour couvrir les infractions pénales relatives à la corruption, incluant le trafic d’influence et la dissimulation d’activités. Elle implique également que la copie de la loi malgache sur le blanchiment d’argent soit communiquée au Secrétariat Général des Nations Unies. Actuellement, des réglementations sont en cours pour dépister et confisquer les produits du crime et recouvrer les avoirs à l’étranger. De même, des critères objectifs d’attribution des marchés publics ont été établis par l’intermédiaire de la refonte du Code des marchés publics.
Indépendance, transparence
Nous justifions également d’une organisation de prévention dotée de l’indépendance, le BIANCO, en l’occurrence, qui pour sensibiliser le public a adopté un programme d’éducation. Par ailleurs, les efforts seraient mobilisés pour plus de transparence dans le recrutement des agents de l’Etat, la sécurisation des concours administratifs et la mise en place d’un code de conduite pour les agents publics. Le projet de loi sur le financement des partis politiques, ainsi que des campagnes électorales, est maintenant en attente de présentation aux parlementaires. Toutefois, toutes ces mesures seront vaines si l’intégrité des magistrats et de la justice est absente, et que la participation effective de la société civile et de l’accès du public à l’information ne sont pas assurés. Mais bien que la Convention des Nations Unies ouvre de grandes perspectives, elle ne prévoit pas de processus qui garantisse l'efficacité de sa mise en œuvre et son opposabilité aux Etats parties.


Les Nouvelles   10/12/2004

Crise d'oxygène à l'Hôpital Danger pour les patients : Un beau geste de SOAM 
Le contentieux devient chronique. Les crédits alloués à l'approvisionnement en oxygène ne couvrent pas les besoins continuellement en hausse à l'Hôpital HJRA. Il ne s'agit pas d'épice et d'entonner la chanson "Chez l'épicier, pas d'argent pas d'épice..." C'est d'oxygène qu'il est question, et c'est des vies humaines qui font l'enjeu. Le fournisseur , la SOAM, se trouve en porte-à-faux, alors que ses créances s'accumulent 
Crise d'oxygène à l'Hôpital Danger pour les patients : Un beau geste de SOAM 
Pour deux milliards d’impayés par l’Etat, les malades sont privés d’oxygène à l’HJRA

Des problèmes se posent chaque année quant à l’approvisionnement en oxygène des centres hospitaliers de la capitale. Faute de système budgétaire ne correspondant pas aux besoins des hôpitaux d’une part, et d’autre part, du retard de paiement au fournisseur, en l’occurrence la SOAM-Madagascar dont les arriérés s’accumulent depuis des années à quelque deux milliards de Fmg, l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) figure parmi les victimes de cette situation lamentable.
Le problème a éclaté depuis le mois de juillet, le crédit pour l’approvisionnement n’étant pas toujours débloqué. Mais le fond du problème est en réalité non-paiement des arriérés qui se sont cumulés depuis des années à deux milliards de Fmg. Interrogé sur ce sujet, le responsable du ministère de la Santé, Joshua Andriamahefazafy a souligné qu’il s’agit d’une anomalie du système budgétaire relatif à cet approvisionnement en oxygène à l’HJRA. Un budget d’un montant de 535 millions de Fmg a été alloué en 2003, et le même chiffre n’a pas bougé d’un iota pour 2004 ; ce qui n’est pas du tout conforme à la hausse du coût de la vie et de la dépréciation monétaire. Il faut souligner que la SOAM a aussi appliqué une hausse des prix de son produit durant cette année, allant de 24.600 Fmg le m3 d’oxygène durant le premier semestre, à 31.500 Fmg au deuxième semestre. Les besoins annuels de l’HJRA sont estimés à 35.000 m3 par an soit 2800m3 par mois et le budget alloué n’arrive qu’à couvrir seulement 17.000m3 d’oxygène.
Le fait est là : le budget n’arrive pas à couvrir les besoins de ce centre hospitalier. En plus, le paiement des factures de la SOAM est toujours en retard. Soucieuse de la situation, cette dernière livre le produit suivant la valeur des factures réglées par le ministère de la Santé, entraînant l’insuffisance de l’oxygène dont les malades d’affections respiratoires sont les premiers à en souffrir. Le pire dans cette histoire, c’est que l’HJRA n’arrive plus à faire un stock de prévision vu la hausse de la fréquentation de ce centre hospitalier de la capitale.Néanmoins, les deux parties semblent avoir un terrain d’entente pour régler la situation. La SOAM, pour sa part, n’a pas suspendu l’approvisionnement. Quant au département de la Santé, il est en quête des moyens financiers pour rétablir la situation, et le ministre Jean Louis Robinson a déjà annoncé qu’une partie du Fonds de solidarité sera versée au compte de la SOAM.
Noro Niaina 

Les échos de la Soirée "ARF-GasyKanto" du 06 novembre 2004 par nos sites partenaires 

   Le reportage photo sur www.rainizafimanga.com 

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